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Actes 1-4 (Annotée Neuchâtel)

   1 Dans mon premier livre, ô Théophile, j'ai raconté toutes les choses que Jésus a commencé de faire et d'enseigner, 2 jusqu'au jour où il fut enlevé, après avoir donné des ordres par l'Esprit saint aux apôtres qu'il avait choisis ; 3 à qui aussi, après avoir souffert, il se présenta lui-même, vivant, par beaucoup de preuves, se faisant voir à eux pendant quarante jours et parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu.
   4 Et comme il était assemblé avec eux, il leur commanda de ne point s'éloigner de Jérusalem ; mais d'attendre la promesse du Père, que vous avez entendue de moi, 5 car Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisés d'Esprit saint dans peu de jours. 6 Eux donc étant réunis, l'interrogèrent, disant : Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d'Israël ?
   7 Il leur dit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ; 8 mais vous recevrez une puissance, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous ; et vous serez mes témoins, à Jérusalem d'abord, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
   9 Et après qu'il eut dit ces choses, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. 10 Et comme ils avaient les yeux fixés au ciel, pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs s'étaient placés à côté d'eux, 11 qui leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce même Jésus, qui a été enlevé d'avec vous au ciel, reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.
   12 Alors ils s'en retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des Oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d'un chemin de sabbat. 13 Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où ils se tenaient habituellement : c'était Pierre et Jean et Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemi et Matthieu, Jacques, fils d'Alphée, et Simon le zélote, et Jude, fils de Jacques. 14 Tous ceux-là persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.
   15 En ces jours-là, Pierre s'étant levé au milieu des frères (or il y avait une réunion d'environ cent vingt personnes assemblées), dit : 16 Hommes frères, il fallait que fût accomplie la parole de l'Ecriture que l'Esprit saint a prononcée d'avance, par la bouche de David, relativement à Judas, qui a servi de guide à ceux qui ont pris Jésus ; 17 car il était compté parmi nous et il avait eu part à ce ministère. 18 Cet homme donc a acquis un champ avec le salaire de l'injustice, et s'étant précipité, il s'est rompu par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. 19 Et ceci a été connu de tous les habitants de Jérusalem, en sorte que ce champ-là a été appelé en leur propre langue, Hakeldamach, c'est-à-dire, le champ du sang. 20 Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu'il n'y ait personne qui l'habite ; » et encore : Qu'un autre prenne sa charge. 21 Il faut donc que de ceux qui nous ont accompagnés, pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, 22 depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé d'avec nous, il y en ait un qui devienne avec nous un témoin de sa résurrection. 23 Et ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, qui fut surnommé Juste, et Matthias. 24 Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les coeurs de tous, montre lequel de ces deux, tu as choisi, 25 pour prendre la place de ce ministère et de cet apostolat dont Judas s'est retiré pour aller en son propre lieu. 26 Et ils jetèrent le sort sur eux ; et le sort tomba sur Matthias, qui fut compté avec les onze apôtres.

Actes 2

   1 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Et il se fit tout à coup, du ciel, un bruit semblable à celui du vent qui souffle avec violence ; et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Et des langues séparées, comme de feu, leur apparurent et se posèrent sur chacun d'eux. 4 Et ils furent tous remplis de l'Esprit saint, et ils commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
   5 Or à Jérusalem demeuraient des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6 Or, ce bruit ayant eu lieu, la multitude s'assembla et fut confondue de ce que chacun les entendait parler en son propre dialecte. 7 Ils en étaient dans la stupeur et l'étonnement, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, voici, ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8 Comment donc les entendons-nous chacun dans le propre dialecte du pays où nous sommes nés ? 9 Parthes et Mèdes et Elamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée et la Cappadoce, le Pont et l'Asie, 10 la Phrygie et la Pamphylie, l'Egypte et les quartiers de la Libye, qui est près de Cyrène ; et Romains en séjour, 11 Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons annoncer en nos langues les choses magnifiques de Dieu. 12 Ils étaient donc tous stupéfaits et ne savaient que penser, se disant l'un à l'autre : Que veut dire ceci ? 13 Mais d'autres, se moquant, disaient : Ils sont pleins de vin doux.
   14 Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix et leur parla : Hommes juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, que ceci vous soit connu, et écoutez avec attention mes paroles : 15 Ces gens-ci ne sont point ivres, comme vous le supposez, car il est la troisième heure du jour. 16 Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : 17 Et il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront ; et vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. 18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit, et ils prophétiseront. 19 Et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée. 20 Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le jour grand et éclatant du Seigneur. 21 Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazaréen, cet homme autorisé de Dieu auprès de vous par des miracles et des prodiges et des signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; 23 ce Jésus, livré selon le conseil arrêté et la prescience de Dieu, vous l'avez fait mourir par la main d'infidèles, l'ayant cloué à la croix ; 24 Dieu l'a ressuscité, ayant dissipé les douleurs de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. 25 Car David dit de lui : Je voyais le Seigneur devant moi constamment, parce qu'il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. 26 C'est pour cela que mon coeur s'est réjoui, et ma langue a été dans l'allégresse, et même ma chair reposera encore avec espérance ; 27 parce que tu n'abandonneras point mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. 28 Tu m'as fait connaître les chemins de la vie ; tu me rempliras de joie par ta présence. 29 Hommes frères, qu'il me soit permis de vous dire, en toute liberté, au sujet du patriarche David, et qu'il est mort et qu'il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusqu'à ce jour. 30 Etant donc prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu'il ferait asseoir un de ses descendants sur son trône, 31 il a, par prévision, parlé de la résurrection du Christ, disant qu'il n'a point été laissé dans le séjour des morts et que sa chair n'a point vu la corruption. 32 C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; ce dont nous tous, nous sommes témoins. 33 Ayant donc été élevé par la droite de Dieu et ayant reçu du Père l'Esprit-Saint qu'il avait promis, il a répandu ce que vous-mêmes aussi voyez et entendez. 34 Car David n'est point monté au ciel ; mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, 35 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds. 36 Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu l'a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié.
   37 Ayant entendu ces choses, ils eurent le coeur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que devons-nous faire ? 38 Et Pierre s'adressant à eux : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. 39 Car pour vous est la promesse, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. 40 Et par plusieurs autres paroles, il rendit témoignage, et il les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. 41 Eux donc ayant reçu sa parole, furent baptisés ; et environ trois mille âmes furent ajoutées ce jour-là. 42 Et ils persévéraient dans la doctrine des apôtres et dans la communion mutuelle, dans la fraction du pain et dans les prières.
   43 Et la crainte s'emparait de chacun ; et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. 44 Et tous ceux qui avaient cru étaient ensemble, et ils avaient toutes choses communes ; 45 et ils vendaient leurs possessions et leurs biens et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. 46 Et ils étaient chaque jour assidus au temple, d'un commun accord, et, rompant le pain dans les maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur, 47 louant Dieu et trouvant faveur auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés.

Actes 3

   1 Or Pierre et Jean montaient ensemble au temple pour l'heure de la prière, la neuvième heure. 2 Et l'on portait un homme impotent de naissance, qu'on mettait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle, pour demander l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. 3 Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, leur demanda l'aumône. 4 Mais Pierre ayant, de même que Jean, les yeux arrêtés sur lui, dit : Regarde-nous. 5 Et il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose. 6 Mais Pierre dit : De l'argent et de l'or, je n'en ai point ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, marche ! 7 Et l'ayant pris par la main droite, il le leva, et à l'instant ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; 8 et il se mit debout en sautant, et il marchait. Et il entra avec eux dans le temple, marchant et sautant, et louant Dieu. 9 Et tout le peuple le vit qui marchait et qui louait Dieu ; 10 et ils reconnaissaient que c'était celui qui était assis à la Belle Porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis de stupeur et d'étonnement de ce qui lui était arrivé.
   11 Or comme il s'attachait à Pierre et à Jean, tout le peuple stupéfait accourut vers eux au portique qu'on appelle de Salomon. 12 Mais Pierre voyant cela, dit au peuple : Hommes israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ceci ? ou pourquoi avez-vous les yeux arrêtés sur nous, comme si c'était nous qui, par notre propre puissance ou par notre piété, avions fait marcher cet homme ? 13 Le Dieu d'Abraham et d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous, vous avez livré et renié devant Pilate, quand celui-ci avait décidé de le relâcher. 14 Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier, 15 tandis que vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité d'entre les morts ; de quoi nous sommes témoins. 16 Et c'est par la foi en son nom, que son nom a raffermi cet homme que vous voyez et que vous connaissez ; et la foi produite par lui a donné à cet homme cette parfaite santé en présence de vous tous. 17 Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, comme aussi vos chefs ; 18 mais Dieu a accompli ainsi les choses qu'il avait annoncées d'avance par la bouche de tous les prophètes que son Christ souffrirait. 19 Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, 20 afin que viennent des temps de rafraîchissement de la part du Seigneur, et qu'il envoie le Christ qui vous a été destiné d'avance, Jésus ; 21 que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps. 22 Moïse a dit : Le Seigneur notre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi ; vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. 23 Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24 Et tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ceux qui l'ont suivi, ont aussi annoncé ces jours. 25 Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Et c'est en ta postérité que seront bénies toutes les familles de la terre. 26 C'est à vous premièrement, que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, chacun de vous se détournant de ses méchancetés.

Actes 4

   1 Mais comme ils parlaient au peuple, les sacrificateurs, le commandant du temple et les sadducéens survinrent, 2 fort en peine de ce que ces gens-là enseignaient le peuple, et annonçaient en Jésus la résurrection d'entre les morts. 3 Et ils mirent les mains sur eux et les jetèrent en prison jusqu'au lendemain ; car c'était déjà le soir. 4 Mais beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s'éleva à environ cinq mille.
   5 Mais il arriva le lendemain que les chefs des Juifs, les anciens et les scribes s'assemblèrent à Jérusalem, 6 avec Anne le souverain sacrificateur et Caïphe et Jean et Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race des souverains sacrificateurs ; 7 et les ayant fait comparaître au milieu d'eux, ils leur demandaient : Par quel pouvoir, ou au nom de qui, avez-vous fait cela, vous ? 8 Alors Pierre ayant été rempli d'Esprit saint leur dit : Chefs du peuple et anciens, 9 puisque nous sommes aujourd'hui recherchés pour avoir fait du bien à un homme malade, afin de savoir par quel moyen il a été sauvé ; 10 qu'il soit notoire à vous tous, et à tout le peuple d'Israël, que c'est par le nom de Jésus-Christ le Nazaréen, que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité des morts ; c'est par lui que cet homme se présente devant vous bien portant. 11 C'est lui qui est la pierre rejetée par vous les constructeurs, et qui est devenue la principale pierre de l'angle. 12 Et le salut n'est en aucun autre ; car aussi il n'y a sous le ciel d'autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.
