Lueur.org - Un éclairage sur la foi

1 Timothée 4-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; 2 par l'hypocrisie de docteurs de mensonges, ayant leur propre conscience cautérisée ; 3 défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité en usent avec actions de grâces ; 4 parce que tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n'est à rejeter, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces ; 5 car c'est sanctifié par la Parole de Dieu et par la prière. 6 En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi, et de la bonne doctrine que tu as suivie avec soin. 7 Mais rejette les fables profanes et de vieilles femmes, et exerce-toi à la piété. 8 Car l'exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente, et de celle qui est à venir. 9 Cette parole est certaine, et digne de toute acceptation ; 10 car c'est pour cela que nous prenons de la peine et endurons des outrages, parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. 11 Annonce ces choses et les enseigne.
   12 Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. 13 Jusqu'à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement. 14 Ne néglige point le don qui est en toi, qui t'a été donné par prophétie, avec l'imposition des mains de l'assemblée des anciens. 15 Pense à ces choses, et sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents à tous. 16 Prends garde à toi et à l'enseignement ; persévère dans ces choses ; car en faisant cela tu sauveras et toi-même et ceux qui t'écoutent.

1 Timothée 5

   1 Ne reprends pas rudement un vieillard ; mais exhorte-le comme un père ; les jeunes gens comme des frères ; 2 les femmes âgées comme des mères ; les jeunes comme des soeurs, en toute pureté. 3 Honore les veuves qui sont véritablement veuves. 4 Mais si, quelque veuve a des enfants, ou des petits-enfants, qu'ils apprennent avant toutes choses à exercer leur piété envers leur propre maison, et à rendre à leurs parents ce qu'ils ont reçu d'eux ; car cela est agréable à Dieu. 5 Or celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée seule, a mis son espérance en Dieu, et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières ; 6 mais celle qui vit dans les plaisirs, est morte en vivant. 7 Déclare-leur aussi ces choses, afin qu'elles soient sans reproche. 8 Que si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle. 9 Qu'une veuve, pour être enregistrée, n'ait pas moins de soixante ans ; qu'elle ait été femme d'un seul mari ; 10 qu'elle ait le témoignage d'avoir fait de bonnes oeuvres, d'avoir bien élevé ses enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des Saints, secouru les affligés, et de s'être appliquée à toute bonne oeuvre. 11 Mais refuse les veuves plus jeunes ; car quand la volupté les détache de Christ, elles veulent se remarier ; 12 elles encourent un jugement, parce qu'elles ont violé leur première foi. 13 Et avec cela aussi étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison ; et non seulement oisives, mais aussi causeuses et curieuses, parlant de choses qui ne sont pas bienséantes. 14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles gouvernent leur maison, qu'elles ne donnent aucune occasion à l'adversaire de médire. 15 Car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan. 16 Que si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu'il les assiste, et que l'Eglise n'en soit point chargée, afin qu'elle assiste celles qui sont véritablement veuves.
   17 Que les anciens qui président bien, soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui prennent de la peine dans la parole et dans l'enseignement ; 18 car l'Ecriture dit : Tu n'emmuselleras point le boeuf qui foule le grain. Et : l'ouvrier est digne de son salaire. 19 Ne reçois point d'accusation contre un ancien, si ce n'est sur la déposition de deux ou trois témoins ; 20 ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi aient de la crainte. 21 Je te conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, et devant les anges élus, d'observer ces choses sans prévention, sans rien faire avec partialité. 22 N'impose les mains à personne avec et ne participe point aux péchés d'autrui ; conserve-toi pur toi-même. 23 Ne continue pas à ne boire que de l'eau ; mais d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes maladies. 24 Il y a des personnes dont les péchés sont manifestes, et précèdent le jugement ; mais chez d'autres ils ne se découvrent qu'après. 25 De même aussi les bonnes oeuvres sont manifestes ; et celles qui ne le sont pas, ne sauraient demeurer cachées.

Références croisées

