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Matthieu 5-7 (Annotée Neuchâtel)

   1 Or, voyant les foules, il monta sur la montagne ; et s'étant assis, ses disciples s'approchèrent de lui ; 2 et ouvrant sa bouche, il les enseignait en disant : 3 Heureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux est à eux. 4 Heureux ceux qui pleurent, parce qu'ils seront consolés. 5 Heureux ceux qui sont doux, parce qu'ils hériteront la terre. 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés. 7 Heureux les miséricordieux, parce qu'ils obtiendront miséricorde. 8 Heureux ceux qui sont purs de coeur, parce qu'ils verront Dieu. 9 Heureux ceux qui procurent la paix, parce qu'ils seront appelés fils de Dieu. 10 Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, parce que le royaume des cieux est à eux. 11 Heureux êtes-vous, lorsqu'on vous dira des injures, et qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. 12 Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.
   13 Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi sera-t-il salé ? Il n'est plus bon à rien sinon à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes. 14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. 15 On n'allume pas non plus une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le pied-de-lampe, et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
   17 Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis point venu abolir, mais accomplir. 18 Car en vérité je vous le dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota, ni un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout ait été accompli. 19 Celui donc qui aura violé l'un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. 20 Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
   21 Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui aura tué sera punissable par le jugement. 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, sera punissable par le jugement ; et celui qui aura dit à son frère : Raca ! sera punissable par le sanhédrin, et celui qui lui dira fou, sera punissable par la géhenne du feu. 23 Si donc tu apportes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande devant l'autel, et va premièrement, réconcilie-toi avec ton frère, et alors, viens présenter ton offrande. 25 Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur que l'adversaire ne te livre au juge et le juge à l'huissier, et que tu ne sois jeté en prison. 26 Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là, jusqu'à ce que tu aies payé le dernier quadrant.
   27 Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras point adultère. 28 Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son coeur. 29 Or si ton oeil droit te fait tomber, arrache-le et le jette loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. 30 Et si ta main droite te fait tomber, coupe-la, et la jette loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse et que tout ton corps n'aille pas dans la géhenne.
   31 Il a été dit aussi : Si quelqu'un répudie sa femme, qu'il lui donne une lettre de divorce. 32 Mais moi, je vous dis que quiconque répudie sa femme, si ce n'est pour cause de fornication, la fait devenir adultère ; et que quiconque épouse une femme répudiée, commet adultère.
   33 Vous avez encore entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu tiendras tes serments au Seigneur. 34 Mais moi, je vous dis de ne point jurer du tout ; ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu ; 35 ni par la terre, parce que c'est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand Roi. 36 Tu ne jureras pas non plus par ta tête, parce que tu ne peux rendre un seul cheveu blanc ou noir. 37 Mais que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on dit de plus vient du malin.
   38 Vous avez entendu qu'il a été dit : oeil pour oeil, et dent pour dent. 39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant ; mais quiconque te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. 40 Et à celui qui veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui aussi le manteau. 41 Et quiconque te contraindra de faire un mille, fais-en deux avec lui. 42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut emprunter de toi.
   43 Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent ; 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 46 Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? les péagers aussi ne le font-ils pas ? 47 Et si vous ne faites accueil qu'à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi ne le font-ils pas ? 48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Matthieu 6

   1 Prenez garde de ne pas pratiquer votre justice devant les hommes, afin d'être vus par eux ; autrement vous n'avez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 2 Quand donc tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites, dans les synagogues et dans les rues, afin qu'ils soient glorifiés par les hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. 3 Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, 4 afin que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra.
   5 Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin qu'ils soient vus des hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. 6 Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre ; et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. 7 Or, quand vous priez, n'usez pas de vaines redites, comme les païens, car ils pensent qu'avec beaucoup de paroles, ils seront exaucés. 8 Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. 9 Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. 10 Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien. 12 Et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs. 13 Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du mal. 14 Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
   16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu'il paraisse aux hommes qu'ils jeûnent : En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. 17 Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; 18 afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est dans le secret, et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra.
   19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; 20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent : 21 car où est ton trésor, là sera aussi ton coeur. 22 La lampe du corps est l'oeil : si donc ton oeil est sain, tout ton corps sera éclairé ; 23 mais si ton oeil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! 24 Nul ne peut servir deux, maîtres ; car, ou il haïra l'un et aimera l'autre ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
   25 C'est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez point pour votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? 26 Considérez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni n'amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? 27 Qui d'entre vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? 28 Et quant au vêtement, pourquoi vous inquiétez-vous ? Observez les lis des champs, comment ils croissent ; ils ne travaillent ni ne filent. 29 Cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux. 30 Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui, et qui demain est jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? 31 Ne vous inquiétez donc point, disant : Que mangerons- nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? 32 car toutes ces choses, les païens les recherchent ; car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. 33 Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 34 Ne vous inquiétez donc point pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Matthieu 7

   1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. 2 Car du même jugement dont vous jugez, vous serez jugés ; et de la même mesure dont vous mesurez, il vous sera mesuré. 3 Et pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, tandis que tu n'aperçois pas la poutre qui est dans ton oeil ? 4 Ou comment dis- tu à ton frère : Permets que j'ôte cette paille de ton oeil, et voici, la poutre est dans ton oeil ? 5 Hypocrite, ôte premièrement de ton oeil la poutre, et alors tu verras pour ôter le brin de paille de l'oeil de ton frère.
   6 Ne donnez point ce qui est saint aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux ; de peur qu'ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent.
   7 Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; 8 car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert. 9 Ou quel est l'homme d'entre vous qui, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? 10 Ou encore, s'il lui demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? 11 Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ?
   12 Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les leur aussi vous-mêmes, car c'est la loi et les prophètes.
   13 Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui y entrent. 14 Combien étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie ! et il y en a peu qui le trouvent.
   15 Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17 Ainsi, tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. 18 Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. 19 Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. 21 Ce n'est pas quiconque me dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? et en ton nom que nous avons chassé des démons ? et en ton nom que nous avons fait plusieurs miracles ? 23 Et alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, vous qui faites l'iniquité.
   24 Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, sera comparé à un homme prudent, qui a bâti sa maison sur le roc. 25 Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison-là ; elle n'est point tombée, car elle avait été fondée sur le roc. 26 Et quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable. 27 Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé, et ils ont heurté contre cette maison-là ; et elle est tombée, et sa chute a été grande.
   28 Et il arriva, lorsque Jésus eut achevé ces discours, que les foules étaient extrêmement frappées de son enseignement. 29 Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

Références croisées

5:1 Mt 4:25, Mt 13:2, Mc 4:1, Mt 15:29, Mc 3:13, Mc 3:20, Jn 6:2-3, Mt 4:18-22, Mt 10:2-4, Lc 6:13-16
Réciproques : Mt 8:1, Lc 4:20, Jn 8:2, Ac 16:13, Ac 17:17
5:2 Mt 13:35, Jb 3:1, Ps 78:1-2, Pr 8:6, Pr 31:8-9, Lc 6:20-26, Ac 8:35, Ac 10:34, Ac 18:14, Ep 6:19
Réciproques : Jb 33:2, Mc 2:2, Lc 4:20, Jn 8:2, Ac 16:13, Ac 17:17
5:3 Mt 5:4-11, Mt 11:6, Mt 13:16, Mt 24:46, Ps 1:1, Ps 2:12, Ps 32:1-2, Ps 41:1, Ps 84:12, Ps 112:1, Ps 119:1-2, Ps 128:1, Ps 146:5, Pr 8:32, Es 30:18, Lc 6:20, Lc 6:21-26, Lc 11:28, Jn 20:29, Rm 4:6-9, Jc 1:12, Ap 19:9, Ap 22:14, Mt 11:25, Mt 18:1-3, Lv 26:41-42, Dt 8:2, 2Ch 7:14, 2Ch 33:12, 2Ch 33:19, 2Ch 33:23, 2Ch 34:27, Jb 42:6, Ps 34:18, Ps 51:17, Pr 16:19, Pr 29:23, Es 57:15, Es 61:1, Es 66:2, Jr 31:18-20, Dn 5:21-22, Mi 6:8, Lc 4:18, Lc 6:20, Lc 18:14, Jc 1:10, Jc 4:9-10, Mt 3:2, Mt 8:11, Mc 10:14, Jc 2:5
Réciproques : Dt 11:27, Rt 2:7, 2S 22:28, Ps 10:17, Ps 24:5, Ps 72:13, Ps 86:1, Pr 18:23, Es 29:19, Es 41:17, Jl 2:13, So 3:12, Mt 5:10, Mt 7:24, Mt 11:5, Mt 16:17, Mt 23:12, Mt 25:34, Mc 7:29, Ep 4:2, 1Tm 4:8, He 6:9, Ap 3:17
5:4 Ps 6:1-9, Ps 13:1-5, Ps 30:7-11, Ps 32:3-7, Ps 40:1-3, Ps 69:29-30, Ps 116:3-7, Ps 126:5-6, Es 12:1, Es 25:8, Es 30:19, Es 35:10, Es 38:14-19, Es 51:11-12, Es 57:18, Es 61:2-3, Es 66:10, Jr 31:9-12, Jr 31:16, Jr 31:17, Ez 7:16, Ez 9:4, Za 12:10-14, Za 13:1, Lc 6:21, Lc 6:25, Lc 7:38, Lc 7:50, Lc 16:25, Jn 16:20-22, 2Co 1:4-7, 2Co 7:9-10, Jc 1:12, Ap 7:14-17, Ap 21:4
Réciproques : Lv 23:32, Nb 29:7, 1S 7:2, 2S 15:30, Est 9:22, Ps 30:5, Ps 51:8, Ps 90:15, Ec 7:2, Ct 2:11, Es 57:15, Es 66:2, Jl 2:13, Mt 5:3, Lc 22:62, Rm 7:24, 2Co 6:10, 2Co 7:6, 2Co 7:7, Jc 4:9
5:5 Mt 11:29, Mt 21:5, Nb 12:3, Ps 22:26, Ps 25:9, Ps 69:32, Ps 147:6, Ps 149:4, Es 11:4, Es 29:19, Es 61:1, So 2:3, Ga 5:23, Ep 4:2, Col 3:12, 1Tm 6:11, 2Tm 2:25, Tt 3:2, Jc 1:21, Jc 3:13, 1P 3:4, 1P 3:15, Ps 25:13, Ps 37:9, Ps 37:11, Ps 37:22, Ps 37:29, Ps 37:34, Es 60:21, Rm 4:13
Réciproques : Gn 13:15, Nb 26:53, Ps 76:9, Rm 12:18
5:6 Ps 42:1-2, Ps 63:1-2, Ps 84:2, Ps 107:9, Am 8:11-13, Lc 1:53, Lc 6:21, Lc 6:25, Jn 6:27, Ps 4:6-7, Ps 17:15, Ps 63:5, Ps 65:4, Ps 145:19, Ct 5:1, Es 25:6, Es 41:17, Es 44:3, Es 49:9-10, Es 55:1-3, Es 65:13, Es 66:11, Jn 4:14, Jn 6:48-58, Jn 7:37, Ap 7:16
Réciproques : Ps 36:8, Ps 132:15, Pr 10:24, Pr 11:23, Pr 19:23, Pr 21:21, Ec 1:8, Es 51:1, Jr 31:14, Jr 31:25, Mt 6:33, Mt 14:20, Rm 7:24, 1Co 12:31, Ga 5:17, Ep 3:19, Ap 22:11
5:7 Mt 6:14-15, Mt 18:33-35, 2S 22:26, Jb 31:16-22, Ps 18:25, Ps 37:26, Ps 41:1-4, Ps 112:4, Ps 112:9, Pr 11:17, Pr 14:21, Pr 19:17, Es 57:1, Es 58:6-12, Dn 4:27, Mi 6:8, Mc 11:25, Lc 6:35, Ep 4:32, Ep 5:1, Col 3:12, Jc 3:17, Os 1:6, Os 2:1, Os 2:23, Rm 11:30, 1Co 7:25, 2Co 4:1, 1Tm 1:13, 1Tm 1:16, 2Tm 1:16-18, He 4:16, He 6:10, Jc 2:13, 1P 2:10
Réciproques : Js 2:14, 1S 26:24, 2S 2:6, 2Ch 28:11, Ps 109:16, Pr 11:25, Pr 14:22, Os 6:6, Lc 6:37, Ac 16:30
5:8 Mt 23:25-28, 1Ch 29:17-19, Ps 15:2, Ps 18:26, Ps 24:4, Ps 51:6, Ps 51:10, Ps 73:1, Pr 22:11, Ez 36:25-27, Ac 15:9, 2Co 7:1, Tt 1:15, He 9:14, He 10:22, Jc 3:17, Jc 4:8, 1P 1:22, Gn 32:30, Jb 19:26-27, 1Co 13:12, He 12:14, 1Jn 3:2-3
Réciproques : 2S 22:27, Ps 16:11, Ps 73:25, Pr 21:8, Jn 14:8, 1Tm 1:5, Jc 1:27, 2P 3:1, Ap 22:4
5:9 1Ch 12:17, Ps 34:12, Ps 120:6, Ps 122:6-8, Ac 7:26, Rm 12:18, Rm 14:1-7, Rm 14:17-19, 1Co 6:6, 2Co 5:20, 2Co 13:11, Ga 5:22, Ep 4:1, Ph 2:1-3, Ph 4:2, Col 3:13, 2Tm 2:22-24, He 12:14, Jc 1:19-20, Jc 3:16-18, Mt 5:45, Mt 5:48, Ps 82:6-7, Lc 6:35, Lc 20:36, Ep 5:1-2, Ph 2:15-16, 1P 1:14-16
Réciproques : Gn 13:8, Jb 25:2, Ps 34:14, Ps 120:7, Pr 12:20, Pr 15:18, Za 8:16, Rm 14:19, Jc 3:18, 1P 3:11
5:10 Mt 10:23, Ps 37:12, Mc 10:30, Lc 6:22, Lc 21:12, Jn 15:20, Ac 5:40, Ac 8:1, Rm 8:35-39, 1Co 4:9-13, 2Co 4:8-12, 2Co 4:17, Ph 1:28, 2Tm 2:12, 2Tm 3:11, Jc 1:2-5, 1P 3:13-14, 1P 4:12-16, 1Jn 3:12, Ap 2:10, Mt 5:3, 2Th 1:4-7, Jc 1:12
Réciproques : Ps 38:20, Ps 44:22, Ps 89:51, Es 66:5, Jr 15:15, Jr 20:2, Mt 3:2, Mt 13:21, Mt 22:6, Mc 8:35, Mc 10:29, Lc 6:20, Ac 5:41, Ac 16:25, Rm 5:3, 2Th 1:7, 2Tm 3:12, He 11:25, Jc 5:11, 1P 2:19, 1P 2:20
