Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Luc 12-18 (Annotée Neuchâtel)

   1 Cependant la foule s'étant assemblée par milliers, en sorte qu'ils se foulaient les uns les autres, il se mit à dire à ses disciples : Avant tout gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie. 2 Or il n'y a rien de couvert qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu, 3 parce que tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière ; et ce que vous aurez dit à l'oreille dans les chambres, sera prêché sur les maisons. 4 Or je vous dis, à vous mes amis : Ne craignez point ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. 5 Mais je vous montrerai qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, craignez celui-là. 6 Cinq petits passereaux ne ne se vendent-ils pas pour deux sous ? et pas un d'eux n'est oublié devant Dieu. 7 Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez point ; vous valez plus que beaucoup de passereaux. 8 Or je vous dis : Quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l'homme le confessera aussi devant les anges de Dieu. 9 Mais celui qui me reniera devant les hommes, sera renié devant les anges de Dieu. 10 Et quiconque dira une parole contre le fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera point pardonné. 11 Mais quand ils vous mèneront devant les synagogues et les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz ; 12 car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire.
   13 Or, quelqu'un de la foule lui dit : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. 14 Mais il lui dit : homme ! qui m'a établi sur vous pour être votre juge, ou pour faire vos partages ? 15 Et il leur dit : Voyez à vous garder de toute avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu'un, il n'a pas la vie par ses biens. 16 Et il leur proposa une parabole, disant : Les terres d'un homme riche avaient beaucoup rapporté. 17 Et il délibérait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n'ai pas de place pour amasser mes fruits. 18 Et il dit : Voici ce que je ferai ; j'abattrai mes greniers et j'en bâtirai de plus grands, et j'y amasserai tous mes produits et mes biens. 19 Et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d'années, repose-toi, mange, bois, réjouis-toi ! 20 Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, à qui sera-t-il ? 21 Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n'est point riche pour Dieu.
   22 Et il dit à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez point pour la vie, de ce que vous mangerez ; ni pour le corps, de quoi vous serez vêtus. 23 La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. 24 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'ont ni cellier ni grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! 25 Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à la durée de sa vie ? 26 Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? 27 Considérez les lis, comment ils croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était point vêtu comme l'un deux. 28 Or, si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs, et qui demain est jetée dans un four, combien plus vous, gens de petite foi ! 29 Vous aussi, ne recherchez point ce que vous mangerez, et ce que vous boirez, et n'ayez point l'esprit inquiet. 30 Car toutes ces choses, les païens du monde les recherchent ; mais votre Père sait que vous en avez besoin. 31 Mais plutôt cherchez son royaume, et ces choses vous seront données par-dessus. 32 Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. 33 Vendez ce que vous possédez, et le donnez en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne vieillissent point, un trésor inépuisable, dans les cieux, où le voleur n'approche point, où la teigne ne détruit point. 34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.
   35 Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. 36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître, quand il reviendra des noces ; afin que, quand il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt. 37 Heureux ces serviteurs-là, que le maître à son arrivée, trouvera veillant ! En vérité, je vous dis qu'il se ceindra et qu'il les fera mettre à table, et que, s'approchant, il les servira. 38 Et s'il arrive à la seconde ou à la troisième veille, et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! 39 Or, vous savez ceci, que si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur vient, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer sa maison. 40 Vous aussi, soyez prêts ; car le fils de l'homme vient à l'heure que vous ne pensez point.
   41 Or Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? 42 Et le Seigneur dit : Quel est donc l'économe fidèle et prudent que le maître établira sur ses domestiques pour donner au temps convenable la mesure de blé ? 43 Heureux ce serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! 44 Vraiment, je vous dis qu'il l'établira sur tous ses biens. 45 Mais si ce serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde à venir, et qu'il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger et à boire et à s'enivrer, 46 le maître de ce serviteur viendra au jour qu'il ne s'y attend pas, et à l'heure qu'il ne sait pas ; et il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les infidèles. 47 Or ce serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé, ou n'a pas fait selon sa volonté, sera battu de plusieurs coups ; 48 mais celui qui, ne l'ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui on a beaucoup confié, on demandera davantage.
   49 Je suis venu jeter un feu sur la terre ; et qu'ai-je à désirer, s'il est déjà allumé ? 50 Et je dois être baptisé d'un baptême, et combien je suis en peine jusqu'à ce qu'il soit accompli ! 51 Pensez- vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. 52 Car désormais ils seront cinq dans une maison, divisés trois contre deux et deux contre trois. 53 Le père sera en division avec le fils, et le fils avec le père ; la mère avec la fille, et la fille avec la mère ; la belle-mère avec sa belle-fille, et la belle-fille avec la belle-mère.
   54 Or il disait aussi aux foules : Quand vous voyez un nuage se lever à l'occident, vous dites aussitôt : La pluie vient. Et cela arrive ainsi. 55 ? Et quand vous voyez souffler le vent du midi, vous dites : Il fera chaud. Et cela arrive. 56 Hypocrites, vous savez discerner l'aspect de la terre et du ciel ; mais comment ne discernez-vous pas ce temps- ci ? 57 Et pourquoi ne jugez-vous pas aussi par vous-mêmes de ce qui est juste ? 58 Car tandis que tu vas devant le magistrat avec ta partie adverse, efforce-toi en chemin de te libérer d'elle ; de peur qu'elle ne te traîne devant le juge ; et le juge te livrera au sergent, et le sergent te jettera en prison. 59 Je te le dis, tu ne sortiras point de là, que tu n'aies payé jusqu'à la dernière pite.

Luc 13

   1 Or, en ce même temps, quelques-uns se trouvaient là, lui racontant ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à leurs sacrifices. 2 Et répondant, il leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens, parce qu'ils ont souffert ces choses ? 3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. 4 Ou, ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu'elle a tués, pensez-vous qu'eux-mêmes fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? 5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même.
   6 Or il disait cette parabole : Quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne, et il vint y chercher du fruit, et n'en trouva point. 7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve point ; coupe-le ; pourquoi rend-il aussi la terre inutile ? 8 Mais lui, répondant, lui dit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu'à ce que j'aie creusé autour de lui, et que j'y aie mis du fumier ; 9 peut-être portera-t-il du fruit à l'avenir ; sinon, tu le couperas.
   10 Or il enseignait dans l'une des synagogues le jour du sabbat ; 11 et voici une femme qui avait un esprit d'infirmité depuis dix-huit ans, et qui était courbée et ne pouvait absolument pas se redresser. 12 Mais Jésus la voyant, l'appela à lui et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. 13 Et il lui imposa les mains, et à l'instant elle fut redressée, et elle glorifiait Dieu. 14 Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri le jour du sabbat, ayant pris la parole, disait à la foule : Il y a six jours pendant lesquels il faut travailler : venez donc ces jours-là pour être guéris, et non le jour du sabbat. 15 ? Mais le Seigneur lui répondit et dit : Hypocrites, chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas son boeuf ou son âne de la crèche, et ne l'emmène-t-il pas boire ? 16 Et cette femme qui est une fille d'Abraham, et que Satan a liée voici dix-huit ans, ne devait-elle pas être délivrée de ce lien le jour du sabbat ? 17 Et comme il disait ces choses, tous ses adversaires étaient couverts de confusion, et toute la foule se réjouissait de toutes ces choses glorieuses qui se faisaient par lui.
   18 Il disait donc : A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ! 19 Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; et il a crû et il est devenu un arbre, et les oiseaux du ciel se sont abrités dans ses branches. 20 Et il dit encore : A quoi comparerai-je le royaume de Dieu, ? 21 Il est semblable au levain qu'une femme a pris et qu'elle a caché dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que tout fût levé.
   22 Et il traversait les villes et les bourgs, enseignant, et faisant route vers Jérusalem. 23 Or quelqu'un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? 24 Mais il leur dit : Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront. 25 Dès que le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous vous mettrez à heurter, en disant : Seigneur, ouvre-nous ; et, que répondant, il vous dira : Je ne sais d'où vous êtes, 26 alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. 27 Et il dira : Je vous le déclare, je ne sais d'où vous êtes. Retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'injustice. 28 Là seront les pleurs et les grincements de dents ; quand vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et vous-mêmes jetés dehors. 29 Et il en viendra d'orient et d'occident, du septentrion et du midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu. 30 Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et il y en a des premiers qui seront les derniers.
   31 En cette heure même, quelques pharisiens s'approchèrent en lui disant : Sors et va-t'en d'ici, car Hérode veut te tuer. 32 Et il leur dit : Allez et dites à ce renard : Voici, je chasse les démons et j'achève de faire des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour je suis consommé. 33 Seulement il faut que je marche aujourd'hui, demain et le jour suivant, parce qu'il ne convient point qu'un prophète périsse hors de Jérusalem. 34 Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! 35 Voici, votre maison vous est laissée ; mais je vous dis que vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Luc 14

   1 Et il arriva, comme il entrait, un jour du sabbat, dans la maison d'un des chefs des pharisiens pour y prendre un repas, qu'ils étaient là, l'observant. 2 Et voici, un homme hydropique était devant lui. 3 Et Jésus, prenant la parole, dit aux légistes et aux pharisiens : Est-il permis de guérir au jour du sabbat ou non ? Mais eux gardèrent le silence. 4 Et ayant pris le malade, il le guérit, et le renvoya. 5 Puis, répondant, il leur dit : Qui est celui d'entre vous qui, lorsque son fils ou son boeuf tombera dans un puits, ne l'en retirera aussitôt, le jour du sabbat ? 6 Et ils ne purent répliquer à cela.
   7 Or, il disait aux invités une parabole, remarquant comment ils choisissaient les premières places à table ; il leur disait : 8 Quand tu es invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à table à la première place, de peur qu'un plus honorable que toi ne soit invité par lui, 9 et que celui qui vous a invités, toi et lui, ne vienne et ne te dise : Cède la place à celui-ci ; et que tu n'aies alors la honte d'aller occuper la dernière place. 10 Mais quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand viendra celui qui t'a invité, il te dise : Ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. 11 Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé.
   12 Et il disait aussi à celui qui l'avait invité : Quand tu donnes un dîner ou un souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour, et qu'on ne te rende la pareille. 13 Mais quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des aveugles, des boiteux ; 14 et heureux seras-tu de ce qu'ils n'ont pas de quoi te rendre la pareille ; car la pareille te sera rendue à la résurrection des justes.
   15 Or l'un de ceux qui étaient à table, ayant entendu ces paroles, lui dit : Heureux celui qui sera du banquet dans le royaume de Dieu ! 16 Mais il lui dit : Un homme faisait un grand souper, et il invita beaucoup de gens ; 17 et il envoya son serviteur, à l'heure du souper, dire aux invités : Venez, car c'est déjà prêt. 18 Mais ils se mirent tous unanimement à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et il me faut nécessairement sortir pour le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé. 19 Et un autre dit : J'ai acheté cinq couples de boeufs, et je m'en vais les éprouver ; je te prie, tiens-moi pour excusé. 20 Et un autre dit : J'ai épousé une femme, et c'est pourquoi je ne puis venir. 21 Et le serviteur, étant de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur : Sors promptement dans les places et les rues de la ville, et fais entrer ici les pauvres et les estropiés et les aveugles et les boiteux. 22 Et le serviteur dit : Seigneur, ce que tu as commandé a été fait, et il y a encore de la place. 23 Et le maître dit au serviteur : Sors dans les chemins et le long des haies, et presse d'entrer, afin que ma maison soit remplie. 24 Car je vous dis qu'aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon souper.
   25 Or, de grandes foules faisaient route avec lui ; et se retournant, il leur dit : 26 Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses soeurs et même, de plus, sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 27 Et quiconque ne porte pas sa propre croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. 28 Car lequel d'entre vous, voulant bâtir une tour, ne s'assied premièrement et ne calcule la dépense, pour voir s'il a de quoi achever, 29 de peur qu'après avoir posé le fondement, il ne puisse achever, et que tous ceux qui le voient ne se mettent à se moquer de lui, 30 disant : Cet homme a commencé à bâtir, et n'a pu achever ! 31 Ou quel roi, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne s'assiéra premièrement, et ne consultera s'il peut, avec dix mille hommes, aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ? 32 Autrement, pendant que celui-ci est encore loin, il lui envoie une ambassade, pour lui demander la paix. 33 Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple. 34 C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel même perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? 35 Il n'est propre ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Luc 15

   1 Or, tous les péagers et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Celui-ci reçoit les pécheurs et mange avec eux ! 3 Mais il leur dit cette parabole : 4 Quel homme d'entre vous, ayant cent brebis, et en ayant perdu une seule, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne va après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ? 5 Et l'ayant trouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux ; 6 et étant arrivé dans la maison, il appelle ses amis et ses voisins, en leur disant : Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai trouvé ma brebis qui était perdue ! 7 Je vous dis qu'il y aura ainsi de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n'ont pas besoin de repentance.
   8 Ou, quelle femme ayant dix drachmes, si elle a perdu une seule drachme, n'allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ? 9 Et l'ayant trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, en disant : Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue ! 10 Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent.
   11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; 12 et le plus jeune dit à, leur père : Père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir. Et il leur partagea son bien. 13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et là il dissipa son bien en vivant dans la dissolution. 14 Et quand il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là, et lui-même commença à être dans l'indigence. 15 Et étant allé, il s'attacha à l'un des habitants de ce pays-là, qui l'envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. 16 Et il désirait se remplir le ventre des gousses que les pourceaux mangeaient, mais personne ne lui en donnait. 17 Etant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi ici je meurs de faim ! 18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ! 19 Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes mercenaires. 20 Et s'étant levé, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et il courut se jeter à son cou, et l'embrassa. 21 Mais le fils lui dit : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ! Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. 22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez une robe, la plus belle, et l'en revêtez, et mettez à sa main un anneau, et des souliers à ses pieds ; 23 et amenez le veau gras, tuez-le et mangeons et réjouissons-nous ; 24 parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
   25 Mais son fils aîné était aux champs. Et lorsqu'en revenant il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26 Et ayant appelé à lui un des serviteurs, il s'informait de ce que c'etait. 27 Et celui-ci lui dit : Ton frère est arrivé, et ton père a tué ]e veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. 28 Mais il se mit en colère, et il ne voulait point entrer. Et son père étant sorti, l'exhortait. 29 Mais répondant il dit au père : Voici, il y a tant d'années que je te sers, et je n'ai jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voici, qui a dévoré ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est revenu, tu as tué pour lui le veau gras. 31 Mais il lui dit : Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. 32 Mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort, et qu'il est revenu à la vie ; parce qu'il était perdu, et qu'il est retrouvé.

Luc 16

   1 Or il disait aussi à ses disciples : Il y avait un homme riche, qui avait un économe, et celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. 2 Et l'ayant appelé, il lui dit : Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ton administration ; car tu ne peux plus administrer. 3 Mais l'économe dit en lui-même : Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration ? Labourer, je ne le puis. Mendier, j'en ai honte. 4 Je sais ce que je ferai, afin que, quand je serai destitué de l'administration, ils me reçoivent dans leurs maisons. 5 Et ayant appelé à lui chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6 Et il dit : Cent mesures d'huile. Mais il lui dit : Reprends ton billet, assieds- toi, et écris promptement cinquante. 7 Ensuite il dit à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Celui-ci répondit : Cent mesures de blé. Il lui dit : Reprends ton billet, et écris quatre-vingts. 8 Et le maître loua l'économe injuste de ce qu'il avait prudemment agi ; car les fils de ce siècle sont plus prudents que les fils de la lumière dans leur manière d'agir envers leur propre génération. 9 Et moi aussi je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que lorsqu'elles vous manqueront, ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels. 10 Celui qui est fidèle dans les plus petites choses, est aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les plus petites choses, est aussi injuste dans les grandes. 11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? 12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? 13 Nul domestique ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
   14 Or les pharisiens, qui aimaient l'argent, écoutaient toutes ces choses, et ils se moquaient de lui. 15 Et il leur dit : Vous, vous êtes ceux qui se justifient eux-mêmes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu. 16 La loi et les prophètes ont été jusqu'à Jean ; dès lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. 17 Mais il est plus aisé que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi tombe. 18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet adultère ; et celui qui épouse une femme qui a été répudiée par son mari, commet adultère.
   19 Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, se traitant chaque jour magnifiquement. 20 Et un pauvre, nommé Lazare, avait été jeté à sa porte, couvert d'ulcères, 21 et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; mais encore les chiens venaient lécher ses ulcères. 22 Or il arriva que le pauvre mourut et qu'il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Et le riche mourut aussi et fut enterré. 23 Et dans le séjour des morts, levant les yeux, tandis qu'il est dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. 24 Et s'écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt, et qu'il rafraîchisse ma langue ; parce que je suis tourmenté dans cette flamme. 25 Mais Abraham dit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et de même Lazare les maux ; or maintenant, ici, il est consolé, et toi, tu es tourmenté. 26 Et outre tout cela, un grand abîme est établi entre nous et vous ; afin que ceux qui veulent passer d'ici vers vous ne le puissent, et que ceux qui sont de là, ne traversent non plus vers nous. 27 Mais il dit : Je te prie donc, père, de l'envoyer dans la maison de mon père, 28 car j'ai cinq frères, afin qu'il leur rende témoignage, pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. 29 Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent ! 30 Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. 31 Mais il lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, si quelqu'un ressuscite d'entre les morts.

Luc 17

   1 Or il dit à ses disciples : Il est impossible que les scandales n'arrivent ; mais malheur à celui par qui ils arrivent ! 2 Il vaudrait mieux pour lui qu'une pierre de moulin fût attachée autour de son cou et qu'il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un de ces petits. 3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le ; et s'il se repent, pardonne-lui. 4 Et si sept fois le jour il a péché contre toi, et que sept fois il revienne vers toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras. 5 Et les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. 6 Mais le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce mûrier : Déracine-toi et te plante dans la mer ; et il vous obéirait.
   7 Or, qui de vous ayant un esclave qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira quand il revient des champs : Approche vite et te mets à table ? 8 Ne lui dira-t-il pas plutôt : Prépare-moi à souper et ceins-toi, et me sers, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu ; et après cela, tu mangeras et boiras ?