4:1 Jn 16:13, Ac 13:2, Ac 28:25, 1Co 12:11, 1Jn 2:18, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:29, Ap 3:6, Ap 3:13, Ap 3:22, Ez 1:3, Nb 24:14, Dt 4:30, Dt 32:29, Es 2:2, Jr 48:47, Jr 49:39, Ez 38:16, Dn 10:14, Os 3:5, Mi 4:1, 2Tm 3:1-9, 1P 1:20, 2P 3:3, Jud 1:4, Jud 1:18, Dn 11:35, Mt 24:5-12, 2Th 2:3, 2Tm 3:1-5, 2Tm 4:4, Gn 3:3-5, Gn 3:13, 1R 22:22-23, 2Ch 18:19-22, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, 2Th 2:9-12, 2Tm 3:13, 2P 2:1, Ap 9:2-11, Ap 13:14, Ap 16:14, Ap 18:2, Ap 18:23, Ap 19:20, Ap 20:2-3, Ap 20:8, Ap 20:10, Dn 11:35-38, 1Co 8:5-6, 1Co 10:20, Col 2:18, Ac 17:18, Ap 9:20
Réciproques : Gn 49:1, Lv 15:8, Dt 31:29, Dt 32:17, 2Ch 11:15, 2Ch 18:22, Jb 24:1, Ps 102:23, Pr 11:9, Pr 14:25, Pr 19:9, Es 30:8, Jr 23:26, Ez 13:4, Ez 13:8, Ez 13:10, Dn 7:24, Dn 7:25, Dn 8:23, Dn 11:34, Dn 11:38, Ha 2:18, Mt 7:15, Mt 15:9, Mt 18:7, Mt 24:11, Mc 7:7, Jn 2:1, Ac 8:29, Ac 10:19, Rm 1:18, 1Co 3:12, 1Co 11:19, 2Co 2:17, Ga 1:7, Col 2:4, 2Th 2:11, 1Tm 1:19, 2Tm 4:3, He 13:9, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, Ap 11:2, Ap 16:13
4:2 1R 13:18, 1R 22:22, Es 9:15, Jr 5:21, Jr 23:14, Jr 23:32, Dn 8:23-25, Mt 7:15, Mt 24:24, Ac 20:30, Rm 16:18, Ep 4:14, 2Tm 3:5, 2P 2:1-3, Ap 16:14, Rm 1:28, Ep 4:19
Réciproques : 2Ch 18:22, Pr 19:9, Es 44:20, Es 48:1, Es 57:11, Es 59:3, Jr 9:5, Jr 14:14, Jr 23:26, Jr 50:36, Ez 13:4, Dn 11:34, Ha 2:18, Mt 27:4, Lc 10:13, Ac 19:35, Rm 1:18, Rm 2:15, 1Co 11:19, Ep 4:25, Col 2:4, 1Tm 1:19, 2Tm 3:8, Tt 1:12, He 10:22, 2P 3:3, 1Jn 1:6, Ap 21:8
4:3 Dn 11:37, 1Co 7:28, 1Co 7:36-39, He 13:4, Rm 14:3, Rm 14:17, 1Co 8:8, Col 2:20-23, He 13:9, Gn 1:29-30, Gn 9:3, Ec 5:18, Ac 10:13-15, 1Co 6:13, 1Tm 4:4, 1S 9:13, Mt 14:19, Mt 15:36, Lc 24:30, Jn 6:23, Ac 27:35, Rm 14:6, 1Co 10:30-31, Col 3:17, 1Tm 2:4, Jn 8:31-32, 2Th 2:13-14
Réciproques : Gn 1:28, Ec 7:16, Ec 8:15, Jl 2:26, Za 14:21, Mt 8:14, Mt 19:10, Mc 7:15, Mc 8:6, Ac 10:15, Rm 14:20, 1Co 9:5, Ga 2:14, Col 2:16, Col 2:21, Col 2:23, 1Tm 3:2, 1Tm 4:5, 1Tm 5:11, 1Tm 5:14, Tt 1:15, Ap 14:4
4:4 Gn 1:31, Dt 32:4, Ac 11:7-9, Ac 15:20-21, Ac 15:29, Ac 21:25, Rm 14:14, Rm 14:20, 1Co 10:23, 1Co 10:25
Réciproques : Gn 2:16, Gn 9:3, Gn 9:4, Lv 3:17, Lv 7:13, Lv 7:26, Lv 11:2, Dt 8:10, Dt 12:16, 1S 9:13, Ec 8:15, Mt 14:19, Mt 15:11, Mt 15:36, Mc 6:41, Lc 9:16, Lc 11:41, Lc 22:17, Jn 6:11, Ac 27:35, 1Co 10:30, 1Tm 1:18, 1Tm 4:3, 1Tm 5:23, Tt 1:15
4:5 1Tm 4:3, Lc 11:41, 1Co 7:14, Tt 1:15, Lc 4:4
Réciproques : Dt 8:10, Mt 14:19, Mt 15:11, Mc 6:41, Lc 9:16, Lc 22:17, Jn 6:11, Ac 11:9, Ac 15:20
4:6 Ac 20:31, Ac 20:35, Rm 15:15, 1Co 4:17, 2Tm 1:6, 2Tm 2:14, 2P 1:12-15, 2P 3:1-2, Jud 1:5, Mt 13:52, 1Co 4:1-2, 2Co 3:6, 2Co 6:4, Ep 6:21, Col 4:7, 1Th 3:2, 2Tm 2:15, Jr 15:16, Ep 4:15-16, Col 2:19, Col 3:16, 2Tm 3:14-17, 1P 2:2, 1Tm 1:10, 1Tm 4:16, 1Tm 6:3, Ps 19:7, Pr 4:2, Jn 7:16-17, 2Tm 4:3, Tt 2:1, Tt 2:7-10, 2Jn 1:9, Ph 3:16, 2Tm 3:14
Réciproques : Mt 15:9, Ac 26:16, Rm 10:8, 1Co 3:12, 2Co 11:23, Ep 4:14, Col 1:7, Col 1:25, Col 4:17, 1Tm 1:3, 1Tm 4:13, 1Tm 4:15, 1Tm 5:17, 2Tm 1:5, 2Tm 2:2, 2Tm 3:10, Tt 1:13, Tt 3:1
4:7 1Tm 1:4, 1Tm 6:20, 2Tm 2:16, 2Tm 2:23, 2Tm 4:4, Tt 1:14, Tt 3:9, 1Tm 1:4, 1Tm 2:10, 1Tm 3:16, 1Tm 6:11, Ac 24:16, 2Tm 3:12, Tt 2:12, He 5:14, 2P 1:5-8
Réciproques : Pr 19:27, Mt 15:9, 1Co 3:12, Ep 4:14, 1Tm 6:3, He 12:11, 2P 1:6, 2P 1:16
4:8 1S 15:22, Ps 50:7-15, Es 1:11-16, Es 58:3-5, Jr 6:20, Am 5:21-24, 1Co 8:8, Col 2:21-23, He 13:9, He 9:9-10, 1Tm 6:6, Jb 22:2, Tt 3:8, Dt 28:1-14, Jb 5:19-26, Ps 37:3-4, Ps 37:16-19, Ps 37:29, Ps 84:11, Ps 91:10-16, Ps 112:1-3, Ps 128:1-6, Ps 145:19, Pr 3:16-18, Ec 8:12, Es 3:10, Es 32:17-18, Es 33:16, Es 65:13-14, Mt 5:3-12, Mt 6:33, Mt 19:29, Mc 10:19-20, Lc 12:31, Lc 12:32, Rm 8:28, 1Co 3:22, 2P 1:3-4, 1Jn 2:25, Ap 3:12, Ap 3:21
Réciproques : Gn 13:2, Gn 24:1, Gn 24:35, Gn 28:15, Gn 33:11, Gn 47:12, Gn 49:25, Dt 4:40, Dt 5:33, Dt 28:2, Dt 28:4, Dt 32:47, 1R 3:14, 2Ch 31:10, Jb 1:9, Ps 41:2, Pr 3:2, Pr 11:4, Pr 13:25, Pr 19:23, Pr 22:4, Es 30:23, Es 33:6, Ez 13:8, Jl 2:13, Lc 5:38, Lc 18:12, Lc 18:30, Jn 6:63, 1Co 13:3, 2Co 6:10, Col 2:23, 1Tm 6:3, 2Tm 2:14, He 4:2, He 7:18, He 12:11, Jc 2:14, 2P 1:6
4:9 1Tm 1:15
Réciproques : 1Tm 3:1, Tt 1:9, Ap 19:9
4:10 1Co 4:9-13, 2Co 4:8-10, 2Co 6:3-10, 2Co 11:23-27, 2Tm 2:9-10, 2Tm 3:10-12, He 11:26, He 13:13, 1P 4:14-15, 1Tm 6:17, Ps 37:40, Ps 52:8, Ps 84:12, Ps 118:8, Es 12:2, Es 50:10, Jr 17:7, Dn 3:28, Na 1:7, Mt 27:43, Rm 15:12-13, 1P 1:21, 1Tm 3:15, 1Tm 2:4, 1Tm 2:6, Ps 36:6, Ps 107:2, Ps 107:6-43, Es 45:21-22, Jn 1:29, Jn 3:15-17, 1Jn 2:2, 1Jn 4:14, Jn 5:24, 1Jn 5:10-13
Réciproques : Dt 33:29, Lc 10:2, Rm 16:12, 1Co 4:12, 2Co 5:9, 2Co 6:5, 2Co 6:8, 1Th 1:9, 1Th 2:9, 1Tm 1:1, 1Tm 1:6, 1Tm 5:17, Tt 1:3, Tt 3:4, Ap 2:3
4:11 1Tm 6:2, 2Tm 4:2, Tt 2:15, Tt 3:8
Réciproques : Mt 5:19, 1Tm 1:3, 1Tm 5:7, 1Tm 6:14
4:12 Mt 18:10, 1Co 16:10-11, 2Tm 2:7, 2Tm 2:15, 2Tm 2:22, 1Co 11:1, 1Th 1:6, 1Th 2:10, 2Th 3:7-9, Tt 2:7, 1P 5:3, 2Co 6:4-17, Ph 4:8, 2Tm 2:22, Jc 3:13, Jc 3:17, 2P 1:5-8
Réciproques : 1R 2:2, Za 2:4, Mt 5:19, Mc 6:30, 2Co 6:6, Ga 5:22, Ep 5:2, Ph 3:17, 1Th 1:5, 1Th 1:7, 1Tm 5:2, 1Tm 5:22, 1Tm 6:11, 2Tm 3:10, 2Tm 4:5, Tt 1:8, Tt 2:12, Tt 2:15, 1P 1:15, 1P 1:22, 1P 2:12, 1P 3:2, 2P 3:11