5:11 Mt 10:25, Mt 27:39, Ps 35:11, Es 66:5, Lc 7:33-34, Jn 9:28, 1P 2:23, 1P 4:14, Mt 10:18, Mt 10:22, Mt 10:39, Mt 19:29, Mt 24:9, Ps 44:22, Mc 4:17, Mc 8:35, Mc 13:9, Mc 13:13, Lc 6:22, Lc 9:24, Lc 21:12, Lc 21:17, Jn 15:21, Ac 9:16, Rm 8:36, 1Co 4:10, 2Co 4:11, Ap 2:3
Réciproques : Gn 39:14, Nb 16:41, 2S 6:22, 2S 16:5, 2S 16:12, 2R 2:21, Ne 6:6, Ps 50:20, Ps 119:69, Es 25:8, Es 51:7, Jr 37:14, Jr 43:3, Mc 10:29, Mc 10:30, Jn 15:18, Ac 16:25, Ac 21:38, Ac 24:5, Ac 25:7, Rm 3:8, Rm 8:18, 1Co 3:8, 1Co 4:12, 2Co 1:7, 2Co 6:8, 2Co 12:9, Col 1:24, He 10:34, He 13:13, Jc 5:10, Jc 5:11, 1P 2:12, 1P 3:16, 1P 4:15
5:12 Lc 6:23, Ac 5:41, Ac 16:25, Rm 5:3, 2Co 4:17, Ph 2:17, Col 1:24, Jc 1:2, 1P 4:13, Mt 6:1-2, Mt 6:4, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 10:41-42, Mt 16:27, Gn 15:1, Rt 2:12, Ps 19:11, Ps 58:11, Pr 11:18, Es 3:10, Lc 6:23, Lc 6:35, 1Co 3:8, Col 3:24, He 11:6, He 11:26, Mt 21:34-38, Mt 23:31-37, 1R 18:4, 1R 18:13, 1R 19:2, 1R 19:10-14, 1R 21:20, 1R 22:8, 1R 22:26, 1R 22:27, 2R 1:9, 2Ch 16:10, 2Ch 24:20-22, 2Ch 36:16, Ne 9:26, Jr 2:30, Jr 26:8, Jr 26:21-23, Lc 6:23, Lc 11:47-51, Lc 13:34, Ac 7:51, 1Th 2:15
Réciproques : 2S 6:22, 2S 16:5, 2S 16:12, 2Ch 15:7, 2Ch 18:26, Ps 119:69, Pr 13:13, Ec 1:10, Es 25:8, Jr 32:2, Jr 37:14, Jr 43:3, Mt 21:35, Mt 23:37, Mc 10:30, Mc 12:5, Mc 13:13, Ac 7:52, Ac 13:52, Ac 24:5, Ac 25:7, Rm 8:18, Rm 12:12, 2Co 1:7, 2Co 6:8, 2Co 6:10, 2Co 12:9, Ep 6:8, Ph 3:1, Ph 4:4, 1Th 5:16, He 10:34, He 10:35, He 11:32, Jc 5:10, 1P 1:6, Ap 11:18
5:13 Lv 2:13, Col 4:6, Mc 9:49-50, Lc 14:34-35, He 6:4-6, 2P 2:20-21
Réciproques : 2R 9:33, Ec 10:1, Jr 6:30, Jr 24:2, Ez 15:3, Ez 16:6, Ez 43:24, Mt 25:30, Lc 8:5, Ac 8:1, Ap 11:2
5:14 Pr 4:18, Jn 5:35, Jn 12:36, Rm 2:19-20, 2Co 6:14, Ep 5:8-14, Ph 2:15, 1Th 5:5, Ap 1:20, Ap 2:1, Gn 11:4-8, Ap 21:14-27
Réciproques : Ex 25:37, Ex 35:14, Ex 39:37, Nb 8:2, 1R 7:49, 1Ch 28:8, 2Ch 4:7, Ez 5:5, Za 4:2, 1Co 5:10, Ap 11:4
5:15 Mc 4:21, Lc 8:16, Lc 11:33, Ex 25:37, Nb 8:2
Réciproques : Ex 35:14, Ex 37:17, Ap 1:20
5:16 Pr 4:18, Es 58:8, Es 60:1-3, Rm 13:11-14, Ep 5:8, Ph 2:15-16, 1Th 2:12, 1Th 5:6-8, 1P 2:9, 1Jn 1:5-7, Mt 6:1-5, Mt 6:16, Mt 23:5, Ac 9:36, Ep 2:10, 1Tm 2:10, 1Tm 5:10, 1Tm 5:25, 1Tm 6:18, Tt 2:7, Tt 2:14, Tt 3:4, Tt 3:7, Tt 3:8, Tt 3:14, He 10:24, 1P 2:12, 1P 3:1, 1P 3:16, Es 61:3, Jn 15:8, 1Co 14:25, 2Co 9:13, Ga 1:24, 2Th 1:10-12, 1P 2:12, 1P 4:11, 1P 4:14, Mt 5:45, Mt 6:9, Mt 23:9, Lc 11:2
Réciproques : Gn 22:12, Gn 39:3, Ex 34:35, Lv 24:2, Dt 2:4, 1S 25:28, 1S 29:6, 2S 19:11, 2R 4:9, Ps 45:13, Ps 50:15, Es 62:1, Za 7:5, Mt 5:48, Mt 18:14, Mt 25:1, Lc 8:16, Lc 11:13, Lc 11:33, Lc 12:35, Rm 1:7, 1Co 6:20, 2Co 8:21, Ep 4:29, Ph 1:11, 1Tm 4:15, Tt 2:10, Phm 1:6, Ap 1:20
5:17 Lc 16:17, Jn 8:5, Ac 6:13, Ac 18:13, Ac 21:28, Rm 3:31, Rm 10:4, Ga 3:17-24, Mt 3:15, Ps 40:6-8, Es 42:21, Rm 8:4, Ga 4:4-5, Col 2:16-17, He 10:3-12
Réciproques : Ml 4:4, Mt 1:22, Mt 8:4, Mt 11:13, Mt 15:4, Mc 7:13, Mc 10:19, Rm 2:27, 1Co 9:21, Ga 3:21, Ga 3:24
5:18 Mt 5:26, Mt 6:2, Mt 6:16, Mt 8:10, Mt 10:15, Mt 10:23, Mt 10:42, Mt 11:11, Mt 13:17, Mt 16:28, Mt 17:20, Mt 18:3, Mt 18:18, Mt 19:23, Mt 19:28, Mt 21:21, Mt 21:31, Mt 23:36, Mt 24:2, Mt 24:34, Mt 24:47, Mt 25:12, Mt 25:40, Mt 25:45, Mt 26:13-14, Mc 3:28, Mc 6:11, Mc 8:12, Mc 9:1, Mc 9:41, Mc 10:15, Mc 10:29, Mc 11:23, Mc 12:43, Mc 13:30, Mc 14:9, Mc 14:18, Mc 14:25, Mc 14:30, Lc 4:24, Lc 11:51, Lc 12:37, Lc 13:35, Lc 18:17, Lc 18:29, Lc 21:32, Lc 23:43, Jn 1:51, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 3:11, Jn 5:19, Jn 5:24, Jn 5:25, Jn 6:26, Jn 6:32, Jn 6:47, Jn 6:53, Jn 8:34, Jn 8:51, Jn 8:58, Jn 10:1, Jn 10:7, Jn 12:24, Jn 13:16, Jn 13:20, Jn 13:21, Jn 13:38, Jn 14:12, Jn 16:20, Jn 16:23, Jn 21:18, Mt 24:35, Ps 102:26, Es 51:6, Lc 16:17, Lc 21:33, He 1:11-12, 2P 3:10-13, Ap 20:11, Ps 119:89-90, Ps 119:152, Es 40:8, 1P 1:25
Réciproques : Dt 4:2, Ps 111:8, Ps 119:96, Ps 119:144, Ps 119:160, Ps 138:2, Es 34:16, Es 54:10, Dn 9:12, Mt 11:13, Mc 13:31, Jn 10:35, Rm 10:4, Ga 3:24, Jc 2:10
5:19 Dt 27:26, Ps 119:6, Ps 119:128, Ga 3:10-13, Jc 2:10-11, Mt 23:23, Dt 12:32, Lc 11:42, Mt 15:3-6, Mt 23:16-22, Ml 2:8-9, Rm 3:8, Rm 6:1, Rm 6:15, 1Tm 6:3-4, Ap 2:14-15, Ap 2:20, Mt 11:11, 1S 2:30, Mt 28:20, Ac 1:1, Rm 13:8-10, Ga 5:14-24, Ph 3:17-18, Ph 4:8-9, 1Th 2:10-12, 1Th 4:1-7, 1Tm 4:11-12, 1Tm 6:11, Tt 2:8-10, Tt 3:8, Mt 19:28, Mt 20:26, Dn 12:3, Lc 1:15, Lc 9:48, Lc 22:24-26, 1P 5:4
Réciproques : Gn 26:5, Ex 24:12, Lv 20:8, 1R 16:2, Esd 7:10, Ps 119:34, Mt 3:2, Mt 18:1, Mt 19:21, Mt 22:36, Mc 12:28, Rm 8:7, 1Co 7:19, Tt 2:12
5:20 Mt 23:2-5, Mt 23:23-28, Lc 11:39-40, Lc 11:44, Lc 12:1, Lc 16:14-15, Lc 18:10-14, Lc 20:46-47, Rm 9:30-32, Rm 10:2-3, 2Co 5:17, Ph 3:9, Mt 3:10, Mt 7:21, Mt 18:5, Mc 10:15, Mc 10:25, Lc 18:17, Lc 18:24, Lc 18:25, Jn 3:3-5, He 12:14, Ap 21:27
Réciproques : Mt 3:2, Mt 3:7, Mt 5:47, Mt 7:29, Mt 15:1, Mt 16:1, Mt 18:1, Mt 18:3, Mt 19:21, Mt 19:23, Mt 22:12, Mt 22:36, Jn 3:5, Rm 3:31, Ph 3:6, Ph 4:9, Tt 2:12, Jc 2:14, 1P 2:24, 1Jn 3:7
5:21 Mt 5:27, Mt 5:33, Mt 5:43, 2S 20:18, Jb 8:8-10, Gn 9:5-6, Ex 20:13, Dt 5:17, Ex 21:12-14, Nb 35:12, Nb 35:16-21, Nb 35:30-34, Dt 21:7-9, 1R 2:5-6, 1R 2:31, 1R 2:32
Réciproques : Ne 8:8, Ml 2:9, Mt 5:22, Mt 19:18, Rm 7:9, Jc 2:11, 1Jn 3:15
5:22 Mt 5:28, Mt 5:34, Mt 5:44, Mt 3:17, Mt 17:5, Dt 18:18-19, Ac 3:20-23, Ac 7:37, He 5:9, He 12:25, Gn 4:5-6, Gn 37:4, Gn 37:8, 1S 17:27-28, 1S 18:8-9, 1S 20:30-33, 1S 22:12-23, 1R 21:4, 2Ch 16:10, Est 3:5-6, Ps 37:8, Dn 2:12-13, Dn 3:13, Dn 3:19, Ep 4:26-27, Mt 5:23-24, Mt 18:21, Mt 18:35, Dt 15:11, Ne 5:8, Ab 1:10, Ab 1:12, Rm 12:10, 1Co 6:6, 1Th 4:6, 1Jn 2:9, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, 1Jn 3:15, 1Jn 4:20-21, 1Jn 5:16, Ps 7:4, Ps 25:3, Ps 35:19, Ps 69:4, Ps 109:3, Lm 3:52, Jn 15:25, Mt 5:21, Mt 11:18-19, Mt 12:24, 1S 20:30, 2S 16:7, Jn 7:20, Jn 8:48, Ac 17:18, 1Co 6:10, Ep 4:31-32, Tt 3:2, 1P 2:23, 1P 3:9, Jud 1:9, 2S 6:20, Jc 2:20, Mt 10:17, Mt 26:59, Mc 14:55, Mc 15:1, Jn 11:47, Ac 5:27, Ps 14:1, Ps 49:10, Ps 92:6, Pr 14:16, Pr 18:6, Jr 17:11, Mt 5:29-30, Mt 10:28, Mt 18:8-9, Mt 25:41, Mc 9:47, Lc 12:5, Lc 16:23-24, Ap 20:14
Réciproques : Gn 30:2, Ex 20:13, Ex 32:19, Lv 10:16, Nb 16:15, Nb 20:10, Dt 5:17, 2R 23:10, 2Ch 16:9, Ne 8:8, Jb 31:30, Ps 53:1, Ml 2:9, Mt 6:25, Mc 13:9, Rm 7:14, 1Co 13:5, Col 3:8, 1Tm 2:8, Jc 1:19
5:23 Mt 8:4, Mt 23:19, Dt 16:16-17, 1S 15:22, Es 1:10-17, Os 6:6, Am 5:21-24, Gn 41:9, Gn 42:21-22, Gn 50:15-17, Lv 6:2-6, 1R 2:44, Lm 3:20, Ez 16:63, Lc 19:8
Réciproques : Lv 6:5, Dt 26:4, Jb 42:8, Ps 4:5, Ps 26:6, Mt 5:22, Lc 12:58, 1Co 11:28, 1P 3:7
5:24 Mt 18:15-17, Jb 42:8, Pr 25:9, Mc 9:50, Rm 12:17-18, 1Co 6:7-8, 1Tm 2:8, Jc 3:13-18, Jc 5:16, 1P 3:7-8, Mt 23:23, 1Co 11:28
Réciproques : Lv 6:5, Nb 9:10, Dt 26:4, 1S 15:22, Ps 26:6, Mt 5:22, Mt 18:19
5:25 Gn 32:3-8, Gn 32:13-22, Gn 33:3-11, 1S 25:17-35, Pr 6:1-5, Pr 25:8, Lc 12:58-59, Lc 14:31-32, Jb 22:21, Ps 32:6, Es 55:6-7, Lc 13:24-25, 2Co 6:2, He 3:7, He 3:13, He 12:17, 1R 22:26-27
Réciproques : Jg 20:3, 1S 25:18, 2S 19:16, Jb 31:35, Ps 109:6, Es 50:8, Am 4:12, Mt 18:34
5:26 Mt 18:34, Mt 25:41, Mt 25:46, Lc 12:59, Lc 16:26, 2Th 1:9, Jc 2:13
Réciproques : Jr 46:11, Mt 5:18, Lc 7:6
5:27 Ex 20:14, Lv 20:10, Dt 5:18, Dt 22:22-24, Pr 6:32
Réciproques : Lv 18:20, Ne 8:8, Jr 5:8, Ez 22:11, Ml 2:9, Mt 5:21, Lc 7:6
5:28 Mt 5:22, Mt 5:39, Mt 7:28-29, Gn 34:2, Gn 39:7-23, Ex 20:17, 2S 11:2, Jb 31:1, Jb 31:9, Pr 6:25, Jc 1:14-15, 2P 2:14, 1Jn 2:16, Ps 119:96, Rm 7:7-8, Rm 7:14
Réciproques : Gn 3:6, Gn 12:14, Ex 20:14, Lv 18:20, Dt 5:18, Js 7:21, Ne 8:8, Ps 101:3, Ps 119:37, Pr 7:25, Pr 23:31, Pr 24:9, Ec 11:9, Jr 5:8, Ez 18:6, Ez 22:11, Ez 23:16, Za 8:17, Ml 2:9, Ml 2:15, Mt 5:32, Mt 7:24, Mc 9:47, 1Jn 3:15
5:29 Mt 18:8-9, Mc 9:43-48, Mt 19:12, Rm 6:6, Rm 8:13, 1Co 9:27, Ga 5:24, Col 3:5, 1P 4:1-3, Mt 16:26, Pr 5:8-14, Mc 8:36, Lc 9:24-25
Réciproques : Js 7:21, Jb 20:13, Jb 22:2, Jb 31:1, Jb 31:7, Jb 36:21, Ps 18:23, Ml 2:15, Mt 5:22, Mc 8:34, Mc 9:47, Lc 16:23, Ac 19:19, 2Co 4:16, 2Co 7:11
5:30 Mt 11:6, Mt 13:21, Mt 16:23, Mt 18:6-7, Mt 26:31, Lc 17:2, Rm 9:33, Rm 14:20-21, 1Co 8:13, Ga 5:11, 1P 2:8, Mt 22:13, Mt 25:20, Lc 12:5
Réciproques : Jb 20:13, Jb 36:21, Ps 18:23, Ps 144:8, Mt 5:22, Mt 18:8, Mc 8:34, Mc 9:43, Ac 19:19, 2Co 4:16, 2Co 7:11
5:31 Mt 19:3, Mt 19:7, Dt 24:1-4, Jr 3:1, Mc 10:2-9
Réciproques : Ml 2:16, Mc 10:4, Mc 10:11
5:32 Mt 5:28, Lc 9:30, Lc 9:35, Mt 19:8-9, Ml 2:14-16, Mc 10:5-12, Lc 16:18, Rm 7:3, 1Co 7:4, 1Co 7:10, 1Co 7:11
Réciproques : Dt 24:1, Dt 24:2, Ml 2:16, Mt 7:29, Mt 19:3, Mc 10:2, Mc 10:4, Mc 10:11
5:33 Mt 23:16, Ex 20:7, Lv 19:12, Nb 30:2-16, Dt 5:11, Dt 23:23, Ps 50:14, Ps 76:11, Ec 5:4-6, Na 1:15
Réciproques : Gn 42:15, Ps 15:4, Ps 116:14, Ps 119:106, Pr 20:25, Za 5:3, Ml 2:9, Mt 5:21, 1Tm 1:10, Jc 5:12
5:34 Dt 23:21-23, Ec 9:2, Jc 5:12, Mt 23:16-22, Es 57:15, Es 66:1
Réciproques : Lv 19:12, Nb 30:2, Dt 5:11, Ps 11:4, Ez 43:7, Dn 4:26, Mt 5:22, Mt 23:22, Mt 26:72, Mc 6:23, Ac 7:49, Ac 17:24
5:35 Ps 99:5, 2Ch 6:6, Ps 48:2, Ps 87:2, Ml 1:14, Ap 21:2, Ap 21:10
Réciproques : Ps 95:3, Es 66:1, Jr 46:18, Ez 43:7, Ac 7:49, He 12:22
5:36 Mt 23:16-21, Mt 6:27, Lc 12:25
5:37 2Co 1:17-20, Col 4:6, Jc 5:12, Mt 13:19, Mt 15:19, Jn 8:44, Ep 4:25, Col 3:9, Jc 5:12
5:38 Ex 21:22-27, Lv 24:19-20, Dt 19:19
Réciproques : Ex 21:24, Dt 19:21
5:39 Lv 19:18, 1S 24:10-15, 1S 25:31-34, 1S 26:8-10, Jb 31:29-31, Pr 20:22, Pr 24:29, Lc 6:29, Rm 12:17-19, 1Co 6:7, 1Th 5:15, He 12:4, Jc 5:6, 1P 3:9, 1R 22:24, Jb 16:10, Es 50:6, Lm 3:30, Mi 5:1, Lc 6:29, Lc 22:64, 1P 2:20-23
Réciproques : Dt 19:21, Pr 3:30, Pr 17:14, Mt 5:28, Mt 26:52, Mt 26:67, Lc 9:56, Rm 12:19, Ph 4:5
5:40 Lc 6:29, 1Co 6:7
5:41 Mt 27:32, Mc 15:21, Lc 23:26
Réciproques : Lc 6:29
5:42 Mt 25:35-40, Dt 15:7-14, Jb 31:16-20, Ps 37:21, Ps 37:25, Ps 37:26, Ps 112:5-9, Pr 3:27-28, Pr 11:24-25, Pr 19:17, Ec 11:1-2, Ec 11:6, Es 58:6-12, Dn 4:27, Lc 6:30-36, Lc 11:41, Lc 14:12-14, Rm 12:20, 2Co 9:6-15, 1Tm 6:17-19, He 6:10, He 13:16, Jc 1:27, Jc 2:15-16, 1Jn 3:16-18
Réciproques : Ex 22:14, Dt 15:11, Lc 6:34, Lc 12:17
5:43 Mt 19:19, Mt 22:39-40, Lv 19:18, Mc 12:31-34, Lc 10:27-29, Rm 13:8-10, Ga 5:13-14, Jc 2:8, Ex 17:14-16, Dt 23:6, Dt 25:17, Ps 41:10, Ps 139:21-22
Réciproques : Lv 19:34, Dt 4:2, Jb 31:30, Ml 2:9, Mt 5:21, Lc 6:27, Lc 10:29, Lc 10:34, Ga 6:10, 1Jn 2:7
5:44 Ex 23:4-5, 2R 6:22, 2Ch 28:9-15, Ps 7:4, Ps 35:13-14, Pr 25:21-22, Lc 6:27-28, Lc 6:34, Lc 6:35, Lc 23:34, Ac 7:60, Rm 12:14, Rm 12:20, Rm 12:21, 1Co 4:12-13, 1Co 13:4-8, 1P 2:23, 1P 3:9
Réciproques : Gn 42:25, Gn 50:21, Ex 10:18, Lv 19:18, Nb 12:13, Nb 16:47, Dt 22:4, 1S 15:11, 1S 24:6, 1S 24:7, 1S 24:17, 2S 1:12, 2S 2:6, 2S 9:3, 1R 13:6, Jb 31:30, Ps 26:3, Ps 141:5, Pr 19:11, Es 11:9, Jr 15:10, Ml 2:9, Mt 5:22, Mt 7:29, Mt 18:33, Lc 10:29, Lc 17:4, Jn 15:8, Ac 14:5, Ac 16:28, Col 3:13, 1Th 5:15, 1Tm 2:8, Jc 3:9
5:45 Mt 5:9, Lc 6:35, Jn 13:35, Ep 5:1, 1Jn 3:9, Jb 25:3, Ps 145:9, Ac 14:17
Réciproques : Gn 2:5, Gn 25:6, Lv 26:4, Nb 12:13, Dt 4:19, Dt 10:18, Dt 33:14, Js 10:13, 2S 9:3, Jb 38:28, Ps 33:5, Ps 74:16, Ps 104:13, Ps 119:68, Ps 119:91, Ps 136:8, Ps 147:8, Pr 4:18, Pr 19:11, Pr 29:13, Ec 11:7, Es 11:9, Jr 5:24, Jr 14:22, Jr 31:35, Mt 5:16, Mt 5:48, Mt 15:27, Mt 18:33, Mc 7:28, Lc 11:13, Lc 12:16, Jn 8:39, Ac 17:25, Rm 1:20, Ph 2:15, 1Th 5:15, 1P 3:11
5:46 Mt 6:1, Lc 6:32-35, 1P 2:20-23, Mt 9:10-11, Mt 11:19, Mt 18:17, Mt 21:31-32, Lc 15:1, Lc 18:13, Lc 19:2, Lc 19:7
Réciproques : 2Ch 15:7, Pr 12:26, Mt 6:32, Lc 14:12, Col 3:24
5:47 Mt 10:12, Lc 6:32, Lc 10:4-5, Mt 5:20, 1P 2:20
Réciproques : 2R 6:23, Ne 5:15, Mt 6:32, Mt 9:10, Lc 9:20, Lc 12:30, Ac 21:7
5:48 Gn 17:1, Lv 11:44, Lv 19:2, Lv 20:26, Dt 18:13, Jb 1:1-2, Jb 1:3, Ps 37:37, Lc 6:36, Lc 6:40, 2Co 7:1, 2Co 13:9, 2Co 13:11, Ph 3:12-15, Col 1:28, Col 4:12, Jc 1:4, 1P 1:15-16, Mt 5:16, Mt 5:45, Ep 3:1, Ep 5:1-2, 1Jn 3:3
Réciproques : Dt 27:10, Dt 32:4, 2S 22:31, Mt 5:9, Mt 6:1, Mt 6:9, Mt 19:21, Jn 17:11, 1Co 2:6, Ph 2:15, He 5:14, He 6:1
5:1 Mt 16:6, Mc 8:15, Lc 11:35, Lc 12:1, Lc 12:15, He 2:1, Dt 24:13, Ps 112:9, Dn 4:27, 2Co 9:9-10, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 5:16, Mt 23:5, Mt 23:14, Mt 23:28-30, 2R 10:16, 2R 10:31, Ez 33:31, Za 7:5, Za 13:4, Lc 16:15, Jn 5:44, Jn 12:43, Ga 6:12, Mt 6:4, Mt 6:6, Mt 5:46, Mt 10:41-42, Mt 16:27, Mt 25:40, 1Co 9:17-18, He 6:10, He 11:26, 2Jn 1:8, Mt 6:9, Mt 5:48
Réciproques : Rt 2:12, 2Ch 15:7, Ec 7:16, Ml 1:13, Mt 5:12, Mt 8:4, Lc 6:23, Lc 11:41, Lc 12:30, Lc 14:12, Lc 18:12, Jn 7:4, 1Co 13:3, 2Co 8:21, Ep 6:8, Col 3:24, He 11:6
5:2 Jb 31:16-20, Ps 37:21, Ps 112:9, Pr 19:17, Ec 11:2, Es 58:7, Es 58:10-12, Lc 11:41, Lc 12:33, Jn 13:29, Ac 9:36, Ac 10:2, Ac 10:4, Ac 10:31, Ac 11:29, Ac 24:17, Rm 12:8, 2Co 9:6-15, Ga 2:10, Ep 4:28, 1Tm 6:18, Phm 1:7, He 13:16, Jc 2:15-16, 1P 4:11, 1Jn 3:17-19, Pr 20:6, Os 8:1, Mt 6:5, Mt 7:5, Mt 15:7, Mt 16:3, Mt 22:18, Mt 23:13-29, Mt 24:51, Es 9:17, Es 10:6, Mc 7:6, Lc 6:42, Lc 12:56, Lc 13:15, Mt 6:5, Mt 23:6, Mc 12:39, Lc 11:43, Lc 20:46, 1S 15:30, Jn 5:41, Jn 5:44, Jn 7:18, 1Th 2:6, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 5:18
Réciproques : 2R 10:16, Am 4:5, Za 7:5, Ml 1:13, Mt 5:12, Mt 18:3, Mt 20:14, Mc 14:1, Mc 14:18, Lc 6:23, Lc 6:24, Lc 16:15, Jn 7:4, Jn 12:43, Ac 5:2, Ga 6:12, Col 3:24, He 11:6, Ap 3:2
5:3 Mt 8:4, Mt 9:30, Mt 12:19, Mc 1:44, Jn 7:4
Réciproques : Pr 21:14, Mt 25:37, Ac 5:2, 1Tm 5:25
5:4 Mt 6:6, Mt 6:18, Ps 17:3, Ps 44:21, Ps 139:1-3, Ps 139:12, Jr 17:10, Jr 23:24, He 4:13, Ap 2:23, Mt 10:42, Mt 25:34-40, 1S 2:30, Lc 8:17, Lc 14:14, 1Co 4:5, Jud 1:24
Réciproques : 2Ch 15:7, Ps 18:20, Ps 19:11, Ps 112:9, Pr 21:14, Mt 5:12, Mt 10:41, 2Co 8:21, Ep 6:8, 1Th 3:11
5:5 Mt 7:7-8, Mt 9:38, Mt 21:22, Ps 5:2, Ps 55:17, Pr 15:8, Es 55:6-7, Jr 29:12, Dn 6:10, Dn 9:4-19, Lc 18:1, Jn 16:24, Ep 6:18, Col 4:2-3, 1Th 5:17, Jc 5:15-16, Mt 6:2, Mt 23:14, Jb 27:8-10, Es 1:15, Lc 18:10-11, Lc 20:47, Mt 23:6, Mc 12:38, Lc 11:43, Mt 6:2, Pr 16:5, Lc 14:12-14, Jc 4:6
Réciproques : Gn 48:14, 2R 10:16, Ps 145:18, Za 7:5, Ml 1:13, Mt 5:12, Mt 6:1, Mt 6:16, Mt 18:3, Mt 21:31, Mc 14:18, Lc 5:33, Lc 6:24, Lc 8:51, Lc 16:15, Lc 18:12, Jn 7:4, Ga 6:12, Col 3:24, He 11:6
5:6 Mt 14:23, Mt 26:36-39, Gn 32:24-29, 2R 4:33, Es 26:20, Jn 1:48, Ac 9:40, Ac 10:9, Ac 10:30, Ps 34:15, Es 65:24, Jn 20:17, Rm 8:5, Ep 3:14
Réciproques : 2R 4:4, 2R 20:2, 2Ch 15:7, Ps 19:11, Es 38:2, Mt 6:1, Mt 6:4, Mt 6:9, Mt 6:18, Mt 10:41, Mt 20:14, Mc 6:46, Lc 5:33, Lc 6:12, Lc 8:51, Lc 11:2, Ga 4:6, 1Th 3:11