   13 Or, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c'étaient des hommes sans instruction et du commun peuple, ils étaient dans l'étonnement, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. 14 Et voyant là debout avec eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer. 15 Mais leur ayant commandé de sortir du sanhédrin, ils consultaient entre eux, 16 disant : Que ferons-nous à ces hommes ? Car, qu'un miracle notoire ait été accompli par eux, cela est manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons le nier. 17 Mais afin que cela ne se répande pas davantage dans le peuple, défendons-leur avec menaces de parler encore à qui que ce soit en ce nom-là. 18 Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. 19 Mais Pierre et Jean répondant leur dirent : Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu. 20 Car pour nous, nous ne pouvons pas ne point parler des choses que nous avons vues et entendues. 21 Ils les renvoyèrent donc après leur avoir fait de nouvelles menaces, ne trouvant aucun moyen de les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. 22 Car l'homme sur qui le miracle de cette guérison avait été fait, avait plus de quarante ans.
   23 Or après avoir été relâchés, ils vinrent vers les leurs et racontérent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. 24 Eux, les ayant entendus, élevèrent d'un commun accord leur voix, à Dieu, et dirent : maître, toi qui as fait le ciel et la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; 25 qui as dit par la bouche de ton serviteur David : Pourquoi des nations ont-elles : frémi, et des peuples ont-ils projeté des choses vaines ? 26 Les rois de la terre se sont avancés, et les chefs se sont assemblés contre ! le Seigneur et contre son Christ. 27 En effet contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, se sont véritablement assemblés dans cette ville Hérode et Ponce Pilate avec des païens et avec les peuples d'Israël, 28 pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient d'avance déterminé devoir arriver. 29 Et maintenant, Seigneur, regarde leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec toute assurance, 30 en étendant ta main, afin qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint Serviteur Jésus.
   31 Lorsqu'ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla, et ils furent tous remplis de l'Esprit saint ; et ils annonçaient avec assurance la parole de Dieu.
   32 Or la multitude de ceux qui avaient cru n'avait qu'un coeur et qu'une âme, et nul ne disait que quelque chose de ses biens lui appartînt en propre, mais toutes choses étaient communes entre eux. 33 Et les apôtres rendaient témoignage, avec une grande puissance, de la résurrection de Jésus-Christ, le Seigneur ; et il y avait une grande grâce sur eux tous. 34 Car il n'y avait aucun indigent parmi eux, parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient et apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, 35 et ils le mettaient aux pieds des apôtres, et on distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin. 36 Ainsi Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d'exhortation, Lévite originaire de Chypre, 37 possédant un champ, le vendit, apporta l'argent et le déposa aux pieds des apôtres.

Références croisées

1:1 Lc 1:24, Lc 1:3, Ac 2:22, Mt 4:23-24, Mt 11:5, Lc 7:21-23, Lc 24:19, Jn 10:32-38, Jn 18:19-21, 1P 2:21-23
Réciproques : 2Ch 17:7, Esd 7:10, Mt 5:19, Mc 1:1, Mc 6:30, Lc 1:1, Lc 14:22, 1Tm 3:16
1:2 Ac 1:9, Mc 16:19, Lc 9:51, Lc 24:51, Jn 6:62, Jn 13:1, Jn 13:3, Jn 16:28, Jn 17:13, Jn 20:17, Ep 4:8-10, 1Tm 3:16, He 6:19-20, He 9:24, 1P 3:22, Ac 10:38, Es 11:2-3, Es 42:1, Es 48:16, Es 59:20-21, Es 61:1, Mt 3:16, Mt 12:28, Jn 1:16, Jn 3:34, Ap 1:1, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:29, Ap 3:16, Ap 3:13, Ap 3:22, Mt 28:19, Mc 16:15-19, Lc 24:45-49, Ac 1:13, Ac 10:40-42, Mt 10:1-4, Mc 3:14-19, Lc 6:13-16, Jn 6:70, Jn 13:18, Jn 20:21, Ga 1:1, Ep 2:20, 2P 3:2, Ap 21:14
Réciproques : Nb 16:5, 2R 2:5, 1Ch 22:6, Ps 68:18, Mt 11:1, Mt 24:14, Mc 1:1, Lc 4:1, Jn 14:26, Ac 1:22, Ac 10:41, 1Co 1:1, 1Co 15:5, 1Co 15:7, 1Tm 3:15, He 9:14
1:3 Ac 13:31, Mt 28:9, Mt 28:16, Mc 16:10-14, Lc 24:1-53, Jn 20:1, Jn 21:25, 1Co 15:5-7, 1Jn 1:1, Dt 9:9, Dt 9:18, 1R 19:8, Mt 4:2, Ac 28:31, Dn 2:44-45, Mt 3:2, Mt 21:43, Lc 17:20-21, Lc 24:44-49, Rm 14:17, Col 1:13, 1Th 2:12
Réciproques : Mc 16:19, Lc 1:2, Lc 24:39, Jn 14:30, Jn 16:12, Jn 16:16, Ac 8:12, Ac 10:41, Ac 19:8, 1Co 15:4
1:4 Ac 10:41, Lc 24:41-43, Lc 24:49, Ac 2:33, Mt 10:20, Lc 11:13, Lc 12:12, Jn 7:39, Jn 14:16, Jn 14:26-28, Jn 15:26, Jn 16:7-15, Jn 20:22
Réciproques : Nb 9:22, Ps 68:18, Es 26:8, Ac 17:3, Ga 3:14, Ep 1:13, Ap 22:1
1:5 Ac 11:15, Ac 19:4, Mt 3:11, Lc 3:16, Jn 1:31, 1Co 12:13, Tt 3:5, Ac 2:1-4, Ac 2:16-21, Ac 10:45, Ac 11:15, Jl 2:28-32, Jl 3:18
Réciproques : Ps 47:5, Mt 3:6, Mt 3:14, Mc 1:8, Jn 1:26, Jn 1:33, Jn 16:7, Ac 2:4, Ac 11:16, Ga 3:14, Ap 22:1
1:6 Mt 24:3, Jn 21:21, Gn 49:10, Es 1:26, Es 9:6-7, Jr 23:5-6, Jr 33:15-17, Jr 33:26, Ez 37:24-27, Dn 7:27, Os 3:4, Jl 3:16-21, Am 9:11, Ab 1:17-21, Mi 5:2, So 3:15-17, Za 9:9, Mt 20:21, Lc 22:29
Réciproques : Mc 9:1, Mc 13:4, Lc 17:20, Lc 19:11, Lc 21:7, Lc 24:21, Ac 3:19
1:7 Ac 17:26, Dt 29:29, Dn 2:21, Mt 24:36, Mc 13:32, Lc 21:24, Ep 1:10, 1Th 5:1-2, 1Tm 6:15, 2Tm 3:1, Mt 20:23, Mc 10:40
Réciproques : Gn 17:21, Ex 12:41, Js 6:10, Jb 14:13, Jb 24:1, Jb 33:13, Ps 31:15, Ps 75:2, Ps 102:13, Ec 3:17, Es 40:2, Dn 11:27, Dn 12:8, Ha 2:3, Za 14:7, Mc 9:1, Mc 13:4, Lc 13:23, Lc 17:20, Lc 21:7, Jn 7:6, Jn 21:21, Ga 4:4
1:8 Ac 2:1-4, Ac 6:8, Ac 8:19, Mi 3:8, Za 4:6, Lc 10:19, Ap 11:3-6, Lc 1:35, Lc 24:29, Rm 15:19, Ac 1:22, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:33, Ac 5:32, Ac 10:39-41, Ac 13:31, Ac 22:15, Mt 28:19, Mc 16:15, Lc 24:46-49, Jn 15:27, Ac 8:5-25, Ps 22:27, Ps 98:3, Es 42:10, Es 49:6, Es 52:10, Es 66:19, Jr 16:19, Mt 24:14, Rm 10:18, Rm 15:19
Réciproques : 2R 2:9, 2R 2:15, Ps 110:3, Pr 8:1, Es 2:3, Es 43:10, Es 44:8, Es 48:6, Ez 3:4, Am 7:15, Mi 4:2, Mt 10:1, Mt 10:5, Mt 10:26, Mt 13:37, Mt 22:4, Mt 23:34, Mc 3:14, Lc 1:2, Lc 9:1, Lc 11:49, Lc 13:23, Lc 17:16, Lc 24:48, Lc 24:49, Jn 4:9, Jn 4:41, Jn 14:26, Jn 15:16, Jn 20:21, Ac 3:26, Ac 4:18, Ac 4:20, Ac 8:25, Ac 9:32, Ac 10:42, Ac 13:47, 1Co 12:10, Ga 2:8, Col 1:11, 2Tm 1:7, 1P 5:1
1:9 Ac 1:2, Ps 68:18, Mc 16:19, Lc 24:50-51, Jn 6:62, Ep 4:8-12, Ex 19:9, Ex 34:5, Es 19:1, Dn 7:13, Lc 21:27, Ap 1:7, Ap 11:12, Ap 14:4
Réciproques : 1R 11:7, 2R 2:1, 2R 2:10, 2R 2:12, Mt 9:15, Mt 17:5, Mc 2:20, Mc 9:7, Mc 14:62, Lc 5:35, Lc 9:51, Lc 19:12, Jn 12:8, Jn 16:28, Jn 17:11, Ac 1:22, Ep 4:10, 1Th 4:17, He 9:24
1:10 2R 2:11-12, Ac 10:3, Ac 10:30, Dn 7:9, Mt 17:2, Mt 28:3, Mc 16:5, Lc 24:4, Jn 20:12, Ap 3:4, Ap 7:14
Réciproques : Js 5:13, 2R 2:10, Mt 9:15, Mc 16:19, Lc 19:12, Jn 1:51, Ac 7:55, 1Tm 3:16, Ap 19:8
1:11 Ac 2:7, Ac 13:31, Mc 14:70, Ac 3:12, Lc 24:5, Dn 7:13-14, Mt 24:30, Mt 25:31, Mc 13:26, Lc 21:27, Jn 14:3, 1Th 1:10, 1Th 4:16, 2Th 1:7-10, Ap 1:7
Réciproques : 2R 2:5, Za 14:4, Mt 26:64, Mc 16:19, Lc 19:12, Jn 1:51, Ac 3:21, Ac 7:55, 1Co 11:26, Ga 4:25, Ep 4:10, Ph 3:20, 1Tm 3:16, He 4:14, He 9:28, 1P 3:22
1:12 Za 14:4, Mt 21:1, Mt 24:3, Mt 26:30, Lc 21:37, Lc 24:52, Lc 24:50, Jn 11:18
Réciproques : Dt 11:29, 2S 15:30, 1R 11:7, Mt 24:20, Mc 11:1, Lc 19:29
1:13 Ac 9:37-39, Ac 20:8, Mc 14:15, Lc 22:12, Ac 2:14, Ac 2:38, Ac 3:1-10, Ac 4:13, Ac 4:19, Ac 8:14-25, Ac 9:32-43, Ac 10:9-33, Ac 12:2-3, Ac 15:7-11, Mt 4:18-22, Mt 10:2-4, Mc 3:16-18, Mc 5:37, Mc 9:2, Mc 14:33, Lc 6:13-16, Jn 1:40-42, Jn 13:23-25, Jn 18:17, Jn 18:25-27, Jn 21:15-24, 2Jn 1:1-13, 3Jn 1:1-14, Ap 1:1-3, Jn 1:43-46, Jn 6:5-7, Jn 12:21-22, Jn 14:8-9, Jn 11:16, Jn 20:26-29, Jn 21:2, Mt 9:9, Mc 2:14, Lc 5:27-29, Ac 12:17, Ac 15:13, 1Co 15:7, Ga 1:19, Ga 2:9, Jc 1:1, Mc 2:14, Mc 3:18, Mt 10:4, Mc 3:18, Lc 6:15, Mt 10:3, Mc 3:18, Jud 1:1
Réciproques : Ml 3:16, Mt 28:16, Mc 1:16, Mc 1:19, Mc 6:3, Lc 6:14, Jn 1:44, Jn 2:12, Jn 14:22, Ac 1:2, Ac 2:46, Ac 4:23, 1Th 1:7, He 10:25
1:14 Ac 2:1, Ac 2:42, Ac 2:46, Ac 4:24-31, Ac 6:4, Mt 18:19-20, Mt 21:22, Lc 11:13, Lc 18:1, Lc 24:53, Ep 6:18, Mt 27:55, Mc 15:40, Mc 16:1, Lc 8:2-3, Lc 23:49, Lc 23:55, Lc 24:10, Jn 19:25, Jn 19:25-26, Mt 13:55-56, Mc 3:31-35
Réciproques : Nb 20:8, Mt 12:46, Lc 8:20, Jn 2:12, Ac 4:23, Ac 4:32, Ac 5:12, Ac 15:25, Rm 12:12, 1Co 9:5, 1Co 14:13, Ph 2:2, He 10:25, 1P 3:5
1:15 Ps 32:5-6, Ps 51:9-13, Lc 22:32, Jn 21:15-17, Ap 3:4, Ap 11:13, Ac 21:20, Mt 13:31, Jn 14:12, 1Co 15:6
Réciproques : Ps 72:16, Es 45:2, Mt 13:32, Ac 2:3, Ac 2:41
1:16 Ac 2:29, Ac 2:37, Ac 7:2, Ac 13:15, Ac 13:26, Ac 13:38, Ac 15:7, Ac 15:13, Ac 22:1, Ac 23:1, Ac 23:6, Ac 28:17, Ac 2:23, Ac 13:27-29, Mt 26:54, Mt 26:56, Jn 10:35, Jn 12:38-40, Jn 19:28-30, Jn 19:36, Ac 2:30-31, Ac 4:25-28, Ac 28:25, 2S 23:2, Mc 12:36, He 3:7-8, 1P 1:11, 2P 2:21, Ps 41:9, Ps 55:12-15, Mt 26:47, Jn 13:18, Jn 18:2-8
Réciproques : 2R 15:12, Ps 101:7, Ps 109:8, Mt 2:15, Mt 10:4, Mt 18:7, Mt 22:43, Mt 26:24, Mc 3:19, Mc 14:21, Mc 14:43, Lc 6:16, Lc 22:22, Lc 22:47, Jn 6:71, Jn 13:21, Jn 17:12, Jn 18:3, Ac 1:25, Ac 2:24, Ga 1:1, 1Tm 5:24, 1Tm 6:10, 2Tm 3:16, Jc 2:23, 1P 2:6, 2P 1:21
1:17 Mt 10:4, Mc 3:19, Lc 6:16, Lc 22:47, Jn 6:70-71, Jn 17:12, Ac 1:25, Ac 12:25, Ac 20:24, Ac 21:19, 2Co 4:1, 2Co 5:18, Ep 4:11-12
Réciproques : Ha 2:9, Jn 13:21, Ac 26:16, Col 1:23, Col 4:17
1:18 Mt 27:3-10, Nb 22:7, Nb 22:17, Js 7:21-26, 2R 5:20-27, Jb 20:12-15, Mt 25:15, 2P 2:15-16, Ps 55:15, Ps 55:23, Mt 27:5
Réciproques : Ex 32:35, Dt 27:25, 2S 18:18, 2S 20:10, 1Ch 10:4, 2Ch 21:15, Ps 70:3, Ps 109:18, Pr 29:1, Za 11:13, Mt 18:7, Mt 26:15, Lc 9:25, Lc 14:30, Lc 16:15, Lc 22:5, Ac 8:20
1:19 Ac 2:22, Mt 28:15, 2S 2:16
Réciproques : 2S 18:18, 2S 20:10, 2Ch 20:26, Za 11:13, Mt 27:5, Mt 27:8, Lc 14:30, 1Tm 3:16
1:20 Ac 13:33, Lc 20:42, Lc 24:44, Ps 69:25, Ps 109:9-15, Za 5:3-4, Ac 1:25, Ps 109:8
Réciproques : Lv 14:42, 1R 2:35, Jb 5:3, Lc 19:26, Ph 1:1, 1Th 5:9, 1Tm 3:1
1:21 Lc 10:1-2, Jn 15:27, Nb 27:17, Dt 31:2, 2S 5:2, 1R 3:7, Jn 10:1-9
Réciproques : Dt 1:13, Za 11:11, Lc 1:2, Ac 6:3, Ac 9:28
1:22 Ac 13:24-25, Mt 3:1-17, Mc 1:1, Mc 1:3-8, Lc 3:1-18, Jn 1:28-51, Ac 1:2, Ac 1:9, Ac 1:8, Ac 4:33, Jn 15:27, He 2:3
Réciproques : Za 11:11, Lc 1:2, Lc 24:48, Jn 12:17, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:20, Ac 10:37, Ac 10:39, Ac 10:41, Ac 13:31, Ac 14:23, Ac 22:15, Ac 25:19, 1P 5:1, 1Jn 1:2
1:23 Ac 15:22
Réciproques : Lv 16:8, Jon 1:7, Ac 1:26
1:24 Ac 13:2-3, Pr 3:5-6, Lc 6:12-13, Ac 15:8, Nb 27:16, 1S 16:7, 1R 8:39, 1Ch 28:9, 1Ch 29:17, Ps 7:9, Ps 44:21, Pr 15:11, Jr 11:20, Jr 17:10, Jr 20:12, Jn 2:24-25, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23
Réciproques : Nb 16:5, Js 7:14, Js 18:8, Js 22:22, 1S 10:20, 1S 14:41, Ne 11:1, Mc 3:14, Mc 11:3, Jn 15:16, Ac 6:6, Ac 15:7, Rm 8:27
1:25 Ac 1:17, Ac 1:20, Ac 1:16-21, Ps 109:7, Mt 27:3-5, 1Ch 10:13-14, 2P 2:3-6, Jud 1:6-7, Mt 25:41, Mt 25:46, Mt 26:24, Jn 6:70-71, Jn 13:27, Jn 17:12
Réciproques : Jb 20:11, Jb 36:20, Jb 40:12, Ps 55:15, Ps 63:9, Ps 101:7, Ps 109:18, Pr 29:1, Ec 3:21, Mt 10:4, Mc 3:14, Mc 14:21, Lc 6:16, Lc 9:25, Lc 22:28, Ac 26:16, Rm 1:5, 1Co 1:1, 1Co 9:27, 2Co 2:11, Ep 4:12, Col 1:23, 1Th 5:9, Ap 12:8
1:26 Ac 13:19, Lv 16:8, Js 18:10, 1S 14:41-42, 1Ch 24:5, Pr 16:22, Jon 1:7, Ac 1:23
Réciproques : Nb 26:55, Jg 20:9, 1Ch 25:8, Pr 16:33, Mt 10:2, Ac 2:14, 1Co 1:1
1:1 Ac 20:16, Ex 23:16, Ex 34:22, Lv 23:15-21, Nb 28:16-31, Dt 16:9-12, 1Co 16:8, Ac 2:46, Ac 1:13-15, Ac 4:24, Ac 4:32, Ac 5:12, 2Ch 5:13, 2Ch 30:12, Ps 133:1, Jr 32:39, So 3:9, Rm 15:6, Ph 1:27, Ph 2:2
Réciproques : Ex 36:10, Lv 8:3, Lv 23:16, Nb 20:8, Nb 28:26, Ct 4:16, Es 52:8, Dn 6:10, Ml 3:16, Mt 18:19, Mc 16:20, Lc 24:49, Ac 1:5, Ac 1:8, Ac 1:14, Ac 2:5, Ac 15:25, Ac 26:26, He 10:25, He 13:1, 1P 3:8
1:2 Ac 16:25-26, Es 65:24, Ml 3:1, Lc 2:13, 1R 19:11, Ps 18:10, Ct 4:16, Ez 3:12-13, Ez 37:9-10, Jn 3:8, Ac 4:31
Réciproques : 1R 19:12, 1Ch 14:15, Ez 37:7, Dn 6:10, Jl 2:28, Mt 3:11, Mt 18:19, Ac 10:44, Ac 11:15, 1Jn 5:8
1:3 Ac 2:4, Ac 2:11, Gn 11:6, Ps 55:9, 1Co 12:10, Ap 14:6, Es 6:5, Jr 23:29, Ml 3:2-3, Mt 3:11, Lc 24:32, Jc 3:6, Ap 11:3, Ac 1:15, Es 11:2-3, Mt 3:15, Jn 1:32-33
Réciproques : Es 6:6, Es 9:5, Lc 3:16, Ap 4:5
1:4 Ac 1:5, Ac 4:8, Ac 4:31, Ac 6:3, Ac 6:5, Ac 6:8, Ac 7:55, Ac 9:17, Ac 11:24, Ac 13:9, Ac 13:52, Lc 1:15, Lc 1:41, Lc 1:67, Lc 4:1, Jn 14:26, Jn 20:22, Rm 15:13, Ep 3:19, Ep 5:18, Ac 2:11, Ac 10:46, Ac 19:6, Es 28:11, Mc 16:17, 1Co 12:10, 1Co 12:28-30, 1Co 13:1, 1Co 13:8, 1Co 14:5, 1Co 14:18, 1Co 14:21-23, 1Co 14:29, Ex 4:11-12, Nb 11:25-29, 1S 10:10, 2S 23:2, Es 59:21, Jr 1:7-9, Jr 6:11, Ez 3:11, Mi 3:8, Mt 10:19, Lc 12:12, Lc 21:15, 1Co 14:26-32, Ep 6:18, 1P 1:12, 2P 1:21
Réciproques : Gn 11:7, Ps 68:18, Es 32:4, Es 45:19, Ez 47:3, So 3:9, Mt 10:20, Mc 1:8, Mc 13:11, Lc 3:16, Lc 5:10, Jn 1:33, Jn 7:4, Jn 7:39, Jn 14:12, Ac 2:3, Ac 4:20, Ac 5:32, Ac 13:15, Ac 15:8, 1Co 1:5, 1Co 2:13, Ep 6:19