4:13 1Tm 3:14-15, Dt 17:19, Js 1:8, Ps 1:2-3, Ps 119:97-104, Pr 2:4-5, Mt 13:51-52, Jn 5:39, Ac 6:4, Ac 17:11, 2Tm 2:15-17, Rm 12:8, 1Co 14:3, Tt 2:15, 1Tm 4:6, 1Tm 4:16, 1Co 14:6, 1Co 14:26, 2Tm 4:2
Réciproques : Nb 1:53, Dn 9:2, 2Tm 3:10
4:14 Mt 25:14-30, Lc 19:12-26, Rm 12:6-8, 1Th 5:19, 2Tm 1:6, 1P 4:9-11, 1Tm 1:18, 1Tm 5:22, Ac 6:6, Ac 8:17, Ac 13:3, Ac 19:6, 2Tm 1:6
Réciproques : Gn 48:14, Nb 8:10, Nb 27:18, Dt 34:9, Js 1:8, Ez 2:8, Lc 16:2, Jn 10:2, Ac 9:17, Ac 20:28, 1Co 14:1, Col 4:17, 2Tm 2:2, He 6:4
4:15 Js 1:8, Ps 1:2, Ps 19:14, Ps 49:3, Ps 63:6, Ps 77:12, Ps 104:34, Ps 105:5, Ps 119:15, Ps 119:23, Ps 119:48, Ps 119:97, Ps 119:99, Ps 119:148, Ps 143:5, Ac 6:4, 1Co 16:15, 2Co 4:14, 2Co 8:5, Tt 2:14, 1Tm 4:6, Mt 5:16, Ph 2:15-16
Réciproques : Lv 11:3, Nb 3:10, Nb 8:26, Ne 6:3, Ec 1:13, Ct 8:12, Ez 3:1, Lc 10:2, Jn 21:15, 2Tm 2:7, 2Tm 4:2, 2Tm 4:5
4:16 1Ch 28:10, 2Ch 19:6, Mc 13:9, Lc 21:34, Ac 20:28, 1Co 3:10-11, Col 4:17, 2Tm 4:2, Tt 2:7, Tt 2:15, He 12:15, 2Jn 1:8, 1Tm 4:6, 1Tm 1:3, Rm 16:17, Ep 4:14, Tt 2:7, He 13:9, 2Jn 1:9, Ac 6:4, Ac 26:22, Rm 2:7, 2Tm 3:14, Tt 1:9, Ez 3:19-21, Ez 33:7-9, Ac 20:26-27, 1Co 9:27, Es 55:11, Jr 23:22, Rm 10:10-14, Rm 11:14, 1Co 9:22, 1Th 2:16, 1Th 2:19, 1Th 2:20, 2Tm 2:10, Phm 1:19, Jc 5:20
Réciproques : Ex 23:13, Ex 35:35, Nb 3:10, Ne 6:3, Ct 8:12, Ez 3:18, Ez 3:21, Ez 18:27, Ab 1:21, Lc 10:2, Jn 4:36, Jn 5:34, Jn 8:31, Jn 21:15, Ac 2:40, Rm 12:7, 1Co 7:16, 1Co 9:19, 1Tm 4:13, 1Tm 5:17, Jc 1:25, Ap 4:8, Ap 5:13
4:1 1Tm 5:19-20, Lv 19:32, Dt 33:9, Ga 2:11-14, 1Tm 5:17, Ac 14:23, Ac 15:4, Ac 15:6, Ac 20:17, Tt 1:5-6, Jc 5:14, 1P 5:1, 2Jn 1:1, 3Jn 1:1, Ap 4:4, Rm 13:7, Ga 6:1, 2Tm 2:24-25, Phm 1:9-10, Jc 3:17, 1P 5:5-6, Mt 18:15-17, Mt 23:8
Réciproques : Gn 9:23, Jb 32:6, Mt 23:9, 1Th 5:12, 1Tm 6:2, 1Jn 2:13
4:2 1Tm 5:3, Mt 12:50, Jn 19:26-27, 1Tm 4:12, Ph 4:8, 1Th 5:22, 2Tm 2:22
Réciproques : Mt 23:9, Rm 16:1, Rm 16:13, 1Co 9:5, 2Co 6:6, Tt 2:4, 1P 1:22
4:3 1Tm 5:2, 1Tm 5:17, Ex 20:12, Mt 15:6, 1Th 2:6, 1P 2:17, 1P 3:7, 1Tm 5:9, Dt 10:18, Dt 14:29, Dt 16:11, Dt 16:14, Dt 27:19, Jb 29:13, Jb 31:16, Ps 68:5, Ps 94:6, Ps 146:9, Jr 49:11, Mt 23:14, Lc 7:12, Ac 6:1, Ac 9:39, Jc 1:27, 1Tm 5:4-5, 1Tm 5:9-11, 1Tm 5:16, Lc 2:37, Jn 1:47
Réciproques : Jn 8:31, Ac 28:10
4:4 Jg 12:14, Jb 18:19, Es 14:22, 1S 22:3-4, Pr 31:28, Lc 2:51, Jn 19:26-27, Mt 15:4-6, Mc 7:11-13, Gn 45:10-11, Gn 47:12, Gn 47:28, Rt 2:2, Rt 2:18, Ep 6:1-3, 1Tm 2:3
Réciproques : Gn 4:7, Pr 30:11, Mt 15:6, Lc 7:12, Ac 6:1, Ac 28:10, Rm 12:1, Rm 14:18, Ep 5:10, 1Tm 5:3, 1Tm 5:8, 1Tm 5:9, 1Tm 5:16, Jc 1:27
4:5 1Tm 5:3, Rm 1:5, Rm 1:12, Rm 1:20, Rm 1:21, 1Co 7:32, Es 3:26, Es 49:21, Es 54:1, Lm 1:13, Rt 2:12, Ps 91:4, Es 12:2, Es 50:10, 1Co 7:32, 1P 3:5, Lc 2:37, Lc 18:1, Lc 18:7, Ac 26:7, Ep 6:18
Réciproques : Ex 38:8, Ne 1:6, Ps 27:4, Jr 49:11, Lc 7:12, Ac 6:1, Ga 4:27, 1Th 2:9, 1Tm 2:1, 1Tm 5:16, Tt 2:3
4:6 1S 25:6, Jb 21:11-15, Ps 73:5-7, Es 22:13, Am 6:5-6, Lc 12:19, Lc 15:13, Lc 16:19, Jc 5:5, Ap 18:7, Dt 28:54, Dt 28:56, 1S 15:32, Pr 29:21, Es 47:1, Jr 6:2, Lm 4:5, Lc 7:25, Mt 8:22, Lc 15:24, Lc 15:32, 2Co 5:14-15, Ep 2:1, Ep 2:5, Ep 5:14, Col 2:13, Ap 3:1
Réciproques : Gn 2:17, Nb 12:12, Pr 21:17, Lc 9:60, 1Tm 2:10, 2Tm 3:4
4:7 1Tm 1:3, 1Tm 4:11, 1Tm 6:17, 2Tm 4:1, Tt 1:13, Tt 2:15
Réciproques : Ph 2:15, 1Th 2:11, 1Th 5:27
4:8 Gn 30:30, Es 58:7, Mt 7:11, Lc 11:11-13, 2Co 12:14, Ga 6:10, 1Tm 5:4, 2Tm 3:5, Tt 1:16, Ap 2:13, Ap 3:8, Mt 18:17, Lc 12:47-48, Jn 15:22, 2Co 2:15-16, 2Co 6:15
Réciproques : Gn 32:22, Gn 43:2, Gn 47:12, Js 2:12, Rt 3:1, 2R 8:2, Pr 30:11, Mt 15:6, Lc 8:39, 1Co 7:33, Ep 6:23, 1Tm 5:16
4:9 1Tm 5:3-4, 1Tm 5:11, 1Tm 5:14, Lc 2:36-37, 1Tm 3:2, 1Tm 3:12, 1Co 7:10-11, 1Co 7:39, 1Co 7:40
Réciproques : Lv 14:42, Rt 1:12, Ac 6:1, Rm 16:1, Ph 4:3
4:10 1Tm 3:7, Ac 6:3, Ac 10:22, Ac 22:12, 3Jn 1:12, 1Tm 5:25, 1Tm 2:10, 1Tm 6:18, Mt 5:16, Ac 9:36, Ep 2:10, 2Tm 3:17, Tt 2:7, Tt 3:8, Tt 3:14, He 10:24, He 13:21, 1P 2:12, 2Tm 1:5, 2Tm 3:15, Ac 16:14-15, Rm 12:13, He 13:2, 1P 4:9, Gn 18:4, Gn 19:2, Gn 24:32, Lc 7:38, Lc 7:44, Jn 13:5-15, Lv 25:35, Es 1:17, Ac 9:39, Ps 119:4, Col 1:10, 2Tm 2:21, Tt 2:14, Tt 3:1, Tt 3:8
Réciproques : Ex 2:20, Lv 14:42, Jg 19:21, 1S 25:41, 2R 3:11, 2Ch 28:15, Jb 31:32, Pr 31:13, Pr 31:27, Es 58:7, Mt 25:17, Mt 25:35, Mt 26:10, Mc 14:6, Lc 8:3, Lc 14:13, Ac 16:2, Rm 16:1, Rm 16:6, 1Co 14:1, 1Co 16:15, 2Co 8:4, Ph 3:12, Ph 4:3, Ph 4:8, 1Tm 6:11, Tt 2:5, 1P 3:5, 1P 3:13
4:11 1Tm 5:9, 1Tm 5:14, Dt 32:15, Es 3:16, Os 13:6, Jc 5:5, 2P 2:18, 1Tm 5:14, 1Tm 4:3, 1Co 7:39-40
Réciproques : Mt 19:10, Rm 7:3, 1Co 7:9, Tt 2:4
4:12 1Co 11:34, Jc 3:1, 1P 4:17, Ga 1:6, Ap 2:4-5
Réciproques : Os 8:3
4:13 Pr 31:27, 2Th 3:6-11, Lv 19:16, Pr 20:19, Lc 10:7, Ac 20:20, 2Th 3:11, 1P 4:15, Ac 20:30, Tt 1:11, Jc 3:10
Réciproques : Gn 34:1, Gn 34:7, Pr 6:12, Pr 7:11, Pr 14:23, Mt 20:3, Ac 17:21, Rm 12:11, Rm 13:7, Ep 4:31, 1Th 4:11, Tt 2:5, 2P 1:8