Références croisées

12:1 Lc 5:1, Lc 5:15, Lc 6:17, Ac 21:20, 2R 7:17, 1Co 15:3, Jc 3:17, Mt 16:6-12, Mc 8:15-21, 1Co 5:7-8, Lc 12:56, Lc 11:44, Jb 20:5, Jb 27:8, Jb 36:13, Es 33:14, Jc 3:17, 1P 2:1
Réciproques : Ex 12:15, Ex 30:33, Lv 2:11, 2S 12:12, Jb 8:13, Ps 90:8, Pr 10:9, Ec 12:14, Es 29:15, Jr 16:17, Mi 7:3, Ml 1:14, Mt 5:20, Mt 6:1, Mt 23:1, Mc 2:2, Mc 5:24, Mc 7:14, Lc 11:29, Lc 13:15, Lc 14:25, Lc 20:46, Lc 20:47, Jn 8:9, Jn 10:41, Ac 5:13, 1Co 4:5, Ga 5:9, Ep 5:12, Ap 7:9
12:2 Lc 8:17, Ec 12:14, Mt 10:26, Mc 4:22, Rm 2:16, 1Co 4:5, 2Co 5:10, Ap 20:11-12
Réciproques : Gn 44:16, Ex 30:33, Js 7:21, 2S 11:8, 2S 12:12, 1R 14:2, Jb 8:13, Jb 20:27, Jb 22:14, Ps 90:8, Pr 10:9, Ec 10:20, Jr 16:17, Dn 2:22, Os 2:10, Os 7:2, Mi 7:3, So 3:5, Ml 1:14, Mc 8:15, Ac 5:13, Ep 5:12, Jc 3:17
12:3 Jb 24:14-15, Ec 10:12-13, Ec 10:20, Mt 12:36, Jud 1:14-15, Mt 10:27
Réciproques : Jb 20:27, Jb 22:14, Ps 49:4, Jr 23:25, Dn 2:22, Dn 3:18, Os 2:10, Mt 10:26, Mc 4:22, Lc 8:17, Ac 17:17
12:4 Ct 5:1, Ct 5:16, Es 41:8, Jn 15:14, Jc 2:23, Es 51:7-13, Jr 1:8, Jr 1:17, Jr 26:14-15, Ez 2:6, Dn 3:16-17, Mt 10:28, Ac 4:13, Ac 20:24, Ph 1:28, 1P 3:14, Ap 2:10
Réciproques : Dt 9:19, Jb 3:17, Jb 37:24, Ps 56:4, Ps 89:7, Pr 16:14, Pr 19:12, Ec 8:4, Es 8:12, Es 51:12, Jr 41:18, Ez 32:25, Dn 3:19, Dn 6:10, Mt 6:25, Jn 9:22, Jn 14:27, He 11:23, He 13:6, Ap 15:4, Ap 21:8
12:5 Mc 13:23, 1Th 4:6, Pr 14:26, Jr 5:22, Jr 10:7, Ap 14:7, Ap 15:4, Ps 9:17, Mt 10:28, Mt 25:41, Mt 25:46, 2P 2:4, Ap 20:14
Réciproques : Ex 1:17, Ex 15:11, Lv 25:17, Dt 6:2, Dt 9:19, Jb 37:24, Ps 56:4, Ps 89:7, Ps 90:11, Ps 96:4, Pr 16:14, Pr 19:12, Ec 8:4, Es 2:10, Es 8:12, Es 8:13, Es 51:7, Es 51:12, Jr 1:8, Jr 41:18, Ez 32:25, Dn 3:19, Dn 6:26, Mt 5:22, Mt 5:30, Mt 6:25, Lc 23:40, Jn 19:13, 2Co 5:11, Ph 1:14, He 10:31, He 11:23, He 13:6, Jc 4:12, 1P 3:14
12:6 Mt 10:29, Lc 12:24, Lc 12:27, Ps 50:10-11, Ps 113:5-6, Ps 145:15-16, Ps 147:9
Réciproques : Dt 22:6, Mt 6:26, Mc 11:13
12:7 Lc 21:18, 1S 14:45, 2S 14:11, Mt 10:30, Ac 27:34, Jb 35:11, Ps 8:6, Es 43:3-4, Mt 6:26, Mt 10:31
Réciproques : Mt 10:29, Mc 11:13, Lc 12:24
12:8 1S 2:30, Ps 119:46, Mt 10:32-33, Rm 10:9-10, 2Tm 2:12, 1Jn 2:23, Ap 2:10, Ap 2:13, Ap 3:4-5, Mt 25:31-34, Jud 1:24-25
Réciproques : Esd 5:11, Ct 8:1, Mt 6:25, Mc 8:38, Lc 9:26, Lc 23:42, Jn 5:23, Jn 12:42, Ph 2:16, 1Tm 6:12, 1Jn 4:15, Ap 14:1
12:9 Lc 9:26, Mt 10:33, Mc 8:38, Ac 3:13-14, 2Tm 2:12, Ap 3:8, Lc 13:26-27, Mt 7:23, Mt 25:12, Mt 25:31, Mt 25:41, 1Jn 2:23, 1Jn 2:28
Réciproques : Mt 6:25, Mt 10:32, Lc 22:57, Jn 5:23, 1Tm 6:12, 2P 2:1
12:10 Lc 23:34, Mt 12:31-32, Mc 3:28-29, 1Tm 1:13, He 6:4-8, He 10:26-31, 1Jn 5:16
Réciproques : Mc 4:17, Lc 22:65, He 10:29
12:11 Lc 21:12-14, Mt 10:17-20, Mt 23:34, Mc 13:9-11, Ac 4:5-7, Ac 5:27-32, Ac 6:9-15
Réciproques : Ex 4:12, 1S 9:5, Pr 16:1, Dn 3:15, Mt 10:19, Mc 13:11, Lc 21:14, Ac 4:8, Ac 6:10, Ac 22:1, 1P 5:7
12:12 Lc 21:15, Ex 4:11, Ac 4:8, Ac 6:10, Ac 7:2-53, Ac 7:55, Ac 26:1-32
Réciproques : Ex 4:12, Nb 23:5, Pr 16:1, Jr 1:9, Jr 15:19, Mc 13:11, Lc 21:14, Ac 1:4, Ac 2:4, 1Co 2:13, Ep 1:17, 1P 5:7
12:13 Lc 6:45, Ps 17:14, Ez 33:31, Ac 8:18-19, 1Tm 6:5
Réciproques : Dt 8:13, Pr 26:5, Jr 2:2, Lc 13:23, Jn 8:11
12:14 Lc 5:20, Lc 22:58, Rm 2:1, Rm 2:3, Rm 9:20, Ex 2:14, Jn 6:15, Jn 8:11, Jn 18:35-36
Réciproques : Pr 26:17, Jn 8:15, Ac 7:27, Ac 24:10, 1Co 5:12
12:15 Lc 8:14, Lc 16:14, Lc 21:34, Js 7:21, Jb 31:24-25, Ps 10:3, Ps 62:10, Ps 119:36-37, Pr 23:4-5, Pr 28:16, Jr 6:13, Jr 22:17-18, Mi 2:2, Ha 2:9, Mc 7:22, 1Co 5:10-11, 1Co 6:10, Ep 5:3-5, Col 3:5, 1Tm 6:7-10, 2Tm 3:2, He 13:5, 2P 2:3, 2P 2:14, Jb 2:4, Ps 37:16, Pr 15:16, Pr 16:16, Ec 4:6-8, Ec 5:10-16, Mt 6:25-26, 1Tm 6:6-8
Réciproques : Ex 16:20, Ex 20:17, Lv 11:29, Dt 2:4, Dt 4:23, Dt 5:21, Dt 17:17, Dt 24:6, 1R 2:40, 1R 21:2, 2R 5:20, 2Ch 19:6, Pr 1:13, Pr 10:2, Es 57:17, Ez 33:31, Mt 6:1, Mt 7:15, Mt 13:22, Mt 16:6, Mt 19:23, Mc 4:7, Mc 8:15, Mc 10:22, Lc 6:24, Lc 18:23, Rm 7:7, 1Co 7:31, Col 3:2, 1Tm 6:17, He 12:1
12:16 Gn 26:12-14, Gn 41:47-49, Jb 12:6, Ps 73:3, Ps 73:12, Os 2:8, Mt 5:45, Ac 14:17
Réciproques : Jb 21:10, Jb 24:23, Ps 73:7, Ps 144:13, Pr 1:32, Ec 5:13, Es 5:8, Ez 16:49, Ez 28:5, Ml 3:10, Mc 10:24, Lc 1:53, Lc 16:19, Jc 1:11, Jc 5:1
12:17 Lc 12:22, Lc 12:29, Lc 10:25, Lc 16:3, Ac 2:37, Ac 16:30, Lc 12:33, Lc 3:11, Lc 11:41, Lc 14:13-14, Lc 16:9, Lc 18:22, Lc 19:17, Ec 11:2, Es 58:7, Mt 5:42, Rm 12:13, 2Co 9:6-15, 1Tm 6:17, 1Jn 3:16
Réciproques : Gn 13:6, Lv 26:10, Jb 20:23, Am 6:1, Ml 3:10, Mt 3:9, Mc 4:19, Lc 7:39, Lc 18:4, Jc 4:13
12:18 Lc 12:21, Lc 18:4, Lc 18:6, Ps 17:14, Jc 3:15, Jc 4:15
Réciproques : Gn 13:6, Dt 28:8, Ec 10:2, Es 23:18, Es 47:8
12:19 Dt 6:11-12, Dt 8:12-14, Jb 31:24-25, Ps 49:5-13, Ps 49:18, Ps 52:5-7, Ps 62:10, Pr 18:11, Pr 23:5, Es 5:8, Os 12:8, Ha 1:16, Mt 6:19-21, 1Tm 6:17, Jc 5:1-3, Jb 14:1, Pr 27:1, Jc 4:13-15, Lc 16:19, Lc 21:34, Jb 21:11-13, Ec 11:9, Es 5:11, Es 22:13, Am 6:3-6, 1Co 15:32, Ph 3:19, 1Tm 5:6, 2Tm 3:4, Jc 5:5, 1P 4:3, Ap 18:7
Réciproques : Gn 49:6, Jg 9:27, Jg 19:6, 1S 30:16, 2S 3:33, 2Ch 33:21, Est 5:11, Jb 1:13, Jb 12:5, Jb 14:19, Jb 15:20, Jb 15:29, Jb 21:13, Jb 21:23, Ps 4:6, Ps 10:3, Ps 17:14, Ps 30:6, Ps 49:6, Pr 10:15, Pr 11:7, Pr 14:8, Pr 14:24, Ec 2:1, Ec 2:24, Ec 6:2, Ec 6:7, Ec 10:19, Es 5:14, Es 56:12, Jr 9:23, Jr 51:13, Ez 7:19, Dn 4:4, Dn 4:30, Dn 5:5, Am 6:4, Am 6:13, So 1:18, Mt 24:38, Mt 25:29, Mc 8:36, Lc 9:25, Lc 12:46, Lc 17:27, He 11:25
12:20 Lc 16:22-23, Ex 16:9-10, 1S 25:36-38, 2S 13:28-29, 1R 16:9-10, Jb 20:20-23, Jb 27:8, Ps 73:19, Ps 78:30, Dn 5:1-6, Dn 5:25-30, Na 1:10, Mt 24:48-51, 1Th 5:3, Lc 11:40, Jr 17:11, Jc 4:14, Est 5:11, Est 8:1-2, Jb 27:16-17, Ps 39:6, Ps 49:17-19, Ps 52:5-7, Pr 11:4, Pr 28:8, Ec 2:18-22, Ec 5:14-16, Jr 17:11, Dn 5:28, 1Tm 6:7
Réciproques : Gn 35:18, Dt 32:29, Js 8:2, Jg 9:27, 1S 30:16, 2S 3:33, 2Ch 16:9, 2Ch 33:21, Jb 1:13, Jb 4:21, Jb 14:5, Jb 14:19, Jb 21:13, Jb 24:19, Jb 34:20, Jb 36:20, Ps 14:1, Ps 37:10, Ps 49:10, Ps 49:13, Ps 49:19, Ps 53:1, Ps 73:17, Ps 90:10, Ps 91:5, Ps 92:6, Pr 4:7, Pr 8:18, Pr 10:27, Pr 11:7, Pr 11:28, Pr 14:8, Pr 14:24, Pr 27:1, Ec 2:24, Ec 4:8, Ec 5:15, Ec 6:2, Ec 9:12, Es 5:14, Es 56:12, Jr 9:23, Jr 48:36, Ez 7:19, Dn 4:4, Dn 4:30, Dn 4:31, Dn 5:5, Dn 11:4, Dn 11:7, Am 6:4, Am 6:13, Ha 2:6, Mt 13:12, Mt 16:26, Mt 25:6, Mc 8:36, Lc 6:25, Lc 8:18, Lc 10:42, Lc 12:46, Lc 17:27, Lc 19:24, Rm 11:9, 1Co 15:36, He 11:25, 1P 1:7, Ap 18:14
12:21 Lc 12:33, Lc 6:24, Os 10:1, Ha 2:9, Mt 6:19-20, Rm 2:5, 1Tm 6:19, Jc 5:1-3, Lc 16:11, 2Co 6:10, 1Tm 6:18-19, Jc 2:5, Ap 2:9
Réciproques : Js 8:2, Jb 27:8, Ps 37:10, Ps 39:6, Pr 8:18, Pr 16:16, Jr 48:36, Mt 13:12, Mt 13:22, Lc 8:18, Lc 12:18, Ph 3:20, 1Tm 6:7, 1P 1:7, Ap 3:18
12:22 Lc 12:29, Mt 6:25-34, 1Co 7:32, Ph 4:6, He 13:5
Réciproques : 1S 9:5, Ps 37:5, Ps 55:22, Pr 10:3, Pr 16:3, Ec 2:22, Lc 9:3, Lc 12:17, 1Co 7:33, Ph 4:5, 1P 5:7
12:23 Gn 19:17, Jb 1:12, Jb 2:4, Jb 2:6, Pr 13:8, Ac 27:18-19, Ac 27:38
Réciproques : Mt 6:25
12:24 1R 17:1-6, Jb 38:41, Ps 145:15-16, Ps 147:9, Mc 6:26, Lc 12:7, Lc 12:30-32, Jb 35:11, Mt 10:31
Réciproques : Lv 11:15, Dt 28:8, Ps 50:11, Ps 104:27, Mt 6:26, Mt 12:12, Lc 12:6, Lc 12:27, 1Co 9:9, He 9:14
12:25 Lc 19:3, Mt 5:36, Mt 6:27
Réciproques : Dt 28:8, Mt 6:25
12:26 Lc 12:29, Ps 39:6, Ec 7:13, 1P 5:7
Réciproques : Mt 6:25, Mt 6:27
12:27 Lc 12:24, Mt 6:28-30, Jc 1:10-11, 1R 10:1-13, 2Ch 9:1-12
Réciproques : Os 14:5, Lc 12:6
12:28 Es 40:6, 1P 1:24, Lc 8:25, Mt 8:26, Mt 14:31, Mt 16:8, Mt 17:17, Mt 17:20
Réciproques : Mt 6:30, Lc 9:3, He 9:14
12:29 Lc 12:22, Lc 10:7-8, Lc 22:35, Mt 6:31
Réciproques : Lv 25:20, Dt 8:3, Ps 37:5, Ps 39:6, Ec 2:22, Es 33:16, Mt 6:25, Mt 13:22, Mt 15:32, Mc 4:19, Lc 10:40, Lc 12:17, Lc 12:26, Jn 21:9, Ac 11:29, 1Co 7:21, Ph 4:6
12:30 Mt 5:47, Mt 6:32, Ep 4:17, 1Th 4:5, 1P 4:2-4, Lc 12:32, Mt 6:1, Mt 6:8, Mt 6:32, Mt 10:20, Mt 18:14, Jn 20:17
Réciproques : Ex 16:15, Dt 8:3, Ps 23:1, Ps 34:9, Ps 37:5, Ps 111:5, Mt 13:22, Mt 15:32, Mc 4:19, Lc 12:24, Jn 18:11, Ph 4:19, 1Th 3:11, 1P 5:7
12:31 Lc 10:42, 1R 3:11-13, Ps 34:9, Ps 37:3, Ps 37:19, Ps 37:25, Ps 84:11, Es 33:16, Mt 6:33, Jn 6:27, Rm 8:31, 1Tm 4:8, He 13:5
Réciproques : Pr 10:3, Lc 18:30, 1Tm 6:6, He 11:6
12:32 Ct 1:7-8, Es 40:11, Es 41:14, Es 53:6, Mt 7:15, Mt 18:12-14, Mt 20:16, Jn 10:26-30, Lc 10:21, Mt 11:25-27, Ep 1:5-9, Ph 2:13, 2Th 1:11, Jr 3:19, Mt 25:34, Jn 18:36, Rm 6:23, Rm 8:28-32, 2Th 1:5, He 12:28, Jc 2:5, 1P 1:3-5, 2P 1:11, Ap 1:6, Ap 22:5
Réciproques : Gn 15:1, Gn 26:24, Dt 1:21, Dt 7:7, Dt 31:6, 1S 23:17, 2S 7:21, 2S 13:4, Ps 51:18, Ps 73:1, Ps 74:1, Es 44:2, Jr 31:10, Ez 34:31, Za 8:15, Za 9:16, Za 13:7, Mt 6:26, Mt 7:14, Mt 13:43, Mt 18:14, Mt 26:29, Lc 1:30, Lc 6:20, Lc 12:30, Lc 18:30, Lc 22:29, Jn 6:39, Ac 20:28, Rm 8:17, 1Co 12:18, Ph 3:20, 1Th 3:11, 1Tm 4:8, 1Tm 6:6, 2Tm 4:18, He 11:16, 1P 3:20, 1P 5:2
12:33 Lc 18:22, Mt 19:21, Ac 2:45, Ac 4:34-35, 2Co 8:2, Lc 16:9, Ag 1:6, Mt 6:19-21, Jn 12:6, 1Tm 6:17-19, Jc 5:1-3
Réciproques : Ex 16:20, Dt 15:11, Ps 112:9, Pr 8:18, Es 23:18, Mt 6:2, Mt 6:20, Mc 10:21, Lc 6:30, Lc 10:42, Lc 11:41, Lc 12:17, Lc 12:21, Lc 16:11, Lc 19:8, Jn 12:5, Col 1:5, Col 3:1, 1Tm 6:19, He 10:34, Jc 5:2, 1P 1:7
12:34 Mt 6:21, Ph 3:20, Col 3:1-3
Réciproques : Ac 2:45
12:35 1R 18:46, Pr 31:17, Es 5:27, Es 11:5, Ep 6:14, 1P 1:13, Mt 5:16, Mt 25:1, Mt 25:4-10, Ph 2:15
Réciproques : Ex 12:11, Ex 27:21, Lv 24:2, 2R 9:1, Ps 90:12, Jr 1:17, Mt 24:42, Mt 25:7, Mt 25:8, 1Co 16:13
12:36 Lc 2:25-30, Gn 49:18, Es 64:4, Lm 3:25-26, Mt 24:42-44, Mc 13:34-37, Jc 5:7-8, 2P 1:13-15, Jud 1:20-21, Mt 22:1-14, Mt 25:1-13, Ct 5:5-6, Ap 3:20
Réciproques : Mt 25:10, 1Co 1:7, 2Th 3:5
12:37 Lc 12:43, Lc 21:36, Mt 24:45-47, Mt 25:20-23, Ph 1:21, Ph 1:23, 2Tm 4:7-8, 1P 5:1-4, 2P 1:11, 2P 3:14, Ap 14:13, Es 62:5, Jr 32:41, So 3:17, Jn 12:26, Jn 13:4-5, 1Co 2:9, Ap 3:21, Ap 7:17, Ap 14:3-4
Réciproques : Gn 18:8, 1R 2:7, 2Ch 9:4, Pr 27:18, Mt 5:18, Mt 8:11, Mt 24:46, Mt 24:47, Mt 25:10, Mc 8:6, Lc 14:15, Lc 17:8, Lc 22:16, Lc 22:27, Lc 22:30, Jn 17:24, Rm 2:10, Ep 2:6, 1Th 5:6, 2Th 3:5, 2Tm 4:5, Ap 3:20, Ap 16:15, Ap 22:14
12:38 Mt 25:6, 1Th 5:4-5
Réciproques : Ps 90:4, Mt 14:25, Mc 6:48, Ac 23:23, Ap 22:14
12:39 Mt 24:43-44, 1Th 5:2-3, 2P 3:10, Ap 3:3, Ap 16:15
Réciproques : Jb 24:14, Ps 91:5, Pr 7:19, Ec 9:12, 1Th 5:6
12:40 Lc 21:34-36, Mt 24:42, Mt 24:44, Mt 25:13, Mc 13:33-36, Rm 13:11, Rm 13:14, 1Th 5:6, 2P 3:12-14, Ap 19:7
Réciproques : Lc 12:46, 1Th 5:2, Ap 3:3
12:41 Mc 13:37, Mc 14:37, 1P 4:7, 1P 5:8
Réciproques : Mt 13:3, Mt 24:45
12:42 Lc 19:15-19, Mt 24:45-46, Mt 25:20-23, 1Co 4:1-2, Tt 1:7, Lc 16:1-12, Mt 20:8, 1P 4:10, 1Tm 3:15, 1Tm 5:17, He 3:5, He 13:7, He 13:17, Jr 23:4, Ez 34:3, Mt 13:52, Jn 21:15-17, Ac 20:28, 1P 5:1-4, Pr 15:23, Es 50:4, 2Tm 4:2
Réciproques : Ex 36:4, Ne 13:13, Jb 23:12, Pr 12:8, Pr 14:35, Pr 28:20, Pr 31:15, Jr 3:15, Jr 23:28, Ez 34:2, Lc 16:2, Rm 12:7, 1Co 9:17, 1Th 2:4, 1Th 4:11, 1Tm 3:3, 2Tm 2:2, 2Tm 2:15, 3Jn 1:5
12:43 Lc 12:37
Réciproques : Ps 101:6, Pr 27:18, Es 56:2, Mt 24:46, 1Th 4:11, 2P 3:14
12:44 Lc 19:17-19, Lc 22:29-30, Dn 12:2-3, Mt 24:47, Ap 3:18
Réciproques : Ps 101:6, Pr 27:18, Mt 25:21, Lc 21:3
12:45 Ez 12:22, Ez 12:27, Ez 12:28, Mt 24:48-50, 2P 2:3-4, Es 65:6, Jr 20:2, Ez 34:3-4, Mt 22:6, 2Co 11:20, 3Jn 1:9-10, Ap 13:7-10, Ap 13:15-17, Ap 16:6, Ap 17:5-6, Ap 18:24, Es 56:10-12, Ez 34:8, Rm 16:18, Ph 3:18-19, 2P 2:13, 2P 2:19, Jud 1:12-13, Ap 18:7-8
Réciproques : 1R 22:27, Jb 24:23, Pr 7:19, Pr 23:29, Es 1:28, Es 56:12, Za 11:16, Mt 24:38, Mt 25:5, Lc 21:34, 1Co 5:11, 1Co 9:27, Ep 5:18, Ep 6:9, He 4:1, 1P 5:8, 2P 3:4, Ap 2:5
12:46 Lc 12:19-20, Lc 12:40, Ap 16:15, Ps 37:9, Ps 94:14, Jb 20:29, Ps 11:5, Mt 7:22-23, Mt 13:41-42, Mt 13:49, Mt 13:50, Mt 24:51
Réciproques : 1R 22:27, Jb 21:17, Jb 23:12, Pr 7:19, Pr 23:29, Es 1:28, Es 56:12, Za 11:16, Ml 1:14, Mt 25:6, Lc 21:34, Jn 15:22, Rm 1:18, 1Co 5:11, Ep 6:9, Ph 3:19, He 4:1, 1P 5:8, Ap 2:5
12:47 Lc 10:12-15, Nb 15:30-31, Mt 11:22-24, Jn 9:41, Jn 12:48, Jn 15:22-24, Jn 19:11, Ac 17:30, 2Co 2:15-16, Jc 4:17, Dt 25:2-3
Réciproques : Dt 8:19, Jb 11:13, Jb 24:13, Lm 4:6, Ez 9:6, Ez 16:51, Ez 33:9, Dn 5:22, Os 4:15, Am 3:2, Mc 12:40, Lc 6:49, Lc 10:14, Lc 20:47, Lc 23:34, Jn 3:19, Jn 13:17, Ac 12:23, Rm 1:18, Rm 2:9, Rm 2:12, Rm 2:18, Rm 2:21, 2Co 8:12, 1Tm 1:13, 1Tm 5:8, He 10:26, Jc 1:22, Jc 3:1, 1P 4:17, 2P 2:21
12:48 Lv 5:17, Ac 17:30, Rm 2:12-16, 1Tm 1:13, Lc 16:2, Lc 16:10-12, Gn 39:8-23, Mt 25:14-29, Jn 15:22, 1Co 9:17-18, 1Tm 1:11, 1Tm 1:13, 1Tm 6:20, Tt 1:3, Jc 3:1
Réciproques : Gn 39:9, Ex 22:10, Nb 15:22, Dt 8:19, Dt 25:2, Js 17:15, Jb 24:13, Pr 16:12, Ez 16:51, Os 4:15, Am 3:2, Mt 11:22, Mt 23:14, Mt 25:15, Mc 12:2, Mc 12:40, Lc 7:41, Lc 10:14, Lc 19:15, Lc 20:47, Lc 23:34, Jn 13:17, Jn 19:11, Ac 12:23, Rm 2:9, 2Co 8:12, 1Tm 5:8, Jc 1:22, Jc 4:17, 1P 4:17, Ap 16:6
12:49 Lc 12:51-52, Es 11:4, Jl 2:30-31, Ml 3:2-3, Ml 4:1, Mt 3:10-12, Lc 11:53-54, Lc 13:31-33, Lc 19:39-40, Jn 9:4, Jn 11:8-10, Jn 12:17-19
Réciproques : Mt 10:34, Jn 12:27, Ap 8:5
12:50 Mt 20:17-22, Mc 10:32-38, Ps 40:8, Jn 4:34, Jn 7:6-8, Jn 7:10, Jn 10:39-41, Jn 12:27-28, Jn 18:11, Jn 19:30, Ac 20:22
Réciproques : Ps 18:36, Za 11:8, Mt 20:22, Mt 26:46, Mc 10:38, Lc 9:51, Lc 19:28, Lc 22:15, Jn 13:31, Jn 14:31, Jn 19:28, Ac 18:5, Ph 1:23, He 6:2
12:51 Lc 12:49, Za 11:7-8, Za 11:10, Za 11:11, Za 11:14, Mt 10:34-36, Mt 24:7-10
Réciproques : Ct 1:6, Mt 10:21, Lc 21:31, Jn 7:43, Jn 10:19, Ac 14:4, Ac 17:13, Ac 19:9, Ac 28:29
12:52 Ps 41:9, Mi 7:5-6, Jn 7:41-43, Jn 9:16, Jn 10:19-21, Jn 15:18-21, Jn 16:2, Ac 13:43-46, Ac 14:1-4, Ac 28:24
Réciproques : Jr 20:10, Za 11:6, Mc 13:12, Lc 12:49
12:53 Mi 7:6, Za 13:2-6, Mt 10:21-22, Mt 24:10
Réciproques : Jr 20:10, Za 11:6, Mc 13:12
12:54 1R 18:44-45, Mt 16:2-4
Réciproques : Mt 16:1, Mc 7:14, Mc 8:11
12:55 Jb 37:17
Réciproques : Ac 27:13
12:56 1Ch 12:32, Mt 11:25, Mt 16:3, Mt 24:32-33, Lc 19:42-44, Dn 9:24-26, Ag 2:7, Ml 3:1, Ml 4:2, Ac 3:24-26, Ga 4:4
Réciproques : Ec 8:5, Mt 6:2, Mt 7:5, Mt 16:11, Lc 12:1, Jn 14:9
12:57 Dt 32:29, Mt 15:10-14, Mt 21:21, Mt 21:32, Ac 2:40, Ac 13:26-38, 1Co 11:14
Réciproques : 1Ch 12:32, Ec 8:5, Mt 23:1, Jn 1:46, Rm 14:13, 1Co 11:13, 1Th 5:21, 1Jn 4:1
12:58 Pr 25:8-9, Mt 5:23-26, Lc 14:31-32, Gn 32:3-28, 1S 25:18-35, Jb 22:21, Jb 23:7, Ps 32:6, Pr 6:1-5, Es 55:6, 2Co 6:2, He 3:7-13, Lc 13:24-28, Jb 36:17-18, Ps 50:22, Mt 18:30, 1P 3:19, Ap 20:7
Réciproques : Jg 20:3, Mt 5:25, Mt 18:34
12:59 Lc 16:26, Mt 18:34, Mt 25:41, Mt 25:46, 2Th 1:3, Mc 12:42
Réciproques : Jg 20:3, Es 47:11, Mt 5:25, Mt 5:26
12:1 Ac 5:37, Lm 2:20, Ez 9:5-7, 1P 4:17-18
Réciproques : 2Ch 36:17, Jb 1:19, Jb 22:20, Ps 74:4, Ez 9:7, Mt 14:3, Lc 23:6
12:2 Lc 13:4, Jb 22:5-16, Jn 9:2, Ac 28:4
Réciproques : 2Ch 36:17, Jb 9:22, Jb 19:5, Jn 9:3, Ac 5:37
12:3 Lc 13:5, Lc 24:47, Mt 3:2, Mt 3:10-12, Ac 2:38-40, Ac 3:19, Ap 2:21-22, Lc 19:42-44, Lc 21:22-24, Lc 23:28-30, Mt 12:45, Mt 22:7, Mt 23:35-38, Mt 24:21-29
Réciproques : Nb 29:7, Dt 8:19, Ps 37:20, Jr 18:8, Jr 25:5, Ez 3:18, Ez 18:30, Ez 33:14, Mc 6:12, Lc 16:30, Lc 17:34, Jn 3:5, Jn 6:53, Jn 8:11, Ac 20:21, Ac 26:20, Ap 16:9
12:4 Ne 3:15, Jn 9:7, Jn 9:11, 1R 20:30, Jb 1:19, Lc 7:41-42, Lc 11:4, Mt 6:12, Mt 18:24
Réciproques : Jb 5:4, Mt 21:28, Lc 13:2, Ac 28:4
12:5 Lc 13:3, Es 28:10-13, Ez 18:30
Réciproques : Nb 29:7, Dt 8:19, Jb 5:4, Ps 37:20, Ps 68:21, Ez 3:18, Mt 3:2, Mc 6:12, Lc 15:10, Lc 16:30, Lc 17:34, Jn 3:5, Jn 6:53, Jn 8:11, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:20, Ap 2:22, Ap 16:9
12:6 Ps 80:8-13, Es 5:1-4, Jr 2:21, Mt 21:19-20, Mc 11:12-14, Lc 20:10-14, Mt 21:34-40, Jn 15:16, Ga 5:22, Ph 4:17
Réciproques : Jg 9:11, Ct 2:13, Jr 8:13, Mt 3:10, Mt 7:17, Mt 7:19, Mc 11:13, Mc 12:1, Lc 8:14, Jn 15:5, Ph 1:11, Tt 3:14
12:7 Lv 19:23, Lv 25:21, Rm 2:4-5, Lc 3:9, Ex 32:10, Dn 4:14, Mt 3:10, Mt 7:19, Jn 15:2, Jn 15:6, Ex 32:10, Mt 3:9
Réciproques : Dt 20:19, Jg 9:11, Ec 11:3, Ct 2:13, Ct 6:11, Es 5:2, Ez 24:13, Os 6:4, 2Tm 1:10, He 6:8
12:8 Ex 32:11-13, Ex 32:30-32, Ex 34:9, Nb 14:11-20, Js 7:7-9, Ps 106:23, Jr 14:7-9, Jr 14:13-18, Jr 15:1, Jr 18:20, Jl 2:17, Rm 10:1, Rm 11:14, 2P 3:9
Réciproques : Ez 12:3
12:9 Esd 9:14-15, Ps 69:22-28, Dn 9:5-8, Jn 15:2, 1Th 2:15, He 6:8, Ap 15:3-4, Ap 16:5-7
Réciproques : Ez 12:3, Dn 3:15, Mt 13:23, Lc 3:9, Ga 5:22
12:10 Lc 4:15-16, Lc 4:44
Réciproques : Mt 4:23, Mt 12:2, Mc 1:21, Lc 6:6, Jn 5:9, Jn 9:14, Ac 16:13
12:11 Lc 13:16, Lc 8:2, Jb 2:7, Ps 6:2, Mt 9:32-33, Lc 8:27, Lc 8:43, Mc 9:21, Jn 5:5-6, Jn 9:19-21, Ac 3:2, Ac 4:22, Ac 14:8-10, Ps 38:6, Ps 42:5, Ps 145:14, Ps 146:8
Réciproques : Mt 9:6, Mc 5:25, Ac 14:10
12:12 Lc 6:8-10, Ps 107:20, Es 65:1, Mt 8:16, Lc 13:16, Jl 3:10
12:13 Lc 4:40, Mc 6:5, Mc 8:25, Mc 16:18, Ac 9:17, Lc 17:14-17, Lc 18:43, Ps 103:1-5, Ps 107:20-22, Ps 116:16-17
Réciproques : Gn 48:14, Mt 12:13, Mc 2:12, Mc 3:4, Mc 5:23, Lc 5:25, Lc 6:6, Lc 8:44, Ac 3:7, Ac 28:8, He 12:3
12:14 Lc 8:41, Ac 13:15, Ac 18:8, Ac 18:17, Lc 6:11, Jn 5:15-16, Rm 10:2, Ex 20:9, Ex 23:12, Lv 23:3, Ez 20:12, Lc 6:7, Lc 14:3-6, Mt 12:10-12, Mc 3:2-6, Jn 9:14-16
Réciproques : Ex 16:26, Ex 31:15, Ex 34:21, Ex 35:2, Dt 5:13, Es 29:20, Ez 34:21, Ez 46:1, Mt 9:18, Mc 5:22, Lc 6:6, Jn 5:10, He 12:3
12:15 Lc 6:42, Lc 12:1, Jb 34:30, Pr 11:9, Es 29:20, Mt 7:5, Mt 15:7, Mt 15:14, Mt 23:13, Mt 23:28, Ac 8:20-23, Ac 13:9-10, Lc 14:5, Jn 7:21-24
Réciproques : Ex 35:2, Mt 6:2, Mt 12:11, Mt 16:3, Mc 2:28, Mc 3:5, Lc 15:4, Lc 17:7
12:16 Lc 3:8, Lc 16:24, Lc 19:9, Ac 13:26, Rm 4:12-16, Lc 13:11, Jn 8:44, 2Tm 2:26, Lc 13:12, Mc 2:27
Réciproques : Ps 41:8, Mc 2:28, Mc 9:21, Lc 8:43, Jn 5:5, Ac 9:33, 2Co 12:7, Ap 12:9
12:17 Lc 14:6, Lc 20:40, Ps 40:14, Ps 109:29, Ps 132:18, Es 45:24, 2Tm 3:9, 1P 3:16, Lc 19:37-40, Lc 19:48, Ex 15:11, Ps 111:3, Es 4:2, Jn 12:17-18, Ac 3:9-11, Ac 4:21
Réciproques : Mt 22:46, Lc 20:26, Jn 8:9, Tt 2:8
12:18 Lc 13:20, Lc 7:31, Lm 2:13, Mt 13:31, Lc 17:21, Mc 4:26, Mc 4:30-34
Réciproques : Mt 11:16, Mt 13:24, Mc 4:31
12:19 Mt 13:31-32, Mt 17:20, Mc 4:31-32, Ct 4:12, Ct 4:16, Ct 5:1, Ct 6:2, Ct 8:13, Es 58:11, Es 61:11, Jr 31:12, Ps 72:16-17, Es 2:2-3, Es 9:7, Es 49:20-25, Es 51:2-3, Es 53:1, Es 53:10-12, Es 54:1-3, Es 60:15-22, Ez 17:22-24, Ez 47:1-12, Dn 2:34-35, Dn 2:44, Dn 2:45, Mi 4:1-2, Za 2:11, Za 8:20-23, Za 14:7-9, Ac 2:41, Ac 4:4, Ac 15:14-18, Ac 21:20, Rm 15:19, Ap 11:15, Ez 31:6, Dn 4:12, Dn 4:21
Réciproques : Lc 17:6
12:20 Réciproques : Mt 13:24, Mc 4:30, Lc 13:18
12:21 Mt 13:33, Jb 17:9, Ps 92:13-14, Pr 4:18, Os 6:3, Jn 4:14, Jn 15:2, 1Co 5:6, Ph 1:6, Ph 1:9-11, 1Th 5:23-24, Jc 1:21
Réciproques : Mc 4:30, Ga 5:9
12:22 Lc 4:43-44, Mt 9:35, Mc 6:6, Ac 10:38, Lc 9:51, Mc 10:32-34
12:23 Mt 7:14, Mt 19:25, Mt 20:16, Mt 22:14, Lc 12:13-15, Lc 21:7-8, Mt 24:3-5, Mc 13:4-5, Jn 21:21-22, Ac 1:7-8
Réciproques : 2R 8:8, Pr 26:5, Ez 5:3, Mc 10:26, Lc 18:26, Ph 2:12
12:24 Lc 21:36, Gn 32:25-26, Mt 11:12, Jn 6:27, 1Co 9:24-27, Ph 2:12-13, Col 1:29, He 4:11, 2P 1:10, Mt 7:13-14, Pr 1:24-28, Pr 14:6, Pr 21:25, Ec 10:15, Es 1:15, Es 58:2-4, Ez 33:31, Mc 6:18-20, Jn 7:34, Jn 8:21, Jn 13:33, Rm 9:31-33, Rm 10:3
Réciproques : Gn 19:15, Gn 27:34, Gn 32:24, Ex 19:24, Js 7:3, Ps 27:4, Ps 63:8, Pr 9:6, Pr 14:12, Ct 3:1, Jr 11:11, Ez 5:3, Ez 42:4, Os 10:12, So 2:2, Mt 5:25, Mt 18:3, Mt 19:25, Mt 22:14, Mc 8:34, Lc 11:9, Lc 12:58, Lc 17:34, Jn 3:5, Jn 5:4, Jn 21:21, Ac 24:25, Rm 11:7, 1Co 9:26, Ep 6:12, Col 1:13, 2Tm 2:5, He 12:17, 1P 3:20
12:25 Ps 32:6, Es 55:6, 2Co 6:2, He 3:7-8, He 12:17, Gn 7:16, Mt 25:10, Lc 6:46, Mt 7:21-22, Mt 25:11-12, Lc 13:27, Mt 7:23, Mt 25:41
Réciproques : Gn 6:16, Gn 19:15, Nb 14:40, 1S 8:18, 2S 22:42, Jb 27:9, Ps 18:41, Ps 77:9, Pr 1:28, Pr 21:13, Pr 28:9, Ec 8:6, Es 1:15, Jr 8:20, Ez 8:18, Os 5:15, Os 8:2, Os 8:4, Mi 3:4, Za 7:13, Mt 5:25, Mt 7:7, Mt 7:13, Lc 9:26, Lc 11:7, Lc 11:9, Jn 7:34, Ac 12:13, Ac 24:25, He 4:1, 1P 3:20
12:26 Es 58:2, 2Tm 3:5, Tt 1:16
Réciproques : Gn 4:16, 2S 22:42, Pr 10:29, Mt 7:22, Mt 13:41, Mt 25:12, Lc 12:9, 1Co 9:27
12:27 Lc 13:25, Ps 1:6, Mt 7:22-23, Mt 25:12, Mt 25:41, 1Co 8:3, Ga 4:9, 2Tm 2:19, Ps 5:6, Ps 6:8, Ps 28:3, Ps 101:8, Ps 119:115, Ps 125:5, Os 9:12, Mt 25:41
Réciproques : Jb 34:22, Ps 45:7, Pr 10:29, Pr 21:15, Os 8:4, Mt 13:41, Mt 13:50, Lc 12:9, Jn 10:27, 1Co 9:27, 2Th 1:9
12:28 Ps 112:10, Mt 8:12, Mt 13:42, Mt 13:50, Mt 22:13, Mt 24:51, Mt 25:30, Lc 16:23, Mt 8:11, Lc 14:15, Lc 23:42-43, 2Th 1:5, 2P 1:11, Lc 10:15, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Ex 11:6, Pr 21:15, Es 65:14, Mt 20:16, Mt 21:41, Lc 3:8, Lc 6:20, Lc 6:25, Ac 7:54, He 11:32, Ap 16:10
12:29 Gn 28:14, Es 43:6, Es 49:6, Es 54:2-3, Es 66:18-20, Ml 1:11, Mc 13:27, Ac 28:28, Ep 3:6-8, Col 1:6, Col 1:23, Ap 7:9-10
Réciproques : Es 35:7, Es 41:9, Es 43:5, Es 49:12, Es 49:22, Es 60:8, Jr 38:7, Mt 8:11, Mt 21:41, Lc 3:8, Lc 14:15, Lc 16:23
12:30 Mt 3:9-10, Mt 8:11-12, Mt 19:30, Mt 20:16, Mt 21:28-31, Mc 10:31
Réciproques : Jr 38:7, Lc 15:1, Lc 19:9, Jn 4:26, Jn 9:39, 2Tm 4:11
12:31 Ne 6:9-11, Ps 11:1-2, Am 7:12-13
Réciproques : Ne 6:11, Ps 2:2, Jr 36:19, Mt 14:1, Mc 6:14, Lc 3:20, Lc 9:9, Lc 12:49, Lc 23:7, Jn 7:1, Jn 8:20, Jn 9:16, Jn 11:9, Ac 4:27, Ac 13:1
12:32 Lc 3:19-20, Lc 9:7-9, Lc 23:8-11, Ez 13:4, Mi 3:1-3, So 3:3, Mc 6:26-28, Lc 9:7, Mc 6:14, Jn 10:32, Jn 11:8-10, Jn 17:4-5, Jn 19:30, He 2:10, He 5:9
Réciproques : Gn 22:4, 2R 6:32, Ct 2:15, Mt 14:1, Mt 14:9, Lc 9:9, Lc 9:31, Lc 23:9, Jn 7:30, Jn 9:4, Jn 13:1, Ac 13:1, He 7:28, Ap 11:7
12:33 Jn 4:34, Jn 9:4, Jn 11:54, Jn 12:35, Ac 10:38, Lc 9:53, Mt 20:18, Ac 13:27
Réciproques : Jr 2:30, Jr 11:21, Jr 32:31, Ez 20:4, Mt 21:35, Mc 12:3, Jn 7:30, Jn 13:1, Ac 3:22, Ac 7:52, 1Th 2:15, Ap 11:8
12:34 Lc 19:41-42, Mt 23:37-39, 2Ch 24:21-22, 2Ch 36:15-16, Ne 9:26, Jr 2:30, Jr 26:23, Lm 4:13, Mt 21:35-36, Mt 22:6, Ac 7:52, Ac 7:59, Ac 8:1, Ap 11:8, Dt 5:29, Dt 32:29, Ps 81:10, Ps 81:13, Es 48:17-19, Es 50:2, Lc 19:44, Lc 23:28, Ps 149:2, Lm 1:16, Jl 2:23, Ga 4:25-26, Dt 32:11-12, Rt 2:12, Ps 17:8, Ps 36:7, Ps 57:1, Ps 91:4, Lc 15:28, Ne 9:30, Ps 81:11, Pr 1:24-30, Es 30:15, Jr 6:16, Jr 7:23-24, Jr 35:14, Jr 44:4-6, Os 11:2, Os 11:7, Za 1:4, Mt 22:3, Ac 3:14-15
Réciproques : Dt 33:27, 2R 21:9, 2R 21:16, Esd 4:12, Ps 9:9, Ps 46:1, Ct 1:5, Es 1:21, Es 27:5, Es 44:1, Es 65:2, Jr 11:21, Jr 32:31, Jr 35:15, Jr 35:17, Ez 3:7, Ez 12:3, Ez 23:37, Ez 24:9, Os 7:1, Za 7:13, Mt 5:12, Mc 12:3, Lc 7:30, Lc 20:10, Lc 24:47, Jn 5:34, Jn 7:34, Ac 6:14, Rm 10:1, 1Th 2:15, He 11:37, Jc 5:10
12:35 Lc 21:5-6, Lc 21:24, Lv 26:31-32, Ps 69:25, Es 1:7-8, Es 5:5-6, Es 64:10-11, Dn 9:26-27, Mi 3:12, Za 11:1-2, Za 14:2, Ac 6:13-14, Os 3:4-5, Jn 7:34-36, Jn 8:22-24, Jn 12:35-36, Jn 14:19-23, Lc 19:38-40, Ps 118:26, Es 40:9-11, Es 52:7, Za 12:10, Mt 21:9, Mc 11:9, Mc 11:10, Jn 12:13, Rm 10:9-15, 2Co 3:15-18
Réciproques : Jr 35:15, Jr 35:17, Ez 24:9, Za 7:13, Mt 5:18, Mt 23:38, Lc 17:22, Lc 19:44
12:1 Lc 7:34-36, Lc 11:37, 1Co 9:19-22, Jn 3:1, Ac 5:34, Lc 6:7, Lc 11:53-54, Lc 20:20, Ps 37:32, Ps 41:6, Ps 62:4, Ps 64:5-6, Pr 23:7, Es 29:20, Es 29:21, Jr 20:10-11, Mc 3:2
Réciproques : Ex 18:12, Mt 11:19, Mc 3:4, Lc 7:36, Jn 9:14, He 12:3
12:3 Lc 11:44-45, Lc 6:9, Lc 13:14-16, Mt 12:10, Mc 3:4, Jn 7:23
Réciproques : Mt 22:35, Lc 6:6, Tt 3:13
12:4 Mt 21:25-27, Mt 22:46
12:5 Lc 13:15, Ex 23:4-5, Dn 4:24, Mt 12:11-12
Réciproques : Lc 17:7
12:6 Lc 13:17, Lc 20:26, Lc 20:40, Lc 21:15, Ac 6:10
Réciproques : Mt 22:46
12:7 Jg 14:12, Pr 8:1, Ez 17:2, Mt 13:34, Lc 11:43, Lc 20:46, Mt 23:6, Mc 12:38-39, Ac 8:18-19, Ph 2:3, 3Jn 1:9
Réciproques : Mt 20:26, Lc 9:46
12:8 Pr 25:6-7
Réciproques : 2S 15:4, Est 2:18, Pr 11:2
12:9 Est 6:6-12, Pr 3:35, Pr 11:2, Pr 16:18, Ez 28:2-10, Dn 4:30-34
12:10 1S 15:17, Pr 15:33, Pr 25:6-7, Es 60:14, Ap 3:9
Réciproques : 1S 9:22, Mt 20:12, Mc 9:35, Rm 12:10, Ga 5:26
12:11 Lc 1:51, Lc 18:14, 1S 15:17, Jb 22:29, Jb 40:10-12, Ps 18:27, Ps 138:6, Pr 15:33, Pr 18:12, Pr 29:23, Es 2:11, Es 2:17, Es 57:15, Mt 23:12, Jc 4:6, 1P 5:5
Réciproques : Gn 32:4, Gn 33:3, Lv 26:41, Rt 3:9, 1S 9:21, 1S 10:22, 1R 1:5, 2R 5:11, 2R 14:13, 2Ch 25:23, 2Ch 30:11, Est 6:10, Ps 37:34, Ps 119:21, Pr 12:9, Pr 25:14, Es 2:12, Es 10:33, Jr 48:29, Ez 28:17, Dn 4:30, Os 13:1, Mt 11:23, Mt 18:4, Mt 20:12, Mc 9:35, Mc 10:43, Lc 9:48, Jn 9:34, Jc 4:10, 1P 5:6
12:12 Lc 1:53, Pr 14:20, Pr 22:16, Jc 2:1-6, Lc 6:32-36, Za 7:5-7, Mt 5:46, Mt 6:1-4, Mt 6:16-18
Réciproques : Dt 14:29, Rt 2:12, Rt 2:14, 1S 25:8, 1S 25:36, Ps 112:9, Mt 5:42, Mt 6:5, Mt 25:35, Lc 6:34, Lc 11:41, Jn 12:2, Ac 20:35, Ph 4:17, 1Tm 6:18
12:13 Lc 14:21, Lc 11:41, Dt 14:29, Dt 16:11, Dt 16:14, Dt 26:12-13, 2S 6:19, 2Ch 30:24, Ne 8:10, Ne 8:12, Jb 29:13, Jb 29:15, Jb 29:16, Jb 31:16-20, Pr 3:9-10, Pr 14:31, Pr 31:6-7, Es 58:7, Es 58:10, Mt 14:14-21, Mt 15:32-39, Mt 22:10, Ac 2:44-45, Ac 4:34-35, Ac 9:39, Rm 12:13-16, 1Tm 3:2, 1Tm 5:10, Tt 1:8, Phm 1:7, He 13:2
Réciproques : Dt 24:19, Ps 41:1, Ez 18:16, Mt 10:41, Mt 15:31, Mc 9:43, Lc 10:35, Lc 12:17, Rm 12:16, Rm 15:26
12:14 Pr 19:17, Mt 6:4, Mt 10:41-42, Mt 25:34-40, Ph 4:18-19, Lc 20:35-36, Dn 12:2-3, Jn 5:29, Ac 24:15
Réciproques : Dt 23:20, Dt 24:19, Ps 41:1, Pr 3:9, Ec 11:1, Lc 12:17, Lc 16:9, Jn 11:24, Ep 6:8, Ph 3:11, Ph 3:20, Col 3:24, He 6:2, He 10:35, He 11:26, He 11:35
12:15 Lc 12:37, Lc 13:29, Lc 22:30, Mt 8:11, Mt 25:10, Jn 6:27-59, Ap 19:9
Réciproques : Ex 18:12, 2S 9:10, Mt 22:3, Lc 6:20, Lc 13:28, Lc 22:16, Rm 14:17, Ap 20:6
12:16 Pr 9:1-2, Es 25:6-7, Jr 31:12-14, Za 10:7, Mt 22:2-14, Ct 5:1, Es 55:1-7, Mc 16:15-16, Ap 3:20, Ap 22:17
Réciproques : So 1:7, Mt 13:22, Mt 22:1, Ac 13:46, Ap 19:9
12:17 Lc 3:4-6, Lc 9:1-5, Lc 10:1-12, Pr 9:1-5, Mt 3:1-12, Mt 10:1-4, Ac 2:38-39, Ac 3:24-26, Ac 13:26, Ac 13:38, Ac 13:39, Mt 11:27-29, Mt 22:3-4, Jn 7:37, 2Co 5:18-21, 2Co 6:1
Réciproques : Pr 9:2, Pr 9:3, So 1:7, Mt 23:37
12:18 Lc 20:4-5, Es 28:12-13, Es 29:11-12, Jr 5:4-5, Jr 6:10, Jr 6:16, Jr 6:17, Mt 22:5-6, Jn 1:11, Jn 5:40, Ac 13:45-46, Ac 18:5-6, Ac 28:25-27, Lc 8:14, Lc 17:26-31, Lc 18:24, Mt 24:38-39, 1Tm 6:9-10, 2Tm 4:4, 2Tm 4:10, He 12:16, 1Jn 2:15-16
Réciproques : Gn 25:34, Dt 20:7, Pr 1:30, Mc 4:15, Mc 4:19, Lc 9:61, Ac 17:32
12:19 Réciproques : Mc 4:15
12:20 Lc 14:26-28, Lc 18:29-30, 1Co 7:29-31, 1Co 7:33
12:21 Lc 9:10, 1S 25:12, Mt 15:12, Mt 18:31, He 13:17, Lc 14:24, Ps 2:12, Mt 22:7-8, He 2:3, He 12:25-26, Ap 15:1-8, Ap 19:15, Lc 24:47, Pr 1:20-25, Pr 8:2-4, Pr 9:3-4, Jr 5:1, Za 11:7, Za 11:11, Mt 21:28-31, Jn 4:39-42, Jn 7:47-49, Jn 9:39, Ac 8:4-7, Jc 2:5, Ap 22:17, Lc 14:13, Lc 7:22-23, 1S 2:8, Ps 113:7-8, Mt 11:5, Mt 11:28, Ps 38:7, Es 33:23, Es 35:6
Réciproques : Pr 8:3, Ct 3:2, Ez 17:23, Mt 13:47, Mt 15:31, Mt 20:7, Mt 22:9, Mc 9:43, Mc 16:15, He 4:6
12:22 Ac 1:1, Ac 9:43, Ps 103:6, Ps 130:7, Jn 14:2, Ep 3:8, Col 2:9, 1Tm 2:5-6, 1Jn 2:2, Ap 7:4-9
12:23 Ps 98:3, Es 11:10, Es 19:24-25, Es 27:13, Es 49:5-6, Es 66:19-20, Za 14:8-9, Ml 1:11, Mt 21:43, Mt 22:9-10, Mt 28:19-20, Ac 9:15, Ac 10:44-48, Ac 11:18-21, Ac 13:47-48, Ac 18:6, Ac 22:21-22, Ac 26:18-20, Ac 28:28, Rm 10:18, Rm 15:9-12, Ep 2:11-22, Col 1:23, Lc 24:29, Gn 19:2-3, Ps 110:3, Ac 16:15, Rm 11:13-14, 1Co 9:19-23, 2Co 5:11, 2Co 5:20, 2Co 6:1, Col 1:28, 2Tm 4:2
Réciproques : Gn 33:11, 1S 28:23, 2S 13:25, 2R 4:8, Pr 7:21, Es 65:13, Mt 8:11, Mt 21:41, Rm 10:20, 1Tm 2:4
12:24 Pr 1:24-32, Mt 21:43, Mt 22:8, Mt 23:38-39, Jn 3:19, Jn 3:36, Jn 8:21, Jn 8:24, Ac 13:46, He 12:25-26
Réciproques : Pr 1:26, Es 65:13, Mt 8:11, Mt 20:16, Mt 21:41, Lc 14:21
12:25 Lc 12:1, Jn 6:24-27
Réciproques : Js 24:19, Jg 7:3, Rt 1:8, Mt 8:1, Mt 8:19, Lc 5:15, Lc 11:29, Jn 1:38, Jn 6:67
12:26 Dt 13:6-8, Dt 33:9, Ps 73:25-26, Mt 10:37, Ph 3:8, Gn 29:30-31, Dt 21:15, Jb 7:15-16, Ec 2:17-19, Ml 1:2-3, Jn 12:25, Rm 9:13, Ac 20:24, Ap 12:11
Réciproques : Gn 12:1, Gn 22:3, Ex 32:27, Lv 21:11, Nb 10:30, Dt 13:9, Dt 21:13, Rt 1:15, 1S 2:29, Ps 45:10, Ps 139:22, Pr 13:24, Pr 23:26, Ec 3:8, Dn 6:10, Za 13:3, Mt 4:22, Mt 13:21, Mt 18:8, Mt 19:29, Mc 1:20, Mc 8:34, Mc 9:47, Lc 6:47, Lc 9:23, Lc 9:58, Lc 9:61, Lc 11:29, Lc 14:20, Lc 14:33, Lc 16:13, Lc 18:29, Jn 14:2, Ac 5:13, Ph 2:21, Ph 3:7, Col 3:19, 2Tm 3:12, 2Tm 4:10, He 12:1, 1P 2:21
12:27 Lc 9:23-25, Mt 10:38, Mt 16:24-26, Mc 8:34-37, Mc 10:21, Mc 15:21, Jn 19:17, 2Tm 3:12, Mt 13:21, Ac 14:22, 2Tm 1:12
Réciproques : Ex 13:17, Dt 21:13, Mt 18:8, Lc 23:26, Ac 15:38, 2Tm 4:10, 1P 2:21, Ap 2:3, Ap 3:15
12:28 Gn 11:4-9, Pr 24:27, Lc 14:33, Js 24:19-24, Mt 8:20, Mt 10:22, Mt 20:22-23, Ac 21:13, 1Th 3:4-5, 2P 1:13-14
Réciproques : Pr 13:10, Ec 10:2, Jr 22:14, Ap 3:15
12:29 Réciproques : Jr 22:14, Mt 27:40, Ep 6:11
12:30 Mt 7:27, Mt 27:3-8, Ac 1:18-19, 1Co 3:11-14, He 6:4-8, He 6:11, He 10:38, 2P 2:19-22, 2Jn 1:8
Réciproques : Ne 6:3, Mt 27:40
12:31 1R 20:11, 2R 18:20-22, Pr 20:18, Pr 25:8
Réciproques : Gn 32:3, Jg 18:2, Jg 20:3, 2S 2:27, 2R 10:4, 2R 14:10, 1Ch 5:22, 2Ch 25:19, Jb 41:8, Pr 24:6, Am 4:12, Mt 5:25, Lc 12:58, Ac 12:20
12:32 Lc 12:58, 1R 20:31-34, 2R 10:4-5, Jb 40:9, Mt 5:25, Ac 12:20, Jc 4:6-10
Réciproques : Gn 32:3, Jg 20:3, 2S 2:27, 2R 14:10, 2R 18:14, 1Ch 5:22, Jb 41:8, Pr 25:8, Es 27:5, Am 4:12
12:33 Lc 14:26, Lc 5:11, Lc 5:28, Lc 18:22-23, Lc 18:28-30, Ac 5:1-5, Ac 8:19-22, Ph 3:7-8, 2Tm 4:10, 1Jn 2:15-16
Réciproques : Rt 2:11, Mt 4:22, Mt 7:13, Mt 8:19, Mt 13:44, Mt 18:8, Mt 19:21, Mt 19:27, Mc 1:18, Mc 8:34, Mc 10:28, Lc 14:28, Ac 7:3, Ac 19:19
12:34 Lv 2:13, Mt 5:13, Mc 9:49-50, Col 4:6, He 2:4-8
Réciproques : Dt 29:23, 1R 14:10, Jb 6:6, Jr 13:7, Ez 15:3, Mt 25:30
12:35 Jn 15:6, Lc 8:8, Lc 9:44, Mt 11:15, Mt 13:9, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:29
Réciproques : Dt 29:23, 1R 14:10, Jr 13:7, Ez 15:3, Ml 2:3, Mt 5:13, Mt 25:30, Mc 9:50
12:1 Lc 5:29-32, Lc 7:29, Lc 13:30, Ez 18:27, Mt 9:10-13, Mt 21:28-31, Rm 5:20, 1Tm 1:15
Réciproques : Ex 33:21, Mt 5:46, Mt 9:9, Mt 9:11, Mt 11:19, Mt 18:17, Mt 21:31, Mc 2:15, Lc 3:12, Lc 5:30, Ac 2:38, Jc 1:19, 1P 4:18
12:2 Lc 15:29-30, Lc 5:30, Lc 7:34, Lc 7:39, Lc 19:7, Mt 9:11, Ac 11:3, 1Co 5:9-11, Ga 2:12
Réciproques : Ps 51:17, Es 65:5, Mt 9:9, Mt 11:19, Mt 20:11, Mt 21:31, Mc 2:16, Mc 14:5, Lc 3:12, Lc 5:17, Lc 15:28, Lc 18:9, Jn 6:41, Jn 9:24, Rm 15:7, He 12:3
12:3 Réciproques : Es 53:6, Es 65:19, Mt 9:13, Mt 10:6, Mt 13:3, Jn 21:16, Ac 21:20
12:4 Lc 13:15, Mt 12:11, Mt 18:12, Rm 2:1, Ps 119:176, Es 53:6, Jr 50:6, Ez 34:8, Ez 34:11, Ez 34:12, Ez 34:16, Ez 34:31, Mt 18:12-13, Jn 10:15-16, Jn 10:26-28, 1P 2:25
Réciproques : Dt 22:1, Ps 78:52, Es 27:12, Es 62:12, Jr 33:13, Jr 50:17, Ez 18:23, Ez 34:4, Mt 15:24, Lc 15:24, Lc 19:10, Lc 23:43, Jn 4:34, Jn 10:7, Ga 6:1
12:5 Lc 19:9, Lc 23:43, Es 62:12, Jn 4:34-35, Ac 9:1-16, Rm 10:20-21, Ep 2:3-6, Tt 3:3-7, Es 40:10-11, Es 46:3-4, Es 63:9, Mi 5:4, Ep 1:19-20, Ep 2:10, Ep 3:7, 1Th 1:5, 2Tm 2:26, 1P 1:5, Lc 15:23-24, Lc 15:32, Es 53:10-11, Es 62:5, Jr 32:41-42, Ez 18:23, Ez 33:11, Mi 7:18, So 3:17, Jn 15:11, He 12:2
Réciproques : Ps 104:31, Es 65:19, Za 4:10, Mt 18:13, Mt 26:29, Lc 10:21, Ac 15:3, Rm 12:15, Ep 2:17
12:6 Lc 15:7, Lc 15:10, Lc 15:24, Lc 2:13-14, Es 66:10-11, Jn 3:29, Jn 15:14, Ac 11:23, Ac 15:3, Ph 1:4, Ph 2:17, Ph 4:1, 1Th 2:19, 1Th 3:7-9, Ps 119:176, 1P 2:10, 1P 2:25
Réciproques : Dt 28:63, Dt 30:9, 1Ch 29:9, Ps 104:31, Ct 3:11, Ct 5:1, So 3:17, Mt 26:29, Lc 15:9, Ep 2:17, Ap 11:15
12:7 Lc 15:32, Lc 5:32, Mt 18:13, Lc 15:29, Lc 16:15, Lc 18:9-11, Pr 30:12, Rm 7:9, Ph 3:6-7
Réciproques : Ct 3:11, Ct 5:1, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 9:13, Mt 19:20, Mt 20:16, Mc 2:17, Mc 6:12, Lc 15:6, Lc 15:9, Lc 15:24, Lc 18:21, Jn 8:11, Ac 20:21, Ac 26:20, 2Co 7:9, Ph 1:4
12:8 Mt 18:28, Lc 19:10, Ez 34:12, Jn 10:16, Jn 11:52, Ep 2:17
Réciproques : Lc 15:24
12:9 Lc 15:6-7
Réciproques : Ct 5:1, Mi 7:18, Lc 10:21, Lc 15:24, Jn 15:11
12:10 Lc 2:1-14, Ez 18:23, Ez 18:32, Ez 33:11, Mt 18:10-11, Mt 28:5-7, Ac 5:19, Ac 10:3-5, He 1:14, Ap 5:11-14, Lc 7:47, Lc 13:5, 2Ch 33:13-19, Mt 18:14, Ac 11:18, 2Co 7:10, Phm 1:15
Réciproques : 1Ch 16:31, Ps 51:17, Ps 96:11, Ct 5:1, Ct 6:13, Es 49:13, Es 55:7, Es 55:12, Ez 1:10, Mi 7:18, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 21:31, Mc 2:17, Mc 6:12, Lc 2:13, Lc 5:32, Lc 15:6, Jn 4:34, Jn 8:11, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:20, 1Co 7:16, 2Co 7:9, Ga 1:24, Ph 1:4, 1Tm 1:16, 1Tm 3:1, 1P 1:12, Ap 11:15, Ap 12:12, Ap 21:12
12:11 Mt 21:23-31
Réciproques : 2S 12:1, Jr 35:16, Mt 21:28, Lc 15:25
12:12 Dt 21:16-17, Ps 16:5-6, Ps 17:14, Mc 12:44
Réciproques : Ex 17:2, Pr 19:26, Pr 28:19, Ec 11:9, Lc 15:25, Lc 21:4
12:13 2Ch 33:1-10, Jb 21:13-15, Jb 22:17-18, Ps 10:4-6, Ps 73:27, Pr 27:8, Es 1:4, Es 30:11, Jr 2:5, Jr 2:13, Jr 2:17-19, Jr 2:31, Mi 6:3, Ep 2:13, Ep 2:17, Lc 15:30, Lc 16:1, Lc 16:19, Pr 5:8-14, Pr 6:26, Pr 18:9, Pr 21:17, Pr 21:20, Pr 23:19-22, Pr 28:7, Pr 29:3, Ec 11:9-10, Es 22:13, Es 56:12, Am 6:3-7, Rm 13:13-14, 1P 4:3-4, 2P 2:13
Réciproques : Ps 119:9, Pr 19:4, Pr 23:20, Os 2:8, Mc 12:1, Lc 15:15, Jn 6:12, 1Tm 5:6, Jc 4:3
12:14 2Ch 33:11, Ez 16:27, Os 2:9-14, Am 8:9-12
Réciproques : Ps 107:12, Pr 18:9, Pr 21:20, Es 57:17, Os 2:6
12:15 Lc 15:13, Ex 10:3, 2Ch 28:22, Es 1:5, Es 1:9, Es 1:10-13, Es 57:17, Jr 5:3, Jr 8:4-6, Jr 31:18-19, 2Tm 2:25-26, Ap 2:21-22, Lc 8:32-34, Ez 16:52, Ez 16:63, Na 3:6, Ml 2:9, Rm 1:24-26, Rm 6:22, 1Co 6:9-11, Ep 2:2-3, Ep 4:17-19, Ep 5:11-12, Col 3:5-7, Tt 3:3
Réciproques : Lv 11:7, Dt 14:8, Dt 23:16, Ps 32:3, Es 55:2, Mt 8:30
12:16 Es 44:20, Es 55:2, Lm 4:5, Os 12:1, Rm 6:19-21, Ps 73:22, Ps 142:4, Es 57:3, Jon 2:2-8
Réciproques : Dt 14:8, 2Ch 33:12, Jb 30:4, Ps 32:3, Ps 68:13, Pr 27:7, Jr 3:1, Ml 3:7, Mt 8:30
12:17 Lc 8:35, Lc 16:23, Ps 73:20, Ec 9:3, Jr 31:19, Ez 18:28, Ac 2:37, Ac 16:29, Ac 16:30, Ac 26:11-19, Ep 2:4-5, Ep 5:14, Tt 3:4-6, Jc 1:16-18, Lc 15:18-19, Lm 1:7
Réciproques : Dt 30:1, 1R 8:47, 2R 7:4, 2Ch 6:37, Jb 36:9, Ps 32:5, Ps 50:22, Ps 73:28, Ps 119:59, Pr 21:29, Pr 27:7, Ec 7:14, Es 29:24, Es 46:8, Jr 8:6, Ez 18:14, Os 2:7, Ag 1:5, Ag 2:18, Mt 21:29, Mc 14:72, Ac 12:11, Rm 2:4, Rm 6:21, Rm 10:3, 2Co 7:9, 2Tm 1:7, 2Tm 2:26
12:18 1R 20:30-31, 2R 7:3-4, 2Ch 33:12-13, 2Ch 33:19, Ps 32:5, Ps 116:3-7, Jr 31:6-9, Jr 50:4-5, Lm 3:18-22, Lm 3:29, Lm 3:40, Os 2:6-7, Os 14:1-3, Jon 2:4, Jon 3:9, Lc 11:2, Es 63:16, Jr 3:19, Jr 31:20, Mt 6:9, Mt 6:14, Mt 7:11, Lc 18:13, Lv 26:40-41, 1R 8:47-48, Jb 33:27-28, Jb 36:8-10, Ps 25:11, Ps 32:3-5, Ps 51:3-5, Pr 23:13, Mt 3:6, 1Jn 1:8-10, Lc 15:21, Dn 4:26
Réciproques : Ex 32:30, Dt 32:6, 1S 7:6, 1Ch 21:8, 2Ch 6:37, 2Ch 12:7, Jb 40:4, Jb 42:6, Ps 126:6, Pr 5:13, Pr 21:29, Pr 28:13, Ec 7:14, Es 65:24, Jr 3:13, Jr 14:20, Lm 1:20, Lm 3:42, Ez 18:28, Dn 9:15, Mi 7:9, Za 1:3, Mt 15:27, Mt 21:29, Lc 15:17, Lc 20:4, Lc 23:41, 1Co 11:31, 2Th 3:14
12:19 Lc 5:8, Lc 7:6-7, Gn 32:10, Jb 42:6, 1Co 15:9, 1Tm 1:13-16, Js 9:24-25, Ps 84:10, Mt 15:26-27, Jc 4:8-10, 1P 5:6
Réciproques : Lv 26:40, 1Ch 21:8, 2Ch 6:37, Jb 40:4, Lm 1:20, Lm 3:29, Lm 3:42, Dn 9:15, Mi 7:9, Mt 8:8, Lc 15:17, Lc 15:21, Lc 23:41
12:20 Dt 30:2-4, Jb 33:27-28, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:10-13, Es 49:15, Es 55:6-9, Es 57:18, Jr 31:20, Ez 16:6-8, Os 11:8, Mi 7:18-19, Ac 2:39, Ep 2:13, Ep 2:17, Gn 33:4, Gn 45:14, Gn 46:29, Ac 20:37
Réciproques : Gn 21:16, Gn 45:15, Jg 10:16, 2S 14:33, Ps 32:5, Ct 1:2, Ct 6:12, Es 30:18, Es 57:15, Jr 31:18, Lm 3:32, Ez 33:11, Os 14:8, Jl 2:18, Jon 3:10, Mc 8:2, Lc 23:43, Jn 1:38, Phm 1:12, Jc 1:5
12:21 Lc 15:18-19, Jr 3:13, Ez 16:63, Rm 2:4, Ps 51:4, Ps 143:2, 1Co 8:12
Réciproques : 2S 12:13, Esd 9:6, Ps 32:5, Ps 51:17, Ps 103:13, Dn 4:26, Dn 9:15, Os 14:2, Za 1:3, Mt 6:9, Mt 8:8
12:22 Ps 45:13, Ps 132:9, Ps 132:16, Es 61:10, Ez 16:9-13, Za 3:3-5, Mt 22:11-12, Rm 3:22, Rm 13:14, Ga 3:27, Ep 4:22-24, Ap 3:4-5, Ap 3:18, Ap 6:11, Ap 7:9, Ap 7:13, Ap 7:14, Ap 19:8, Gn 41:42, Est 3:10, Est 8:2, Rm 8:15, Ga 4:5-6, Ep 1:13-14, Ap 2:17, Dt 33:25, Ps 18:33, Ct 7:1, Ez 16:10, Ep 6:15
Réciproques : Gn 27:15, Gn 38:18, Ex 12:11, Js 9:5, 1S 18:4, 1R 2:42, 2R 25:29, Est 6:8, Ps 30:11, Ps 68:13, Ps 103:13, Ps 104:31, Ct 1:5, Es 3:21, Es 61:3, Jr 2:25, Ez 18:23, Za 1:3, Za 3:4, Lc 15:30, Ac 16:34, Ga 6:1, Jc 2:2
12:23 Gn 18:7, Ps 63:5, Pr 9:2, Es 25:6, Es 65:13-14, Mt 22:2-14
Réciproques : Ex 24:11, Dt 28:63, 1S 28:24, Pr 23:15, Ct 3:11, Es 53:10, Es 55:2, Jr 31:4, Mi 7:18, So 3:17, Mt 18:13, Mt 26:29, Lc 15:5, Lc 15:27, Lc 15:30, Jn 15:11, Ac 15:3, 1Co 10:27
12:24 Lc 15:32, Mc 8:22, Jn 5:21, Jn 5:24, Jn 5:25, Jn 11:25, Rm 6:11, Rm 6:13, Rm 8:2, 2Co 5:14-15, Ep 2:1, Ep 2:5, Ep 5:14, Col 2:13, 1Tm 5:6, Jud 1:12, Ap 3:1, Lc 15:4, Lc 15:8, Lc 19:10, Gn 45:28, Jr 31:15-17, Ez 34:4, Ez 34:16, Mt 18:11-13, Lc 15:7, Lc 15:9, Lc 10:19, Es 35:10, Es 66:11, Jr 31:12-14, Rm 12:15, 1Co 12:26
Réciproques : Ex 24:11, Dt 28:63, Pr 23:15, Ct 3:11, Es 53:10, Es 55:7, Jr 31:20, Mi 7:18, So 3:17, Mt 18:13, Lc 15:5, Lc 15:6, Ac 15:3, Phm 1:11, 1Jn 3:14
12:25 Lc 15:11-12, Lc 7:32, Ex 15:20, 2S 6:14, Ps 30:11, Ps 126:1, Ps 149:3, Ps 150:4, Ec 3:4, Jr 31:4
Réciproques : Gn 34:5, Mt 11:17, Ac 13:45
12:26 Réciproques : Mc 14:22, Lc 18:36, Ac 2:12
12:27 Lc 15:30, Ac 9:17, Ac 22:13, Phm 1:16, Lc 15:23
Réciproques : Gn 18:7
12:28 Lc 15:2, Lc 5:30, Lc 7:39, 1S 17:28, 1S 18:8, Es 65:5, Es 66:5, Jon 4:1-3, Mt 20:11, Ac 13:45, Ac 13:50, Ac 14:2, Ac 14:19, Ac 22:21-22, Rm 10:19, 1Th 2:16, Lc 13:34, Lc 24:47, Gn 4:5-7, Jon 4:4, Jon 4:9, 2Co 5:20
Réciproques : Jr 35:16, Ez 16:56, Jon 4:11, Mt 22:3, Mt 23:37
12:29 Lc 17:10, Lc 18:9, Lc 18:11, Lc 18:12, Lc 18:20, Lc 18:21, 1S 15:13-14, Es 58:2-3, Es 65:5, Za 7:3, Mt 20:12, Rm 3:20, Rm 3:27, Rm 7:9, Rm 10:3, Ph 3:4-6, 1Jn 1:8-10, Ap 3:17, Lc 15:7, Lc 19:21, Ml 1:12-13, Ml 3:14, Ap 2:17
Réciproques : Gn 34:5, Jg 15:1, Mt 19:20, Mt 19:27, Mt 25:24, Mc 2:17, Lc 15:2
12:30 Lc 15:32, Lc 18:11, Ex 32:7, Ex 32:11, Lc 15:13, Lc 15:22, Lc 15:23
Réciproques : Gn 18:7, Gn 37:32, Dt 25:3, Pr 5:10, Pr 6:26, Pr 19:26, Pr 28:7, Pr 29:3, Jr 31:19, Ez 16:33, Mt 20:12, Mc 7:28, Mc 12:44, Lc 11:13, Lc 15:27, Lc 16:1, Lc 18:9, Ac 9:17, Jc 4:3
12:31 Lc 19:22-23, Mt 20:13-16, Mc 7:27-28, Rm 9:4, Rm 11:1, Rm 11:35
Réciproques : Gn 4:6, Mt 20:14
12:32 Lc 7:34, Ps 51:8, Es 35:10, Os 14:9, Jon 4:10-11, Rm 3:4, Rm 3:19, Rm 15:9-13, Lc 15:24, Ep 2:1-10
Réciproques : Gn 4:6, Dt 28:63, Dt 30:9, Pr 23:15, Ct 3:11, Jr 31:20, Ez 18:23, Mi 7:18, So 3:17, Za 4:10, Mt 8:22, Mt 18:11, Mt 26:29, Lc 9:60, Lc 15:5, Lc 15:7, Lc 15:30, Lc 19:10, Jn 5:25, Jn 8:11, Jn 15:11, Ac 9:17, Ac 15:3, Ac 16:34, Ac 21:20, Rm 6:13, 2Co 5:14, 2Co 7:9, Ga 1:24, Col 2:13, 2Th 1:3, 1Tm 5:6, Phm 1:11, 1Jn 3:14, Ap 3:1
12:1 Mt 18:23-24, Mt 25:14-30, Lc 8:3, Lc 12:42, Gn 15:2, Gn 43:19, 1Ch 28:1, 1Co 4:1-2, Tt 1:7, 1P 4:10, Lc 16:19, Lc 15:13, Lc 15:30, Lc 19:20, Pr 18:9, Os 2:8, Jc 4:3
Réciproques : Gn 40:20, Gn 47:14, 2R 12:15, Pr 21:20, Pr 28:20, Ec 5:13, Mt 20:8, Mt 25:19, Mt 25:29, Jn 6:12, 1Co 7:31, Col 4:1
12:2 Gn 3:9-11, Gn 4:9-10, Gn 18:20-21, 1S 2:23-24, 1Co 1:11, 1Tm 5:24, Lc 12:42, Ec 11:9-10, Ec 12:14, Mt 12:36, Rm 14:12, 1Co 4:2, 1Co 4:5, 2Co 5:10, 1P 4:5, 1P 4:10, 1Tm 4:14, Ap 20:12, Lc 12:20, Lc 19:21-26
Réciproques : Gn 40:20, Gn 47:14, Jb 15:29, Jb 21:16, Pr 18:9, Dn 6:2, Os 2:8, Mt 13:12, Mt 18:23, Mt 20:8, Mt 25:19, Lc 8:18, Lc 10:42, Lc 12:48, Lc 19:15, Lc 19:24, Lc 19:25, Ac 5:9, 1Co 7:31, He 13:17, Jc 3:1, Jc 4:3
12:3 Lc 18:4, Est 6:6, Lc 12:17, Es 10:3, Jr 5:31, Os 9:5, Ac 9:6, Pr 13:4, Pr 15:19, Pr 18:9, Pr 19:15, Pr 21:25-26, Pr 24:30-34, Pr 26:13-16, Pr 27:23-27, Pr 29:21, 2Th 3:11, Lc 16:20, Lc 16:22, Pr 20:4, Mc 10:46, Jn 9:8, Ac 3:2
Réciproques : Lc 7:39, Lc 19:26
12:4 Pr 30:9, Jr 4:22, Jc 3:15
Réciproques : Lc 16:8
12:5 Lc 7:41-42, Mt 18:24
Réciproques : Gn 41:34, 2S 3:12
12:6 Ez 45:10-14, Lc 16:9, Lc 16:12, Tt 2:10
Réciproques : Esd 7:22
12:7 Lc 20:9, Lc 20:12, Ct 8:11-12
Réciproques : Esd 7:22, Mt 18:24
12:8 Lc 16:10, Lc 18:6, Lc 16:4, Gn 3:1, Ex 1:10, 2S 13:3, 2R 10:19, Pr 6:6-8, Lc 20:34, Ps 17:14, 1Co 3:18, Ph 3:19, Ps 49:10-19, Mt 17:26, Jn 12:36, Ep 5:8, 1Th 5:5, 1P 2:9, 1Jn 3:10
Réciproques : Gn 38:17, Js 9:4, 1S 29:4, 2S 16:23, 2S 17:14, 1R 20:33, 2R 5:20, 2Ch 11:23, Est 1:22, Jb 28:3, Pr 2:4, Pr 12:8, Ec 2:19, Ec 7:11, Jr 4:22, Ac 12:20, Ac 27:18, Ac 27:32, 1Co 2:6, Ep 2:2, Ph 3:7, Col 3:2, Jc 3:15, 1Jn 4:5
12:9 Lc 11:41, Lc 14:14, Pr 19:17, Ec 11:1, Es 58:7-8, Dn 4:27, Mt 6:19, Mt 19:21, Mt 25:35-40, Ac 10:4, Ac 10:31, 2Co 9:12-15, 1Tm 6:17-19, 2Tm 1:16-18, Lc 16:11, Lc 16:13, Pr 23:5, 1Tm 6:9-10, 1Tm 6:17, Ps 73:26, Ec 12:3-7, Es 57:16, 2Co 4:17-18, 2Co 5:1, 1Tm 6:18, Jud 1:21
Réciproques : Ps 112:9, Pr 14:24, Ec 7:11, Ec 10:19, Es 23:18, Mt 6:24, Mt 25:29, Mc 4:25, Mc 10:21, Lc 12:17, Lc 12:33, Lc 16:6, Lc 18:22, Lc 19:8, Ac 2:45, Ac 4:34, 2Co 9:14, Col 3:2, 1Tm 6:19, Ap 14:13
12:10 Lc 16:11-12, Lc 19:17, Mt 25:21, He 3:2, Jn 12:6, Jn 13:2, Jn 13:27
Réciproques : Gn 39:6, Gn 47:14, Js 1:1, 2R 12:15, 2R 22:7, Ne 7:2, Ne 13:13, Pr 28:20, Mt 24:45, Lc 12:48, Lc 16:8, Ac 4:32, 1Co 4:2, 1Co 16:2, 2Co 8:12, Ep 1:1, 1Tm 3:13, 2Tm 2:2, Tt 2:10, He 3:5, 3Jn 1:5
12:11 Lc 16:9, Lc 12:33, Lc 18:22, Pr 8:18-19, Ep 3:8, Jc 2:5, Ap 3:18
Réciproques : Ex 22:10, 2R 12:15, Mt 6:24, Lc 12:21, Lc 16:10, 2Co 6:10, 2Co 8:9, Col 3:2, 1Th 2:4, 2Tm 1:14, 2P 2:16
12:12 Lc 19:13-26, 1Ch 29:14-16, Jb 1:21, Ez 16:16-21, Os 2:8, Mt 25:14-29, Lc 10:42, Col 3:3-4, 1P 1:4-5
Réciproques : Pr 8:18, Lc 16:6, Lc 16:10, 2Co 6:10
12:13 Lc 9:50, Lc 11:23, Js 24:15, Mt 4:10, Mt 6:24, Rm 6:16-22, Rm 8:5-8, Jc 4:4, 1Jn 2:15-16, Lc 14:26
Réciproques : 2R 17:33, Pr 28:11, Jr 22:17, Os 10:2, Os 12:8, Mt 19:23, Lc 8:14, Lc 16:9, 2Tm 4:10, He 13:5
12:14 Lc 12:15, Lc 20:47, Es 56:11, Jr 6:13, Jr 8:10, Ez 22:25-29, Ez 33:31, Mt 23:14, Lc 8:53, Lc 23:35, Ps 35:15-16, Ps 119:51, Es 53:3, Jr 20:7-8, He 11:36, He 12:2-3
Réciproques : Ex 20:17, Lv 11:29, 2Ch 30:10, 2Ch 36:16, Jb 12:4, Ps 10:3, Ps 22:7, Ps 36:2, Ps 107:11, Ps 119:36, Ps 123:3, Pr 11:12, Pr 14:2, Pr 23:9, Pr 28:11, Es 29:20, Jr 22:17, Mt 3:7, Mt 5:20, Mt 19:23, Mc 5:40, Mc 10:2, Mc 10:24, Lc 2:35, Lc 6:25, Jn 1:24, Jn 3:19, Ac 13:41, Ep 5:3, 2Tm 3:3, He 13:5
12:15 Lc 10:29, Lc 11:39, Lc 18:11, Lc 18:21, Lc 20:20, Lc 20:47, Pr 20:6, Mt 6:2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 23:5, Mt 23:25-27, Rm 3:20, Jc 2:21-25, 1S 16:7, 1Ch 29:17, 2Ch 6:30, Ps 7:9, Ps 139:1-2, Jr 17:10, Jn 2:25, Jn 21:17, Ac 1:18, Ac 15:8, 1Co 4:5, Ap 2:23, Ps 10:3, Ps 49:13, Ps 49:18, Pr 16:5, Es 1:10-14, Am 5:21-22, Ml 3:15, 1P 3:4, 1P 5:5
Réciproques : Gn 18:21, Lv 7:18, Jb 9:20, Jb 10:4, Ps 32:5, Ps 36:2, Ps 119:51, Pr 3:32, Pr 16:2, Pr 21:2, Pr 30:12, Es 5:20, Es 43:26, Os 12:8, Mt 5:20, Mt 18:35, Mt 23:28, Mc 2:17, Mc 7:21, Lc 1:6, Lc 2:35, Lc 6:25, Lc 15:7, Lc 18:9, Lc 18:14, Jn 5:42, Jn 12:43, Rm 10:3, 2Co 10:7, 2Co 10:18, Ga 6:12, Ph 4:8
12:16 Lc 16:29, Lc 16:31, Mt 11:9-14, Jn 1:45, Ac 3:18, Ac 3:24, Ac 3:25, Lc 9:2, Lc 10:9, Lc 10:11, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 10:7, Mc 1:14, Lc 7:26-29, Mt 21:32, Mc 1:45, Jn 11:48, Jn 12:19
Réciproques : Ex 19:24, Mt 3:5, Mt 11:12, Mt 12:28, Mt 17:3, Lc 17:20, Jn 5:4, Ac 20:25, Ac 24:14, Ph 3:14, He 4:11, Ap 22:6
12:17 Lc 21:33, Ps 102:25-27, Es 51:6, Mt 5:18, 2P 3:10, Ap 20:11, Ap 21:1, Ap 21:4, Es 40:8, Rm 3:31, 1P 1:25
Réciproques : Mt 5:17, Jn 10:35
12:18 Mt 5:32, Mt 19:9, Mc 10:11-12, 1Co 7:4, 1Co 7:10-12
Réciproques : Dt 24:1, Ml 2:16
12:19 Lc 12:16-21, Lc 18:24-25, Jc 5:1-5, Lc 16:1, Lc 15:13, Jb 21:11-15, Ps 73:3-7, Ez 16:49, Am 6:4-6, Ap 17:4, Ap 18:7, Ap 18:16, Jg 8:26, Est 8:15, Ez 16:13, Ez 27:7, Mc 15:17, Mc 15:20
Réciproques : Dt 32:29, 1S 25:2, 2S 12:1, Jb 12:5, Jb 15:29, Jb 21:10, Jb 31:25, Ps 4:6, Ps 73:12, Ps 78:30, Ps 92:7, Pr 1:32, Pr 14:24, Pr 19:10, Pr 19:20, Pr 21:20, Pr 22:2, Pr 23:20, Pr 28:6, Pr 31:24, Ec 2:1, Ec 5:13, Es 3:23, Es 5:12, Lm 4:5, Jl 1:5, Mt 19:23, Mt 25:19, Mc 8:36, Lc 1:53, Lc 6:24, Lc 8:18, Lc 12:19, Lc 17:27, Rm 11:9, Rm 13:13, Ph 3:19, Col 3:2, 1Tm 5:6, Jc 1:11, Jc 5:5
12:20 Lc 18:35-43, 1S 2:8, Jc 1:9, Jc 2:5, Jn 11:1, Ac 3:2, Lc 16:21, Jb 2:7, Ps 34:19, Ps 73:14, Es 1:6, Jr 8:22
Réciproques : Jb 2:8, Jb 12:5, Pr 22:2, Es 5:14, Es 14:10, Ez 16:49, Mt 25:29, Mc 10:46, Lc 16:3, Lc 16:25, Jn 9:8, Ap 16:2
12:21 1Co 4:11, 2Co 11:27, Mt 15:27, Mc 7:28, Jn 6:12
Réciproques : Jb 2:8, Jb 31:16, Es 1:6, Ez 16:49, Lc 16:20, Lc 18:35
12:22 Jb 3:13-19, Es 57:1-2, Ap 14:13, Ps 91:11-12, Mt 13:38-43, Mt 24:31, He 2:14, Mt 8:11, Jn 13:23, Jn 21:20, Lc 12:20, Jb 21:13, Jb 21:30-32, Ps 49:6-12, Ps 49:16-19, Ps 73:18-20, Pr 14:32, Mc 8:36, Jc 1:11, 1P 2:24, 2R 9:34-35, Ec 8:10, Es 14:18, Es 22:16
Réciproques : 1R 13:31, Jb 3:19, Jb 4:21, Jb 14:10, Jb 21:32, Jb 24:19, Ps 34:7, Ps 49:9, Ps 49:19, Ps 73:4, Ps 73:17, Ps 116:15, Pr 10:2, Ec 3:21, Ec 5:13, Ec 11:3, So 1:18, Mt 10:28, Mt 18:10, Mc 10:46, Mc 13:27, Lc 16:3, Jn 1:18, Jn 8:21, 1Tm 6:7, He 1:14, He 6:12, Jc 2:5, Ap 21:12
12:23 Ps 9:17, Ps 16:10, Ps 49:15, Ps 86:13, Pr 5:5, Pr 7:27, Pr 9:18, Pr 15:24, Es 14:9, Es 14:15, Mt 5:22, Mt 5:29, Mt 18:9, Mt 23:33, 1Co 15:55, 2P 2:4, Ap 20:13-14, Lc 16:28, Lc 8:28, Mt 8:29, Ap 14:10-11, Ap 20:10, Lc 13:28-29, Mt 8:11-12
Réciproques : Gn 3:7, 1S 28:15, 1R 13:31, 2R 6:20, Jb 3:19, Jb 4:21, Jb 11:20, Jb 14:10, Jb 14:22, Jb 21:20, Ps 49:9, Ps 49:19, Ps 73:17, Ps 112:10, Pr 10:2, Pr 10:28, Pr 19:10, Ec 2:1, Ec 3:21, Ec 5:13, Es 26:11, Es 33:14, Jr 3:2, Ez 32:21, Jl 1:5, So 1:18, Mt 12:32, Mt 13:42, Lc 3:8, Lc 12:20, Lc 15:17, Lc 16:25, Jn 1:18, Ac 2:27, Rm 4:12, 1Tm 6:7, Ap 11:12
12:24 Lc 16:30, Lc 3:8, Mt 3:9, Jn 8:33-39, Jn 8:53-56, Rm 4:12, Rm 9:7-8, 1S 28:16, Es 27:11, Jc 2:13, Es 41:17-18, Es 65:13-14, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 7:37, Ap 7:16-17, Ap 22:1, Za 14:12, Jc 3:6, Es 66:24, Mt 25:41, Mc 9:43-49, 2Th 1:8, Ap 14:10-11, Ap 19:20, Ap 20:15
Réciproques : Jb 14:22, Jb 20:17, Jb 20:21, Ps 49:17, Ps 112:10, Ps 119:155, Pr 21:17, Pr 22:16, Jr 2:25, Ez 32:21, Za 9:11, Mt 5:22, Mt 13:42, Mt 18:8, Mt 25:8, Mc 9:46, Lc 9:25, Lc 13:16, Lc 16:25, Jn 4:13, He 10:27, Jc 2:21
12:25 Lc 16:24, Lc 16:23, Lm 1:7, Dn 5:22-23, Dn 5:30, Mc 9:46, Lc 6:24, Jb 21:13-14, Jb 22:18, Ps 17:14, Ps 37:35-36, Ps 49:11, Ps 73:7, Ps 73:12-19, Rm 8:7, Ph 3:19, 1Jn 2:15, Lc 16:20, Jn 16:33, Ac 14:22, 1Th 3:3, He 11:25, Ap 7:14
Réciproques : Gn 41:53, Dt 28:17, 1S 2:5, Jb 20:21, Jb 21:16, Jb 31:25, Ps 10:18, Ps 42:4, Ps 66:12, Ps 77:8, Pr 14:13, Pr 21:17, Pr 23:18, Pr 23:32, Ec 7:6, Ec 7:8, Es 24:11, Es 65:13, Mt 5:4, Mt 13:12, Mt 16:26, Mt 20:14, Mt 27:4, Lc 6:20, Lc 9:25, Lc 10:42, Jn 2:10, Jn 16:22, Rm 4:1, Rm 9:7, 1Co 7:30, Ga 6:7, 2Th 1:7, 2Th 1:9, 2Th 2:16, 1Tm 6:19, Jc 2:5, Jc 2:13, Jc 4:9, Jc 5:5, Ap 14:13, Ap 18:14
12:26 1S 25:36, Ps 49:14, Ez 28:24, Ml 3:18, 2Th 1:4-10, Jc 1:11-12, Jc 5:1-7, Lc 12:59, Ps 50:22, Mt 25:46, Jn 3:36, 2Th 1:9, Ap 20:10, Ap 22:11
Réciproques : Jb 10:22, Ps 77:8, Pr 23:32, Ec 9:4, Es 38:18, Ez 42:20, Mt 5:26, Mt 27:4, Rm 9:10, 1Co 10:13, 2P 1:5
12:27 Réciproques : Jb 21:21, Jb 42:10, Ps 17:14, Ps 37:10, Ps 49:13, Ps 52:5, Ec 2:18
12:28 Ps 49:12-13
Réciproques : Gn 42:21, Jb 21:21, Ps 17:14, Ps 37:10, Ps 52:5, Ec 2:18, Lc 16:23, Ga 5:3, He 12:1
12:29 Lc 16:16, Es 8:20, Es 34:16, Ml 4:2-4, Jn 5:39-45, Ac 15:21, Ac 17:11-12, 2Tm 3:15-17, 2P 1:19-21
Réciproques : Ec 12:12, Ct 8:2, Jr 6:16, Ml 4:4, Mc 8:12, Jn 5:47, Ac 24:14, Ac 26:22, Rm 3:2, Rm 4:1, Rm 10:17
12:30 Lc 13:3, Lc 13:5, Ap 16:9-11
Réciproques : Mt 3:2, Lc 16:24, Lc 24:37, Jn 11:46, Rm 9:7, Jc 2:21
12:31 Jn 11:43-53, Jn 12:10-11, 2Co 4:3, Gn 9:27, Ac 19:8, Ac 26:28, Ac 28:23, 2Co 5:11
Réciproques : 2Ch 20:20, 2Ch 24:19, Ps 78:32, Pr 13:13, Mt 27:40, Mc 16:13, Lc 16:16, Lc 22:67, Jn 4:48, Jn 5:39, Jn 5:47, Jn 6:36, Jn 9:18, Jn 11:46, Jn 12:37, Ac 18:4, Ga 3:19, He 11:32
12:1 Mt 16:23, Mt 18:7, Rm 14:13, Rm 14:20, Rm 14:21, Rm 16:17, 1Co 8:13, 1Co 10:32, 1Co 11:19, 2Th 2:10-12, Ap 2:14, Ap 2:20, Ap 13:14-18
Réciproques : Mt 18:5, Mt 18:6, Mc 9:42, 1Co 8:9, 1Tm 6:1, 1Jn 2:10
12:2 Mt 18:6, Mt 26:24, Mc 9:42, 1Co 9:15, 2P 2:1-3, Es 40:11, Za 13:7, Mt 18:3-5, Mt 18:10, Mt 18:14, Jn 21:15, 1Co 8:11-12, 1Co 9:22
Réciproques : Mt 5:30, Mt 10:42, Mt 18:5, Rm 14:1, Rm 14:13, Rm 14:21, 1Co 8:9, 1Jn 2:10
12:3 Lc 21:34, Ex 34:12, Dt 4:9, Dt 4:15, Dt 4:23, 2Ch 19:6-7, Ep 5:15, He 12:15, 2Jn 1:8, Mt 18:15-17, Mt 18:21, Lv 19:17, Ps 141:5, Pr 9:8, Pr 17:10, Pr 27:5, Ga 2:11-14, Jc 5:19
Réciproques : Gn 50:17, Ex 22:9, Jg 11:8, Mt 6:12, Lc 6:37, Col 3:13
12:4 Mt 18:21-22, Mt 18:35, 1Co 13:4-7, Ep 4:31-32, Col 3:12-13, Mt 5:44, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mt 18:16, Rm 12:20, 2Th 3:13-14
Réciproques : Gn 50:17, Ex 22:9, Jg 11:8, Ec 11:2, Mt 18:15, Lc 6:37
12:5 Mc 9:24, 2Co 12:8-10, Ph 4:13, 2Th 1:3, He 12:2, 1P 1:22-23
Réciproques : Mt 15:28, Ac 3:16, 1Co 12:9, 1Co 13:2, Col 2:12, 1Th 3:12
12:6 Mt 17:20-21, Mt 21:21, Mc 9:23, Mc 11:22-23, 1Co 13:2, Lc 13:19, Mt 13:31-32
Réciproques : Js 10:14, Mt 14:29, Ac 3:16, 1Co 12:9
12:7 Lc 13:15, Lc 14:5, Mt 12:11
Réciproques : Dt 15:18, Mt 21:21, Lc 22:27, Jn 13:4, 1Co 9:10
12:8 Gn 43:16, 2S 12:20, Lc 12:37
Réciproques : Gn 18:8, Dt 15:18, 1Co 9:10, 1P 1:13, Ap 3:20
12:10 1Ch 29:14-16, Jb 22:2-3, Jb 35:6-7, Ps 16:2-3, Ps 35:6-7, Pr 16:2-3, Es 6:5, Es 64:6, Mt 25:30, Mt 25:37-40, Rm 3:12, Rm 11:35, 1Co 9:16-17, 1Co 15:9-10, Ph 3:8-9, Phm 1:11, 1P 5:5-6
Réciproques : Gn 32:10, Nb 6:18, 1S 15:13, Jb 10:15, Jr 32:23, Ez 1:23, Lc 15:29, Lc 18:12, 2Co 12:11
12:11 Lc 9:51-52, Jn 4:4
12:12 Lc 5:12, Lc 18:13, Lv 13:45-46, Nb 5:2-3, Nb 12:14, 2R 5:27, 2R 7:3, 2Ch 26:20-21
Réciproques : 2R 5:3, Mt 8:2, Mc 1:40, Lc 7:22
12:13 Lc 18:38-39, Mt 9:27, Mt 15:22, Mt 20:30-31, Mc 9:22
Réciproques : Lc 5:12
12:14 Lc 5:14, Lv 13:1, Lv 13:2-46, Lv 14:2-32, Mt 3:15, Mt 8:4, 2R 5:14, Es 65:24, Mt 8:3, Jn 2:5, Jn 4:50-53, Jn 9:7, Jn 11:10
Réciproques : Dt 24:8, Mc 1:44, Mc 3:5, Lc 13:13
12:15 Lc 17:17-18, 2Ch 32:24-26, Ps 30:1-2, Ps 30:11, Ps 30:12, Ps 103:1-4, Ps 107:20-22, Ps 116:12-15, Ps 118:18-19, Es 38:19-22, Jn 5:14, Jn 9:38
Réciproques : Lv 14:3, 2R 5:15, 2Ch 24:22, Ps 50:15, Ps 103:2, Mt 8:3, Mt 9:8, Mt 9:18, Mt 15:31, Mc 2:12, Mc 5:18, Mc 14:35, Lc 5:25, Lc 8:39, Lc 8:47, Lc 18:43, Ac 3:8, Rm 1:21
12:16 Lc 5:8, Gn 17:3, Mt 2:11, Mc 5:33, Jn 5:23, Ac 10:25-26, Ap 4:10, Ap 5:14, Ap 19:4-5, Ap 19:10, Lc 9:52-56, Lc 10:32-35, Jn 4:9, Jn 4:21, Jn 4:22, Jn 4:39-42, Jn 8:48, Ac 1:8, Ac 8:5-25
Réciproques : Lv 7:12, Lv 14:3, Rt 2:10, Dn 2:46, Mt 9:18, Mt 26:39, Mc 7:25, Mc 14:35, Lc 4:7, Lc 5:12, Lc 8:41, Lc 8:47, Lc 10:33, Jn 4:30, Jn 11:32, Col 3:15
