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Lévitique 4:1
(Annotée Neuchâtel)
Lévitique 4:1 L'Eternel parla à Moïse, disant :

Références croisées

4:1 Réciproques : Lv 4:13, Lv 7:37

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Lévitique 4
  • 4.1 C'est ici l'indication générale de la nature des péchés en vue desquels est institué ce nouveau sacrifice : ce sont les péchés commis par erreur contre l'un des commandements.
    Par erreur : par inadvertance ou laisser-aller, sans préméditation ni mauvais vouloir; les péchés qui vous échappent, où l'on tombe par faiblesse, oubli, surprise ou ignorance; ils sont implicitement opposés aux péchés commis à main levée, c'est-à-dire de propos délibéré, avec une intention de révolte contre l'Eternel, ceux-ci entraînent inévitablement la mort (Nombres 15.27-31; comparez aussi Exode 21.14).
    Contre l'un des commandements : des transgressions à la suite desquelles on a la conscience distincte non seulement d'avoir mal agi, mais d'avoir désobéi à l'un des commandements par lesquels Dieu a fait connaître sa volonté; on se sent positivement coupable vis-à-vis d'un des articles du code. En précisant ces deux points Dieu donnait au sentiment vague du péché quelque chose de plus poignant; tel était le but pédagogique de l'institution du sacrifice pour le péché, et nous verrons concourir au même résultat les divers rites qui lui étaient propres.
    D'abord il y avait l'imposition des mains, bien probablement accompagnée de la confession du péché commis (5.5). Puis, comme Dieu avait été personnellement offensé, une partie du sang de la victime était, du moins dans les plus importants de ces sacrifices, introduite dans le sanctuaire, le plus près possible de l'arche (versets 5 et 6). Dans les autres cas, il en était fait aspersion sur les cornes de l'autel d'airain. Enfin, le fait que la graisse, qui est le minimum dû à l'Eternel (3.16), était seule offerte sur l'autel, était bien propre à faire comprendre que la notion de la consécration entière, qui dominait dans l'holocauste, n'était ici que secondaire et faisait place à celle de l'expiation, qui est l'idée essentielle de ce sacrifice.
    D'autre part, la victime ne devait point fournir, comme dans le sacrifice d'actions de grâces, le principal aliment d'un repas complété par des offrandes non sanglantes. Dans le sacrifice pour le péché, la victime n'avait d'autre rôle que celui de porter le péché dont elle avait été chargée; voilà pourquoi elle devait être (sauf exception) brûlée hors du camp, et pourquoi aucune oblation ne l'accompagnait. Chez les païens aussi, aucune partie des victimes expiatoires n'était mangée. Rien donc de mieux fondé que le nom de chattath, péché, que porte en hébreu cet acte que nous devons traduire par sacrifice pour le péché. Ce sacrifice est avec le péché dans un rapport plus direct, et plus exclusif que tous les autres.