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Romains 8:10-16 (Annotée Neuchâtel)

10 Or, si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché ; mais l'esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels, à cause de son Esprit qui habite en vous.
   12 Ainsi donc, frères, nous sommes redevables, non à la chair pour vivre selon la chair,... 13 car, si vous vivez selon la chair, vous devez mourir ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
   14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. 15 Car vous n'avez point reçu l'esprit de servitude pour retomber dans la crainte ; mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

Références croisées

8:10 Jn 6:56, Jn 14:20, Jn 14:23, Jn 15:5, Jn 17:23, 2Co 13:5, Ep 3:17, Col 1:27, Rm 8:11, Rm 5:12, 2Co 4:11, 2Co 5:1-4, 1Th 4:16, He 9:27, 2P 1:13-14, Ap 14:13, Jn 4:14, Jn 6:54, Jn 11:25-26, Jn 14:19, 1Co 15:45, 2Co 5:6-8, Ph 1:23, Col 3:3-4, He 12:23, Ap 7:14-17, Rm 5:21, 2Co 5:21, Ph 3:9
Réciproques : Lv 13:40, Jn 6:50, Jn 14:17, Jn 15:4, Jn 17:26, Rm 8:2, 2Co 5:15, 2Co 5:17, Ga 5:25, Ph 3:10, Col 3:11, 1Jn 4:4
8:11 Rm 8:9, Rm 4:24-25, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 2:33, Ep 1:19-20, He 13:20, 1P 1:21, Rm 8:2, Rm 6:4-5, Es 26:19, Ez 37:14, Jn 5:28-29, 1Co 6:14, 1Co 15:16, 1Co 15:20-22, 1Co 15:51-57, 2Co 4:14, Ep 2:5, Ph 3:21, 1Th 4:14-17, 1P 3:18, Ap 1:18, Ap 11:11, Ap 20:11-13, Rm 6:12, 1Co 15:53, 2Co 4:11, 2Co 5:4, Rm 8:9, Jn 7:38-39, Jn 14:17
Réciproques : Ps 16:11, Jn 2:19, Jn 5:19, Jn 6:39, Jn 11:25, Jn 17:23, Ac 4:2, Ac 10:40, Rm 4:17, Rm 8:10, 1Co 3:16, 1Co 15:13, 1Co 15:45, 1Co 15:54, 2Co 6:16, Ep 4:30, Ph 3:10, Col 2:13, Col 3:11, 2Tm 1:14, 1P 1:3, 1Jn 4:4
8:12 Rm 6:2-15, Ps 116:16, 1Co 6:19-20, 1P 4:2-3
Réciproques : Rm 1:14, Rm 8:5, Rm 13:14, Ga 5:16, Ga 5:18, 2P 2:10
8:13 Rm 8:1, Rm 8:4-6, Rm 6:21, Rm 6:23, Rm 7:5, Ga 5:19-21, Ga 6:8, Ep 5:3-5, Col 3:5-6, Jc 1:14-15, Rm 8:2, 1Co 9:27, Ga 5:24, Ep 4:22, Col 3:5-8, Tt 2:12, 1P 2:11, Rm 8:1, Ep 4:30, Ep 5:18, 1P 1:22
Réciproques : Lv 7:23, Jb 20:13, Es 8:10, Ez 18:21, Ez 18:31, Mi 7:19, Mt 5:29, Mc 9:43, Lc 9:23, Jn 3:6, Jn 11:26, Jn 14:17, Rm 6:6, Rm 6:12, Rm 7:24, Rm 8:5, Rm 8:6, Rm 13:14, 2Co 10:3, Ga 4:29, Ga 5:17, Ga 5:21, 2Tm 1:14, 1P 4:3, 2P 2:10
8:14 Rm 8:5, Rm 8:9, Ps 143:10, Pr 8:20, Es 48:16-17, Ga 4:6, Ga 5:16, Ga 5:18, Ga 5:22-25, Ep 5:9, Rm 8:17, 2Co 6:18, Ga 3:26, Ep 1:5, 1Jn 3:1, Ap 21:7
Réciproques : Ps 25:5, Ez 36:27, Os 1:10, Mt 4:1, Mt 23:9, Jn 1:12, Jn 14:17, Jn 20:17, Rm 5:5, 2Co 1:22, 2Co 13:14, He 2:10, 1Jn 3:2
8:15 Ex 20:19, Nb 17:12, Lc 8:28, Lc 8:37, Jn 16:8, Ac 2:37, Ac 16:29, 1Co 2:12, 2Tm 1:7, He 2:15, He 12:18-24, Jc 2:19, 1Jn 4:18, Rm 8:16, Es 56:5, Jr 3:19, 1Co 2:12, Ga 4:5-7, Ep 1:5, Ep 1:11-14, Mc 14:36, Lc 11:2, Lc 22:42, Jn 20:17
Réciproques : Gn 22:7, Dt 32:6, 1Ch 29:10, Ps 51:12, Ez 46:16, Za 12:10, Mt 6:9, Mt 25:25, Lc 1:74, Lc 15:22, Lc 19:21, Jn 4:23, Jn 8:32, Jn 8:35, Jn 14:16, Jn 18:11, Rm 8:23, Rm 8:26, Rm 14:17, 2Co 3:17, Ga 4:3, Ga 4:6, Ga 4:24, Ga 4:30, Ep 1:14, Ep 2:18, Ep 3:6, Ep 6:18, Ph 3:3, He 4:16, He 10:19, Jc 1:25, 1Jn 3:2, 1Jn 5:13, Ap 21:7