5:7 1R 18:26-29, Ec 5:2-3, Ec 5:7, Ac 19:34, Mt 26:39, Mt 26:42, Mt 26:44, 1R 8:26-54, Dn 9:18-19, Mt 6:32, Mt 18:17
Réciproques : Jb 35:13, Es 1:15, Jr 10:3, Mc 7:7, Mc 12:40, Mc 14:39
5:8 Mt 6:32, Ps 38:9, Ps 69:17-19, Lc 12:30, Jn 16:23-27, Ph 4:6
Réciproques : Jr 3:19, Mt 23:9, Mc 10:51, Jn 16:19, Rm 1:7, Rm 8:27, 1Th 3:11
5:9 Lc 11:1-2, Mt 6:1, Mt 6:6, Mt 6:14, Mt 5:16, Mt 5:48, Mt 7:11, Mt 10:29, Mt 26:29, Mt 26:42, Es 63:16, Es 64:8, Lc 15:18, Lc 15:21, Jn 20:17, Rm 1:7, Rm 8:15, Ga 1:1, Ga 4:6, 1P 1:17, Mt 23:9, 2Ch 20:6, Ps 115:3, Es 57:15, Es 66:1, Lv 10:3, 2S 7:26, 1R 8:43, 1Ch 17:24, Ne 9:5, Ps 72:18, Ps 111:9, Es 6:3, Es 37:20, Ez 36:23, Ez 38:23, Ha 2:14, Za 14:9, Ml 1:11, Lc 2:14, Lc 11:2, 1Tm 6:16, Ap 4:11, Ap 5:12
Réciproques : Ex 29:1, Lv 22:32, Dt 26:15, 1R 8:30, 1R 9:3, 1Ch 29:10, 2Ch 2:1, 2Ch 6:21, Ps 20:6, Ps 57:5, Ps 67:5, Ps 97:6, Ps 103:13, Ps 108:5, Ps 123:1, Ps 135:13, Ec 5:2, Es 29:23, Es 62:7, Jr 3:19, Jr 31:9, Ez 38:16, Dn 2:28, Os 14:2, Ml 1:6, Mt 18:14, Mc 14:36, Jn 7:18, Jn 16:24, Jn 17:11, Ga 1:4, Ep 4:6, Ph 4:20, 1Th 3:11, 1Tm 2:1
5:10 Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 16:28, Ps 2:6, Es 2:2, Jr 23:5, Dn 2:44, Dn 7:13, Dn 7:27, Za 9:9, Mc 11:10, Lc 19:11, Lc 19:38, Col 1:13, Ap 11:15, Ap 12:10, Ap 19:6, Ap 20:4, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 26:42, Ps 40:8, Mc 3:35, Jn 4:34, Jn 6:40, Jn 7:17, Ac 13:22, Ac 21:14, Ac 22:14, Rm 12:2, Ep 6:6, Col 1:9, 1Th 4:3, 1Th 5:18, He 10:7, He 10:36, He 13:21, 1P 2:15, 1P 4:2, Ne 9:6, Ps 103:19-21, Dn 4:35, He 1:14
Réciproques : Nb 14:21, 2Ch 2:1, Ps 21:13, Ps 57:5, Ps 67:5, Ps 72:15, Ps 72:19, Ps 97:1, Ps 103:20, Ps 108:5, Es 24:23, Es 62:7, Ez 38:16, Ab 1:21, Ml 1:11, Mt 6:13, Lc 11:2, 1Tm 2:1
5:11 Mt 4:4, Ex 16:16-35, Jb 23:12, Ps 33:18-19, Ps 34:10, Pr 30:8, Es 33:16, Lc 11:3, Jn 6:31-59, 2Th 3:12, 1Tm 6:8
Réciproques : Gn 1:29, Gn 18:5, Gn 47:15, Ex 16:4, Rt 1:6, 2S 9:7, 2R 25:30, Ps 37:16, Ec 2:22, Jr 52:34, Dn 1:5, Mt 6:34, Mt 18:22, 2Th 3:8
5:12 Ex 34:7, 1R 8:30, 1R 8:34, 1R 8:39, 1R 8:50, Ps 32:1, Ps 130:4, Es 1:18, Dn 9:19, Ac 13:38, Ep 1:7, 1Jn 1:7-9, Mt 18:21-27, Mt 18:34, Lc 7:40-48, Lc 11:4, Mt 6:14-15, Mt 18:21-22, Mt 18:28-35, Ne 5:12-13, Mc 11:25-26, Lc 6:37, Lc 17:3-5, Ep 4:32, Col 3:13
Réciproques : Gn 50:17, Dt 15:2, 2Ch 6:21, Ne 10:31, Mt 18:29, Mt 18:35, Lc 6:30, Lc 7:41, Lc 7:42, Lc 13:4, Lc 17:4, Jn 13:10, Ph 4:20, 1Tm 2:8
5:13 Mt 26:41, Gn 22:1, Dt 8:2, Dt 8:16, Pr 30:8, Lc 22:31-46, 1Co 10:13, 2Co 12:7-9, He 11:36, 1P 5:8, 2P 2:9, Ap 2:10, Ap 3:10, 1Ch 4:10, Ps 121:7-8, Jr 15:21, Jn 17:15, Ga 1:4, 1Th 1:10, 2Tm 4:17-18, He 2:14-15, 1Jn 3:8, 1Jn 5:18-19, Ap 7:14-17, Ap 21:4, Mt 6:10, Ex 15:18, 1Ch 29:11, Ps 10:16, Ps 47:2, Ps 47:7, Ps 145:10-13, Dn 4:25, Dn 4:34, Dn 4:35, Dn 7:18, 1Tm 1:17, 1Tm 6:15-17, Ap 5:13, Ap 19:1, Mt 28:20, Nb 5:22, Dt 27:15-26, 1R 1:36, 1Ch 16:36, Ps 41:13, Ps 72:19, Ps 89:52, Ps 106:48, Jr 28:6, 1Co 14:16, 2Co 1:20, Ap 1:18, Ap 3:14, Ap 19:4
Réciproques : Gn 32:11, Gn 48:16, Ex 15:6, 1S 29:8, 1Ch 16:31, 1Ch 17:24, 2Ch 20:6, Ne 8:6, Est 1:4, Jb 9:19, Jb 12:16, Jb 25:2, Jb 37:23, Jb 40:10, Ps 21:13, Ps 22:28, Ps 29:10, Ps 59:9, Ps 62:11, Ps 66:7, Ps 66:11, Ps 79:11, Ps 89:8, Ps 89:13, Ps 93:1, Ps 96:7, Ps 97:1, Ps 108:5, Ps 135:13, Ps 141:4, Ps 145:11, Ps 148:13, Pr 5:8, Es 24:23, Es 26:4, Es 62:7, Jr 11:5, Dn 2:20, Dn 2:37, Dn 6:26, Ab 1:21, Mt 10:1, Lc 11:4, Lc 22:40, Jn 19:11, Ac 7:2, Rm 9:5, Rm 11:36, Rm 13:1, 1Co 16:24, 2Co 13:7, 2Co 13:14, Ga 1:5, Ep 1:17, Ep 3:16, Ep 3:21, Ep 4:6, Ep 6:24, Ph 4:20, 2Th 3:3, 1Tm 6:21, He 13:21, 1P 3:11, 1P 4:11, 2P 3:18, 1Jn 5:21, Ap 1:6, Ap 7:12, Ap 11:15, Ap 19:6
5:14 Mt 6:12, Mt 7:2, Mt 18:21-35, Pr 21:13, Mc 11:25-26, Ep 4:32, Col 3:13, Jc 2:13, 1Jn 3:10
Réciproques : Gn 50:17, Gn 50:21, Ex 22:9, Ex 34:7, Dt 15:2, Dt 15:15, Js 22:15, Pr 11:17, Ml 1:6, Mt 5:7, Mt 6:9, Mt 7:24, Mt 18:22, Mt 18:35, Lc 6:37, Lc 11:4, Lc 11:13, Lc 15:18, Lc 17:4, 1Th 3:11, 1Tm 2:8, Phm 1:12, Jc 5:9
5:15 Réciproques : Gn 50:17, Ex 22:9, Ex 34:7, Dt 15:2, Dt 15:15, Js 22:15, Pr 11:17, Ml 1:6, Mt 5:7, Mt 6:12, Mt 7:24, Mt 18:22, Mt 18:35, Mc 11:25, Lc 6:37, Lc 11:4, Lc 17:4, Ep 4:32, Col 3:13, 1Tm 2:8, Phm 1:12, Jc 2:13, Jc 5:9
5:16 Mt 9:14-15, 2S 12:16, 2S 12:21, Ne 1:4, Est 4:16, Ps 35:13, Ps 69:10, Ps 109:24, Dn 9:3, Lc 2:37, Ac 10:30, Ac 13:2-3, Ac 14:23, 1Co 7:5, 2Co 6:5, 2Co 11:27, Mt 6:2, Mt 6:5, 1R 21:27, Es 58:3-5, Za 7:3-5, Ml 3:14, Mc 2:18, Lc 18:12
Réciproques : 2S 19:24, 1R 20:38, Es 58:4, Dn 1:10, Jl 2:13, Za 7:5, Ml 1:13, Mt 5:12, Mt 5:16, Mt 5:18, Mt 6:1, Mt 18:3, Mt 20:14, Mc 14:18, Lc 6:24, Lc 14:12, Lc 16:15, Jn 7:4, Ga 6:12, Col 3:23, Col 3:24, He 11:6
5:17 Rt 3:3, 2S 14:2, Ec 9:8, Dn 10:2-3
Réciproques : Ps 23:5, Lc 5:35, Lc 7:46
5:18 2Co 5:9, 2Co 10:18, Col 3:22-24, 1P 2:13, Mt 6:4, Mt 6:6, Rm 2:6, 1P 1:7
Réciproques : 2Ch 15:7, Ps 19:11, Mt 10:41, Mc 2:18, Lc 5:35, 1Th 3:11
5:19 Jb 31:24, Ps 39:6, Ps 62:10, Pr 11:4, Pr 16:16, Pr 23:5, Ec 2:26, Ec 5:10-14, So 1:18, Lc 12:21, Lc 18:24, 1Tm 6:8-10, 1Tm 6:17, He 13:5, Jc 5:1-3, 1Jn 2:15-16
Réciproques : Ex 16:20, Ex 22:2, Dt 17:17, Jg 14:12, Jb 21:19, Jb 27:16, Pr 2:4, Pr 8:18, Pr 21:20, Ec 5:14, Es 23:18, Ez 26:12, Ab 1:6, Mt 7:24, Mt 19:21, Mc 10:21, Lc 12:19, Lc 12:33, Lc 16:9, Lc 18:22, Jn 6:27, 2Co 6:10, Ph 3:20, Col 1:5, Col 3:2, 1Tm 6:19, 2Tm 4:8, He 10:34, Jc 5:2
5:20 Mt 19:21, Es 33:6, Lc 12:33, Lc 18:22, 1Tm 6:17, He 10:34, He 11:26, Jc 2:5, 1P 1:4, 1P 5:4, Ap 2:9
Réciproques : Ex 22:2, Dt 17:17, 1R 22:10, Jb 21:19, Pr 8:18, Pr 21:20, Ec 5:14, Ez 26:12, Ab 1:6, Lc 12:21, 2Co 6:10, Col 1:5, Col 3:1, 2Tm 4:8, Jc 5:2
5:21 Es 33:6, Lc 12:34, 2Co 4:18, Mt 12:34, Pr 4:23, Jr 4:14, Jr 22:17, Ac 8:21, Rm 7:5-7, Phm 1:3, Phm 1:19, Col 3:1-3, He 3:12
Réciproques : Mt 13:44
5:22 Lc 11:34-36, Ac 2:46, 2Co 11:3, Ep 6:5, Col 3:22
Réciproques : Ps 86:11, Pr 4:25, Pr 14:6, Lc 6:42, Jn 7:17, Ac 8:21, Ac 26:18, He 5:14, Jc 1:8
5:23 Mt 20:15, Es 44:18-20, Mc 7:22, Ep 4:18, Ep 5:8, 1Jn 2:11, Mt 23:16-28, Pr 26:12, Es 5:20-21, Es 8:20, Jr 4:22, Jr 8:8-9, Lc 8:10, Jn 9:39-41, Rm 1:22, Rm 2:17-23, 1Co 1:18-20, 1Co 2:14, 1Co 3:18-19, Ap 3:17-18
Réciproques : Gn 3:5, Lv 13:29, Lv 13:44, Pr 14:6, Ec 2:13, Lc 6:42, Lc 11:34, Jn 1:9, Ac 26:18, Rm 2:19, 2Co 3:14, He 5:14
5:24 Mt 4:10, Js 24:15, Js 24:19, Js 24:20, 1S 7:3, 1R 18:21, 2R 17:33-34, 2R 17:41, Ez 20:39, So 1:5, Lc 16:13, Rm 6:16-22, Ga 1:10, 2Tm 4:10, Jc 4:4, 1Jn 2:15-16, Lc 16:9, Lc 16:11, Lc 16:13, 1Tm 6:9-10, 1Tm 6:17
Réciproques : Gn 29:30, Gn 29:31, Gn 47:17, Lv 11:20, Dt 22:9, Js 22:5, Jg 6:25, 2S 12:10, Ps 119:10, Ps 119:69, Ec 2:3, Ec 5:10, Ez 33:31, Os 7:8, Os 10:2, Mt 12:30, Mt 13:22, Mt 19:22, Lc 8:14, Rm 1:25, Rm 16:18, 1Co 10:21, 2Co 6:16, Ep 6:5, 1Tm 6:2, Jc 1:8, Ap 3:15
5:25 Mt 5:22-28, Lc 12:4-5, Lc 12:8, Lc 12:9, Lc 12:22, Mt 6:31, Mt 6:34, Mt 10:19, Mt 13:22, Ps 55:22, Mc 4:19, Mc 13:11, Lc 8:14, Lc 10:40-41, Lc 12:22-23, Lc 12:25, Lc 12:26, Lc 12:29, 1Co 7:32, Ph 4:6, 2Tm 2:4, He 13:5-6, 1P 5:7, Lc 12:23, Rm 8:32
Réciproques : Gn 1:29, Gn 48:15, Ex 15:24, Lv 25:20, 1S 9:5, Jb 2:4, Jb 10:12, Ps 37:5, Pr 16:3, Ec 2:22, Ec 6:7, Jr 41:8, Jr 45:5, Mt 6:28, Mt 24:17, Lc 4:4, Lc 12:15, Lc 17:31, Ac 27:38, Rm 12:16, Ph 4:5, 1Tm 6:8
5:26 Mt 10:29-31, Gn 1:29-31, Jb 35:11, Jb 38:41, Ps 104:11-12, Ps 104:27, Ps 104:28, Ps 145:15-16, Ps 147:9, Lc 12:6-7, Lc 12:24-31, Mt 6:32, Mt 7:9, Lc 12:32
Réciproques : Gn 6:21, Dt 28:8, 1R 19:4, Ps 50:11, Ps 111:5, Pr 6:6, Mt 10:31, Mt 12:12, Lc 4:4, Lc 12:15, Rm 12:16, 1Co 9:9, 1Th 3:11, 1P 5:7
5:27 Mt 5:36, Ps 39:6, Ec 3:14, Lc 12:25-26, 1Co 12:18
Réciproques : Ec 1:15, 1Tm 1:19
5:28 Mt 6:25, Mt 6:31, Mt 10:10, Lc 3:11, Lc 22:35-36, Lc 12:27
Réciproques : 1S 9:5, Ct 2:2, Os 14:5, 1Tm 2:9, He 2:9
5:29 1R 10:5-7, 2Ch 9:4-6, 2Ch 9:20-22, 1Tm 2:9-10, 1P 3:2-5
Réciproques : 2Ch 18:9, Est 8:15, Ct 2:2, Lc 7:25, Lc 11:9
5:30 Ps 90:5-6, Ps 92:7, Es 40:6-8, Lc 12:28, Jc 1:10-11, 1P 1:24, Mt 8:26, Mt 14:31, Mt 16:8, Mt 17:17, Mc 4:40, Mc 9:19, Lc 9:41, Jn 20:27, He 3:12
Réciproques : Gn 1:11, Pr 10:3, Lc 8:25, Lc 11:13, Rm 4:19
5:31 Mt 4:4, Mt 15:33, Lv 25:20-22, 2Ch 25:9, Ps 37:3, Ps 55:22, Ps 78:18-31, Lc 12:29, 1P 5:7
Réciproques : Dt 29:5, 1R 17:6, Ps 33:19, Mt 6:25, Mt 6:28, Mt 10:19, Mc 8:33, Lc 4:4, Lc 22:35, Jn 6:27, Ac 28:10, 1Co 10:28, Ph 4:11
5:32 Mt 5:46-47, Mt 20:25-26, Ps 17:14, Lc 12:30, Ep 4:17, 1Th 4:5, Mt 6:8, Ps 103:13, Lc 11:11-13, Lc 12:30
Réciproques : Ex 16:4, Dt 29:5, 1R 19:6, Ps 34:10, Ps 37:18, Ps 132:15, Mt 6:7, Mt 6:26, Mt 10:20, Mt 15:32, Mt 18:14, Mt 23:9, Mc 8:2, Mc 8:33, Lc 11:13, 1Co 10:28, 1Th 3:11, 1Tm 6:6, 1Tm 6:17
5:33 1R 3:11-13, 1R 17:13, 2Ch 1:7-12, 2Ch 31:20-21, Pr 2:1-9, Pr 3:9-10, Ag 1:2-11, Ag 2:16-19, Lc 12:31, Jn 6:27, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 13:44-46, Ac 20:25, Ac 28:31, Rm 14:17, Col 1:13-14, 2Th 1:5, 2P 1:11, Mt 5:6, Es 45:24, Jr 23:6, Lc 1:6, Rm 1:17, Rm 3:21-22, Rm 10:3, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ph 3:9, 2P 1:1, Mt 19:29, Lv 25:20-21, Ps 34:9-10, Ps 37:3, Ps 37:18, Ps 37:19, Ps 37:25, Ps 84:11-12, Mc 10:30, Lc 18:29-30, Rm 8:31, 1Co 3:22, 1Tm 4:8
Réciproques : Gn 13:2, Gn 24:1, Gn 24:35, Gn 42:25, Gn 49:25, Ex 16:4, Ex 16:21, Ex 22:29, Ex 34:26, Nb 15:20, Nb 18:30, Dt 6:24, Dt 7:13, Dt 13:18, Dt 32:47, 1S 30:19, 1R 3:13, 1R 7:1, 2Ch 1:12, 2Ch 17:5, 2Ch 18:1, 2Ch 29:3, 2Ch 33:13, 2Ch 34:3, Ne 7:4, Jb 28:3, Ps 23:1, Ps 27:4, Ps 63:1, Ps 71:16, Ps 112:3, Ps 132:3, Ps 132:15, Ps 137:6, Pr 8:17, Pr 8:18, Pr 22:4, Pr 27:27, Pr 28:10, Pr 30:8, Ec 9:10, Es 26:9, Es 30:23, Es 33:6, Es 51:1, Jr 37:21, Ez 36:29, Ez 45:18, Dn 4:36, Os 2:21, Jl 2:19, Am 5:14, Ag 1:4, Ag 2:19, Za 8:12, Ml 3:10, Mt 7:7, Mt 12:28, Mt 15:32, Mc 8:2, Lc 9:59, Jn 5:4, Col 3:1, 1Tm 6:6, He 11:6, 1P 5:7
5:34 Mt 6:11, Mt 6:25, Ex 16:18-20, Lm 3:23, Dt 33:25, 1R 17:4-6, 1R 17:14-16, 2R 7:1-2, Lc 11:3, He 13:5-6, Jn 14:27, Jn 16:33, Ac 14:22, 1Th 3:3-4
Réciproques : Ex 16:19, 1S 9:5, Ec 2:22, Ec 3:22, Mt 10:19, Ph 4:5, 1P 5:7
5:1 Es 66:5, Ez 16:52-56, Lc 6:37, Rm 2:1-2, Rm 14:3-4, Rm 14:10-13, 1Co 4:3-5, Jc 3:1, Jc 4:11-12
Réciproques : Gn 38:24, Jg 1:7, 1S 1:14, Jb 19:29, Ez 16:59, Ez 31:11, Mt 18:35, Jn 8:7, 1Co 4:5, Jc 2:4, Jc 2:13, Jc 5:9
5:2 Jg 1:7, Ps 18:25-26, Ps 137:7-8, Jr 51:24, Ab 1:15, Mc 4:24, Lc 6:38, 2Co 9:6, 2Th 1:6-7, Jc 2:13, Ap 18:6
Réciproques : Gn 19:36, Gn 29:25, Gn 42:21, Gn 44:16, Ex 4:9, Ex 14:26, Ex 21:24, Lv 19:35, Lv 24:19, Jg 5:27, Jg 9:23, Jg 9:56, 1S 11:11, 1S 15:33, 1S 26:24, 2S 1:10, 2S 4:12, 2S 21:5, 1R 21:19, 2R 11:16, 2Ch 16:12, 2Ch 23:15, 2Ch 28:10, 2Ch 28:11, Jb 19:29, Ps 109:17, Pr 21:13, Es 33:1, Es 47:6, Jr 34:17, Jr 48:27, Jr 48:42, Jr 50:15, Jr 51:35, Jr 51:49, Ez 7:27, Ez 16:59, Ez 24:4, Ez 24:8, Ez 31:11, Ez 35:6, Ez 35:11, Ez 39:10, Dn 11:18, Jl 3:7, Mt 6:14, Mt 18:35, Rm 14:3, 1Co 4:5, Jc 3:1, Jc 4:11, Jc 5:9, Ap 11:9, Ap 13:10, Ap 16:6
5:3 Lc 6:41-42, Lc 18:11, 2S 12:5-6, 2Ch 28:9-10, Ps 50:16-21, Jn 8:7-9, Ga 6:1
Réciproques : Os 4:4, Mt 15:3, Mc 2:24, Mc 7:2, Mc 10:25
5:4 Réciproques : Pr 26:7, Mt 23:24
5:5 Mt 22:18, Mt 23:14-28, Lc 12:56, Lc 13:15, Ps 51:9-13, Lc 4:23, Lc 6:42, Ac 19:15
Réciproques : Js 7:13, 1S 14:33, Pr 17:7, Pr 26:7, Mt 6:2, Mt 15:7, Mt 16:3, 1P 2:1
5:6 Mt 10:14-15, Mt 15:26, Pr 9:7-8, Pr 23:9, Pr 26:11, Ac 13:45-47, Ph 3:2, He 6:6, He 10:29, 2P 2:22, Pr 11:22, Mt 22:5-6, Mt 24:10, 2Co 11:26, 2Tm 4:14-15
Réciproques : Gn 19:9, Gn 34:24, Ex 30:32, Lv 11:7, Dt 23:18, 2R 8:13, 2R 18:36, Jb 28:18, Ps 22:16, Ps 39:2, Pr 29:9, Es 36:21, Mt 9:1, Mc 5:40, Mc 7:27, Mc 8:13, Lc 23:9, 1Co 14:38
5:7 Mt 7:11, Mt 21:22, 1R 3:5, Ps 10:17, Ps 50:15, Ps 86:5, Ps 145:18-19, Es 55:6-7, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Mc 11:24, Lc 11:9-10, Lc 11:13, Lc 18:1, Jn 4:10, Jn 14:13-14, Jn 15:7, Jn 15:16, Jn 16:23-24, Jc 1:5-6, Jc 5:15, 1Jn 3:22, 1Jn 5:14-15, Ap 3:17-18, Mt 6:33, Ps 10:4, Ps 27:8, Ps 69:32, Ps 70:4, Ps 105:3-4, Ps 119:12, Pr 8:17, Ct 3:2, Am 5:4, Rm 2:7, Rm 3:11, He 11:6, Lc 13:25
Réciproques : Gn 18:31, Gn 18:32, Gn 20:17, Gn 24:45, Gn 26:32, Ex 33:7, Jg 13:9, 1S 1:27, 1S 23:11, 1R 2:20, 1Ch 4:10, 1Ch 16:10, 1Ch 28:9, 2Ch 1:7, 2Ch 12:14, 2Ch 15:2, 2Ch 33:13, Esd 8:23, Jb 8:5, Jb 21:15, Ps 3:4, Ps 27:4, Ps 34:4, Pr 2:5, Ct 3:4, Es 30:19, Es 58:9, Ez 36:37, So 2:3, Za 10:1, Mt 6:5, Mt 7:24, Mt 20:31, Mc 10:51, Lc 18:39, Ac 8:22, Ac 9:11, Ac 10:2, Ph 4:6, He 4:16, Jc 4:2, Jc 5:16, 1P 1:17
5:8 Mt 15:22-28, 2Ch 33:1-2, 2Ch 33:19, Ps 81:10, Ps 81:16, Jn 2:2, Jn 3:8-10, Lc 23:42-43, Ac 9:11
Réciproques : Ex 33:7, 1S 23:11, 1R 3:5, 1Ch 16:10, 1Ch 28:9, 2Ch 1:7, 2Ch 15:2, 2Ch 33:13, Esd 8:23, Jb 8:5, Ps 27:4, Pr 2:5, Pr 8:17, Es 55:6, Es 58:9, Jr 29:12, Ez 36:37, Am 5:4, So 2:3, Za 10:1, Mt 6:5, Mt 7:24, Mt 20:31, Lc 11:9, Jn 16:24, Ac 8:22, Ac 10:2, Ph 4:6, Jc 4:2, 1Jn 3:22
5:9 Lc 11:11-13
Réciproques : Dt 28:54, Lm 3:16, Lm 4:4, Mt 6:26
5:11 Gn 6:5, Gn 8:21, Jb 15:16, Jr 17:9, Rm 3:9, Rm 3:19, Ga 3:22, Ep 2:1-3, Tt 3:3, Ex 34:6-7, 2S 7:19, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:11-13, Es 49:15, Es 55:8-9, Os 11:8-9, Mi 7:18, Ml 1:6, Lc 11:11-13, Jn 3:16, Rm 5:8-10, Rm 8:32, Ep 2:4-5, 1Jn 3:1, 1Jn 4:10, Ps 84:11, Ps 85:12, Jr 33:14, Os 14:2, Lc 2:10-11, Lc 11:13, 2Co 9:8-15, Tt 3:4-7
Réciproques : Gn 18:31, 1S 17:17, 2Ch 6:18, Es 66:19, Mt 6:9, Mt 7:7, Mt 21:22, Lc 15:18, Lc 18:7, 1Tm 5:8, He 9:14, Jc 1:17
5:12 Lc 6:31, Mt 22:39-40, Lv 19:18, Es 1:17-18, Jr 7:5-6, Ez 18:7-8, Ez 18:21, Am 5:14-15, Mi 6:8, Za 7:7-10, Za 8:16-17, Ml 3:5, Mc 12:29-34, Rm 13:8-10, Ga 5:13-14, 1Tm 1:5, Jc 2:10-13
Réciproques : Gn 14:24, Gn 23:16, Gn 29:25, Dt 2:6, Dt 22:2, Rt 3:12, 1S 30:22, Jb 16:4, Ps 15:3, Es 66:19, Mc 12:31, Lc 3:13, Ac 24:14, Ep 6:9, 1Th 3:12
5:13 Mt 3:2, Mt 3:8, Mt 18:2-3, Mt 23:13, Pr 9:6, Es 55:7, Ez 18:27-32, Lc 9:33, Lc 13:24, Lc 13:25, Lc 14:33, Jn 10:9, Jn 14:6, Ac 2:38-40, Ac 3:19, 2Co 6:17, Ga 5:24, Gn 6:5, Gn 6:12, Ps 14:2-3, Es 1:9, Rm 3:9-19, 2Co 4:4, Ep 2:2-3, 1Jn 5:19, Ap 12:9, Ap 13:8, Ap 20:3, Mt 25:41, Mt 25:46, Pr 7:27, Pr 16:25, Rm 9:22, Ph 3:19, 2Th 1:8-9, 1P 4:17-18, Ap 20:15
Réciproques : Gn 18:24, 1R 18:22, Esd 10:13, Jb 31:3, Ps 1:1, Ps 1:6, Ps 88:11, Ps 119:104, Pr 2:9, Pr 14:12, Pr 15:9, Es 5:14, Jr 44:15, Mt 7:24, Mt 20:16, Mt 22:14, Mc 8:34, Ac 16:17, He 4:11
5:14 Mt 16:24-25, Pr 4:26-27, Pr 8:20, Es 30:21, Es 35:8, Es 57:14, Jr 6:16, Mc 8:34, Jn 15:18-20, Jn 16:2, Jn 16:33, Ac 14:22, 1Th 3:2-5, Mt 20:16, Mt 22:14, Mt 25:1-12, Lc 12:32, Lc 13:23-30, Rm 9:27-29, Rm 9:32, Rm 11:5-6, Rm 12:2, Ep 2:2-3, 1P 3:20-21