1:5 Ac 2:1, Ac 8:27, Ex 23:16, Es 66:18, Za 8:18, Lc 24:18, Jn 12:20, Ac 8:2, Ac 10:2, Ac 10:7, Ac 13:50, Ac 22:12, Lc 2:25, Dt 2:25, Mt 24:14, Lc 17:24, Col 1:23
Réciproques : Est 1:22, Es 33:13, Es 52:10, Ez 26:2, Ez 36:38, Ez 47:22, Dn 9:7, Ac 4:12, Rm 10:18, Jc 1:1, 1P 1:1
1:6 Ac 3:11, 1Co 16:9, 2Co 2:12, Mt 2:3
Réciproques : Gn 11:1, Dn 3:27, Dn 4:1, Mc 2:1, Ac 9:21, 1Co 14:22
1:7 Ac 2:12, Ac 3:10, Ac 14:11-12, Mc 1:27, Mc 2:12, Ac 1:11, Mt 4:18-22, Mt 21:11, Jn 7:52
Réciproques : 1S 10:11, Mc 7:37, Mc 14:70, Jn 7:15, Ac 4:13
1:8 Réciproques : 1S 10:11, Ps 145:12, 1Co 12:28
1:9 2R 17:6, Esd 6:2, Dn 8:20, Gn 10:22, Gn 14:1, Es 11:11, Es 21:2, Dn 8:2, Ac 7:2, Gn 24:10, Dt 23:4, Jg 3:8, 1Ch 19:6, 1P 1:1, Ac 18:2, 1P 1:1, Ac 6:9, Ac 16:6, Ac 19:10, Ac 19:27, Ac 19:31, Ac 20:16, Ac 20:18, 2Tm 1:15, Ap 1:4, Ap 1:11
Réciproques : Esd 4:9, Jr 49:34
1:10 Ac 16:6, Ac 18:23, Ac 13:13, Ac 14:24, Ac 15:38, Ac 27:5, Gn 12:10, Es 19:23-25, Jr 9:26, Os 11:1, Mt 2:15, Ap 11:8, Jr 46:9, Ez 30:5, Dn 11:43, Ac 6:9, Ac 11:20, Ac 13:1, Mc 15:21, Ac 18:2, Ac 23:11, Ac 28:15, Rm 1:7, Rm 1:15, 2Tm 1:17, Ac 6:5, Ac 13:43, Est 8:17, Za 8:20, Za 8:23
Réciproques : 2Ch 6:32, 2Ch 12:3, Mt 23:15, Mt 27:32, Lc 23:26, Ac 28:16, 1P 1:1
1:11 Ac 27:7, Ac 27:12, Tt 1:5, Tt 1:12, 1R 10:15, 2Ch 17:11, 2Ch 26:7, Es 13:20, Es 21:13, Jr 3:2, Jr 25:24, Ga 1:17, Ga 4:25, Ex 15:11, Jb 9:10, Ps 26:7, Ps 40:5, Ps 71:17, Ps 77:11, Ps 78:4, Ps 89:5, Ps 96:3, Ps 107:8, Ps 107:15, Ps 107:21, Ps 111:4, Ps 136:4, Es 25:1, Es 28:29, Dn 4:2-3, 1Co 12:10, 1Co 12:28, He 2:4
Réciproques : Ps 98:1, Ps 119:27, Ct 7:9, Ez 27:21, Ac 2:3, Ac 2:4, Ac 10:46
1:12 Ac 10:17, Ac 17:20, Lc 15:26, Lc 18:36
Réciproques : Mc 12:11, Ac 2:7, Ac 3:10, Ac 5:24, Ac 9:21
1:13 Ac 2:15, 1S 1:14, Jb 32:19, Ct 7:9, Es 25:6, Za 9:15, Za 9:17, Za 10:7, Ep 5:18
Réciproques : 1S 1:13, 2S 6:16, 1Ch 15:29, 2Ch 36:16, Mt 22:5, Lc 7:33, Ac 17:32, 1Co 14:23
1:14 Ac 1:26, Es 40:9, Es 52:8, Es 58:1, Os 8:1, Ac 2:22, Ac 5:35, Ac 13:16, Ac 21:28, Ac 7:2, Dt 27:9, Pr 8:32, Es 51:1, Es 51:4, Es 51:7, Es 55:2, Jc 2:5
Réciproques : Mt 16:19, Mc 4:3, Lc 1:15, Jn 7:3, Ac 1:13, Ac 12:3, Ac 13:38, Ac 15:13, Ac 28:28, Ga 2:8
1:15 1S 1:15, Mt 20:3, 1Th 5:5-8
Réciproques : Dn 6:10, Mc 15:25, Ac 2:13, Rm 13:13, 1Th 5:7
1:16 Jl 2:28-32
Réciproques : Ez 37:14, Jl 1:1, Lc 4:21, Ac 1:5, Ac 2:38, Ac 17:3, Ep 1:13
1:17 Gn 49:1, Es 2:2, Dn 10:14, Os 3:5, Mi 4:1, He 1:2, Jc 5:3, 2P 3:3, Ac 10:45, Ps 72:6, Pr 1:23, Es 32:15-16, Es 44:3, Ez 11:19, Ez 36:25-27, Ez 39:29, Za 12:10, Jn 7:39, Tt 3:4-6, Gn 6:12, Ps 65:2, Es 40:5, Es 49:26, Es 66:23, Za 2:13, Lc 3:6, Jn 17:2, Ac 11:28, Ac 21:9, 1Co 12:10, 1Co 12:28, 1Co 14:26-31
Réciproques : Nb 11:25, Nb 24:14, Ez 37:14, Ez 40:2, Dn 7:1, Os 12:10, Mc 1:8, Lc 3:16, Jn 16:13, Ac 2:18, Ac 2:33, Ac 6:8, Ac 9:10, Ac 11:27, Ac 15:32, Ac 16:9, Ac 19:2, Rm 12:6, 1Co 11:5, 2Co 3:8, 1P 1:12
1:18 1Co 7:21-22, Ga 3:28, Col 3:11, Ac 2:17
Réciproques : Nb 11:25, Ct 3:6, Es 32:15, Ez 39:29, Dn 7:1, Os 10:12, Lc 2:36, Lc 3:16, Jn 16:13, Ac 6:8, Ac 15:32, Ac 16:9, 1Co 12:10, 2Co 3:8, 1P 1:12
1:19 Jl 2:30-31, So 1:14-18, Ml 4:1-6
Réciproques : Gn 1:14, Ps 86:10, Es 9:5, Es 34:4, Jr 4:23, Ez 34:12, Ag 2:6, Ml 4:5, Mt 24:7, Mt 24:29, Mc 13:24, Lc 21:10, Lc 21:25, Ap 6:12, Ap 9:2, Ap 12:1
1:20 Es 13:9, Es 13:15, Es 24:23, Jr 4:23, Am 8:9, Mt 24:29, Mt 27:45, Mc 13:24, Lc 21:25, 2P 3:7, 2P 3:10, Ap 6:12, Ap 16:8, Es 2:12-21, Es 34:8, Jl 2:1, Jl 3:14, So 2:2-3, Ml 4:5, 1Co 5:5, 1Th 5:2, 2P 3:10
Réciproques : Gn 1:14, Js 10:13, Es 9:19, Es 34:4, Jr 30:7, Jl 2:10, Jl 2:30, So 1:14, Za 14:1, Lc 21:10, Lc 23:44, Ap 8:12
1:21 Ac 9:11, Ac 9:15, Ac 22:16, Ps 86:5, Jl 2:32, Mt 28:19, Rm 10:12-13, 1Co 1:2, He 4:16
Réciproques : Gn 4:26, Gn 12:8, Js 6:25, 2Ch 14:11, Ps 18:3, Jr 33:3, Za 13:9, Ac 7:59
1:22 Ac 3:12, Ac 5:35, Ac 13:16, Ac 21:28, Es 41:14, Ac 4:10, Ac 6:14, Ac 22:8, Ac 24:5, Ac 26:9, Mt 2:23, Jn 1:45, Jn 19:19, Ac 10:37, Ac 26:26, Mt 11:2-6, Lc 7:20-23, Lc 24:18, Jn 3:2, Jn 5:36, Jn 6:14, Jn 6:27, Jn 7:31, Jn 10:37, Jn 11:47, Jn 12:17, Jn 14:10-11, Jn 15:24, He 2:4, Ac 14:27, Mt 9:8, Mt 12:28, Lc 11:20, Jn 5:17-20, Jn 9:33, Jn 11:40-42, Jn 14:10-11
Réciproques : Ex 7:3, Mt 9:35, Mt 11:5, Mt 15:30, Mt 21:46, Mc 16:6, Lc 18:37, Lc 24:19, Jn 4:48, Jn 9:17, Jn 10:25, Jn 10:32, Jn 10:38, Jn 16:9, Ac 1:1, Ac 1:19, Ac 2:14, Ac 2:36, Ac 3:6, Ac 4:30, Ac 5:30, Ac 10:38, Ac 14:3, Ac 15:13, 2Co 6:4, 2Co 10:18, 2Tm 2:15, He 2:3, Jc 5:6
1:23 Ac 3:18, Ac 4:28, Ac 13:27, Ac 15:18, Ps 76:10, Es 10:6-7, Es 46:10-11, Dn 4:35, Dn 9:24-27, Mt 26:24, Lc 22:22, Lc 22:37, Lc 24:44-46, Jn 19:24, Jn 19:31-37, Rm 4:17, Rm 11:33-36, 1P 1:20, 1P 2:8, Jud 1:4, Ap 13:8, Ac 3:13-15, Ac 4:10-11, Ac 5:30, Ac 7:52, Gn 50:20, Mt 27:20-25
Réciproques : Gn 45:5, Ex 12:6, Lv 16:9, Dt 31:21, 1R 12:15, 1R 16:7, 2Ch 10:15, Ps 68:18, Ps 73:19, Ec 3:14, Es 37:26, Am 3:6, Ha 1:13, Za 13:7, Mt 8:32, Mt 16:21, Mt 17:12, Mt 17:23, Mt 20:18, Mt 21:39, Mt 26:56, Mc 9:31, Mc 12:7, Mc 14:21, Mc 14:46, Mc 16:6, Lc 9:44, Lc 20:14, Lc 23:33, Jn 3:14, Jn 6:71, Jn 19:6, Jn 19:11, Ac 1:16, Ac 2:36, Ac 5:28, Ac 10:39, Ac 13:29, Ac 17:31, Ac 20:27, Ac 26:23, Rm 3:7, Rm 3:25, Rm 9:19, 1Co 15:4, Ep 1:9, Ep 1:11, Col 2:15, 1Th 2:15, Jc 5:6
1:24 Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 3:26, Ac 10:40-41, Ac 13:30, Ac 13:34, Ac 17:31, Mt 27:63, Lc 24:1-53, Jn 2:19-21, Jn 10:18, Rm 4:24, Rm 6:4, Rm 8:11, Rm 8:34, Rm 14:9, 1Co 6:14, 1Co 15:12, 2Co 4:14, Ga 1:1, Ep 1:20, Col 2:12, 1Th 1:10, He 13:20, 1P 1:21, Ps 116:3-4, Ps 116:16, Ac 1:16, Es 25:8, Es 26:19, Es 53:10, Os 13:14, Lc 24:46, Jn 10:35, Jn 12:39, He 2:14, Ap 1:18
Réciproques : Gn 45:5, Jg 16:3, 2S 22:6, Ps 18:5, Ps 40:2, Ps 69:15, Ps 71:20, Ps 142:7, Es 49:8, Mc 9:31, Jn 5:19, Ac 3:13, Ac 4:10, Ac 10:39, Ac 12:7, Ac 13:37, Rm 1:4, Rm 6:9, 1Co 15:4, 1Co 15:15, Col 2:15, 2Tm 2:8
1:25 Ac 2:29-30, Ac 13:32-36, Ps 16:8-11, Ps 73:23, Ps 109:31, Ps 110:5, Es 41:13, Es 50:7-9, Jn 16:32, Ps 21:7, Ps 30:6, Ps 62:2, Ps 62:6
Réciproques : 2S 23:2, Es 44:26, Jn 20:9, Ac 23:11, 1Co 15:4, Ga 3:8, 1Th 3:3, He 11:27, He 12:2
1:26 Ps 16:9, Ps 22:22-24, Ps 30:11, Ps 63:5, Ps 71:23
Réciproques : Ps 57:8, Za 10:7, Lc 1:42, Ga 3:8, He 12:2, Jc 3:9
1:27 Ps 49:15, Ps 86:13, Ps 116:3, Lc 16:23, 1Co 15:55, Ap 1:18, Ap 20:13, Ac 3:14, Ac 4:27, Ps 89:19, Mc 1:24, Lc 1:35, Lc 4:34, 1Jn 2:20, Ap 3:7, Ac 2:31, Ac 13:27-37, Jb 19:25-27, Jon 2:6, Jn 11:39, 1Co 15:52
Réciproques : Jb 17:14, Ps 16:10, Ps 40:2, Ps 49:9, Ps 89:48, Jon 2:2, Jn 11:17, Ac 13:35, 1Co 15:42
1:28 Ps 16:11, Ps 21:4, Ps 25:4, Pr 2:19, Pr 8:20, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Ps 4:6-7, Ps 17:15, Ps 21:6, Ps 42:5, He 12:2
Réciproques : Nb 6:26, Jb 33:26, Ps 45:7, Ps 67:7, Ps 89:15, Pr 16:15, Ct 5:15, Jn 18:4
1:29 Ac 26:26, Ac 7:8-9, He 7:4, Ac 13:36, 1R 2:10
Réciproques : Gn 44:18, 1Ch 17:11, 2Ch 24:16, Ne 3:16, Mt 23:29, Lc 4:21, Ac 1:16, Ac 2:25, Ac 13:15, Ac 15:13, 1Co 12:10, He 4:7, He 11:32
1:30 Ac 1:16, 2S 23:2, Mt 27:35, Mc 12:36, Lc 24:44, He 3:7, He 4:7, 2P 1:21, 2S 7:11-16, 1Ch 17:11-15, Ps 89:3-4, Ps 89:19-37, Ps 110:1-5, Ps 132:11-18, Rm 1:3, 2Tm 2:8, He 7:1-2, He 7:21, He 6:17, Ps 2:6-12, Ps 72:1-19, Es 7:14, Es 9:6-7, Jr 23:5-6, Jr 33:14-15, Am 9:11-12, Mi 5:2, Lc 1:31-33, Lc 1:69, Lc 1:70, Lc 2:10-11, Jn 18:36-37, Rm 15:12, Ap 17:14, Ap 19:16
Réciproques : 2S 7:12, 2Ch 10:16, Jr 30:9, Dn 7:9, Mt 1:1, Mt 20:30, Mt 22:43, Lc 1:32, Lc 20:41, Lc 22:18, Ac 2:25, Ac 4:25, Ac 13:23, 1Co 12:10, He 12:9
1:31 1P 1:11-12, Ac 2:27, Ac 13:35, Ps 16:10
Réciproques : Ps 40:3, Ps 49:9, Ps 69:15, Ps 113:7, Mt 22:43, Ac 1:16, 1Co 15:42, Ph 3:10, He 4:7
1:32 Ac 2:24, Ac 1:8, Ac 1:22, Ac 3:15, Ac 4:33, Ac 5:31-32, Ac 10:39-41, Lc 24:46-48, Jn 15:27, Jn 20:26-31
Réciproques : 2S 22:20, Ps 16:5, Ps 71:20, Ps 109:27, Ps 118:16, Ps 118:23, Mc 12:11, Lc 24:48, Jn 2:19, Jn 10:18, Jn 15:26, Jn 16:10, Jn 16:14, Ac 4:20, Ac 5:30, Ac 13:23, Ac 13:30, Ac 13:31, Ac 17:31, Ac 25:19, Rm 1:4, Rm 8:11, 1Co 14:22, 1Co 15:4, 1Co 15:15, 2Co 3:8, Ph 2:9, Col 2:15, 1Tm 3:16, He 2:4, He 13:20, 1P 1:21, 1P 5:1, 1Jn 1:2, Ap 11:3
1:33 Ac 5:31, Ps 89:19, Ps 89:24, Ps 118:16, Ps 118:22, Ps 118:23, Es 52:13, Es 53:12, Mt 28:18, Mc 16:19, Jn 17:5, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, He 1:2-4, He 10:12, 1P 1:21, 1P 3:22, Ac 1:4, Lc 24:49, Jn 7:38-39, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 15:26, Jn 16:7-15, Ac 2:17, Ac 2:38, Ac 2:39, Ac 10:45, Rm 5:5, Ep 4:8, Tt 3:6
Réciproques : 2R 2:14, Ps 17:7, Ps 20:6, Ps 55:18, Ps 68:18, Ps 110:3, Ps 138:7, Es 30:18, Es 32:15, Es 44:3, Es 45:8, Es 52:15, Es 66:5, Ez 39:29, Ez 47:3, Dn 7:9, Jl 2:28, Za 12:10, Mc 16:17, Lc 3:16, Jn 12:16, Jn 14:12, Jn 16:25, Ac 3:13, Ac 4:33, Rm 8:11, 2Co 3:8, Ga 3:14, Ep 1:13, Ep 4:10, 1Th 1:5, He 1:3, He 2:4, He 2:9, 1P 1:12, 1Jn 5:7, Ap 3:1, Ap 22:1
1:34 Ps 110:1, Mt 22:42-45, Mc 12:36, Lc 20:42-43, 1Co 15:25, Ep 1:22, He 1:13
Réciproques : Ps 2:6, Ps 18:50, Ps 110:2, Ps 110:5, Jr 30:21, Mt 22:44, Mt 25:33, Lc 22:69, Jn 3:13, Jn 18:33, Ep 1:20, Ep 4:9, Col 3:1, He 10:12, 1P 3:22
1:35 Gn 3:15, Js 10:24-25, Ps 2:8-12, Ps 18:40-42, Ps 21:8-12, Ps 72:9, Es 49:23, Es 59:18, Es 60:14, Es 63:4-6, Lc 19:27, Lc 20:16-18, Rm 16:20, Ap 19:19-21, Ap 20:1-3, Ap 20:8-15
Réciproques : Mt 22:44, Mt 25:33, Lc 20:42, Ga 3:8, He 10:13
1:36 Jr 2:4, Jr 9:26, Jr 31:31, Jr 33:14, Ez 34:30, Ez 39:25-29, Za 13:1, Rm 9:3-6, Ac 2:22-23, Ac 4:11-12, Ac 5:30-31, Ac 10:36-42, Ps 2:1-8, Mt 28:18-20, Jn 3:35-36, Jn 5:22-29, Rm 14:8-12, 2Co 5:10, 2Th 1:7-10
Réciproques : Lv 3:2, 1R 19:12, Ps 20:6, Ps 68:18, Pr 1:23, Es 59:20, Mt 16:20, Mc 1:15, Lc 1:32, Lc 2:11, Lc 2:26, Lc 2:34, Jn 12:16, Jn 13:3, Jn 13:31, Jn 21:7, Ac 3:6, Ac 4:10, Ac 7:35, Ac 17:3, Ac 18:5, 1Co 8:6, 2Co 4:5, 2Co 13:4, Ep 4:5, Ph 2:11, He 12:2
1:37 Ac 5:33, Ac 7:54, Ez 7:16, Za 12:10, Lc 3:10, Jn 8:9, Jn 16:8-11, Rm 7:9, 1Co 14:24-25, He 4:12-13, Ac 1:16, Ac 9:5-6, Ac 16:29-31, Ac 22:10, Ac 24:25-26
Réciproques : Gn 44:16, Lv 23:27, 2S 12:13, 1R 18:39, 1R 19:12, Ps 45:5, Ps 51:8, Ec 12:11, Es 21:12, Es 29:24, Jr 23:29, Ez 33:5, Ez 37:7, Mi 6:6, Mt 27:54, Mc 10:17, Lc 12:17, Lc 15:17, Lc 18:13, Lc 18:18, Lc 23:48, Jn 6:28, Ac 2:41, Ac 13:15, Ac 16:30, Ac 18:8, Rm 8:15
1:38 Ac 3:19, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:20, Mt 3:2, Mt 3:8, Mt 3:9, Mt 4:17, Mt 21:28-32, Lc 15:1-32, Lc 24:47, Ac 8:36-38, Ac 16:15, Ac 16:31-34, Ac 22:16, Tt 3:5, 1P 3:21, Ac 8:12, Ac 8:16, Ac 10:48, Ac 19:4-5, Mt 28:19, Rm 6:3, 1Co 1:13-17, Ac 2:16-18, Ac 8:15-17, Ac 10:44-45, Es 32:15, Es 44:3-4, Es 59:21, Ez 36:25-27, Ez 39:29, Jl 2:28-29, Za 12:10
Réciproques : Lv 23:27, Ps 51:13, Ps 68:18, Es 21:12, Os 12:6, Za 10:9, Mt 3:6, Mt 7:13, Mt 9:13, Mc 1:5, Mc 1:17, Mc 6:12, Mc 16:16, Lc 1:77, Lc 5:32, Lc 6:42, Lc 13:3, Lc 14:17, Jn 3:5, Jn 7:39, Jn 20:22, Jn 20:23, Ac 1:13, Ac 2:33, Ac 2:41, Ac 5:32, Ac 8:20, Ac 8:22, Ac 8:37, Ac 9:18, Ac 10:36, Ac 13:38, Ac 19:2, Ac 26:18, Ga 3:2, Ga 3:14, Ga 3:27, Ep 1:7, Col 1:14, 2Tm 2:25, He 6:1, He 6:2
1:39 Ac 3:25-26, Gn 17:7-8, Ps 115:14-15, Jr 32:39-40, Ez 37:25, Jl 2:28, Rm 11:16-17, 1Co 7:14, Ac 10:45, Ac 11:15-18, Ac 14:27, Ac 15:3, Ac 15:8, Ac 15:14, Es 59:19, Ep 2:13-22, Ep 3:5-8, Jl 2:32, Rm 8:30, Rm 9:24, Rm 11:29, Ep 1:18, Ep 4:4, 2Th 1:11, 2Th 2:13-14, 2Tm 1:9, He 3:1, He 9:15, 1P 5:10, 2P 1:3, 2P 1:10, Ap 17:14, Ap 19:9
Réciproques : Gn 7:1, Gn 17:18, Ex 20:6, Dt 29:15, Dt 30:19, Js 4:6, Esd 8:21, Ps 25:13, Ps 69:36, Ps 112:2, Pr 11:21, Pr 20:7, Es 44:3, Es 57:19, Es 65:23, Za 6:15, Za 10:7, Za 10:9, Mt 19:13, Mt 28:19, Mc 10:14, Lc 14:17, Lc 15:20, Lc 18:16, Jn 4:53, Ac 2:33, Ac 2:47, Ac 5:32, Ac 8:37, Ac 10:36, Ac 11:14, Ac 16:31, Ac 19:2, Rm 4:24, Rm 9:4, Ga 3:14, Ep 2:17
1:40 Ac 15:32, Ac 20:2, Ac 20:9, Ac 20:11, Ac 28:23, Jn 21:25, Ac 10:42, Ac 20:21, Ac 20:24, Ga 5:3, Ep 4:17, 1Th 2:11, 1P 5:12, Nb 16:28-34, Pr 9:6, Lc 21:36, 2Co 5:20, 2Co 6:17, 1Tm 4:16, He 3:12-13, Jc 4:8-10, Ap 3:17-19, Ap 18:4-5, Mt 3:7-10, Mt 12:34, Mt 16:4, Mt 17:17, Mt 23:33, Mc 8:38
Réciproques : Nb 16:21, 1S 15:6, Ne 13:15, Jr 7:29, Jr 42:19, Jr 51:45, Ez 3:18, Ez 18:27, Am 3:13, Za 2:7, Lc 3:18, Lc 9:41, Lc 12:57, 2P 2:18
1:41 Ac 2:37, Ac 8:6-8, Ac 13:48, Ac 16:31-34, Mt 13:44-46, Ga 4:14-15, 1Th 1:6, Ac 2:38, Ac 2:47, Ac 1:15, Ac 4:4, Ps 72:16-17, Ps 110:3, Lc 5:5-7, Jn 14:12
Réciproques : 2Ch 29:36, Ps 45:5, Ps 85:12, Ps 119:14, Es 11:9, Es 32:20, Es 44:4, Es 51:11, Es 56:6, Es 60:22, Es 66:8, Ez 47:9, Mt 28:19, Mc 4:31, Mc 16:16, Lc 5:6, Lc 13:19, Lc 19:6, Jn 4:38, Jn 8:28, Jn 17:20, Jn 21:6, Jn 21:11, Ac 5:14, Ac 6:1, Ac 8:12, Ac 8:14, Ac 9:18, Ac 17:4, Ac 17:11, Ac 21:20, Ac 27:37, 1Co 15:1, 1Th 2:13, He 6:2
1:42 Ac 2:46, Ac 11:23, Ac 14:22, Mc 4:16-17, Jn 8:31-32, 1Co 11:2, Ga 1:6, Ep 2:20, Col 1:23, 2Tm 3:14, He 10:39, 2P 3:1-2, 2P 3:17, 2P 3:18, 1Jn 2:19, Ac 4:23, Ac 5:12-14, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, Ac 20:7, Ac 20:11, 1Co 10:16-17, 1Co 10:21, 1Co 11:20-26, Ac 1:14, Ac 4:31, Ac 6:4, Rm 12:12, Ep 6:18, Col 4:2, He 10:25, Jud 1:20
Réciproques : Rt 1:18, 2R 2:4, Ps 116:17, Pr 4:13, Pr 8:34, Pr 13:20, Mt 28:20, Ac 17:4, Ph 4:1, Col 2:5, 2Tm 3:10, Jc 1:19, Jc 1:25, 2Jn 1:9
1:43 Ac 5:11, Ac 5:13, Est 8:17, Jr 33:9, Os 3:5, Lc 7:16, Lc 8:37, Ac 3:6-9, Ac 4:33, Ac 5:12, Ac 5:15, Ac 5:16, Ac 9:34, Ac 9:40, Mc 16:17, Jn 14:12
Réciproques : Lc 1:65, Ac 4:30, Ac 5:5, Ac 19:17
1:44 Ac 4:32, Ac 5:4, Ac 6:1-3, 2Co 8:9, 2Co 8:14, 2Co 8:15, 2Co 9:6-15, 1Jn 3:16-18