4:14 1Tm 2:8, 1Tm 5:11, 1Tm 4:3, 1Co 7:8-9, He 13:4, Gn 18:6, Gn 18:9, Pr 14:1, Pr 31:27-29, Tt 2:5, 1Tm 6:1, 2S 12:14, Dn 6:4, Rm 14:13, 2Co 11:12, Tt 2:5, Tt 2:8, 1P 4:14-15, Lc 23:35-41
Réciproques : Gn 2:24, Gn 39:10, Dt 22:14, Rt 3:1, Ne 5:9, Ne 6:13, Ps 119:39, Pr 7:11, Pr 31:13, Jr 29:6, Mt 18:7, Mc 9:42, Rm 2:24, Rm 12:17, 2Co 8:21, Ph 2:15, 1Tm 3:7, 1Tm 5:9, Tt 2:4, 2P 2:2
4:15 Ph 3:18-19, 2Tm 1:15, 2Tm 2:18, 2Tm 4:10, 2P 2:2, 2P 2:20-22, 2P 3:16, 1Jn 2:19, Jud 1:4-5, Ap 12:9
Réciproques : Mt 18:7, 1Tm 1:6
4:16 1Tm 5:4, 1Tm 5:8, 1Tm 5:3, 1Tm 5:5
Réciproques : Mt 15:6
4:17 1Tm 5:1, 1Tm 3:5, Mt 24:25, Lc 12:42, Rm 12:8, 1Th 5:12-13, He 13:7, He 13:17, He 13:24, 1Tm 5:3, Ac 28:10, Rm 15:27, 1Co 9:5-14, Ga 6:6, Ph 2:29, 2R 2:9, Es 40:2, Jr 16:18, Jr 17:18, Za 9:12, 1Tm 4:10, Mt 9:37-38, Lc 10:1-2, Lc 10:7, Jn 4:38, Ac 20:35, Rm 16:12, 1Co 3:9, 1Co 15:10, 1Co 16:16, 2Co 6:1, Ph 2:16, Ph 4:3, 2Tm 2:6, 1Tm 4:6, 1Tm 4:16, 2Tm 4:2
Réciproques : Gn 9:23, Gn 24:2, Gn 47:22, Nb 18:31, Nb 31:41, Dt 14:27, Dt 18:8, Dt 25:4, Js 21:2, 2R 2:19, Ne 13:10, Ct 8:12, Mt 10:10, Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 20:17, Ac 20:28, Rm 12:7, Rm 13:7, 1Co 9:4, 1Co 9:14, 1Co 12:28, 1Th 2:6, Tt 2:10, Ap 2:3
4:18 Rm 4:3, Rm 9:17, Rm 10:11, Rm 11:2, Ga 3:8, Jc 4:5, Dt 25:4, 1Co 9:9-10, Lv 19:13, Dt 24:14-15, Mt 10:10, Lc 10:7
Réciproques : Gn 14:24, Nb 18:31, Dt 18:8, Js 21:2, Ne 13:10, Ct 8:12, Lc 10:2, Ac 28:10, Rm 16:12, 1Co 9:4, Ga 6:6, 1Th 5:12
4:19 Jn 18:29, Ac 24:2-13, Ac 25:16, Tt 1:6, Dt 17:6, Dt 19:15, Dt 19:18, Dt 19:19, Mt 18:16, Jn 8:17, 2Co 13:1, He 10:28
Réciproques : Gn 9:23, Nb 35:30, Dt 13:14, 1Tm 5:1, 1P 5:1
4:20 Lv 19:17, Ga 2:11-14, 2Tm 4:2, Tt 1:13, 1Tm 1:20, Dt 13:11, Dt 17:13, Dt 19:20, Dt 21:21, Ac 5:5, Ac 5:11, Ac 19:17
Réciproques : Dt 17:12, Ne 5:7, Jb 34:26, Pr 24:23, Pr 24:25, Pr 27:5, Ez 16:41, Ez 22:2, Mc 8:33, Lc 20:45, 2Co 2:6, Ga 2:14, Ep 5:11, Ph 2:15, 1Th 5:12, 1Tm 5:1
4:21 1Tm 6:13, 1Th 5:27, 2Tm 2:14, 2Tm 4:1, Mt 16:27, Mt 25:41, 2P 2:4, Jud 1:6, Ap 12:7-9, Ap 14:10, Ps 107:43, Ps 119:34, Mt 28:20, Lv 19:15, Dt 1:7, Dt 33:9, Pr 18:5, Lc 20:21, Ac 15:37-38, 2Co 5:16, Ml 2:9, Jc 2:1-4, Jc 3:17
Réciproques : Ex 6:13, Lv 8:35, Lv 14:42, Nb 18:5, Nb 27:19, Dt 1:16, Dt 30:19, 1S 8:1, 1Ch 22:6, Pr 24:23, Ec 5:6, Dn 4:17, Mc 8:15, Rm 9:1, 1Co 1:10, 2Co 7:11, Ep 4:17, 1Th 2:11, 1Th 4:1, 2Th 3:6, 1Tm 6:17
4:22 1Tm 4:14, Ac 6:6, Ac 13:3, 2Tm 1:6, He 6:2, 1Tm 3:6, 1Tm 3:10, Js 9:14, 2Tm 2:2, Tt 1:5-9, Ep 5:11, 2Jn 1:11, Ap 18:4, 1Tm 4:12, Ac 18:6, Ac 20:26
Réciproques : Gn 48:14, Lv 14:42, Lv 19:17, Nb 8:10, Nb 16:26, Nb 27:18, Dt 34:9, Ps 50:18, Jr 51:6, Ez 3:18, Ez 44:10, Ac 8:17, Ac 9:17, Ac 14:23, Ac 15:29, Ac 19:6, 2Co 5:16, 2Co 7:11, Ep 5:7, 2P 3:1
4:23 1Tm 3:3, 1Tm 4:4, Lv 10:9-11, Ps 104:15, Pr 31:4-7, Ez 44:21, Ep 5:18, Tt 1:7, Tt 2:3
Réciproques : Nb 6:3, Pr 31:6, Am 6:6, Ac 27:34
4:24 Jr 2:34, Ac 1:16-20, Ac 5:1-11, Ac 8:18, Ga 5:19-21, 2Tm 4:10, 2P 2:20-21
Réciproques : Lv 13:4, Jb 34:26, Mt 13:30, Lc 16:2, 1Tm 3:7
4:25 1Tm 3:7, Mt 5:16, Ac 9:36, Ac 10:22, Ac 16:1-3, Ac 22:12, Ga 5:22-23, Ph 1:11, Ps 37:5-6, Mt 6:3-6, Lc 11:33
Réciproques : Pr 31:31, Mc 7:24, Lc 5:15, Ac 16:2, Ep 2:10, 1Tm 5:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Timothée 4
  • 4.1 Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; Chapitre 4.
    1 à 11 Avertissements contre les erreurs du temps.
    L'Esprit de Dieu, soit dans l'apôtre même, soit dans les membres des Eglises qui avaient le don de prophétie. Les erreurs que l'Esprit annonçait (voir l'introduction 4), étaient en opposition directe avec le "grand mystère de piété" dont l'apôtre vient de parler ; (1Timothée 3.16) c'est pourquoi il passe à la description de ces fausses doctrines par une particule adversative : mais...
    Grec : "dans les temps postérieurs." (2Timothée 3.1) Les erreurs que l'apôtre combat n'étaient alors qu'à leurs premiers commencements ; plus tard, elle formeront tout un corps de doctrine dans les divers systèmes gnostiques ; enfin, plusieurs de ces fausses doctrines, celles par exemple que signalent les versets 1Timothée 4.3,8, seront adoptées par l'Eglise elle-même, en sorte que c'est à bon droit que nos réformateurs virent dans l'Eglise romaine l'accomplissement de ce que l'Esprit avait annoncé dès les temps apostoliques. (1Timothée 4.1)
    Ces erreurs pourront revêtir d'autres formes encore dans les temps postérieurs qui ne sont pas tous accomplis ; (2Thessaloniciens 2.3-12, note) mais, sous toutes leurs formes, dans tous les âges, elles doivent être jugées d'après cette Parole divine qui les a signalées à l'avance par l'Esprit de Dieu.
    Grec : "Apostasieront de la foi," s'en sépareront.
    Comme la vérité vient de Dieu, le mensonge vient de la puissance des ténèbres. C'est ainsi que Paul appelle le culte des idoles, le culte des démons. (1Corinthiens 10.20,21, note.)