Réciproques : Gn 18:24, Nb 3:39, Nb 4:48, Dt 7:7, Esd 10:13, Ps 1:1, Ps 16:11, Ps 139:24, Pr 2:9, Pr 9:6, Pr 14:12, Pr 15:24, Es 1:9, Es 24:6, Es 41:14, Ez 5:3, Ez 12:16, Ez 42:4, Mt 7:24, Lc 13:24, Ac 16:17, Rm 3:17, 2P 2:2
5:15 Mt 10:17, Mt 16:6, Mt 16:11, Mc 12:38, Lc 12:15, Ac 13:40, Ph 3:2, Col 2:8, 2P 3:17, Mt 24:4-5, Mt 24:11, Mt 24:24, Mt 24:25, Dt 13:1-3, Es 9:15-16, Jr 14:14-16, Jr 23:13-16, Jr 28:15-17, Jr 29:21, Jr 29:32, Ez 13:16, Ez 13:22, Mi 3:5-7, Mi 3:11, Mc 13:22-23, 2P 2:1-3, 1Jn 4:1, Ap 19:20, Za 13:4, Mc 12:38-40, Rm 16:17-18, 2Co 11:13-15, Ga 2:4, Ep 4:14, Ep 5:6, Col 2:8, 1Tm 4:1-3, 2Tm 3:5-9, 2Tm 3:13, 2Tm 4:3, 2P 2:1-3, 2P 2:18, 2P 2:19, Jud 1:4, Ap 13:11-17, Es 56:10-11, Ez 22:25, Mi 3:5, So 3:3-4, Ac 20:29-31, Ap 17:6
Réciproques : Gn 49:27, Dt 18:20, Dt 20:19, 1R 13:18, 1R 22:6, Ne 6:10, Ne 6:14, Pr 11:9, Pr 19:27, Jr 5:31, Jr 23:16, Jr 27:14, Ez 13:4, Dn 11:34, Za 13:2, Mt 24:49, Lc 10:3, Lc 11:39, Lc 12:32, Jn 10:1, Jn 10:12, 2Co 11:15, 1Th 5:21, 1Tm 4:2
5:16 Mt 7:20, Mt 12:33, 2P 2:10-18, Jud 1:10-19, Lc 6:43-45, Jc 3:12
Réciproques : Gn 1:11, 1S 24:13, Ps 36:1, Pr 20:11, Pr 31:31, 2Co 11:15, He 12:15, 1Jn 2:29, 1Jn 4:1
5:17 Ps 1:3, Ps 92:13-14, Es 5:3-5, Es 61:3, Jr 11:19, Jr 17:8, Lc 13:6-9, Ga 5:22-24, Ep 5:9, Ph 1:11, Col 1:10, Jc 3:17-18, Mt 12:33-35, Jud 1:12
Réciproques : Pr 10:16, 1Tm 6:5, Jc 2:18
5:18 Ga 5:17, 1Jn 3:9-10
Réciproques : Pr 10:16
5:19 Mt 3:10, Mt 21:19-20, Es 5:5-7, Es 27:11, Ez 15:2-7, Lc 3:9, Lc 13:6-9, Jn 15:2-6, He 6:8, Jud 1:12
Réciproques : Dn 4:14, Mt 15:17, Mc 11:14, Lc 13:7, Jn 15:6, Tt 3:14
5:20 Mt 7:16, Ac 5:38
Réciproques : Pr 31:31, Mt 12:50, Mt 15:17
5:21 Mt 25:11-12, Os 8:2-3, Lc 6:46, Lc 13:25, Ac 19:13-20, Rm 2:13, Tt 1:16, Jc 1:22, Jc 2:20-26, Mt 18:3, Mt 19:24, Mt 21:31, Mt 25:11-12, Mt 25:21, Es 48:1-2, Mc 9:47, Mc 10:23-24, Lc 18:25, Jn 3:5, Ac 14:22, He 4:6, Mt 12:50, Mt 21:29-31, Mc 3:35, Lc 11:28, Jn 6:40, Jn 7:17, Rm 12:2, Ep 6:6, Col 4:12, 1Th 4:3, 1Th 5:18, He 13:21, 1P 2:15, 1P 4:2, 1Jn 3:21-24, Ap 22:14, Mt 10:32-33, Mt 16:17, Mt 18:10, Mt 18:19, Mt 18:35, Mt 26:39, Mt 26:42, Jn 5:17, Jn 10:29-30, Jn 14:7, Jn 15:23, Ap 2:27, Ap 3:5
Réciproques : Ex 35:1, Nb 14:40, Dt 5:10, Dt 11:32, Dt 13:18, Dt 30:14, Js 1:8, Jb 20:5, Ps 15:5, Ps 119:48, Ez 18:5, Ez 18:11, Ml 1:6, Mt 5:20, Mt 6:10, Mt 7:22, Mt 22:24, Mt 25:24, Lc 8:21, Jn 13:13, 1Co 9:27, Ph 4:9, He 4:1, He 4:13, He 6:4, He 10:36, Jc 2:14, 1Jn 2:17
5:22 Mt 7:21, Mt 24:36, Es 2:11, Es 2:17, Ml 3:17-18, Lc 10:12, 1Th 5:4, 2Th 1:10, 2Tm 1:12, 2Tm 1:18, 2Tm 4:8, Mt 10:5-8, Nb 24:4, Nb 31:8, 1R 22:11-20, Jr 23:13-32, Lc 13:26, Jn 11:51, Ac 19:13-15, 1Co 13:1-2, He 6:4-6
Réciproques : Nb 22:9, Nb 24:2, Dt 13:2, Dt 14:7, 1S 10:6, 1S 19:23, 2S 22:42, 1R 13:11, 1R 13:20, Ps 50:16, Pr 1:28, Pr 10:29, Ez 18:24, Mi 3:4, Mt 8:12, Mt 13:21, Mt 13:41, Mt 25:44, Mc 9:39, Lc 7:40, Lc 8:18, Lc 9:26, Lc 10:20, Lc 12:46, Lc 13:25, Lc 13:27, Jn 13:13, Ac 3:6, 1Co 13:3, Ph 3:2, He 4:13, 1Jn 1:6
5:23 Mt 25:12, Jn 10:14, Jn 10:27-30, 2Tm 2:19, Mt 25:41, Ps 5:5, Ps 6:8, Lc 13:25, Lc 13:27, Ap 22:15
Réciproques : Ex 2:25, Dt 13:2, Dt 14:7, 2S 22:42, Jb 31:6, Jb 32:15, Jb 34:22, Ps 45:7, Ps 50:16, Ps 92:9, Ps 101:4, Ps 119:115, Ps 119:119, Ps 125:5, Ps 139:19, Pr 1:28, Pr 4:19, Pr 10:29, Pr 21:15, Ez 18:24, Na 1:7, Mt 8:12, Mt 13:21, Mt 13:41, Mc 9:39, Lc 8:18, Lc 9:26, Lc 10:20, Lc 12:9, Lc 12:46, Jn 11:51, Rm 8:29, 1Co 8:3, 1Co 13:2, 1Co 13:3, Ph 3:2, 2Th 1:9, He 12:17, Ap 2:2
5:24 Mt 7:7-8, Mt 7:13, Mt 7:14, Mt 5:3-12, Mt 5:28-32, Mt 6:14-15, Mt 6:19-21, Mt 12:50, Lc 6:47-49, Lc 11:28, Jn 13:17, Jn 14:15, Jn 14:22-24, Jn 15:10, Jn 15:14, Rm 2:6-9, Ga 5:6-7, Ga 6:7-8, Jc 1:21-27, Jc 2:17-26, 1Jn 2:3, 1Jn 3:22-24, 1Jn 5:3-5, Ap 22:14-15, Jb 28:28, Ps 111:10, Ps 119:99, Ps 119:130, Pr 10:8, Pr 14:8, Jc 3:13-18, 1Co 3:10-11
Réciproques : Gn 6:22, Gn 26:5, Ex 12:50, Lv 20:8, Lv 26:3, Dt 13:18, Js 1:8, Js 2:21, 2Ch 31:21, Esd 7:10, Jb 8:15, Jb 42:9, Ps 27:5, Ps 32:6, Ps 40:2, Ps 119:34, Ps 119:100, Pr 8:34, Pr 10:17, Pr 10:25, Pr 12:7, Pr 15:32, Ec 1:6, Ct 8:7, Es 2:3, Es 4:6, Es 32:2, Ez 33:31, Mt 11:29, Mt 25:2, Mt 28:20, Ep 3:17, Ph 4:9, Col 1:23, Col 2:7, He 5:9, He 11:8, 2P 1:10
5:25 Ez 13:11-16, Ml 3:3, Ac 14:22, 1Co 3:13-15, Jc 1:12, 1P 1:7, Mt 16:18, Ps 92:13-15, Ps 125:1-2, Ep 3:17, Col 2:7, 1P 1:5, 1Jn 2:19
Réciproques : Ex 12:50, Lv 26:3, Jb 37:6, Ps 27:5, Ps 40:2, Ps 46:3, Ps 55:8, Ps 69:2, Pr 10:25, Ct 8:7, Es 25:4, Es 28:2, Es 32:19, Es 43:2, Lc 6:47, Lc 6:48, Jn 13:17, Col 1:23, 2Tm 2:19, He 6:1, He 11:8, 2P 1:10, 1Jn 3:22, Ap 8:7
5:26 1S 2:30, Pr 14:1, Jr 8:9, Lc 6:49, Jc 2:20
Réciproques : Lv 11:5, Dt 14:7, Jb 18:14, Pr 14:11, Ez 13:14, Mt 13:6, Mt 13:21, Lc 6:48, Ga 3:1, He 4:1, Jc 1:23, Jc 2:14, 1P 2:15
5:27 Mt 12:43-45, Mt 13:19-22, Ez 13:10-16, 1Co 3:13, He 10:26-31, 2P 2:20-22
Réciproques : 1Ch 14:11, Jb 1:19, Jb 9:17, Jb 18:14, Jb 27:21, Jb 38:23, Ps 83:15, Pr 14:11, Ec 1:6, Es 28:17, Es 30:13, Ez 13:11, Ez 13:14, Ez 38:22, Os 5:10, Am 9:5, Na 1:8, Mt 13:6, Mt 13:21, Lc 14:30, Jn 21:6, He 4:1, Jc 1:23, Jc 2:14
5:28 Mt 13:54, Ps 45:2, Mc 1:22, Mc 6:2, Lc 4:22, Lc 4:32, Lc 19:48, Jn 7:15, Jn 7:46
Réciproques : Ne 8:3, Pr 8:6, Es 52:14, Mt 5:28, Mt 22:33, Mc 4:2, Mc 11:18, Lc 2:47, Lc 7:1, Jn 4:41, Ac 13:12
5:29 Mt 5:20, Mt 5:28, Mt 5:32, Mt 5:44, Mt 21:23-27, Mt 28:18, Dt 18:18-19, Ec 8:4, Es 50:4, Jr 23:28-29, Mi 3:8, Lc 21:15, Ac 3:22-23, Ac 6:10, He 4:12-13, Mt 15:1-9, Mt 23:2-6, Mt 23:15-24, Mc 7:5-13, Lc 20:8, Lc 20:46, Lc 20:47
Réciproques : 1R 17:1, Ne 8:3, Pr 8:6, Mt 2:4, Mt 9:3, Mt 22:33, Mc 1:22, Lc 4:32, Lc 7:1, Jn 4:41, Jn 7:15, Jn 7:46, Ac 13:12, Tt 2:15

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 5
  • 5.1 Or, voyant les foules, il monta sur la montagne ; et s'étant assis, ses disciples s'approchèrent de lui ; Chapitre 5.
    1 à 16 Préambule du Discours sur la Montagne. Les Béatitudes.
    Comparer Luc 6.20 et suivants Les foules sont celles que Matthieu a décrites Matthieu 4.25, et qui, attirées par les guérisons que Jésus opérait et par la puissance de sa parole, l'avaient suivi de toutes les contrées d'alentour, même de Jérusalem et de la Judée. Les guérisons et les actes miraculeux, dont elles avaient été témoins les avaient préparées à recevoir les paroles étonnantes qu'elles vont ouïr. Comment auraient-elles pu croire heureux ceux que l'expérience et le bon sens proclament malheureux, si elles n'avaient contemplé les merveilleuses délivrances que Jésus tenait en réserve pour eux ? (Comparer Luc 4.17 et suivants)
    - La montagne, malgré l'article, ne désigne aucune sommité particulière, mais en général la hauteur, par opposition à la plaine. C'est ainsi que les habitants des vallées disent : aller à la montagne, sans indiquer par la un point spécial de la chaîne dont il s'agit. La tradition a été plus précise que les évangélistes ; elle place la montagne des Béatitudes non loin de la ville de Tibériade, située sur le bord du lac de ce nom. Derrière la montagne qui domine Tibériade est un large plateau, montant en pente douce du coté d'un rocher qui en forme le sommet. C'est sur ce rocher que Jésus aurait passe la nuit en prières et qu'au point du jour il aurait appelé ses disciples et choisi ses apôtres. (Luc 6.12 et suivants)
    Puis il serait descendu près de la foule qui l'attendait sur le plateau, et c'est de la qu'il aurait enseigné le peuple. L'apparente contradiction qui existe entre le récit de Luc et celui de Matthieu se trouverait ainsi résolue.
    Selon le premier, Jésus descendit, et c'est dans une plaine qu'il aurait prononce son discours. (Luc 6.17 note.)
    Selon Matthieu, il serait monté sur une montagne avec le peuple. Ceci s'explique, puisque Matthieu ne dit rien ici de la prière de Jésus et de l'élection des apôtres il ne rapporte que le fait général, la prédication aux troupes assemblées sur une montagne.
    Luc, qui rapporte un détail de plus, nous montre le Seigneur montant d'abord au sommet, puis redescendant dans la plaine, c'est-à-dire sur le plateau. (il dit même : dans un lieu en plaine, ce qui semble indiquer par une nuance qu'il ne s'agit pas d'une plaine proprement dite.)
    Au pied du rocher, au haut du plateau, se trouve précisément une petite plate-forme, une sorte de chaire naturelle, d'ou l'on peut aisément être vu et entendu d'une grande multitude. C'est la qu'aurait été assis le Seigneur...Je me demandai s'il était possible qu'il y eut au bord de ce lac, et même dans toute la Palestine, une autre montagne a laquelle s'appliquassent aussi complètement les détails que nous pouvons recueillir a ce sujet dans saint Luc et saint Matthieu. (F. Bovet, voyage en Terre Sainte, 7e ed., p. 380 et suivants)
    Ses disciples, ceux d'entre eux qu'il venait d'appeler à l'apostolat et ceux qui déjà avaient entendu et goûté sa parole, l'entouraient comme toujours ; mais cela ne signifie point, comme on l'a prétendu, que son discours ne s'adressât qu'à eux, à l'exclusion de la multitude. (Comparer Matthieu 7.28)
    Sans doute, ce discours, qui expose les principes spirituels et sublimes du royaume que Jésus venait fonder, ne pouvait être compris de tous, comme il ne peut être mis en pratique que par ceux qui sont animés de l'esprit de ce royaume ; mais le Sauveur parlait et enseignait en vue de l'avenir.
    Sa parole est une révélation, et quand son œuvre sera achevée, cette parole deviendra lumière et vie dans le cœur de ses rachetés.
  • 5.2 et ouvrant sa bouche, il les enseignait en disant : Ouvrant sa bouche, hébraïsme qui indique la solennité de l'action, la sainte liberté de la parole. Comparer Matthieu 13.35 ; 2Corinthiens 6.11 ; Ephésiens 6.19
    Là, l'évangéliste fait avec éclat une préface pour montrer comment Jésus s'apprête à la prédication : il monte sur une montagne il s'assied, il ouvre la bouche ; c'est pour faire sentir le sérieux de son action. Luther.
    On n'est donc pas fondé à voir dans les pages qui suivent non un discours de Jésus, mais une compilation de l'évangéliste, qui en aurait emprunté les éléments à diverses paroles du Seigneur, prononcées en d'autres occasions. Sans doute, la forme assez différente sous laquelle Luc a rapporté ce même discours, soit pour le choix, soit pour l'ordre des matériaux, montre assez que les évangélistes ont usé d'une sainte liberté selon le plan qu'ils s'étaient tracé et sous la direction de l'Esprit de vérité qui les animait.
    Sans doute encore, il est un bon nombre des pensées de ce discours qui se retrouvent ailleurs dans les enseignements du Sauveur et avec des applications différentes. Mais ce sont tantôt des expressions proverbiales, des images, que Jésus pouvait certainement employer plus d'une fois (ainsi verset 13 ; comparez Marc 9.50 ; 7.13 ; comparez Luc 13.24 ; 6.22 ; comparez Luc 11.34 ; 6.24, comparez Luc 16.13) tantôt de courts préceptes moraux, qui devaient naturellement reparaître aussi dans ses enseignements. Ainsi verset 25 ; comparez Luc 12.58 ; 5.32 ; comparez Luc 16.18 ;6.19 ; Luc 12.33 Quant à là belle exhortation touchant les inquiétudes, (Matthieu 6.25-34) que Luc a rapportée ailleurs, (Luc 12.22-31) il serait difficile de dire dans lequel des deux récits elle se trouve le mieux à sa place.
    Quoi qu'il en soit, la manière dont l'évangéliste introduit cette prédication et dont il en décrit l'effet, (Matthieu 7.28) montre avec évidence qu'il rapporte un discours solennel et prolongé de son Maître. Et n'était-il pas dans la nature des choses que le Sauveur, tout en guérissant les malades, en consolant les affligés, saisit l'occasion d'exposer à ces foules qui le suivaient les grands et éternels principes moraux de son règne ? Il le fait, non dans les formes logiques de l'école, mais avec la liberté d'allure qui convient à une instruction improvisée, coulant de source, mais qui, dans son ensemble, ne manque pas d'une grandiose unité.
  • 5.3 Heureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux est à eux. Heureux !
    Ainsi commence le Sauveur. C'est là une entrée belle, douce, pleine d'amour, dans sa doctrine et sa prédication. Il ne procède pas, comme Moïse ou un docteur de la loi, par des ordres, des menaces, des terreurs, mais de la manière la plus affectueuse, la plus propre à attirer les cœurs, et par de gracieuses promesses. Luther.
    Toutefois, cet amour recouvre un profond sérieux, car ceux que Jésus déclare heureux sont bien misérables aux yeux du monde. Ils ne sont heureux qu'à cause de la promesse qui accompagne chacune de ces déclarations et qui la motive.
    Les pauvres en esprit sont ceux qui se sentent pauvres dans leur vie intérieure, moralement et spirituellement pauvres, et qui, par là même, soupirent après les vraies richesses de l'âme. (L'esprit désigne, non le Saint-Esprit, mais la faculté par laquelle nous entrons en relation avec Dieu et réalisons la vie morale. Comparer Matthieu 26.41) L'inverse est décrit dans Apocalypse 3.17 (Comparer 1Corinthiens 4.8 et suivants)
    Ce sentiment de pauvreté devant Dieu n'est pas encore la repentance, mais une humilité profonde, douloureuse, qui y conduit. (Comparer Esaïe 57.15)
    - On peut interpréter aussi cette parole en ce sens qu'elle désignerait, non la pauvreté morale, mais la pauvreté temporelle réalisée en pensée, sinon de fait.
    Les pauvres en esprit sont tous ceux qui ont l'esprit détaché des biens de la terre, comme dit Bossuet, et il ajoute : O Seigneur ! je vous donne tout : j'abandonne tout pour avoir part a ce royaume ! Je me dépouille de cœur et en esprit, et quand il vous plaira de me dépouiller en effet, je m'y soumets. (Méditations sur l'Evangile.)
    Ainsi comprise la première béatitude de Matthieu répond exactement a la première béatitude de Luc (Luc 6.20, note) et n a pas un sens presque identique a celui de la quatrième béatitude : "Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice."
    - Qu'il s'agisse de pauvreté spirituelle ou de pauvreté temporelle, d'humilité ou de détachement, ou de tous les deux a la fois, a une telle situation répond la promesse ou plutôt la déclaration positive et actuelle : parce qu'à eux est le royaume des cieux, (Telle est la construction grecque, comme dans tous les versets qui suivent.) Ce royaume (voir sur ce mot Matthieu 3.2, note) ou tout est lumière, justice, paix, amour, leur est assuré par la "race divine avec toutes ses richesses." Il ne leur est pas seulement promis pour l'avenir. Il leur appartient dès maintenant. Quel contraste avec leur pauvreté !