Réciproques : Ex 10:26, Lv 25:6, 2Ch 35:8, Est 9:22, Mt 13:44, Lc 14:13, Lc 18:22, Lc 19:8, Lc 21:4, Ac 4:23, Ac 11:29, Ac 17:4, Rm 12:8, 1Tm 6:18, He 6:10, He 13:1
1:45 Ac 4:34-37, Ac 5:1-2, Ac 11:29, Lc 12:33-34, Lc 16:9, Lc 18:22, Lc 19:8, Ps 112:9, Pr 11:24-25, Pr 19:17, Ec 11:1-2, Es 58:7-12, 2Co 9:1, 2Co 9:9, 1Tm 6:18-19, Jc 2:14-16, Jc 5:1-5, 1Jn 3:17
Réciproques : Ex 10:26, Dt 15:11, 2Ch 24:10, 2Ch 35:8, Ec 10:19, Mt 19:21, Mc 10:21, Lc 14:13, Lc 21:4, Ac 4:35, Ac 6:1, 2Co 8:2, He 6:10
1:46 Ac 1:14, Ac 3:1, Ac 5:42, Lc 24:53, Ac 2:42, Ac 20:7, Ac 1:13, 1Co 11:20-22, Ac 16:34, Dt 12:7, Dt 12:12, Dt 16:11, Ne 8:10, Ec 9:7, Lc 11:41, 1Co 10:30-31, Ps 86:11, Mt 6:22, Rm 12:8, 2Co 1:12, 2Co 11:3, Ep 6:5, Col 3:22
Réciproques : Ex 36:29, Dt 12:18, Dt 26:11, 1R 4:20, 1R 8:66, 2Ch 7:10, 2Ch 30:21, Esd 3:1, Ps 100:2, Ps 118:15, Ct 7:9, Es 52:8, Jr 22:15, Mt 26:26, Lc 2:20, Lc 11:34, Jn 16:20, Jn 16:22, Jn 17:21, Ac 2:1, Ac 5:12, Ac 13:52, Ac 15:25, Ac 20:20, Ac 27:35, 1Co 10:16, 2Co 8:2, Ph 1:27, Ph 2:1, Ph 2:2, Ph 2:29
1:47 Ac 4:21, Ac 4:33, Lc 2:52, Lc 19:48, Rm 14:18, Ac 2:39, Ac 5:14, Ac 11:24, Ac 13:48, Rm 8:30, Rm 9:27, Rm 11:5-7, Tt 3:4-5
Réciproques : Ex 12:36, Dt 26:11, 1S 2:26, Ps 100:2, Ps 118:15, Pr 3:4, Ct 7:9, Es 26:2, Es 52:8, Ez 47:9, Mt 16:18, Lc 2:20, Lc 24:53, Jn 16:20, Ac 2:41, Ac 5:13, Ac 6:1, Ac 8:1, Ac 11:21, Ac 16:5, Ac 27:35, 1Co 15:2, 2Tm 1:9
1:1 Ac 4:13, Ac 8:14, Mt 17:1, Mt 26:37, Jn 13:23-25, Jn 20:2-9, Jn 21:7, Jn 21:18-22, Ga 2:9, Ac 2:46, Ac 5:25, Lc 24:53, Ac 10:3, Ac 10:30, Ex 29:39, Nb 28:4, 1R 18:36, Ps 55:17, Dn 6:10, Dn 9:21, Lc 1:10, Lc 23:44-46
Réciproques : Esd 9:4, Ps 141:2, Mt 10:2, Mt 20:5, Mt 21:14, Lc 18:10, Ac 1:13, Ac 5:42
1:2 Ac 4:22, Ac 14:8, Jn 1:9-30, Lc 16:20, Ac 3:10, Ac 10:4, Ac 10:31, Lc 18:35, Jn 9:8
Réciproques : 2Ch 23:5, Es 35:6, Mt 11:5, Mt 15:31, Mc 9:21, Mc 10:46, Lc 7:22, Lc 8:43, Lc 13:11, Lc 16:3, Jn 5:5, Ac 5:42, Ac 9:33
1:3 Réciproques : Mc 10:46
1:4 Ac 11:6, Ac 14:9-10, Lc 4:20, Ac 3:12, Jn 5:6, Jn 11:40
1:6 Mt 10:9, 1Co 4:11, 2Co 6:10, 2Co 8:9, Jc 2:5, Mc 14:8, 2Co 8:12, 1P 4:10, Ac 3:16, Ac 4:7, Ac 9:34, Ac 16:18, Ac 19:13-16, Mt 7:22, Mc 16:17, Ac 2:22, Ac 2:36, Ac 4:10, Ac 10:38, Jn 19:19
Réciproques : 2R 4:2, Ps 68:28, Pr 8:10, Es 35:6, Mt 9:5, Mt 10:8, Mc 16:18, Lc 5:24, Jn 1:45, Jn 11:43, Jn 14:12, Ac 2:43, Ac 4:21, Ac 4:30, Ac 4:35, Ac 5:12, Ac 8:7, Ac 14:10, Ac 22:8, Ac 26:9, 1Co 5:4, 1Co 12:9
1:7 Ac 9:41, Mc 1:31, Mc 5:41, Mc 9:27, Lc 13:13
Réciproques : Gn 41:16, Mt 12:13, Jn 5:9, Ac 4:9, Ac 5:12, Ac 8:7
1:8 Ac 14:10, Es 35:6, Lc 6:23, Jn 5:8-9, Jn 5:14, Ps 103:1-2, Ps 107:20-22, Lc 17:15-18, Lc 18:43
Réciproques : Ct 2:8, Mt 12:13, Ac 3:16, Ac 4:14
1:9 Ac 14:11, Mc 2:11-12, Lc 13:17
Réciproques : Ac 4:16
1:10 Ac 3:2, Ac 4:14-16, Ac 4:21, Ac 4:22, Jn 9:3, Jn 9:18-21, Ac 2:7, Ac 2:12, Lc 4:36, Lc 9:43, Jn 5:20
Réciproques : 1S 10:11, 1R 6:3, Mc 5:42, Mc 7:37, Jn 9:19, Jn 12:9, Ac 4:16, Ac 8:13, Ac 9:21
1:11 Lc 8:38, Ac 2:6, Ac 5:12, Jn 10:23
Réciproques : 1R 6:3, 1R 7:12, 1Ch 9:18, 2Ch 3:4, Jn 12:9
1:12 Ac 2:22, Ac 13:26, Rm 9:4, Rm 11:1, Ac 10:25-26, Ac 14:11-15, Gn 40:8, Gn 41:16, Dn 2:28-30, Jn 3:27-28, Jn 7:18, 2Co 3:5
Réciproques : Nb 20:10, 2R 2:14, Dn 2:30, Mc 12:11, Mc 16:18, Lc 4:20, Jn 1:16, Jn 5:28, Jn 11:43, Ac 1:11, Ac 3:4, Ac 9:34, Ac 13:16, Ac 14:15, 2Co 4:5, Ga 2:8, 1Jn 3:13, Ap 19:10
1:13 Ac 5:30, Ac 7:32, Ex 3:6, Ps 105:6-10, Mt 22:32, He 11:9-16, Ac 2:33-36, Ac 5:31, Ps 2:6-12, Ps 110:1-2, Mt 11:27, Mt 28:18, Jn 3:35-36, Jn 5:22-23, Jn 7:39, Jn 12:16, Jn 13:31-32, Jn 16:14-15, Jn 17:1-5, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, He 2:9, Ap 1:5, Ap 1:18, Ac 2:23-24, Ac 5:30, Ac 13:27-28, Mt 27:2, Mt 27:17-25, Mc 15:11, Lc 23:16-23, Jn 18:40, Jn 19:15
Réciproques : Gn 50:20, 2R 2:14, 1Ch 29:18, Es 53:3, Es 55:5, Am 5:12, Ha 1:13, Mt 20:19, Mc 8:31, Mc 10:33, Mc 13:11, Mc 15:9, Lc 9:44, Lc 12:9, Lc 18:32, Lc 22:57, Lc 24:20, Jn 8:54, Jn 18:28, Jn 18:30, Jn 18:35, Jn 19:6, Ac 4:10, Ac 4:27, Ac 7:27, Ac 13:30, Ac 14:15, Ac 22:14, Ac 24:14, Rm 1:3, 2Co 4:5, 1P 1:21, 2P 2:1, Ap 3:8
1:14 Ac 2:27, Ac 4:27, Ac 7:52, Ac 22:14, Ps 16:10, Za 9:9, Mc 1:24, Lc 1:35, Jc 5:6, 1P 3:18, 1Jn 2:1, Ap 3:7, Mc 15:7, Lc 23:19
Réciproques : Ex 12:6, Ps 118:23, Es 29:21, Es 57:15, Dn 9:24, Am 5:12, Ha 1:12, Mt 12:32, Mt 17:12, Mt 21:39, Mt 27:16, Mt 27:20, Mt 27:24, Mc 10:33, Mc 15:11, Lc 4:34, Lc 12:9, Lc 13:34, Lc 19:14, Lc 22:57, Lc 23:18, Lc 23:25, Jn 16:9, Jn 18:40, Ac 10:39, Ac 13:28, He 7:26, 2P 2:1, 1Jn 2:20, 1Jn 2:29, Ap 3:8
1:15 Jn 1:4, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 5:26, Jn 10:28, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Jn 17:2, Rm 8:1-2, 1Co 15:45, Col 3:3-4, He 2:10, He 5:9, 1Jn 5:11-12, 1Jn 5:20, Ap 21:6, Ap 22:1, Ap 22:17, Ac 2:24, Ac 2:32, Mt 28:2-5, Ep 1:20, Ac 1:22, Ac 2:32, Ac 10:40-41, Ac 13:30-32
Réciproques : Lv 3:2, Ps 16:10, Ps 118:23, Dn 9:25, Mt 10:1, Mt 12:32, Mt 17:12, Mt 21:39, Mt 27:20, Lc 2:34, Lc 13:34, Lc 19:14, Lc 20:14, Lc 24:48, Jn 2:19, Jn 10:18, Jn 14:1, Jn 15:27, Ac 1:8, Ac 3:26, Ac 4:20, Ac 4:33, Ac 5:28, Ac 5:31, Ac 7:52, Ac 10:39, Ac 13:31, Ac 17:31, Rm 1:4, Ga 1:1, 1Th 1:10, 1Th 2:15, He 2:4, He 13:20, Jc 5:6, 1P 1:21, 1P 5:1, 1Jn 1:2, Ap 11:3
1:16 Ac 3:6, Ac 4:7, Ac 4:10, Ac 4:30, Ac 16:18, Mt 9:22, Ac 14:9, Ac 19:13-17, Mt 17:19-20, Mt 21:21-22, Mc 11:22-23, Mc 16:17-18, Lc 17:5-6, Jn 14:12, 1Co 13:2, Ac 3:8, Ac 8:14-16, Dt 32:4, Jn 7:23
Réciproques : 2R 4:29, 2Ch 14:11, Ps 72:17, Mt 9:5, Mt 10:1, Mt 14:29, Mt 14:36, Mt 17:16, Lc 9:1, Jn 1:12, Jn 20:31, Ac 4:33, Ac 9:34, Ac 10:43, Ac 17:31, 1Co 2:8, 2Co 13:4, He 2:4, 1Jn 5:13
1:17 Ac 7:40, Gn 21:26, Gn 39:8, Gn 44:15, Ex 32:1, Nb 22:6, Rm 11:2, Ph 1:22, Ac 13:27, Nb 15:24-31, Lc 23:34, Jn 7:26-27, Jn 7:52, Jn 16:3, 1Co 2:8, 2Co 3:14, 1Tm 1:13
Réciproques : Nb 15:27, 1R 1:18, 1R 12:15
1:18 Ac 17:2-3, Ac 26:22-23, Ac 28:23, Lc 24:26-27, Lc 24:44, 1Co 15:3-4, 1P 1:10-11, Ap 19:10, Gn 3:15, Ps 22:1-30, Ps 69:1-36, Es 50:6, Es 53:1-12, Dn 9:26, Za 12:10, Za 13:7
Réciproques : Es 44:22, Mt 1:22, Lc 4:21, Lc 16:16, Ac 2:23, Ac 4:28, Ac 7:52, Ac 15:7, Rm 3:25, Ep 4:10, 2P 1:21, 2P 3:2, Ap 22:6
1:19 Ac 2:38, Ac 11:18, 2Tm 2:25, Ac 11:21, Ac 15:3, Ac 26:18-20, Ac 28:27, Ps 51:13, Es 1:16-20, Es 6:10, Es 55:6-7, Jr 31:18-20, Lm 3:40, Lm 5:21, Ez 18:30-32, Dn 9:13, Os 14:2, Jl 2:13, Mt 13:15, Mt 18:3, Lc 1:16, Jc 4:7-10, Jc 5:19-20, 1P 2:25, Dt 4:29-31, 1R 8:48-50, Ps 32:1-5, Ps 51:1-3, Ps 51:9, Ps 103:12, Es 1:16-18, Es 43:25, Es 44:22, Jr 31:33-34, Jr 50:20, Mi 7:18-19, Ap 21:4, Ac 3:21, Ac 1:6, Ac 17:26, Ps 72:6-19, Ps 98:1-9, Es 2:1-3, Es 49:10-22, Es 51:11, Es 52:1-10, Es 54:1-14, Es 60:1-22, Es 61:3, Es 61:9-11, Es 62:1-5, Es 65:17-25, Es 66:10-14, Es 66:18-22, Jr 31:22-26, Jr 32:37-41, Jr 33:15-26, Ez 34:23-31, Ez 37:21-28, Ez 39:25-29, Os 2:19-23, Jl 3:16-21, Am 9:13-15, Mi 7:14-15, So 3:14-20, Za 8:20-23, Rm 11:25, 2Th 1:7, 2Th 1:10, 2P 3:8
Réciproques : Nb 5:23, Dt 4:30, Dt 30:10, Jb 36:10, Ps 7:12, Pr 1:23, Es 31:6, Es 42:23, Es 59:20, Jr 36:3, Ez 3:18, Ez 14:6, Ez 18:21, Ez 18:27, Ez 18:31, Ez 33:11, Ez 33:14, Jon 3:8, Za 1:4, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 7:13, Mt 9:13, Mt 12:32, Mc 4:12, Mc 6:12, Lc 1:77, Lc 5:32, Lc 13:3, Lc 22:32, Lc 22:57, Lc 24:47, Jn 3:5, Jn 12:40, Ac 3:24, Ac 5:31, Ac 8:22, Ac 13:32, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 22:18, Ac 26:20, 2Co 7:10, Ep 1:7, Col 2:14, 1Th 1:3, He 6:1
1:20 Ac 17:31, Mt 16:27, Mt 24:3, Mt 24:30-36, Mc 13:26, Mc 13:30-37, Lc 19:11, Lc 21:27, 2Th 2:2, 2Th 2:8, He 9:28, Ap 1:7, Ap 19:11-16
Réciproques : Mt 5:22, Ac 3:26, Ac 8:35, Col 1:28
1:21 Ac 1:11, Ac 3:19, Es 1:26, Ml 3:3-4, Ml 4:5-6, Mt 17:11-12, Mc 9:11-13, Ac 10:43, Lc 1:70, 2P 1:21, 2P 3:2, Ap 18:20, Ap 22:6
Réciproques : Jb 14:12, Mt 19:28, Mt 26:11, Mc 2:20, Mc 9:4, Mc 14:7, Mc 16:19, Lc 5:35, Jn 17:11, Ac 3:24, Ac 26:22, Rm 3:21, Rm 8:19, 1Th 1:10, He 4:14, He 9:24, Jc 5:10, 1P 3:22, Ap 10:7
1:22 Ac 7:37, Dt 18:15-19, Lc 13:33, Lc 24:19, Jn 8:12, Jn 12:46, Ap 1:1, Rm 8:3, Rm 9:5, Ga 4:4, He 2:9-17, Dt 18:18, Es 55:3-4, Mt 17:4-5, Mc 9:4-7, Lc 9:30-35, Jn 1:17, Jn 5:24, Jn 5:39-47, He 1:1-2, He 2:1, He 5:9
Réciproques : Nb 12:7, Dt 18:19, Dt 34:10, Es 42:23, Dn 9:24, Os 12:13, Mt 7:29, Mt 11:13, Mt 11:29, Mt 12:50, Mt 13:57, Mt 21:11, Mc 6:15, Mc 9:7, Lc 7:16, Lc 9:35, Lc 24:27, Lc 24:44, Jn 6:14, Jn 7:39, Jn 9:17, Ac 3:26, Ac 7:35, Ac 17:3, Ac 24:14, Ep 4:21, He 3:5, 1P 1:10
1:23 Ac 13:38-41, Dt 18:19, Mc 16:16, Jn 3:18-20, Jn 8:24, Jn 12:48, 2Th 1:7-9, He 2:3, He 10:28-30, He 10:39, He 12:25, Ap 13:8, Ap 20:15
Réciproques : Lv 26:14, Nb 12:7, Dt 18:15, Dt 34:10, Es 42:23, Es 46:10, Os 9:17, Os 12:13, Mt 7:29, Mt 11:29, Mt 12:50, Mt 13:57, Mt 17:5, Mt 21:11, Mc 6:15, Mc 9:7, Lc 7:16, Lc 9:35, Jn 7:39, Jn 10:27, Ac 7:37, Ac 13:41, Ep 4:21, He 3:5
1:24 Ac 3:19, Ac 3:21, Rm 3:21, Ac 13:20, 1S 2:18, 1S 3:1, 1S 3:20, Ps 99:6, Jr 15:1
Réciproques : Gn 20:17, Lc 12:56, Lc 14:17, Lc 16:16, Lc 24:27, Ac 7:52, Ac 26:6, He 11:32, 2P 3:2
1:25 Ac 2:39, Ac 13:26, Gn 20:7, Gn 27:36-40, Gn 48:14-20, Gn 49:1-33, Ps 105:8-15, Mt 3:9-10, Gn 17:9-10, Gn 17:19, 1Ch 16:17, Ne 9:8, Lc 1:72, Rm 9:4-5, Rm 15:8, Ga 3:29, Gn 12:3, Gn 18:18, Gn 22:18, Gn 26:4, Gn 28:14, Rm 4:13, Ga 3:8, Ga 3:16, Ps 22:27, Ps 96:7, Ap 5:9, Ap 7:9, Ap 14:6
Réciproques : Dt 9:5, Dt 29:1, 1Ch 16:16, Ps 115:14, Es 65:23, Dn 11:28, Mi 7:20, Za 10:9, Ml 2:15, Mt 8:12, Mt 15:24, Mc 10:14, Lc 16:16, Lc 24:47, Jn 1:11, Ac 3:26, Ac 10:36, 2Co 1:20, Ga 3:14, Ga 4:28, Ep 2:12, He 7:6, 1P 1:20
1:26 Ac 1:8, Ac 13:26, Ac 13:32, Ac 13:33, Ac 13:46, Ac 13:47, Ac 18:4-6, Ac 26:20, Ac 28:23-28, Mt 10:5-6, Lc 24:47, Rm 2:9-10, Ap 7:4-9, Ac 3:15, Ac 3:22, Ac 3:20, Ac 3:25, Ps 67:6-7, Ps 72:17, Lc 2:10-11, Rm 15:29, Ga 3:9-14, Ep 1:3, 1P 1:3, 1P 3:9, Es 59:20-21, Jr 32:38-41, Jr 33:8-9, Ez 11:19-20, Ez 36:25-29, Mt 1:21, Ep 5:26-27, Tt 2:11-14, 1Jn 3:5-8, Jud 1:24
Réciproques : Gn 12:3, Gn 18:18, Gn 50:20, Lv 3:2, Lv 9:22, 2S 6:18, 1Ch 4:10, Ps 3:8, Ps 21:6, Ps 85:8, Ps 115:12, Es 61:9, Es 65:23, Jr 31:18, Jr 32:39, Jr 50:20, Mi 7:20, Za 10:9, Mt 15:24, Mt 25:34, Lc 1:72, Lc 5:32, Jn 1:11, Jn 2:19, Ac 2:24, Ac 2:39, Ac 5:30, Ac 5:31, Ac 10:36, Ac 11:18, Ac 11:19, Ac 13:23, Ac 13:30, Rm 1:9, Rm 9:4, Rm 11:26, Rm 15:8, 2Co 1:20, Ga 3:14, 1Tm 1:15, He 4:2, 1P 1:20
1:1 Ac 4:6, Ac 6:7, Ac 6:12, Mt 26:3-4, Mt 27:1-2, Mt 27:20, Mt 27:41, Jn 15:20, Jn 18:3, Ac 5:24, Ac 5:26, 2Ch 23:4-9, Lc 22:4, Ac 23:6-9, Mt 16:12, Mt 22:16, Mt 22:23, Mt 22:24
Réciproques : 1Ch 24:5, 2Ch 35:8, Ne 8:13, Jr 20:1, Jr 26:7, Jr 29:26, Jr 38:1, Mt 3:7, Mt 22:6, Mc 12:18, Mc 13:9, Lc 19:39, Lc 20:27, Ac 5:17, Ac 23:8, Jc 2:6
1:2 Ac 5:17, Ac 13:45, Ac 19:23, Ne 2:10, Jn 11:47-48, Ac 10:40-43, Ac 17:18, Ac 17:31, Ac 17:32, Ac 24:14-15, Ac 24:21, Ac 26:8, Ac 26:23, Rm 8:11, 1Co 15:12-20, 1Co 15:23, 2Co 4:13-14, 1Th 4:13-14
Réciproques : Ex 1:12, Jr 38:1, Dn 11:33, Mt 2:3, Mt 3:7, Mt 10:7, Mt 24:9, Mc 12:18, Lc 19:39, Lc 20:27, He 6:2
1:3 Ac 5:18, Ac 6:12, Ac 8:3, Ac 9:2, Ac 12:1-3, Ac 16:19-24, Mt 10:16-17, Lc 22:52, Lc 22:54, Jn 18:12
Réciproques : Gn 42:17, Jr 20:2, Mt 24:9, Lc 21:12, Ac 12:4, Ac 21:27, He 11:36
1:4 Ac 28:24, 2Co 2:14-17, Ph 1:12-18, 2Tm 2:9-10, Ac 2:41, Gn 49:10, Es 45:24, Es 53:12, Jn 12:24
Réciproques : Ps 40:3, Ps 45:5, Ps 72:16, Ps 110:3, Es 32:20, Es 44:4, Es 66:8, Ez 47:9, Mt 14:21, Mc 4:31, Lc 5:6, Lc 13:19, Jn 4:38, Jn 8:28, Jn 14:12, Jn 17:20, Jn 21:6, Ac 5:14, Ac 6:1, Ac 9:35, Ac 11:21, Ac 16:5, Ac 21:20, Ga 2:8
1:5 Ac 5:20-21, Mi 2:1, Mt 27:1-2, Ac 4:8, Ac 5:34, Ac 6:12, Es 1:10, Mc 15:1, Lc 20:1, Lc 22:66, Lc 24:20
Réciproques : Ps 2:2, Ps 11:3, Ps 56:6, Ps 94:21, Es 1:23, Jr 19:1, Jr 20:3, Ez 14:1, Dn 6:7, Os 9:15, Mt 2:4, Mt 26:3, Mt 28:12, Mc 11:27, Mc 14:53, Lc 12:11, Jn 1:24, Jn 11:47, Ac 22:5
1:6 Lc 3:2, Jn 11:49, Jn 18:13-14, Jn 18:24
Réciproques : 1Ch 24:5, Ps 56:6, Jr 19:1, Jr 38:1, Mt 10:17, Mt 26:3, Mc 14:53, Mc 15:1, Jn 11:47, Ac 4:1, Ac 5:17, Ac 5:21
1:7 Ac 5:27, 1R 21:12-14, Jn 8:3, Jn 8:9, Ex 2:14, Mt 21:23, Mc 11:28, Jn 2:18, Ac 4:10, Ac 5:28, Ac 5:40
Réciproques : Esd 5:3, Ps 69:6, Lc 20:2, Ac 3:6, Ac 3:16, Ac 5:21, Ac 7:27, 1Co 5:4
1:8 Ac 4:31, Ac 2:4, Ac 7:55, Mt 10:19-20, Lc 12:11-12, Lc 21:14-15
Réciproques : Ps 107:32, Jr 15:20, Ez 14:1, Dn 3:15, Dn 5:22, Mi 3:8, Mc 13:11, Mc 15:43, Lc 1:41, Lc 24:20, Jn 10:38, Jn 20:22, Ac 4:5, Ac 13:9, 1P 1:12, 1P 3:6, 1P 3:15
1:9 Ac 3:7, Jn 7:23, Jn 10:32, 1P 3:15-17, 1P 4:14
Réciproques : Mt 9:5, Mt 10:8, Mt 11:5, Mt 14:36, Mc 6:56, Jn 14:12, Ac 14:8
1:10 Ac 13:38, Ac 28:28, Jr 42:19-20, Dn 3:18, Ac 2:22-24, Ac 2:36, Ac 3:6, Ac 3:13-16, Ac 5:29-32, Ac 2:24, Ac 10:40-42, Ac 13:29-41, Mt 27:63-66, Mt 28:11-15, Rm 1:4
Réciproques : Lv 3:2, Ps 20:6, Ps 109:31, Za 9:14, Mt 9:5, Mt 10:8, Mt 11:5, Mt 14:36, Mt 17:12, Mt 21:39, Mt 27:35, Mc 16:6, Mc 16:18, Lc 2:30, Lc 18:37, Jn 16:14, Ac 2:23, Ac 3:16, Ac 4:7, Ac 4:14, Ac 4:30, Ac 5:28, Ac 5:30, Ac 7:52, Ac 9:34, Ac 10:39, Ac 10:43, Ac 13:30, Ac 17:31, Ac 22:8, 1Co 15:15, 2Co 13:4, Ep 1:20, 1Th 1:10, 1Th 2:15, He 2:4, He 13:20, Jc 5:6, 1P 1:21
1:11 Ps 118:22-23, Es 28:16, Mt 21:42-45, Mc 12:10-12, Lc 20:16-18, 1P 2:6-8, Ac 7:52, Ac 20:26-27, Pr 28:1, Es 58:1-2, Ez 2:6-7, Ez 3:7-11, Ez 3:18, Ez 3:19, Ez 33:7-9, 2Co 3:12, 2Co 4:1, Za 3:9, Za 4:6-7, Ep 2:20-22
Réciproques : Gn 49:24, Dn 2:34, Za 9:14, Za 11:13, Lc 20:17, Jn 7:15, Ac 2:23, Ac 2:36, Ac 5:28, Ac 5:30, Ac 5:31, Ac 7:27, Rm 14:10, 1Co 1:27, 1Co 3:9, 1Co 3:11, 1P 2:4, 1P 2:7