8:16 Rm 8:23, Rm 8:26, 2Co 1:22, 2Co 5:5, Ep 1:13, Ep 4:30, 1Jn 4:13, 2Co 1:12, 1Jn 3:19-22, 1Jn 5:10
Réciproques : Dt 14:1, Ps 84:11, Mc 14:36, Jn 4:14, Jn 5:24, Jn 14:16, Rm 8:15, Rm 9:1, Rm 9:26, Rm 14:17, 1Co 2:12, 2Co 3:17, Ga 4:7, 1Th 1:6, 1Jn 3:10, 1Jn 5:8, 1Jn 5:19

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 8
  • 8.10 Or, si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché ; mais l'esprit est vie à cause de la justice. Christ en nous, vivant en nous par son Esprit, est la source de la vie spirituelle actuelle, et sera l'agent de la résurrection de notre corps au dernier jour. (verset 11)
    Le péché, introduit dans le monde par la faute d'Adam, (Romains 5.12) est la cause de la mort du corps ; de même, la justice qui vient de Dieu, la justification saisie par la foi, est la cause de la vie de l'esprit, c'est à dire de l'organe par lequel l'homme entre en rapport avec Dieu et s'approprie la vie divine.
    L'antithèse des termes mort, vie, est absolue, parce que l'apôtre présente les choses telles qu'elles sont aux yeux de Dieu.
    Le corps est mort déjà, parce qu'il porte en lui la sentence et le germe de sa destruction, il est "adjugé et voué à la mort", comme dit Bengel. Mais, ajoute l'apôtre, afin de confirmer ce qu'il dit au verset 6, l'esprit est vie, et un jour Dieu, qui vous communique dès ici-bas cette vie impérissable, vivifiera aussi votre corps, afin d'arracher au péché ce dernier trophée de sa victoire (verset 11, comparez Jean 6.54,57).
    La seconde affirmation : l'esprit est vie, n'est pas moins absolue que la première, et il ne faut pas l'affaiblir en traduisant : "l'esprit est vivant," ce qui pourrait s'entendre de son existence naturelle actuelle, tandis que l'apôtre veut dire que nous possédons la vie divine à cause de la justice de Christ.
    Le croyant a été revêtu de cette justice qui permet à l'Esprit divin de s'unir à notre esprit pour lui communiquer la vie éternelle.
    D'autres pensent que la justice désigne ici la sainteté communiquée au croyant ; cette interprétation renverse l'ordre des faits, la sainteté n'est pas la cause, elle est le fruit de la vie de l'Esprit.
    On a proposé aussi d'entendre les mots : le corps est mort, dans un sens moral, de la mort au péché, comme dans Romains 6.2,11 ; mais le verset suivant, qui parle de résurrection, dans le sens propre du mot, ne permet pas cette interprétation.
  • 8.11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels, à cause de son Esprit qui habite en vous. L'apôtre présente la doctrine de la résurrection dans un rapport intime et vivant avec le renouvellement spirituel qui s'opère dès ici-bas dans le croyant. Jésus lui-même a été "déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l'Esprit de sainteté par sa résurrection d'entre les morts." (Romains 1.4, comparez 1Pierre 3.18 ; 1Timothée 3.16).