  • 5.4 Heureux ceux qui pleurent, parce qu'ils seront consolés. Ceux qui pleurent, ou qui sont dans le deuil, la tristesse. L'expression est très générale et ne s'applique pas exclusivement a ceux qui pleurent sur leurs péchés. Mais comme il y a en ces affligés le sentiment humiliant de leur pauvreté morale (vers. 3, comparez Jacques 4.9), leur tristesse est "selon Dieu" et non "du monde" et produit "une repentance à salut." 2Corinthiens 7.10
    Aussi seront-ils consolés, parce que cette tristesse les amène a la source du pardon, de la paix, de la vie. Esaïe 61.2,3 ; 66.2
  • 5.5 Heureux ceux qui sont doux, parce qu'ils hériteront la terre. Paroles empruntées au Psaumes 37.1 Cette douceur, cet abandon à la volont‚ de Dieu, en présence des violences, de l'injustice et de la haine, est produit en eux par le sentiment humble et attristé de ce qui leur manque. (V 3 et 4.) Elle implique le renoncement aux avantages et aux joies de ce monde ; mais, par une magnifique compensation, ceux qui la pratiquent hériteront la terre. La terre de la promesse, Canaan, est prise dans son sens spirituel, et signifie la patrie d'en haut, le royaume de Dieu, dont la possession est assurée à ceux qui sont doux. Tel est aussi le sens de cette image au Psaumes 37 et ailleurs. Hébreux 4.1 ; 11.13-16 Bien que cette promesse ne doive être réalisée dans sa plénitude qu'au dernier jour, elle s'accomplit dés ici-bas en ce sens que "toutes choses travaillent au bien de ceux qui aiment Dieu," (Romains 8.28) et que "toutes choses sont à eux.." (1Corinthiens 3.21)
    "Le monde emploie la force pour posséder la terre, Jésus nous apprend qu'on la gagne par la douceur" Luther.
    D'excellents critiques du texte (Lachmann, Tischendorf), se fondant sur D., la syr. de Cureton et quelques Pères, placent le verset 5 ; avant le verset 4, et obtiennent cet ordre qui leur paraît plus naturel : les pauvres, les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soif de la justice. La progression est plus frappante. Toutefois, les témoignages invoqués ne suffisent pas pour justifier cette transposition, ou du moins la laissent douteuse.
  • 5.6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés. Cette faim et cette soif des biens spirituels qui leur manquent, de la vraie justice intérieure dont ils se sentent privés, d'une vie conforme a la volonté de Dieu, naissent en eux des dispositions décrites dans les versets précédents. Cette belle et énergique image de la faim et de la soif, expression d'un besoin pressant, d'un ardent désir de vie, revient souvent dans l'Ecriture. Psaumes 42.3 ; Psaumes 63.2 ; Esaïe 41.17,Jean 7.37,Apocalypse 22.17
    Toute âme qui l'éprouve devant Dieu sera rassasiée, rassasiée de justice, puisque c'est de justice qu'elle a faim et soif. Les révélations subséquentes de l'Evangile lui apprendront comment elle y parviendra. Romains 3.21-30 ; Philippiens 3.9 etc.
    Voir déjà dans le sermon sur la montagne la doctrine de la justification par la foi, serait une anticipation que l'exégèse ne doit pas se permettre. (Comparer Matthieu 6.33) Seulement, il est vrai de dire avec Luther que toutes les promesses que fait ici le Sauveur supposent la foi pour se les approprier.
  • 5.7 Heureux les miséricordieux, parce qu'ils obtiendront miséricorde. Les miséricordieux sont ceux qui ne pensent pas seulement a leur propre misère, mais qui compatissent a la misère de leurs frères. Il faut avoir senti sa propre misère, avoir souffert soi-même, pour pouvoir sympathiser avec la souffrance d'autrui. Il faut avoir été soi-même l'objet de l'amour infini de Dieu pour pouvoir aimer les autres et pratiquer à leur égard la charité.
    Telle est la double pensée qui rattache cette béatitude aux précédentes. Elle est liée à elles aussi par cette considération que ceux que Jésus appelle au bonheur de ses disciples auront besoin encore d'obtenir miséricorde au jour du jugement suprême, car bien qu'assurés du royaume des cieux, bien que consolés et rassasiés de justice, il restera dans leur vie beaucoup de manquements et d'imperfections à couvrir. Il leur sera pardonné et fait miséricorde selon qu'ils auront fait miséricorde. Matthieu 6.14,15 ; 18.32-35,25.31 et suiv, Luc 6.35-38,14.12-14 ; Jacques 2.13
  • 5.8 Heureux ceux qui sont purs de cœur, parce qu'ils verront Dieu. Le cœur est, selon l'Ecriture, l'organe de la vie morale. Etre pur de cœur, c'est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice, de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n'est point l'état moral de l'homme naturel. (Matthieu 15.19) Comment il parvient à cette pureté, c'est encore ici ce qui sera révélé plus tard, quand le Sauveur aura accompli son œuvre de rédemption. (Comparer 1Corinthiens 6.11) Chaque promesse répondant parfaitement à la disposition décrite dans chacune de ces béatitudes, ceux qui sont purs de cœur sont heureux, parce qu'ils verront Dieu. C'est-à-dire qu'ils vivront dès ici-bas dans sa communion, et le contempleront un jour immédiatement dans la beauté suprême de ses perfections, source intarissable de la félicité du ciel. 1Corinthiens 13.12,1Jean 3.2 ; Apocalypse 22.4 comparez 2Corinthiens 3.18
    Des passages tels que : Exode 33.20,Jean 1.18,1Timothée 6.16 ne sont point en contradiction avec cette glorieuse promesse, parce que l'impossibilité de voir Dieu qui est esprit, tient à l'économie présente de la chair, et cessera dans la perfection et dans la gloire.
  • 5.9 Heureux ceux qui procurent la paix, parce qu'ils seront appelés fils de Dieu. Grec : ceux qui font la paix. Ceux qui non seulement sont paisibles eux mêmes, mais qui, après avoir trouvé la paix, s'efforcent de la procurer à d'autres et de la rétablir parmi les hommes, là où elle est troublée.
    - Ils sont heureux, parce qu'ils seront appelés de ce doux et glorieux titre : fils de Dieu. Ce titre exprime une réalité profonde ; car en tant que ces fils de Dieu procurent la paix, ils ont un trait de ressemblance avec leur Père qui est "le Dieu de paix" Romains 16.20 ; 2Corinthiens 13.11, ils agissent selon son Esprit.
    Donc ils sont fils de Dieu, mais en outre ils seront appelés tels, leur titre sera reconnu et de Dieu et de tous.
  • 5.10 Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, parce que le royaume des cieux est à eux. La justice signifie la même chose qu'au verset 6, seulement le mot est pris dans son sens objectif.
    A cause de la justice n'est donc pas différent, au fond, de cet autre terme : à cause de moi. (verset 11) Christ est le représentant, le possesseur, le dispensateur de la justice.
    Ceux qui sont persécutés à cause de lui sont heureux, parce qu'à eux est le royaume des cieux. (verset 3, note.) Dans la huitième béatitude, Jésus revient donc à la première (ce qui fait que plusieurs interprètes n'en comptent que sept, mais à tort). Il clôt ainsi un cycle harmonique d'expériences et de promesses. Les quatre premières concernent ceux qui cherchent dans leurs profonds besoins, les quatre dernières, ceux qui ont trouvé et qui déjà développent une certaine activité dans le règne de Dieu.
    Chaque promesse, source du bonheur (heureux !) répondant exactement et abondamment à chaque état d'âme décrit, fait resplendir un rayon de la gloire du royaume des cieux : aux affligés ; la consolation ; (verset 4) aux doux, la possession de la terre ; (verset 5) aux affamés, le rassasiement (verset 6) aux miséricordieux, la miséricorde ; (verset 7) aux purs de cœur, la vue de Dieu ; (verset 8) à ceux qui procurent la paix, le beau titre d'enfants de Dieu. (verset 9) Mais dans la première et la dernière béatitude, Jésus, qui est le Maître du royaume des cieux, le dispense tout entier aux pauvres et aux persécutés (verset 3 et 10) ; et là seulement il parle, non au futur, mais au présent : ce royaume est à eux.
    - Les verset 11 et 12 ne sont que le développement du verset 10.
  • 5.11 Heureux êtes-vous, lorsqu'on vous dira des injures, et qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. Une variante supprime le mot faussement (Grec : en mentant.) Elle n'est pas assez documentée pour être admise. Il faut remarquer cette grande parole sur laquelle porte l'accent : à cause de moi. Qui est-il donc Celui pour qui les chrétiens doivent supporter les injures et les persécutions ?
  • 5.12 Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. La récompense, qui n'affaiblit en rien la vérité du salut par grâce, par la foi Romains 4.4,5 est grande en proportion de la fidélité et de l'amour avec lesquels les disciples de Jésus auront souffert pour son nom. Toutefois, nul chrétien ne cherche cette récompense en dehors de Dieu et du bonheur de le servir, sans cela, il perdrait ce qui en fait la grandeur et la douceur. (Matthieu 20.1 et suivants)
    - Le Sauveur montre à ses disciples persécutés un sujet de joie dans la pensée (car) qu'ils ont ce trait de ressemblance avec les prophètes qui les ont précédés. (1Rois 18.22 ; Jérémie 26.11 et suivants ; Jérémie 37.15 et suivants ; Jérémie 38.4 et suivants Hébreux 11.36 et suivants)
  • 5.13 Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi sera-t-il salé ? Il n'est plus bon à rien sinon à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes. Jésus, après avoir, dans les béatitudes, caractérisé ceux qui sont enfants de son royaume et leur avoir prédit d'inévitables persécutions dans un monde ennemi de Dieu, (versets 10-12) veut leur faire sentir maintenant (versets 13-16) tout le sérieux de leur position, la grandeur de leur vocation, afin que, loin de se laisser abattre par l'opposition, ils n'en deviennent que plus courageux et fidèles pour exercer la sainte influence qu'ils sont appelés à avoir. Ils sont parmi les hommes le sel, la lumière.
    Eloigner la corruption Exode 30.35,2Rois 2.19-22, rendre les aliments savoureux et sains Job 6.6 telle est la destination du sel. Comparer Marc 9.49,50 ; Luc 14.34 ; Colossiens 4.6 Le sens spirituel de l'image est évident. Les disciples de Jésus sont eux-mêmes le sel de la terre, destiné à pénétrer toute la masse de l'humanité. (Voir "lumière du monde," verset 14)
    Mais si le sel même venait à perdre sa saveur (gr. devient insipide), rien ne pourrait la lui rendre il devient une matière inutile, et sa destination est perdue. Dans son sens spirituel et moral, la pensée est terrible. Jésus ne dit pas que cela arrivera à ses disciples mais il en suppose la possibilité.
  • 5.14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Parole étonnante, car le Sauveur se l'applique à lui-même ! Jean 8.12,9.5,12.35
    Lui seul est dans un sens absolu la lumière du monde qui a resplendi dans nos ténèbres. Ses disciples, illuminés par lui, le deviennent immédiatement. Ephésiens 5.8,Philippiens 2.15
    En Palestine, les villes sont ordinairement bâties sur le sommet ou le penchant d'une montagne ; peut-être Jésus en avait-il une devant les yeux ? qu'il montrait de la main. (Voir F. Bovet, Voyage en Terre-Sainte, 7e éd., p. 382 et suivants) Cette image a le même sens que la suivante. La vie de l'Eglise, la vie de l'âme ne peut et ne doit être cachée dans ce monde.
  • 5.16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Cette image : mettre la lumière sous le boisseau, n'offre à l'esprit aucune idée conforme à nos usages actuels. Il en est tout autrement dans les campagnes en Orient. Nous voici dans l'unique chambre qui abrite toute une famille :
    "Il n'y a d'autre lumière qu'une petite lampe, formée tout simplement d'une soucoupe pleine d'huile. A défaut de table. elle est posée sur un boisseau retourné...C'est le seul ustensile du ménage des paysans, tel que celui que j'ai sous les yeux. Il sert tour à tour de table et de plat, car c'est dans ce même boisseau pareil à ceux dont on fait usage chez nous, qu'on nous apportera tout à l'heure le lait caillé qui constitue le souper de la famille." (F. Bovet, Voyage en Terre-Sainte, 7e éd., p. 312.)
    De là l'article, le boisseau, car il n'y en a qu'un.
    - Ce verset est l'application des principes qui précèdent. Votre lumière : elle n'est à nous que lorsque nous nous la sommes appropriée d'une manière vivante, alors elle luit d'elle-même devant les hommes qui voient, non pas seulement des doctrines ou des opinions religieuses, mais vos bonnes œuvres, tout l'ensemble d'une vie chrétienne, la sainte vérité dont le caractère est essentiellement moral et pratique. Les hommes qui verront ces œuvres, glorifieront, non pas vous (si tel était votre but secret, la lumière en serait obscurcie, les bonnes œuvres deviendraient mauvaises), mais votre Père qui est dans les cieux, auquel ils seront forcés d'attribuer le témoignage d'une vie sanctifiée. 1Pierre 2.12
    - Trouvera-t-on une contradiction entre ces paroles et celles du Matthieu 6.1-6 ? C'est le discernement spirituel qui doit indiquer la conciliation.
  • 5.17 Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis point venu abolir, mais accomplir. 17 à 48 La Loi accomplie par Jésus-Christ. Réforme de la vie morale.
    La liaison de la partie du discours qui remplit les versets 17-48 avec ce qui précède n'est pas évidente, plusieurs interprètes pensent même qu'il n'en faut point chercher, mais voir ici le point de départ d'une pensée nouvelle, qui est la principale du sermon sur la montagne. Cependant, si l'on considère que le Sauveur a caractérisé les vrais membres de son royaume, ceux qui ont faim et soif de la justice (verset 6) et dont les hommes doivent voir les bonnes œuvres (v. 16), et qu'il expose maintenant l'esprit et la pratique de cette justice véritable telle que la formule la loi divine, (verset 21 et suivants) on se convaincra qu'il existe entre ces deux pensées fondamentales un lien intime.
    A ce point de vue on comprend d'autant mieux la solennelle déclaration que lui, le Messie, n'est point venu, point entré dans son ministère pour abolir la loi ou les prophètes, comme le pensaient les Juifs, qui s'attendaient à ce que leur Messie transformerait toute la loi. La loi et les prophètes, c'est toute l'économie mosaïque et toutes les révélations de l'ancienne alliance, soit comme institutions, soit comme Ecriture sainte. (Matthieu 7.12 ; 22.40 ; Luc 16.16) Le Sauveur ne veut rien abolir, abroger (grec délier, dissoudre, détruire, verset 19), mais tout accomplir. Et il l'a fait de toutes manières.
    1° Il a enseigné, révélé le sens complet et spirituel de la loi divine, que le pharisaïsme avait matérialisée par sa doctrine des observances extérieures. (versets 20,21 et suivants)
    2° Il a lui-même accompli parfaitement la loi par sa vie sainte.
    3° Il a réalisé, par toute son œuvre et surtout par sa mort, l'idée complète de l'ancienne alliance, avec ses types, ses figures, ses sacrifices, ses promesses et ses espérances. Romains 10.4 ; Hébreux 10.1 ; voir surtout Jean 19.30
    Cet accomplissement, dans un sens plus élevé, plus parfait, l'Evangile de Christ l'opère à son tour dans le cœur des croyants. Romains 3.31 Ainsi Jésus a accompli la loi et les prophètes d'une manière organique et vivante, comme la fleur accomplit le bouton, comme le fruit accomplit la fleur. Et en portant nos regards plus loin, nous pouvons attendre encore pour l'avenir l'accomplissement de ce qu'il y a de plus excellent dans l'économie présente, notre communion avec Jésus Luc 22.16, la joie de ses rachetés. Jean 15.11
  • 5.18 Car en vérité je vous le dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota, ni un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout ait été accompli. Grec : que tout soit arrivé, soit réalisé, ait été fait, dans le sens du verset précédent. Ces paroles confirment la vérité profonde du verset 17 (car), et cela par cette affirmation solennelle : en vérité (hébr. amen, vérité), mot conservé tel quel dans la traduction grecque que les évangiles nous donnent des discours de Jésus. C'est ce qui a engagé les auteurs de la version de Lausanne à le conserver aussi dans sa forme hébraïque.
    - Ces mots : jusqu'à ce que le ciel et la terre aient passé, sont pris par les uns comme une expression proverbiale signifiant jamais ; par les autres dans ce sens que, même alors, rien de la loi ne passera, mais que tout sera réalisé dans la perfection. Ce dernier sens est le vrai. (Comparer Matthieu 24.35 ; Luc 16.17)
    - Un iota est le nom grec de la lettre i qui, dans l'alphabet hébreu, est la plus petite de toutes.
    - Un trait de lettre désigne certains jambages ou crochets qui distinguent les unes des autres les lettres hébraïques. Ces images signifient qu'aucune partie de la loi ne passera sans avoir été accomplie. Mais l'accomplissement même rend inutile la forme précédente, le fruit remplace la fleur, la grâce et l'amour se substituent à la loi dans la vie du chrétien, la réalité succède aux ombres et aux figures de la loi cérémonielle, et un jour la perfection suivra tout ce que nous possédons aujourd'hui. 1Corinthiens 13.9-12
  • 5.19 Celui donc qui aura violé l'un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Un de ces plus petits commandements, c'est ce que Jésus vient de désigner comme un iota ou un trait de lettre. Le violer ou l'abolir ainsi de fait (même mot qu'au verset17) et enseigner les autres à le faire, c'est s'exposer à n'occuper qu'un degré très inférieur dans le royaume des cieux.
    - L'expression dont Jésus se sert : il sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ne signifie pas qu'il sera exclu de la félicité éternelle (Augustin, Luther, Calvin), ce sens est contraire aux termes ; elle ne signifie pas qu'il n'aura qu'une petite part du bonheur à venir (Meyer), car l'Evangile n'enseigne pas qu'il y aura des degrés divers dans ce bonheur. Elle signifie qu'il n'aura qu'une part moindre et un rôle inférieur dans l'établissement du règne de Dieu sur la terre. (B. Weiss.)
    Celui qui croit pouvoir travailler à l'œuvre de ce règne plus efficacement en s'affranchissant de l'obéissance aux commandements qui lui paraissent secondaires, en les abolissant dans sa conduite et ses préceptes, se trompe. C'est la fidélité dans les petites choses, l'accomplissement scrupuleux de l'humble devoir, qui rendent apte au royaume de Dieu. Il faut d'ailleurs envisager ces commandements dans leur esprit et dans leur ensemble, qui forme un tout inviolable, la volonté de Dieu. Comparer Jacques 2.10
  • 5.20 Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Grec : si votre justice ne surabonde de beaucoup ...(voir sur les scribes, Matthieu 2.4, note ; Matthieu 23.2, note, et sur les pharisiens. Matthieu 3.7, note.)
    Ces paroles montrent ce que Jésus entend, dans les versets précédents, par l'accomplissement de la loi, et introduisent le discours qui va suivre, sur la manière d'interpréter la loi. Ses disciples doivent réaliser une justice bien supérieure à la justice extérieure, superficielle et formaliste des pharisiens dont il va faire ressortir toute l'insuffisance. Il ne dit pas, dans le sermon sur la montagne, par quel moyen ses disciples pourront obtenir cette justice supérieure. Il ne faudrait pas conclure de cette parole isolée que l'homme puisse jamais, par sa propre justice, entrer dans le royaume des cieux.
  • 5.21 Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui aura tué sera punissable par le jugement. Tel est le premier exemple par lequel Jésus va faire comprendre à ses disciples quelle est dans son étendue et sa profondeur la vraie justice, telle que l'établit la loi saisie non dans sa lettre mais dans son esprit. (verset 20) Les Juifs entendaient la lecture de la loi à chaque sabbat.
    - Les anciens sont toutes les générations précédentes auxquelles Moïse et les docteurs qui lui succédèrent (Matthieu 23.2) enseignèrent la loi. Le commandement cité est de Moïse Exode 20.13, et les paroles qui y sont ajoutées : celui qui tuera... est une détermination des interprètes, fondée d'ailleurs sur la législation mosaïque. Le jugement devant lequel le meurtrier était punissable ou justiciable (grec lié, coupable), était une cour de justice secondaire, établie dans chaque district. Deutéronome 16.18 ; 2Chroniques 19.5 A cela se bornait, dans l'interprétation pharisaïque, toute la signification de ce commandement, quiconque ne l'avait pas violé à la lettre, pouvait se croire innocent ; mais...(verset 22)
    Quelques interprètes traduisent : "Il a été dit par les anciens," au lieu de "aux anciens." Sens grammaticalement possible, mais contraire à l'usage de cette expression dans le Nouveau Testament. De même dans la suite de ce discours.
  • 5.22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, sera punissable par le jugement ; et celui qui aura dit à son frère : Raca ! sera punissable par le sanhédrin, et celui qui lui dira fou, sera punissable par la géhenne du feu. Quelle autorité dans ce contraste : Mais moi je vous dis !
    Ce commandement, ainsi que tous les autres, peut être violé dans le cœur par les passions : la colère, la haine, le mépris ; et cette violation mérite, devant la justice divine, le même châtiment que le meurtre proprement dit.
    Le Sauveur établit une gradation dans la transgression, et aussi dans la peine qu'elle fait encourir. D'abord la colère contre un frère qu'il faudrait aimer (il faut retrancher ce mot sans cause qu'ajoute le texte reçu avec D, plusieurs majuscules, les vers syriaques et des Pères) ; puis l'expression de cette colère par des paroles de haine ou de mépris. Raca terme injurieux qui signifie en hébreu araméen tête vide, homme de rien, canaille. Fou, dans un sens moral, signifie impie, athée. Psaumes 14.1 C'est une sorte de malédiction inspirée par la haine. Comparer 1Jean 3.15
    - Quant à la peine également graduée qui correspond à ces violations de la loi, Jésus l'indique par des images tirées de la justice pénale de son temps et de son peuple. En effet, il ne veut pas dire que celui qui manifeste ces mauvais sentiments du cœur doive être puni par les divers tribunaux qu'il va nommer, mais qu'il est aussi coupable que ceux qu'on y amène.
    Le jugement désigne le tribunal inférieur mentionné au verset 21.
    Le sanhédrin, autorité suprême de la nation, était composé de 71 membres, anciens, scribes et sacrificateurs, sous la présidence du souverain sacrificateur. Matthieu 21.23 ; Luc 22.66 ; Actes 5.21 Il connaissait de toutes causes religieuses, civiles ou criminelles ; en ces dernières, dont il est ici question, il servait de cour d'appel.
    Le nom de géhenne du feu provenait de la vallée de Hinnom (hébr. Gué-Hinnom), qui entourait Jérusalem du côté du sud et dans laquelle s'était célébré autrefois le culte de Moloch. Depuis le temps de Josias 2Rois 23.10 on y jetait, afin de la profaner, les corps des animaux morts et des suppliciés, et l'on y entretenait un feu pour les consumer. Ce lieu était ainsi devenu une image de l'enfer, et c'est dans ce sens que le Nouveau Testament emploie ce terme. Comparer Jérémie 7.31,32 ; 19.2 ; Marc 9.43-48
  • 5.24 laisse là ton offrande devant l'autel, et va premièrement, réconcilie-toi avec ton frère, et alors, viens présenter ton offrande. La particule donc montre que ces paroles sont une conclusion de ce qui précède et que l'ordre ici donné appartient à l'observation du commandement. (vers. 21.) Jésus suppose le cas d'un homme qui, déjà occupé dans le temple à préparer une offrande, un sacrifice (grec un don), là, sous l'impression de la sainteté de son acte, se souvient que son frère, un homme quelconque, a quelque chose, quelque ressentiment contre lui.