1:12 Ac 10:42-43, Mt 1:21, Mc 16:15-16, Jn 3:36, Jn 14:6, 1Co 3:11, 1Tm 2:5-6, He 2:3, He 12:25, 1Jn 5:11-12, Ap 7:9-10, Ap 20:15, Ac 2:5, Gn 7:19, Jb 41:11, Ps 45:17, Col 1:23
Réciproques : Ex 15:2, Lv 16:17, Nb 35:32, Ps 3:8, Es 28:16, Es 43:11, Os 13:4, Jon 2:9, Mc 6:56, Mc 12:10, Lc 24:46, Jn 4:42, Jn 6:68, Jn 7:15, Jn 8:24, Jn 15:5, Ac 2:36, Ac 7:27, Ac 13:23, Ac 16:31, 2Co 11:4, Ga 2:16, Ga 3:14, Ep 1:21, Ep 2:20, 1Th 2:16, He 5:9, Jc 2:7, 1P 2:4, 1P 2:7, 1Jn 2:12, 1Jn 5:13
1:13 Ac 2:7-12, Mt 4:18-22, Mt 11:25, Jn 7:15, Jn 7:49, 1Co 1:27, Mt 26:57-58, Mt 26:71, Mt 26:73, Lc 22:52-54, Lc 22:56-60, Jn 18:16-17, Jn 19:26
Réciproques : 1S 10:11, Ps 71:7, Ps 118:23, Pr 28:1, Ec 8:1, Es 32:4, Es 40:9, Jr 1:8, Ez 2:6, Mt 10:26, Mt 13:54, Mc 6:2, Lc 12:4, Jn 7:26, Ac 1:13, Ac 3:1, Ac 4:29, Ac 9:21, Ac 9:27, Ac 12:3, Ac 13:46, 1Co 14:16, 2Co 3:12, Ep 6:19, 1Th 2:2
1:14 Ac 4:10, Ac 3:8-12, Ac 4:16, Ac 4:21, Ac 19:36
Réciproques : Mt 14:36, Mt 22:46, Mt 27:42, Mc 6:2, Jn 9:19, Jn 12:9, Ac 3:10
1:15 Ac 5:34-42, Ac 26:30-32
Réciproques : Lc 6:11
1:16 Jn 11:47-48, Jn 12:18, Ac 3:9-10, Dn 8:5, Dn 8:8, Mt 27:16, Ac 6:10, Lc 6:10-11, Lc 21:15
Réciproques : Gn 37:20, Ex 8:19, Nb 23:23, 1R 12:26, 1R 18:39, 2R 1:11, Ps 62:4, Ps 109:27, Mt 20:7, Mt 21:16, Lc 19:39, Jn 3:2, Jn 12:19, Jn 14:12, Ac 4:14, Ac 5:24, Ac 26:26
1:17 Ac 5:39, Ps 2:1-4, Dn 2:34-35, Rm 10:16-18, Rm 15:18-22, 1Th 1:8, Ac 4:21, Ac 4:29, Ac 4:30, Ac 5:24, Ac 5:28, Ac 5:40, 2Ch 25:15-16, Es 30:8-11, Jr 20:1-3, Jr 29:25-32, Jr 38:4, Am 2:12, Am 7:12-17, Mi 2:6-7, Mt 27:64, Jn 11:47-48, 1Th 2:15-16
Réciproques : 1R 12:26, 2R 1:11, Ne 4:7, Ps 21:11, Ps 62:4, Ps 83:4, Es 30:10, Jr 26:9, Jr 29:27, Dn 6:10, Am 7:13, Mt 23:13, Lc 11:52, Jn 3:2, Jn 12:19
1:18 Ac 5:40, Ac 1:8, Ac 5:20, Lc 24:46-48
Réciproques : Ne 4:7, Ne 6:19, Ps 21:11, Dn 6:10, Am 2:11, Am 7:13, Mt 23:13, Lc 9:49, Lc 11:52, Jn 9:22, Ac 4:29, Ac 5:28
1:19 2Co 4:2, Ep 6:1, 1Tm 2:3, Ac 5:29, Ex 1:17, 1R 12:30, 1R 14:16, 1R 21:11, 1R 22:14, 2R 16:15, 2Ch 26:16-20, Dn 3:18, Dn 6:10, Os 5:11, Am 7:16, Mi 6:16, Mt 22:21, He 11:23, Ap 13:3-10, Ap 14:9-12, Ps 58:1, Jn 7:24, 1Co 10:15, Jc 2:4
Réciproques : Gn 27:8, Nb 23:26, Js 1:9, Jg 6:25, 1S 22:17, 1R 13:19, 2R 16:16, 2Ch 22:3, 2Ch 30:12, Ec 8:5, Jr 13:15, Jr 26:12, Ez 2:6, Ez 37:7, Dn 3:15, Dn 3:28, Mi 3:8, Mt 2:12, Mt 10:26, Mt 15:5, Mc 12:17, Lc 6:11, Lc 9:49, Lc 20:25, Jn 19:13, Ac 1:13, Ac 6:2, Ac 10:42, 1Co 14:32, 2Co 5:14, Ga 1:10, Ph 1:28, He 11:35, 1P 3:6
1:20 Ac 2:4, Ac 2:32, Ac 17:16-17, Ac 18:5, Nb 22:38, Nb 23:20, 2S 23:2, Jb 32:18-20, Jr 1:7, Jr 1:17-19, Jr 4:19, Jr 6:11, Jr 20:9, Ez 3:11, Ez 3:14-21, Mi 3:8, 1Co 9:16-17, Ac 1:8, Ac 1:22, Ac 3:15, Ac 5:32, Ac 10:39-41, Ac 22:15, Lc 1:2, He 2:3-4, 1Jn 1:1-3
Réciproques : Nb 23:26, Jb 4:2, Ps 30:12, Ps 39:2, Ps 119:13, Ec 3:7, Es 1:2, Es 8:11, Jr 13:15, Am 3:8, Am 7:15, Mc 4:22, Mc 12:17, Lc 20:25, Jn 9:4, Jn 15:27, Ac 5:42, Ac 10:42, 1Co 14:32, 2Co 5:14, Ga 1:10, 1Th 2:2, 1Jn 1:3, 1Jn 3:9, Ap 1:2, Ap 6:1
1:21 Ac 4:17, Ac 5:40, Ac 5:26, Mt 21:46, Mt 26:5, Lc 19:47-48, Lc 20:6, Lc 20:19, Lc 22:2, Ac 3:6-9, Mt 9:33, Mt 15:31, Lc 5:26, Lc 13:17, Jn 12:18-19
Réciproques : Ex 7:16, Mt 9:8, Mt 14:5, Mc 2:12, Lc 18:43, Jn 9:3, Ac 2:47, Ac 3:10, Ac 4:14, Ac 4:29, Ac 5:13, Ac 5:24, Ac 16:35, Ac 21:20, 2Co 6:8, 2Co 9:13
1:22 Ac 3:2, Ac 9:33, Mt 9:20, Lc 13:11, Jn 5:5, Jn 9:1
Réciproques : Mc 5:25, Mc 9:21, Mc 16:18, Lc 8:43, Ac 3:10
1:23 Ac 1:13-14, Ac 2:44-46, Ac 12:11-12, Ac 16:40, Ps 16:3, Ps 42:4, Ps 119:63, Pr 13:20, Ml 3:16, 2Co 6:14-17
Réciproques : 2S 16:20, Jn 18:18, Ac 2:42, Ac 9:26, Ac 17:4, Ph 1:14
1:24 Ac 16:25, Ps 55:16-18, Ps 62:5-8, Ps 69:29-30, Ps 109:29-31, Jr 20:13, Lc 6:11-12, 2Co 1:8-11, 1Th 5:16-18, 2Tm 4:17-18, 2R 19:15, 2R 19:19, Ne 9:6, Ps 146:5, Es 51:12, Jr 10:10-12, Jr 32:17
Réciproques : Gn 1:1, Gn 2:1, Gn 24:45, Gn 45:5, 2Ch 2:12, Ne 4:9, Ps 10:17, Ps 11:3, Ps 124:8, Dn 2:18, Os 6:9, Mt 2:3, Mt 18:19, Mt 27:1, Jn 18:4, Ac 1:14, Ac 2:1, Ac 14:15, Ac 17:24, Rm 15:6, Jc 5:16
1:25 Ac 1:16, Ac 2:30, Ps 2:1-6
Réciproques : 2S 22:44, Ps 38:19, Ps 56:2, Ps 62:4, Ps 83:2, Ps 93:3, Es 7:7, Dn 11:14, Os 7:15, Na 1:9, Mt 21:39, Mt 26:3, Mc 14:1, Mc 15:1, Lc 9:22, Lc 22:22, Lc 22:66, Ac 14:5, Ac 15:7, 1Co 2:6, 2Co 10:5
1:26 Ps 83:2-8, Jl 3:9-14, Ap 17:12-14, Ap 17:17, Ap 19:16-21, Ap 11:15, Ap 12:10
Réciproques : Lv 3:2, Js 9:2, 2Ch 23:11, Esd 6:6, Ps 59:3, Ps 69:12, Ps 76:10, Jr 5:5, Dn 6:7, Za 13:7, Lc 2:34, Ac 5:17, 2Co 10:5, Jc 2:6
1:27 Mt 26:3, Lc 22:1, Lc 23:1, Lc 23:8-12, Ac 4:30, Ac 2:27, Ac 3:14, Jb 14:4, Jb 15:14, Jb 25:4, Lc 1:35, He 7:26, Ac 10:38, Ps 2:2, Ps 2:6, Ps 45:7, Es 61:1, Lc 4:18, Jn 10:36, Mt 2:13-16, Lc 13:31-33, Lc 23:7-12, Ac 3:13, Mt 27:2, Mt 27:11-36, Mc 15:1-28, Lc 18:31-33, Lc 23:13-38, Jn 19:1-24, Jn 19:34, Es 49:7, Es 53:3, Za 11:7-8, Mt 20:18-19, Mt 21:28, Mt 23:37, Mt 26:3-4, Mt 26:59-68, Mt 27:25, Mt 27:40-43, Mc 10:33, Mc 14:1-2, Mc 14:43-65, Mc 15:1-3, Mc 15:31, Lc 9:22, Lc 20:13-19, Lc 22:2-6, Lc 22:47-52, Lc 22:63-71, Lc 23:1-5, Jn 1:11, Jn 18:1-14, Jn 18:19-24, Jn 18:28-40, Jn 19:15
Réciproques : Gn 37:8, Ex 12:6, Lv 3:6, Lv 16:9, Jg 9:9, 1S 2:10, 1S 16:12, 1R 16:7, 2R 11:12, 2R 19:17, 2R 19:25, 2Ch 23:11, Jb 16:10, Ps 22:12, Ps 22:21, Ps 33:11, Ps 59:3, Ps 69:12, Ps 84:9, Ps 86:14, Ps 94:21, Ps 119:157, Pr 19:21, Pr 21:30, Ec 5:8, Es 10:27, Es 37:26, Es 46:10, Jr 5:5, Os 9:15, Ha 3:14, Mt 14:1, Mt 21:38, Mt 27:62, Mc 1:24, Mc 9:31, Mc 11:27, Mc 14:21, Lc 3:1, Lc 4:34, Lc 9:44, Lc 19:14, Lc 21:3, Lc 23:11, Lc 23:12, Lc 24:20, Jn 1:41, Jn 3:14, Jn 11:47, Jn 15:20, Rm 9:19, He 1:9, Ap 17:17
1:28 Ac 2:23, Ac 3:18, Ac 13:27-29, Gn 50:20, Ps 76:10, Mt 26:24, Mt 26:54, Lc 22:22, Lc 24:44-46, 1P 2:7-8, Jb 12:13, Pr 21:30, Es 5:19, Es 28:29, Es 40:13, Es 46:10, Es 53:10, Ep 1:11, He 6:17
Réciproques : Gn 37:8, Ex 14:3, Lv 16:9, Dt 31:21, 2S 24:1, 1R 12:15, 1R 16:7, 2R 19:25, 2Ch 10:15, 2Ch 22:11, 2Ch 25:16, Jb 1:21, Ps 17:13, Ps 33:11, Ps 35:3, Ps 86:14, Ps 94:21, Pr 19:21, Ec 3:14, Ec 5:8, Es 14:24, Es 23:9, Es 37:26, Es 45:7, Es 46:11, Jr 25:28, Jr 49:20, Jr 50:45, Dn 4:35, Dn 11:36, Am 3:6, Ha 3:14, Za 6:1, Mt 8:32, Mt 20:18, Mt 21:38, Mt 27:62, Mc 9:31, Mc 11:27, Lc 9:44, Lc 19:14, Lc 23:11, Lc 24:20, Jn 3:14, Jn 11:47, Jn 19:11, Ac 12:4, Ac 13:29, Rm 3:25, Rm 9:19, 2Co 13:8, Ep 1:9, Phm 1:15, Ap 17:13, Ap 17:17
1:29 Ac 4:17-18, Ac 4:21, Es 37:17-20, Es 63:15, Lm 3:50, Lm 5:1, Dn 9:18, Ac 4:13, Ac 4:31, Ac 9:27, Ac 13:46, Ac 14:3, Ac 19:8, Ac 20:26-27, Ac 26:26, Ac 28:31, Es 58:1, Ez 2:6, Mi 3:8, Ep 6:18-20, Ph 1:14, 1Th 2:2, 2Tm 1:7-8, 2Tm 4:17
Réciproques : Ex 5:1, Ec 8:1, Es 11:9, Es 40:9, Jr 1:8, Jr 15:20, Dn 6:10, Lc 9:54, Jn 18:6, Ac 5:42, Ac 6:8, 1Co 12:9, 1Co 14:13, 2Co 3:12, Ep 6:19, Col 4:4, 1P 2:23
1:30 Ex 6:6, Dt 4:34, Jr 15:15, Jr 20:11-12, Lc 9:54-56, Lc 22:49-51, Ac 2:22, Ac 2:43, Ac 5:12, Ac 5:15, Ac 5:16, Ac 6:8, Ac 9:34-35, Ac 9:40-42, Ac 4:10, Ac 4:27, Ac 3:6, Ac 3:16
Réciproques : 2R 17:36, Ps 86:10, Ps 110:3, Pr 1:24, Dn 6:27, Mt 10:8, Mt 14:31, Mc 16:18, Mc 16:20, Lc 5:17, Lc 9:1, Lc 9:6, Jn 6:30, Jn 18:6, Ac 4:17, Ac 4:33, Ac 12:1, Ac 14:3, 1Co 5:4, Col 3:17
1:31 Ac 2:2, Ac 16:25-26, Ac 2:4, Ac 4:29, Es 65:24, Mt 18:19-20, Mt 21:22, Jn 14:12, Jn 15:7, Jn 15:16, Jn 16:23-24, Jc 1:5
Réciproques : 2S 22:8, 2Ch 7:1, Ps 18:7, Ct 4:16, Ct 7:9, Es 37:21, Dn 9:20, Ml 3:16, Mc 13:11, Lc 21:15, Jn 3:8, Jn 7:39, Ac 2:42, Ac 4:8, Ac 9:17, Ac 10:44, Ac 11:15, Ac 13:9, Ac 13:52, Ac 15:8, Ac 28:31, Ep 6:19, 1Th 2:2, He 4:12, He 13:7, 1P 1:12, Ap 8:5
1:32 Ac 1:14, Ac 2:1, Ac 5:12, 2Ch 30:12, Jr 32:39, Ez 11:19-20, Jn 17:11, Jn 17:21-23, Rm 12:5, Rm 15:5-6, 1Co 1:10, 1Co 12:12-14, 2Co 13:11, Ep 4:2-6, Ph 1:27, Ph 2:1-2, 1P 3:8, Ac 2:44-46, 1Ch 29:14-16, Lc 16:10-12, 1P 4:11
Réciproques : Ex 36:29, Lv 25:6, Dt 15:11, 2S 19:14, 1Ch 12:17, 2Ch 5:13, Esd 3:1, Jb 31:17, Ps 72:7, Ct 7:9, Es 35:2, Es 52:8, Mt 13:44, Mt 19:21, Mt 25:35, Jn 4:38, Jn 13:35, Rm 12:10, Rm 12:16, Ep 4:13, Col 2:2, Col 2:19, 1Th 4:9, He 13:1
1:33 Ac 4:30, Ac 1:8, Ac 1:22, Ac 2:32-33, Ac 3:15-16, Ac 5:12-16, Mc 16:20, Lc 24:48-49, Rm 15:18-19, 1Th 1:5, He 2:4, Ac 2:47, Lc 2:52, Jn 1:16
Réciproques : Es 35:2, Lc 2:40, Jn 14:12, Jn 15:27, Ac 2:43, Rm 12:8, 1Co 15:15
1:34 Dt 2:7, Ps 34:9-10, Lc 22:35, 1Th 4:12, Ac 4:37, Ac 2:45, Ac 5:1-3, Mc 10:21, Lc 12:33, Lc 16:9, 1Tm 6:19, Jc 1:27
Réciproques : Lv 25:6, Lv 27:16, 2Ch 35:8, Mt 14:21, Lc 14:13, Lc 18:22, Lc 19:8, Lc 21:4, Ac 5:2, Ac 11:29, 2Co 8:13, 1Tm 6:18, He 6:10
1:35 Ac 3:6, Ac 5:2, Ac 6:1-6, 2Co 8:20-21, Ac 2:45, Ac 6:1
Réciproques : Lv 25:6, 2Ch 35:8, Ne 13:13, Ps 112:9, Lc 12:33, Lc 14:13, Lc 19:8, Ac 4:37, Rm 12:13, He 6:10
1:36 Ac 11:22-25, Ac 11:30, Ac 12:25, Ac 13:1, Ac 15:2, Ac 15:12, Ac 15:37, 1Co 9:6, Ga 2:1, Ga 2:9, Ga 2:13, Mc 3:17, Ac 11:19-20, Ac 15:39, Ac 21:16
Réciproques : Lv 25:34, Ac 9:27, Ac 13:4, Ac 21:3, Ac 27:4
1:37 Ac 4:34-35, Ac 5:1-2, Mt 19:29
Réciproques : Lv 25:34, Ac 11:22, Ga 2:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 1
  • 1.1 Dans mon premier livre, ô Théophile, j'ai raconté toutes les choses que Jésus a commencé de faire et d'enseigner,
    1 à 14 Introduction. Ascension du Sauveur.
    Grec : Le premier traité je l'ai fait touchant toutes les choses...
    Dès les premiers mots, l'auteur rappelle qu'il a déjà écrit, dans un premier livre, la vie de Jésus. Il s'agit de l'évangile de Luc, désigné par un mot qui peut signifier parole, discours, récit, histoire ou livre.
    Luc l'avait dédié au même Théophile dont le nom reparaît ici. (Luc 1.3, note.)
    Cet évangile est résumé en deux mots : il renferme toutes les choses que Jésus a faites et enseignées.
    Il est évident qu'il ne faut pas presser ce mot : toutes les choses ; Luc entend par là tout ce qui, dans la vie si riche de Jésus, est nécessaire à la connaissance que nous pouvons avoir de lui. (Comparer Jean 20.30, note :)
    Ce que l'auteur a relevé dans cette vie du Sauveur, ce sont ses œuvres et ses révélations, ce qu'il a fait et enseigné.
    Pour sauver le monde, il ne fallait pas seulement une doctrine nouvelle, quelque grande et divine qu'elle pût être ; il fallait des actes opérés par la puissance de Dieu. Luc caractérise par ces deux termes : faire et enseigner toute l'activité de Jésus sur la terre, y compris ses souffrances, sa mort et sa résurrection. Il place même ses œuvres avant son enseignement, parce que c'est par elles, plus encore que par ce dernier, qu'il a révélé Dieu et sauvé notre humanité.
    - Mais il faut remarquer aussi cette expression : "ce que Jésus a commencé et de faire et d'enseigner."
    Quelques exégètes (de Wette, Meyer, Wendt) ne voient dans ce terme qu'un hellénisme fréquent dans les synoptiques (Matthieu 11.20 ; Marc 2.23 ; Luc 3.8 ; 4.21 ; 5.21) et destiné à relever l'action exprimée par l'infinitif qu'il accompagne. Nous le traduisons par : "Il se mit à..." De même dans notre passage, disent-ils, il ne faut pas mettre l'accent sur ce verbe.
    D'autres (Olshausen, Baumgarten, Lechler, Zahn, Barde) estiment que la pensée de Luc est celle-ci : Jésus, durant sa vie sur la terre, n'a fait que commencer l'œuvre immense du salut du monde ; il en a posé le fondement, et il la poursuit du haut de sa gloire par son Esprit et par le moyen de ses disciples, jusqu'à ce qu'elle arrive à sa perfection. (Hébreux 2.3)
    Or cette action du Sauveur glorifié, qui est la continuation de l'œuvre du Christ historique, c'est précisément le sujet du livre des Actes, ainsi intimement rattaché par Luc à son évangile. Et ceux qui soutiennent cette interprétation la trouvent confirmée par cette circonstance que l'auteur donne, pour introduction à son second livre, les derniers faits de la vie de Jésus après sa résurrection, (versets 2-11) indiquant par là que les Actes ne sont que la suite de l'évangile.
    On peut objecter cependant à ce sens donné au verbe : il commença, le complément : toutes ces choses. Jésus n'a fait que commencer l'ensemble de son œuvre, mais non toutes les choses racontées dans l'Evangile, ce qui voudrait dire que chacune d'elles attend son achèvement.
    Ceux qui trouveront cette objection décisive pourront prendre l'expression de Luc comme une sorte de prolepse. Il voulait dire : "J'ai raconté toutes les choses que Jésus a faites et enseignées depuis qu'il a commencé son ministère jusqu'au Jour où il fut enlevé."
    L'emploi analogue de ce verbe au verset 22 : (grec) "ayant commencé depuis le baptême de Jean," est en faveur de cette interprétation. (Blass.)
  • 1.2 jusqu'au jour où il fut enlevé, après avoir donné des ordres par l'Esprit saint aux apôtres qu'il avait choisis ; C'est jusqu'à ce jour, jour où il fut enlevé (grec pris en haut, verset 9, note), qu'allait le récit de l'évangile de Luc. (Luc 24.50-52)
    Mais l'auteur veut rappeler ici avec plus de détails ce qui avait précédé ce jour suprême.
    Ainsi d'abord Jésus ressuscité avait donné des ordres (Luc 24.49 ; Matthieu 28.19,20) aux apôtres ; il le fit par l'Esprit saint, dont lui-même était rempli, car ces ordres étaient de la plus haute importance, c'était la charte de son royaume sur la terre. Luc rappelle encore que ces apôtres, Jésus les avait choisis ; (Luc 6.13-16) c'étaient les seuls qu'il eût appelés à l'apostolat, et en leur donnant ces ordres, il confirmait une dernière fois leur autorité apostolique.