12:17 Gn 3:9, Ps 106:13, Jn 8:7-10, Rm 1:21
Réciproques : 2Ch 32:25, Mt 20:16, Lc 17:15
12:18 Ps 29:1-2, Ps 50:23, Ps 106:13, Es 42:12, Ap 14:7, Mt 8:10, Mt 8:12, Mt 15:24-28, Mt 19:30, Mt 20:16
Réciproques : Lv 7:12, Lv 14:16, Dt 10:19, Js 7:19, 1R 8:41, 2Ch 32:25, Ps 107:21, Ml 2:2, Lc 17:15
12:19 Lc 7:50, Lc 8:48, Lc 18:42, Mt 9:22, Mc 5:34, Mc 10:52
12:20 Lc 10:11, Lc 16:16, Lc 19:11, Ac 1:6-7, Lc 17:23-24, Dn 2:44, Za 4:6, Jn 18:36
Réciproques : Es 42:2, Dn 2:45, Mt 12:19, Mt 12:28, Mt 20:21, Mt 21:43, Lc 10:9, Ac 1:3, Rm 14:17, He 12:28
12:21 Lc 21:8, Mt 24:23-28, Mc 13:21, Rm 14:17, Col 1:27, Lc 10:9-11, Mt 12:28, Jn 1:26
Réciproques : Mt 20:21, Mt 21:43, Lc 13:18, Lc 17:23, Jn 18:36, Ac 1:3, Rm 2:29, He 12:28
12:22 Lc 5:35, Lc 13:35, Mt 9:15, Jn 7:33-36, Jn 8:21-24, Jn 12:35, Jn 13:33, Jn 16:5-7, Jn 16:16-22, Jn 17:11-13
Réciproques : Jr 30:3, Mt 23:39, Lc 17:26, Jn 7:34, He 8:8
12:23 Lc 17:21, Lc 21:8, Mt 24:23-26, Mc 13:21-23
Réciproques : Lc 17:20, Jn 7:34
12:24 Jb 37:3-4, Za 9:14, Mt 24:27, Ml 3:1-2, Ml 4:1-2, Mt 24:30, Mt 25:31, Mt 26:64, 1Th 5:2, 2Th 2:2, 2Th 2:8, Jc 5:8, 2P 3:10
Réciproques : Jb 36:30, Mt 24:23, Mc 13:21, Lc 17:20, Lc 17:26, Lc 17:30, Ac 2:5, Ap 18:1
12:25 Lc 9:22, Lc 18:31, Lc 18:33, Lc 24:25-26, Lc 24:46, Mt 16:21, Mt 17:22-23, Mt 20:18-19, Mc 8:31, Mc 9:31, Mc 10:33, 1S 8:7, 1S 10:19, Es 53:3, Mt 21:42, Mc 12:10, Jn 1:11, Jn 12:38
Réciproques : Jg 21:21, Jn 12:48
12:26 Gn 7:7-23, Jb 22:15-18, Mt 24:37-39, He 11:7, 1P 3:19-20, 2P 2:5, 2P 3:6, Lc 17:22, Lc 17:24, Lc 18:8
Réciproques : Gn 5:29, Gn 7:1, Gn 7:23, Js 8:22, Jg 9:27, 1R 1:41, 1Ch 1:4, Jb 34:20, Ec 1:10, Ec 8:6, Ec 9:12, Es 22:13, Mt 22:5, Mt 24:38, Lc 8:14, Lc 14:18, Ac 24:25, 1Th 5:3
12:27 Lc 12:19-20, Lc 16:19-23, Dt 6:10-12, Dt 8:12-14, 1S 25:36-38, Jb 21:9-13, Es 21:4, Es 22:12-14, 1Th 5:1-3
Réciproques : Gn 5:29, Gn 6:14, Gn 6:17, Gn 7:7, Gn 7:10, Gn 7:21, Gn 7:23, Jg 20:41, 1S 30:16, 2Ch 18:2, Jb 1:13, Jb 22:15, Pr 23:34, Ec 2:5, Es 5:14, Es 47:8, Jr 16:8, Mt 24:37, Lc 3:36, Lc 20:34, Rm 13:13, 1Th 5:3, 2P 2:5, 2P 3:6
12:28 Gn 13:13, Gn 18:20-21, Gn 19:4-15, Ez 16:49-50, Jc 5:1-5
Réciproques : Gn 4:17, Gn 19:14, Gn 19:24, Dt 8:12, Jg 20:41, Jb 21:13, Jr 50:40, Ez 16:46, Rm 13:13, 2P 2:6
12:29 Gn 19:16-25, Dt 29:23-25, Es 1:9, Es 13:19, Jr 50:40, Os 11:8, Am 4:11, So 2:9, Mt 11:23-24, 2P 2:6, Jud 1:7, Ap 11:8
Réciproques : Gn 4:17, Gn 19:24, Jb 21:13, Jb 22:20, Ps 11:6, Es 34:9, Jr 20:16, Ap 20:9
12:30 Lc 17:24, Lc 21:22, Lc 21:27, Lc 21:34-36, Mt 24:3, Mt 24:27-31, Mt 26:64, Mc 13:26, 2Th 1:7, 1P 1:13, Ap 1:7
Réciproques : Jb 22:20, Es 1:9, 1Co 1:7, 1P 4:13
12:31 Jb 2:4, Jr 45:5, Mt 6:25, Mt 16:26, Mt 24:17-21, Mc 13:14-16, Ph 3:7-8
Réciproques : Gn 19:17, Gn 19:26, Gn 45:20, 1S 20:38, Jb 34:27, Jr 48:6, Mc 13:15, Lc 9:62, Lc 21:21
12:32 Gn 19:17, Gn 19:26, 1Co 10:6-12, He 10:38-39, 2P 2:18-22
Réciproques : Nb 14:4, Dt 24:9, 1S 20:38, Jb 34:27, Ps 44:18, Mt 21:41, Lc 9:62, 2Tm 4:10
12:33 Lc 9:24-25, Mt 10:39, Mt 16:25, Mc 8:35-37, Jn 12:25, Ap 2:10
12:34 Lc 13:3, Lc 13:5, Lc 13:24, Es 42:9, Mt 24:25, Mc 13:23, Mc 14:29, Mt 24:40-41, Ps 26:9, Ps 28:3, Jr 45:5, Ez 9:4-6, Ml 3:16-18, Rm 11:4-7, 1Th 4:16-17, 2P 2:9
Réciproques : Jr 6:11, Jr 16:16, Lc 23:39
12:35 Ex 11:5, Jg 16:21
Réciproques : Es 47:2
12:37 Jb 39:29-30, Dn 9:26-27, Am 9:1-4, Za 13:8-9, Za 14:2, Mt 24:28, 1Th 2:16, Ap 19:17-18
Réciproques : Ha 1:8, Lc 21:35
12:1 Lc 11:5-8, Lc 21:36, Gn 32:9-12, Gn 32:24-26, Jb 27:8-10, Ps 55:16-17, Ps 65:2, Ps 86:3, Ps 102:17, Ps 142:5-7, Jr 29:12, Rm 12:12, Ep 6:18, Ph 4:6, Col 4:2, Col 4:12, 1Th 5:17, Ps 27:13, Jon 2:7, Ga 6:9, He 12:3-5
Réciproques : Gn 18:27, Gn 18:31, Gn 32:26, Ex 17:11, Dt 9:14, 1S 1:12, 1R 8:28, 1R 18:43, 2R 6:33, 2Ch 6:19, Jb 15:4, Jb 27:10, Ps 27:4, Ps 80:4, Ps 116:2, Ps 123:2, Es 40:31, Es 62:6, Dn 6:20, Jl 1:19, Mt 6:5, Mt 7:7, Mt 15:25, Mt 20:31, Mt 26:44, Mc 10:48, Mc 11:24, Mc 14:39, Lc 11:8, Lc 11:10, Lc 18:39, Ac 1:14, Ac 10:2, Ac 12:5, Rm 1:9, 2Th 3:13, 1Tm 5:5, Jc 5:16, Ap 2:3, Ap 13:10
12:2 Lc 18:4, Ex 18:21-22, 2Ch 19:3-9, Jb 29:7-17, Ps 8:1-4, Jr 22:16-17, Ez 22:6-8, Mi 3:1-3, Rm 3:14-18, Pr 29:7, Es 33:8
Réciproques : Gn 42:18, Ne 5:15, Ps 68:5, Pr 19:28, Es 1:23, Ac 24:10, 1Tm 6:19
12:3 Dt 27:19, 2S 14:5-24, Jb 22:9, Jb 29:13, Es 1:17, Es 1:21-23, Jr 5:28, Lc 18:7-8, Rm 13:3-4
Réciproques : 2S 14:4, 2R 6:26, 2R 8:3, Jb 35:9, Ps 94:7, Jr 21:12, Ac 25:15
12:4 Lc 12:17, Lc 16:3, He 4:12-13
Réciproques : Gn 42:18, Ex 18:21, Jg 14:17, Ps 73:9, Ps 94:7, Lc 7:39, Lc 12:18, Lc 18:2, Ph 3:19
12:5 Lc 11:8, Jg 16:16, 2S 13:24-27, Lc 18:39, Mt 15:23, Mc 10:47-48
Réciproques : Jg 14:17, Ne 6:4, Ps 63:8
12:6 Réciproques : Lc 12:18, Lc 16:8
12:7 Lc 11:13, Mt 7:11, 1S 24:12-15, 1S 26:10-11, Ps 9:8, Ps 10:15-18, Ps 54:1-7, Jr 20:11-13, 2Th 1:6, Ap 6:10, Ap 18:20, Lc 2:37, Ps 88:1, 1Th 3:10, 1Tm 5:5, 2Tm 1:3, Ap 7:15, Ps 13:1-2, Ha 2:3, He 10:35-37
Réciproques : Ex 22:23, Dt 32:35, Js 10:13, 2S 4:8, 2S 18:31, 1R 8:28, 1R 18:43, 2R 9:7, 2R 13:24, Ne 1:6, Ne 5:1, Est 8:13, Jb 1:5, Ps 1:2, Ps 6:3, Ps 9:12, Ps 10:18, Ps 22:2, Ps 25:5, Ps 86:3, Es 5:7, Es 34:8, Es 40:27, Es 42:14, Es 60:22, Jr 15:15, Jl 1:19, Jl 3:4, Mc 13:27, Lc 18:3, Ac 9:11, Rm 8:33, Ph 4:6, Col 3:12, 1Th 2:9, Jc 5:4, 1P 1:2, 2P 3:9
12:8 Ps 46:5, Ps 143:7-9, 2P 2:3, 2P 3:8-9, Mt 24:9-13, Mt 24:24, 1Th 5:1-3, He 10:23-26, Jc 5:1-8
Réciproques : Dt 32:20, Dt 32:35, 2S 4:8, 2S 18:31, 2R 9:7, Ps 9:12, Ps 10:18, Ps 31:2, Pr 20:6, Es 40:27, Jr 15:15, Ha 2:3, Mt 10:23, Mt 16:28, Mt 25:5, Lc 17:26, Lc 18:3, 2Th 3:2, He 10:37, Jc 5:7, Ap 6:10, Ap 18:20
12:9 Lc 10:29, Lc 15:29, Lc 16:15, Pr 30:12, Es 65:5, Es 66:5, Jn 9:28, Jn 9:34, Rm 7:9, Rm 9:31-32, Rm 10:3, Ph 3:4-6, Lc 18:11, Lc 7:39, Lc 15:2, Lc 15:30, Lc 19:7, Jn 7:47-49, Jn 8:48, Ac 22:21, Rm 14:10
Réciproques : Lv 13:32, Dt 25:3, 1S 15:30, Jb 22:29, Pr 11:12, Pr 14:21, Pr 16:2, Ct 8:1, Es 43:26, Es 58:3, Ez 33:13, Mt 9:14, Lc 15:7, Rm 3:9, Rm 3:27, Rm 11:18, Rm 12:12, Rm 14:3, 1Co 4:10, 2Co 1:9, Ga 3:10
12:10 Lc 1:9-10, Lc 19:46, 1R 8:30, Ac 3:1, Lc 7:29-30, Mt 21:31-32, Ac 23:6-8, Ac 26:5, Ph 3:5
Réciproques : Pr 25:14, Mt 5:20, Mt 6:5, Lc 5:32, Jn 9:34, 2Co 10:18
12:11 Ps 134:1, Ps 135:2, Mt 6:5, Mc 11:25, Es 1:15, Es 58:2, Jr 2:28, Jr 2:35, Ez 33:31, Mi 3:11, 1Co 4:7-8, 1Co 15:9-10, 1Tm 1:12-16, Ap 3:17, Lc 20:47, Es 65:5, Mt 3:7-10, Mt 19:18-20, Ga 3:10, Ph 3:6, Jc 2:9-12
Réciproques : 1S 15:13, 1S 15:20, Ps 51:17, Ps 123:3, Pr 12:15, Pr 13:7, Pr 20:6, Pr 21:2, Pr 26:12, Pr 30:12, Ez 16:56, Ez 22:12, Mt 7:3, Mt 9:12, Mt 18:17, Mt 19:20, Mt 20:12, Mc 2:16, Mc 10:20, Mc 10:31, Lc 1:53, Lc 5:30, Lc 15:29, Lc 15:30, Lc 16:15, Lc 18:9, Lc 18:21, Jn 4:23, Ac 10:28, Rm 2:23, Rm 7:14, Rm 12:3, 1Co 5:11, 2Co 10:12, Ga 6:3, Ga 6:4
12:12 Lc 17:10, Nb 23:4, 1S 15:13, 2R 10:16, Es 1:15, Es 58:2-3, Za 7:5-6, Mt 6:1, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 9:14, Mt 15:7-9, Rm 3:27, Rm 10:1-3, 1Co 1:29, Ga 1:14, Ep 2:9, 1Tm 4:8, Lc 11:42, Lv 27:30-33, Nb 18:24, Ml 3:8, Mt 23:23-24
Réciproques : Gn 14:20, Dt 12:6, Pr 21:2, Ec 7:16, Mt 19:20, Mt 20:12, Mc 2:18, Mc 10:20, Lc 5:33, Lc 15:29, Lc 18:21, Ap 3:17
12:13 Lc 5:8, Lc 7:6-7, Lc 17:12, Esd 9:6, Jb 42:6, Ps 40:12, Es 6:5, Ez 16:63, Dn 9:7-9, Ac 2:37, Lc 23:48, Jr 31:18-19, 2Co 7:11, Ps 25:7, Ps 25:11, Ps 41:4, Ps 51:1-3, Ps 86:15-16, Ps 119:41, Ps 130:3-4, Ps 130:7, Dn 9:5, Dn 9:9-11, Dn 9:18-19, He 4:16, He 8:12, Lc 15:18-21, Lc 23:40-43, 2Ch 33:12-13, 2Ch 33:19, 2Ch 33:23, Ps 106:6, Es 1:18, Es 64:5-6, Mt 9:13, Rm 5:8, Rm 5:20, Rm 5:21, 1Tm 1:15, 1Jn 1:8-10
Réciproques : Gn 19:16, Ex 33:10, Jb 33:27, Jb 40:4, Ps 10:17, Ps 116:4, Ps 119:124, Ps 123:1, Pr 16:19, Es 66:2, Lm 1:20, Lm 3:29, Ez 20:43, Ez 36:31, Dn 4:34, Dn 9:15, Os 14:2, Mi 6:8, Mt 5:46, Mt 15:22, Mt 15:27, Mt 19:30, Lc 3:12, Lc 7:37, Lc 23:42, Jn 4:10, Jn 11:41, Jn 17:1, 2Co 7:10, 1Tm 1:16
12:14 Lc 5:24-25, Lc 7:47-50, 1S 1:18, Ec 9:7, Lc 10:29, Lc 16:15, Jb 9:20, Jb 25:4, Ps 143:2, Es 45:25, Es 53:11, Rm 3:20, Rm 4:5, Rm 5:1, Rm 8:33, Ga 2:16, Jc 2:21-25, Lc 1:52, Lc 14:11, Ex 18:11, Jb 22:29, Jb 40:9-13, Ps 138:6, Pr 3:34, Pr 15:33, Pr 16:18-19, Pr 18:12, Pr 29:23, Es 2:11-17, Es 57:15, Dn 4:37, Ha 2:4, Mt 5:3, Mt 23:12, Jc 4:6, Jc 4:10, 1P 5:5-6
Réciproques : Lv 26:41, Dt 8:2, 1R 1:5, 2Ch 12:6, 2Ch 30:11, 2Ch 33:12, Jb 40:11, Ps 10:17, Ps 18:27, Ps 40:12, Ps 101:5, Ps 119:21, Pr 11:2, Pr 21:4, Pr 25:7, Es 40:4, Es 66:2, Jr 13:9, Lm 1:20, Dn 5:20, Mt 19:30, Mt 20:26, Mc 9:35, Mc 10:43, Jn 4:10, Jn 9:41, Ac 13:39, Rm 2:13, Rm 11:20, 1Co 6:11, Ph 2:3, 1Tm 1:16
12:15 1S 1:24, Mt 19:13-15, Mc 10:13-16, Lc 9:49-50, Lc 9:54
Réciproques : 1S 1:25, 2Ch 33:12, Mc 10:14, Lc 18:39
12:16 Gn 47:10-14, Gn 21:4, Dt 29:11, Dt 31:12, 2Ch 20:13, Jr 32:39, Ac 2:39, 1Co 7:14, Mt 18:3-4, 1Co 14:20, 1P 2:2
Réciproques : 1S 1:25, Ec 12:1, Mt 19:14, Mc 10:13, Mc 10:14
12:17 Ps 131:1-2, Mc 10:15, 1P 1:14
Réciproques : Mt 5:18, Mt 5:20, Mt 18:3, Mt 19:14, Jn 9:34, 1Co 3:18
12:18 Mt 19:16-30, Mc 10:17-31, Lc 6:46, Ez 33:31, Ml 1:6, Jn 13:13-15, Lc 10:25, Ac 2:37, Ac 16:30
Réciproques : Mt 9:18, Lc 7:40, He 9:15, 1P 3:9
12:19 Lc 1:35, Lc 11:13, Jb 14:4, Jb 15:14-16, Jb 25:4, 1Tm 3:16, He 7:26, Jc 1:17
Réciproques : Ps 119:68, Mc 10:18, Jn 7:12
12:20 Lc 10:26-28, Es 8:20, Mt 19:17-19, Mc 10:18-19, Rm 3:20, Rm 7:7-11, Ex 20:12-17, Dt 5:16-21, Rm 13:9, Ga 3:10-13, Ep 6:2, Col 3:20, Jc 2:8-11
Réciproques : Dt 5:18, Ml 1:6, Mt 19:18, Lc 15:29, Jc 2:11
12:21 Lc 18:11-12, Lc 15:7, Lc 15:29, Mt 19:20-21, Mc 10:20-21, Rm 10:2-3, Ph 3:6
Réciproques : Lc 16:15, Rm 7:9
12:22 Lc 10:42, Ps 27:4, Ph 3:13, 2P 3:8, Lc 12:33, Lc 16:9, Mt 6:19-20, Ac 2:44-45, Ac 4:34-37, 1Tm 6:18-19, Lc 9:23, Lc 9:57-62, Mt 19:21, Mt 19:27, Mt 19:28
Réciproques : Ps 112:9, Ec 5:13, Es 58:10, Mt 18:8, Mt 19:20, Mc 8:34, Mc 10:21, Lc 3:11, Lc 5:27, Lc 6:30, Lc 9:58, Lc 11:41, Lc 12:17, Lc 14:33, Lc 16:11, Lc 19:8, Jn 12:5, 1Co 13:3, He 12:1, He 13:16, Jc 1:4, 2P 1:9
12:23 Lc 8:14, Lc 12:15, Lc 19:8, Lc 21:34, Jg 18:23-24, Jb 31:24-25, Ez 33:31, Mt 19:22, Mc 10:22, Ep 5:5, Ph 3:8, Col 3:5, 1Jn 2:15
Réciproques : Ec 5:13, Mt 13:44, Mt 18:8, Lc 6:24, Lc 9:58, Lc 14:33
12:24 Mc 6:26, 2Co 7:9-10, Dt 6:10-12, Dt 8:11-17, Ps 10:3, Ps 73:5-12, Pr 11:28, Pr 18:11, Pr 30:9, Jr 2:31, Jr 5:5, Mt 19:23-25, Mc 10:23-27, 1Co 1:26-27, 1Tm 6:9-10, Jc 2:5-7, Jc 5:1-6
Réciproques : Mt 5:20, Mt 6:19, Mt 13:22, Mt 13:44, Lc 1:53, Lc 8:14, Lc 14:18, Lc 16:19, Lc 19:2
12:25 Mt 23:24
Réciproques : Mt 5:20, Mt 7:21, Mt 13:22, Mt 19:24, Mc 10:25, Lc 1:53, Lc 8:14, Lc 16:19, 1Co 1:26
12:26 Lc 13:23
Réciproques : Mc 10:24, Mc 10:26
12:27 Lc 1:37, Gn 18:14, Jb 42:2, Jr 32:17, Dn 4:35, Za 8:6, Mt 19:26, Ep 1:19-20, Ep 2:4-10
Réciproques : Mt 17:20, Mc 10:24, Mc 10:27, Ac 26:8
12:28 Lc 5:11, Mt 4:19-22, Mt 9:9, Mt 19:27, Mc 10:28, Ph 3:7
Réciproques : Pr 20:6, Mt 4:20, Mt 13:46, Mc 1:18, Lc 14:33, 1Co 13:3
12:29 Lc 14:26-28, Dt 33:9, Mt 10:37-39, Mt 19:28-30, Mc 10:29-31
Réciproques : Rt 2:11, 2Ch 25:8, Mt 5:18, Mt 6:33, Mt 19:29, Lc 14:20
12:30 Lc 12:31-32, Jb 42:10, Ps 37:16, Ps 63:4-5, Ps 84:10-12, Ps 119:72, Ps 119:103, Ps 119:111, Ps 119:127, Ps 119:162, Rm 6:21-23, 1Tm 4:8, 1Tm 6:6, He 13:5-6, Ap 2:10, Ap 2:17, Ap 3:21
Réciproques : Rt 2:11, 2Ch 25:8, Mt 6:33, Mt 19:29, Mc 10:30, Lc 14:20, Ga 6:8, 1Jn 2:25
12:31 Lc 9:22, Lc 24:6-7, Mt 16:21, Mt 17:22-23, Mt 20:17-19, Mc 8:31, Mc 8:9, Mc 8:30, Mc 8:31, Mc 10:32-34, Lc 24:44-46, Ps 22:1-31, Ps 69:1-36, Es 53:1-12, Dn 9:26, Za 13:7
Réciproques : Mc 1:2, Mc 9:31, Mc 10:33, Lc 9:44, Lc 17:25, Lc 19:28, Lc 22:37, Jn 3:14, Jn 6:45, Jn 18:4, Jn 19:28, Ac 4:27, Ac 13:29, Ac 20:22, Ac 26:23, Rm 1:4, 2Co 3:14
12:32 Lc 23:1, Lc 23:11, Mt 27:2, Mc 15:1, Jn 18:28, Jn 18:30, Jn 18:35, Ac 3:13, Lc 22:63-65, Lc 23:11, Lc 23:35, Es 50:6, Es 52:14, Es 53:3, Mi 5:1, Mt 26:67, Mt 27:28-30, Mc 14:65, Mc 15:17-20, Jn 18:22, Jn 19:1-5
Réciproques : 2Ch 36:16, Ps 2:1, Ps 73:16, Mt 27:26, Mt 27:30, Mt 27:41, Mc 15:19, Jn 18:32, 1Co 15:4, He 11:36
12:33 Lc 24:7, Lc 24:21, Mt 27:63, 1Co 15:3-4
Réciproques : Mt 17:9, Mt 26:32, Mt 27:2, Mt 27:26, Mt 27:30, Mc 9:10, Mc 15:1, Mc 15:15, Mc 15:19, Lc 17:25, Jn 18:32, Jn 19:1, Jn 20:9
12:34 Lc 2:50, Lc 9:45, Lc 24:25, Lc 24:45, Mc 9:32, Jn 10:6, Jn 12:16, Jn 16:1-19
Réciproques : Dn 12:8, Mt 15:16, Mt 17:9, Mt 26:32, Mc 9:10, Jn 16:17, Jn 20:9, Ac 7:25
12:35 Mt 20:29-30, Mc 10:46-47, Lc 16:20-21, 1S 2:8, Jn 9:8, Ac 3:2
Réciproques : Mc 2:1, Lc 7:22
12:36 Lc 15:26, Mt 21:10-11
Réciproques : Mc 10:47, Mc 14:22, Ac 2:12
12:37 Mc 2:1-3, Jn 12:35-36, 2Co 6:2, Lc 2:51, Mt 2:23, Jn 1:45, Jn 19:19, Ac 2:22, Ac 4:10
Réciproques : Mc 10:47
12:38 Ps 62:12, Es 9:6-7, Es 11:1, Jr 23:5, Mt 9:27, Mt 12:23, Mt 15:22, Mt 21:9, Mt 21:15, Mt 22:42-45, Rm 1:3, Ap 22:16
Réciproques : Pr 19:7, Lc 17:13, Lc 20:41
12:39 Lc 18:15, Lc 8:49, Lc 11:52, Lc 19:39, Lc 11:8-10, Lc 18:1, Gn 32:26-28, Ps 141:1, Jr 29:12-13, Mt 7:7, Mt 26:40-44, 2Co 12:8
Réciproques : Es 62:6, Mt 9:27, Mt 15:22, Mt 20:31, Mc 10:48, Lc 17:13, Lc 18:5, Lc 20:41
12:40 Mt 20:31-34, Mc 10:48-52
Réciproques : Mc 10:49, Jn 1:38
12:41 1R 3:5-15, Mt 20:21-22, Rm 8:25, Ph 4:6
Réciproques : Est 5:3, Ps 146:8, Mc 10:51, Jn 1:38, Jn 5:6
12:42 Ps 33:9, Ps 107:20, Mt 8:3, Mt 15:28, Lc 7:50, Lc 8:48, Lc 17:19
Réciproques : Ps 146:8, Mt 9:22, Mc 5:34, Mc 7:34
12:43 Ps 30:2, Ps 146:8, Es 29:18-19, Es 35:5, Es 42:16, Es 43:8, Mt 9:28-30, Mt 11:5, Mt 21:14, Jn 9:5-7, Jn 9:39, Jn 9:40, Ac 26:18, Lc 4:39, Lc 5:26, Lc 17:15-18, Ps 103:1-3, Ps 107:8, Ps 107:15, Ps 107:21, Ps 107:22, Ps 107:31, Ps 107:32, Es 43:7-8, Es 43:21, Ac 4:21, Ac 11:18, Ga 1:24, 2Th 1:10-12, 1P 2:9
Réciproques : Mt 15:28, Mt 15:31, Mt 20:34, Lc 2:20, Lc 5:25, Lc 13:13, Ac 3:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 12
  • 12.1 Cependant la foule s'étant assemblée par milliers, en sorte qu'ils se foulaient les uns les autres, il se mit à dire à ses disciples : Avant tout gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie. Chapitre 12.
    1 à 12 Jésus met ses disciples en garde contre l'hypocrisie et la crainte des hommes.
    Cependant (grec en lesquelles choses), c'est-à-dire pendant que se passait la scène violente décrite au chapitre précédent, (versets 53,54) une foule considérable, rendue attentive peut-être par le retentissement de cette scène, ou bien informée par les disciples que Jésus se trouvait en passage dans la contrée, s'assembla par milliers (grec myriades, expression hyperbolique désignant une foule innombrable) autour de lui.
    - Jésus se mit à dire : cette introduction relève l'importance du discours qui va suivre. Le Seigneur s'adresse à ses disciples, terme qui ne désigne pas exclusivement les douze, mais aussi ceux qui le suivaient et s'attachaient à lui. Il parle d'ailleurs de manière à être entendu de la multitude qui l'entoure. (Comparer Matthieu 5.1, note.)
    Plusieurs exégètes et éditeurs du texte rattachent avant tout (grec premièrement) à disciples. Luc voudrait dire que Jésus parla d'abord à ses disciples, (versets 1-12) puis à la foule, à la suite de l'interpellation du verset 13. Mais rien ne prouve que l'enseignement des verset 13 et suivants ait fait partie du même discours que les versets l-12 ; le sujet en est tout autre.
    - Ce discours, comme ceux qui le suivent dans ce même chapitre, renferme des paroles que les autres évangiles rapportent dans des circonstances et avec des applications différentes. Dans sa manière populaire d'enseigner, le Sauveur prononçait fréquemment certaines sentences courtes et vives, dont il faisait l'application selon les situations varices où ses auditeurs se trouvaient engagés.
    Pour en bien comprendre le sens, il faut les considérer à l'endroit qu'elles occupent dans chaque évangile et les saisir dans leur rapport intime avec les faits, les personnes, les entretiens qui les occasionnent.
  • 12.2 Or il n'y a rien de couvert qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu, Matthieu 16.6, note.
    Avant tout, par-dessus tout, gardez-vous de l'hypocrisie, le vice le plus odieux aux yeux de Dieu.
    Tout renouvellement moral doit commencer par la vérité et la sincérité. L'hypocrisie est appelée le levain des pharisiens, parce que toute leur vie en était imprégnée et qu'elle tendait, sous leur influence, à pénétrer l'esprit du peuple.
    Bien que, selon Matthieu et Marc, (Marc 8.15) cette sentence ait été prononcée en des circonstances toutes différentes, elle est, chez eux aussi, occasionnée par des discussions avec des pharisiens.
  • 12.3 parce que tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière ; et ce que vous aurez dit à l'oreille dans les chambres, sera prêché sur les maisons. Voir, sur cette partie du discours, (versets 2-9) Matthieu 10.26-33, notes.
    Parce que...la plupart des interprètes traduisent "c'est pourquoi."
    Mais le terme grec signifie : en raison de ce que (1 : 20 ; 19 : 44) ; le verset 3 indique le motif du verset 2, et non l'inverse. Le principe général, énoncé verset 2, est confirmé par le fait énoncé au verset 3.
    M. Godet et d'autres, serrant de plus près encore l'expression de l'original, traduisent : en échange de quoi, en retour, et voient dans la prédiction du verset 3 une antithèse à la situation supposée au verset 1 :
    "L'hypocrisie des saints et des docteurs d'aujourd'hui sera dévoilée, et en retour, vous qui parlez timidement et comme à l'oreille, vous ferez entendre publiquement votre voix."
    Cette interprétation séduit au premier abord par le sens qu'elle donne à toute la péricope. Mais peut-on appliquer aux seuls pharisiens la sentence générale du verset 2 ? Et puis, l'idée d'une revanche des disciples sur leurs adversaires, qui devient ainsi la pensée essentielle, n'est pas clairement indiquée dans le texte.
    Il nous semble que l'accent est sur l'exhortation à se garder de l'hypocrisie, à laquelle Jésus oppose l'esprit de franchise et de courage qui doit être celui de ses disciples.
    L'hypocrisie, leur ditil, doit être bannie de votre vie, puisque tout ce qui est caché doit venir au grand jour, et que votre activité ne demeurera pas secrète, mais s'exercera en pleine lumière, en présence du monde.
    Les choses que, dans certaines occasions, vous aurez dites dans les chambres, (Matthieu 6.6) seront prêchées publiquement quand la vérité triomphera dans le monde.
    - Dans Matthieu, Jésus applique cette même prédiction à son propre enseignement. Elle est vraie dans l'un et l'autre sens.
  • 12.4 Or je vous dis, à vous mes amis : Ne craignez point ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Mes amis ; cette appellation, inspirée par une tendre affection, était bien propre à dissiper les craintes des disciples et à les remplir de courage, car c'est comme amis de Jésus qu'ils seront exposés à tant de dangers au milieu du monde.
  • 12.9 Mais celui qui me reniera devant les hommes, sera renié devant les anges de Dieu. Matthieu 10.28-33, notes.
    Dans l'un et l'autre évangile, Jésus oppose à la crainte des hommes une courageuse confession de son nom. C'est, en effet, cette crainte qui paralyse le cœur et les lèvres, quand il s'agit de se déclarer pour lui et pour sa cause.
    - Au lieu de ces mots : devant les anges de Dieu, Matthieu dit : "devant mon Père qui est aux cieux."
    Cette dernière idée est plus complète et plus saisissante ; mais l'une et l'autre sont vraies, parce qu'il s'agit du jugement éternel, auquel les anges prendront part. D'après Luc, Jésus ne dit pas qu'il reniera lui-même celui qui l'aura renié.
    - Aujourd'hui encore en Orient on vend cinq petits passereaux pour deux sous. (Voir F. Bovet, Voyage en TerreSainte, 7e édit.)
    Matthieu parle de deux passereaux qui se vendent un sou.
  • 12.10 Et quiconque dira une parole contre le fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera point pardonné. Matthieu 12.32, note ; comparez Marc 3.28.
    Ce n'est évidemment pas à ses disciples que Jésus adresse ce terrible avertissement, mais bien à ses adversaires ; (verset 1) ces paroles, jetées ici dans le discours, paraissent même en interrompre la suite.
    Pour trouver une relation avec ce qui précède, on fait observer que le reniement du nom de Christ peut conduire jusqu'au blasphème contre le Saint-Esprit, ce qui est juste.
    Matthieu et Marc ont assigné sa vraie place à cette sévère déclaration que Jésus dirige contre ceux qui attribuaient ses miracles au démon.
    D'après Luc, cette même accusation avait été formulée dans des circonstances différentes (Luc 11.15) et avait provoqué le discours précédent. (Luc 11.17-26)
  • 12.12 car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. Matthieu 10.19,20, note ; comparez Marc 13.11.
    Les synagogues sont les tribunaux juifs, les magistrats les juridictions païennes ; enfin, les autorités est un terme générique, désignant les divers pouvoirs devant lesquels les disciples pourront être traduits.
    - Les paroles par lesquelles Jésus veut rassurer ses disciples signifient littéralement : "Ne soyez point en peine comment ou de quoi vous ferez votre apologie, ou de quoi vous parlerez."
    On a vu dans le comment la forme du discours, et dans le de quoi le fond ou la matière de l'apologie. Cette expression caractérise en tous cas l'action lumineuse et puissante de l'Esprit de Dieu promis aux disciples de Jésus, et celle-ci s'étend non seulement à la défense qu'ils devront présenter, mais à tout le témoignage qu'ils auront à rendre (ce que vous direz).
    - Dans Matthieu, ces paroles font partie des instructions données aux apôtres envoyés en mission. C'est certainement là leur place naturelle et première.
  • 12.13 Or, quelqu'un de la foule lui dit : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. Exhortations au détachement at à la vigilance.
    13 à 34 Exhortation au détachement : l'homme et le croyant en présence des biens de la terre.
    Grec : l'héritage.
    Cet homme se trouvait alors au nombre des auditeurs de Jésus (du sein de la foule), et il avait reçu au moins cette impression que ce Maître devait être un homme sage et juste.
    De là sa demande concernant quelque difficulté, à nous inconnue, qu'il avait avec son frère au sujet du partage de leur héritage.
    Peutêtre que ce frère s'y refusait, ou qu'il ne voulait pas le faire d'une manière équitable. Luc seul nous a conservé ce trait. L'incident se produisit-il à la suite de l'enseignement qui précède, (versets 1-12) et pendant lequel Jésus était entouré d'une grande foule ? (verset 1)
    L'enchaînement de la narration semblerait l'indiquer. Cela n'est pourtant pas dit expressément, et dans ce dernier voyage Jésus apparaît constamment suivi de la foule. (Luc 11.14,27,29 ; 12.1,13,54 ; 13.14 ; 14.25 ; 15.1)
    Quoi qu'il en soit, Jésus aborde des sujets d'un autre ordre.
  • 12.14 Mais il lui dit : homme ! qui m'a établi sur vous pour être votre juge, ou pour faire vos partages ? Grec : établi juge ou faiseur de partages.
    Cette réponse de Jésus signifie : "Mon règne n'est pas de ce monde." Il s'agit d'une question de droit ; or, pour cela, il y a des juges.
    Jésus refuse de compromettre son ministère tout spirituel dans des contestations de cette nature. Il aurait agi autrement, si on lui avait demandé de réconcilier ensemble deux frères divisés.
    Au reste, la parole du Sauveur (verset 15) prouve que cet homme n'était pas mu par le désir désintéressé de la justice.
  • 12.15 Et il leur dit : Voyez à vous garder de toute avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu'un, il n'a pas la vie par ses biens. Il leur dit, à tous ses auditeurs : Voyez et gardez-vous, non seulement de l'avarice, mais de toute avarice ! Tel est le vrai texte.
    L'avarice ou la cupidité est, d'après l'étymologie, le désir d'avoir davantage, et non seulement l'épargne sordide.
    Quelle solennité dans cet avertissement ! La déclaration qui le motive, assez compliquée dans l'original, peut se rendre en ces termes : parce que, quand les biens surabondent à quelqu'un, sa vie n'est pas tirée de ses biens. C'est-à-dire que ni les biens ni leur surabondance n'assurent la vie ; ni la vie du corps qui est dans les mains de Dieu, (verset 20) ni la vie de l'âme qui ne peut être garantie en aucune manière par la possession de biens matériels.
  • 12.19 Et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d'années, repose-toi, mange, bois, réjouis-toi ! Quel admirable tableau ! Quelle peinture d'un caractère pris sur le fait, et qui se dévoile lui-même ! Cet homme est riche déjà et ses terres (grec) ont été fertiles.
    "Ce moyen de s'enrichir est le plus innocent et pourtant dangereux." Bengel.
    Ici commence l'embarras des richesses ; il faut délibérer : Que ferai-je ? la place ne suffit plus ; là est la difficulté. Enfin, après de longues réflexions, qui ont agité son esprit, il a trouvé : abattre ses greniers, en bâtir de plus grands, y amasser tout ce qu'il possède et qu'il appelle, avec la complaisance du propriétaire, mes récoltes, mes biens : telle est sa résolution.
    La pensée des pauvres, du bien qu'il pourrait faire, n'aborde pas même son esprit ; l'égoïsme est complet. Maintenant il s'agit de jouir, et c'est à son âme, la partie affective de son être, le siège des passions, qu'il adresse son discours satisfait : Tu as pour beaucoup d'années de biens, repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. Le bonheur terrestre est complet !
  • 12.20 Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, à qui sera-t-il ? Mais...il y a un mais ! Dieu lui dit, "sinon par révélation, au moins par un secret jugement." Bengel.
    Et quel discours en réponse à celui du riche ! Insensé ! lui, à qui son raisonnement (versets 18,19) paraissait le comble de la sagesse ! Cette nuit même, à l'heure inattendue des ténèbres, du sommeil, de la sécurité, ton âme te sera redemandée !
    Cette âme que tu croyais t'appartenir (mon âme, verset 18), à qui tu promettais un long bonheur, (grec) ils la redemandent de toi. Qui ? ni les voleurs, ni les anges. Le sujet est indéterminé ; c'est notre : on ; en réalité il s'agit de Dieu, le souverain Maître. (Comparer verset 48)
    Et ces possessions que le riche appelait ses biens, à qui seront-elles ? Il l'ignore peut-être, mais il est assuré d'une chose : elles ne seront plus à lui.
  • 12.21 Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n'est point riche pour Dieu. Qui n'est point riche pour Dieu ou en Dieu. Jésus désigne ainsi tout homme qui ne possède pas les richesses spirituelles et morales qui viennent de Dieu et qui retournent à lui. Ces richesses-là, c'est Dieu même dans l'âme. (versets 33,34)
  • 12.22 Et il dit à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez point pour la vie, de ce que vous mangerez ; ni pour le corps, de quoi vous serez vêtus. Voir, sur cette partie du discours, (versets 22-31) Matthieu 6.25-34, notes.
    Dans le premier évangile, ces paroles sur les soucis de la vie font partie du sermon sur la montagne, où elles occupent une place très naturelle dans une exhortation à la confiance en Dieu et à la consécration à son service.
    Luc, en les rattachant à ce qui précède (c'est pourquoi, puisque votre vie n'est pas en votre pouvoir et ne dépend pas de vos biens, mais de Dieu), les fait rentrer dans le même ordre d'idées, bien qu'il les place dans un discours prononcé dans des circonstances toutes différentes.
    Il est possible, probable même, que Jésus sera revenu plus d'une fois sur ce sujet important de la confiance en Dieu, seul remède contre les inquiétudes auxquelles le cœur de l'homme est si enclin.
  • 12.24 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'ont ni cellier ni grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! Dans Matthieu, Jésus dit : "les oiseaux du ciel," en général ; Luc désigne ici une espèce particulière de ces oiseaux. Est-ce, comme on l'a pensé, parce que les corbeaux sont inutiles à l'homme, aussi bien que les lis, (verset 27) ce qui donne encore plus de poids à l'argument que Jésus en tire ?
    Les expressions semer, moissonner, cellier, grenier rappellent la parabole précédente.
  • 12.25 Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Voir sur cette étrange association de mots Matthieu 6.27, note.
    Coudée est pris dans un sens figuré (Comparer Psaumes 39.6)
  • 12.27 Considérez les lis, comment ils croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était point vêtu comme l'un deux. Telle est la leçon du texte reçu, de Sin, A, B, et de la plupart des documents. Elle est admise par Tregelles, Westcott et Hort, et le plus grand nombre des commentateurs. Tischendorf, se fondant sur D, syr. de Cureton, retranche : ils croissent.
  • 12.29 Vous aussi, ne recherchez point ce que vous mangerez, et ce que vous boirez, et n'ayez point l'esprit inquiet. Le verbe grec que nous traduisons par avoir l'esprit inquiet signifie tenir suspendu dans les airs et s'applique aux pensées de l'orgueil, de l'ambition, de l'espérance.
    Ces passions sont en effet la source de bien des inquiétudes. D'autres prennent ce mot dans le sens de "être agité, ballotté," sans y ajouter l'idée d'élévation.
  • 12.30 Car toutes ces choses, les païens du monde les recherchent ; mais votre Père sait que vous en avez besoin. Matthieu (Matthieu 6.32) dit simplement les païens ou les nations.
    Luc, qui n'écrit pas pour des Juifs, craint que cette expression ne soit point comprise et ajoute du monde.
    Quel contraste entre cette recherche anxieuse et ce nom si doux : votre Père !
  • 12.31 Mais plutôt cherchez son royaume, et ces choses vous seront données par-dessus. Son royaume, c'est-à-dire le royaume de votre Père céleste.
    Le texte reçu porte : le royaume de Dieu, terme emprunté à Matthieu, (Matthieu 6.33) qui ajoute : et sa justice.
    (Voir, sur ce royaume, Matthieu 3.2 note.)
    Le texte reçu, avec A, D, porte : toutes ces choses.
  • 12.32 Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. Petit troupeau, expression pleine d'affection, qui rappelle celle-ci : vous mes amis. (verset 4)
    Jésus désigne par là le petit nombre de disciples qui l'entouraient alors au milieu de la foule indifférente ou hostile, et, en général, le peuple de Dieu, toujours petit et méprisé au milieu du monde.
    Et cependant Jésus dit à ce petit troupeau : Ne crains point ! Bien qu'il soit, comme un troupeau de brebis, exposé à tous les dangers, il a dans le ciel son berger, (Psaumes 23.1) son Père, qui le protège et qui même a bien voulu lui donner le royaume.
    Comment, assuré d'un tel bien, se livreraitil encore aux soucis de la vie ?
  • 12.34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. Comparer Matthieu 6.19-21, notes.
    Le seul vrai moyen d'échapper aux inquiétudes de la terre, c'est le détachement de ses biens passagers et la possession de ce trésor inépuisable que Jésus désigne, (versets 31,32) comme le royaume de Dieu.
    Dans Matthieu, Jésus exprime cette idée du détachement en ces termes : "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre."
    L'expression de Luc est plus absolue : Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumônes. Aussi a-t-on accusé notre évangéliste d'attribuer un mérite à l'aumône et à la pauvreté volontaire. (Comparer Luc 6.20, note.)
    Mais il suffit, pour réfuter cette erreur, de rappeler que Jésus parle à des gens à qui le royaume de Dieu appartient déjà, (verset 32) et qui n'ont pas à le gagner par des œuvres méritoires.
    Il faut, du reste, pour bien comprendre cette parole, se replacer dans la situation où elle fut prononcée : Jésus s'adressait à ses disciples (verset 22) qui devaient réellement renoncer à leurs possessions pour le suivre et s'en aller, à son exemple, annoncer le royaume de Dieu ; et, si même il fallait prendre ce mot de disciples dans un sens plus général, l'exhortation de Jésus se comprendrait.
    Les temps qui s'approchaient allaient être difficiles pour tous les disciples ; leur vocation leur commandait d'être dépris de tous les soins terrestres, afin de consacrer leur vie entière au service du Seigneur. C'est à cause de ces circonstances et par une raison plus intime encore, que Jésus, selon nos trois évangélistes, ordonnait au jeune homme riche de vendre tout ce qu'il avait et de le donner. (Matthieu 19.21, note ; Marc 10.21 ; Luc 18.22)
    Tout l'Evangile enseigne que le sacrifice matériel sans l'amour ne sert de rien. (1Corinthiens 13.3) Le principe qui s'applique à tous et dans toutes les positions est celui que Paul a exprimé en ces termes : "Posséder comme ne possédant pas." (1Corinthiens 7.29-31)
  • 12.35 Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. 35 à 59 Exhortation à la vigilance.
  • 12.36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître, quand il reviendra des noces ; afin que, quand il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt. Luc passe sans transition apparente à cette seconde partie du discours.
    Quelques-unes des pensées qui suivent se retrouvent dans la grande prophétie du retour de Christ. (Matthieu 24.42-51, voir les notes.)
    Cependant, il y a, entre cette exhortation et les versets précédents, un lien profond : "Votre Père vous a donné un royaume (verset 32) qui vous élève au-dessus de toutes les inquiétudes de la vie, et auquel vous devez tout sacrifier ; soyez donc dans une attente vigilante jusqu'au moment où le Seigneur viendra vous mettre en possession de sa gloire. Cette attitude vous sera naturelle, car en vous détachant d'ici-bas, vous vous attacherez au ciel ; votre cœur suivra votre trésor (verset 34) et, en étant élevé au ciel, il demeurera dans l'attente de Celui qui y règne et qui doit vous y faire entrer."
    L'image qui illustre ce devoir de la vigilance est empruntée à une maison dans laquelle les serviteurs se tiennent prêts, durant les veilles de la nuit, à recevoir leur maître qui revient d'un banquet de noces.
    Leurs longs vêtements orientaux sont ceints autour de leurs reins, afin qu'ils puissent faire librement leur service. (Comparer 1Pierre 1.13 ; Ephésiens 6. 14.)
    Ils ont à la main des lampes allumées ; ils sont prêts à ouvrir à leur maître dès qu'il aura heurté.
    Le sens spirituel de ces images se comprend de lui-même. Les noces d'où revient le maître ne sont pas les siennes propres, mais celles d'un ami. Les noces de l'Epoux n'auront lieu qu'après son retour. (Comparer Matthieu 25.1 et suivants)
  • 12.37 Heureux ces serviteurs-là, que le maître à son arrivée, trouvera veillant ! En vérité, je vous dis qu'il se ceindra et qu'il les fera mettre à table, et que, s'approchant, il les servira. On peut traduire aussi : "il les servira en passant de l'un à l'autre." Le bonheur de ces serviteurs vigilants et fidèles est marqué par un acte de condescendance et d'amour inouï parmi les hommes. (Luc 17.7-9)
    Cette position de serviteur que le Seigneur avait prise durant sa vie sur la terre, (Jean 13.4 ; Matthieu 20.28 ; Philippiens 2.7) il la prendra encore quand il viendra élever les siens jusqu'à sa gloire et les rendre semblables à lui dans l'éternité.
    "Cette promesse de les servir est la plus honorable et la plus grande de toutes. C'est ainsi que l'Epoux recevra ses amis au jour solennel des noces." Bengel.
  • 12.40 Vous aussi, soyez prêts ; car le fils de l'homme vient à l'heure que vous ne pensez point. Le texte reçu, avec A, majuscules porte : et s'il vient à la seconde veille et s'il vient à la troisième veille. (Comparer Marc 13.35 note.)
    La seconde ou la troisième veille, c'était de neuf heures à minuit, ou de minuit à trois heures. Si les serviteurs ont été vigilants jusque-là, heureux sont-ils ! Ces derniers mots sont touchants dans leur brièveté. Le texte reçu, avec la plupart des documents, il est vrai, ajoute : "Heureux sont ces serviteurs-là !"
    Matthieu 24.43,44, notes. Il y a ici un brusque changement d'images, propre à faire sur les auditeurs une vive impression. Ce n'est plus le maître attendu par les serviteurs ; c'est le voleur qui vient à l'heure la plus inattendue, et qui oblige le maître de la maison à veiller. (1Thessaloniciens 5.2 ; 2Pierre 3.10 ; Apocalypse 3.3 ; 16.15)
    Il ne l'a pas fait, et ainsi il a laissé percer sa maison, c'est-à-dire que le voleur y est entré avec effraction. Cette idée d'un fait accompli qu'expriment les termes de l'original, rend l'avertissement beaucoup plus impressif qu'une simple supposition, ainsi rendue par la plupart des versions : "Il veillerait, et ne laisserait pas percer sa maison !"
    Les mots : il aurait veillé et...manquent dans Sin., D. Ils sont peut-être empruntés à Matthieu.
  • 12.41 Or Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? Pour nous, apôtres ; ou aussi pour tous ceux qui t'écoutent et croient en toi ?
    Mais à quelle parabole Pierre fait-il allusion ? à celle des versets 35-38 ou à celle du verset 39 ? La réponse de Jésus montre évidemment que Pierre a en vue la première. Il veut savoir si le poste de confiance assigné aux serviteurs, et surtout la haute distinction qui leur est promise, (verset 37) sera le partage de tous les disciples de Jésus, ou seulement de ses apôtres.
    Il n'est pas impossible qu'en posant sa question, Pierre fit un retour complaisant sur lui-même et sur ses condisciples, dans la pensée des hautes destinées que l'avenir leur réservait.
  • 12.44 Vraiment, je vous dis qu'il l'établira sur tous ses biens. Voir, sur ces versets (42-46), Matthieu 24.45-51, notes.
    "Selon sa manière pleine de finesse, Jésus ne donne pas une réponse directe à la question de son disciple ; il reprend et poursuit la parabole des serviteurs, mais en désignant l'un d'entre eux qu'il établira comme économe ou intendant sur ses domestiques (précisément le poste réservé à Pierre) ; il décrit sa grande récompense au cas qu'il soit fidèle, mais aussi son châtiment sévère s'il devient infidèle. (versets 43-46) Ainsi, il a donné à Pierre, dont la question inconsidérée trahissait un secret désir de s'élever au-dessus de la foule, ce sérieux avertissement : Au lieu de te préoccuper de cette question, considère avec crainte et tremblement ta position future. Enfin, Jésus pose (versets 47,48) une règle universelle de rétribution qui concerne chacun dans son règne, et que chacun doit prendre à cœur." (Meyer.)
    - Jésus répond donc à son disciple par une autre question, dont celui-ci devait chercher la solution dans son propre cœur. Quel est donc cet économe fidèle et prudent ? Sera-ce toi ? Heureux s'il en est ainsi !
    Cette image : il l'établira sur tous ses biens, est fournie à Jésus par la parabole, mais elle montre que l'économe fidèle, après avoir occupé une position élevée dans le royaume de Christ ici-bas (comparez le premier établira verset 42), possédera le plus haut degré d'activité et de félicité dans l'économie future de la perfection. (Comp verset 37)
  • 12.46 le maître de ce serviteur viendra au jour qu'il ne s'y attend pas, et à l'heure qu'il ne sait pas ; et il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les infidèles. Mon maître tarde à venir ! Telle est la vraie cause du relâchement et de l'infidélité de ce serviteur. Il a cessé de veiller et son maître viendra au jour et à l'heure où il ne l'attend pas et qu'il ne sait pas.
    voir, sur cette expression : il le mettra en pièces, Matthieu 24.51, note.
    Les deux évangélistes indiquent la signification morale de ce châtiment, en disant quelle sera la part de ce méchant serviteur : ce sera d'être, selon Luc, avec les infidèles, selon Matthieu, "avec les hypocrites."
    L'expression de notre évangéliste est la plus conforme à l'ensemble de cet enseignement ; mais celle de Matthieu a sa raison d'être, en ce qu'il y a toujours une sorte d'hypocrisie dans l'infidélité d'un homme qui fait profession d'être un serviteur de Dieu.
  • 12.48 mais celui qui, ne l'ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui on a beaucoup confié, on demandera davantage. Rien de plus juste que cette règle de rétribution. Connaître la volonté de Dieu et ne pas la faire, c'est se mettre en révolte contre cette volonté et assumer le plus haut degré de culpabilité.
    Celui qui n'a pas connu cette volonté est moins coupable, mais il n'est pas, pour cela, innocent ; il sera peu battu, mais il sera battu. Pourquoi ? Non pas à cause de son ignorance, à moins que cette ignorance ne fût volontaire, mais pour avoir fait des choses dignes de châtiment. Et quel homme n'en a pas fait ?
    Le Seigneur, comme Paul (Romains 2.14,15 ; comparez verset 12), parait tenir compte des lumières naturelles, qui suffiraient à l'homme pour connaître la volonté de Dieu si elles n'étaient pas obscurcies par le péché. Mais il reste vrai qu'il y aura des degrés très divers de peines pour les réprouvés, comme des degrés très divers de félicité pour les rachetés du Sauveur.
    - La plupart des versions traduisent : ne se sera pas tenu prêt, en ajoutant un pronom au texte original.
    L'idée empruntée à la parabole qui précède, (versets 42-46) est toujours celle d'un serviteur qui, non seulement ne s'est pas tenu prêt, mais n'a rien préparé pour l'arrivée de son maître.
    Ces paroles confirment et expliquent les précédentes. Plus les dons de Dieu à un homme ont été abondants, plus il lui a été confié pour l'avancement du règne de Dieu, plus il lui sera redemandé de fidélité, d'activité et de travail.
    Ce dernier mot : on demandera davantage, signifie qu'il sera exigé de lui plus que des autres qui ont moins reçu.
    Meyer l'entend en ce sens qu'il sera redemandé à cet homme plus qu'il n'avait reçu, comme dans la parabole des talents, (Matthieu 25.14 et suivants) où chaque serviteur doit rendre non seulement ce qui lui a été confié, mais d'autres talents gagnés par son activité. Cette idée est étrangère à notre contexte.
  • 12.49 Je suis venu jeter un feu sur la terre ; et qu'ai-je à désirer, s'il est déjà allumé ? Les interprètes se sont donné beaucoup de peine pour trouver une liaison entre cette partie du discours et celle qui précède. Si l'on en veut une à tout prix, celle proposée par Meyer nous parait là plus naturelle : la grande responsabilité des disciples de Jésus (verset 48) est encore accrue par les circonstances difficiles et les luttes du temps qui s'approche. (verset 49 et suivants)
    - Je suis venu ; cette expression, fréquente dans saint Jean, se trouve donc aussi dans les synoptiques ; Jésus l'emploie en ayant conscience de sa préexistence.
    - Qu'est-ce que ce feu qu'il est venu jeter sur la terre, où il n'existait pas avant lui, où il n'aurait jamais été allumé sans lui ? Si, pour répondre à cette question, on s'en tient rigoureusement au contexte il faudra dire avec plusieurs exégètes que ce feu n'est pas autre chose que l'agitation des esprits et les divisions dont Jésus va parler.
    Dans ce cas, la parole de Jésus n'aurait pas d'autre sens que celle conservée par Matthieu : (Matthieu 10.34) "Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais l'épée."
    Mais comprendrait-on alors qu'il désirât avec tant d'ardeur de voir ce feu s'allumer, et qu'il fasse intervenir la grande et douloureuse pensée de ses souffrances et de sa mort ? (verset 50) Si l'on considère la signification profonde qu'a l'image du feu dans la symbolique de l'Ecriture, (Matthieu 3.11 ; Luc 3.16 ; Actes 2.3 ; Luc 24.32) on ne conclura pas, sans doute, avec les Pères de l'Eglise, que ce terme désigne ici directement l'effusion du SaintEsprit.
    Mais pourquoi ne pas y voir la vie nouvelle de la foi, de l'amour, du zèle, dont Jésus ouvrait la source, et dont la puissance dévorante devait brûler, purifier ou consumer tout ce qui était exposé à son action ? Sans aucun doute, cette action divine provoquera des divisions et des luttes entre ceux qui en subiront l'influence et ceux qui la repousseront par incrédulité ; nous retrouvons ainsi la logique du contexte, sans lui sacrifier la signification profonde des paroles du Sauveur.
    Grec : et que veux-je, si déjà... ; mais vouloir, en grec, signifie souvent désirer.
    La traduction que nous donnons est celle de M. Godet (premières éditions). Dans sa troisième édition, M. Godet est revenu au sens donné à ces paroles par la plupart des interprètes : Combien je voudrais qu'il fût déjà allumé !
    La liaison avec verset 50 recommanderait cette traduction. Mais si l'on considère la suite (versets 51-53) on préférera l'explication d'après laquelle ce feu divin était déjà allumé dans quelques âmes par la parole du Sauveur. Ce n'étaient là encore que de faibles commencement ; Jésus exprime l'ardent désir de voir ce feu s'étendre sur toute la terre, bien que lui-même doive en être consumé tout le premier. (verset 50)
  • 12.50 Et je dois être baptisé d'un baptême, et combien je suis en peine jusqu'à ce qu'il soit accompli ! Grec : Et (pour que ce feu s'embrase tout à fait) j'ai un baptême dont je dois être baptisé ; ce baptême, il doit en être baptisé parce qu'il l'a accepté de la main du Père dans son immense amour pour notre humanité.
    Il désigne par ce terme de baptême ses souffrances et sa mort dans lesquelles il sera plongé. (Sens original du mot baptiser.)
    - Les paroles qui suivent : (grec) combien je suis oppressé ! n'expriment pas ici le désir ardent ("combien il me tarde"), mais la crainte, l'effroi qu'inspire au Sauveur la perspective de ses souffrances inévitables. C'est là, comme on l'a très bien dit, un prélude de Gethsémané, tout semblable à Jean 12.27.
  • 12.51 Pensez- vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Matthieu 10.34-36, note.
    Cet évangéliste dit l'épée au lieu de la division. L'idée est la même.
    "L'épée a le pouvoir de diviser. (Hébreux 4.12) Et le feu (verset 49) sépare les scories et unit les éléments homogènes." Bengel.
  • 12.53 Le père sera en division avec le fils, et le fils avec le père ; la mère avec la fille, et la fille avec la mère ; la belle-mère avec sa belle-fille, et la belle-fille avec la belle-mère. Jésus explique (car) comment cette division se produira dans la vie pratique et jusque dans la famille.
    Tout cela aura lieu désormais, (grec) dès maintenant, à mesure que l'Evangile prêché par Jésus, puis par ses disciples.
  • 12.54 Or il disait aussi aux foules : Quand vous voyez un nuage se lever à l'occident, vous dites aussitôt : La pluie vient. Et cela arrive ainsi. Aux foules, tandis que jusqu'ici Jésus avait parle spécialement à ses disciples. (verset 41)
  • 12.56 Hypocrites, vous savez discerner l'aspect de la terre et du ciel ; mais comment ne discernez-vous pas ce temps- ci ? Dans Matthieu 16.2,3 (voir la note) se retrouve la même pensée, exprimée en termes un peu différents.
    Là, c'est une réponse à des pharisiens qui demandent un signe du ciel ; et par cette réponse, Jésus évite le piège qui lui est tendu. Ici, la comparaison est appliquée a un autre objet. Il est du reste naturel que de telles images reviennent fréquemment dans les discours de Jésus.
    La liaison avec ce qui précède n'est pas évidente au premier abord. Cependant on peut l'indiquer ainsi : Jésus parle des divisions et des luttes provoquées par l'Evangile ; d'où venaient-elles ? Sans doute de ce que le plus grand nombre, habile à discerner l'aspect de la terre et du ciel, était aveugle quand il s'agissait de discerner l'importance de ce temps-ci, c'est-à-dire la présence du Sauveur et l'immense révolution morale qu'il allait accomplir dans le monde. Jésus voit, dans cette ignorance volontaire, de l'hypocrisie.
    - Les images employées se comprennent facilement : un petit nuage (le texte reçu dit à tort le nuage) se levant à l'occident, c'est-à-dire audessus de la mer, leur paraissait un indice certain de la pluie, (comparez 1Rois 18.44) et cela arrive ainsi. Au contraire, le vent du midi, le simoun, soufflant du désert, amenait infailliblement une chaleur brûlante et la sécheresse.
  • 12.57 Et pourquoi ne jugez-vous pas aussi par vous-mêmes de ce qui est juste ? Cette dernière accusation rend plus saisissante encore celle qui précède, et prépare l'avertissement qui va suivre. (verset 58, car.)
    Dans le domaine spirituel aussi, les auditeurs de Jésus devraient juger par eux-mêmes, sans que personne eût besoin de leur montrer les conséquences à tirer de ces signes des temps. Leur conscience devrait suffire pour les convaincre de ce qui est juste, de ce qu'il y a à faire dans le danger actuel : se repentir de ses péchés et se réconcilier avec Dieu.
  • 12.59 Je te le dis, tu ne sortiras point de là, que tu n'aies payé jusqu'à la dernière pite. Voir Matthieu 5.25,26, notes.
    Ce précepte n'est pas seulement un conseil de prudence à appliquer dans les relations humaines.
    Dans notre évangile, plus encore que dans Matthieu, il a la valeur d'une parabole destinée à enseigner la nécessité de la réconciliation avec Dieu.
    Dieu est à la fois la partie adverse, et le juge ; les autres termes, magistrat, sergent, ne doivent point être pressés.
    Or, tous les hommes ont affaire à cette partie adverse, bien plus, ils sont déjà en chemin avec elle, et, comme l'observe avec justesse M. Godet, il faut se garder de traduire : quand tu vas devant le magistrat, mais : tandis que tu vas.
    Quel devrait donc être le suprême souci de tout homme coupable ? C'est évidemment d'être libéré de la partie adverse. Matthieu à un autre point de vue, dit : être d'accord avec elle. L'idée fondamentale est celle de la réconciliation, qui ne s'obtient que par le pardon des péchés. Si cette réconciliation n'a pas lieu avant le moment où le coupable comparaît devant le juge, il ne reste que l'inévitable châtiment, la prison. (Voir Matthieu.)
    La certitude de ce châtiment est exprimée avec énergie par ces verbes au futur dans le vrai texte : te livrera, te jettera.
    - Ce condamné pourra-t-il jamais payer la dernière pite ? Là-dessus, Jésus garde le silence. Et que ce silence est redoutable ! (Comparer Matthieu 5.26, note.)
  • Luc 13