  • 4.2 par l'hypocrisie de docteurs de mensonges, ayant leur propre conscience cautérisée ; Il faut remarquer que ces mots par l'hypocrisie indiquent la cause pour laquelle "quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant, etc.," mais que cette hypocrisie est attribuée, non à eux, mais aux docteurs de mensonge, auxquels s'applique aussi tout ce qui suit ; (1Timothée 4.2,3) le jugement sévère de l'apôtre tombe, non sur les séduits, mais sur les séducteurs. (1Timothée 4.1)
    La version d'Ostervald donne un sens tout opposé.
    - Docteurs de mensonge est un terme qui ne se trouve qu'ici : il est l'équivalent de "faux docteurs" (2Pierre 2.1) ou de faux prophètes. (1Jean 4.1)
    - C'est à ceux que l'apôtre attribue cette conscience cautérisée, c'est-à-dire brûlée par un fer chaud, comme les criminels à qui l'on appliquait la marque de leur délit, afin qu'ils fussent reconnus de tout le monde.
    Ainsi, veut dire l'apôtre, ces hommes portent dans leur conscience le sceau indubitable du mensonge et de la condamnation. Quelques interprètes ont voulu voir dans ce mot l'image de l'insensibilité, de l'endurcissement de la conscience. Ce sens est moins probable que le premier.
  • 4.3 défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité en usent avec actions de grâces ; Après avoir caractérisé par quelques traits généraux ces "esprits séducteurs" qui tenteront de substituer leurs propres doctrines à celles de l'Evangile, Paul signale, en particulier, leur fausse tendance ascétique poursuivant une sainteté imaginaire ; on la reconnaît à ces deux traits, presque toujours réunis : la proscription du mariage et l'interdiction de certains aliments.
    A peu près toutes les religions humaines ont placé de tels préceptes à la base de leur morale, et c'est par là aussi que se distinguèrent plusieurs sectes chrétiennes, immédiatement après le temps des apôtres. Séduit par l'idée fausse que le péché a son siège surtout dans la chair, et non dans la disposition la plus intime de la volonté, l'homme en conclut que la sainteté doit consister à mortifier son corps, oubliant que toutes les macérations extérieures peuvent laisser intactes les convoitises qui le séparent de Dieu, l'orgueil, l'égoïsme.
    Il se fait ainsi une loi arbitraire qui n'a rien de commun avec la loi de Dieu ; et au lieu d'une humble obéissance à la volonté du Seigneur révélée dans sa parole, il s'impose de puériles observances, qui, en nourrissant sa propre justice, l'éloignent toujours plus du Sauveur et du salut par sa grâce.
    On peut voir aujourd'hui encore, dans une grande partie la chrétienté, les funestes effets de ces erreurs, qui ne justifient que trop la sollicitude avec laquelle l'apôtre croyait devoir les combattre.
    Les fidèles et ceux qui connaissent la vérité ne doivent nullement chercher un degré supérieur de sainteté dans l'abstention des choses que Dieu a créées ; l'apôtre déclare au contraire que Dieu les a créées afin qu'ils en usent ; ils peuvent le faire en toute liberté pourvu que ce soit avec actions de grâces, dans sa crainte et dans son amour. (Voir la note suivante)
  • 4.5 car c'est sanctifié par la Parole de Dieu et par la prière. Ainsi, d'une part, Paul déclare que, puisque tout ce que Dieu a créé (Grec : "toute créature de Dieu") est bon, (Genèse 1.31) c'est le nier et faire injure au Créateur que d'en interdire à l'homme le légitime usage ; mais, d'autre part, cet usage n'est légitime que lorsque les dons de Dieu sont sanctifiés par la Parole de Dieu et par la prière.
    Que signifient ces mots ? D'abord, la Parole de Dieu sanctifie pour nous ses dons, quand nous nous souvenons, avec reconnaissance et adoration, que Dieu les a tous créés par cette Parole ; (Hébreux 11.3) elle les sanctifie plus encore, en tant qu'elle seule crée en nous la reconnaissance des enfants de Dieu ; en purifiant et ne régénérant nos cœurs, (1Pierre 1.23) elle nous apprend qu'aucun des bienfaits de Dieu ne nous est dû, que tout es grâce de sa part ; elle nous arrache à ce grossier oubli du Créateur dans lequel vit l'homme irrégénéré, qui souille toutes ses jouissances par son ingratitude.
    D'autres pensent que la Parole de Dieu est nommée ici avec la prière parce qu'elle inspire celle-ci et lui fournit dans l'Ecriture sainte, dans les Psaumes en particulier les formules dans lesquelles elle s'exprime.
    Quant à la prière, il est bien évident qu'elle sanctifie pour nous les dons du Seigneur. Jésus lui-même, en nous apprenant à demander à Dieu notre pain quotidien, nous a rappelé que nous le recevons chaque jour de sa main ; et ainsi il a préparé en nous cette reconnaissance qui s'exprime par l'action de grâce.
  • 4.6 En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi, et de la bonne doctrine que tu as suivie avec soin. Paul applique à Timothée et à son ministère les vérités qu'il vient de rappeler. (1Timothée 4.4,5)
    En exposant ces choses à ses frères, il fera l'œuvre du bon serviteur de Jésus-Christ (Grec : "diaconos"), à qui est confiée la diaconie, le service. (2Timothée 4.5)
    Timothée a été dès son enfance nourri des paroles de la foi ; (2Timothée 3.15 ; 1.5) mais ici l'apôtre met ce verbe au présent ; car son disciple puise continuellement à cette source, et par là, il suit avec soin la bonne doctrine. (1Timothée 1.10 ; comparez 2Timothée 1.5)
  • 4.7 Mais rejette les fables profanes et de vieilles femmes, et exerce-toi à la piété. L'apôtre emploie à dessein des termes de mépris pour désigner ces fables absurdes dont les faux docteurs s'occupaient avec prédilection. Quant à ce qu'étaient proprement ces fables, voir 1Timothée 1.4, note. Comparer 2Timothée 2.16,23 ; 4.4 ; 1.14 ; 3.9.
    La vrai piété, qui consiste dans la communion du cœur avec Dieu, voilà où tend pour nous le christianisme tout entier. Ce qui n'y contribue pas ne sert à rien, et toute doctrine, ou toute pratique, qui nous en détourne pour porter notre attention au dehors, doit être rejetée. (1Timothée 4.8)
  • 4.8 Car l'exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente, et de celle qui est à venir. L'exercice corporel ce sont ces macérations du corps qu'enseignaient les faux docteurs. (1Timothée 4.3, note.) Non seulement elles servent à peu de chose, parce qu'elles ne changent pas le cœur, d'où tout dépend dans la vie chrétienne, mais elles peuvent devenir très pernicieuses dès qu'elles nourrissent la propre justice et éloignent les âmes de la justification par la foi, du salut par grâce.
    Il en est tout autrement de certains renoncements nécessaires, dictés par une vraie piété. Paul lui-même nous enseigne, par son exemple, à "traiter durement le corps" (1Corinthiens 9.27)
    Mais ce ne sont là que des moyens qui n'ont aucune valeur en eux-mêmes ; le but est le développement de cette piété (1Timothée 4.7) qui renferme tout pour le chrétien, puisqu'elle est pour lui, dès cette vie, la source de la paix avec Dieu, et dans la vie à venir, d'un bonheur parfait. (Comparer, sur l'ensemble de ce passage, Romains 14.17)
  • 4.10 car c'est pour cela que nous prenons de la peine et endurons des outrages, parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Cette parole certaine (1Timothée 4.9 ; comparez 1Timothée 1.15, note ; 1Timothée 3.1), c'est la vérité exprimée à 1Timothée 4.8 concernant la vrai piété, et cette vérité est confirmée par 1Timothée 4.10.
    En effet, si le fidèle endure ici-bas tant de travaux ou même d'outrages, c'est parce qu'il a mis sa confiance dans le Dieu vivant, en d'autres termes, parce qu'il est soutenu par une vraie piété. (1Timothée 4.7,8)
    Cette piété est l'âme de sa vie, l'espérance de sa délivrance finale, sur laquelle Paul jette ici un regard, en appelant le Dieu vivant son Sauveur.
    Dieu, dans un sens, est bien le Sauveur de tous les hommes, puisque Christ est mort pour tous, que Dieu veut le salut de tous (1Timothée 2.4) et qu'il leur donne ici-bas le temps de sa patience pour se convertir. Mais il est, dans un sens tout spécial, le Sauveur des croyants, qui, par la foi, ont embrassé déjà son salut, et attendent de lui leur entière rédemption.
  • 4.12 Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. 12 à 16 Conseils à Timothée sur son ministère.