    - Quelques exégètes (Olshausen, de Wette, Wendt) rapportent ces mots : par l'Esprit saint, à ceux-ci : qu'il avait choisis, en sorte que l'Esprit de Dieu aurait présidé à ce choix.
    Il est plus naturel de rattacher cette action de l'Esprit aux ordres donnés par le Sauveur. (Meyer, Reuss, Holtzmann.)
  • 1.3 à qui aussi, après avoir souffert, il se présenta lui-même, vivant, par beaucoup de preuves, se faisant voir à eux pendant quarante jours et parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Dans versets 1,2, Luc a rappelé ce qu'il a raconté dans son premier livre ; la tournure de la phrase grecque montre qu'il se proposait d'introduire ensuite son second livre ; mais la mention faite (verset 2) des derniers rapports de Jésus avec les apôtres s'empare de son esprit, et il interrompt le développement de sa pensée pour épuiser ce qu'il a à dire de ces rapports. (verset 3 et suivants) Que de choses il concentre ici en peu de mots !
    1° Jésus, après avoir souffert, souffert la mort, et être ressuscité, se présenta lui-même, vivant, à tous ses disciples, et à diverses reprises.
    2° Afin qu'il ne leur restât aucun doute de sa résurrection, il leur en donna beaucoup de preuves. Tel est bien le sens du terme grec qui ne se trouve qu'ici dans le Nouveau testament, mais auquel les auteurs classiques donnent cette signification. Ces preuves sont abondamment rapportées dans les évangiles. (Luc 24.30,36-43 ; Matthieu 28.16 et suivants ; Jean Jean 20 et Jean 21. Comparer 1Jean 1.1-3 ; 1Corinthiens 15.5-8)
    3° Jésus leur donna ces preuves en se faisant voir à eux pendant quarante jours, depuis sa résurrection jusqu'à son ascension. C'est par cette donnée importante que Luc complète ou rectifie ce qu'il n'avait fait qu'indiquer dans son évangile. Là, (Luc 24.50) il pouvait paraître que l'ascension avait eu lieu le jour même de la résurrection ; et certains critiques s'obstinent à mettre ici l'évangéliste en contradiction avec lui même. Mais qu'on veuille bien le remarquer, il ne fait, dans son premier récit, que rapporter les deux faits, sans parler de l'intervalle qui les sépare, parce qu'il se proposait d'y revenir, mais aussi sans dire expressément que ces faits eussent eu lieu le même jour. (Voir Luc 24.49, note.)
    4° Le Sauveur employa ces dernières entrevues avec ses disciples à les instruire des grandes vérités du royaume de Dieu (voir sur ce terme Matthieu 3.2, 2e note), et le verset 6 va montrer combien ils en avaient encore besoin.
  • 1.4 Et comme il était assemblé avec eux, il leur commanda de ne point s'éloigner de Jérusalem ; mais d'attendre la promesse du Père, que vous avez entendue de moi, Plusieurs Pères de l'Eglise, la Vulgate, et plusieurs exégètes modernes (Meyer, Wendt, Holtzmann, Blass), attribuant à ce mot une étymologie différente, le traduisent ainsi : "comme il mangeait avec eux."
    Ce serait donc un repas d'adieux que Jésus aurait eu avec ses disciples. (Comparer Luc 24.41-43)
    - Ici se présente une question sur laquelle les interprètes diffèrent : Luc mentionne-t-il deux réunions distinctes, la première versets 4,5, la seconde verset 6 et suivants (Meyer) ? Ou bien continue-t-il aux versets 4,5 la description générale des rapports de Jésus ressuscité avec les disciples (Wendt) ? Ou enfin commence-t-il au verset 4 le récit de la dernière réunion, récit qu'il poursuit verset 6 et suivants (Holtzmann) ?
    Le contexte nous paraît décider pour cette dernière explication : nous avons ici la relation d'une seule rencontre, celle que Jésus eut avec ses disciples le jour même de son ascension (verset 9) et qui eut lieu sur le mont des Oliviers. (verset 12)
    Comparer Luc 24.49. Jésus savait combien peu les disciples étaient préparés encore à entreprendre leur œuvre ; il veut donc qu'ils attendent à Jérusalem l'accomplissement de la promesse du Saint-Esprit.
    Sans doute, comme le remarque Lechler, c'était un dur renoncement pour eux de rester dans cette ville ennemie où, quelques semaines auparavant, leur Maître avait souffert la mort, et où eux mêmes couraient des dangers.
    Sans doute aussi, Dieu aurait pu leur envoyer le Saint-Esprit partout ailleurs qu'à Jérusalem ; mais tel était le plan de sa miséricorde éternelle que ses plus grandes grâces fussent encore répandues sur la ville coupable, que l'Evangile y fût annoncé en premier lieu, et que, de là, il se répandît dans le monde. (Comparer Esaïe 2.2,3)
    - Jésus appelle promesse du Père celle qu'ils avaient si souvent entendue de lui.
    Pour expliquer cette désignation, les interprètes se réfèrent aux nombreuses promesses concernant le Saint-Esprit qui se trouvent déjà dans les prophètes (2 :17) ; Baumgarten montre même dans l'effusion de l'Esprit l'accomplissement de l'ancienne alliance tout entière.
    Cela est vrai, mais il suffit de remarquer que le Sauveur, en annonçant aux disciples l'envoi de l'Esprit, attribue toujours à la souveraine puissance du Père ce grand miracle qui devait régénérer le monde. (Luc 24.48 ; Jean 14.16,26 ; 15.26, comparez Actes 2.33)
  • 1.5 car Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisés d'Esprit saint dans peu de jours. Grec : baptisés (c'est-à-dire plongés) dans l'Esprit saint : expression qui indique la plénitude de l'action de l'Esprit, destiné à pénétrer l'homme tout entier.
    - Nous retrouvons dans ce verset le contraste frappant, souvent exprimé dans l'Ecriture. entre le baptême d'eau et le baptême du Saint-Esprit, qui sont l'un le symbole, l'autre la réalité, et qui, ensemble, constituent le vrai baptême. (Matthieu 3.11 ; Luc 3.16 ; Jean 1.33 ; 3.5)
    Grec : Non après beaucoup de ces jours-ci, ajoute le Sauveur, c'està-dire d'ici peu de jours, dix jours après qu'il aura été glorifié. (Comparer Jean 7.39, note.)
  • 1.6 Eux donc étant réunis, l'interrogèrent, disant : Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le royaume d'Israël ? La particule donc reprend le récit au verset 4 et indique qu'il s'agit bien de la même réunion.
    - Les disciples rattachent avec raison à la promesse du Saint-Esprit le rétablissement (Actes 3.21, note ; Marc 9.12,13, note) de ce royaume dont Jésus leur parlait si souvent ; (verset 3) et ils attendent sa restauration de Jésus lui-même : que tu rétabliras ; mais en le limitant à Israël (grec le royaume pour Israël) ils montrent à la fois leur patriotisme et leur peu d'intelligence de la spiritualité et de l'universalité de ce royaume.
    Ils sont encore imbus de ce particularisme juif auquel ils ne renonceront que par degrés et au moyen de révélations positives. (Actes 10.9 et suivants) Et cette première erreur les induit à croire au rétablissement terrestre et matériel de ce royaume à une époque prochaine, au sujet de laquelle ils interrogent leur Maître.
  • 1.7 Il leur dit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ; Dans sa réponse, Jésus ne blâme pas la question des disciples ; mais pourtant il refuse expressément de leur révéler les temps ou les moments, c'est-à-dire les époques générales et les dates précises (ou les moments favorables) du rétablissement du royaume de Dieu. (1Thessaloniciens 5.1)
    Ce n'est pas à vous de les connaître, ces temps dépendent exclusivement de l'autorité du Père.
    Ailleurs, Jésus va jusqu'à déclarer que le Fils lui-même, dans son état d'humiliation, les ignorait. (Marc 13.32) Par ces paroles le Sauveur rectifie aussi indirectement ce qu'il y avait d'erroné dans la question des disciples ; car il leur donne à entendre que le rétablissement du royaume est encore dans un lointain avenir (les temps, les moments), et ne sera pas seulement pour Israël, mais pour tout le peuple de Dieu, Juifs et païens sauvés. Toutefois ce rétablissement reste certain, sans quoi il n'aurait pas ses temps et ses moments que le Père a fixés.
    - Chose singulière ! ces paroles positives : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments, le savant et pieux Bengel pensait qu'elles ne concernaient que les apôtres à l'époque où elles leur furent adressées, attendu que les révélations divines ont leurs degrés et que Dieu a fait connaître par l'Apocalypse ce que Jésus refusait alors.
    A quoi son compatriote, Lechler, répond que Bengel lui-même a totalement échoué quand il - a voulu, d'après ce livre, déterminer les temps et les moments. Et il en conclut avec beaucoup de raison que les mots : Ce n'est pas à vous de connaître, subsistent pour nous.
    Mais hélas ! aujourd'hui encore, les disciples veulent être plus sages que le Maître !
  • 1.8 mais vous recevrez une puissance, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous ; et vous serez mes témoins, à Jérusalem d'abord, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. Grec : Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit étant venu sur vous.
    Par ces paroles Jésus oppose (mais) la promesse, qui va s'accomplir, aux vaines spéculations des disciples sur les temps et les moments. Ils seront préparés à leur tache par l'Esprit de Dieu, qui sera en eux une puissance, intellectuelle et morale, telle qu'ils n'en ont encore aucune idée, et leur œuvre consistera à être les témoins de Jésus-Christ ; témoins de sa vie sainte, de ses œuvres, de sa vérité et tout particulièrement de sa résurrection. (Luc 24.48)
    Où rendront-ils ce témoignage !
    Tout d'abord à Jérusalem et dans toute la Judée ; (voir verset 4, note) puis dans la Samarie, et enfin jusqu'aux extrémités de la terre.
    - Ces mots : jusqu'aux extrémités de la terre paraissent au premier abord une exagération ; mais ils sont littéralement vrais, car, si l'action personnelle des apôtres fut limitée à un petit nombre de pays, c'est bien leur témoignage écrit qui, aujourd'hui même, atteint les extrémités de la terre par l'œuvre des missions. Les prophètes avaient annoncé cette extension du règne du Christ. (Esaïe 49.6 ; comparez Actes 13.47 ; Romains 10.18)
  • 1.9 Et après qu'il eut dit ces choses, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Il est digne de remarque que Luc emploie deux verbes différents pour exprimer l'acte de l'ascension, et les deux au passif ; ici : il fut élevé ; aux versets 2,11 : il fut prit en haut.
    D'où l'on peut conclure que ce fut l'action, non du Sauveur lui-même, mais de la puissance de Dieu. Il ne faut pas oublier du reste que Jésus, déjà glorifié, n'était plus assujetti aux lois de la pesanteur. (Comparer Jean 20.19, note.)
    - La nuée, probablement lumineuse, (Matthieu 17.5) qui déroba le Sauveur aux regards des disciples "était la manifestation de la présence de Dieu, qui prenait à lui le Fils dans la gloire du ciel." Meyer.
  • 1.10 Et comme ils avaient les yeux fixés au ciel, pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs s'étaient placés à côté d'eux, Deux messagers célestes dont les vêtements resplendissaient de lumière. (Luc 24.4 ; Jean 20.12) Ils avaient un important message pour les disciples qui restaient là, les regards arrêtés vers le ciel, comme ne pouvant se séparer de ce Maître qu'ils aimaient.
  • 1.11 qui leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce même Jésus, qui a été enlevé d'avec vous au ciel, reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. Consolez vous, disent les anges, vous ne serez pas toujours séparés de votre Sauveur, il reviendra ; ce même Jésus que vous contemplez (grec) viendra ainsi de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.
    C'est ainsi qu'il se montra à Saul sur le chemin de Damas, et c'est ainsi qu'il reviendra au dernier jour d'une manière visible pour tous.
    La seconde venue du Sauveur, si souvent annoncée par lui-même et par ses apôtres, (Matthieu 24.30 ; 25.31 ; Luc 21.27 ; 1Thessaloniciens 4.16 ; 2Thessaloniciens 1.7 ; Hébreux 9.28 ; Apocalypse 1.7) suppose le fait de son ascension, ici raconté en détail. (Voir Luc 24.53, note.)
    6 Cette ascension, accomplie sous les yeux des disciples, leur donna la certitude que Jésus, toujours vivant, accomplirait toutes les promesses qu'il leur avait faites. Ils reçurent par là aussi l'assurance de toutes les réalités du monde invisible. Là où est Jésus, là est le ciel.
  • 1.12 Alors ils s'en retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des Oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d'un chemin de sabbat. C'est donc sur la montagne des Oliviers, si connue par les évangiles, (Matthieu 21.1, etc.) qu'eut lieu l'ascension, cette même montagne au pied de laquelle se trouvait Gethsémané ; la scène des douleurs et des humiliations les plus profondes de Jésus fut aussi le témoin de sa gloire.
    Ce rapprochement dut se présenter à l'esprit des disciples et les encourager, dans l'attente de leurs propres souffrances.
    - Le chemin d'un sabbat était de 2000 coudées, environ un kilomètre.
    D'après les traditions des rabbins juifs, il n'était pas permis à un Israélite de dépasser cette distance le jour du sabbat. Quant à la distance de Jérusalem à Béthanie, où, d'après Luc 24.50 (voir la note), eut lieu l'ascension, elle est environ trois fois plus forte. (Jean 11.18,19, note.)
  • 1.13 Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où ils se tenaient habituellement : c'était Pierre et Jean et Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemi et Matthieu, Jacques, fils d'Alphée, et Simon le zélote, et Jude, fils de Jacques. La chambre haute était la partie supérieure d'une maison où l'on avait coutume de se retirer pour des communications intimes ou pour prier. (Actes 9.37 ; 20.8)
    Dans celle qui est ici mentionnée comme la chambre haute, bien connue, les disciples (grec) étaient demeurant, c'est-à-dire s'assemblaient d'ordinaire. Ce terme de "chambre haute" montre qu'il s'agit d'une maison privée et non de quelque appartement attenant au temple, comme on l'a quelquefois supposé, d'après Luc 24.52,53.
    - Quant à la liste des apôtres, qui se trouve ici pour la quatrième fois, (Matthieu 10.2-4 ; Marc 3.17-19 ; Luc 6.14-16) elle est conforme à celle de Luc 6.14-16 ; seulement Jean et Jacques séparent Pierre d'André, et Jean se trouve placé avant Jacques, de manière à être à côté de Pierre. Les récits de Actes 3.1, suivants, Actes 8.14, suivants ont motivé ce changement. Voir Matthieu 10.4 ; Luc 6.16, notes.
  • 1.14 Tous ceux-là persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. Les disciples, privés de la présence visible de Jésus, éprouvaient le besoin de rester d'autant plus étroitement unis (d'un commun accord, comparez Actes 2.1) et de persévérer dans la prière.
    (Le texte reçu ajoute : et dans la supplication, mots qui ne sont pas authentiques.) Sans doute ils demandaient à Dieu l'accomplissement de la promesse. (verset 4)
    - Avec les apôtres se trouvaient aussi les femmes, que nous connaissons par les évangiles, (Matthieu 27.61 ; Marc 15.40 ; Luc 24.10) entre lesquelles Luc nomme spécialement Marie, mère de Jésus. C'est la dernière mention qui soit faite d'elle dans le Nouveau Testament ; dès ce moment elle rentre dans une obscurité complète, et ce n'est pas sans dessein qu'il en est ainsi.
    - Pour la première fois nous trouvons les frères de Jésus au nombre des disciples. Il paraît que leur incrédulité (Marc 3.21,31-35 ; Jean 7.5) avait été vaincue par la résurrection. (1Corinthiens 15.7) Meyer fait observer que ces frères sont distingués des apôtres, (verset 13) d'où il conclut qu'aucun d'eux n'était du nombre de ces derniers. (Voir les Introductions aux épîtres de Jacques et de Jude.)
  • 1.15 En ces jours-là, Pierre s'étant levé au milieu des frères (or il y avait une réunion d'environ cent vingt personnes assemblées), dit : 15 à 26 Choix d'un apôtre en remplacement de Judas.
    En ces jours-là, c'est-à-dire dans les jours qui s'écoulèrent entre l'ascension et la Pentecôte. Pierre occupe ici, dès l'abord, parmi les frères (Sin., B, A, C), c'est-à-dire parmi les disciples, comme porte le texte reçu, la première place que le Seigneur lui avait assignée.
    Il propose à la communauté de remplacer Judas par un douzième apôtre. Il se garde bien de le nommer lui-même, comme l'aurait fait son prétendu successeur de Rome ; ni les apôtres réunis, ni la petite Eglise qui les entourait ne voulurent prendre la responsabilité du choix à faire. (versets 24,26, notes.)
    - Luc remarque que le nombre des disciples alors réunis était de cent vingt personnes ; (grec) cent vingt noms. C'étaient là probablement tous les disciples qui se trouvaient à Jérusalem ; mais il y en avait beaucoup d'autres en Galilée, puisque cinq cents d'entre eux s'assemblèrent autour de Jésus ressuscité. (1Corinthiens 15.6)
  • 1.16 Hommes frères, il fallait que fût accomplie la parole de l'Ecriture que l'Esprit saint a prononcée d'avance, par la bouche de David, relativement à Judas, qui a servi de guide à ceux qui ont pris Jésus ; Le crime et la fin horrible de Judas (verset 18) avaient fait sur tous les disciples une impression qui aurait pu ébranler leur foi. Pierre a donc à cœur de montrer à ses frères que la destinée de cet homme était l'objet de la souveraine prescience de Dieu et qu'elle avait été prédite dans, l'Ecriture.
    Le Seigneur lui-même avait plus d'une fois exprimé cette redoutable pensée, (Jean 13.18 ; 17.12, note) dans laquelle il ne faut point voir l'affirmation d'une fatalité inévitable, car jamais l'homme n'est privé de sa liberté, ni partant de sa responsabilité.
    - Pierre attribue à l'Esprit saint les paroles de l'Ecriture qu'il va citer ; (verset 20) et voilà pourquoi, à ses yeux, il fallait qu'elles fussent accomplies.
    Les paroles que Pierre a en vue sont celles qu'il citera au verset 20, et non, comme on l'a supposé, le passage bien connu du Psaumes 41.10. (Comparer Jean 13.18)
  • 1.18 Cet homme donc a acquis un champ avec le salaire de l'injustice, et s'étant précipité, il s'est rompu par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. Avant de citer les passages de l'Ecriture auxquels il a fait allusion, Pierre tient à rappeler à tous qui était Judas et quelle sainte et belle vocation il avait abandonnée pour s'en aller à une fin si affreuse.
    Il introduit cette caractéristique par la conjonction car, parce que, qui prend ici, comme Jean 2.18 ; 9.17, le sens de : en tant que.
    Le second passage cité au verset 20 parle de la destitution d'un serviteur infidèle à sa charge ; c'est pourquoi, par anticipation, Pierre accentue le contraste entre le rôle de Judas et sa qualité d'apôtre : il était compté parmi nous (apôtres) et (grec) il avait obtenu le lot de ce ministère (ou de ce service).
    Ce mot le lot désigne ce qui est échu à quelqu'un par le sort ; puis, par extension, toute part qu'on obtient, soit par héritage, soit par une charge dont on est revêtu. Pour Judas, c'était l'apostolat. Or ce malheureux vendit ce précieux lot et reçut en échange le salaire de l'injustice, avec lequel il acquit un champ.
    L'apôtre rattache à cette triste acquisition la fin tragique du traître. Son récit diffère notablement de celui de Matthieu. (Matthieu 27.3-10) D'après ce dernier, Judas mit fin à ses jours en s'étranglant, et le sanhédrin, après avoir délibéré sur l'emploi qu'il devait faire des trente pièces d'argent jetées par Judas dans le temple, décida l'acquisition du champ d'un potier pour la sépulture des étrangers.
    On a supposé, pour accorder les deux traditions divergentes, que Judas s'était pendu et que, la corde ayant cassé, son corps tomba et se rompit, et que, d'autre part, Pierre attribue à Judas lui-même l'acquisition du champ faite par le sanhédrin, parce que le prix de ce champ appartenait au fond à Judas. Pour ingénieuses que soient ces tentatives de conciliation, elles donnent de notre texte une interprétation qui s'écarte de son sens premier et naturel.
  • 1.19 Et ceci a été connu de tous les habitants de Jérusalem, en sorte que ce champ-là a été appelé en leur propre langue, Hakeldamach, c'est-à-dire, le champ du sang. Ce qui a été généralement connu à Jérusalem, c'est. tout ce qui est raconté au verset 18. De là le nom donné par le peuple à cette sinistre localité, le champ du sang. (Matthieu 27.8, note.)
    - A cause de ces mots : dans leur propre langue, et de l'interprétation grecque d'un nom hébreu, inutile dans le discours de Pierre qui parlait en cette langue à un auditoire israélite, on a supposé que verset 19 est une remarque insérée ici par Luc, ce qui est très probable.
    Calvin et plusieurs interprètes modernes considèrent versets 18,19 comme une parenthèse explicative de l'auteur des Actes. Mais le donc du verset 18 semble prouver que celui-ci fait partie du discours de Pierre.
  • 1.20 Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu'il n'y ait personne qui l'habite ; » et encore : Qu'un autre prenne sa charge. Dans le Psaumes 69.26, le texte hébreu porte : Que leur demeure soit dévastée et qu'il n'y ait plus d'habitants dans leurs tentes.
