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Nombres 15:22
(Annotée Neuchâtel)
Nombres 15:22 Si vous péchez par erreur, et que vous n'observiez pas tous ces commandements que l'Eternel a communiqués à Moïse,

Références croisées

15:22 Lv 4:2, Lv 4:13, Lv 4:14, Lv 4:22, Lv 4:27, Lv 5:13, Lv 5:15-17, Ps 19:12, Lc 12:48
Réciproques : 2Ch 29:21, He 5:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Nombres 15
  • 15.22 22 à 31 Cette loi présente plusieurs caractères particuliers :
    1. Elle n'a pas l'introduction ordinaire : Et l'Eternel parla à Moïse, disant.
    2. Il y est parlé de Moïse à la troisième personne, tandis que dans les autres c'est lui-même qui parle.
    3. Elle se rapporte à un cas traité Lévitique 4.13 et suivants, celui d'un péché commis par erreur par le peuple entier.
    4. Elle fixe un mode d'expiation différent de celui qui était ordonné dans ce passage : au lieu d'un taureau comme victime pour le péché, elle réclame un bouc pour le péché et un taureau pour l'holocauste, avec oblation et libation.
    Les deux premiers points conduisent à penser que c'est ici une ordonnance donnée postérieurement à l'époque de Moïse; nous ignorons par l'intermédiaire de quel agent théocratique, peut-être le grand prêtre; car il s'agit de l'un des cas les plus graves qui puissent se présenter dans la vie du peuple. Touchant les deux derniers points, la critique actuelle admet une différence inconciliable entre cette ordonnance et celle du Lévitique. Cette conclusion n'est pas nécessaire; car on peut recourir à la solution suivante : Dans le Lévitique il est question d'une infraction positive, commise par tout, le peuple, à l'un des commandements (veasou : et qu'ils aient fait); dans les Nombres il est parlé de l'omission d'un acte exigé par la loi (velo thaasou : et que vous n'ayez pas fait). De cette différence résulte la différence entre les deux actes propitiatoires. Là où il s'agit d'une infraction positive, une simple victime doit être offerte. Là où au péché de l'infraction s'ajoute l'omission d'une chose due et due par l'assemblée, le peuple entier (verset 24), il y a à la fois une faute à couvrir et une omission à réparer; c'est pourquoi il y a deux victimes, l'une pour le péché (le bouc), l'autre pour la réparation (l'holocauste). Il semblerait qu'il faudrait plutôt un ascham (un sacrifice de réparation). Mais il résulte de Lévitique 5.14-6.7 qu'il n'y avait d'ascham que pour les particuliers (5.14, note), et non pour l'assemblée; il en était autrement des sacrifices pour le péché (Lévitique 4.13 et suivants). L'holocauste, le sacrifice le plus général et le plus ancien, remplaçait donc ici le ascham.