  • 13.1 Or, en ce même temps, quelques-uns se trouvaient là, lui racontant ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à leurs sacrifices. Incidents et enseignements.
    Chapitre 13
    1 à 9
    Nécessité de la repentance.
    En ce même temps, c'est-à-dire peu de temps après le discours qui précède. (Luc 12.54-59)
    Les exhortations à la conversion (versets 3,5) sont en rapport avec les avertissements qui terminent le chapitre 12. Le récit du fait qui y donna lieu, ainsi que la parabole qui les suit, (versets 6-9) appartiennent en propre à Luc.
    Cette phrase : mêlé le sang à leurs sacrifices, peut signifier que Pilate faisant massacrer ces Galiléens au moment où ils offraient leurs sacrifices, leur sang avait rejailli sur leurs victimes ; ou bien que ce sang, répandu près de l'autel, s'était mêlé au sang de ces victimes. Dans l'un et l'autre cas, l'évangéliste peint ce qu'il y avait eu de tragique et d'horrible dans ce massacre, commandé par Pilate.
    - On n'a que des conjectures sur les causes de ce fait, dont les historiens anciens n'ont pas conservé le souvenir.
    Quelques interprètes ont pensé que ces Galiléens étaient peut-être des adhérents du fameux Judas de Galilée, (Actes 5.37) ce qui est assez peu probable.
    - Luc ne nous dit point dans quelle intention ces quelques-uns venaient raconter à Jésus ce fait probablement tout récent.
    Peut-être agissaient-ils avec l'empressement d'une vaine curiosité ou d'une propre justice qui, en s'applaudissant elle-même, attendait de Jésus quelque sévère jugement à la fois sur Pilate et sur les malheureux qu'il avait fait périr ; car aux yeux des Juifs, tout grand malheur était le châtiment d'un grand péché particulier. (Voir le livre de Job et Jean 9.2, note.) Cette supposition est justifiée par la réponse de Jésus, qui devait, comme une épée à deux tranchants, pénétrer dans la conscience de ces hommes légers.
  • 13.3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. C'est à tort qu'on a voulu conclure de cette réponse que le mal n'est pas un châtiment du péché en général, ou même parfois des péchés individuels.
    Non seulement Jésus ne nie point cette justice qui s'exerce par les dispensations de Dieu dans la vie des hommes. Il dénonce, au contraire, des jugements semblables à ses interlocuteurs frivoles, pour leur faire sentir qu'ils sont tout aussi pécheurs que ceux dont ils racontent complaisamment la fin tragique.
    Et les termes de cette menace peuvent, dans le cas actuel, s'entendre à la lettre : moins de quarante ans après, à la destruction de Jérusalem, des milliers de Juifs périrent, soit égorgés par les Romains, soit écrasés sous les décombres. (verset 4)
    Mais les avertissements de Jésus élèvent notre pensée jusqu'au jugement éternel de Dieu, devant qui tous les hommes seront trouvés coupables et dignes de condamnation, à moins qu'ils ne se repentent.
    - Nous conservons ce dernier mot dans notre version, quoiqu'il rende imparfaitement le terme de l'original, qui désigne un changement ou une transformation complète de l'homme moral. (Matthieu 3.2, 1e note.)
    La repentance est toujours le commencement de cette œuvre divine dans l'homme.
    D'autres traduisent par le mot de conversion, ou se convertir, ce qui n'est pas non plus exact. Quoi qu'il en soit, être régénéré ou périr, telle est l'alternative rigoureuse que Jésus présente à tout homme pécheur.
  • 13.5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. On ne sait rien non plus de l'événement auquel Jésus fait ici allusion.
    La tour de Siloé se trouvait probablement au-dessus de la source de ce nom (Jean 9.7, note ; Néhémie 3.15 ; Esaïe 8.6), soit pour protéger la ville, soit pour abriter ceux qui venaient à la source.
    Jésus rappelle cet exemple des jugements de Dieu, arrivé à Jérusalem même, parce que, en concluant du châtiment des Galiléens que tous les hommes sont coupables et doivent se repentir, il risquait de ne pas atteindre les Juifs qui l'écoutaient, et qui dans leur orgueil se croyaient beaucoup meilleurs que les Galiléens.
    - Le texte reçu dit en parlant de ces dix-huit malheureux : "pensez-vous que ceux-là fussent plus coupables ?" Selon la variante adoptée d'après Sin., A, B. l'expression est plus précise encore : eux-mêmes. Le texte le plus autorisé (Sin., B, A, D) porte : "tous les hommes habitant Jérusalem."
  • 13.6 Or il disait cette parabole : Quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne, et il vint y chercher du fruit, et n'en trouva point. Il disait. Dans Luc et surtout dans Marc, la formule : Or il disait (encore), indique une idée nouvelle et importante qui vient s'ajouter à un discours et en est la conclusion. (Comparer Luc 12.54)
    Cette parabole est une admirable illustration des exhortations qui précèdent.
    Le sens littéral de cette parabole est si simple et si clair, qu'il n'exige aucune explication. Quant à la signification religieuse et morale, elle ressort également de chaque trait.
    Le propriétaire de la vigne, c'est Dieu. Le figuier représente le peuple juif. Cet arbre est très fertile en Orient et produit plusieurs récoltes par an. En outre, le figuier de la parabole est planté dans le terrain le plus favorable à sa fertilité, une vigne. Le maître était donc en droit d'attendre de lui beaucoup de fruits. Telle était la condition d'Israël, que Dieu avait favorisé de toutes manières.
  • 13.7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve point ; coupe-le ; pourquoi rend-il aussi la terre inutile ? Le vigneron, auquel le propriétaire du figuier adresse cette plainte, c'est le Sauveur, qui va se révéler à nous par sa miséricordieuse intercession. (versets 8,9)
    - Dieu cherche du fruit sur ce figuier, il en cherche en tout homme ; nul ne peut se soustraire à l'obligation de porter du fruit. Sur le figuier de la parabole, il n'en trouva point. En trouve-t-il en nous ?
    - Quant aux trois ans ici mentionnés, quelques interprètes y voient les trois années qui se seraient écoulées depuis que Jésus était entré dans son ministère. Cette idée n'est pas inadmissible, car la présence et l'activité du Sauveur au milieu de son peuple constituaient pour celui-ci une épreuve décisive. Il est cependant plus simple, et plus conforme à l'ensemble de la parabole que ces trois ans représentent un délai après lequel le propriétaire avait lieu de croire son figuier vraiment stérile.
    Cette sentence est méritée. Tout cultivateur agirait ainsi. Car non seulement le figuier ne produit rien, mais il nuit aussi à la terre ; il la rend inutile, infructueuse, par l'ombrage qu'il y projette et en attirant à lui les sucs du sol. Ainsi tout homme qui ne fait pas de bien fait du mal, ne fût-ce que par l'exemple pernicieux d'une vie inutile.
    - Si la sentence est juste, elle est aussi absolue. Un arbre coupé n'est plus bon qu'à être brûlé. (Jean 15.6)
  • 13.8 Mais lui, répondant, lui dit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu'à ce que j'aie creusé autour de lui, et que j'y aie mis du fumier ; Non seulement l'intercesseur demande une année de sursis, mais il s'engage à donner au figuier ses soins, culture, engrais, tout ce qui sera possible.
    Cette prière fut exaucée pour le peuple juif : quarante ans s'écoulèrent avant la ruine de Jérusalem. Et dans cet intervalle la mort et la résurrection de Jésus, la Pentecôte et la fondation de l'Eglise furent des appels, représentés dans la parabole par les soins exceptionnels que le vigneron promet de donner au figuier.
  • 13.9 peut-être portera-t-il du fruit à l'avenir ; sinon, tu le couperas. Grec : et s'il porte du fruit...(c'est bien) ; sinon tu le couperas.
    Le texte reçu, avec A, D, la plupart des majuscules et des versions place les mots à l'avenir ou l'année prochaine, après tu le couperas.
    Presque tous les critiques et traducteurs préfèrent la leçon alexandrine (Sin., B, versions égypt.), qui donne un meilleur sens.
    Le dernier mot de la parabole est : sinon, tu le couperas.
    "Le vigneron ne dit pas : Je le couperai, (verset 7) mais il remet la chose au propriétaire. Toutefois, il cesse de prier pour le figuier." Bengel.
  • 13.10 Or il enseignait dans l'une des synagogues le jour du sabbat ; 10 à 21 La puissance du Royaume de Dieu.
  • 13.11 et voici une femme qui avait un esprit d'infirmité depuis dix-huit ans, et qui était courbée et ne pouvait absolument pas se redresser. L'histoire de cette guérison nous a été conservée par Luc seul.
    - Un esprit d'infirmité est un état maladif attribué à un mauvais esprit.
    Jésus lui-même confirme expressément cette opinion. (verset 16) Le mal parait avoir eu son siège dans le système nerveux ; de là une contraction qui tenait cette pauvre femme courbée, et cela depuis dix-huit ans !
  • 13.13 Et il lui imposa les mains, et à l'instant elle fut redressée, et elle glorifiait Dieu. La seule vue de cette longue souffrance émeut la compassion du Sauveur. Sans attendre que la malade invoque son aide et lui demande la guérison, il l'appelle à lui et prononce la parole puissante : Tu es délivrée !
    Le verbe est au parfait, exprimant le fait déjà accompli et la permanence de la guérison. La foi de la malade s'attache à cette déclaration et obtient ainsi la délivrance. Cependant Jésus lui impose les mains, afin d'entrer en communication avec elle, pour rendre à son cœur le calme et la confiance, aussi bien que la force à sa volonté débile. La reconnaissance de la malade éclate en des paroles d'actions de grâce, par lesquelles elle glorifiait Dieu.
  • 13.14 Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri le jour du sabbat, ayant pris la parole, disait à la foule : Il y a six jours pendant lesquels il faut travailler : venez donc ces jours-là pour être guéris, et non le jour du sabbat. Ce chef, ou président de la synagogue, adresse ses reproches à la foule, et ainsi indirectement à Jésus qu'il n'ose pas attaquer en face.
    Son discours est appelé une réponse (ayant pris la parole, grec répondant, Matthieu 11.25). Il répond en effet à l'acte de Jésus. Cet acte de puissance dont il vient d'être témoin lui impose quelque retenue, et il craint d'exciter l'indignation des autres témoins de cette scène.
    Les paroles, ici rapportées, ne sont qu'une partie de la répréhension qu'il fit entendre à la foule. C'est ce qu'indique le verbe à l'imparfait : il disait, qui suppose une harangue plus prolongée.
    Dans son aveugle attachement à la légalité, il en appelle au quatrième commandement, et il ne s'aperçoit pas que les termes mêmes dont il se sert : (grec) venant soyez guéris, rendent un éclatant témoignage à la réalité des œuvres du Sauveur.
  • 13.15 ? Mais le Seigneur lui répondit et dit : Hypocrites, chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche, et ne l'emmène-t-il pas boire ? Le Seigneur. Ce titre est donné à Jésus quand il manifeste sa souveraineté. (Luc 7.13 ; 10.1, comparez Luc 6.5)
    Hypocrites. Par ce mot au pluriel selon le vrai texte, Jésus prononce un jugement sévère à là fois sur le chef de la synagogue et sur tous ceux qui étaient animés du même esprit pharisaïque. Leur hypocrisie consistait à s'accorder une grande latitude dans l'observation du sabbat, quand il s'agissait de leurs propres intérêts, et à l'appliquer strictement, quand il s'agissait des intérêts du prochain.
    - Comparer Luc 14.5 ; Matthieu 12.11,12, notes.
  • 13.16 Et cette femme qui est une fille d'Abraham, et que Satan a liée voici dix-huit ans, ne devait-elle pas être délivrée de ce lien le jour du sabbat ? Admirable réfutation du sophisme pharisaïque ! De quelle confusion elle couvrait, aux yeux de la foule, celui qui l'avait provoquée ! (verset 17)
    Jésus justifie son apparente violation du sabbat par une double considération : cette pauvre femme était fille d'Abraham, appartenant au peuple de Dieu, et probablement animée de l'esprit du patriarche dont elle descendait ; et malgré cela, Satan, le prince des ténèbres, la tenait liée depuis si longtemps ! Ne fallait-il pas, même le jour du sabbat, lui arracher sa victime, et la rendre à la liberté aussi bien qu'à la santé ?
  • 13.17 Et comme il disait ces choses, tous ses adversaires étaient couverts de confusion, et toute la foule se réjouissait de toutes ces choses glorieuses qui se faisaient par lui. Confusion des adversaires, joie de la foule qui suivait Jésus avec confiance, tels étaient les effets de ses œuvres et de ses paroles.
    Ainsi triomphait sa cause et avançait son règne. C'est là peut-être ce qui engage Luc à placer ici les deux courtes paraboles qui suivent, sur la manière dont le royaume de Dieu s'établit dans le monde.
  • 13.18 Il disait donc : A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ! "Il disait donc."
    Sin., B, Itala portent : Or il disait. Le texte reçu confirme la pensée exprimée à la fin de la note précédente.
    Ce serait ici la place historique de ces deux courtes paraboles si riches et si profondes dans leur signification. Voir Matthieu 13.31,32, note et Marc 4.30-32.
  • 13.19 Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin ; et il a crû et il est devenu un arbre, et les oiseaux du ciel se sont abrités dans ses branches. Le texte reçu fait dire à Jésus que ce grain de semence devient un grand arbre ; le mot grand n'est pas authentique ; il serait une exagération ; et même le mot arbre doit être pris dans le sens restreint et plus exact que nous trouvons dans Matthieu et Marc qui disent : "plus grand que tous les légumes."
  • 13.21 Il est semblable au levain qu'une femme a pris et qu'elle a caché dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que tout fût levé. Luc met tous les verbes au passé et donne ainsi à ces paraboles le caractère de récits, de faits accomplis. Peut-être voulait-il montrer par là que ces similitudes trouvaient déjà leur accomplissement dans les œuvres et les discours par lesquels Jésus établissait alors le royaume de Dieu dans les âmes.
  • 13.22 Et il traversait les villes et les bourgs, enseignant, et faisant route vers Jérusalem. Nouvelle série de récits et d'enseignements.
    Les élus.
    23 à 30 La porte étroite.
    Grec : "Et il allait au travers du pays par les villes et les bourgs, enseignant et faisant voyage vers Jérusalem."
    Il y a en grec une particule distributive qui indique que Jésus, en traversant la contrée, s'arrêtait dans chaque ville et chaque bourg ou village pour y enseigner, mais en poursuivant toujours, par divers détours, son voyage vers Jérusalem, où il se rendait pour la dernière fois.
    Luc répète de temps en temps ces indications, comme pour jalonner la route que suivait Jésus. (Luc 9.51, note, Luc 10.38 ; 17.11)
  • 13.23 Or quelqu'un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Grec : les sauvés sont-ils peu nombreux ? Cette question est l'une des plus obscures que des esprits réfléchis puissent se poser ; elle se présente inévitablement à eux et les remplit d'angoisse ; mais elle ne doit pas devenir l'objet de spéculations oiseuses, Dieu seul en a le secret.
    Quelque parole du Seigneur sur les difficultés du salut, peut-être sur la réjection future du peuple juif, avait soulevé le redoutable problème.
  • 13.24 Mais il leur dit : Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront. Grec : "Combattez pour entrer par la porte étroite." (Comparer Matthieu 7.14, note ; 1Timothée 6.12)
    Le Seigneur, par une image familière aux Ecritures, représente le salut comme une maison dans laquelle beaucoup de gens désirent entrer. L'accès en est rendu d'autant plus difficile, car la porte est étroite.
    C'est le symbole de l'humiliation, de la repentance, de la foi, du renoncement, qui sont les conditions d'entrée du royaume des cieux. N'est-ce pas aussi le chemin douloureux par lequel Jésus lui-même a voulu entrer dans son règne ?
    - Jésus ne répond pas à la question qui lui a été adressée, mais faisant appel à la conscience, il ramène de la théorie à la pratique, de la spéculation au devoir présent, qui incombe personnellement à celui qui l'interroge. (Comparer Luc 12.41 ; Jean 3.3)
    Et ce n'est pas seulement au questionneur, c'est à tous ("il leur dit") qu'il adresse cette sérieuse exhortation. Vous vous occupez du salut des autres, vous demandez combien seront sauvés ; il y a une question plus pressante : Le serez-vous vous-mêmes ? combattez pour entrer ! (Comparer Matthieu 7.14, note.)
    Ils ne le pourront, non à cause d'une volonté arbitraire de Dieu, mais parce qu'ils n'auront pas eu assez de décision et de persévérance pour entrer par la porte étroite, parce qu'ils auront reculé devant les humiliations et les douleurs de la repentance. Les paroles qui suivent décrivent d'une manière saisissante, tragique, cette scène finale de la réprobation.
  • 13.25 Dès que le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous vous mettrez à heurter, en disant : Seigneur, ouvre-nous ; et, que répondant, il vous dira : Je ne sais d'où vous êtes, Le maître de la maison est le Seigneur lui-même.
    Il attend, assis, que les siens soient entrés. Puis, à l'heure fixée pour l'ouverture de la fête, il se lève, et ferme la porte. Ceux qui sont restés dehors se mettent à heurter et a demander l'entrée, qui leur est refusée par ce motif : Je ne sais d'où vous êtes, c'est-à-dire vous n'êtes point de la maison, je ne vous connais point. (Comparer Matthieu 25.11,12)
  • 13.26 alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. Alors, c'est la conclusion de la longue phrase qui précède ; alors, mais quand il sera trop tard, vous direz...
    Les deux arguments auxquels en appellent ces malheureux sont littéralement vrais, mais n'expriment que des rapports tout extérieurs avec le Sauveur. Leur réclamation, comme le remarque M. Godet, caractérisé la tendance des Juifs à faire reposer le salut sur certains avantages extérieurs. Jésus oppose à ces privilèges leur conduite morale. (Comparer Luc 3.8)
  • 13.27 Et il dira : Je vous le déclare, je ne sais d'où vous êtes. Retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'injustice. Il y a quelque chose de solennel dans la répétition de ces mots : Je ne sais d'où vous êtes.
    Mais les dernières paroles de ce verset montrent que le juste Juge savait très bien ce qu'ils étaient, des ouvriers d'injustice, c'est-à-dire des hommes qui ont fait et pratiqué l'injustice. (Psaumes 6.9) C'est la cause de leur réjection.
    Mais il ne faut pas oublier que l'essence même de l'injustice c'est la résistance à la volonté de Dieu. (Comparer Matthieu 25.41)
  • 13.28 Là seront les pleurs et les grincements de dents ; quand vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et vous-mêmes jetés dehors. Matthieu 8.12, note.
    Le mot reporte la pensée sur le lieu où les réprouvés viennent d'être relégués. (verset 27)
    - La vue d'un bonheur infini, perdu par sa faute, sera, pour le réprouvé, la source de poignants regrets, d'une douleur morale sans nom, qui s'exprimeront par des pleurs (ou gémissements) et des grincements de dents.
  • 13.29 Et il en viendra d'orient et d'occident, du septentrion et du midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu. Matthieu 8.11, note.
    Jésus annonce la vocation des païens qui seront sauvés par l'Evangile.
  • 13.30 Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et il y en a des premiers qui seront les derniers. Matthieu 19.30 ; 20.16, notes.
    Cette maxime, qui formule la loi mystérieuse du royaume de Dieu, fut répétée par Jésus à diverses reprises et dans diverses applications. Jésus ne dit pas que tous les premiers (les Juifs) seront les derniers, ni que tous les derniers (les païens) seront les premiers.
    Les différents temps du verbe qu'il emploie font ressortir le contraste entre le présent et l'avenir. Il dit littéralement : "Et voici, il en est des derniers qui seront les premiers, et il en est des premiers qui seront les derniers."
  • 13.31 En cette heure même, quelques pharisiens s'approchèrent en lui disant : Sors et va-t'en d'ici, car Hérode veut te tuer. 31 à 35 L'hostilité d'Hérode et les résistances de Jérusalem.
    Le texte reçu porte : "En ce même jour :" la variante adoptée se lit dans Sin., A, B, D.
    C'est à l'heure même où Jésus tenait le discours qui précède que des pharisiens vinrent à lui avec le message ici rapporté.
    - Luc seul a conservé ce trait. (versets 31-33) Il ne dit pas où cet entretien eut lieu, mais il est évident que ce fut encore au sud de la Galilée, ou dans la Pérée, qui étaient sous la domination d'Hérode.
    Quel motif les pharisiens avaient-ils pour donner à Jésus cet avertissement ? On ne peut guère supposer qu'ils le faisaient par intérêt pour lui ; ni que ce conseil ne fût de leur part qu'une ruse destinée à hâter son arrivée en Judée et à Jérusalem, où tant de dangers l'attendaient.
    La réponse de Jésus s'adressant directement à Hérode prouve qu'il considère les paroles des pharisiens comme un message de la part de ce prince. Et il n'y a pas lieu de douter de la réalité de ce message. Hérode, qui avait une crainte superstitieuse de Jésus, (Luc 9.7-9) ne voulait pas réellement le faire mourir, d'autant moins que sa conscience lui reprochait encore le meurtre de Jean-Baptiste ; mais comme les miracles du Sauveur lui inspiraient de la crainte, il emploie les pharisiens, dont il connaissait la haine contre Jésus, pour l'éloigner des contrées qu'il gouvernait.
    Précédemment déjà on avait vu les hérodiens s'unir aux pharisiens pour comploter contre le Seigneur. (Marc 3.6)
  • 13.32 Et il leur dit : Allez et dites à ce renard : Voici, je chasse les démons et j'achève de faire des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour je suis consommé. Le renard est le type de la ruse dans toutes les langues.
    En désignant de la sorte Hérode, Jésus montrait à ses envoyés qu'il pénétrait fort bien ses desseins. Dans le message dont il les charge, il commence par rassurer Hérode : son ministère touche à son terme.
    Chasser des démons et achever de guérir quelques pauvres malades, telle est l'œuvre inoffensive qu'il va faire encore aujourd'hui et demain ; et le troisième jour, c'est-à-dire après un temps très court, (Osée 6.2) il sera consommé ou accompli. Ce dernier verbe : je suis consommé ou accompli, présent qui exprime un futur imminent, est entendu par quelques interprètes comme se rapportant à la fin de son œuvre dans les Etats d'Hérode ; mais, ni le sens ordinaire du mot même, ni la déclaration qui termine le verset 33, ne permettent de l'entendre autrement que de la mort de Jésus.
    Jésus fait donc répondre solennellement à Hérode, non seulement que bientôt il ne sera plus pour lui un sujet de crainte, mais que, pour sa vie sur la terre, tout sera accompli. (Comparer Jean 19.30)
  • 13.33 Seulement il faut que je marche aujourd'hui, demain et le jour suivant, parce qu'il ne convient point qu'un prophète périsse hors de Jérusalem. Seulement (cela concédé il me reste ceci :) il faut (en vertu de la volonté supérieure de Dieu) que je marche, que je continue ma route, pendant le court temps qui me reste, m'avançant vers la capitale de la Judée ; car, malgré la menace d'Hérode de me tuer, ce n'est pas ici que je mourrai ; c'est Jérusalem qui a le triste privilège de tuer les prophètes ! (verset 34)
    Il y a une poignante ironie dans ce terme : il ne convient point, cela serait contraire aux usages et à l'esprit de la théocratie qui a son siège à Jérusalem. Il ne faut pas prendre à la lettre cette expression d'une tristesse indignée ; car plus d'un prophète, et Jean-Baptiste, le dernier de tous, est mort hors de Jérusalem.
  • 13.35 Voici, votre maison vous est laissée ; mais je vous dis que vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Voir, sur ces deux derniers versets, Matthieu 23.37-39, notes.
    Le texte reçu porte : "Voici, votre maison vous est laissée déserte. Mais en vérité, je vous dis."
    Les deux mots soulignés ne sont pas authentiques.
    Le mot déserte est douteux même dans Matthieu, d'où il parait avoir été introduit dans le texte de Luc.
    Jésus veut donc dire : "Quand je m'en serai allé, votre maison (votre ville, votre temple) vous reste encore pour un temps, sous la protection divine ; mais, dans votre abandon, je ne vous apparaîtrai plus comme Sauveur."
    Je vous dis que vous ne me verrez plus jusqu'à ce qu'arrive (le jour) où vous direz, d'après A, D et le texte reçu ; ou, jusqu'à ce que vous disiez, d'après Sin., B, et quelques majuscules La première leçon est préférable.
    D'après la place que Luc assigne à ces paroles, quelques interprètes pensent que les derniers mots désignent le moment prochain où Jésus fera son entrée à Jérusalem, le jour des Rameaux, et où ses adhérents de la Galilée le salueront en s'écriant : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
    Mais quelle mesquine interprétation d'une pensée énoncée sous une forme si solennelle et précédée de la plainte douloureuse du verset 34 ! Non, il s'agit du sévère jugement de Dieu, d'après lequel le peuple d'Israël sera privé de la présence du Sauveur jusqu'au jour de son retour dans la gloire, jour où tous ceux qui auront cru en lui le recevront avec cette acclamation si connue et sacrée pour des Israélites. (Psaumes 118.26)
    - A moins d'admettre la supposition, très peu vraisemblable, de quelques interprètes (Stier), que Jésus a prononcé deux fois ces solennelles paroles, il faut choisir entre Matthieu et Luc. On ne peut nier qu'il y ait dans Luc une liaison très naturelle entre nos deux versets et les paroles de Jésus qui précèdent.
    Mais comme la circonstance où les place Matthieu est plus solennelle et plus vraie ! Avec lui, nous sommes à Jérusalem même, la ville ingrate et rebelle, à laquelle Jésus adresse directement ce dernier cri de douleur, à la suite de son grand discours contre les chefs de la théocratie juive.
    Les mots : combien de fois ai-je voulu...rappellent à cette cité les diverses visites de Jésus, que nous connaissons par saint Jean et que supposent les synoptiques.
    C'est aux habitants de Jérusalem encore que Jésus dit, au moment de les quitter pour toujours : votre maison vous est laissée.
    Et enfin, ce n'est qu'à ce moment suprême qu'il pouvait ajouter : vous ne me verrez plus. Ces paroles seraient inexplicables dans la situation où Luc les fait prononcer, puisque Jérusalem allait bientôt revoir le Seigneur qui, durant une semaine entière, fera entendre dans ses murs quelques-uns de ses plus solennels appels.
  • Luc 14