    C'est-à-dire : ne donne lieu à personne de la mépriser par ta faute ; que la maturité de ta vie chrétienne supplée à ta jeunesse.
    Timothée n'était plus très jeune ; il avait, par de longues années de travaux, rendu témoignage à sa fidélité dans l'œuvre du Seigneur. (Actes 16.1) Toutefois, en comparaison de l'apôtre Paul, qui aimait à l'appeler son fils ; en comparaison des veuves et des anciens, auprès desquels il devait exécuter les recommandations de l'apôtre ; même en comparaison de tels faux docteurs auxquels il devait s'opposer énergiquement, il était assez jeune encore pour que cet avertissement ne fût point déplacé. (Voir l'Introduction 5, pargraphe 2.)
    Tous les conseils apostoliques qui remplissent la fin de ce chapitre s'adressent à lui ; et c'est ainsi que Paul le prépare à remplir auprès des membres les plus considérables des Eglises les saints et difficiles devoirs de son ministère. (1Timothée 5)
    Paul ne demande rien moins à un conducteur spirituel des Eglises que d'être le modèle des fidèles dans ses discours, dans toute sa conduite, par son amour, par la fermeté d'une foi vivante, par la pureté de ses mœurs ! C'est beaucoup mais c'est indispensable dans une telle vocation.
    - Entre les termes de charité et de foi, le texte reçu ajoute ces mots : "en esprit," qui ne sont pas authentiques. Et aussi ne conviennent-ils point à cette exhortation toute morale, nu le pouvant être un modèle "en esprit," à moins de prendre ce mot dans un sens peu usité.
  • 4.13 Jusqu'à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement. 1Timothée 3.14,15, note.
    Les trois termes de cette recommandation s'appliquent aux fonctions publiques de Timothée ; ainsi, par la lecture Paul entend évidemment la lecture des saintes Ecritures dans les assemblées, comme source et fondement de l'exhortation et de l'enseignement. (Comparer Actes 13.15 ; 2Corinthiens 3.14, où se retrouve le même terme.)
    On voit par le livre des Actes aussi bien que par les épîtres, que les apôtres eux-mêmes fondaient leur prédication sur l'Ancien Testament, auquel ils en appellent sans cesse.
  • 4.14 Ne néglige point le don qui est en toi, qui t'a été donné par prophétie, avec l'imposition des mains de l'assemblée des anciens. Comparer 1Timothée 1.18, note.
    Grec : "du presbytère" ou corps des presbytres, c'est-à-dire des anciens. Ce mot n'est employé dans ce sens en aucun autre passage. Ailleurs il signifie le sanhédrin juif. (Luc 22.66 ; Actes 22.5)
    - C'était Paul lui-même qui avait choisi Timothée pour son compagnon d'œuvre, qui l'avait introduit dans sa charge. (Actes 16.1-3) Et cependant il avait voulu que cette charge fût confirmée par l'imposition des mains des anciens, probablement à Lystre même d'où partit le jeune disciple.
    La tradition désigne toutefois Ephèse comme le lieu où s'accomplit cette cérémonie. Il faudrait la placer alors plus tard, quand Timothée, remplaçant Paul, fut appelé à occuper une position plus indépendante. Les représentants de l'Eglise, se joignant à l'apôtre, (2Timothée 1.6) consacrèrent Timothée au service du Seigneur et implorèrent sur lui, par ce même acte, la bénédiction de Dieu.
    Paul lui-même, appelé directement par le Seigneur, avait reçu à Antioche l'imposition des mains pour sa première mission parmi les païens. (Actes 13.3)
    D'où il résulte clairement que, si l'institution du ministère évangélique repose sur l'autorité de Jésus-Christ qui l'a établi, (Ephésiens 4.11) et si les dons qui y rendent propre viennent de Dieu seul, la charge en est conférée par l'Eglise. Le Nouveau Testament entier prouve jusqu'à l'évidence que tout gouvernement et toute autorité au sein de l'Eglise sont dans les mains de l'Eglise elle-même.
  • 4.15 Pense à ces choses, et sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents à tous. Grec : "donne ta sollicitude à ces choses, sois-y (tout entier)." Ce n'est que par un exercice constant, assidu, que les dons de la grâce s'augmentent.
    A tous est la vraie leçon. Le texte reçu porte "en toutes choses."
    Les progrès mêmes de Timothée devaient servir à l'avancement de tous, en leur devant évidents.
    "La médiation et l'étude d'un pasteur ne doivent pas être stériles, ni le fruit en être caché ; son travail et son exemple sont à son troupeau, puisqu'il est l'homme de son troupeau." Quesnel.
  • 4.16 Prends garde à toi et à l'enseignement ; persévère dans ces choses ; car en faisant cela tu sauveras et toi-même et ceux qui t'écoutent. Les travaux et les soins d'un fidèle serviteur de Jésus-Christ doivent le ramener sans cesse à lui-même ; car les bénédictions accordées à son ministère sont toujours en proportion exacte avec ce qu'il est lui-même dans sa vie intérieure.
    "Comment peut-on prétendre d'établir le royaume de Dieu dans les autres si on néglige de l'établir en soi-même ? Et, au contraire, que ne doit point espérer pour son salut celui qui se sacrifie par la charité pour le salut des autres ?" Quesnel.
  • 1 Timothée 5

  • 5.1 Ne reprends pas rudement un vieillard ; mais exhorte-le comme un père ; les jeunes gens comme des frères ; Chapitre 5.
    1 à 16 Conduite à observer à l'égard des divers membres de l'Eglise et spécialement des veuves.
  • 5.2 les femmes âgées comme des mères ; les jeunes comme des sœurs, en toute pureté. Ces conseils n'exigent aucune explication. Ils renferment en quelques lignes tout un traité de "prudence pastorale."
    Il est impossible de n'y pas admirer cette "sagesse qui est d'en haut et qui est pure, pacifique, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits." (Jacques 3.17)
    - Le mot rendu par un vieillard est le même que celui d'ancien, d'où quelques interprètes ont conclu qu'il s'agissait d'un homme revêtu de cette charge. L'ensemble de ces versets (1Timothée 5.1-3) prouve le contraire.
  • 5.3 Honore les veuves qui sont véritablement veuves. Pour comprendre ces mots, il faut d'abord jeter un regard su l'ensemble de ce passage. (1Timothée 5.3-16)
    Nous y apprenons quels soins particuliers les Eglises primitives avaient de cette classe de leurs membres qui, de tout temps, a été l'objet d'une profonde compassion : les veuves.
    Leur position dans ces temps difficiles pouvait être particulièrement malheureuse et entourée de grands dangers. Aussi voyons-nous que, dès l'origine, (Actes 6.1 et suivants) ce fut surtout par égard pour elles que l'Eglise institua la charge des diacres et plus tard des diaconesse. Les veuves qui voulaient rester telles, s'employaient elles-mêmes au service du Seigneur, et elles étaient soutenues par les Eglises, qui en tenaient un registre (1Timothée 5.9) et qui pourvoyaient à leurs besoins.
    Mais nous voyons, dans les versets qui suivent, à quels abus cette excellente institution fut bientôt exposée : des veuves qui avaient des enfants ou des parents à leur aise croyaient néanmoins pouvoir rester à la charges de l'Eglise ; l'apôtre s'oppose formellement à cet abus. (1Timothée 5.4,8-16)
    Il y avait en outre des veuves plus jeunes, qui pouvaient contracter un second mariage, et qui, admises au nombre des autres veuves, devenaient pour ces dernières et pour toute l'Eglise une occasion de scandale, par leur légèreté et leur vie désœuvrée. (1Timothée 5.6,11,13,15) Il fallait porter à ces maux un prompt remède, et tel est le but de l'apôtre dans les avertissements qui suivent.
    - Ainsi celles que l'apôtre appelle ici (1Timothée 5.3,5) véritablement veuves, sont celle qui voulaient rester telles, qui étaient isolées, (1Timothée 5.5) et qui n'avaient personne dans leurs familles à même de les assister. L'apôtre recommande d'honorer de telles veuves, ce qui veut dire de leur témoigner le respect, les égards dus à leur triste position, et de les secourir dans leurs besoins. (1Timothée 5.9, note. Comparer Matthieu 15.5)
  • 5.4 Mais si, quelque veuve a des enfants, ou des petits-enfants, qu'ils apprennent avant toutes choses à exercer leur piété envers leur propre maison, et à rendre à leurs parents ce qu'ils ont reçu d'eux ; car cela est agréable à Dieu. C'est donc aux enfants ou petits-enfants d'une veuve que Paul ordonne d'exercer avant tout leur piété envers ce membre nécessiteux de leur famille, au lieu de le laisser à la charge de l'Eglise.
