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Luc 2:34
(Annotée Neuchâtel)
Luc 2:34 Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est destiné à être une occasion de chute et de relèvement pour plusieurs en Israël, et à être un signe auquel on contredira ;

Références croisées

2:34 Gn 14:19, Gn 47:7, Ex 39:43, Lv 9:22-23, He 7:1, He 7:7, Es 8:14-15, Os 14:9, Mt 21:44, Jn 3:20, Jn 9:29, Rm 9:32, 1Co 1:23, 2Co 2:15, 1P 2:7, Ac 2:36-41, Ac 3:15-19, Ac 6:7, Ac 9:1-20, Ps 22:6-8, Ps 69:9-12, Es 8:18, Mt 11:19, Mt 26:65-67, Mt 27:40-45, Mt 27:63, Jn 5:18, Jn 8:48-52, Jn 9:24-28, Ac 4:26, Ac 13:45, Ac 17:6, Ac 24:5, Ac 28:22, 1Co 1:23, He 12:1-3, 1P 4:14
Réciproques : Gn 27:4, Js 22:6, 2S 19:39, Ps 37:24, Ps 71:7, Es 66:19, Jr 15:10, Ez 3:20, Ez 4:3, Ml 3:2, Mt 11:6, Mt 13:57, Mc 6:3, Lc 7:23, Jn 9:39, Jn 15:20, Ac 14:4, 2Co 2:16, He 12:3, 1P 2:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 2
  • 2.34 Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est destiné à être une occasion de chute et de relèvement pour plusieurs en Israël, et à être un signe auquel on contredira ; Les bénit, c'est-à-dire les parents ; il les bénit au nom de Dieu, implore sur eux la bénédiction divine.
    - Les promesses magnifiques qu'ils venaient d'entendre pouvaient faire naître dans le cœur de Joseph et de Marie des espérances charnelles, pleines d illusions ; Siméon les réprime en leur présentant l'aspect douloureux de l'avenir réservé à leur enfant. Il adresse les sérieuses paroles qui suivent à Marie, à la mère personnellement, parce que cette prophétie la concernait directement.
    L'expression : celui-ci est (grec) mis pour, indique la destination d'une personne ou d'une chose, selon le dessein de Dieu. (Philippiens 1.16 ; 1Thessaloniciens 3.3)
    Ici ce dessein de Dieu est déterminé par les dispositions opposées de ceux auxquels le Sauveur est envoyé : aux uns, il sera une occasion de chute, aux autres de relèvement.
    Ces expressions reposent sur une image empruntée à Esaïe, (Esaïe 8.14) qui annonce que l'Eternel lui-même sera une "pierre d'achoppement, un rocher de chute aux deux maisons d'Israël."
    Partout où la vérité se présente à une âme, un jugement divin s'exerce en elle ; par son incrédulité et son endurcissement, elle tombe. (Comparer Matthieu 21.44 ; Romains 9.33 ; 1Pierre 2.6 et suivants)
    Mais la crise peut avoir une tout autre issue : par la repentance, par la foi, l'âme se relève jusqu'à la plénitude de la vie morale et spirituelle.
    Dans ce double sens, la présence du Sauveur est toujours un signe ; et Siméon prévoit qu'il sera (grec) mis pour un signe (comparez Esaïe 11.12 ; 13.2 ; 5.26 ; la version grecque traduit par signe le mot hébreu que nos versions rendent par : "bannière, signal") contredit, ou auquel on contredira. On sait combien cette prophétie fut littéralement accomplie dans la vie de Jésus, et combien elle l'est encore pour ses serviteurs les plus fidèles. (Hébreux Heb 12,3 Ac 28 :22.))