  • 14.1 Et il arriva, comme il entrait, un jour du sabbat, dans la maison d'un des chefs des pharisiens pour y prendre un repas, qu'ils étaient là, l'observant. Chapitre 14.
    1 à 24 Repas chez un pharisien. Parabole du souper.
    Grec : manger du pain, hébraïsme qui signifie prendre un repas.
    Le pharisien qui l'avait invité avec beaucoup d'autres convives (verset 7) est désigné comme l'un des chefs de ce parti, à la fois politique et religieux, (Matthieu 3.7, note) d'où l'on a conclu qu'il devait être membre du sanhédrin.
    Cela ne ressort pas nécessairement du terme de l'original ; il pouvait être simplement l'un des plus influents du parti.
    - Jésus, selon sa coutume, (Luc 7.36 ; 11.37 et ailleurs) accepte cette invitation, même en un jour de sabbat.
    L'hostilité décidée que manifestaient alors les pharisiens contre Jésus donne à cette acceptation un caractère tout particulier de support et de charité.
    Ils étaient là, l'observant ; c'est-à-dire que d'autres pharisiens, également invités, (verset 7) épiaient le Sauveur, de même que le faisait le maître de la maison, pour le surprendre en quelque faute contre la loi du sabbat. Peut-être même avaient-ils déjà aperçu le malade qui se trouvait là et pensaient-ils que Jésus le guérirait.
  • 14.2 Et voici, un homme hydropique était devant lui. Le mot voici indique le moment où Jésus découvre ce fait inattendu. Comment ce malheureux se trouve-t-il là devant lui ?
    On a supposé que les pharisiens l'avaient fait venir à dessein, afin de tendre un piège au Sauveur. Ce n'est pas impossible, mais il n'y a rien de pareil dans le texte, et il ne faut pas rendre même des pharisiens plus mauvais qu'ils ne sont.
    Comme cette scène se passe avant qu'on se fût mis à table, (verset 7) on peut la placer dans quelqu'une de ces cours intérieures qui, en Orient, précèdent les appartements ; et l'on conçoit que le malade se fût timidement approché jusque-là, espérant être guéri, mais n'osant rien demander, parce que c'était le sabbat et à cause des pharisiens.
  • 14.3 Et Jésus, prenant la parole, dit aux légistes et aux pharisiens : Est-il permis de guérir au jour du sabbat ou non ? Mais eux gardèrent le silence. Grec : Et Jésus, répondant, dit.
    Il répond réellement aux pensées non exprimées qu'il lit dans les regards (ils l'observaient, verset 1) et dans les cœurs de ceux qui l'entourent.
    Ce ou non (est-il permis ou non ?), omis par le texte reçu, exige une réponse catégorique. La question s'adresse non seulement aux pharisiens, mais avant tout aux légistes, ou docteurs de la loi, dont la compétence était reconnue pour interpréter les dispositions de la loi.
    Ils se taisent, soit parce qu'ils ont honte de trancher la question négativement, soit parce que, dans leur hostilité à l'égard de Jésus, ils ne veulent pas lui donner de réponse.
  • 14.4 Et ayant pris le malade, il le guérit, et le renvoya. Grec : L'ayant pris à lui, par la main, ou en posant la main sur lui, afin de lui témoigner sa compassion et d'entrer directement en rapport avec lui, il opéra sa guérison.
    Quelquefois Jésus se contente d'un léger attouchement, (Matthieu 8.3) quand il ne guérit pas par sa seule parole, ce qu'il fait le plus fréquemment.
  • 14.5 Puis, répondant, il leur dit : Qui est celui d'entre vous qui, lorsque son fils ou son bœuf tombera dans un puits, ne l'en retirera aussitôt, le jour du sabbat ? Comparer Matthieu 12.11 ; Luc 13.15, note.
    - Répondant, il leur dit...
    Comme au verset 3, Jésus répond au blâme que trahit leur attitude.
    Le mot répondant est omis par B, D, version syr.
    Le texte reçu, avec Sin. et quelques majuscules porte : "celui d'entre vous dont l'âne ou le bœuf ;" correction, faite dans le but de conformer cet exemple à celui qui est cité Luc 13.15.
    Selon le vrai texte : le fils, la question posée par Jésus est beaucoup plus incisive.
    Aussi ne purent-ils rien répondre à cela. (verset 6 ; comparez verset 4, note.)
  • 14.11 Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. Pour comprendre cette instruction dans sa profondeur, il faut remarquer qu'elle revêt la forme d'une parabole. (verset 7)
    En effet, Jésus n'a point l'intention de donner à ses convives une leçon de politesse ou de modestie. Tous les hommes recherchent la première place, parce qu'ils sont orgueilleux devant Dieu ; et jamais ils ne deviennent humbles les uns à l'égard des autres, au point que "l'un estime l'autre plus excellent que soi-même," (Philippiens 2.3) avant de s'être humiliés devant Dieu dans le sentiment d'une profonde repentance.
    C'est là le commentaire que Jésus nous donne de sa parabole dans les paroles qui la terminent : s'élever devant les hommes a pour conséquence certaine d'être abaissé devant Dieu, et l'inverse. (Comparer Matthieu 23.12 ; Luc 18.14 ; 1Pierre 5.5)
  • 14.12 Et il disait aussi à celui qui l'avait invité : Quand tu donnes un dîner ou un souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour, et qu'on ne te rende la pareille. Il disait aussi. Comme au verset 7, et souvent dans Marc et dans Luc, cette locution introduit une pensée nouvelle et importante, que Jésus ajoute à ses discours.
    - L'instruction qui va suivre, de même que celle qui précède, est empruntée aux circonstances du repas auquel il assistait. Il n'y avait là que des invités appartenant au rang et à la position sociale de l'hôte qui les recevait dans sa maison. Et, comme il arrive presque toujours dans les festins, les pauvres, les malheureux étaient oubliés.
  • 14.14 et heureux seras-tu de ce qu'ils n'ont pas de quoi te rendre la pareille ; car la pareille te sera rendue à la résurrection des justes. Nous ne répéterons pas, après tant d'autres, qu'il ne faut pas prendre ces paroles à la lettre ; le cœur égoïste de l'homme le dira lui-même à chaque lecteur. Mais pourquoi les spiritualiser jusqu'au point qu'elles ne signifient plus rien ?
    Certainement Jésus ne nous défend pas d'inviter nos proches nos amis, puisque lui-même assistait à des repas de cette nature. Mais l'ordre positif qu'il donne, pratiqué avec simplicité et avec une sympathie chrétienne pour les malheureux qu'il désigne, serait un exercice de la charité tout autre que les plus riches aumônes qui ne nous mettent point dans un rapport cordial avec ceux qui souffrent. Et, en outre, le Sauveur fait intervenir un motif moral de la plus haute importance : le désintéressement, qui n'attend pas qu'on lui rende la pareille.
    Tout est fait pour Dieu, par amour pour ses enfants malheureux et en vue de la rétribution éternelle à la résurrection des justes.
    - De ce dernier terme on a voulu conclure que Jésus enseigne deux résurrections, celle des justes, d'abord, puis celle des injustes. Il n'y a rien de pareil dans le texte ; mais le Sauveur, comme Paul dans une multitude de passages, (1Corinthiens 15.42-44,53-57 ; Philippiens 3.21 ; 1Thessaloniciens 4.13-18, etc.) voulant mettre sous les yeux des fidèles leurs espérances éternelles, ne parle que de la résurrection bienheureuse.
  • 14.15 Or l'un de ceux qui étaient à table, ayant entendu ces paroles, lui dit : Heureux celui qui sera du banquet dans le royaume de Dieu ! Grec : mangera du pain, hébraïsme qui signifie participer à un repas. (verset 1) La résurrection des justes, dont Jésus avait parlé, (verset 14) éveille chez l'un des convives l'espérance du bonheur céleste, de ce banquet dans le royaume de Dieu qui en était le symbole. (Matthieu 8.11 ; Luc 13.29)
    Jésus répond à cette exclamation, inspirée peut-être par une assurance présomptueuse, en donnant à ses auditeurs un sérieux avertissement. La parabole qu'il prononce leur dépeint comment plusieurs des invités au banquet céleste n'y auront aucune part, et cela par leur faute.
  • 14.16 Mais il lui dit : Un homme faisait un grand souper, et il invita beaucoup de gens ; Voir, sur une parabole très semblable, mais non identique à celleci, Matthieu 22.1-14, notes.
    Il est probable que Jésus décrivit plus d'une fois l'ingratitude et la révolte de son peuple par cette similitude, en en modifiant certains traits.
    - L'homme qui faisait un grand souper, c'est Dieu, dont la miséricorde infinie offre à l'homme, perdu dans sa misère, l'immense privilège de rentrer en communion avec lui, et de trouver auprès de lui tous les biens qui peuvent rassasier sa faim et remplir son cœur de la joie d'un banquet céleste. L'invitation à ce grand souper avait retenti fréquemment et longtemps en Israël par le ministère des prophètes.
  • 14.17 et il envoya son serviteur, à l'heure du souper, dire aux invités : Venez, car c'est déjà prêt. Son serviteur, c'est le Sauveur lui-même, envoyé dans l'accomplissement des temps pour réitérer d'une manière plus pressante et plus solennelle l'invitation.
    Seul il pouvait dire : C'est déjà prêt, car lui-même avait tout préparé, tout accompli pour le salut de l'humanité perdue.
    Les termes dont il se sert expriment la parfaite gratuité de ce salut. Le texte reçu porte "tout est déjà prêt." Ce mot omis par Sin., B, est probablement emprunté à Matthieu.
  • 14.18 Mais ils se mirent tous unanimement à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et il me faut nécessairement sortir pour le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé. Grec : Et ils commencèrent tous d'une seule voix ou d'une seule opinion.
    Ces termes font ressortir ce qu'il y avait dans une telle conduite de surprenant, d'ingrat, d'injurieux pour celui qui invitait. C'est l'inimitié du cœur de l'homme contre Dieu prise sur le fait.
  • 14.20 Et un autre dit : J'ai épousé une femme, et c'est pourquoi je ne puis venir. Les excuses diffèrent, mais l'esprit est le même. (verset 18, note.)
    Il y a cependant une gradation : le premier se croit sous la nécessité absolue de refuser ; le second dit simplement qu'il part pour éprouver ses bœufs ; le troisième ne cherche pas même une excuse, il se sent dispensé par l'importance de ce qui le retient (son mariage), et il se contente de répondre : Je ne puis.
    Tous les motifs allégués sont honnêtes, légitimes, plausibles aux yeux des hommes : ce sont les possessions, les affaires, les affections de famille. Mais comme il n'y a aucune incompatibilité entre ces choses-là et la communion avec Dieu, elles ne sont, au fond, que de vains prétextes. Le vrai obstacle est ailleurs, dans le cœur de l'homme.
  • 14.21 Et le serviteur, étant de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur : Sors promptement dans les places et les rues de la ville, et fais entrer ici les pauvres et les estropiés et les aveugles et les boiteux. Le serviteur, de retour de sa mission, rend compte au maître des refus qu'il a essuyés.
    Stier voit dans ce trait un écho des douloureuses plaintes que l'ingratitude et l'endurcissement de son peuple arrachaient au Sauveur et qu'il exhalait dans ses prières à son Père.
    La colère du maître de la maison n'est que trop justifiée par la secrète inimitié de ceux qui ont méprisé son invitation. Plus l'amour de Dieu est grand, plus sa colère sera terrible.
    - La seconde invitation s'adresse a tous les malheureux ici désignés, qui n'ont d'autre retraite que les places et les rues de la ville.
    On peut entendre ces mots à la lettre, car "l'Evangile est annoncé aux pauvres ;" (Luc 7.22) mais en supposant que leur misère extérieure les a amenés à sentir leur pauvreté morale. Ce sentiment seul les rend capables de répondre à l'invitation et d'entrer dans la salle du festin. A ce point de vue, on peut admettre que, sous les traits de ces malheureux, Jésus a voulu représenter aussi les péagers et les pécheurs qui venaient à lui pressés par le repentir. (Luc 15.1)
  • 14.22 Et le serviteur dit : Seigneur, ce que tu as commandé a été fait, et il y a encore de la place. "On se représente ordinairement que le serviteur, ayant reçu l'ordre de son maître, (verset 21) était reparti pour faire la seconde invitation, et que c'est après son retour qu'il prononce ces paroles. Mais de quel droit suppose-t-on ce fait non exprimé dans un récit aussi circonstancié ? Non, le serviteur, repoussé par les premiers invités, a fait de lui-même ce que le maître lui commande ici, en sorte qu'il peut répondre aussitôt (grec, vrai texte) : c'est fait, ce que tu as ordonné. Ce sens s'applique admirablement à Jésus ; il a pleinement accompli ce conseil de Dieu qui lui était connu, d'annoncer l'Evangile aux pauvres." Meyer.
    - Mais quelle révélation de la miséricorde infinie de Dieu, dans ces dernières paroles ajoutées par le serviteur : et il y a encore de la place ! S'il en est un plus pauvre, plus misérable encore que ces derniers invités, il peut reprendre courage et se dire : Il y a aussi de la place pour moi.
  • 14.23 Et le maître dit au serviteur : Sors dans les chemins et le long des haies, et presse d'entrer, afin que ma maison soit remplie. Le maître entre avec joie dans la pensée que le serviteur lui suggère par sa remarque : "Il y a encore de la place."
    Aussi le charge-t-il d'une troisième invitation ; ce n'est plus dans les places et les rues de la ville (Jérusalem et le peuple juif) qu'il doit la porter, mais au dehors, dans les chemins et le long des haies, à tous ces êtres errants et sans refuge qui vivent sans Dieu et sans espérance au monde.
    Ici est clairement prédite et ordonnée la grande vocation des païens, qui sera commencée par les apôtres et ne cessera plus jusqu'au dernier jour, où la maison du Maître sera remplie !
    - Quel ardent amour de Dieu, pour les pécheurs qu'il veut sauver, s'exprime dans ce mot : et presse d'entrer (grec contrains, fais-en une nécessité absolue).
    Il s'agit d'une contrainte toute morale, qui ne diminue en rien la liberté, puisque rien n'est plus libre que la foi, l'obéissance, l'amour. Cette contrainte s'exerce sur les consciences par la sainteté de la loi, sur les cœurs par la puissance de l'amour divin, sur la volonté par l'action de l'Esprit de Dieu.
    "Dieu ne force personne, mais il fait qu'on veut" Gaussen.
    - Qui aurait pu croire que jamais on chercherait dans ces paroles une légitimation de l'horrible contrainte par le fer et le feu !
  • 14.24 Car je vous dis qu'aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon souper. Ces dernières paroles, conclusion de la parabole (car), font encore partie de celle-ci, et sont mises dans la bouche du maître de la maison ; elles ne sont pas une déclaration de Jésus aux convives, comme on l'a prétendu, puisque lui-même apparaît dans cette histoire comme serviteur.
    Elles expriment toute la sévérité de Dieu, à la fin de cette parabole destinée à révéler tout son amour.
  • 14.25 Or, de grandes foules faisaient route avec lui ; et se retournant, il leur dit : 25 à 35 Conditions nécessaires pour suivre Jésus.
    Jésus, après avoir quitté la maison du pharisien, (verset 1) avait repris la route de Jérusalem.
    Parmi ces grandes foules qui faisaient route avec lui se trouvaient sans doute des pèlerins qui allaient aussi à Jérusalem pour la fête de Pâques. Il y avait encore chez la plupart un entraînement enthousiaste et charnel ; Jésus, pour dissiper tout malentendu, et pour les mettre en garde contre une profession précipitée, leur adresse un avertissement sérieux, sévère même.
  • 14.26 Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses sœurs et même, de plus, sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Comparer Matthieu 10.37, note ; Matthieu 19.29.
    Ces paroles, au premier abord, paraissent être en contradiction avec les préceptes et l'esprit de l'Evangile.
    Celui-ci nous enseigne l'amour de tous les hommes, de nos ennemis mêmes, à plus forte raison de nos proches.
    Comment faut-il donc les comprendre ? On a cherché à donner à ce mot haïr le sens de : aimer moins, (comparez Genèse 29.30,31) ce qui reviendrait à la signification des paroles de Jésus rapportées par Matthieu : (Matthieu 10.37) "Celui qui aime père ou mère plus que moi n'est pas digne de moi ;" et l'on peut admettre que telle est dans notre passage aussi la pensée du Sauveur.
    Cependant, il ne faut pas affaiblir l'expression plus énergique, et évidemment choisie à dessein, qu'il emploie ici. Elle exprime aussi une vérité. (Comparer Matthieu 6.24) Jésus suppose que ces affections de la famille, entrant en conflit avec l'amour que nous lui devons, sont devenues un obstacle à notre communion avec lui et nous empêchent de devenir ses disciples.
    Nous devons haïr ce mal, cet éloignement de Dieu sous peine de renoncer à l'amour du Sauveur. (Comparer Luc 12.53)
    C'est exactement par le même principe que le disciple de Jésus doit haïr sa propre vie (grec sa propre âme), sa personnalité, son moi, dès que l'amour de lui-même s'oppose à l'amour de Dieu.
    Enfin, il est évident, d'après ces paroles, que le chrétien doit être prêt à sacrifier sa vie terrestre tout entière pour la cause de son Maître. Mais qui est-il donc, ce Maître, qui se pose ainsi comme l'objet de l'amour suprême de ses disciples ?
  • 14.27 Et quiconque ne porte pas sa propre croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Matthieu 10.38, note ; Matthieu 16.24 ; Marc 8.34 ; Luc 9.23.
    Ainsi le renoncement absolu que Jésus vient de prescrire ne suffit pas pour faire d'un homme son disciple ; il n'y a pas seulement des affections et des biens à sacrifier, il y a des souffrances à endurer dans cet esprit d'obéissance et d'amour dont Jésus lui-même était animé, et dont il devait donner l'exemple jusqu'à son dernier soupir.
    Ces souffrances ont pour emblème l'instrument qui servira au supplice du Maître. Comme le Maître, chaque disciple a sa propre croix, qu'il doit porter en le suivant. Or, la croix est toujours et pour tous un instrument d'ignominie, de souffrance et de mort.
  • 14.30 disant : Cet homme a commencé à bâtir, et n'a pu achever ! Le but de cette parabole, comme de la suivante, est de motiver (car) l'exhortation, impliquée dans la règle précédente, à s'examiner soi-même pour voir si l'on est capable de remplir ces sévères conditions.
    Etre disciple de Jésus, (versets 26,27) le suivre, l'imiter en toutes choses, jusqu'à la croix, jusqu'à la mort, est une tâche difficile, bien plus au-dessus des forces de l'homme naturel que bâtir une tour ou une forteresse n'est au-dessus de la fortune d'un pauvre ; ce n'est donc pas avec l'enthousiasme éphémère d'une première émotion religieuse qu'on doit s'engager dans cette difficile carrière.
    Il faut s'asseoir, se recueillir, calculer la dépense, avant de faire hautement profession d'être disciple de Jésus. Sans cette précaution, on court le risque de provoquer les moqueries du monde et de devenir une cause d'opprobre pour l'Evangile.
  • 14.33 Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple. La seconde parabole a le même sens que la première, avec cette nuance que la vie chrétienne n'est plus comparée à une tour dont la construction exige une grosse dépense, mais à une guerre périlleuse contre un ennemi dont les forces sont bien supérieures à celles que nous pouvons lui opposer par nous-mêmes. Mieux vaudrait rester en paix avec cet ennemi, que de s'exposer à de honteuses défaites.
    "Plutôt rester un honnête homme religieusement obscur, que de devenir ce qu'il y a de plus triste au monde, un chrétien inconséquent." Godet.
    Grec : ne renonce pas à tous ses biens propres, les objets spéciaux de ce renoncement ont été indiqués au verset 26.
    Telle est la conclusion de tout ce discours. Il y a quelque chose de saisissant dans ce mot répété pour la troisième fois : ne peut être mon disciple.
  • 14.35 Il n'est propre ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! Comparer, sur cette image, Matthieu 5.13, note, et Marc Marc 9.50, note.
    Jésus fait diverses applications de cette image si vraie du sel, dont l'action pénétrante empêche la corruption et communique aux aliments une vivifiante saveur.
    Ici, le sel indique le rôle que le disciple joue dans le monde.
    On peut donc, avec Meyer, paraphraser ainsi ce verset : "C'est une belle chose d'être mon disciple et, comme tel, de servir à conserver la vie spirituelle parmi les hommes, de même que le sel conserve la pureté et la saveur dans les choses matérielles. Mais si même mon disciple, sous l'influence d'intérêts terrestres, perd cette puissance vivifiante, avec quoi lui sera-t-elle rendue ? Il n'est plus bon à rien, et il sera jeté dehors, hors du royaume de Dieu."
    Il y a un profond mépris dans ces termes : ni pour la terre, ni pour le fumier ! On peut traduire aussi : ni comme sol ni comme fumier. Le sel ne peut devenir un terrain que l'on ensemence, (Psaumes 107.34) et il ne peut servir d'engrais.
    Cette parole, qui revient si souvent dans les discours de Jésus, doit attirer l'attention sur la dernière comparaison, aussi bien que sur les enseignements qui précèdent.
  • Luc 15