    Est-ce parce qu'il a offensé ce frère ? On peut le supposer, on l'admet généralement, mais Jésus ne le dit pas, on peut donc supposer aussi qu'il lui impose le devoir de la réconciliation, même dans le cas où il n'aurait en rien contribué à la rupture avec son frère.
    Quoi qu'il en soit, le Sauveur n'admet pas que cet homme puisse entrer en communion avec Dieu par son offrande, par la prière, tant qu'il n'est pas réconcilié avec son frère, et toute conscience chrétienne confirme ce jugement.
  • 5.25 Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur que l'adversaire ne te livre au juge et le juge à l'huissier, et que tu ne sois jeté en prison. Ce verset 25 est la suite immédiate du verset 24. Jésus recommande encore le devoir de la réconciliation, mais sous une autre forme. Il suppose deux adversaires un créancier et un débiteur, (verset 26) dont le premier emmène l'autre chez le juge pour se faire payer, comme cela se pratiquait chez les anciens.
    Le conseil que donne le Seigneur à celui qui va être accusé est de se mettre promptement d'accord avec son adversaire tandis qu'il est en chemin, c'est-à-dire qu'il en a le temps encore. S'il ne le fait pas, il court le risque d'être livré au juge, puis à l'huissier (exécuteur du jugement), et d'être jeté en prison.
    Est-ce là tout le sens de cette exhortation ? Dans ce cas, elle ne renfermerait qu'un bon conseil de prudence, de sagesse dans les affaires de cette vie, et c'est ainsi que l'entendent quelques interprètes. Mais comme ici Jésus exhorte ses disciples à la réconciliation avec leurs frères et cela à cause de leur responsabilité envers Dieu, (versets 23,24) il est évident que notre verset 25 devient une image, une parabole, présentant un sens religieux plus élevé.
    Tous les hommes sont en chemin vers le juge, qui est Dieu ; tous ont envers leurs frères des torts dont il leur sera demandé compte, qui suffiraient pour les faire condamner ; et s'il est impossible même d'apporter à Dieu une offrande sans être réconcilié avec un frère offensé, comment espérer être absous devant le tribunal céleste ? Il ne resterait en perspective que la prison, c'est-à-dire, non le purgatoire, selon les interprètes catholiques, non le hadès ou lieu invisible d'attente, selon d'autres, mais le châtiment, comme cela ressort clairement de l'image.
    - On voit combien cette sérieuse parabole rentre harmoniquement et profondément dans le discours de Jésus, et que c'est à tort que quelques interprètes pensent que Matthieu l'a arbitrairement intercalée ici, parce que Luc lui assigne une autre place dans son évangile. Luc 12.58,59 Pourquoi ne pas admettre plutôt que ce court enseignement parabolique peut avoir été présenté plus d'une fois ?
  • 5.26 Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là, jusqu'à ce que tu aies payé le dernier quadrant. Quadrant, mot latin qui signifie le quart d'un as ou sou romain c'est-à-dire un peu plus d'un centime.
    - Dans le sens littéral de la parabole, il eût peut être été possible au débiteur de payer toute sa dette. Dans le sens spirituel, après le jugement de Dieu, il ne le pourra jamais. (Comparer Matthieu 18.34)
  • 5.27 Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras point adultère. Exode 20.14 Second exemple de la vraie interprétation de la loi. (verset 21)
    Les paroles qui suivent montrent qu'ici encore la morale pharisaïque ne voyait la violation du commandement que dans l'acte matériel de l'adultère. On sait aussi que les docteurs juifs jugeaient très diversement des mauvaises pensées et des mauvais sentiments du cœur qui ne se traduisent pas en actions.
  • 5.28 Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. En quoi consiste l'adultère commis dans le cœur ? Non dans le regard seul, mais dans l'acquiescement de la volonté à la convoitise. C'est ce qui est marqué par ces mots : pour la convoiter.
    Tout homme qui regarde une femme dans de telles dispositions pèche déjà. Tout péché d'intention, dont les circonstances empêchent la consommation, est commis aux yeux de Dieu, qui "regarde au cœur."
  • 5.29 Or si ton œil droit te fait tomber, arrache-le et le jette loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. Grec : te scandalise, c'est-à-dire est pour toi une occasion de chute.
    Le mot grec, scandale, dans son sens littéral, signifie un obstacle matériel mis devant les pas de quelqu'un pour le faire tomber. Le sens spirituel ou moral est dès lors évident. (Voir Matthieu 16.23,18.8, etc.) Le précepte que Jésus ajoute (versets 29,30) au sixième commandement est semblable, comme le remarque Weiss, à celui dont il fait suivre le cinquième commandement. (versets 24-26) Là il s'agissait de sentiments d'amertume et des dispositions d'un cœur non réconcilié qui reviennent spontanément à la mémoire, ici il s'agit de la convoitise impure, qui, à l'état latent dans le cœur, est excitée sans qu'il y ait concours de la volonté. Jésus indique quelles mesures radicales il faut prendre dans ce cas.
  • 5.30 Et si ta main droite te fait tomber, coupe-la, et la jette loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse et que tout ton corps n'aille pas dans la géhenne. Bien que cette énergique image soit susceptible d'applications très diverses et que Jésus l'ait employée plus d'une fois Matthieu 18.8,Marc 9.47 on voit dès l'abord quel en est le rapport avec la pensée du verset 28.
    On consent dans certaines maladies dangereuses à subir l'amputation d'un œil, d'une main, d'un membre, si nécessaire soit-il, pour sauver la vie de tout le corps. Ainsi le renoncement le plus absolu, le sacrifice le plus douloureux vaut mieux (grec t'est avantageux) que si tout ton être était jeté dans la géhenne. (Voir sur ce dernier mot verset 22, note, et sur toute sa pensée Matthieu 16.24-26,19.29)
  • 5.32 Mais moi, je vous dis que quiconque répudie sa femme, si ce n'est pour cause de fornication, la fait devenir adultère ; et que quiconque épouse une femme répudiée, commet adultère. Troisième exemple.
    Cet enseignement du Sauveur sur la sainteté du mariage se retrouve aussi ailleurs, provoqué par une question qui lui fut adressée ; (Matthieu 19.3 et suivants) mais il peut fort bien avoir été donné déjà ici, à l'occasion de l'instruction qui précède sur l'adultère.
    La prescription mosaïque que cite Jésus (verset 31) se trouve dans Deutéronome 24.1. Elle permettait le divorce ; la lettre ou (grec) l'acte de répudiation que donnait, dans ce cas le mari à sa femme, constatait officiellement la séparation. Les Juifs, au temps de Jésus, abusaient de cette autorisation, dont les termes étaient un peu vagues.
    L'école plus stricte de Schammaï n'admettait que l'adultère comme cause de divorce ; mais d'autres : rabbins interprétaient le texte mosaïque : "Si elle n'a pas trouvé grâce à tes yeux," en disant : "Si quelqu'un voit une femme plus belle que la sienne, qu'il répudie la sienne." (E. Stapfer, La Palestine,...p. 150 et suivants)
    Jésus, qui juge le commandement de Moïse lui-même, (Matthieu 19.8) réagit fortement contre la pratique religieuse de ses contemporains. (Matthieu 19.9) Il n'admet qu'un cas qui légitime le divorce : la fornication, c'est-à-dire, pour la femme mariée, l'adultère, qui brise et détruit de fait le lien conjugal.
    Et encore d'excellents interprètes (B. Weiss) estiment que Jésus ne donne pas ici l'adultère comme motif de divorce, mais qu'il veut seulement dire : celui qui répudie sa femme l'expose à devenir adultère, à moins que par la fornication, elle ne se soit déjà rendue telle.
    - Si nous admettons la première explication, qui paraît plus naturelle, Jésus pose ces deux principes : celui qui répudie sa femme pour les motifs futiles alors considères comme suffisants, la fait devenir adultère, par la liberté qu'il lui donne de se remarier, tandis qu'en droit elle est la femme d'un autre ; et celui qui épouse une femme ainsi séparée commet le même péché, par la même raison. Mais une question se pose : si la séparation a eu lieu pour cause d'adultère, et qu'ainsi le divorce soit légal, un second mariage le sera-t-il aussi ?
    Les uns, d'après ce texte, répondent oui : et telle est l'opinion qui a prévalu dans l'Eglise et dans les législations des pays protestants, qui ont même statué d'autres causes légitimes de divorce, les autres, se fondant sur les passages parallèles Luc 16.18 ; Marc 10.11 où ne se trouve pas la cause exceptionnelle admise ici (si ce n'est pour cause de fornication), répondent non, et considèrent le mariage après divorce comme interdit d'une manière absolue.
    Telle est l'opinion et la pratique de l'Eglise et des législations catholiques, qui n'autorisent en aucun cas le divorce, mais seulement la séparation. La question est complexe ; Jésus n'a point entendu l'épuiser ici, puisqu'il ne parle que de la femme, qui pourtant a les mêmes droits, et nullement du mari, qui peut avoir les mêmes torts. (Voir toutefois Marc 10.12, note.) L'apôtre Paul présente de la même manière les deux faces de ce sujet : la pratique la plus sévère 1Corinthiens 7.10,11 et le point de vue plus adouci. (verset 15) Mais là il ne parle que de la séparation, et non d'un second mariage. (Voir Matthieu 19.9, note.)
  • 5.33 Vous avez encore entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu tiendras tes serments au Seigneur. Quatrième exemple.
    Cette citation ne se trouve nulle part littéralement dans l'Ancien Testament, mais la pensée revient dans plus d'un passage. Ainsi la défense du parjure ou faux serment est contenue dans Lévitique 19.12, et le devoir de tenir au Seigneur ses serments, ou ses vœux, ou ses promesses, se trouve prescrit dans Deutéronome 23.21. Sur ce point régnaient aussi parmi les Juifs de pernicieux abus, qui ne se sont que trop perpétués chez les chrétiens.
  • 5.37 Mais que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on dit de plus vient du malin. Qu'est-ce que le Sauveur enseigne à ses disciples au sujet du serment ? Ses paroles sont si claires et si précises, que l'exégèse ne saurait hésiter un instant.
    Aux prescriptions et aux usages de la loi ancienne, il oppose avec une autorité souveraine (mais moi je vous dis) le commandement de ne jurer point du tout (grec totalement, entièrement, ce qui rend la négation absolue). Et comme, par un certain respect pour le saint nom de Dieu, l'usage s'était introduit chez les Juifs de jurer par d'autres objets vénérables, par le ciel, par la terre, par Jérusalem, etc., avec la pensée que ces sortes de serments liaient moins la conscience, Jésus poursuit ce préjugé en montrant que ces formules remontent pourtant jusqu'à Dieu, qui remplit de sa sainte présence les cieux et la terre, tout l'univers. (Comparer Matthieu 23.16 et suivants)
    Ainsi, le ciel, c'est le trône de Dieu qui y règne Esaïe 66.1 la terre c'est le marchepied de ses pieds ; voir encore Esaïe 66.2, où Dieu dit par la bouche du prophète : "Ma main a fait toutes ces choses," comparez Matthieu 23.22 ;
    Jérusalem, c'est la ville du grand Roi, la sainte cité de Jéhovah Matthieu 4.8,Psaumes 48.2,3 ta tête, bien loin de pouvoir en disposer, tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir ; ton impuissance rend ton serment téméraire !
    Conclusion : Ne jurez par aucun de ces objets, votre serment n en serait pas moins grave : en jurant par la créature vous jurez par le Créateur. Que faire donc ? Affirmer la vérité par un oui ou un non, prononcé sous le regard de Dieu, en présence duquel vous agissez et parlez toujours. Tout ce que vous ajouteriez vient du malin, du père du mensonge, qui règne dans le monde, ce qui fait que le monde se défie de la parole des hommes. D'autres traduisent vient du mal, (comparez Matthieu 6.13) du péché qui règne dans le monde et fait prédominer la fausseté dans les relations humaines.
    - Telle est la pensée du Sauveur, pensée seule digne de son règne et de ceux qui y appartiennent, pensée aussi clairement répétée plus tard par un de ses apôtres Jacques 5.12 et pleinement admise par les Pères de l'Eglise, Justin, Irénee, Clément, Origène, Chrysostome, Jérôme et d'autres.
    - Toutes les tentatives qu'on a faites pour tirer de notre passage un sens diffèrent, sont des tours de force exégétiques ; tous les meilleurs interprètes, même ceux qui admettent la légitimité du serment, en conviennent. Aussi cherchent-ils ailleurs des arguments. On dit que le serment était prescrit dans l'Ancien Testament Exode 22.11 ; Deutéronome 6.13 qu'il est un honneur rendu à Dieu Jérémie 4.2 ; Hébreux 6.16, que l'apôtre Paul emploie des affirmations qui équivalent au serment : Romains 1.9 ; 2Corinthiens 1.23 ; Galates 1.20,Philippiens 1.8 que Jésus a fait un serment Matthieu 26.63, enfin que Dieu lui-même jure. Genèse 22.16 ; 26.3 ; Esaïe 45.23 et ailleurs.
    Si ces arguments sont fondés, il faut reconnaître qu'ils sont en contradiction directe avec le précepte de Jésus-Christ qui nous occupe, à moins qu'on n'admette, avec beaucoup d'interprètes modernes, que ce précepte, de même que d'autres du sermon sur la montagne, (versets 32,39,40,41) n'est pas applicable aux relations sociales, ni destiné à régler l'organisation de la société, mais seulement les rapports des chrétiens entre eux dans cette communauté idéale, où règne la perfection, et qui s'appelle le royaume des cieux. Mais l'intention de Jésus était-elle bien de proclamer une loi toute spirituelle et abstraite ? Ses auditeurs galiléens pouvaient-ils comprendre ainsi ses préceptes ? Et aujourd'hui encore, en présence des mensonges, des parjures, des violences faites aux consciences, de l'abus criant des serments politiques, le tout sous l'invocation du saint nom de Dieu, n'y a-t-il pas plus de sûreté pour la conscience dans l'obéissance à la parole si claire et si nette du Sauveur
  • 5.38 Vous avez entendu qu'il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Cinquième exemple.
    Dans la législation mosaïque, ces paroles prescrivaient au juge d'infliger au coupable une peine correspondant exactement et matériellement au délit commis. Exode 21.24 et suivants, Lévitique 24.20 ; Deutéronome 19.21
    C'est la loi du talion, admise aussi dans les XII tables du droit romain, c'est la rigoureuse justice. Mais moi je vous dis...
  • 5.39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant ; mais quiconque te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Le mot grec peut être pris ici pour un adjectif neutre, alors il signifie au mal qu'on veut vous faire ; ou bien pour un substantif masculin et alors il faut traduire au méchant, à l'homme mauvais qui veut entamer un procès injuste contre vous. C'est ce dernier sens qui est le plus probable.
    Résister aux méchant, c'est rendre le mal pour le mal : la loi du talion et celle du cœur de l'homme est, en recevant un soufflet ou une injure quelconque, de le rendre à l'instant. Jésus veut, et ses apôtres après lui, Romains 12.17,19 ; 1Pierre 3.9, qu'au lieu d'exercer ainsi la vengeance, le chrétien souffre plutôt une nouvelle injure, et c'est là ce qu'il faut entendre par présenter l'autre joue. (Comparer Jean 18.22) Faire de ce précepte un principe de morale sociale, ce serait encourager le méchant, en lui donnant occasion de faire plus de mal.
  • 5.40 Et à celui qui veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui aussi le manteau. Plaider contre toi (gr. être jugé aller en justice), entamer un procès dont l'objet serait de t'enlever ta tunique (vêtement de dessous chez les Orientaux) ; au lieu de soutenir ce procès qui provoquerait la haine et d'autres querelles, souffre plutôt une seconde perte plus grande, celle du manteau. Telle est aussi la morale de saint Paul. 1Corinthiens 6.1-7
  • 5.41 Et quiconque te contraindra de faire un mille, fais-en deux avec lui. L'expression est empruntée à un usage oriental introduit par les Perses, d'après lequel les employés de l'état et en particulier les courriers postaux, étaient autorisés à requérir des hommes pour porter un message, un fardeau, etc.
  • 5.42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut emprunter de toi. Donner, prêter, exigent le discernement de la vérité, non moins que le désintéressement de la charité. Mais les disciples de Jésus pèchent plus souvent à cet égard par trop de retenue que par trop d'abandon.
  • 5.43 Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Sixième exemple.
    La première partie de ce précepte était seule dans la loi Lévitique 19.18 la seconde était une glose du pharisaïsme, qui entendait par le prochain les Juifs, à l'exclusion des hommes de nationalités différentes. Ceux-ci étaient des ennemis qu'on pouvait haïr, et l'on n'hésitait pas à appliquer ce principe à des ennemis personnels. La loi prescrivait tout le contraire Exode 23.4-6 et la conduite des Israélites pieux donnait un exemple tout opposé. Psaumes 7.5 ; 35.13,14 ; Job 31.29 ; Proverbes 24.17,18 ; 25.21
    Toutefois il faut bien reconnaître que l'amour du prochain, dans sa plénitude, n'a été enseigné que par le Sauveur, et qu'il est une création de l'Evangile dans le cœur du chrétien.
  • 5.44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent ; Le texte reçu, avec D., la plupart des majuscules ajoute : bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous outragent et vous persécutent. La presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l'autorité de Sin., B., de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.
    Quoi qu'il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D'une part des ennemis qui maudissent, haïssent, persécutent, d'autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d'autre on passe des sentiments aux actes.
    "Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu'on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c'est pourtant le plus difficile, parce que c'est celui qu'on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu'on présente à Celui qui voit tout jusqu'au fond du cœur." Bossuet.
  • 5.45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Motif suprême de la morale chrétienne, être en réalité fils de Dieu, (verset 9) animés de son Esprit, lui ressembler comme un fils ressemble à son père, l'imiter dans nos sentiments et notre vie. Ephésiens 5.1
    - Votre Père ; jamais Jésus ne dit notre Père, en se comprenant dans ce mot avec ses disciples ; mais toujours mon Père ou votre Père. Distinction très significative. Comp, Jean 20.17 Qui est dans les cieux. (Matthieu 6.9, note.)
    Son soleil : "Magnifique appellation ! lui-même a fait le soleil et le gouverne, et le possède en sa seule puissance." Bengel.
    Les bienfaits de Dieu dans la création, même envers ses ennemis, sont offerts à notre imitation. Ces arguments tirés de la nature, qui dévaste aussi et détruit parfois ne suffiraient pas pour nous faire connaître et aimer Dieu comme notre Père, mais ils parlent au sentiment religieux, et Jésus leur prête ici son autorité. Comparer Actes 14.17
  • 5.46 Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? les péagers aussi ne le font-ils pas ? Après : avoir motivé l'amour des ennemis (verset 44) par l'obligation d'être fils du Père, (verset 45) Jésus présente un second motif (car) en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l'homme et ne saurait prétendre à une récompense. (Matthieu 5.12 ; Matthieu 6.1, notes.)
    Les péagers mêmes le font. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s'étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés, et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l'Evangile sont-ils nommés avec les pécheurs les plus décriés. Matthieu 21.31,32 ; Luc 15.1
  • 5.47 Et si vous ne faites accueil qu'à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi ne le font-ils pas ? Faire accueil (grec saluer) signifie témoigner de la bienveillance, de l'affection. Le faire en faveur de frères ou d'amis (ainsi porte une variante), il n'y a rien là d'extraordinaire (grec d'excellent, de distingué), rien qui dépasse la mesure de la nature humaine.
    Les païens (le texte reçu répète ici le mot péagers) le font aussi.
  • 5.48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Gr. Vous serez parfaits. Futur mis pour l'impératif ; ou bien : Vous le serez, Je l'attends de vous et, par la voie que je vous ouvre, vous y parviendrez. Parfaits pourrait se rapporter à tout ce qui précède dans ce chapitre, et indiquerait une perfection morale ressemblant à tous égards à celle de Dieu, autant que la créature peut égaler Celui qui est infini. Mais il est plus probable que Jésus applique cette grande parole à ce qu'il vient de dire de l'amour depuis le verset44. (Voir verset 45) C'est ce que confirme le passage parallèle dans Luc 6.36, qui porte : "soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux." Ce sens se comprend mieux aussi ; car il est certain que l'amour, surtout l'amour divin répandu dans le cœur, ne connaît et ne veut pas de bornes, il tend à une perfection toujours plus idéale et toujours plus complète. Le but ainsi placé par le Sauveur devant les yeux de ses disciples est encore assez sublime pour effrayer leur faiblesse.
    Il leur est bon de se rappeler la prière d'Augustin : "Donne ce que tu ordonnes, Seigneur, et ordonne ce que tu veux !"
  • Matthieu 6

  • 6.1 Prenez garde de ne pas pratiquer votre justice devant les hommes, afin d'être vus par eux ; autrement vous n'avez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Chapitres 6 à 7 :11 La Réforme de la vie religieuse
    Le texte reçu porte votre aumône, au lieu de votre justice. Sin., B, D, l'Itala ont ce dernier terme, aujourd'hui généralement admis. En effet, il ne s'agit point encore de l'aumône, qui ne parait qu'au verset 2, comme l'une des manifestations de la vraie justice ; puis suivent, en ce même sens, la prière, (verset 5) et le jeûne. (verset 16)
    La justice du royaume de Dieu, ressortant de la vraie interprétation de la loi, c'est le sujet général du sermon sur la montagne ; (Matthieu 5.6,10,20 ; 6.33) ici ce terme désigne les actes qui constituent la vraie piété, le culte que Dieu réclame de ceux qui prétendent le servir. Jésus va en relever les manifestations diverses, afin d'opposer la vérité aux fausses pratiques des pharisiens.
    Avant tout, aucun des exercices de cette piété ne doit être fait devant les hommes dans le but d'être vu par eux, et d'attirer ainsi leur admiration et leurs louanges. (verset 2) Autrement point de récompense auprès de Dieu ! (Voir sur ce terme de récompense Matthieu 5.12, note ; Matthieu 5.46 ; 6.2,5,16)
  • 6.2 Quand donc tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites, dans les synagogues et dans les rues, afin qu'ils soient glorifiés par les hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Faire l'aumône, c'est exercer la miséricorde, telle est la signification étymologique du mot grec d'où dérive notre mot aumône. Ce sens indique déjà le motif intérieur d'où doit procéder la bienfaisance.
    L'exercer en sonnant de la trompette devant soi, c'est-à-dire avec ostentation, c'est l'affaire des hypocrites.
    Quelques interprètes pensent que chez les Juifs les riches faisaient réellement sonner de la trompette en certains jours pour rassembler les indigents. Il n'est pas nécessaire de recourir a cet usage, qui d'ailleurs n'est point prouvé, pour comprendre la métaphore qu'emploie le Sauveur. Ensuite, faire l'aumône dans les synagogues et dans les rues, n'est pas un mal en soi, mais ce qui en fait un mal, c'est ce but : être glorifié des hommes. C'est là la récompense que cherchent les hypocrites, ils l'ont déjà (le verbe grec composé signifie qu'ils la tiennent déjà, mise à part) et n'auront plus rien à réclamer. (Matthieu 6.,16,5.12, note.)
