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Luc 7:11-15 (Annotée Neuchâtel)

   11 Et il arriva, le jour suivant, que Jésus allait à une ville appelée Naïn, et ses disciples fort nombreux et une grande foule allaient avec lui. 12 Or, comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve. Et une foule considérable de la ville était avec elle. 13 Et en la voyant, le Seigneur fut ému de compassion envers elle, et il lui dit : Ne pleure point. 14 Et s'étant approché, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! 15 Et le mort se leva sur son séant, et se mit à parler. Et il le rendit à sa mère.

Références croisées

7:11 Ac 10:38
7:12 Lc 8:42, Gn 22:2, Gn 22:12, 2S 14:7, 1R 17:9, 1R 17:12, 1R 17:18, 1R 17:23, 2R 4:16, 2R 4:20, Za 12:10, Jb 29:13, Ac 9:39, Ac 9:41, 1Tm 5:4-5, Jc 1:27, Lc 8:52, Jn 11:19
Réciproques : Gn 44:20, Lv 10:4, Jg 11:34, Rt 1:5, Ps 88:10, Ec 7:4, Es 47:9, Jr 6:26, Am 8:10, Mc 1:41, Mc 5:23, Lc 9:38, 1Tm 5:3, He 11:35
7:13 Jg 10:16, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:13, Es 63:9, Jr 31:20, Lm 3:32-33, Mc 8:2, Jn 11:33-35, He 2:17, He 4:15, Lc 8:52, Jr 31:15-16, Jn 20:13, Jn 20:15, 1Co 7:30, 1Th 4:13
Réciproques : Ec 7:4, Es 47:9, Am 8:10, Mt 14:14, Mt 15:32, Mt 20:34, Mc 1:41, Mc 9:22, Lc 10:33, Jn 11:21, Ac 20:10, Ap 5:5
7:14 Lc 8:54-55, 1R 17:21, Jb 14:12, Jb 14:14, Ps 33:9, Es 26:19, Ez 37:3-10, Jn 5:21, Jn 5:25, Jn 5:28, Jn 5:29, Jn 11:25, Jn 11:43, Jn 11:44, Ac 9:40-41, Rm 4:17, Ep 5:12
Réciproques : 2S 3:31, 2R 4:35, Mt 8:3, Mt 11:5, Mc 5:41, Mc 7:34, Lc 5:24, Lc 7:17, Lc 7:22, Ac 14:10
7:15 1R 17:23-24, 2R 4:32-37, 2R 13:21
Réciproques : 2R 4:35, 2R 4:36, 2R 6:7, Mc 5:41, Lc 7:22, Lc 8:54, Lc 9:42, Jn 5:21, Jn 11:43, Jn 11:44, Ac 9:41

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 7
  • 7.11 Et il arriva, le jour suivant, que Jésus allait à une ville appelée Naïn, et ses disciples fort nombreux et une grande foule allaient avec lui. 11 à 17 Le fils de la veuve de Naïn.
    Le texte reçu, avec Sin., C, D, porte : le jour suivant ; B. A : le temps suivant, quelque temps après.
    - Naïn, petite ville de Galilée, qui existe encore, et qui est située à huit lieues au sud-ouest de Capernaüm, au pied du petit Hermon.
    Luc seul a conservé le trait touchant qui va suivre.
  • 7.12 Or, comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve. Et une foule considérable de la ville était avec elle. Tout un cortège nombreux qui, au moment d'entrer dans la ville, rencontre un autre cortège, qui en sort. C'est la vie qui vient audevant de la mort.
    Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu'il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.
    Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu'on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme, (verset 14) fils unique de sa mère, qui était veuve.
    Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu'il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n'en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. (verset 13)
    Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.
  • 7.13 Et en la voyant, le Seigneur fut ému de compassion envers elle, et il lui dit : Ne pleure point. Le Sauveur découvre immédiatement la pauvre veuve au milieu de la foule ; et, à sa vue, il est (grec) ému dans ses entrailles : expression d'un vif et profond sentiment de sympathie. Cette tendre charité lui fait accomplir un de ses plus grands miracles.
    Ici, comme à la résurrection de Lazare, nous voyons en Jésus-Christ la grandeur divine, unie aux sentiments humains les plus vrais.
    - Ce mot d'une profonde compassion : Ne pleure point, ne serait qu'une ironie si Jésus n'avait pas eu conscience dés ce moment de ce qu'il allait faire.
  • 7.14 Et s'étant approché, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Le cercueil était ouvert ; le mort y était couché, enveloppé d'un linceul. Jésus s'en approche ; il touche la bière sans crainte de la souillure résultant du contact d'un mort.
    C'était une invitation aux porteurs à s'arrêter. Ceux-ci obéissent à ce geste hardi du Prince de la vie.
    Quelle assurance et quelle majesté dans ces mots : je te le dis !
    Jésus adresse la parole à un mort, certain que celui-ci lui obéira, comme s'il était en vie.
    Lève-toi ! parole créatrice "qui fait vivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient." (Romains 4.17 ; comparez Luc 8.54 ; Jean 11.43).
  • 7.15 Et le mort se leva sur son séant, et se mit à parler. Et il le rendit à sa mère. Grec : il le donna à sa mère. Quel don ! Ce mot correspond à celui-ci : "Ne pleure point." (verset 13)