  • 15.1 Or, tous les péagers et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre. Les paraboles de la grâce.
    Chapitre 15.
    1 à 10 La brebis égarée et la drachme perdue.
    Les péagers, haïs à cause de leur profession, et méprisés à cause des injustices qu'ils commettaient souvent en l'exerçant, (Matthieu 5.46, note) les pécheurs, hommes connus comme vicieux et plus ou moins perdus de réputation, s'approchaient de Jésus, afin de mieux entendre les paroles de miséricorde et de pardon qui sortaient de sa bouche.
    Peut-être tel de ses enseignements avait-il réveillé leur conscience. Ils sentaient douloureusement le poids et l'amertume du péché, et repoussés de tous, ils étaient attirés vers cet Envoyé de Dieu, qui toujours avait témoigné à leurs pareils sa tendre compassion.
    Les versets versets 1,2 décrivent une situation qui se reproduisait chaque fois que Jésus s'arrêtait quelque part pour annoncer l'Evangile. Ainsi s'explique le mot tous les péagers, qui désigne tous ceux qui se trouvaient là en ce moment.
  • 15.2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Celui-ci reçoit les pécheurs et mange avec eux ! Voir, sur les pharisiens, Matthieu 3.7, note, et, sur les scribes, Matthieu 23.2, note.
    Le verbe grec que nous traduisons par murmuraient est composé d'une particule qui indique qu'ils proféraient ces murmures entre eux.
    La cause de leur mécontentement, qui se donnait les airs de l'indignation, est ici exprimée : Jésus non seulement recevait, accueillait avec bonté les péagers et les pécheurs, mais il condescendait à manger avec eux, ce qui était, en Orient, une marque de familiarité et de confiance.
    Les orgueilleux pharisiens ne pouvaient ni comprendre ni pardonner cette conduite du Sauveur. Ils affectaient d'y voir un mépris de la moralité et de la justice, dont ils se croyaient seuls en possession.
    Leurs murmures étaient donc à la fois un blâme infligé à Jésus et l'expression de leur dédain pour les péagers et les pécheurs.
  • 15.3 Mais il leur dit cette parabole : Jésus répond par trois admirables paraboles : une brebis perdue, une drachme perdue, un fils perdu, indiquant dès l'abord que c'est précisément ce qui est perdu qu'il cherche avec compassion et amour. Puis, la joie qu'il éprouve de le retrouver et de le sauver devait couvrir de confusion les pharisiens, qui étaient animés de sentiments si différents.
  • 15.4 Quel homme d'entre vous, ayant cent brebis, et en ayant perdu une seule, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne va après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ? Jésus en appelle aux propres sentiments de ses auditeurs : Quel est l'homme d'entre vous ? Puis il recourt à cette image du bon berger, (Jean 10) sous laquelle de tout temps l'Eglise s'est représenté son Sauveur et son Chef.
    La brebis est incapable, dés qu'elle est égarée, de revenir au bercail ou de se défendre en présence du moindre danger, ou de supporter aucune fatigue. Pour qu'elle ne soit pas irrévocablement perdue, il faut que le berger la cherche, la porte, lui prodigue tous ses soins. Parfaite image de l'homme pécheur, éloigné de Dieu.
    Jésus décrit sa compassion et son amour sous les traits de ce berger qui cherche sa brebis sans relâche jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée.
    Ce fut là l'œuvre de toute sa vie ; et cette œuvre, il la poursuit encore par ses serviteurs, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce.
    - Une seule brebis sur quatre-vingt-dix-neuf est peu de chose : "il résulte de là, dit M. Godet, que c'est moins l'intérêt que la pitié qui pousse le berger à agir comme il le fait."
    Les quatre-vingt-dix-neuf qu'il laisse au désert, c'est-à-dire dans les lieux non cultivés, les steppes, où l'on faisait paître les brebis, représentent les Israélites restés extérieurement fidèles à l'alliance divine et qui éprouvaient beaucoup moins que les péagers et les pécheurs le besoin d'un Sauveur. (verset 7)
  • 15.6 et étant arrivé dans la maison, il appelle ses amis et ses voisins, en leur disant : Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai trouvé ma brebis qui était perdue ! Impossible d'exprimer d'une manière plus touchante les soins du berger pour sa brebis et sa joie de l'avoir retrouvée. (Comparer Ezéchiel 34.12-16)
    - Dans le verset suivant, Jésus nous dit ce qu'il faut entendre par les amis et les voisins.
  • 15.7 Je vous dis qu'il y aura ainsi de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n'ont pas besoin de repentance. Qui est-ce qui éprouve cette joie dans le ciel ?
    Dieu, le Sauveur, les anges de Dieu, (verset 10) qui prennent part au salut d'une âme perdue. Quel amour se révèle dans ce trait de la parabole !
    - Mais existe-t-il sur la terre des justes qui n'ont pas besoin de repentance ? (Voir sur ce dernier mot, Matthieu 3.2, note.)
    Jésus l'enseignerait-il ici ? Nullement. Il parle au point de vue de cette légalité dont se prévalaient ses auditeurs pharisiens. Il emploie les termes de pécheurs, justes, repentance dans le sens extérieur où ils les entendaient, eux qui s'imaginaient qu'il suffisait de faire partie du peuple de l'alliance et d'observer les ordonnances lévitiques pour être assuré du salut.
    Jésus veut leur faire comprendre que Dieu préfère les sentiments d'humiliation et d'amour, qu'éprouve le pécheur repentant, à la propre justice de ceux qui ne se sont jamais écartés du droit chemin. Cette pensée ressort plus clairement de la parabole de l'enfant prodigue et de l'attitude prise par le fils aîné. (verset 25)
    Jésus ne dit pas cependant que la justice des Israélites fidèles à la loi n'est rien aux yeux de Dieu et n'éveille dans le ciel ni joie ni amour. Mais comment n'y aurait-il pas eu plus de joie pour ces pauvres péagers qui venaient se jeter dans les bras du Sauveur et recevoir dans leur cœur, déjà renouvelé par la repentance, les paroles de miséricorde et de pardon qu'il leur adressait ? Dès ce moment, ils lui appartenaient tout entiers et lui faisaient le sacrifice de leur vie, par une reconnaissance et un amour qui sont l'âme de toute vraie piété.
    - Matthieu (Matthieu 18.12-14, voir les notes) nous a aussi conservé cette parabole, mais en lui donnant une place et une signification différentes de celles qu'elle a chez Luc. Elle sert à peindre l'amour et les soins du Sauveur pour "un de ces petits" qu'il défend de mépriser et qu'il représente ensuite sous l'image de cette brebis perdue, qu'il va chercher et sauver. Cette application de la parabole ne manque pas de vérité ; mais il faut reconnaître que c'est dans Luc qu'elle a sa vraie place et son sens le plus profond.
    Au reste il est probable que cette image revint plus d'une fois dans les enseignements du Sauveur.
  • 15.9 Et l'ayant trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, en disant : Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue ! La drachme était une monnaie grec que, valant, comme le denier romain, un peu moins d'un franc, prix de la journée d'un ouvrier. (Matthieu 20.2)
    La répétition du mot (dix drachmes, une seule drachme), omise par nos versions, et plus encore la description des soins minutieux que prend cette pauvre femme pour retrouver sa drachme perdue, sont destinées à montrer combien elle lui était précieuse. Péniblement gagnée, cette pièce d'argent était nécessaire à sa subsistance.
    Ainsi, cette parabole très semblable à la précédente, nous révèle l'amour de Dieu sous un aspect différent. Là, c'est sa compassion pour un être malheureux et en danger de périr ; ici, c'est le prix que conserve à ses yeux, tout perdu qu'il est, un homme créé à son image, destiné à lui appartenir pour toujours. Dieu fera tout plutôt que de consentir à le perdre. C'est bien l'un des caractères de l'amour, qui est peint sous l'image de la joie de cette femme.
  • 15.10 Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent.
    Ces termes : devant les anges de Dieu, correspondent à dans le ciel (verset 7) et expriment plus clairement qui éprouve cette joie. Ils peuvent indiquer, soit la joie que les anges eux-mêmes éprouvent du salut d'une âme, soit la joie de Dieu, qui se manifeste devant eux, en leur présence. Le premier sens est probablement dans la pensée de Jésus
  • 15.11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; 11 à 32 Parabole de l'enfant prodigue.
    Les deux paraboles qui précèdent suffisaient, semble-t-il, pour confondre les murmures des pharisiens, (verset 2) d'autant plus que Jésus en avait lui-même clairement indiqué la signification. (versets 7,10)
    Mais il avait à cœur de peindre dans leur profondeur, leur complexité et leurs tragiques alternatives, ces rapports de l'homme avec Dieu qui constituent toute la religion. Il le fait dans un tableau saisissant emprunté à la vie de tous les jours. Il montre comment l'homme se perd par le péché, comment il se retrouve par la repentance, et quelle est la miséricorde infinie de Dieu qui le reçoit et le sauve. Il met enfin l'homme de la légalité dans une opposition frappante avec le pécheur repentant.
    "De là cette troisième parabole, également parfaite par la finesse de l'observation psychologique, par la vérité pittoresque de l'exposé des divers états de l'âme et de ses impressions, et par une vue profonde et touchante de l'amour divin ; c'est la perle parmi les enseignements de Jésus et, entre les paraboles, la plus belle et la plus saisissante." Meyer.
    Jésus peint ainsi au vif les deux portions de son auditoire : les péagers et les pécheurs repentants qui viennent à lui, et les pharisiens qui en murmurent. (versets 1,2)
    Ces deux fils, la description de leur vie et de leur caractère, sont le sujet des deux parties de la parabole.
    - Plusieurs Pères de l'Eglise ont voulu voir dans l'aîné le peuple juif et dans le plus jeune les païens. Les théologiens de l'école de Tubingue se sont empressés de saisir cette interprétation, pour en appuyer leurs idées sur l'époque tardive de la rédaction des évangiles et sur les tendances qu'ils attribuent spécialement à celui de Luc.
    C'est là méconnaître absolument la situation. Jésus n'avait d'autre but que de répondre aux besoins divers de son auditoire.
  • 15.12 et le plus jeune dit à, leur père : Père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir. Et il leur partagea son bien. Le plus jeune est dans l'âge des passions, particulièrement exposé aux séductions du monde.
    La part du bien qui devait un jour lui échoir en héritage était, d'après le droit mosaïque, (Deutéronome 21.17) la moitié de ce qui revenait au fils aîné, soit le tiers de la fortune paternelle. Il demande à son père de lui remettre, par avance, en argent, l'équivalent de ce tiers. Le verset suivant va dire quelle était son intention.
    Il leur partagea son bien, c'est-à-dire que le père fit la part de l'un et de l'autre, qu'il remit au fils cadet la sienne et conserva par devers lui celle du fils aîné. (verset 31)
    Le père n'avait aucune obligation à faire ce partage ; il aurait pu s'y refuser et contraindre ainsi son fils de rester auprès de lui. Il ne le fait pas, car cette contrainte n'aurait en rien changé les sentiments de ce fils. Dieu de même respecte la liberté de l'homme et lui laisse toute sa responsabilité ; car il sait que la confiance et l'amour doivent être libres.
    C'est par les expériences de la vie, si bien décrites dans cette histoire, que l'homme est ramené à Dieu. Aucun autre moyen n'y suffirait.
  • 15.13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et là il dissipa son bien en vivant dans la dissolution. Tel était le but du jeune homme en demandant sa part de biens. Le manque d'amour pour son père, la passion de l'indépendance, lui rendent intolérable la discipline de la maison paternelle et lui ôtent tout sentiment du bonheur dont il aurait pu y jouir.
    Impatient de posséder sa liberté (peu de jours après), il part, sans songer au chagrin qu'il va causer à son père. Le pays éloigné où il se rend est l'image de l'état de l'homme sans Dieu. L'éloignement de Dieu est l'essence même du péché. Tout ce qui va suivre n'est que l'inévitable conséquence du départ de l'enfant prodigue.
    Son histoire, au sens propre, est celle d'une foule de jeunes fils de famille qui, vivant dans la dissolution, arrivent promptement à dissiper leur fortune. Au sens figuré, elle est celle de l'homme sans Dieu, qui se voit promptement privé par d'amères déceptions, par le dégoût, par le remords, de ce bonheur imaginaire qu'il demandait aux jouissances plus ou moins grossières du monde.
    - Le mot grec que nous traduisons par : vivre dans la dissolution, est un adverbe qui signifie l'opposé de salutairement ; or, l'opposé du salut, c'est la ruine. Le substantif, qui est formé de la même racine, se trouve dans Ephésiens 5.18 ; 1.6 ; 1Pierre 4.4.
  • 15.14 Et quand il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là, et lui-même commença à être dans l'indigence. Grec : et lui-même (indépendamment de la famine) commença à manquer (de tout).
    Ce mot : il commença, marque un moment terrible dans l'expérience du jeune insensé. Il voit qu'il n'a plus aucune ressource, et autour de lui règne une grande famine qui lui ôte tout espoir.
    Il n'est pas d'état plus affreux que celui d'une âme sans Dieu, vide de toute paix et de toute espérance, remplie d'agitation et d'amertume, et à laquelle le monde, dont elle a épuisé les jouissances, n'a plus rien à offrir. N'avoir rien en soi, rien au ciel, rien sur la terre, c'est le désespoir.
    Le jeune homme de la parabole reconnaîtrait-il maintenant sa folie ? Songera-t-il à revenir à son père ? Non, pas encore. Il faut qu'il descende encore plus bas dans l'abîme où l'a conduit son péché et qu'il en savoure toutes les amertumes.
  • 15.15 Et étant allé, il s'attacha à l'un des habitants de ce pays-là, qui l'envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. Ce jeune homme riche et libre dans la maison paternelle, le voilà dans l'indigence et la servitude ; ce fils d'une famille honorable, le voilà faisant paître des pourceaux, ce qui, outre l'abjection du métier, était un objet d'horreur pour un Juif.
    Le verbe de l'original : il s'attacha (littér. il se colla), que nos versions affaiblissent en le traduisant par : il se mit au service de, relève encore ce qu'il y avait d'abject dans cette dépendance à l'égard d'un maître païen.
    Il y a, dans le monde moral, des suites du péché plus dégradantes encore.
  • 15.16 Et il désirait se remplir le ventre des gousses que les pourceaux mangeaient, mais personne ne lui en donnait. Se remplir le ventre est la leçon du texte reçu avec A et la plupart des majuscules Sin., B, D lisent se rassasier, ce qui parait une correction.
    Quand, après avoir fait paître les pourceaux toute la journée, il les ramenait le soir au logis on les nourrissait ensuite de gousses (espèce de fèves grossières, servant à l'alimentation des animaux) ; mais à lui, personne ne lui en donnait.
    Le mépris qu'on lui témoigne ainsi en l'oubliant, la faim qui le dévore et que rien n'apaise, tel est le dernier degré d'un abaissement, d'une souffrance à laquelle on ne saurait rien ajouter.
  • 15.17 Etant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi ici je meurs de faim ! Etant donc rentré en lui-même, tel est le premier pas vers le relèvement. Jusqu'alors, il avait vécu hors de lui-même, entraîné par le tourbillon des passions, du monde extérieur.
    Maintenant, il revient à lui ; il voit toute l'horreur de sa situation et il découvre dans son cœur un abîme de maux, sur lesquels il avait volontairement fermé les yeux.
    Dès ce moment, une pensée qu'il avait tenue éloignée vient émouvoir son cœur profondément malheureux : son père, la maison de son père. Là, il s'en souvient, même les mercenaires, des ouvriers qui sont engagés pour un temps seulement et que le maître n'a pas intérêt à soigner d'une manière spéciale, ont du pain (grec des pains) en abondance ; et lui, il meurt de faim. (Grec : vrai texte : mais moi je péris ici de famine.)
    Il serait superflu de montrer la profonde vérité de tous ces traits dans l'expérience morale de l'âme.
  • 15.18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ! Du sentiment de sa misère naît dans le cœur du fils repentant une ferme résolution ; c'est le second pas dans son relèvement.
    - Malgré le trouble de sa conscience et le sentiment qu'il a de son indignité, il appelle encore son père, ce père qu'il a tant offensé. Jésus nous donne dans ce trait délicat toute une révélation de la miséricorde de Dieu, dont le sentiment persiste dans le cœur du pécheur repentant, et sans lequel il ne lui resterait que le désespoir.
    Ceci encore appartient à sa résolution. Il n'ira pas, devant son père, invoquer comme excuses sa jeunesse, ses passions, ou les entraînements du monde ; non : j'ai péché, voilà le mot qui brise dans l'homme toutes les résistances de l'orgueil, et qu'il n'arrive à prononcer qu'après une lutte terrible contre cet orgueil.
    Les deux termes : contre le ciel et contre toi, n'ont de sens distinct que dans la parabole. Ils se confondent dans l'application.
  • 15.19 Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Grec : fais-moi comme l'un de tes mercenaires.
    Amener le pécheur à sentir qu'il a perdu tous ses titres à être un enfant de Dieu, tel est l'effet de la vraie repentance.
    Mais l'amour, qui renaît dans son cœur avec la repentance, lui inspire en même temps le désir de rentrer en grâce auprès de Dieu, d'être admis dans sa famille, fûtce à la dernière place.
  • 15.20 Et s'étant levé, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et il courut se jeter à son cou, et l'embrassa. Et s'étant levé ; la résolution prise est aussitôt exécutée. Quand on dit que "l'enfer est pavé de bonnes résolutions," cela n'est vrai que de celles qui ont été prises sans un sentiment profond du péché.
    Quel tableau émouvant ! Quelle révélation de l'amour de Dieu ! Chaque mot en porte l'enseignement touchant et profond. Comme il était encore loin, bien avant qu'il eût pu atteindre cette maison paternelle dont il ne s'approchait qu'en tremblant, son père le vit.
    Evidemment le père l'attendait, sa tendresse était aux aguets pour surprendre le retour de son enfant. En se rappelant les deux paraboles précédentes, on peut même dire que c'est Dieu qui toujours prévient le pécheur ; il le cherche, il lui inspire le premier mouvement de repentance, de foi, d'amour, sans lequel ce pécheur ne reviendrait jamais à lui.
    Puis le père court au-devant de son enfant, il lui facilite cette rencontre encore redoutée ; enfin, il le presse sur son cœur, ému de compassion (grec ému dans ses entrailles), et lui donne, sans paroles, ce baiser de réconciliation qui efface pour jamais tout le passé et fait pénétrer dans le cœur du fils l'assurance de l'amour inaltéré de son père. (Le verbe grec est composé d'une préposition qui renforce l'idée. M. Stapfer traduit : il le baisa longuement.)
    Tout ce tableau est infiniment plus beau, plus complet, plus émouvant, que si le père avait exprimé par des paroles le pardon qu'il accordait à son fils.
  • 15.21 Mais le fils lui dit : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ! Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Voir versets 18,19, note.
    Les derniers mots de la réponse projetée : traite-moi comme l'un de tes mercenaires, manquent.
    On a expliqué leur absence en supposant que le père interrompt son fils.
    Il est peut-être plus naturel de penser que c'est le fils lui-même qui, en présence de l'accueil du père, se sent incapable d'aller jusqu'au bout. La tendre compassion que le père lui témoigne lui montre qu'il est pardonné et ne lui permet pas d'ajouter : traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
    Crainte, regrets amers, angoisse de la conscience, tout disparaît de son cœur maintenant comblé de paix et d'amour.
    Plusieurs manuscrits (Sin, B, D, etc.) renferment cette demande copiée de verset 19.
  • 15.22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez une robe, la plus belle, et l'en revêtez, et mettez à sa main un anneau, et des souliers à ses pieds ; Honorez-le comme fils et fils bien-aimé d'un père riche et puissant.
    Un anneau au doigt et des souliers ou des sandales aux pieds étaient le signe de l'homme libre ; les esclaves allaient nupieds.
    La réhabilitation du fils est complète ; il reçoit le pardon de ses fautes gratuitement et tout de suite, sans conditions ni délais ; il est réintégré dans la maison et dans l'amour de son père comme si rien ne s'était passé.
    - Tel est le sens général de ces traits de la parabole. Une saine exégèse ne doit pas se perdre dans des allégories imitées des Pères de l'Eglise et d'après lesquelles la robe signifierait la justice de Christ, (Esaïe 61.10) l'anneau, le sceau du Saint-Esprit, les souliers, la facilité de marcher dans une vie nouvelle. (Ephésiens 6.15)
    Les mêmes interprètes n'ont-ils pas vu aussi le diable dans le possesseur des pourceaux, dans les pourceaux eux-mêmes des démons, (versets 15,16) et dans l'immolation du veau gras le sacrifice de Christ ? !
  • 15.23 et amenez le veau gras, tuez-le et mangeons et réjouissons-nous ; Notre parabole peint sous l'image d'un banquet de famille cette joie que les deux similitudes précédentes n'avaient fait qu'indiquer. (versets 7,10) Cette joie succède aussi, dans l'âme du pécheur sauvé, aux profondes douleurs de la repentance.
  • 15.24 parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Mort et perdu, tel est l'état moral de tout homme qui ne vit pas en Dieu. (Comparer Matthieu 8.22 ; Ephésiens 2.1 ; 5.14)
    Dieu seul, en effet, est la source de la vie et la destination suprême de tout être intelligent. Revenir à Dieu, c'est donc revenir à la vie et retrouver sa destination éternelle.
    - Jésus décrit dans cette parabole le péché et ses suites amères, la repentance et le bonheur ineffable de la réconciliation avec Dieu ; mais il ne se présente pas comme le médiateur de cette réconciliation.
    Dans d'autres déclarations, il indique nettement l'œuvre de la rédemption qui seule permettra à l'homme de rentrer en grâce auprès de Dieu et de recevoir l'esprit d'adoption. (Matthieu 20.28 ; 26.28, et souvent dans l'évangile de saint Jean)
    Quand cette œuvre aura été accomplie, elle pourra être exposée avec des développements proportionnés à son importance. On aurait donc bien tort d'opposer les enseignements de Jésus-Christ à ceux des apôtres et, en particulier, de s'appuyer sur notre parabole pour nier la nécessité de la rédemption. Tout le christianisme ne saurait être renfermé dans une parabole.
  • 15.25 Mais son fils aîné était aux champs. Et lorsqu'en revenant il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. Mais, cette particule marque le contraste entre ce qui précède et ce qui va suivre.
    Ce fils aîné (grec plus âgé) était donc occupé au service de son père (aux champs), employé à une œuvre bonne en soi. Et pourtant, les sentiments de son cœur, qu'il va nous révéler, n'ont rien de filial. Jésus, après avoir retracé le tableau du pécheur repentant et réconcilié avec Dieu, nous présente maintenant l'image des pharisiens mécontents. (verset 2 ; comparez avec versets 28-30)
    Dans tous les grands banquets, des morceaux de musique et des danses étaient exécutés le plus souvent par des gens engagés à cet effet.
  • 15.27 Et celui-ci lui dit : Ton frère est arrivé, et ton père a tué ]e veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. Ce serviteur, un simple esclave sans doute, ne mentionne que le veau gras tué, parce que c'était là, à ses yeux, la principale marque d'un joyeux banquet.
    De même, il ne sait rien dire de celui qui est l'objet de cette fête, sinon qu'il est venu et cela en bonne santé, terme qu'il faut entendre à la lettre, et non dans un sens moral.
    Cet esclave parle selon sa portée ; ce qu'il y a de plus profond dans la situation lui échappe. Admirable justesse de chaque trait de la parabole !
  • 15.28 Mais il se mit en colère, et il ne voulait point entrer. Et son père étant sorti, l'exhortait. L'exhortait à entrer et à montrer de meilleurs sentiments envers son père et son frère.
    C'est ce que Jésus faisait constamment à l'égard des pharisiens.
  • 15.29 Mais répondant il dit au père : Voici, il y a tant d'années que je te sers, et je n'ai jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Ce langage de la propre justice est pris sur le fait.
    Pour le fils aîné, être dans la maison de son père n'est pas un bonheur, mais un service (le mot grec signifie l'œuvre d'un esclave), service dont il compte les années.
    Il se vante de n'avoir jamais violé les commandements de son père. Cela est possible, mais, pour un père, quelle est la valeur d'une obéissance sans amour ?
    Enfin, comme s'il n'avait pas eu la jouissance de toute la maison paternelle, il reproche à son père de ne lui avoir jamais donné de récompense, pas même un chevreau, peu de chose comparé au veau gras (B porte même un petit chevreau.)
    La récompense de l'enfant de Dieu, c'est le bonheur de la communion de son père. (Genèse 15.1) La propre Justice ignore cette vérité.
  • 15.30 Mais quand ton fils que voici, qui a dévoré ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est revenu, tu as tué pour lui le veau gras. Sans amour pour son père, le fils aîné n'éprouve pour son frère que haine et mépris : celui-ci, ton fils (il se garde bien de l'appeler mon frère), qui a dévoré ton bien (terme choisi à dessein) avec des femmes de mauvaise vie.
    Ce dernier trait "est un coup de pinceau ajouté au tableau du verset 13 par la main charitable de ce frère." Godet.
    - Si la première partie de cette parabole devait être un touchant encouragement pour les péagers et les pécheurs repentants qui écoutaient le Sauveur, de quelle confusion ces paroles du fils aîné n'auraient-elles pas dû remplir les pharisiens dont elles traduisaient fidèlement les murmures ? (versets 1,2)
  • 15.31 Mais il lui dit : Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Ces paroles pleines d'amour (mon enfant) ont inspiré à quelques interprètes la pensée qu'il faut envisager le fils aîné, malgré ses défauts, comme un véritable enfant de Dieu. Mais elles sont destinées seulement à peindre la situation du fils aîné envers son père telle qu'elle est donnée dans la parabole. Il était toujours avec son père et en aurait senti le bonheur, s'il avait su l'aimer. L'héritage des biens de son père lui était assuré.
    Telle était la position de tout le peuple de l'alliance. Il était auprès de Dieu, qui le cherchait même alors d'une manière spéciale par la présence du Sauveur, et toutes les richesses de sa miséricorde lui étaient offertes. (Romains 3.1 ; 9.1-5)
    Mais ce peuple, semblable au fils aîné, imbu d'une propre justice pharisaïque, ne savait pas jouir de ces immenses privilèges, parce qu'il fermait son cœur à l'amour de Dieu et méprisait les pauvres pécheurs repentants qui venaient à Jésus.
  • 15.32 Mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort, et qu'il est revenu à la vie ; parce qu'il était perdu, et qu'il est retrouvé. Grec : il fallait être dans l'allégresse (qui se manifeste par ce festin) et se réjouir ; il le fallait, car cette joie n'est que l'effusion de mon amour. (versets 7,10) Et l'objet de cette joie, c'est ton frère, qui était perdu et qui est sauvé. (verset 24, note.)
    Quel contraste entre ces paroles et les sentiments du fils aîné ! or ces sentiments étaient ceux des pharisiens qui écoutaient le Sauveur.
    - "Ici s'arrête la parabole. Jésus ne raconte pas le parti qu'a pris le fils aîné. Pourquoi ? Parce que c'était aux pharisiens à voir eux-mêmes ce qu'ils voulaient faire, s'ils entreraient, à l'appel de Dieu, ou s'ils resteraient dehors. A eux d'achever la parabole." Godet.
  • Luc 16