    Toutes les fois qu'on vous loue, craignez cette parole du Sauveur : En vérité je vous le dis, vous avez reçu votre récompense. Parole si importante que Jésus-Christ la répète à chaque action qu'il marque en particulier dans ce chapitre. Bossuet.
  • 6.3 Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, Expression proverbiale qui symbolise bien la disposition recommandée : que les bonnes œuvres restent ignorées, inconnues, si possible, même de celui qui les fait. Et si elles sont connues malgré tout, peu importe pourvu que leur but unique ait été de glorifier, non pas l'homme, mais Dieu. Ainsi se concilie une apparente contradiction entre ce verset et Matthieu 5.16.
  • 6.4 afin que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. Le texte reçu ajoute : "te le rendra lui-même," (D,et quelques majuscules) publiquement (les majuscules plus récents).
    Si ces mots étaient authentiques, ils marqueraient un double contraste : d'abord, votre Père lui-même, par opposition aux hommes ; (verset 2) puis, publiquement, au dernier Jour, à la lumière du jugement éternel, par opposition à dans le secret. Mais la pensée reste la même sans ces deux mots trop peu autorisés pour être admis. Comparer verset 6 et 18, où le texte reçu conserve aussi le mot publiquement.
    On trouve dans saint Augustin cette remarque : "Plusieurs manuscrits latins portent : te le rendra publiquement ; mais comme nous ne trouvons pas ce mot dans les manuscrits grecs les plus anciens, nous n'avons pas pensé qu'il fallût s'en éloigner."
    La critique moderne a confirmé ce jugement.
    - La parole de Jésus implique que nous recevrons une rétribution pour les aumônes que nous aurons faites, il ne faut cependant attacher à celles-ci aucune idée de mérite et de propre justice. (Matthieu 6.1,2 ; 5.12) Tout ce qui se fait par amour pour Dieu a sa récompense en Dieu même.
  • 6.5 Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin qu'ils soient vus des hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Prier en se tenant debout, même dans les synagogues ou dans le temple, selon l'usage des Juifs, les regards tournés, vers le lieu très saint 1Rois 8.22 ce n'est pas précisément là ce que blâme Jésus, mais bien encore ce mobile hypocrite, être vu des hommes.
    Cependant le Sauveur ne parait pas approuver ce maintien dans la prière, il le marque ailleurs Luc 18.11 comme un trait de caractère du pharisien. Lui-même se prosternait devant Dieu. (Matthieu 26.39)
    Quant à prier debout dans les rues, selon un usage qui existe encore en Orient, lorsque sonne l'heure de la prière, il est probable qu'il le réprouvait absolument. - Le texte reçu, avec D et les majuscules, porte : "quand tu pries, ne sois pas ;" le pluriel est plus autorisé. (Sin., B, Itala, etc.)
  • 6.6 Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre ; et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. Comparer verset 4, note.
    - Le mot que nous rendons par chambre indique tout local clos dans l'intérieur de la maison, par opposition aux synagogues et aux rues. (verset 5)
    La prière particulière doit avoir lieu entre l'âme et Dieu seul. Par sa toute-présence il est et il voit dans le secret.
    - Te le rendra : cette expression, quand il s'agit non d'une bonne œuvre, mais de la prière, montre clairement ce que le Sauveur entend, dans les versets qui précèdent, par ce mot de récompense qu'il ne craint pourtant pas d'employer. (versets 1,2,4 notes.)
  • 6.7 Or, quand vous priez, n'usez pas de vaines redites, comme les païens, car ils pensent qu'avec beaucoup de paroles, ils seront exaucés. Le mot que nous traduisons par user de vaines redites (grec battologie, qui a passé dans le patois d'un canton suisse, battoiller, bavarder) signifie proprement bredouiller, le verbe grec est formé par onomatopée. Le même défaut est encore appelé polylogie (beaucoup de paroles).
    On sait jusqu'à quel point ce trait du paganisme a reparu dans une grande partie de l'Eglise chrétienne ! Du reste Jésus n'entend point fixer la durée de la prière comparez Philippiens 4.6
    Augustin commente ainsi ces paroles : "Il n'y a pas dans l'oraison : beaucoup de mots, mais beaucoup de prières, si le cœur y persévère avec ferveur."
    On a dit aussi avec justesse : "Prier Dieu, ce n'est pas le haranguer"
  • 6.8 Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. La toute-science de Dieu, fondement de notre confiance en lui et de la prière, suffit pour prévenir les vaines redites, mais elle doit aussi nous encourager à lui ouvrir notre cœur et à lui exposer tous nos besoins qu'il connaît.
  • 6.9 Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Vous donc, par opposition aux païens, (verset 7) priez ainsi, par opposition aux vaines redites. Mais ce n'est pas seulement la brièveté de la prière que Jésus va enseigner, c'est surtout l'esprit dans lequel il faut prier, les grâces qu'il faut demander, et qui répondent aux plus profonds besoins de toute âme chrétienne.
    Il ne veut donc pas donner une formule de prière à laquelle ses disciples doivent se borner, mais dès qu'il condescend à leur en retracer un si admirable modèle, n'y aurait-il pas de leur part autant d'orgueil que d'ingratitude à l'exclure de leurs dévotions ? On nous dit que les apôtres ne s'en servaient pas dans leurs prières : qu'en savons-nous ? Et qu'est-ce que cela prouverait ? Quand le Maître a parlé, attendrons-nous que les disciples confirment sa parole ? Cette prière est si simple à la fois et si profonde dans les pensées si humble et si sublime dans son esprit si riche dans sa brièveté, que tout ce que nous pouvons demander à Dieu pour nous-mêmes et pour l'Eglise s'y trouve compris. Les trois premières demandes concernent tous les rapports de Dieu à l'homme, les trois dernières toutes les relations essentielles de l'homme pécheur à Dieu.
    Enfin ces requêtes répondent à la fois aux besoins de chaque âme individuelle et aux espérances des enfants de Dieu, réunis en Eglise dans une sainte et intime communion. Luc (Luc 11.1 et suivants) a donné l'oraison dominicale sous une forme incomplète et en lui attribuant une tout autre place. Au premier abord, il semble que l'occasion indiquée par cet évangéliste, c'est-à-dire la demande d'un disciple : "Enseigne-nous à prier," est historiquement plus naturelle que celle du sermon sur la montagne, que Matthieu lui assigne. Telle est l'opinion de plusieurs interprètes, qui pensent que notre évangéliste aurait librement introduit ici ce formulaire, parce qu'il convient très bien à l'instruction que Jésus voulait donner sur l'esprit dans lequel on doit prier. (Voir sur cette question Luc 11.2, note.) Quoi qu'il en soit, c'est à Matthieu seul que nous devons de posséder en son entier cette admirable prière.
    Père, tel est le premier mot de cette prière (grec Père de nous ou notre Père). Cette invocation renferme déjà tout ce qui peut inspirer à l'âme qui prie la confiance et l'amour. Ce nom de Père donné à Dieu est à la fois la révélation et l'œuvre de Jésus-Christ. Rarement il se rencontre dans l'Ancien Testament Esaïe 63.16 ; comparez Psaumes 103.13, jamais dans la plénitude de sa signification chrétienne. Et même il nous faut être réconciliés avec Dieu par Christ et avoir reçu l'Esprit d'adoption, pour être rendus capables de prononcer ce nom en vérité. Romains 8.15 ; Galates 4.6
    "Prier ainsi, c'est la gloire des fidèles du Nouveau Testament. Quiconque dit à Dieu Père peut tout demander." Bengel.
    Il faut remarquer encore que Jésus ne nous fait pas dire, en nous isolant chacun dans son égoïste individualité : mon Père, mais notre Père qui es aux cieux ! Quiconque est né de Dieu sur la terre est membre de cette immense famille des rachetés de Christ, avec laquelle nous sommes unis ; un lien nouveau d'une parenté impérissable embrasse les enfants de Dieu, depuis le plus obscur chrétien dont toute la science religieuse consiste à savoir prononcer avec amour le nom de son Père céleste, jusqu'aux esprits des justes qui déjà entourent le trône de Dieu.
    - Qui es dans les cieux, n'exprime pas seulement la grandeur et la puissance de Dieu, mais, comme le montre le verset 10, l'idée que Dieu, bien que présent partout, réside et manifeste spécialement sa présence et sa gloire dans un monde supérieur, que les Ecritures nomment le ciel ou les cieux. Esaïe 66.1 ; Psaumes 2.4 ; 102.20 ; 115.3 ; Job 22.12 et suivants, Actes 7.55,56 ; 1Timothée 6.16
    Le Fils de Dieu est venu de là et y est retourné dans sa gloire ; c'est du ciel que vient l'Esprit divin et sur lui et sur les siens. Matthieu 3.16 Actes 2.1 et suivants C'est de là que la voix de Dieu retentit Matthieu 3.17 ; Jean 12.28 et que les anges de Dieu descendent. Jean 1.51 Le chrétien qui, en priant, élève ses yeux et son cœur vers le ciel, sait qu'il aspire vers sa patrie. Ni le panthéisme ni l'astronomie ne lui ôteront ce privilège.
    L'oraison dominicale se divise en deux séries de trois demandes. Les trois premières se rapportent à Dieu et à son règne, les trois dernières à l'homme et à ses besoins. En donnant ainsi la priorité aux intérêts divins, contrairement à l'instinct de son cœur qui le pousse à penser à soi d'abord, le chrétien renonce à lui-même, mais c'est pour se donner tout entier à Dieu, en qui il se retrouve, non plus seul, mais uni à ses frères.
    "L'esprit fraternel devient ainsi dans la seconde partie de la prière le complément de l'esprit filial qui avait dicté la première ; l'intercession fraternelle se confond avec la supplication personnelle. L'oraison dominicale n'est donc autre chose que le sommaire de la loi mis en action sous la forme de la prière, le sommaire réalisé d'abord dans l'intimité du cœur, pour passer de là dans la vie entière." Godet.
    - Le nom de Dieu, c'est l'expression de son essence, de son être, tel qu'il s'est révélé à nous dans sa Parole. Jean 17.6 ; Romains 9.17
    Sanctifier ce nom, c'est reconnaître Dieu, le confesser, le craindre, l'adorer comme saint ; c'est surtout l'avoir comme saint dans le cœur. 1Pierre 3.15
    Par cette prière, nous demandons à Dieu que tous les hommes arrivent à sanctifier son nom de cette manière.
  • 6.10 Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. La connaissance et l'adoration du saint nom de Dieu est le principe sur lequel s'établit son règne, sa domination sur les âmes. (Voir sur ce règne ou royaume de Dieu : Matthieu 3.2, note.)
    Ce règne spirituel est d'abord caché dans le cœur des croyants Luc 17.21 implanté en eux par la Parole et l'Esprit de Dieu ; mais il ne les laisse pas isolés, il les unit dans une sainte et vivante communauté. Demander à Dieu que ce règne vienne, c'est le supplier d'abord que ce règne grandisse en puissance là où il est, en sorte que rien ne se soustraie plus à sa domination absolue ; c'est ensuite prier pour que ce règne se propage, s'étende de proche en proche, d'âme à âme, de peuple à peuple, jusqu'à ce qu'il ait pénétré l'humanité tout entière, c'est enfin appeler de ses vœux le triomphe final de ce règne, le jour où celui qui en est le Sauveur et le Roi viendra le rassembler et l'élever à la perfection. Romains 8.21-23 ; 2.13 ; 2Pierre 3.12-13 ; Apocalypse 22.20
    Là où Dieu règne, sa volonté est faite, mais jusqu'à la venue parfaite de son règne dans la gloire, il y a pour ses enfants un long exercice d'obéissance par lequel ils doivent faire de continuels progrès : obéissance active pour accomplir cette volonté de Dieu dans les devoirs les plus difficiles ; obéissance passive pour accepter cette volonté, alors même qu'elle brise la nôtre et nous impose les plus douloureux sacrifices.
    - La prière s'étend ; ainsi jusqu'à l'état idéal où cette volonté sera faite sur la terre renouvelée comme elle est faite au ciel par les anges Psaumes 103.20-22 et par les justes parvenus à la perfection.
    "Le ciel est la norme de la terre." Bengel.
  • 6.11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Avant de demander à Dieu les grâces spirituelles dont nous avons un si profond besoin, le Sauveur nous permet de nous décharger sur lui de nos soucis terrestres. 1Pierre 5.7.
    C'est ainsi qu'il faut entendre cette demande, sans la spiritualiser arbitrairement en lui donnant pour objet "le pain de vie." Pourquoi méconnaître cette miséricorde divine qui nous autorise à nous attendre à elle pour toutes choses ? Dans ce sens qui seul convient à l'ensemble de cette requête, chaque mot porte son enseignement :
    - Donne, car tout vient de toi, est un don de ta libéralité ; le riche doit s'en souvenir aussi bien que l'indigent,
    - nous, dans la communauté de la charité, de sorte que tous sentent que Dieu veut exaucer la prière du pauvre par son frère à qui il a déjà donné ;
    - aujourd'hui, non des provisions pour un lointain avenir ;
    - notre pain, la nourriture et ce qui est nécessaire à cette vie terrestre, non la richesse et l'opulence.
    Reste ce mot que nous traduisons très imparfaitement, d'après l'ancienne version latine, par quotidien, ou de chaque jour. Il est difficile d'en bien déterminer le sens, parce que c'est, dans l'original, un mot composé qu'on peut expliquer par des étymologies diverses, et parce que, en dehors de cette prière, comparer Luc 11.3 il ne se retrouve ni dans le Nouveau Testament ni dans la littérature grecque.
    Il n'est pourtant que deux significations admissibles. On obtient l'une en faisant dériver cette expression d'un mot qui signifie : le jour qui vient : "Donne-nous aujourd'hui le pain du lendemain," ce qui est presque une contradiction dans les termes et peu en harmonie avec le verset 34 ; l'autre en cherchant la racine de notre vocable dans un mot qui signifie l'être, la substance ou subsistance :
    "le pain de notre subsistance, !" ce qui nous est nécessaire et nous suffit. Ainsi traduit Rilliet, d'accord avec presque tous les Pères de l'Eglise grecque et la plupart des interprètes modernes.
    On retrouve donc ici à peu près la belle pensée de la prière d'Agur : "Ne me donne ni indigence ni richesse, mais nourris-moi du pain de mon ordinaire." (Proverbes 30.8)
  • 6.12 Et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs. Nos péchés sont nos dettes devant Dieu, dettes énormes que nul ne peut payer Matthieu 18.24,25 ; Luc 7.41,42, qui doivent nous être remises gratuitement. Cette prière même, enseignée par le Sauveur, est une déclaration touchante que Dieu, dans sa miséricorde, pardonne à toute âme repentante qui l'implore. Son pardon est même beaucoup plus que la remise d'une dette à un débiteur, car en ôtant la peine du péché, il nous met en possession de tout son amour et de la vie éternelle. Et pourtant, le besoin du pardon se renouvelle sans cesse dans une conscience délicate, parce que journellement nous contractons quelque dette qui doit nous être remise.
    - Quiconque souffre ainsi de ses péchés et en demande le pardon, est tout disposé à pardonner aux hommes qui l'auraient offensé ; ou plutôt, au moment de sa repentance et de sa prière, il a déjà pardonné au fond de son cœur. C'est ce qu'exprime le texte authentique : comme nous avons remis (parfait indéfini qui exprime le fait accompli et la permanence de l'action). Le texte reçu a le présent : nous remettons.
    Cette leçon est empruntée à Luc. Le mot comme exprime, non la mesure de notre pardon, qui ne peut jamais se comparer au pardon de Dieu, mais la présence en nous de la disposition qui correspond au pardon divin et permet à celui-ci de se manifester. Luc dit : "car nous-mêmes aussi nous remettons," ce qui exprime la même pensée.
  • 6.13 Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du mal. Après avoir reçu le pardon de son péché, le chrétien ne craint rien autant que d'y retomber. De là cette demande. Quel en est l'objet ? Non que Dieu ne nous tente point, "il ne tente personne" intérieurement Jacques 1.13 ; non seulement qu'il "ne nous laisse pas tomber dans la tentation" quand déjà nous y sommes ; mais qu'il ne nous y amène pas, c'est-à-dire que, puisque tous les événements de notre vie sont dans sa main, il ne permette pas que nous soyons placés dans des situations extérieures telles que nous y trouverions la tentation et des occasions de chute. (Matthieu 26.41) Mais comme de telles situations, de telles épreuves sont presque inévitables en ce monde, cette prière s'appuie sur des promesses divines. 1Corinthiens 10.13.
    Etre préservé de la tentation, n'épuise pas le besoin profond de l'âme dans son état d'épreuve ; son ardente aspiration est d'être délivrée du mal. On peut traduire ainsi, ou bien du malin, du démon de qui procèdent les tentations. Le mot grec permettant l'un et l'autre sens, les opinions des interprètes sont très divisées.
    Avec Luther et la version anglaise, nous préférons l'idée du mal comme plus générale, répondant mieux à tous les besoins et s'appliquant au tentateur lui-même. Etre délivré du mal sous toutes ses formes, mal physique, mal moral ; du péché et de toutes ses conséquences ; des tentations et de celui qui en est l'instigateur ; de la vanité sous laquelle soupire la créature : telle est la prière d'un exilé, d'un captif, d'un affligé qui implore son libérateur.
    D'autres interprètes, tout en traduisant du mal, limitent le sens de ce terme au mal moral, au péché. Les catholiques et les luthériens font de ce dernier soupir de l'oraison dominicale une prière distincte de la précédente, et obtiennent sept demandes, le nombre sacré des Ecritures.
    - Le texte reçu ajoute cette belle doxologie : "Car à toi est le règne, et la puissance, et la gloire pour les siècles. Amen." Quoique très ancienne, elle n'appartient certainement pas au texte primitif, selon le témoignage des plus anciens manuscrits, des versions et des Pères. Tous les critiques modernes l'excluent du texte. Dans les manuscrits où elle se trouve, elle apparaît avec de nombreuses variantes. Son introduction dans le texte est due à des copies qui servaient au culte public, où elle était bien à sa place et où l'on peut la conserver, car elle ne renferme que des expressions bibliques, propres à inspirer une grande confiance en Celui qui exauce la prière.
  • 6.15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. Le texte reçu, avec B et la plupart des majuscules, ajoute leurs fautes après "aux hommes." Ces mots sont omis dans Sin., D. et des versions. Ces paroles sont une sérieuse application du verset 12 (car). Le pardon que nous accordons aux autres est-il donc la condition du pardon que nous demandons à Dieu ? Il en est plutôt l'effet ; mais là où cet effet ne se trouverait pas, nous pouvons conclure que la cause n'existe pas non plus. (Comparer Matthieu 18.23-35)
  • 6.16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu'il paraisse aux hommes qu'ils jeûnent : En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Après la prière, le jeûne, autre manifestation de la piété. Ici encore la justice pharisaïque (vers. l) était mêlée de cette hypocrisie qui veut paraître.
    Cet air triste, ce visage défait n'a pas d'autre but. Il y a en grec un contraste de mots qui rend la pensée plus frappante : "Ils font disparaître leur visage (sous la cendre, etc.), afin qu'ils paraissent aux hommes comme jeûnant." Le jeûne sérieux, comme moyen de discipline morale, est tout autre chose. Psaumes 35.13 ; Matthieu 17.21 ; Actes 10.30 ; 13.2,3 ; 2Corinthiens 6.5.
    Comparer Matthieu 5.12, note ; versets 1-5 notes.
  • 6.17 Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; C'est ce qu'on faisait alors pour paraître en public ou à un banquet. Ainsi, en jeûnant, reste dans ton état ordinaire.
  • 6.18 afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est dans le secret, et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. Comparer verset 4, note ; verset 6.
  • 6.21 car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur. Dans la première partie de ce chapitre, (versets 1-18) la piété était envisagée dans ses manifestations extérieures, qui sont les diverses formes du culte rendu à Dieu : l'aumône, la prière et le jeûne. La seconde partie du chapitre (versets 19-34) nous présente cette piété, ce culte, dans son essence intime, qui est la confiance en Dieu, l'absolue dépendance du Père, la recherche prédominante du royaume de Dieu et des trésors célestes, et, comme conséquence, le renoncement aux soucis terrestres. Jésus passe brusquement, sans transition apparente, de l'un des sujets à l'autre, mais la liaison profonde des pensées ne saurait être méconnue.
    - Grec : Ne thésaurisez pas des trésors ; car d'abord ils sont périssables, et, ce qui est pire, vous y mettriez votre cœur. (verset 21)
    La teigne et la rouille (ou la vermoulure) détruisent (grec font disparaître) les objets auxquels elles s'attachent ; toutes les choses visibles sont destinées à périr.
    Les voleurs percent et dérobent, c'est-à-dire dérobent avec effraction ; (Matthieu 24.43) mille autres causes peuvent faire disparaître les richesses de la terre.
    Mais il y a des richesses qui sont impérissables ; celles de l'âme amassées dans le ciel, la vie éternelle et ses saintes joies. (Matthieu 19.21)
    Ton cœur (ici le Seigneur individualise, ce que méconnaît le pluriel du texte reçu) sera donc tout entier, ou aux trésors de la terre qui vont périr, ou aux biens du ciel qui sont permanents et qui seuls peuvent te rendre heureux. Il faut choisir. Comparer Philippiens 3.18-20 ; Colossiens 3.1-4 ; 1Jean 2.15-17.
  • 6.23 mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! Cette comparaison profonde est reproduite ailleurs Luc 11.34-36, sous une forme un peu différente. A-t-elle un rapport saisissable avec ce qui précède et ce qui suit ? Evidemment ; il suffit, pour le voir, de comparer les versets 19-21 avec le verset 24. Pour choisir entre les biens de la terre et ceux du ciel, il faut avoir une vue claire et nette des choses.
    Pour le corps, il n'y a qu'un organe de cette vue, c'est l'œil qui en est la lampe.
    Si cet œil est sain (grec simple, clair, pur et ne regardant pas de deux côtés à la fois), tout ton corps, qui est en lui-même une masse obscure, sera éclairé (grec lumineux).
    Mais si ton œil est mauvais, malade, obscur (grec méchant, terme choisi à dessein), tout ton corps sera ténébreux.
    Il y a de même en toi un organe qui reçoit la lumière d'en haut, comme l'œil reçoit celle du soleil : c'est le cœur (verset 21) qui, éclairé par la vérité, par le vrai amour doit faire son choix entre les trésors de la terre et ceux du ciel. Mais si, comme l'œil mauvais, cet organe est ténébreux, quelles ne seront pas tes ténèbres ! Il te reste peut-être une illusion trompeuse, celle de concilier les deux objets de ce choix. Mais cela est impossible. (verset 24)
  • 6.24 Nul ne peut servir deux, maîtres ; car, ou il haïra l'un et aimera l'autre ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. Mamona signifie en chaldéen et syriaque richesse, en langue punique, selon saint Augustin, le lucre.
    Ce mot est ici personnifié et opposé à Dieu. Le contraste est absolu : aimer ou haïr, s'attacher ou mépriser. Vous ne pouvez servir l'un et l'autre. Seulement il faut laisser à ce mot servir (grec être esclave) son plein sens.
    "Avoir de l'argent et du bien n'est pas un péché, mais ne le laisse pas devenir ton maître ; qu'il te serve, et que tu sois son maître", Luther.