    Ce mot de piété doit donc s'entendre dans le sens de piété filiale. Et Paul exprime cette idée d'une manière assez générale pour faire sentir la même obligation à tous les enfants à l'égard de leurs parents. (1Timothée 5.8)
    Le sérieux motif que l'apôtre donne de ce devoir, c'est qu'il est agréable à Dieu, conforme au cinquième commandement. Et quand est-ce que des enfants auront rendu à leurs parents ce qu'ils ont reçu d'eux, tout ce qu'ils en ont reçu ?
    - Plusieurs interprètes, Calvin entre autres, appliquent à la veuve ce que Paul dit aux enfants. C'est elle qui est invitée à prendre soin de sa maison. Cela n'est pas impossible au point de vue de la construction grammaticale, mais le contexte n'est point favorable à cette interprétation, puisqu'il parle de ce qui doit être fait pour les veuves.
  • 5.5 Or celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée seule, a mis son espérance en Dieu, et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières ; Il fallait caractériser d'abord celle qui est véritablement veuve, (1Timothée 5.3) afin que Timothée comprît plus clairement ce qui va suivre.
    Le nom même de veuve, en grec, signifie celle qui est dépouillée, et Paul suppose ici qu'elle l'est doublement en tant qu'elle est demeurée seule, isolée, n'ayant personne dans sa famille qui puisse prendre soin d'elle, (1Timothée 5.4) et ne songeant plus à contracter une autre union.
    Après avoir décrit ainsi sa position extérieure, l'apôtre retrace son caractère religieux, sa sainte vie. (Comparer 1Timothée 5.10) Telle est la veuve que l'Eglise devait adopter pour en avoir soin et lui assigner une sphère d'activité.
  • 5.6 mais celle qui vit dans les plaisirs, est morte en vivant. Une telle veuve est spirituellement morte, étrangère à la sainte vie qui vient de Dieu. (Matthieu 8.22 ; Ephésiens 2.1 ; Apocalypse 3.1) Quel contraste ces terribles paroles forment avec le verset qui précède !
  • 5.8 Que si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle. Ou qu'un incrédule. Car les infidèles eux-mêmes, mus par les simples sentiments de la nature, ont soin des leurs. Comment donc ceux qui ne le font pas auraient-ils cette foi qui est "opérante par la charité ?" Ces paroles se rapportent au devoir retracé à 1Timothée 5.4.
  • 5.9 Qu'une veuve, pour être enregistrée, n'ait pas moins de soixante ans ; qu'elle ait été femme d'un seul mari ; Comparer 1Timothée 5.3, note et voir la note suivante.
    Ces mots : avoir été la femme d'un seul mari (comparez 1Timothée 3.2, note) ne nous paraissent pas signifier qu'il fallût exclure les veuves qui auraient été mariées deux fois, puisque l'apôtre lui-même conseille aux jeunes veuves de se remarier ; (1Timothée 5.14) ces paroles désignent des femmes qui, divorcées, auraient contracté une autre union du vivant de leur premier mari, ou auraient vécu dans le désordre.
    - Du reste, les conditions que pose ici l'apôtre prouvent clairement qu'être enregistrée emportait plus que le droit de recevoir des secours de l'Eglise ; car, en exclure toutes les veuves dont la vie précédente n'aurait pas été irréprochable, même si elles s'étaient ensuite réellement converties ; surtout exclure des assistances toutes les veuves âgées de moins de soixante ans, (comparez 1Timothée 5.11) c'eût été contraire à toutes les inspirations de la charité, et c'est à quoi l'apôtre ne pouvait pas penser.
    Le rôle des veuves renfermait donc le nom de celles à qui certains services importants étaient confiés dans l'Eglise, qui remplissaient, pour les personnes de leur sexe, les mêmes fonctions que les diacres et les anciens. L'histoire de l'Eglise établit, par de nombreux témoignages, qu'il existait de telles charges dès les temps les plus reculés. On comprend que l'on ne pût les confier qu'à des femmes qui avaient, à tous égards, un bon témoignage, (1Timothée 5.10) et que leur âge, leur expérience chrétienne mettaient au-dessus de toutes les tentations du monde et de toutes ses calomnies.
  • 5.10 qu'elle ait le témoignage d'avoir fait de bonnes œuvres, d'avoir bien élevé ses enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des Saints, secouru les affligés, et de s'être appliquée à toute bonne œuvre. Avec une telle vie pour leur servir de bon témoignage, ces veuves devaient inspirer confiance à tous.
    - Quelques-unes de ces œuvres de charité, humblement remplies, étaient, dans ces temps-là, d'une valeur toute spéciale. Ainsi exercer l'hospitalité ; (Romains 12.13, note) ainsi encore laver les pieds de ces frères qui en recevaient un vrai soulagement, après de longues marches dans des pays brûlants, et n'ayant pour chaussure que de simples sandales ; c'était en Orient une partie essentielle de l'hospitalité et de la charité. (Comparer Luc 7.44 ; Jean 13.14)
    "La charité a divers caractères et diverses fonctions selon les divers sujets : zélée pour le règne de Dieu, à l'égard des enfants, par la bonne éducation ; libérale envers les étrangers ; humble envers les fidèles ; secourable envers ceux qui souffrent : toute à tous." Quesnel.
    Tel est bien le portrait que trace l'apôtre de la véritable veuve chrétienne, appelée à servir Jésus-Christ dans ses disciples.
  • 5.12 elles encourent un jugement, parce qu'elles ont violé leur première foi. C'est à tort qu'on a souvent entendu par cette première foi la fidélité de la veuve à la mémoire de son mari mort : car cette pensée serait en contradiction directe avec 1Timothée 5.14.
    Paul veut parler, soit de l'engagement qu'elles avaient pris de se consacrer au service de Christ, engagement qu'elles rompent pour se remarier (1Timothée 5.11 et 1Timothée 5.9, note), soit de la foi chrétienne en général. (Comparer 1Timothée 5.13 et 1Timothée 5.15) L'ordre de refuser de telles femmes se rapporte à ce rôle des veuves mentionné à 1Timothée 5.9.
    L'ensemble de ces deux versets prouve que tel en est le sens. En voici la traduction littérale : "Car quand elles sont devenues voluptueuses contre Christ, elles veulent se marier, ayant (en elles-mêmes) le jugement qu'elles ont rejeté la première foi."
    Ce jugement n'est ni celui de Dieu ni celui des hommes, mais celui de leur propre conscience. Il faut écarter ici toute idée d'un vœu qu'elles auraient fait, ou d'un blâme que l'apôtre prononcerait sur un second mariage, (1Timothée 5.14) et concentrer toute la pensée sur le motif qui leur fait préférer le mariage à l'état de veuves chrétiennes et au service de Christ. Le verset 1Timothée 5.13 expose tout le développement moral de cette faute.
  • 5.14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles gouvernent leur maison, qu'elles ne donnent aucune occasion à l'adversaire de médire. Il y a dans le texte original : "Je veux donc que celles qui sont plus jeunes se marient ;" d'où quelques interprètes ont conclu qu'il s'agissait non des jeunes veuves, mais des jeunes femmes en général. Cela n'est pas admissible.
    Dans tout ce qui précède et ce qui suit, l'apôtre ne parle que des veuves ; il vient de les désigner (1Timothée 5.11) par ces mêmes mots plus jeunes, qu'il reprend ici, et n'a pas maintenant la moindre occasion de parler du mariage des jeunes femmes en général.
    Du reste, son ordre actuel est en pleine harmonie avec ce qu'il dit ailleurs de la liberté des veuves à l'égard du mariage. (1Corinthiens 7.39) Que si, à Corinthe, il conseillait plutôt aux veuves, et même aux jeunes personnes non mariées, de rester dans cet état, ce n'était point une règle permanente qu'il prescrivait, mais il avait égard "à la nécessité présente." (1Corinthiens 7.26)
    En d'autres temps et d'autres lieux, il pouvait donner un avis différent sur un sujet dans lequel le chrétien reste toujours libre, et les pressants motifs que Paul voit dans l'état actuel des Eglises d'Asie, et que cette épître nous fait connaître, justifient abondamment son conseil. Il ne s'agissait de rien moins que de faire cesser dans les Eglises un scandale, et d'ôter à l'adversaire toute cause de médisance. (Grec : "d'injures.")