  • 16.1 Or il disait aussi à ses disciples : Il y avait un homme riche, qui avait un économe, et celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. Deux paraboles sur l'usage des biens de ce monde.
    Chapitre 16.
    1 à 13 La parabole de l'économe infidèle.
    Ses disciples : ce terme ne désigne point les apôtres seuls, ni exclusivement les adhérents dont Jésus était suivi dans ce voyage à Jérusalem, mais bien les divers auditeurs qui ont entendu les paraboles du chapitre précédent.
    C'est ce que prouve déjà cette tournure si familière à Marc et à Luc : or il disait aussi, qui indique toujours une idée nouvelle, un enseignement nouveau, venant s'ajouter, dans le même discours, à ce qui a précédé. Jésus est donc encore entouré de ses disciples ordinaires, des pharisiens dont il a confondu les murmures (verset 14 ; comparez Luc 15.2), et des péagers qui s'approchaient de lui pour l'entendre. (Luc 15.1)
    C'est à tout cet auditoire que Jésus adresse deux paraboles sur l'emploi des biens de la terre. Cet enseignement était nécessaire, soit aux pharisiens, qui, à l'orgueil, joignaient l'avarice ; (verset 14) soit aux péagers dont plusieurs possédaient des richesses acquises d'une manière plus ou moins injuste ; il présentait à tous l'esprit de la vie nouvelle, qui résulte de la réconciliation avec Dieu, dans son opposition avec une des principales tendances du pharisaïsme : (verset 14) l'amour de l'argent. Les versets 14-18, qui se trouvent entre les deux paraboles, ne sont qu'une sorte d'introduction à la seconde. (verset 19 et suivants)
    - La parabole de l'économe infidèle qui va nous occuper d'abord, est, sans contredit, la plus difficile que Jésus ait prononcée. L'application qu'en fait le Sauveur (versets 9-13) présente elle-même des pensées dont le sens n'est pas évident. Aussi, si l'on en excepte l'Apocalypse, est-il peu de parties de l'Ecriture sur lesquelles les commentateurs aient émis des interprétations plus diverses. Nous nous bornerons à indiquer celles qui peuvent avoir quelque valeur, et à exposer ce qui nous paraît être la pensée de la parabole.
    Dans le sens littéral, le récit qui s'ouvre par ces mots est simple et clair. (Voir l'analyse.) Mais il en est autrement, dès qu'on cherche sa signification religieuse et morale.
    Ainsi, tout d'abord, que représente cet homme riche ? Selon tel interprète, il n'est là que comme personnage de la parabole et n'a pas d'équivalent dans la vie réelle (de Wette, Ebrard, Weiss) ; selon tel autre, ce serait l'empereur ou les Romains, pour le compte desquels les péagers administraient les impôts (Schleiermacher). Olshausen voit dans ce personnage le diable, Meyer en fait Mammon lui-même, dont l'économe doit quitter le service pour se donner au service de Dieu. (verset 13)
    Ces exemples suffisent. A quelle hauteur on s'élève immédiatement, quel sentiment de responsabilité naît aussitôt dans le cœur, et quelle lumière se répand sur toute la parabole, si l'on voit, dans ce grand propriétaire, Dieu lui-même, la source et le dispensateur de tous les biens, celui à qui tout homme doit rendre compte !
    - Il n'y a pas alors à se demander qui est l'économe (administrateur, intendant). C'est chacun de nous, qui doit se considérer devant Dieu, non comme le possesseur, mais comme l'administrateur de tous les biens qui lui sont confiés.
    Jésus ne dit pas de quelle manière l'économe de la parabole dissipait les biens de son maître ; cela importe peu ; mais ce qui n'est pas douteux, c'est que tout homme qui s'approprie les biens qui lui sont prêtés, qui les fait servir à son égoïsme, à son orgueil, à ses plaisirs, en oubliant Celui qui est le vrai propriétaire, dissipe ce qui lui a été confié dans un tout autre but.
  • 16.2 Et l'ayant appelé, il lui dit : Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ton administration ; car tu ne peux plus administrer. Il n'est pas dit par qui l'économe fut accusé d'infidélité. Son maître sait tout, il le fait venir, lui demande (grec) le compte de son administration, et lui annonce sa destitution.
    Comme, pour produire ce compte, il faut à l'économe un certain temps, il va en profiter sans perdre un instant, pour se tirer d'embarras.
  • 16.4 Je sais ce que je ferai, afin que, quand je serai destitué de l'administration, ils me reçoivent dans leurs maisons. Ce monologue est admirable de précision et de finesse. L'économe ne se laisse pas troubler, il réfléchit, se parle à lui-même, pèse et rejette les moyens dont il ne veut pas ; puis, tout à coup, il s'écrie : Je sais (grec j'ai connu).
    Sa pensée est tombée sur certaines gens qu'il désigne seulement par ils, qui pourront lui être utiles, et que la suite du récit va mettre en scène. Ce qui lui donne tant de savoir faire et d'énergie, c'est qu'il a pris au sérieux la destitution annoncée : quand je serai démis, ils me recevront dans leurs maisons.
  • 16.5 Et ayant appelé à lui chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? Grec : "il fit venir un chacun des débiteurs de son propre maître."
    Ces termes signifient d'une part qu'il les fit venir tous l'un après l'autre, bien que la parabole n'en mentionne ensuite que deux comme exemples de sa manière de procéder avec eux.
    D'autre part, le mot : son propre maître, fait sentir comment cet administrateur, après avoir déjà fraudé son propriétaire, sut encore se tirer d'embarras à ses dépens.
  • 16.6 Et il dit : Cent mesures d'huile. Mais il lui dit : Reprends ton billet, assieds- toi, et écris promptement cinquante. Il s'agit du bath hébreu, égal au métrète attique, et qui contenait environ 40 litres. La remise de cinquante baths (2000 litres) était donc considérable.
    - Cette huile avait été achetée à diverses reprises par le débiteur, qui en faisait commerce, et qui laissait un billet entre les mains de l'économe. Celui-ci rend son billet au débiteur en l'invitant à changer le chiffre ou plutôt à faire un nouveau billet. Tout cela se fait promptement (grec aussitôt).
  • 16.7 Ensuite il dit à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Celui-ci répondit : Cent mesures de blé. Il lui dit : Reprends ton billet, et écris quatre-vingts. Grec : cent cors de blé.
    Le cor, mesure pour les matières sèches, équivalait à 10 baths.
    L'économe diminue de vingt pour cent cette valeur, au profit du débiteur. La différence qu'il fait entre celui-ci et le premier, montre qu'il avait égard aux circonstances de fortune où pouvaient se trouver ces hommes, qu'il connaissait parfaitement. Partout se montre la même habileté. (verset 8)
  • 16.8 Et le maître loua l'économe injuste de ce qu'il avait prudemment agi ; car les fils de ce siècle sont plus prudents que les fils de la lumière dans leur manière d'agir envers leur propre génération. Le maître de la parabole loue son administrateur (grec l'économe de l'injustice), avec ironie, de son habileté.
    Ces dernières paroles sont une réflexion de Jésus qui nous montre comment il entend la louange qu'il met dans la bouche du maître de l'économe On pouvait admirer le savoir-faire et l'audace de l'économe, tout en haïssant l'injustice.
    Voilà pourquoi le Sauveur peut proposer sa conduite à l'imitation de ses disciples. Il leur recommandait de même ailleurs d'être "prudents comme des serpents," (Matthieu 10.16) il invoquait l'exemple, par contraste d'un ami égoïste, (Luc 11.8) ou d'un juge inique. (Luc 18.1 et suivants) Dans tous ces cas, l'essentiel est de bien saisir le point de comparaison.
    - Jésus motive (car) son exhortation à la prudence par une considération que l'expérience de tous les temps confirme, hélas ! c'est que ses disciples sont bien loin de déployer en vue de leurs intérêts éternels la même prudence que les gens du monde dans leurs affaires terrestres.
    Il appelle par un hébraïsme bien connu, (Matthieu 8.12) fils de ce siècle, ou de l'économie présente, ou de ce monde, ceux qui y sont nés et qui se conduisent selon l'esprit et les maximes qui y règnent ; (Luc 20.34 ; Ephésiens 2.2) et fils de la lumière, ceux qui ont été éclairés, pénétrés, régénérés par la vérité divine. (Jean 12.36 ; Ephésiens 5.8 ; 1Thessaloniciens 5.5)
    - Les mots : dans leur manière d'agir envers leur propre génération, se rapportent aux fils de ce siècle et désignent leur conduite, non à l'égard de leurs contemporains en général, mais à l'égard de ceux avec lesquels ils sont en relations d'affaires et qui sont animés des mêmes sentiments qu'eux. Avec d'autres et dans une sphère supérieure, leur habileté ne saurait les servir. (1Corinthiens 2.14,15)
  • 16.9 Et moi aussi je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que lorsqu'elles vous manqueront, ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels. Grec : le mammon de l'injustice. (Voir, sur ce mot, Matthieu 6.24, note.)
    C'est ici proprement l'application de toute la parabole dont Jésus a déjà indiqué le sens moral par la déclaration qui précède. Il faut donc l'interpréter à ce point de vue : le vrai emploi des richesses.
    Mais qu'est-ce que ces richesses injustes ? et quels sont les amis que nous devons nous faire par leur moyen ? La raison pour laquelle Jésus appelle injustes les biens de ce monde, a été expliquée de manières fort diverses.
    C'est, a-t-on dit, parce qu'il y a presque toujours, de près ou de loin, quelque injustice dans la manière dont ils ont été acquis, ou dans l'usage qu'on en fait.
    D'autres ont voulu donner au mot injuste le sens de biens faux, trompeurs. (Comparer "la tromperie, ou la séduction, des richesses" Matthieu 13.22)
    Ces interprétations sont étrangères au contexte. Le vrai sens du mot doit être demandé à la parabole elle-même. Or, le mammon de l'injustice correspond exactement à l'économe injuste. (verset 8)
    Comment donc cet économe a-t-il été injuste ? D'abord, en dissipant le bien de son maître ; (verset 1) puis en en disposant pour son profit personnel. (versets 6,7)
    Voilà précisément comment la plupart des hommes rendent injustes les richesses que Dieu leur confie. Au lieu de se considérer comme des administrateurs qui lui en rendront compte, ils s'en constituent les vrais possesseurs et, oubliant leur responsabilité, ils accumulent ces biens dans leur avarice, en font étalage pour nourrir leur orgueil, ou bien les dissipent pour satisfaire passions.
    Quel est alors l'usage que le Seigneur leur conseille de faire de ces biens, devenus injustes dans leurs mains ? La parabole donne la réponse. Le moment approche où tout homme sera appelé à rendre compte de son administration ; (verset 2) il doit donc imiter l'économe, qui s'est empressé de profiter d'un dernier sursis pour s'assurer des amis qui le recevront dans leurs maisons. Et moi je vous dis : Faites-vous des amis.
    - Ici se pose notre seconde question : Quels sont ces amis ? On a répondu de manières fort diverses.
    L'un dit : l'ami suprême que nous devons nous assurer, c'est Dieu lui-même en employant à son service les biens qu'il nous confie.
    Un autre (Olshausen) : c'est le Seigneur Jésus, qui regarde comme fait à lui-même le bien que nous faisons au plus petit de ses frères. (Matthieu 25.40)
    Un troisième (Meyer) veut que ces amis soient les anges, que Jésus lui-même nous représente comme chargés d'introduire les justes dans le royaume de Dieu, (Luc 16.22 ; Matthieu 24.31 ; Marc 13.27) et qui s'intéressent avec amour à ceux qui le servent. (Luc 15.10 ; Matthieu 18.10)
    Mais l'interprétation la plus généralement admise consiste à entendre par ces amis, les hommes : ignorants à instruire, malheureux à soulager, pauvres à secourir. Il faut se les attacher par la bienfaisance, par une vraie charité chrétienne. Leur reconnaissance subsistera jusque dans le siècle à venir. (Voir la note suivante.)
    Le texte reçu porte : lorsque vous manquerez, ou cesserez, c'est-àdire quand vous mourrez. La variante de Sin., B, A, suppose que c'est "ce mammon de l'injustice" qui manquera, disparaîtra à l'heure de la mort.
    Le sens des deux leçons est donc au fond le même, mais la dernière convient mieux à la parabole, puisque ce sont les biens qu'il administrait qui tout à coup manquent à l'économe.
    - C'est alors, dans ce jour solennel, que les amis que vous vous serez assurés vous recevront dans les tabernacles éternels.
    Ce mot de tabernacle ou tente est une allusion à la vie des patriarches qui, étrangers et voyageurs, plantaient leurs tentes pour un jour. Dans l'économie future elles seront éternelles ; ce seront les "demeures de la maison du Père," (Jean 14.2) "l'édifice qui n'a pas été fait de main d'homme, mais qui est l'ouvrage de Dieu." (2Corinthiens 5.1)
    - Comme ces amis sont des pauvres et des malheureux secourus, il ne faut pas entendre ce mot recevoir comme si c'étaient eux qui faisaient entrer dans le ciel leurs bienfaiteurs ; ils se bornent à les accueillir avec reconnaissance et avec amour. Dans certains cas aussi ces pauvres assistés peuvent devenir pour ceux qui leur viennent en aide les instruments de leur salut. C'est là certainement une douce et belle pensée, capable d'augmenter la joie du ciel elle-même.
    - Dira-t-on que ce trait de la parabole ainsi interprété, parait peu conforme à l'Evangile, que ce rôle attribué aux pauvres pourrait, d'une part, favoriser l'idée de l'intercession des saints, et d'autre part, celle du mérite des œuvres pour le salut ?
    A cela on peut répondre qu'une parabole n'est pas un cours de dogmatique, que ce dernier trait répond incidemment à celui du verset 4, et que, du reste, cette morale n'est pas en désaccord avec celle que Jésus enseigne ailleurs. (Matthieu 25.34-46)
  • 16.10 Celui qui est fidèle dans les plus petites choses, est aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les plus petites choses, est aussi injuste dans les grandes. Cette sentence, expression proverbiale d'une vérité d'expérience, sert d'introduction au verset suivant, où nous voyons que les plus petites choses sont les biens de la terre, et que les grandes sont les biens spirituels de l'âme.
    Celui qui ne rapporte pas à Dieu les premiers, qui ne les fait pas valoir pour sa gloire, ne saurait administrer fidèlement les derniers. (Comparer Matthieu 25.21)
  • 16.11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Grec : fidèle dans le mammon injuste. (verset 9, note.)
    Ce verset confirme et explique le précédent. Les richesses véritables (grec le bien véritable) sont mises en opposition avec les richesses injustes ; elles sont véritables, parce que c'est le don du salut et de toutes les grâces divines qui le constitue, qu'elles répondent ainsi parfaitement à tous les besoins de l'âme et sont impérissables. (Voir la note suivante.)
  • 16.12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? On voit que dans chacune de ces sentences (versets 10-12) qui sont encore l'application de la parabole, le Seigneur a en vue l'économe infidèle, dont la position à l'égard de son maître est exactement la nôtre à l'égard de Dieu. C'est ce que rappellent ces termes : ce qui est à autrui.
    Les biens qui nous sont confiés, comme ceux qu'administrait l'économe, ne sont pas à nous, mais à Dieu. Si, comme lui, nous ne sommes pas fidèles dans l'usage que nous en faisons, Dieu pourrait-il nous donner ce qui est à nous ?
    Ce dernier mot correspond aux richesses véritables, (verset 11) mais avec une nuance importante, exprimée par le contraste entre ce qui est à autrui et ce qui est nôtre.
    Les biens de la terre sont à Dieu, qui les confie à qui il veut, pour un temps, et ils restent toujours pour nous des biens extérieurs.
    Le salut, au contraire, la vie éternelle, est à nous, parce qu'elle est un héritage qui nous a été légitimement acquis, (Actes 20.32 ; Romains 8.17 ; Matthieu 25.34) et surtout parce qu'elle nous est assimilée de manière à devenir une partie intégrante de notre nature spirituelle et immortelle.
    Cette parole remarquable nous ouvre une perspective inattendue sur la dignité que Jésus attribue à l'âme humaine, et aussi sur l'état des enfants de Dieu dans le ciel, où tout ce qu'ils posséderont sera parfaitement identique à leur être et leur sera approprié pour toujours par un progrès sans fin dans la connaissance et l'amour de Dieu.
  • 16.13 Nul domestique ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. Voir, sur ce dernier verset, Matthieu 6.24, note.
    C'est chez Matthieu qu'il se trouve à sa véritable place. Il se peut toutefois que Jésus ait répété cette sentence, qui clôt très convenablement l'application de la parabole.
    C'est une dernière réflexion sur la position de l'économe, qui prétendait pouvoir (grec) servir deux seigneurs, son maître et Mammon ou l'argent.
    Or Jésus déclare que cela est moralement impossible, et qu'ainsi, quiconque veut servir Mammon, s'exclut du service de Dieu.
  • 16.14 Or les pharisiens, qui aimaient l'argent, écoutaient toutes ces choses, et ils se moquaient de lui. 14 à 18 Reproches aux pharisiens.
    Les pharisiens, parce qu'ils étaient amis de l'argent, étaient bien décidés à ne pas abandonner le service de Mammon ; (verset 13) mais comme Jésus vient de déclarer que ce service les exclut de celui de Dieu, leur orgueil s'en irrite, et ils se vengent en se moquant de lui. (Voir sur ce terme, Galates 6.7, note.)
    La pauvreté de Jésus et de ses adhérents était sans doute le sujet de leurs moqueries. Ce trait nous montre quel degré d'incrédulité et de frivolité pouvait s'allier au grave caractère qu'affectaient ces hommes.
    La vraie réponse à leurs sarcasmes impies sera la parabole du mauvais riche, (verset 19 et suivants) l'une des plus sévères que Jésus ait prononcées ; mais il veut d'abord démasquer l'orgueilleuse propre justice de ses adversaires, (verset 15) et les convaincre qu'ils vivaient dans une continuelle transgression de la loi. (versets 16-18)
    Les versets qui suivent ne sont que des fragments de discours, que Luc a placés ici comme transition de la première à la seconde parabole.
  • 16.15 Et il leur dit : Vous, vous êtes ceux qui se justifient eux-mêmes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu. C'était déjà pour se justifier, ou paraître justes, devant les hommes, que les pharisiens se raillaient de l'enseignement de Jésus sur l'emploi des richesses, et toute leur vie avait cette même tendance. (Matthieu 23.28)
    Mais aux yeux de Dieu qui connaît les cœurs, et qui ne voyait sous leurs faux airs de vertu et de moralité que des vices recouverts par l'hypocrisie, leur prétendue élévation était une abomination.
    Il ne faut pas entendre cette sentence dans un sens absolu ni l'appliquer à toute élévation quelconque. Avec de la sincérité et de l'humilité, ce qui est grand aux yeux des hommes peut l'être aussi devant Dieu.
  • 16.17 Mais il est plus aisé que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi tombe. Sur quoi se fondait Jésus pour prononcer un jugement si sévère contre les pharisiens ?
    Sur la loi et les prophètes, dont ils prétendaient être les zélés observateurs et défenseurs, tandis qu'ils accusaient Jésus de les rabaisser en annonçant (gr, évangélisant) le royaume de Dieu.
    Mais non ; la prédication de l'Evangile, l'ouverture d'une ère nouvelle, et le zèle violent avec lequel chacun se précipite dans ce royaume (d'autres traduisent, en prenant le verbe au passif : "chacun est vivement pressé d'y entrer," mais comparez Matthieu 11.12, note) ne diminuent en rien les saintes exigences de la loi, dont il n'est pas possible qu'un seul trait de lettre soit aboli. (Matthieu 5.18, note.)
    Cette loi dont vous vous glorifiez sera donc votre juge.
  • 16.18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet adultère ; et celui qui épouse une femme qui a été répudiée par son mari, commet adultère. Voir, sur le sens de cette déclaration, Matthieu 5.32 ; 19.9 ; Marc 10.11, notes.
    Quant à la place que Luc lui assigne, la plupart des interprètes renoncent à trouver une connexion quelconque entre cette parole et ce qui précède.
    Parmi ceux qui veulent en trouver une, les uns pensent que Jésus rappelle la prescription légale concernant le divorce et l'adultère, comme un exemple de la validité permanente de la loi, et pour montrer que dans la nouvelle économie la loi sera même plus sévèrement appliquée que dans l'ancienne.
    Les autres (Olshausen, Hofmann, Weiss) voient dans cette parole une allégorie semblable à celle de Romains 7.1-3 : celui qui répudie sa femme, c'est celui qui, s'autorisant du nouvel ordre de choses, rejette complètement la loi ; celui qui épouse une femme répudiée, c'est celui qui méconnaissant la nouvelle, s'attache obstinément à l'ancienne économie. Ce dernier méconnaît la sentence du verset 16, et le premier celle du verset 17.
    La première explication est plus admissible ; mais il est évident que la vraie place de cette déclaration est dans le discours sur la montagne.
  • 16.19 Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, se traitant chaque jour magnifiquement. 19 à 31 La parabole du riche et de Lazare.
    Un homme riche ; ce mot est assez fréquemment employé en un sens défavorable dans l'Ecriture. L'histoire de celui-ci va justifier d'une manière saisissante les sérieux avertissements que Jésus vient de donner aux pharisiens avares qui se moquaient de lui, (versets 14-18) et compléter l'application de la parabole précédente. (versets 9-13)
    - La pourpre dont se revêtait somptueusement ce riche, était la robe de dessus, le manteau, tandis que le fin lin, étoffe précieuse qui se fabriquait en Egypte, composait la tunique. Un seul trait peint sa manière de vivre : grec il faisait joyeuse chère chaque jour magnifiquement.
    Vivre dans le luxe, se livrer aux jouissances des sens, tout en restant égoïstement indifférent aux besoins et aux maux du pauvre, (verset 21) telle était la conduite de ce riche. Il n'est pas mis d'autre péché à sa charge, il n'est pas dit qu'il menât une vie immorale. Sa fin est un avertissement d'autant plus universel et d'autant plus terrible pour les égoïstes honorables gui se trouvent par milliers dans la société de tous les temps. (Matthieu 25.41-45)
  • 16.20 Et un pauvre, nommé Lazare, avait été jeté à sa porte, couvert d'ulcères, Lazare est l'abréviation d'Eleazare, qui signifie Dieu est le secours.
    Si le Sauveur donne un nom à ce pauvre tandis qu'il n'a point nommé le riche, c'est sans doute avec intention ; il voulait indiquer par là que ce Lazare cherchait et trouvait son secours en Dieu et qu'au sein de sa misère il était un pieux Israélite.
    - C'est la seule fois que Jésus donne un nom à un personnage de parabole. Des Pères de l'Eglise et Calvin en ont conclu qu'il racontait une histoire véritable. Cela n'est pas impossible, mais c'est peu probable. En tout cas, il ne parle pas du frère de Marthe et de Marie, qui possédait une demeure. (Luc 10.38)
  • 16.21 et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; mais encore les chiens venaient lécher ses ulcères. A l'indigence se joignaient, chez ce malheureux, la maladie, la souffrance.
    - La porte du riche désigne, selon le terme original, la porte d'entrée, le portail, qui, dans les grandes maisons, conduisait à la cour intérieure. On y avait jeté le pauvre ; cette expression trahit l'insouciance des gens qui, après l'avoir déposé là, l'abandonnaient ainsi dans sa misère.
    L'ambition du pauvre était bien modeste ; elle se bornait aux miettes qui tombaient de la table somptueuse du riche. Les lui donnait-on ? C'est ce que le texte ne dit pas, mais la phrase qui suit fait supposer le contraire ; non seulement on ne les lui donnait pas, mais même les chiens, etc.
    Ce dernier trait achève de peindre la misérable situation de cet homme. Il indique que ses plaies n'étaient pas même bandées, et que ces animaux immondes (dans les idées de l'Orient), en venant les lécher, ajoutaient à ses douleurs.
    Tel est bien le sens du contexte, et c'est par pure imagination qu'on a voulu attribuer à ces chiens plus d'humanité que n'en montraient les hommes.
    - Une variante de Sin. et B, admise par Tischendorf et d'autres critiques, supprime les miettes ; on suppose que ces mots ont été empruntés à Matthieu 15.27, et que le texte original portait : désirant de se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les témoignages en faveur de leur authenticité sont nombreux et importants.
  • 16.22 Or il arriva que le pauvre mourut et qu'il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Et le riche mourut aussi et fut enterré. Dans le sein d Abraham ; le sens de l'expression dans le sein, est le même que dans Jean 13.23.
    Le Sauveur représente ici, comme souvent ailleurs, (Matthieu 8.11 ; 26.29 ; Luc 13.28) le bonheur du ciel sous l'image d'un banquet célébré avec les patriarches, dans une communion pleine de joie.
    Or, comme on se mettait à table à demi couché sur un divan, on se penchait sur le sein de son voisin. L'ami le plus intime du père de famille, celui à qui il voulait faire le plus d'honneur, occupait cette place tout près de lui.
    Chez les Juifs, Abraham étant considéré comme le personnage le plus vénéré et le plus élevé de leur histoire, on conçoit quel honneur et quel bonheur ce trait de la parabole confère à Lazare. Quel contraste avec sa misère profonde sur la terre !
    - Il faut remarquer encore l'office assigné aux anges de Dieu. (Comparer verset 9, première note.)
    Il y a ici une opposition marquée à dessein entre le pauvre et le riche : Il arriva que le pauvre mourut ; et le riche aussi mourut ; sa richesse et son luxe ne retinrent pas la mort, qui, pour lui, fut d'autant plus terrible.
    Puis vient ce dernier acte de son existence terrestre : il fut enterré, sans doute avec grande pompe. Jésus ne parle pas de l'ensevelissement de Lazare : Il passa inaperçu comme le convoi des pauvres.
  • 16.23 Et dans le séjour des morts, levant les yeux, tandis qu'il est dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Après les scènes de la terre, les scènes du monde invisible. Quel réveil pour ces deux âmes, l'une dans le sein d'Abraham, l'autre dans les tourments !
    Le mot grec hadès, que nous traduisons par séjour des morts, signifie littéralement le lieu invisible, sans forme, sans apparence, parce qu'il échappe aux regards des hommes.
    C'est par ce terme que la version des Septante rend le mot hébreu schéol, qui indique aussi le lieu où se rendent indistinctement toutes les âmes, à l'heure de la mort.
    Nos versions ordinaires rendent ces deux termes, d'une manière également fausse, tantôt par "enfer," tantôt par "sépulcre," parce que le vrai mot n'existe pas dans notre langue.
    Ces deux expressions (hadès et schéol) n'indiquent nullement par elles-mêmes s'il s'agit d'un séjour de bonheur ou de souffrance, car chaque âme porte en elle les conditions de l'un ou de l'autre. (Comparer Actes 2.27,31, en grec.)
    Ainsi, dans notre verset, c'est le mot de tourments qui seul indique l'état où se trouvait le mauvais riche. Pour lui, voir Lazare (le présent, il voit) dans le sein d'Abraham, tandis que lui-même était tourmenté, fut toute une révélation du monde invisible.
    - Le commencement de la parabole, qui nous montre Lazare souffrant et mourant à la porte du riche, sans que celui-ci se soucie de lui, et, plus encore, l'application de la parabole de l'économe injuste, (verset 9) ne laissent pas le moindre doute sur la question : pourquoi le mauvais riche est-il dans les tourments, tandis que Lazare est parmi les bienheureux ? (Comparer verset 19, note.)
    C'est donc sans fondement que l'exégèse rationaliste prétend que, d'après cette parabole, le riche est puni comme riche, et Lazare récompensé comme pauvre, attribuant à l'évangéliste l'hérésie ébionite, contraire à toute l'Ecriture. Pour qui sait lire, cette opinion se réfute d'elle-même.
  • 16.24 Et s'écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt, et qu'il rafraîchisse ma langue ; parce que je suis tourmenté dans cette flamme. L'entretien qui va suivre rappelle les dialogues des morts chez les anciens. Tout y est image, mais ces images représentent des réalités.
    Le riche reconnaît Abraham et Lazare. Ce trait montre que la personnalité subsiste dans le monde invisible et que les âmes ont des rapports entre elles. Du reste, le but de ce verset est de faire ressortir la transformation totale qui s'est opérée dans la situation des deux hommes : le riche est devenu un mendiant, et c'est Lazare qu'il implore.
    - Il faut se garder de matérialiser, comme on l'a fait trop souvent, ces flammes, qui ne sont que l'image de la souffrance morale. Les convoitises et les passions, jusque-là pleinement satisfaites, se changent en tourments, dès que tout aliment leur est ôté ; et tandis que le cœur est vide, le feu des regrets et des remords brûle dans la conscience.
  • 16.25 Mais Abraham dit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et de même Lazare les maux ; or maintenant, ici, il est consolé, et toi, tu es tourmenté. Le malheureux avait dit : Père Abraham, (verset 24) se faisant peutêtre encore de ce beau nom un titre illusoire ; le patriarche lui répond : Mon enfant, parce qu'en effet il était un descendant d'Abraham selon la chair. Il veut peut-être aussi lui donner à entendre qu'il aurait l'être selon l'esprit. Il y a, en tout cas, dans ce terme la bienveillance de la charité, qui subsiste même envers un réprouvé.
    - "Le souviens-toi est le mot central de la parabole ; il forme le lien entre les deux scènes, celle de la terre et celle de l'hadès." Godet.
    La mémoire est, dans le monde invisible, une cause de tourments pour les uns, pour les autres, une source de consolation et de joie. Ce dont le riche doit se souvenir, c'est qu'il a eu pendant la vie ses biens, ceux qu'il s'est appropriés, dont il a joui en égoïste, les seuls qu'il ait désirés et recherchés ; il en a fait son idole, son dieu ; c'est la cause de son tourment. Lazare a eu les maux, qu'il a supportés comme un pieux Israélite ; ils ont été son épreuve, et le riche n'a pas songé a les lui adoucir. Or maintenant, ici (vrai texte) il est consolé.
    La rétribution, en bien ou en mal, ne sera que la conséquence rigoureuse de la vie de tout homme. Ce qu'il sème, il le moissonnera aussi. (Galates 6.7)
  • 16.26 Et outre tout cela, un grand abîme est établi entre nous et vous ; afin que ceux qui veulent passer d'ici vers vous ne le puissent, et que ceux qui sont de là, ne traversent non plus vers nous. Grec : "un grand abîme est affermi entre vous et nous."
    Ce terme, peu naturel dans une telle image, a été choisi à dessein ; il signifie que les bords de cet abîme ne peuvent se rapprocher, et que l'abîme ne peut être comblé.
    Abraham a allégué d'abord, pour refuser au riche sa demande, un motif de justice ; il montre ensuite l'impossibilité de l'exaucer.
  • 16.27 Mais il dit : Je te prie donc, père, de l'envoyer dans la maison de mon père, Le riche insiste et présente à Abraham une nouvelle demande.
    Cette seconde partie du dialogue n'est, comme l'observe très justement M. Godet (1re édit.), "que l'application pratique de la parabole qui, au lieu d'être présentée aux auditeurs sous forme de leçon abstraite, l'est comme continuation de la scène elle-même. Il en est exactement ainsi dans la parabole de l'enfant prodigue, où le tableau du fils aîné met en scène les pharisiens avec leurs murmures, et la réponse divine."
    En plaçant cette application dans la bouche du riche, Jésus ne la rend que plus frappante, et il complète la parabole par le trait le plus sérieux et le plus profond qu'elle renferme : la nécessite de la repentance et de la foi pour échapper a la condamnation.
  • 16.28 car j'ai cinq frères, afin qu'il leur rende témoignage, pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. Le riche, on le voit par ses paroles, a fait une découverte terrible : c'est qu'une vie telle que la sienne sur la terre conduit nécessairement là où il se trouve ; et comme il ne peut plus rien demander pour lui-même, il se souvient de ses frères, qui vivent comme il avait vécu ; il prie donc que Lazare leur soit envoyé pour leur rendre témoignage des réalités du monde invisible et du danger où il se trouvent d'arriver, eux aussi, dans ce lieu de tourments.
    En parlant ainsi, il part d'un préjugé qui, s'il était fondé, serait son excuse : c'est qu'il faut à l'homme, outre les révélations divines, des avertissements extraordinaires, miraculeux, (verset 30) pour l'amener à la foi. Il n'ose pas dire qu'il en a été privé et que son malheur vient de là ; mais il sous-entend cette pensée dans sa requête pour ses frères, qui sont dans la même condition où il était sur la terre. C'est ce qui explique la réponse qui lui est faite (versets 29,31)
  • 16.29 Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent ! Eclatant témoignage rendu par le Sauveur à cette vérité que la révélation, même de l'Ancien Testament, suffit pour amener les hommes à la foi : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent !
    Ce verbe, dans la langue que parlait le Sauveur, ne signifie pas seulement entendre, mais obéir. Tel est le discours que Jésus tenait à des Juifs ; son raisonnement n'est-il pas bien plus probant pour des chrétiens qui, non seulement ont Moïse et les prophètes, mais Jésus-Christ et les apôtres !
  • 16.30 Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Se repentir, changer complètement les dispositions les plus intimes de la conscience et du cœur, (comparez Matthieu 3.2, note) voilà enfin la grande parole que Jésus met dans la bouche de ce malheureux, pour faire sentir à ses auditeurs que c'est ce qui lui avait manqué, et que telle avait été la cause de sa vie mondaine et de sa ruine.
    Mais le riche, tout éclairé qu'il est, persiste dans son erreur, en s'imaginant que si la vérité était annoncée à ses frères par un mort revenu à la vie, elle produirait en eux la repentance et la foi. Le Sauveur le nie.
  • 16.31 Mais il lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, si quelqu'un ressuscite d'entre les morts. Etre persuadé, c'est croire à la vérité, à la justice, en d'autres termes, être convaincu de péché, se repentir. (verset 30)
    Or l'incrédulité et l'amour du monde, qui empêchent cette conviction de se produire, ont leur siège dans le cœur ; de là vient que les preuves les plus évidentes pour l'esprit ne persuadent nullement, aussi longtemps que le cœur n'est pas disposé à s'humilier et à croire.
    L'Evangile montre par des faits nombreux que des miracles éclatants ne peuvent vaincre l'incrédulité. (Luc 6.10,11 ; Jean 9.13 et suivants ; 11 : 46-53 ; 12 : 9, 10.)
    Nousmêmes, nous avons le témoignage que demandait ici le mauvais riche pour ses frères ; Jésus-Christ est ressuscité des morts et a mis en évidence les réalités du monde invisible ; et cependant, combien de ceux qui le savent ne sont point persuadés !
  • Luc 17

