Matthieu 18:23-25
(Annotée Neuchâtel)
23
C'est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24
Quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents ;
25
et comme il n'avait pas de quoi payer, son seigneur commanda qu'il fût vendu, lui et sa femme et ses enfants et tout ce qu'il avait, et que la dette fût payée.
Références croisées
18:23 Mt 3:2, Mt 13:24, Mt 13:31, Mt 13:33, Mt 13:44, Mt 13:45, Mt 13:47, Mt 13:52, Mt 25:1, Mt 25:14, Mt 25:19-30, Lc 16:1-2, Lc 19:12-27, Rm 14:12, 1Co 4:5, 2Co 5:10-11Réciproques : Gn 40:20, Dn 6:2, Mc 11:25, Lc 7:41, Lc 19:15
18:24 Lc 7:41-42, Lc 13:4, Lc 16:5, Lc 16:7, 1Ch 29:7, Esd 9:6, Ps 38:4, Ps 40:12, Ps 130:3-4
Réciproques : Gn 44:10, Est 3:9, Mt 25:15, Mt 25:19, Lc 16:1
18:25 Lv 25:39, 2R 4:1, Ne 5:5, Ne 5:8, Es 50:1
Réciproques : Gn 17:13, Gn 44:10, Ex 21:2, Dt 15:2, Dt 32:30, Jg 4:2, 1S 22:2, Pr 6:31, Pr 22:7, Lc 7:42, Rm 7:14
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 18
- 18.23 C'est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Voir, sur ce terme, (grec) a été comparé,
Matthieu 13.24
. Grec : à un homme roi, c'est-à-dire à un roi de la terre et à ses rapports avec ses ministres.
- Le mot c'est pourquoi indique une conclusion tirée du verset 22. La parabole elle-même prouve que le devoir de pardonner les offenses n'a pas de limites, parce que le pardon que nous accordons à notre prochain n'est que peu de chose comparé à la grâce qui nous est faite par Dieu et que celle-ci nous oblige à celui-là. (verset 35
) - 18.24 Quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents ; Le talent d'argent variait, selon les divers pays, entre 4000 et 5000 francs ; le talent d'or valait à peu près seize fois plus. L'une ou l'autre de ces valeurs multipliée par dix mille, devait, dans la pensée de Jésus, représenter une dette énorme, contractée sans doute par le maniement des affaires de l'Etat, et qu'un particulier ne pouvait payer.
Notre dette envers Dieu ce sont d'une part ses bienfaits, d'autre part nos péchés. (Matthieu 6.12
, grec) - 18.25 et comme il n'avait pas de quoi payer, son seigneur commanda qu'il fût vendu, lui et sa femme et ses enfants et tout ce qu'il avait, et que la dette fût payée. Cet ordre de "l'homme-roi" était conforme à la rigueur de la loi (
Lévitique 25.39 ; 2Rois 4.1
) et l'est aussi à la rigueur de la justice divine, mais voirverset 27
.
La dette n'aurait pas été payée par l'exécution de cet ordre (le grec porte littér. qu'il fût payé), mais la justice aurait eu son cours.