    La seconde citation, Psaumes 109.8, est conforme à l'hébreu et à la version des Septante. Dans l'un et l'autre de ces Psaumes, l'auteur parle de ses ennemis, qu'il considère comme les ennemis de Dieu et de son peuple. (Psaumes 69.28) Pierre applique à Judas les paroles du psalmiste. (Comparer Jean 13.18)
    Dans cette application, la demeure que Judas a laissée devenir déserte par son crime, c'est son apostolat, comme cela ressort de la seconde citation. D'autres voient dans cette demeure la propriété acquise par Judas ; (verset 18) la première partie de la prophétie est accomplie, voudrait dire Pierre ; il nous reste à en accomplir la seconde, en donnant la charge de Judas à un autre.
    Le terme traduit par charge signifie proprement la fonction d'un surveillant (épiscopat).
  • 1.22 depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé d'avec nous, il y en ait un qui devienne avec nous un témoin de sa résurrection. La proposition que Pierre a préparée par son discours est de nommer un apôtre à la place de Judas. Mais puisqu'un témoin doit être parfaitement instruit de tout ce qu'il affirme, Pierre pose comme condition que l'élu ait (grec) marché avec les premiers disciples de Jésus, qu'il ait partagé la vie errante du Sauveur et des siens, et cela pendant tout le temps que le Seigneur Jésus (grec) est entré et sorti parmi nous.
    Les limites du ministère caractérisé par cet hébraïsme (Jean 10.9, note) sont le baptême de Jean, qui l'inaugura (grec ayant commencé depuis le baptême de Jean), et l'ascension, qui en marqua le terme.
    L'homme qui aura ainsi suivi Jésus du commencement à la fin de sa carrière terrestre pourra seul être témoin de sa résurrection. Il sera témoin de sa vie entière ; mais Pierre concentre celle-ci dans la résurrection, qu'il considère comme le fondement de l'Evangile. (Comparer Actes 10.38-42)
    On voit par ces paroles quelle haute idée les apôtres eux-mêmes se faisaient du témoignage apostolique, source unique et seule autorisée de tout ce que nous connaissons du Sauveur et de son œuvre.
  • 1.23 Et ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, qui fut surnommé Juste, et Matthias. On reconnut donc dans ces deux hommes les conditions qui précèdent.
    D'où nous pouvons conclure que plusieurs disciples de Jésus le suivirent dans tout son ministère, comme les apôtres, ce qui n'est point expressément raconté dans les évangiles, mais ressort de récits tels que Luc 6.13 ; 9.57 à 10 :20.
    Ils furent présentés par l'assemblée comme les deux candidats entre lesquels le sort devait décider.
    On peut se demander si le sujet du verbe : ils présentèrent, ce sont les onze ou l'assemblée des cent vingt. D'après le cas analogue Actes 6.3,5, il s'agit plutôt de celle-ci.
    Ces deux hommes ne sont du reste point connus dans l'histoire. Selon une tradition rapportée par les Actes apocryphes, ils avaient été des soixantedix disciples envoyés en mission par Jésus.
  • 1.25 pour prendre la place de ce ministère et de cet apostolat dont Judas s'est retiré pour aller en son propre lieu. C'est sans doute encore l'apôtre Pierre qui prononce cette prière au nom de tous, (verset 15) mais c'est avec raison qu'elle est attribuée à tous les assistants, parce que tous priaient dans leur cœur.
    Ce qu'ils demandent au Seigneur, c'est de montrer, de révéler par le sort qui va être jeté, (verset 26) lequel de ces deux il avait choisi, afin que ce choix fut bien de lui et non des hommes.
    - Les mots ministère (service) et apostolat s'appliquent à une seule et même fonction. Judas l'avait abandonnée pour s'en aller en son propre lieu. Parole tragique qui, ici, ne peut signifier autre chose que le lieu ou l'état d'un malheur sans remède. (Matthieu 26.24) Ainsi chacun, en mourant, s'en va en son propre lieu qui est déterminé par les dispositions intérieures de son âme.
    D'autres explications données de ce terme, comme sa maison, ou le champ qu'il avait acquis, (verset 18) ne se discutent pas.
    - A qui s'adresse cette prière ? Au Seigneur Jésus, répondent Bengel, Olshausen, Baumgarten, Ebrard, Lechler, parce que c'est par le nom de Seigneur que les disciples désignent toujours leur Maître, (verset 6) et parce que c'est lui qui avait choisi tous ses apôtres et qui devait aussi choisir celui-ci.
    C'est à lui également que s'adressera la dernière prière d'Etienne. (Actes 7.59) Meyer pense, au contraire, que Pierre parle à Dieu, à qui appartient cet attribut de connaître les cœurs de tous. (Actes 15.8 ; Luc 16.15 ; Jérémie 17.10)
    Mais Jésus, même dans son état d'humiliation, "savait ce qui était dans l'homme." (Jean 2.25 ; 21.17) Il n'y a rien dans le texte qui décide la question d'une manière péremptoire.
  • 1.26 Et ils jetèrent le sort sur eux ; et le sort tomba sur Matthias, qui fut compté avec les onze apôtres. Les apôtres eurent recours à ce moyen du sort, parce que, d'une part, ils étaient convaincus que Judas devait être remplacé et le nombre de douze apôtres, voulu par Jésus, complété ; et que, d'autre part, ils ne voulaient pas prendre la responsabilité de cette élection.
    Mais ils n'agirent ainsi qu'après avoir prié et certains que le sort manifesterait réellement la volonté du Seigneur.
    Bengel fait cette remarque que, tant que Jésus fut avec eux, les disciples n'employèrent jamais ce moyen, parce qu'il les conseillait en toutes choses, et qu'après la Pentecôte, ils n'y eurent jamais recours, parce que l'Esprit de Dieu les conduisait en toute vérité.
    Cette observation est très juste et surtout applicable aux élections dans les Eglises ; mais notre récit prouve au moins que consulter ainsi la volonté de Dieu, quand on n'a aucun autre moyen de la connaître, n'a rien de contraire à cette volonté.
    Quant à l'Ancien Testament, voir Lévitique 16.8 ; Nombres 26.52-56 ; Josué 7.14 ; 1Samuel 10.20 ; 1Chroniques 24.5 ; 25.8 ; Proverbes 16.33 ; comparer Luc 1.9.
  • Actes 2

  • 2.1 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 1 à 13 L'effusion du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte.
    Grec : Comme le jour de la Pentecôte s'accomplissait, ce qui ne peut signifier : au soir de ce jour, à cause de la remarque du verset 15 ; on ne peut non plus justifier cette expression par la considération que pour les Juifs la journée avait déjà commencé la veille au soir.
    La pensée de l'auteur est que le temps qui devait s'écouler avant ce jour de la Pentecôte, peut être aussi la période qui séparaît cette fête de celle de la Pâque, étaient accomplis. Le terme marqué pour l'accomplissement de la promesse (Actes 1.4) était arrivé. (Marc 1.15 ; Luc 1.57 ; 9.51 ; Galates 4.4)
    - Le mot Pentecôte signifie cinquantième, parce que cette grande fête se célébrait cinquante jours après la Pâque, comme fête d'actions de grâces pour la moisson. (Exode 23.16 ; Nombres 28.26 ; Deutéronome 16.9 et suivants)
    D'après le Talmud les Juifs solennisaient en même temps ce jourlà le souvenir de la promulgation de la loi sur la montagne de Sinaï Josèphe ni Philon ne mentionnent cette signification de la fête.
    Il paraît qu'on comptait les cinquante jours en prenant pour le premier d'entre eux le second jour de la fête de Pâque. (Lévitique 23.15)
    D'après la tradition synoptique, rapportée par Luc, (Luc 22.7 ; 23.54) ce second jour (16 Nisan) fut cette année un jour de sabbat.
    Luc se représenterait donc le cinquantième jour, celui de la Pentecôte, comme coïncidant également avec le sabbat. Mais d'après Jean, (Jean 13.1, note) Jésus est mort le 14 Nisan, et le 16 Nisan, second jour de la fête de Pâque, fut le dimanche où Jésus ressuscita ; et par conséquent la Pentecôte aussi tomba sur un dimanche. La tradition confirme cette donnée. L'Eglise, en effet, a toujours célébré la Pentecôte, de même que la fête anniversaire de la résurrection du Sauveur, le dimanche.
    - Il y a, entre les grands événements de l'ancienne alliance et ceux de la nouvelle, une remarquable harmonie : la Pâque chrétienne accomplissait, dans un sens spirituel et profond, la Pâque des Hébreux, l'Agneau de Dieu réalisant ce que l'agneau pascal préfigurait. De même, le jour de la Pentecôte Juive, l'Esprit de vie, qui affranchit de la servitude de la loi et qui seul inspire les vraies actions de grâce, fut répandu sur l'Eglise.
    Le texte reçu porte : tous d'un commun accord, terme emprunté au Actes 1.14, mais qui rend bien l'idée du mot tous ensemble (Sin., B, A, C.) C'est quand les disciples de Jésus sont bien unis dans la prière (1 :14) que vient sur eux l'Esprit de Dieu.
    - Qui étaient ces disciples assemblés, simplement désignés par ce pronom ils ?
    Non seulement les apôtres, non seulement les cent vingt qui attendaient l'accomplissement de la promesse, (Actes 1.15) mais sans doute d'autres encore, qui croyaient en Jésus et qui étaient venus de Galilée pour la fête.
    - Une autre question se présente ici : quel était le lieu de cette assemblée ? Plusieurs interprètes ont pensé que c'était une de ces nombreuses salles dépendantes du temple et qui, selon Josèphe, s'appelaient aussi des maisons. (verset 2)
    On appuie cette opinion sur l'idée qu'il était convenable que l'Eglise chrétienne fut fondée dans le sanctuaire même de l'ancienne alliance. Rien n'est moins probable :
    1° parce que le lieu ordinaire des réunions de la petite Eglise était une maison privée avec sa "chambre haute ;" (Actes 1.13, note)
    2° parce que Luc ne dirait pas (verset 2) la maison s'il s'agissait du temple, mais désignerait celui-ci clairement, comme il le fait Actes 2.46 ; 3.2,11 ; 5.21 ;
    3° parce qu'il est plus que douteux que les ennemis du Sauveur et de ses disciples eussent permis à ces derniers de s'assembler en si grand nombre dans le lieu sacré, plus que douteux aussi que les disciples, encore remplis de crainte, l'eussent désiré. Tout porte donc à croire que le miracle de la Pentecôte s'accomplit dans une maison particulière, celle probablement où Luc nous montre les disciples réunis le soir de l'Ascension, (Actes 1.13,15) peutêtre, comme on l'a supposé, la même où Jésus avait passé sa dernière soirée avec les douze.
  • 2.2 Et il se fit tout à coup, du ciel, un bruit semblable à celui du vent qui souffle avec violence ; et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Ces phénomènes qui se produisirent d'abord à l'ouïe, puis à la vue, (verset 3) étaient des symboles de l'Esprit.
    Le bruit qui vint tout à coup d'en haut (du ciel), manifestation de la présence et de l'action de Dieu et qui remplit toute la maison, fit sur les disciples l'impression d'un vent qui souffle avec violence.
    Image très juste de la puissance (Actes 1.8) et de la liberté de l'Esprit qui, comme le vent, souffle ou il veut. (Jean 3.8 ; 20.22)
    Deux expressions marquent le caractère inattendu de l'effusion de l'Esprit : le mot tout à coup, placé en tête de la phrase et qui porte l'accent ; puis ce détail : ils étaient assis, d'où l'on peut conclure qu'ils n'étaient pas en prière, car les Juifs priaient debout.
    Ils attendaient l'Esprit depuis dix jours ; leur attente devait être rendue plus vive par la fête de ce jour, et cependant le don de Dieu les surprit à un moment où ils ne l'attendaient pas précisément.
  • 2.3 Et des langues séparées, comme de feu, leur apparurent et se posèrent sur chacun d'eux. Encore un symbole d'une signification profonde.
    Les langues, comme de feu, étaient une double image de l'Esprit saint.
    D'abord cet Esprit, sanctifiant le beau don de la parole humaine, allait en faire le puissant instrument de la prédication de l'Evangile dans le monde.
    Ensuite, cette apparence de feu, de l'élément qui est, dans toute la nature, lumière, chaleur, vie, non moins que moyen actif de purification, pouvait révéler aux disciples l'action universelle de l'Esprit qui allait devenir pour eux un baptême de feu. (Actes 1.5, note.)
    - Deux remarques encore :
    1° le participe traduit par langues séparées est dans l'original au présent, se séparant, à la vue des disciples, au moment où le phénomène se produit ;
    2° bien que le sujet du verbe se posèrent soit les langues, ce verbe est, en grec, au singulier (sauf dans Sin., D, versions syr.), irrégularité destinée à faire sentir d'autant mieux qu'une langue se posa sur chacun d'eux.
    Chacun, en effet, doit recevoir individuellement le Saint-Esprit et en être pénétré, régénéré, sanctifié. (Voir la note suivante.)
  • 2.4 Et ils furent tous remplis de l'Esprit saint, et ils commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Il ne faut rien retrancher de la richesse de ces expressions : Tous, non seulement les apôtres, comme on l'a souvent dit, mais tous les disciples assemblés, furent remplis de l'Esprit saint.
    Ils en furent pénétrés dans toutes les facultés de leur âme, ils reçurent toute la plénitude de ses dons, lumière, vérité, vie, amour, principe de toute sainteté ; car il s'agit de l'Esprit saint.
    - Il ne faudrait pourtant pas penser que cet Esprit vint sur eux et resta en eux d'une manière magique, sans participation de leur volonté et de leur foi. Ils s'y étaient préparés par la prière, (Actes 1.14) et nul d'entre eux ne conserva cet Esprit sans se placer constamment sous son influence. Aussi lisons-nous que, dans des circonstances solennelles, tel des disciples fut, tout de nouveau, "rempli de l'Esprit saint." (Actes 6.5 ; 11.24)
    Parler en d'autres langues, et non parler les langues étrangères, selon nos versions ordinaires. En effet, cette manière de traduire, contraire au texte original, tranche l'une des questions exégétiques les plus difficiles du Nouveau Testament.
    Que faut-il entendre par ces autres langues ?
    La plus ancienne réponse qui ait été faite à notre question est celle-ci : ce don extraordinaire de l'Esprit consistait pour les disciples dans la faculté de parler sans les avoir apprises les langues les plus diverses et de se faire comprendre de tous les peuples. (versets 8,1)
    Quelques Pères de l'Eglise, Irénée, Tertullien, pensaient que ce don resta permanent et que les apôtres s'en servirent pour annoncer l'Evangile à toutes les nations.
    Sans retenir cette dernière opinion, qui n'a pas le moindre fondement dans l'histoire, plusieurs exégètes modernes (Baumgarten, Lange, Ebrard, Lechler, Barde) admettent la même interprétation, mais envisagent cet effet de l'Esprit comme un don momentané, magnifique symbole de l'union nouvelle de tous les peuples, divisés autrefois par la confusion des langues. (Genèse 11.7-9)
    Meyer aussi estime que, dans l'idée de l'auteur des Actes, ceux qui avaient reçu le Saint-Esprit se mirent à parler des idiomes qui leur étaient jusque-là étrangers, et dont la connaissance et l'usage leur furent communiqués par l'Esprit même. Mais il voit dans notre récit, ainsi compris, un embellissement légendaire.
    Le phénomène qui se produisit réellement serait celui que Paul décrit 1Corinthiens 14.1 : un langage particulier, proféré en état d'extase, et qui devait être interprété pour devenir intelligible aux auditeurs.
    Cette explication était déjà celle de De Wette. M. Holtzmann la défend encore aujourd'hui ; il trouve une analogie entre ce "miracle philologique" et la légende, rapportée par Philon, d'après laquelle la loi, au moment de sa promulgation sur le Sinaï, fut communiquée à tous les peuples dans leur langue maternelle.
    A cette interprétation de notre récit, qui fait parler les disciples en langues étrangères, on peut faire les objections suivantes :
    versets 6-11 ne nous montrent pas les disciples parlant chacun une langue différente et la multitude les écoutant divisée en groupes suivant les nationalités. Ils nous les présentent plutôt célébrant dans une commune prière, dans une sorte de chant peut-être, "les choses magnifiques de Dieu ;" ou parlant les uns après les autres, mais s'adressant chacun à la foule entière. Le miracle consiste dans le fait que chacun de leurs auditeurs les entend tous s'exprimer dans sa langue maternelle.
    2° Ce qui prouve que 1'auteur ne prête pas aux disciples la faculté de parler diverses langues étrangères, mais leur attribue plutôt un seul et même langage nouveau et extraordinaire, c'est qu'il mentionne (verset 9) parmi les auditeurs étonnés de les comprendre, comme s'ils s'exprimaient dans leurs propre dialecte, "les habitants de la Judée."
    3° Un langage extatique explique mieux que des discours en idiomes étrangers, la remarque des moqueurs. (verset 13)
    4° Les auditeurs classés par nationalités (versets 9-11) étaient tous "des Juifs et des prosélytes," (verset 11) venus à Jérusalem pour la fête ; les contrées énumérées sont celles de leur domicile, pour quelques-uns le lieu de leur naissance, (verset 8) mais non leur pays d'origine. Ils savaient par conséquent tous l'hébreu ou le grec. Il eut été sans utilité de leur faire ouïr des langues diverses. Ce qui cause leur surprise, c'est d'entendre les disciples s'exprimer dans leur dialecte particulier et avec l'accent propre à leur terroir.
    5° Ce "parler en langues" est mentionné à deux reprises encore dans le livre des Actes.
    A Actes 10.44-48, lorsque l'Esprit descend sur la famille de Corneille ; et dans ce récit Pierre relève expressément l'identité de cette manifestation de l'Esprit avec celle qui se produisit le jour de la Pentecôte. (Actes 10.47 ; 11.15)
    AAc 19 :6, quand Paul impose les mains aux disciples de Jean-Baptiste.
    Dans ces deux cas, il ne peut être question de langues étrangères. Or, ne doit-on pas supposer que l'auteur du livre des Actes a écrit avec assez de soin pour ne pas rapporter en termes semblables des faits sans analogies.
    On ne pourrait expliquer ce manque de concordance qu'en admettant, avec plusieurs critiques récents, des sources différentes juxtaposées par un rédacteur peu attentif. M. Wendt, qui oppose à l'interprétation de Meyer la plupart de ces objections, insiste sur le fait qu'à verset 3 les "langues de feu" figurent les organes de la parole.
    Le don de l'Esprit eut pour effet de renouveler ceux-ci, et ensuite de ce renouvellement les disciples parlèrent un langage nouveau, différent de leur parler habituel comme de toutes les langues connues.
    Ce langage miraculeux avait cette propriété spéciale que tous ceux qui l'entendaient, l'entendaient comme leur langue maternelle.

  • Le texte, en effet, ne porte pas que les disciples parlaient le dialecte des Parthes, etc., mais que les Parthes, etc., les entendaient chacun parler dans leur propre dialecte. (versets 6,8,11)
    Le miracle ne consista pas dans le fait que les auditeurs crurent entendre leur propre langue, tandis que les disciples parlaient celle qui leur était habituelle, l'araméen ou le grec, comme le supposait déjà Grégoire de Naziance.
    Les disciples parlaient un langage nouveau et surnaturel, mais ce langage, par un autre miracle, était intelligible à tous.
    "Il y avait dans ce langage exceptionnel une puissance extraordinaire, allant de l'âme à l'âme et triomphant des diversités d'idiomes." (De Pressensé, Hist. les trois premiers siècles de l'Eglise, tome I, p. 356.)
    Le terme : en d'autres langues doit donc être interprété : "en un langage nouveau."
    Les mots qui suivent : selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer, confirment ce sens, car ils montrent que ce langage nouveau, produit par l'action immédiate de l'Esprit, était parlé dans un état d'âme élevé jusqu'à l'enthousiasme et à l'extase.
    Si nous rapprochons le fait qui marqua l'effusion de l'Esprit à la Pentecôte de celui qui se produisait dans l'Eglise de Corinthe, et dont il est question dans 1Corinthiens 14.1, la ressemblance des deux phénomènes nous paraîtra frappante : dans l'un et l'autre cas, ce langage extraordinaire est un don de l'Esprit, don distinct de celui de l'enseignement et même de la prophétie ; (1Corinthiens 12.10 ; 14.2) ce langage sert à exprimer, dans la prière et l'action de grâces, des émotions intenses de l'âme. (1Corinthiens 14.14 et suivants) Ceux qui le parlent paraissent aux étrangers être hors de sens. (1Corinthiens 14.23)
    La seule différence est que, à Corinthe, celui qui parle en langues doit être interprété pour être compris, même des fidèles, (1Corinthiens 14.2-19) tandis qu'à la Pentecôte les auditeurs bien disposés comprirent immédiatement les disciples comme s'ils parlaient leur langue maternelle.
    On peut en conclure que sous l'influence première de l'Esprit, le langage que celui-ci s'était créé possédait une force de pénétration qu'il perdit dans la suite, par la faute, sans doute, des croyants qui tirèrent vanité de ce don merveilleux et ne se préoccupèrent pas assez de l'édification des autres. (1Corinthiens 14.4,6,9,12,19)
  • 2.5 Or à Jérusalem demeuraient des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Ces Juifs, hommes pieux, (Actes 8.2 ; 22.12) après avoir vécu dispersés dans les diverses contrées ci-après désignées, (verset 9) se trouvaient alors à Jérusalem, soit en séjour pour la fête, soit à demeure permanente ; le mot grec exprime cette dernière idée. Il n'est pas en contradiction avec l'expression de verset 9 ceux qui habitent la Mésopotamie,...car les contrées indiquées étaient celles de leur précédent établissement.
    Luc fait cette remarque afin de préparer ce qui va suivre et de prévenir chez le lecteur l'idée que les hommes dont les divers lieux d'habitation sont énumérés versets 9-11 étaient des païens, ressortissants de ces nationalités.