  • 17.1 Or il dit à ses disciples : Il est impossible que les scandales n'arrivent ; mais malheur à celui par qui ils arrivent ! Enseignements divers.
    Chapitre 17.
    1 à 10 Les scandales. Le pardon des offenses. La foi. Les œuvres.
    Il faut entendre ici, comme souvent dans Luc, ce mot de disciples au sens large ; il ne s'agit pas seulement des apôtres.
    - Les versets qui vont suivre (versets 1-10) ont été rattachés de diverses manières à ce qui précède, mais aucune de ces tentatives n'est satisfaisante.
    Le plus naturel est de les considérer comme des fragments de discours. La plupart se retrouvent ailleurs. Ils traitent du scandale, (versets 1,2) du pardon des offenses, (versets 3,4) de la foi, (versets 5,6) du non-mérite des œuvres. (versets 7-10)
    Comparer Matthieu 18.7, note. Il est impossible, ou il est inadmissible qu'il n'arrive des scandales, c'est-à-dire des occasions de chute et de péché.
    Matthieu emploie un terme encore plus fort. Il y a nécessité à ce qu'ils arrivent. Triste nécessité, fondée sur la corruption du monde, les mauvais exemples, et les tentations qui en résultent.
    Mais rien de tout cela n'excuse celui qui donne du scandale : Malheur à lui ! s'écrie le Sauveur.
  • 17.2 Il vaudrait mieux pour lui qu'une pierre de moulin fût attachée autour de son cou et qu'il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un de ces petits. Voir Matthieu 18.6, note, et Marc 9.42.
    Le texte reçu porte ici, comme dans Matthieu, une meule à âne, c'est-à-dire la meule d'un moulin mise en mouvement par un âne.
    C'est là une simple correction d'après le premier évangile.
    Il faut lire dans Luc, avec Sin., B, D, et l'Itala : une pierre de moulin.
    - Sur ce qu'il faut entendre par un de ces petits, voir Matthieu 18.5, note.
  • 17.3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le ; et s'il se repent, pardonne-lui. Cette exhortation à la vigilance appartient évidemment à ce qui précède : Puisque le scandale est inévitable dans le monde, vous, mes disciples, prenez garde d'y donner lieu !
    Mais peut-être cette parole a-t-elle aussi, dans la pensée de Luc, un rapport avec ce qui suit ; car nulle part nos relations ne sont plus difficiles qu'avec ceux qui pèchent et qui nous offensent.
    Comparer Matthieu 18.15, note.
    Le texte reçu avec D et la plupart des majuscules porte : pèche contre toi.
    Si l'on retranche ces mots, avec Sin., A, B, l'Itala, on pourrait penser qu'il s'agit d'abord d'un péché qui ne nous concerne point personnellement, et que pourtant nous devons reprendre dans notre frère avec fidélité et charité.
    Cependant, l'ordre de lui pardonner, s'il se repent, semble indiquer qu'ici déjà, comme au verset suivant, le Seigneur a en vue une offense personnelle.
  • 17.4 Et si sept fois le jour il a péché contre toi, et que sept fois il revienne vers toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras. Ce développement de la pensée appartient à Luc seul. Le devoir du pardon des offenses, qui est un acte de la vraie charité, n'a pas de limites, parce que la charité n'en a point. (Comparer Matthieu 18.22, note.)
    Il ne faut pas s'arrêter à cette supposition hyperbolique d'un homme assez dénué de caractère moral pour offenser un autre homme sept fois le jour, et en demander le pardon.
    (Le texte reçu, avec A, des majuscules et des versions ajoute même : "et que sept fois le jour il revienne.")
    Il faut simplement retenir cette vérité, que la charité pardonne toujours.
  • 17.5 Et les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. Les apôtres, ainsi désignés pour les distinguer des disciples, (verset 1) ont pris au sérieux le devoir que Jésus vient de prescrire ; mais ce devoir leur parait impossible à remplir.
    De là leur prière : Augmente-nous la foi (grec ajoute-nous de la foi.) Ils sont donc assez éclairés pour sentir qu'une foi plus puissante que la leur, une foi qui change le cœur et qui soit opérante par la charité, (Galates 5.6) les rendra seule capables de pardonner, de pardonner toujours.
  • 17.6 Mais le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce mûrier : Déracine-toi et te plante dans la mer ; et il vous obéirait. Vous feriez ce qui semble absolument impossible ; car la foi s'empare de la puissance même de Dieu. Et même le moindre degré de cette vraie foi (si vous l'avez, selon Sin., A, B, majuscules, et non l'aviez) vous donnerait ce pouvoir.
    Jésus paraît supposer que les disciples ont assez de foi, qu'ils doivent seulement la mettre en œuvre ; peu importe que leur foi soit grande ou petite ; fût-elle comme un grain de sénevé, ils n'ont qu'à se servir d'elle et ils accompliront des prodiges.
    - Deux fois cette déclaration de Jésus sur la puissance de la foi est répétée dans Matthieu, (Matthieu 17.20 ; 21.21) mais avec la comparaison d'une montagne transportée dans la mer, au lieu d'un mûrier.