    Cet Esprit de sainteté et de vie, qui était en lui, a vaincu la mort, salaire du péché. Il n'était pas possible que le Saint fût retenu par elle. (Actes 2.24)
    Or ceux qui lui sont unis par une foi vivante, sont faits participants du même Esprit, de l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, et ils possèdent ainsi le gage assuré d'une résurrection semblable, bien plus, ils ont déjà la vie qui triomphera même de la mort du corps, quand le Créateur tout-puissant donnera à cette vie son plein développement, quand il vivifiera vos corps mortels.
    Telle est la source de la résurrection d'entre les morts. (1Corinthiens 6.13,14 ; 2Corinthiens 4.14 ; comparez Jean 5.21-29 ; 6.54)
    - Jésus-Christ est la leçon de Sin., A, C, D. - B porte Christ.
    - Les derniers mots du verset sont, d'après B, D, majuscules, versions : à cause de son Esprit ; Sin., A, C, portent : par le moyen de son Esprit...
    La première leçon se recommande par le fait qu'elle sauvegarde la conformité avec les expressions du verset précédent, qui est intentionnelle : à cause du péché, la mort ; à cause de la justice, la vie, à cause de l'Esprit en nous, la résurrection.
  • 8.12 Ainsi donc, frères, nous sommes redevables, non à la chair pour vivre selon la chair,... 12 à 17 Affranchis de la chair, mortifiant le corps, les chrétiens sont fils et héritiers de Dieu.
    Les versets versets 12,13 paraissent au premier abord interrompre la description des grâces que l'Esprit de Dieu et de Christ apporte a ceux en qui il habite. Cette description, commencée à versets 10,11, sera reprise au verset 14.
    Avant de parler du suprême privilège du chrétien, celui d'être fils et héritier de Dieu, l'apôtre rappelle que la vie de l'Esprit se développe seulement chez celui qui, par une obéissance constante à la direction de cet Esprit, se soustrait à l'action de la chair.
    Il présente cet affranchissement sous forme d'exhortation indirecte : puisque nous avons été affranchis par l'Esprit de la domination de la chair, (verset 3 et suiv) et puisque le corps même est destitué à être arraché à la puissance du péché et de la mort, nous avons une obligation qui est non de vivre encore selon la chair, mais de faire mourir par l'Esprit les actions du corps. (verset 13)
    L'espérance de la résurrection du corps devient ainsi pour le chrétien un motif puissant de se préserver de toute souillure, de la chair aussi bien que de l'esprit. (2Corinthiens 7.1 ; Colossiens 3.4,5)
  • 8.13 car, si vous vivez selon la chair, vous devez mourir ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Vous devez mourir.
    Le verbe grec exprime la perspective déjà actuelle de cette conséquence d'une vie selon la chair : vous êtes voués à la mort.
    - On s'attendait à trouver ici la reprise de la proposition commencée au verset 12 "Nous sommes redevables, non à la chair...mais à l'Esprit."
    Comme s'il avait énoncé cette dernière pensée, qui allait sans dire, l'apôtre continue : Mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les actions (ou : les pratiques) du corps, vous vivrez.
    D'après la leçon la plus autorisée, il substitue le corps à "la chair," dont il était question dans versets 12,13, peut-être parce que, en disant : vous vivrez, il pense déjà à la résurrection qui transformera notre corps matériel en un corps spirituel. (verset 11)
    C'est en vue de ce but glorieux qu'il exhorte les chrétiens à sanctifier leur corps. Au reste, le corps actuel a sa vie propre, inspirée par les convoitises de la chair, qui tendent sans cesse à se transformer en actions, et peuvent par conséquent être appelées "les actions du corps."
    Les chrétiens ont le devoir de les faire mourir par l'Esprit, c'est-àdire en obéissant constamment à l'Esprit de Dieu, en le laissant déployer sa puissance dans leur faiblesse. Jésus parle de même "d'arracher l'œil," de "couper la main" qui nous font tomber dans le péché (Matthieu 5.29,30 comparez Colossiens 3.5 ; 1Corinthiens 9.27).
  • 8.14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. L'apôtre prouve et explique (car) l'affirmation qui précède : vous vivrez.
    Vous vivrez un jour de la vie véritable et éternelle, vous eu avez la Garantie dans le fait que, conduits par l'Esprit de Dieu, vous êtes fils de Dieu.
    A cette opération puissante de l'Esprit de Dieu en lui, (verset 13) l'homme reconnaît qu'il est fils de Dieu, né de Dieu, qu'il peut appeler Dieu son Père. L'Esprit de Dieu n'agirait pas en lui s'il n'était fils de Dieu.
