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Romains 8:38-39 (Annotée Neuchâtel)

38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Références croisées

8:38 Rm 4:21, 2Co 4:13, 2Tm 1:12, He 11:13, Rm 14:8, Jn 10:28, 1Co 3:22-23, 1Co 15:54-58, 2Co 5:4-8, Ph 1:20-23, 2Co 11:14, Ep 1:21, Ep 6:11-12, Col 1:16, Col 2:15, 1P 3:22, 1P 5:8-10
Réciproques : Nb 23:20, Jb 5:23, Jb 13:15, Ps 94:14, Jn 11:25, Ep 3:10, 2Tm 1:5, 1Jn 3:19
8:39 Ep 3:18-19, Ex 9:16-17, Ps 93:3-4, Es 10:10-14, Es 10:33, Es 24:21, Dn 4:11, Dn 5:18-23, 2Th 2:4, Ap 13:1-8, Rm 11:33, Ps 64:6, Pr 20:5, Mt 24:24, 2Co 2:11, 2Co 11:3, 2Th 2:9-12, Ap 2:24, Ap 12:9, Ap 13:14, Ap 19:20, Ap 20:3, Ap 20:7, Jn 10:28-30, Col 3:3-4, Rm 8:35, Rm 5:8, Jn 3:16, Jn 16:27, Jn 17:26, Ep 1:4, Ep 2:4-7, Tt 3:4-7, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:16, 1Jn 4:19
Réciproques : Nb 23:20, Jb 5:23, Jb 13:15, Ps 94:14, Pr 25:3, Jn 11:25, Rm 5:17, 2Co 13:14, Ep 1:21

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 8
  • 8.38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, La question est toujours : "Qui pourra nous séparer de l'amour de Christ." (verset 35) C'est le seul malheur à redouter.
    Paul a répondu pour les souffrances que les hommes infligent. (versets 36,37)
    Mais le chrétien n'a-t-il point d'autre adversaire ou d'autre péril à redouter !
    L'apôtre exprime sa ferme conviction (verbe au parfait : j'ai été et je suis persuadé) qu'il n'est aucune puissance sur la terre et dans le ciel, dans le présent et dans l'avenir, qui puisse nous séparer de l'amour que Dieu nous a montré en Jésus Christ. (verset 39)
    La mort, qui guettait sans cesse les premiers chrétiens, (verset 36) ce roi des épouvantements, qui, dans tous les temps, soumet notre foi à la suprême épreuve, Christ l'a vaincue. Il traversera avec nous le sombre passage.
    La vie, avec ses mille occasions de dissipation et de tentation et tous ses douloureux et insondables mystères, pourrait-elle nous séparer pour toujours de Celui que nous avons reconnu comme notre Sauveur ? Non certes ! Christ "a la puissance de garder notre dépôt jusqu'au grand jour." (2Timothée 1.12)
    Il éclaire pour nous, autant qu'ils peuvent l'être de ce côté du voile, les mystères qui troublent notre foi. A cette première antithèse des deux termes les plus généraux : mort, vie, l'apôtre ajoute l'énumération de tout ce qui pourrait menacer le croyant.
  • 8.39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, notre Seigneur.
    Ces puissances adverses semblent groupées par paires :
    anges et dominations. Il s'agit d'êtres appartenant au monde invisible.
    Les anges sont probablement de mauvais anges, des "anges de Satan," (2Corinthiens 12.7) car il est invraisemblable qu'un bon ange pût faire l'œuvre de mort de nous séparer de Christ, dans Galates 1.8, Paul exprime une simple supposition.
    Les dominations sont des puissances opposées au règne de Dieu (comparez 1Corinthiens 15.24 ; Ephésiens 6.12 ; Colossiens 2.15)
    Choses présentes et choses à venir. Les obstacles envisagés dans cette antithèse sont rangés sous la catégorie du temps. L'antithèse suivante est déterminée par la catégorie de l'espace.
    Hauteur et profondeur. Il ne faut pas chercher à préciser ce que l'apôtre a voulu désigner par ces deux derniers termes ; il les prend à dessein dans leur sens le plus général, pour qu'ils embrassent tous les obstacles imaginables que le croyant pourrait rencontrer. C'est donc à tort qu'on y a vu l'opposition du ciel et de l'enfer, (Ephésiens 4.8,9 ; Psaumes 139.8) ou celle de tout ce qui nous élève spirituellement : visions, etc., (2Corinthiens 12.1) et de tout ce qui exerce sur nous une action déprimante, nous fait passer par les profonds abîmes de la tristesse, du doute et du désespoir ; (Marc 14.34 et suivants) ces applications spéciales ne sont pas indiquées dans le contexte.
    - A la suite de la seconde paire se lit le terme isolé de puissances. Bien qu'il se trouve dans tous les Majusc., beaucoup de critiques estiment qu'il provient d'une très ancienne faute de copiste. S'il est authentique, il désigne d'une manière générale toutes les puissances quelconques que l'on pourrait supposer encore.
    De même, le dernier terme de l'énumération, également isolé : ni aucune autre créature, est destiné à mentionner n'importe quel être créé qui aurait été omis dans la nomenclature précédente.
    On a proposé aussi de traduire : "quelque autre création." L'apôtre émettrait la supposition d'une nouvelle création qui se serait substituée à la création actuelle, et il se demanderait si, dans ce monde nouveau, nous pourrions oublier l'amour de Dieu en Jésus-Christ à cette question il répondrait hardiment que rien ne pourra jamais ni nulle part en effacer le souvenir.
    - Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, notre Seigneur. Christ nous en est le garant ; c'est en lui que nous le possédons. Dieu ne peut pas plus cesser de nous aimer que cesser d'aimer son Fils unique. Gloire et louange à Dieu de ce qu'un pauvre pécheur peut célébrer en un tel langage l'assurance de son salut !
    Paul termine ici l'exposé, commencé à Romains 1.16, de la doctrine du salut gratuit offert à tout croyant.