  • 6.25 C'est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez point pour votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Cette partie du sermon sur la montagne, (versets 25-34) qui est dirigée contre les soucis de la vie matérielle, est la conséquence nécessaire (c'est pourquoi) de l'incompatibilité qu'il y a entre le service de Dieu et celui de Mammon. (verset 24) La recherche inquiète de notre subsistance comme la possession des richesses nous empêche d'être tout entiers à notre seul Maître légitime. Son service implique une confiance absolue aussi bien qu'un complet détachement. Cette idée se retrouve également dans Luc (Luc 12.16 et suivants verset 22 et suivants), bien qu'il ait assigné une autre place à ces paroles du Sauveur.
    - Etre en souci ou s'inquiéter est la traduction d'un verbe grec qui signifie, par son étymologie, être partagé. Les inquiétudes qui tirent la pensée en sens contraire, sont l'effet d'un cœur partagé entre le ciel et la terre, troublé par le doute au jour de l'épreuve. Le remède à ce mal, c'est la confiance en Dieu que Jésus veut inspirer à ses disciples. C'est pour cela qu'il leur présente diverses considérations aussi élevées que puissantes.
    Premier motif de confiance. Puisque la vie (grec l'âme comme principe de la vie, ainsi en) (Matthieu 25.10.39 ; 16.25,2.20) est plus que la nourriture qui l'entretient ; le corps plus que le vêtement qui le couvre ; celui qui a donné et conserve le plus, ne donnera-t-il pas le moins ? Paul emploie un raisonnement pareil Romains 8.32, qui pourrait aussi s'appliquer ici.
  • 6.26 Considérez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni n'amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Second motif : les soins admirables de Dieu dans la nature, (versets 26-30) et ce Dieu est votre Père !
    - Les oiseaux du ciel, hébraïsme plein d'élégance. Dans leur vol léger et gracieux, les oiseaux paraissent nager dans l'azur du ciel.
    Votre Père les nourrit : pensée tirée des Ecritures. Psaumes 104.27 ; 145.18.
    L'homme vaut plus qu'eux, par sa raison, par son âme, par la faculté qu'il a de connaître Dieu, de se confier en lui.
  • 6.27 Qui d'entre vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? Troisième motif : l'inutilité, l'impuissance des inquiétudes, qui ne font au contraire qu'énerver les forces de l'âme. Nul ne peut, en s'inquiétant, (grec) ajouter une coudée à son âge, une heure au temps de sa vie, objet de ses soucis.
    Dieu en a déterminé la mesure, (Psaumes 39.5) nul n'y peut rien ajouter.
    - Bien que le mot grec signifie aussi la taille, la stature, c'est à tort que la plupart des versions le rendent par un de ces termes. L'image devient alors monstrueuse et n'a plus aucun rapport avec le contexte qui traite de l'entretien de la vie. (verset 26) Comment, s'il s'agissait d'un tel prodige, ajouter une coudée à sa taille, Jésus pourrait-il dire dans Luc 12.26 "Si donc vous ne pouvez faire la moindre chose ?"
  • 6.29 Cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux. Voir sur ces lis des champs le voyage en Terre sainte de M. F. Bovet, 7e édit., p. 382 et suivants
    Le voyageur vit avec admiration, sur le plateau de la montagne des Béatitudes, (Matthieu 8.1, note) au pied de l'éminence d'où il suppose que le Seigneur parlait "un magnifique tapis de ces anémones écarlates...Ici encore sa parole sera une démonstration : Observez les lis des champs !" Que de poésie et de vérité dans cette comparaison entre la magnificence de ces fleurs et "toute la gloire de Salomon !"
  • 6.30 Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui, et qui demain est jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? La petite foi, ou plutôt le manque de cette foi qui n'est pas autre chose que la confiance du cœur en Dieu, telle est la cause de toutes les inquiétudes.
  • 6.32 car toutes ces choses, les païens les recherchent ; car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Les païens doivent rechercher ces choses, y mettre leur cœur ou être en souci quand elles leur manquent, parce qu'au lieu du Dieu vivant ils adorent de fausses divinités ou une froide et impitoyable fatalité.
    Mais vous qui connaissez votre Père céleste ! il sait vos besoins cela doit vous suffire pour dissiper vos inquiétudes.
  • 6.33 Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Premièrement : que ce soit là avant tout votre souci, le but de vos efforts, et quand vous aurez trouvé cette grande richesse, le royaume de Dieu (comparez Matthieu 3.2, note) et la justice de Dieu (Matthieu 5.6, note ; verset 1, note), alors votre Père céleste, qui voit que vous avez besoin de toutes ces autres choses vous les donnera par-dessus (grec elles vous seront ajoutées). Cette promesse ressemble au raisonnement du verset 25 : Celui qui donne de si grandes choses y ajoutera certainement les petites.
    - Encore ici, la justice est mise devant les yeux des disciples comme le but à atteindre. Les développements subséquents de l'œuvre du Seigneur et de ses révélations, leur montreront comment ils pourront y parvenir.
  • 6.34 Ne vous inquiétez donc point pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Conclusion de toute cette partie du discours : paroles puisées dans l'expérience de la vie. Et d'abord pour le lendemain.
    On sait que toujours les inquiétudes se portent sur l'avenir. Or, le Seigneur aurait pu nous dire que cet avenir ne nous appartient pas, que nous ne le verrons peut-être jamais. Mais il dit autre chose. Non pas, selon nos versions ordinaires, que le lendemain prendra soin de ce qui le regarde, mais que le lendemain s'inquiétera de lui-même. C'est-à-dire (en conservant à ce verbe le même sens qu'aux versets précédents) que le lendemain aura, par la force des choses, dans cette pauvre vie, ses propres sujets d'inquiétudes.
    "Pourquoi veux-tu t'inquiéter au delà d'aujourd'hui et prendre sur toi le mal de deux jours ? Contente-toi de celui que ce jour t'impose, demain t'apportera autre chose." Luther
    Cette interprétation est seule en harmonie avec cette dernière parole : au jour suffit sa peine, ou son mal, sa misère. Oui, ce mal de chaque jour suffit ; il est même souvent bien lourd pour notre faiblesse. Quelle compassion Jésus met dans ce conseil de ne pas y ajouter le mal du lendemain !
  • Matthieu 7

  • 7.1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Chapitre 7. La Réforme de la vie religieuse (Suite.)
  • 7.2 Car du même jugement dont vous jugez, vous serez jugés ; et de la même mesure dont vous mesurez, il vous sera mesuré. Le discours passe. sans transition marquée, à une série d'exhortations qui achèvent de caractériser la justice du royaume des cieux et la conduite de l'enfant de Dieu.
    - De même que celui-ci doit montrer dans ses rapports avec Dieu un cœur simple et droit, qui ne cherche pas à servir deux maîtres (Matthieu 6.24) mais qui se confie au Père céleste, (Matthieu 6.32) de même, dans ses rapports avec le prochain, il doit faire preuve de la même simplicité et de la même droiture et être animé de cette charité "qui ne soupçonne point le mal et ne se réjouit point de l'injustice, mais qui excuse tout, croit tout, espère tout." Jésus interdit à ses disciples de se constituer juges de leurs frères, ce qu'ils ne peuvent faire qu'en oubliant leurs propres péchés (verset 3) et en se mettant à la place de Dieu, à qui seul appartient le jugement. (Comparer Romains 2.1 et suivants)
    C'est à ce jugement de Dieu que le Sauveur en appelle comme motif de son exhortation : afin que vous ne soyez pas jugés.
    Calvin et d'autres exégètes entendent, à torts par ces mots et par ceux du verset 2, les jugements des hommes qui jugent à leur tour avec sévérité ceux qui les jugent. Cette petite morale utilitaire n'est pas dans l'esprit de Jésus.
    Non, c'est Dieu qui, dans sa rigoureuse justice, appliquera le même jugement et la même mesure dont ils auront usé, à ceux qui, étrangers à la miséricorde et à la charité, se livrent à cet esprit pharisaïque de jugement. (Comparer Luc 18.9-14)
    Jésus poursuit ainsi sa polémique contre la justice des scribes et des pharisiens (Matthieu 5.20)
    - Il faut savoir concilier ce précepte avec le devoir chrétien de discerner et d'apprécier la valeur morale des caractères et des actions, à la lumière de la Parole de Dieu. (Matthieu 7.6,15 ; 1Corinthiens 5.12 ; 1Thessaloniciens 5.21,1Jean 4.1) Mais ce discernement, sans lequel il n'y aurait point de vie morale en ce monde, ne doit pas nous entraîner à porter sur les hommes et sur les motifs cachés de leur conduite un jugement définitif qui n'appartient qu'à Dieu.
  • 7.5 Hypocrite, ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu verras pour ôter le brin de paille de l'œil de ton frère. Une paille et une poutre !
    Hyperbole destinée à faire sentir la folie qu'il y a à se préoccuper des fautes et des défauts d autrui, tandis qu'on est soi-même aveuglé par de très grands péchés.
    Là est l'hypocrisie C'est précisément la poutre qui t'aveugle ; ôte-la premièrement, puis tu verras et tu pourras alors réellement, avec délicatesse et charité, ôter le brin de paille de l'œil de ton frère.
  • 7.6 Ne donnez point ce qui est saint aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux ; de peur qu'ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent. Le devoir de ne pas juger a ses limites, il n'exclut pas celui de discerner. Tel est le seul rapport admissible entre cette parole et celles qui précèdent. Plusieurs interprètes pensent qu'il n'en faut chercher aucun et prétendent que ce verset 6, très authentique d'ailleurs, a été intercalé ici par Matthieu. Cette supposition n'est point inadmissible, mais elle n'est nullement nécessaire.
    - Ce qui est saint, ou les choses saintes selon nos versions ordinaires, ce sont les vérités de la Parole de Dieu, les expériences produites dans l'âme par l'Evangile et que Jésus compare à des perles précieuses.
    Il ne faut pas les présenter à des hommes si corrompus que Jésus peut les comparer à des animaux impurs. Ils ne pourraient que les profaner (fouler aux pieds) et elles ne feraient qu'exciter leur haine et leurs violentes persécutions.
  • 7.8 car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert. Ici encore, il est inutile de rechercher la connexion avec ce qui précède et ce qui suit. Cet enseignement sur la prière peut très bien avoir fait partie du sermon sur la montagne, mais il est sur que Luc, (Luc 11.9) en lui assignant sa place à la suite d'une parabole sur l'efficacité de la prière en fait encore mieux ressortir la beauté et la force. Du reste, c'est là une de ces courtes et importantes sentences qui peuvent avoir reparu plus d'une fois dans les enseignements de Jésus.
    - Demander, chercher, heurter, trois degrés d'une progression dans la sainte action de la prière, quand Dieu ne l'exauce pas dès l'abord. Ces termes en marquent la persistance et l'intensité croissante. Comparer Philippiens 4.6.
    Ce qui doit soutenir l'enfant de Dieu dans ses supplications toujours plus ardentes, c'est d'abord la triple promesse que Jésus ajoute ici à son exhortation, et ensuite la pensée qu'il s'adresse à son Père. (verset 11 ; comparez Luc 11.9,10, note.)
  • 7.11 Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ? Jésus pour nous convaincre de l'efficacité de la prière, en fonde l'assurance sur l'amour d'un père pour son enfant.
    Un père ne donnera pas à son enfant une pierre inutile ou un serpent dangereux, ce qui serait une cruelle ironie, un acte contre nature.
    Combien moins votre Père ! Double contraste : il est amour, et vous êtes mauvais, même dans vos affections naturelles, toujours entachées d'égoïsme, vous pouvez faire du mal sans le vouloir à ceux que vous aimez, lui ne donne que des biens, ou de bonnes choses. (Comparer Luc 11.12,13, note.)
  • 7.12 Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les leur aussi vous-mêmes, car c'est la loi et les prophètes. 12 à 29 Conclusion du discours.
    Donc : à quoi faut-il rapporter cette particule conclusive ? Les uns répondent : au verset 11, et alors l'exhortation qui suit ici signifierait : Imitez donc envers les hommes la bonté de Dieu. D'autres voient dans cette particule et dans l'exhortation un bref résumé de tout ce que Jésus a dit sur les devoirs envers le prochain depuis Matthieu 5.17, et ils appuient leur opinion sur ce motif indiqué : car c'est là la loi et les prophètes, cette loi que Jésus a si longuement interprétée dans toute sa spiritualité. Elle est accomplie en effet dans ce devoir de faire aux autres, par amour, tout le bien que nous aimerions qu'ils nous fissent.
    Seulement, il ne faut pas oublier que le grand commandement de l'amour du prochain a sa source dans l'amour pour Dieu, et que celui-ci, à son tour, n'est inspiré au cœur de l'homme que par l'amour de Jésus. Luc Luc 6.31 place aussi cette sentence dans le sermon sur la montagne, mais dans un ordre d'idées différent.
  • 7.14 Combien étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie ! et il y en a peu qui le trouvent. Pour ce qui concerne la critique du texte, il faut remarquer :
    1° que, selon Sin. et des Pères, on devrait lire : "Large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, étroit et resserré est le chemin qui mène à la vie." Ainsi serait omis ce mot la porte, qui ne se trouverait qu'au commencement de l'exhortation. Mais ces autorités ne sont pas décisives.
    2° Tischendorf, Westcott et Hort, Weiss adoptent la leçon de Sin. et B. : "Parce que, car étroite est la porte" Lachmann, Tregelles, Meyer préfèrent la leçon de la grande majorité des documents : "Combien étroite est la porte." Cette dernière est à retenir, car, si elle n'était authentique, son introduction dans le texte s'expliquerait difficilement.
    - Entrez, dit Jésus ; où ? évidemment dans le royaume de Dieu. Mais quel contraste ! Il y a une porte large, un chemin spacieux, facile suivi par la multitude, où chacun peut entrer et marcher avec ses convoitises et ses péchés, mais qui conduit à la perdition, c'est-à-dire à la mort, à la destruction. (Philippiens 3.19 ; Hébreux 10.39 ; 1Timothée 6.9)
    Et il y a une porte étroite, très étroite, où l'on ne peut entrer qu'en devenant petit, que par la repentance et le renoncement. Elle introduit dans un chemin resserré, difficile, image des fatigues et des souffrances morales de la vie chrétienne ; mais il conduit à la vie !
    - Plusieurs interprètes, surtout parmi les mystiques, ont interverti l'ordre de cette belle image, se représentant le chemin (la vie chrétienne ici bas) avant la porte, dont ils font l'entrée du ciel à l'heure de la mort. Mais Jésus place la porte avant le chemin c'est dès ici-bas qu'il faut entrer dans son royaume par la conversion et il faut persévérer jusqu'à la fin par une sanctification constante.
  • 7.15 Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Pour marcher sûrement dans le chemin de la vérité (vers. 13, 14), il faut se garder des séductions de l'erreur.
    - Qui étaient, dans la pensée de Jésus, les faux prophètes ? C'étaient, en première ligne, les docteurs de la loi, les pharisiens, les chefs des prêtres, qui, semblables à leurs devanciers, (Jérémie 28) entraînaient le peuple à sa ruine. (Comparer Luc 6.26) Mais le Seigneur voyait plus loin encore que le moment présent ; il savait que dans son Eglise aussi se lèveraient de faux docteurs prétendant parler au nom de Dieu. Les versets de Matthieu 7 ; 21-23, et surtout Matthieu 24.11,24 montrent avec évidence que Jésus pensait à ce péril futur.
    - En vêtements de brebis, avec l'apparence de la douceur, de l'innocence, de la vérité, mais au dedans, considérés du dedans (grec), selon leur vraie nature, ils sont des loups ravissants ou rapaces, qui enlèvent et dévorent les brebis.
  • 7.20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. L'erreur n'est pas toujours facile à discerner d'avec la vérité. Jésus donne donc, dans ces versets, (versets 16-20) une marque à laquelle on peut reconnaître les faux prophètes : leurs fruits. Il ne faut pas entendre par là, avec Calvin et d'autres, uniquement la doctrine, puisque c'est là précisément ce qu'il s'agit de reconnaître.
    Les fruits ce sont, d'une part, les conséquences pratiques des doctrines annoncées, conséquences qui ne tardent pas à se manifester dans les églises ; et d'autre part la vie, l'esprit de ceux qui les annoncent. Non que les faux docteurs soient nécessairement des hommes impies ou immoraux, et les vrais docteurs des saints, mais le discernement spirituel ne se trompe guère sur les caractères essentiels de la vie chrétienne.
    Les épines ne produisent pas des raisins, ni les chardons des figues. C'est ainsi que tout arbre, bon ou mauvais, se reconnaît à ses fruits. Et ce principe s'applique aussi bien à ceux qui professent la vérité qu'aux défenseurs de l'erreur.
    "La bonté de l'arbre même, c'est la vérité et la lumière interne, la bonté des fruits, c'est la sainteté de la vie. Si les fruits étaient la doctrine, aucun orthodoxe ne pourrait être damné." Bengel.
    Lévitique 5.19, qui prononce la sentence des faux docteurs, n'appartient pas à l'ensemble de la pensée. C'est une parole de Jean-Baptiste, (Matthieu 3.10) que Jésus pouvait avoir adoptée et que Matthieu reproduit ici.
    - Quand Jésus prend pour exemple les épines et les chardons, "cet exemple est tout naturel et se présente de lui-même en Palestine. Partout où il n'y a pas de culture, l'épine et le chardon abondent." F. Bovet, Voyage en Terre-Sainte, 7e édit., p. 272
  • 7.21 Ce n'est pas quiconque me dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Jésus rend ici, (versets 21-23) sans image, la pensée des versets précédents. Ce qui prouve qu'il s'agit bien des mêmes faux prophètes, confessant le Seigneur Jésus en paroles, c'est qu'ils ont prophétisé (enseigné, prêché) en son nom (verset 22) et qu'il les jugera par leurs fruits. (verset 23)
    - Le titre de Seigneur était celui que les disciples donnaient à Jésus et qu'il approuvait Jean 13.13 ; il devint aussi dans l'Eglise une confession de sa grandeur divine 1Corinthiens 12.3 ; Philippiens 2.11, et il avait aux yeux des chrétiens une signification d'autant plus importable que ce nom est, dans la version grecque : des Septante, qu'ils lisaient, la traduction constante de celui de Jéhovah. Or, prononcer des lèvres ce nom : saint, le donner à Jésus sans faire la volonté de son Père, ce culte formaliste n'ouvrira à personne l'accès au royaume des cieux.
  • 7.22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? et en ton nom que nous avons chassé des démons ? et en ton nom que nous avons fait plusieurs miracles ? Au jour du jugement éternel, souvent ainsi désigné dans l'Ecriture comme le jour décisif. 2Thessaloniciens 1.7-10-2Timothée 1.18,4.8
    Prophétiser, parler au nom du Seigneur comme prophète ou envoyé de Dieu ; (comparez 1Corinthiens 12.10 ; 14.3) il s'agit ici du don de prophétie tel qu'il se manifesta plus tard dans l'Eglise chrétienne.
    Chasser des démons, guérir des démoniaques malades. Faire des miracles (grec actes de puissance), divers actes que peut seule produire une force surnaturelle. Il est donc possible que ces actes soient effectués par des hommes qui n'ont point éprouvé la puissance morale et régénératrice de l'Esprit de Dieu. C'est ce que suppose l'apôtre Paul, (1Corinthiens 13.2 ; 2Thessaloniciens 2.9) et que Jésus déclare positivement ailleurs. (Matthieu 24.24)
    Et il faut remarquer ce mot trois fois répété : en ton nom (grec par ton nom, en l'employant comme un moyen), ce nom de Seigneur, que ces hommes invoquaient pour accomplir ces actes de puissance. Cet avertissement s'applique encore à l'Eglise de nos jours.
  • 7.23 Et alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, vous qui faites l'iniquité. Grec : Et alors je leur confesserai. Quand ? Voir le verset 22. Avec quelle majesté le Seigneur se pose comme juge du monde, dès les premiers temps de son ministère ! (Comparer verset 24 note.) Le fait-il moins clairement que dans saint Jean ? (Jean 5.22) Nous dira-t-on encore qu'il ne révèle pas sa divinité dans les synoptiques, ou qu'il n'est arrivé que fort tard...la conscience de sa dignité suprême ?
    - Je ne vous ai jamais connus doit s'entendre d'une connaissance fondée sur une communion vivante avec lui. (Jean 10.14 ; 1Corinthiens 8.3 ; 13.12 ; Galates 4.9)
    - Il faut remarquer que la cause de cette réjection est l'iniquité de tels hommes.
  • 7.27 Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé, et ils ont heurté contre cette maison-là ; et elle est tombée, et sa chute a été grande. Dans cette admirable parabole Jésus donne la conclusion (donc verset 24) et de ce qui précède immédiatement (versets 21-23) et de tout le discours.
    La comparaison si saisissante, avec sa répétition impressive des mêmes scènes de danger, avec ses énergiques contrastes : prudent, insensé, le roc, le sable point tombée, tombée, se comprend d'elle-même.
    L'exégèse n'a pas à rechercher le sens spirituel des détails, à se demander : qu'est-ce que le roc ? (dans lequel on a vu tour à tour Christ, les commandements de Dieu, la foi, la conscience par opposition à l'intelligence) ? ou qu'est-ce que le sable ? (interprété comme signifiant les opinions humaines, la propre justice, etc.).
    Jésus lui-même exprime clairement sa pensée par ces mots : pratiquer ou ne pas pratiquer ses paroles (grec les faire ou ne pas les faire). Dans le premier cas, ses paroles deviennent elles-mêmes le roc ; dans le dernier, il ne reste que le sable mouvant. Quant aux éléments déchaînés contre la maison, on y a vu toutes les épreuves, tous les dangers qui menacent la vie spirituelle et morale de l'âme, et cela est évident. Enfin la maison qui reste ferme représente non seulement le salut mais la victoire, le triomphe, tandis que sa chute, qui est si grande, c'est la ruine définitive, la perdition. (v 13.)
    - Il faut remarquer encore au point de vue critique qu'au verset 24, le texte reçu, avec C, les majuscules plus récents et une partie des versions, porte : je le comparerai, au lieu du passif : sera comparé.
    Quelque leçon qu'on adopte, à quoi faut-il rapporter le futur ? Les uns entendent : "Je le comparerai en ce moment même, dans ce discours ;" d'autres retrouvent ici la pensée que vient d'exprimer Jésus, (verset 22) en ce jour-là, au jour du jugement éternel.
    Ce n'est qu'alors, en effet, que sera révélé qui avait été fondé (plus-que-parfait) sur le roc ou sur le sable, quel édifice subsiste, lequel tombe.
  • 7.29 Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes. L'étonnement des foules était produit par l'lautorité avec laquelle Jésus parlait. Cette autorité résultait, d'une part, du sentiment de sa mission divine, qui animait sa parole, et d'autre part, du pouvoir de la vérité, mise en contact immédiat avec les âmes. Ni cette autorité ni ce pouvoir (deux sens du mot grec) n'étaient dans l'enseignement de leurs scribes. Ce pronom, omis par le texte reçu, exprime un mépris trop bien mérité par la manière dont ces savants du temps de Jésus expliquaient et enseignaient les saintes Ecritures.
    (Voir sur la vocation et le caractère de ces scribes, dont le nom revient si souvent dans les évangiles, Matthieu 2.4, note, et Matthieu 23.2, note.)