    On a prêté aussi à l'apôtre la pensée suivante : "Ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont par cette action même, élevés à la dignité de fils de Dieu." Mais Paul écrivait aux Galates : (Galates 4.6) "Parce que vous êtes fils de Dieu, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils"
    - L'Esprit donne à son tour à ceux qu'il conduit le sentiment intime, l'inébranlable conviction qu'ils sont fils de Dieu.
    "C'est la couronne du vainqueur, c'est une grâce plus éclatante que celle de faire mourir par l'Esprit les actions du corps. Aussi l'apôtre ne dit-il plus seulement : "ceux qui vivent dans l'Esprit," mais ceux qui sont conduits par l'Esprit, montrant que l'Esprit doit être maître de notre vie comme le pilote est maître du vaisseau qu'il gouverne." Chrysostome.
  • 8.15 Car vous n'avez point reçu l'esprit de servitude pour retomber dans la crainte ; mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! Cette grande affirmation que le chrétien est fils de Dieu, l'apôtre la prouve d'abord par la nature de l'Esprit même que le chrétien a reçu : c'est un esprit filial ; (verset 15) puis par le témoignage intime que le Saint Esprit rend à la conscience du croyant. (verset 16)
    - Nous n'avons point reçu l'esprit de servitude, l'esprit de l'esclave qui tremble devant son maître, pour retomber dans la crainte (grec encore pour crainte).
    La crainte était le sentiment dominant dans les rapports des païens avec leurs dieux, (Actes 17.22) et, à certains égards, dans ceux des Israélites avec le Dieu saint qui s'était révélé à eux au milieu des foudres du Sinaï (Exode 20.18, suivants ; Esaïe 6.5 ; Psaumes 39.13).
    Cet esprit de servitude et de crainte ne vient pas de Dieu ; l'homme pécheur en est pénétré dès qu'il sent son péché et constate le désordre que ce péché introduit dans ses rapports avec Dieu. (Genèse 3.8,10)
    A la place de cet esprit de servitude, le croyant a reçu l'Esprit d'adoption.
    L'Esprit d'adoption n'est pas simplement un sentiment filial, c'est l'Esprit de Dieu lui même qui nous est donné parce que Dieu nous adopte et fait ainsi de nous ses enfants. (Galates 4.6 ; Ephésiens 1.5-8) Cet Esprit met ceux qui le reçoivent dans un rapport filial avec Dieu, tout semblable à celui que Jésus, leur frère aîné, entretient avec son Père ; (Jean 17.21-23) il leur communique les privilèges du Fils.
    Par cet Esprit, nous crions : Abba ! Père ! Il nous inspire l'absolue et inaltérable confiance qui nous est nécessaire pour donner à Dieu, en tout temps, ce nom de Père, sous lequel Jésus l'invoquait dans sa plus grande détresse. (Marc 14.36) Après avoir achevé l'œuvre de notre rédemption Jésus disait à ses disciples : "Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu." (Jean 20.17)
    - L'apôtre, bien qu'écrivant en grec, conserve le mot araméen : Abba, parce que ce mot, de sa langue maternelle, évoquait pour lui les plus doux souvenirs. Ces deux syllabes étaient les premières que le petit enfant balbutiait en s'adressant à son père ; le mot n'a pas d'autre étymologie. Il est possible aussi que ce terme araméen ait été employé dans les prières de l'Eglise primitive, même chez les Grecs.
    Plusieurs termes araméens se sont ainsi introduits dans le langage religieux des Eglises grecques : Amen, Hosanna, Alléluia. Pour les néophytes grecs, on ajoutait au nom araméen : Abba, le terme grec : Père.
  • 8.16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Grec : L'Esprit lui-même témoigne avec notre esprit,...c'est à dire que le témoignage qu'il rend à notre esprit concorde avec le sentiment filial que notre esprit éprouve (verset 15) et confirme ce sentiment.
    Les termes employés par l'apôtre nous montrent que, même quand nous avons reçu l'Esprit de Dieu, notre esprit en reste distinct.
    Dieu habite en l'homme par son Esprit, le dirige, le sanctifie ; mais la personnalité de l'homme ne se fond pas et ne disparaît pas en Dieu ; l'Esprit saint, don de Dieu à l'homme, reste distinct de l'esprit de l'homme. Rien n'est plus opposé au christianisme que les erreurs du panthéisme, qui nie la réalité et la permanence de la personnalité en l'homme et en Dieu.
    - Le terme d'enfants, substitué à celui de "fils," qui exprimait, à verset 14, la dignité de "ceux qui sont conduits par l'Esprit," a quelque chose de plus intime et fait sentir toute la force du lien de vie qui nous unit à Dieu.