    Le verset suivant (1Timothée 5.15) montre de plus grands dangers encore.
  • 5.15 Car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan. Sont tout à fait déchues de la foi. (Comparer 1Timothée 5.12)
  • 5.16 Que si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu'il les assiste, et que l'Eglise n'en soit point chargée, afin qu'elle assiste celles qui sont véritablement veuves. Grec : "Si quelque croyant ou croyante a des veuves" (dans sa famille, dans sa parenté), qu'il les assiste. (Comparer 1Timothée 5.3, note ; 1Timothée 5.4, note).
    D'importants manuscrits ont simplement : "Si quelque croyante a des veuves..."
  • 5.17 Que les anciens qui président bien, soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui prennent de la peine dans la parole et dans l'enseignement ; 17 à 25 Directions sur la manière de traiter les anciens.
    L'apôtre a exposé ci-dessus longuement les qualités requises des anciens ou évêques. (1Timothée 3.1 et suivants) Il n'y revient pas ici ; mais il donne quelques conseils encore sur la manière dont les Eglises doivent les honorer et pourvoir à leurs besoins. Ce sujet se présentait tout naturellement à son esprit après ce qu'il venait de dire des veuves qui remplissaient, pour leur sexe, des offices analogues à ceux des anciens. (1Timothée 5.9, note.)
    Ces paroles nous montrent trois sortes de fonctions confiées aux anciens : présider, par où il faut entendre, soit la direction des assemblées, soit le gouvernement de l'Eglise en général ; édifier l'Eglise par la parole, c'est-à-dire par les exhortations, l'exercice du don de prophétie, etc., enfin, l'instruire par l'enseignement proprement dit. (Ces deux dernières fonctions sont aussi distinctes d'après d'autres passages, comme Romains 12.7,8)
    On voit de plus ici que ces divers emplois se trouvaient tantôt réunis dans les mêmes personnes, tantôt séparés : ce qui était tout naturel dans ces premiers temps où les Eglises, se recrutant surtout parmi les classes inférieures de la société, ne comptaient pas toujours dans leur sein des fidèles qui eussent les dons nécessaires à la prédication ou à l'enseignement. Un jugement sain, éclairé et sanctifié par l'Evangile pouvait d'ailleurs suffire pour le gouvernement de l'Eglise, en des hommes du reste peu instruits.
    - Quoi qu'il en soit, l'apôtre demande avec instance que les Eglises apprennent à estimer la fidélité dans l'emploi de tous ces dons, surtout là où ils se trouvaient réunis dans les mêmes anciens.
    Mais qu'est-ce que ce double honneur qui est requis pour eux ? Plusieurs interprètes, s'arrêtant uniquement au sens du verset suivant, (1Timothée 5.18) ont traduit ces mots par un double salaire ou honoraire. (Ainsi la version de Lausanne.)
    Sans doute ce sens était dans la pensée de l'apôtre, et le mot original peut être rendu ainsi ; il était naturel que des hommes qui donnaient tout leur temps au soin des troupeaux en fussent dédommagés, tandis que d'autres anciens, restant dans leur vocation temporelle, avaient moins besoin d'être soutenus par l'Eglise. Mais il faut conserver aussi à ces paroles leur sens moral d'estime et de respect, qui n'avait certainement pas moins d'importance aux yeux de l'apôtre. (Comparer 1Timothée 5.3, note)
  • 5.18 car l'Ecriture dit : Tu n'emmuselleras point le bœuf qui foule le grain. Et : l'ouvrier est digne de son salaire. Deutéronome 25.4 ; comparez 1Corinthiens 9.9, note, où l'apôtre cite ce passage dans le même sens et le même but.
    Parole de Jésus-Christ, transmise à Paul par la tradition. (Luc 10.7 ; comparez Matthieu 10.10)
  • 5.19 Ne reçois point d'accusation contre un ancien, si ce n'est sur la déposition de deux ou trois témoins ; Ce qu'exigeait déjà la loi mosaïque (Deutéronome 17.6 ; 19.15 ; comparez Matthieu 18.16 ; 2Corinthiens 13.1)
    Cette sage précaution était ici doublement nécessaire et commandée par cet honneur que Paul demande pour les anciens. (1Timothée 5.17)
  • 5.20 ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi aient de la crainte. Si, après la précaution requise au verset précédent, il y avait une faute évidente à reprocher à un ancien, cette répréhension devait être faite, devant tous les anciens, afin que les autres, les collègues du coupable, reçussent la salutaire impression d'une sainte discipline.
    - Ce qui précède semble indiquer qu'il s'agit ici des anciens trouvés en faute et que Timothée devait reprendre soit devant l'assemblée, soit plus probablement devant le presbytère.
    D'autres exégètes, s'appuyant des prescriptions disciplinaires qui suivent, (1Timothée 5.22,24,25) admettent que cette répréhension est ordonnée en général pour tous ceux qui pèchent et devait se faire en présence de toute l'Eglise.
  • 5.21 Je te conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, et devant les anges élus, d'observer ces choses sans prévention, sans rien faire avec partialité. Cette solennelle adjuration se rapport à l'ordre renfermé dans les deux derniers versets, et qui avait pour objet la discipline de l'Eglise. On voit quelle importance l'apôtre y attachait.
    - Les "anges élus" sont les plus élevés des anges, les plus excellentes des créatures célestes, par lesquelles Paul adjure son disciple, pour donner plus de solennité encore à ses paroles. (Comparer 2Corinthiens 1.23 ; 11.10)
  • 5.22 N'impose les mains à personne avec et ne participe point aux péchés d'autrui ; conserve-toi pur toi-même. Imposer les mains à un homme qui n'en serait pas digne par sa foi et par sa vie, pour lui conférer une charge quelconque dans l'Eglise, c'est participer au péché qu'il commet en acceptant cette charge et se rendre responsable devant Dieu de tout le mal qui en résulterait.
  • 5.23 Ne continue pas à ne boire que de l'eau ; mais d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes maladies. Cette exhortation toute paternelle de Paul à son disciple bienaimé, ce tendre soin de sa santé, cette sympathie pour des maladies qui mettaient sa vie en danger, ne paraîtront indignes d'un apôtre qu'à ceux qui cherchent des motifs de rabaisser l'autorité de son caractère et de ses lettres.
    Loin de parler contre Paul, ce passage est une des mille preuves de l'authenticité de cette épître, car où est le faussaire qui songerait à placer une telle recommandation dans une lettre supposée ?
    Cette recommandation est motivée par celle que l'apôtre venait de faire à son disciple : "Conserve-toi pur ;" elle est destinée à y apporter une restriction. La discipline que Timothée doit exercer sur lui-même ne doit pas devenir un ascétisme qui le porterait à se priver de ce qui est nécessaire à sa santé.
  • 5.25 De même aussi les bonnes œuvres sont manifestes ; et celles qui ne le sont pas, ne sauraient demeurer cachées. Cette remarque sur la manière opposée dont se manifeste chez les hommes leur vrai caractère en mal ou en bien, est relative à la recommandation qu'a faite l'apôtre (1Timothée 5.22) de n'imposer légèrement les mains à personne, et en général à l'exercice de la discipline.
    En disant, d'une part, que les péchés des uns et les bonnes œuvres des autres sont manifestes dès l'abord, Paul en conclut qu'il est facile de les juger avant de les recevoir à une charge dans l'Eglise ou d'exercer à leur égard quelque répréhension ; mais d'autre part, en admettant qu'il en est souvent autrement, que le regard le plus pénétrant peut y être trompé, il atténue la responsabilité qu'il a fait peser sur son disciple ; il craint que celui-ci ne se reproche les infidélités qu'il pourrait découvrir ensuite en des hommes auxquels il aurait imposé les mains, ou qu'il n'ait trop de regrets d'avoir refusé tels autres dont il n'avait pas su découvrir les excellentes qualités. Timothée devait en tout cas conclure de cette remarque qu'il fallait observer longtemps et scrupuleusement avant d'agir.
    - Le verset 1Timothée 5.24 doit être rendu littéralement ainsi : "Les péchés de quelques hommes sont très évidents, et vont devant en jugement ; mais en d'autres, ils suivent," c'est-à-dire ne sont reconnus qu'après. Ce qui fait penser que ce jugement n'est pas la sentence finale de Dieu sur eux, mais la délibération de l'Eglise appelée à juger si un homme est propre au ministère qu'il s'agit de lui confier. Cette interprétation convient bien à l'ensemble de la pensée.