    Les mots : de toutes les nations qui sont sous le ciel, forment ici une hyperbole signifiant tous les peuples alors connus. L'expression est classique.
  • 2.8 Comment donc les entendons-nous chacun dans le propre dialecte du pays où nous sommes nés ? Au lieu de : ce bruit ayant eu lieu, on pourrait traduire : la nouvelle s'étant répandue.
    Mais, d'après le verset 2, il s'agit du bruit que produisit le "violent coup de vent," qui "remplit toute la maison" et se répandit au dehors. (Comparer pour cet emploi du mot grec Jean 3.8)
    La multitude s'assembla probablement devant la maison où étaient les disciples. La cause de son étonnement, si vivement exprimé, (comparez verset 12) fut de les entendre parler, eux, Galiléens, dans les divers dialectes de leurs pays d'origine.
    Nous conservons (verset 6 et 8) le mot grec dialecte, car le langage de ces Juifs venus de diverses contrées, était plutôt des dialectes différents que des langues proprement dites.
    - Les termes vagues de ce récit ne disent pas si chacun entendait et comprenait les disciples qui parlaient les uns après les autres, ou tous à la fois dans une commune prière. (verset 4, 2e note.)
  • 2.11 Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons annoncer en nos langues les choses magnifiques de Dieu. Ceux qui parlaient glorifiaient donc avec enthousiasme les grandes choses que Dieu avait faites pour la Rédemption du monde, depuis l'envoi du Sauveur jusqu'à sa résurrection et à l'effusion du Saint-Esprit. Quel sujet de louanges !
    - Dans la liste de ces nationalités et de ces pays divers, on est étonné de trouver, entre la Mésopotamie et la Cappadoce, la Judée.
    La mention de celle-ci embarrasse les interprètes qui admettent que les disciples parlaient des langues étrangères, car la langue des habitants de la Judée était celle même des disciples. Ils ont proposé de lire : Inde ou Idumée, mais ne peuvent s'appuyer sur aucun manuscrit.
    Tertullien lisait ici Arménie, et Jérôme Syrie.
    Enfin, l'auteur remarque que les hommes de cette multitude étaient, quant à la religion, Juifs de naissance ou prosélytes, c'est-à-dire convertis du paganisme. Il est possible aussi que cette indication : Juif et prosélytes ne se rapporte qu'aux Romains en séjour. Cela expliquerait qu'elle soit suivie encore de deux noms de peuples : Crétois et Arabes. (Blass.)
    M. Wendt est porté à les considérer comme une interpolation, car on ne comprendrait pas pourquoi la distinction entre Juifs et prosélytes serait spécialement relevée chez les Romains.
  • 2.12 Ils étaient donc tous stupéfaits et ne savaient que penser, se disant l'un à l'autre : Que veut dire ceci ? Que veut dire ceci ? (grec) Que veut être ceci ?
    On a traduit aussi : que va-t-il en résulter ? quel est l'événement qui se prépare ?
  • 2.13 Mais d'autres, se moquant, disaient : Ils sont pleins de vin doux. C'est-à-dire, ils sont ivres. (verset 15)
    On entend ordinairement par vin doux du moût ou vin non fermenté ; mais ce n'était pas la saison des vendanges ; il s'agit donc d'une liqueur préparée avec du moût.
    - Il est évident que ces moqueurs ne comprenaient pas la langue nouvelle de l'Esprit ; et comme les disciples s'exprimaient avec enthousiasme, ils leur parurent privés de la raison. C'est ainsi qu'à Corinthe, l'apôtre Paul dit que "parler en langues," sans interprétation, pourrait faire penser que ceux qui parlent sont "hors de sens." (1Corinthiens 14.23)
  • 2.14 Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix et leur parla : Hommes juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, que ceci vous soit connu, et écoutez avec attention mes paroles : 14 à 42 Le discours de Pierre.
    Il y a dans la manière dont le discours de Pierre est introduit quelque chose de très solennel.
    Il se présente, dans l'attitude de l'orateur, entouré des onze ; il élève la voix ; le mot que nous traduisons par il parla est le même que nous rendions par s'exprimer à verset 4, il est employé par les Septante (1Chroniques 25.1 ; Zacharie 10.2) pour désigner des paroles prononcées sous l'influence du Saint-Esprit.
    Pierre lui-même, pénétré de la sainte gravité de ce qu'il a à dire, réclame l'attention de son auditoire (grec recevez dans vos oreilles).
    Dans ce premier discours, il explique d'abord le miracle de la Pentecôte par la grande prophétie de Joël, (versets 14-21) puis il annonce aux Juifs que Jésus de Nazareth, crucifié par eux, mais ressuscité et élevé à la droite de Dieu, d'où il a répandu sur ses disciples le Saint-Esprit, est bien le Messie. (versets 22-36)
  • 2.15 Ces gens-ci ne sont point ivres, comme vous le supposez, car il est la troisième heure du jour. Sans s'arrêter à ce qu'il y avait d'injurieux dans la parole des moqueurs, l'apôtre, calme et digne, répond simplement qu'ils se trompent, puisqu'il n'est que la troisième heure du jour, c'est-àdire neuf heures du matin. On conteste aujourd'hui que ce fut l'heure de la prière, avant laquelle les Juifs ne prenaient rien et ne buvaient point de vin.
    L'apôtre se fonde plutôt sur le fait d'expérience cité 1Thessaloniciens 5.7 ; Romains 13.12,13.
  • 2.16 Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Joël 3.1-5 dans la Bible hébraïque, versets 28-32 dans les Septante et dans nos traductions. Ce passage est cité d'après la version grecque, avec quelques variantes intentionnelles que nous ferons remarquer.
    Le miracle qui cause l'étonnement de la foule est l'accomplissement d'une prophétie bien connue, qui annonçait cette effusion de l'Esprit de Dieu sur notre humanité. La prophétie est citée tout au long, bien qu'elle dépasse les temps de la fondation de l'Eglise et s'étende jusqu'aux signes qui précéderont la seconde venue du Sauveur pour le jugement du monde. (versets 19,20)
  • 2.18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit, et ils prophétiseront. Telle est la promesse de l'Esprit dans toute sa richesse et son universalité. Déjà le verbe répandre, verser, dénote l'abondance du don de l'Esprit. (verset 4, 1re note.)
    Toute chair, signifie l'humanité entière, (Romains 3.20 ; Galates 2.16) par opposition à l'ancienne alliance, où l'Esprit n'était répandu que sur quelques prophètes.
    Il n'y a ici aucune distinction, ni d'âge (vieillards, jeunes gens), ni de sexe (vos fils, vos filles), ni de rang (serviteurs, servantes).
    Quant aux effets de cet Esprit, outre l'influence morale et sanctifiante qui est l'essentiel, il se manifestera par des dons extraordinaires, tels que celui de prophétiser, c'est-à-dire de parler au nom de Dieu de manière à produire la conviction et la repentance, (voir 1Corinthiens 14.2, note) ou encore par des visions et des songes qui, dans l'Ancien Testament, étaient souvent des moyens de révélations divines.
    - Quelques termes de la citation diffèrent, soit des Septante, soit de l'hébreu.
    1° Ces deux textes portent simplement : après ces choses ; Pierre substitue à cette formule les mots : dans les derniers jours, parce que évidemment la prophétie qu'il cite s'étend bien au delà de l'économie évangélique. (versets 19,20, note.)
    2° Il y a dans l'hébreu : Je répandrai mon Esprit ; Pierre dit, avec la version grecque : de mon Esprit, expression partitive qui, selon Meyer, signifie que de la plénitude de son Esprit, Dieu accorde à chacun une certaine mesure, selon ses besoins, sa capacité ou sa vocation. D'après Olshausen, cette tournure désignerait la mesure de l'Esprit dispensée à l'église actuelle, par opposition à la plénitude qui sera répandue sur l'Eglise des derniers temps.
    3° Le texte hébreu porte enfin : les serviteurs et les servantes, ce qui signifie que les esclaves eux-mêmes ne sont point exclus de la promesse.
    D'après la version grecque qui porte : mes serviteurs, mes servantes, ces mots ne désignent pas une nouvelle catégorie de personnes, mais caractérisent ceux dont il vient d'être question, et qui, par l'Esprit, deviennent serviteurs et servantes de Dieu.
    Les mots : et ils prophétiseront, (verset 18) ne se trouvent ni dans l'hébreu ni dans la version grecque du passage de Joël.
  • 2.21 Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Ces versets, (versets 19,20) décrivent les signes et les jugements redoutables qui précéderont le jour grand et éclatant du Seigneur.
    Les signes qui l'annonceront auront lieu sur la terre : ce sont des images de guerres, de meurtres. d'incendies ; (comp Matthieu 24.6,7) ils auront lieu aussi dans le ciel : (verset 20) ce sont des symboles de chute et de ruine pour les puissances et les empires.
    Pierre, en annonçant ainsi le jugement dernier par les paroles du prophète, voulait porter ses auditeurs à la repentance.
    Mais c'était pour ajouter aussitôt avec Joël cette miséricordieuse promesse : quiconque, au milieu de ces calamités des derniers jours, invoquera avec confiance le nom du Seigneur, sera sauvé. (Romains 10.13 ; Actes 7.59 ; 9.14)
    L'apôtre aurait pu citer encore les derniers mots de cette belle prophétie : "Le salut sera sur la montagne de Sion, à Jérusalem ;" car son premier discours dans cette ville était la proclamation de ce salut.
  • 2.22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazaréen, cet homme autorisé de Dieu auprès de vous par des miracles et des prodiges et des signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; Pierre, après avoir expliqué le miracle de la Pentecôte, de la manière la plus lumineuse, par la grande prophétie de Joël, en vient immédiatement à parler de Jésus, dont il va rappeler la mort et prouver la résurrection, dont il affirmera qu'il a, du sein de la gloire, répandu sur son Eglise l'Esprit de Dieu, pour conclure que c'est lui le Seigneur et le Christ. (verset 36)
    Il donne à Jésus le nom de Nazaréen, par lequel le peuple juif le désignait, mais il ajoute aussitôt les titres glorieux dont Dieu l'avait revêtu auprès de son peuple.
    Dieu l'avait autorisé ou accrédité ou démontré par des œuvres de puissance divine dont l'apôtre accumule les termes, et qui étaient comme autant de lettres de créance. (Comparer Hébreux 2.4 ; Romains 15.19)
    Et afin de faire sentir à ses auditeurs leur responsabilité en présence de ce message divin, Pierre leur déclare qu'il avait eu lieu auprès d'eux, au milieu d'eux.
    Il en appelle enfin à leur propre témoignage : comme vous le savez vous-mêmes. Quelle préparation aux terribles reproches qu'il va leur adresser !
  • 2.23 ce Jésus, livré selon le conseil arrêté et la prescience de Dieu, vous l'avez fait mourir par la main d'infidèles, l'ayant cloué à la croix ; Il y a dans ces paroles une vue lumineuse sur les causes de la mort de Jésus ; l'apôtre y trouve des causes humaines, mais dominées d'en haut par des causes divines.
    1° Jésus fut livré par Judas, puis cloué (nous ajoutons à la croix, bien que ce mot ne soit pas dans le grec) par la main d'infidèles (grec), c'est-à-dire d'hommes sans loi, (1Corinthiens 9.21) de païens, par où Pierre désigne les Romains qui crucifièrent Jésus.
    Mais comment alors peut-il dire à ses auditeurs : Vous l'avez fait mourir ? car sûrement plusieurs d'entre eux étaient restés étrangers au meurtre juridique de Jésus.
    C'est qu'il envisage avec raison ce crime comme étant celui de tout le peuple. Ce peuple, séduit par ses chefs, n'a-t-il pas rejeté son Messie, demandé sa mort, crié : "Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ?" Cette solidarité de tout le peuple avec le sanhédrin qui condamna le Sauveur fut profondément sentie par les auditeurs de Pierre (verset 37, note.)
    2° Mais ils ne devaient pas croire pourtant que la vie du Messie pût dépendre uniquement de la volonté perverse des hommes ; non, si tout cela lui est arrivé, c'est parce que tel a été le conseil déterminé de Dieu dont la prescience a tout prévu et tout dirigé.
    Quel sens divin et quelle portée immense cette déclaration donne à la mort du Sauveur ! Si cette mort n'avait pas été indispensable pour le salut du monde, Dieu l'aurait-il voulue ?
    - Le texte reçu avec D, E, porte : l'ayant pris vous l'avez fait mourir. Le même texte porte : par les mains au lieu de par la main.
  • 2.24 Dieu l'a ressuscité, ayant dissipé les douleurs de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. Si la mort de Jésus semblait être la négation de sa messianité, sa résurrection en est l'affirmation éclatante. Aussi Pierre prononcet-il sans aucune transition cette grande parole : Dieu l'a ressuscité, et il emploie tout le reste de son discours à le prouver.
    - L'apôtre explique cette déclaration par une phrase qui présente quelque difficulté : ayant dissipé les douleurs de la mort. Cette locution est empruntée au Psaumes 48.5 ou au Psaumes 116
    Le mot hébreu rendu ici par douleurs signifie les liens. Les Septante l'ont traduit par douleurs (d'enfantement).
    Plusieurs exégètes (de Wette, Meyer, Nösgen) pensent que Pierre, qui parlait hébreu, l'a pris dans le premier sens, et Luc dans le second. Cela est possible, mais nullement démontré. Le mot hébreu, avec une légère différence dans les points voyelles, signifie aussi douleurs de l'enfantement. (Esaïe 66.7 ; Jérémie 13.21 ; 22.23)
    Au Psaumes 116.3 en particulier, le parallélisme est beaucoup plus favorable à ce sens qu'à l'autre. Cette traduction était devenue courante grâce à la version des Septante. Pierre peut avoir pris l'expression du Psaume dans le sens de douleurs de l'enfantement.
    Quoi qu'il en soit, notre texte grec ne saurait signifier autre chose que les douleurs d'enfantement qu'éprouve la mort. La mort paraît être personnifiée ; elle souffre les douleurs de l'enfantement, parce qu'e1le ne peut garder le Messie dans son sein. Dieu met un terme à ces douleurs en appelant Jésus à la vie.
    Cette explication paraît seule admissible à Meyer, car, dit-il, si l'on entend ces douleurs des souffrances qu'éprouvait Jésus, ce n'est pas par sa résurrection qu'il en a été délivré, mais par sa mort même.
    Pourquoi cela n'était-il pas possible ? Parce que, répondent plusieurs interprètes, la résurrection de Jésus était prédite. (verset 25 et suivants) Sans aucun doute, mais elle était prédite parce qu'elle était dans la volonté souveraine de Dieu, parce que "le Saint" ne pouvait "voir la corruption," parce que le Fils de Dieu "avait la vie en lui-même," (Jean 5.26) et qu'il était "la résurrection et la vie." (Jean 11.25)
  • 2.25 Car David dit de lui : Je voyais le Seigneur devant moi constamment, parce qu'il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. Grec : Pour lui ou en vue de lui, par rapport à lui.
    La citation suivante est empruntée au Psaumes 16.8-11 ; elle est faite exactement d'après les Septante.
  • 2.28 Tu m'as fait connaître les chemins de la vie ; tu me rempliras de joie par ta présence. Le psalmiste chante le bonheur que lui donne sa confiance en Dieu, qui est toujours près de lui, à sa droite, comme son défenseur, (Psaumes 109.31 ; 121.5) afin qu'il ne soit point ébranlé.
    Aussi tout son être est rempli de joie : son cœur la savoure, sa langue l'exprime par ce chant (le texte hébreu porte : ma gloire, expression que nos versions rendent par mon âme, mon esprit) ; même sa chair reposera avec espérance, et au terme de ses jours il ne deviendra point la proie définitive de la mort ; son âme ne sera pas abandonnée dans le hadês, séjour des morts, ni (hébr.) "le bien-aimé de Dieu dans la fosse."
    Et voici le fondement de cette espérance : Tu m'as fait connaître (hébr. "tu me feras connaître," même dans la mort) les chemins de la vie ; tu me rempliras de joie en ta présence (hébr. "rassasiement de joies devant ta face, délices éternelles à ta droite !").
  • 2.29 Hommes frères, qu'il me soit permis de vous dire, en toute liberté, au sujet du patriarche David, et qu'il est mort et qu'il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusqu'à ce jour. L'apôtre, s'adressant avec respect et affection à ses auditeurs, leur prouve que les paroles de David, qui ne se sont pas pleinement accomplies pour lui, puisqu'il est mort et qu'il a été enseveli, et qu'ils ont sous les yeux son sépulcre, l'ont été dans un de ses descendants, le Messie, dont, animé par l'esprit prophétique, il annonçait en ces termes la résurrection. (versets 30,31)
    - Pierre nomme David patriarche, comme chef de la lignée royale dans laquelle les Israélites attendaient leur Messie.
    - David fut enseveli à Jérusalem. (1Rois 2.10 ; Néhémie 3.16 ; Josèphe, Antiq. VII, 15, 3 ; XIII, 8, 4 ; Guerre des Juifs I, 2, 5.)
  • 2.31 il a, par prévision, parlé de la résurrection du Christ, disant qu'il n'a point été laissé dans le séjour des morts et que sa chair n'a point vu la corruption. C'est donc comme prophète que David a parlé et l'apôtre lui attribue la vue de deux faits importants dans l'avenir :
    1° il savait par la promesse infaillible de Dieu (2Samuel 7.12 ; Psaumes 89.4,5) qu'un de ses descendants (grec du fruit de ses reins) serait assis sur son trône, régnant sur un royaume qui serait la réalisation spirituelle et éternelle du royaume de David.
    2° (Grec :) Prévoyant, il a parlé en prophète de la résurrection du Christ, par qui seulement ont été accomplies les espérances exprimées dans le Psaume.
    Il faut remarquer le mot prévoyant ou voyant à l'avance : le don de prophétie est une vue que l'Esprit de Dieu ouvre sur l'avenir.
    L'aoriste (n'a point été laissé, n'a point vu) est employé à la place du futur, (verset 27) parce que Pierre exprime le fait à son propre point de vue.
    Meyer, Rilliet, M. Barde traduisent : "C'est par prévision qu'il a parlé de la résurrection du Christ, car celui-ci n'a point été laissé dans le séjour des morts."
    Notre version, plus conforme à l'usage, est admise par la grande majorité des interprètes.
    - Le texte reçu, avec D, présente ainsi le commencement de verset 30 "Sachant que Dieu lui avait promis avec serment que, du fruit de ses reins, il susciterait selon la chair le Christ, et le ferait asseoir sur son trône."
    Les mots soulignés manquent dans Sin., B, A, C. A verset 31 le texte reçu porte : "Son âme n'a point été laissée ;" d'après Sin, B, A, C, D, le sujet est simplement : il, Jésus.
  • 2.32 C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; ce dont nous tous, nous sommes témoins. Pour la seconde fois, (comparez verset 24) Pierre fait entendre cette solennelle déclaration : ce Jésus, objet de la prophétie, Dieu l'a ressuscité.
    Et il appuie ce grand événement sur le témoignage de tous les apôtres.
    On peut traduire : de quoi ou de qui nous sommes tous témoins, c'est-à-dire témoins de la résurrection ou témoins de Jésus-Christ ou de Dieu. La première traduction est préférable.
  • 2.33 Ayant donc été élevé par la droite de Dieu et ayant reçu du Père l'Esprit-Saint qu'il avait promis, il a répandu ce que vous-mêmes aussi voyez et entendez. Donc, en conséquence de la résurrection que devait nécessairement suivre son élévation dans la gloire.
    Plusieurs traduisent : il a été élevé à la droite de Dieu, c'est-à-dire rendu participant de l'autorité divine dans le gouvernement du monde ; mais la plupart des interprètes préfèrent la version : élevé par la droite de Dieu, c'est-à-dire par sa puissance. (Actes 5.31 ; Esaïe 63.12)
    Ce dernier sens est plus conforme à l'usage du grec ; le premier semble, il est vrai, s'accorder mieux avec le contexte et avec d'autres enseignements de l'Ecriture. (Actes 2.34 ; Ephésiens 1.20 ; 2.6)
    Le miracle de la Pentecôte a été la conséquence directe de l'élévation du Sauveur dans la gloire.
    Il a reçu du Père l'EspritSaint qu'il avait promis. (grec la promesse de l'Esprit-Saint).
    La pensée que c'est du Père qu'émane le Saint-Esprit est en harmonie avec les enseignements de Jésus lui-même. (Jean 14.16 ; 15.26) Mais cet Esprit, c'est le Fils qui le répand et l'envoie. (Jean 16.7)
    "Il a répandu ce que vous-mêmes aussi voyez et entendez", ce phénomène qui vous remplit d'étonnement.
    On pourrait traduire : "Il a répandu l'Esprit que vous voyez ;" mais il vaut mieux prendre le pronom relatif au sens neutre et indéterminé, comme Actes 2.32,3.15.
    Le texte reçu porte : "ce que maintenant vous aussi voyez."
  • 2.34 Car David n'est point monté au ciel ; mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Pierre prouve, également par un témoignage de l'Ecriture, l'élévation du Sauveur, comme il avait prouvé sa résurrection.
    David n'est point monté au ciel, donc ce n'est pas de lui-même qu'il parle quand il déclare que Dieu a dit à son Seigneur : Assieds-toi à ma droite.
    Ce Seigneur, c'est le Messie qui, lui, est monté au ciel et s'est assis à la droite de Dieu.
    Voir, sur cette parole du Psaumes 110.1, les notes de Matthieu 22.44,45,Luc 20.43.
    Dans le passage de Matthieu, la citation doit prouver la divinité de Jésus-Christ ; ici Pierre s'en sert pour démontrer la réalité de son élévation dans la gloire.
  • 2.36 Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu l'a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié. Donc, conclusion de tout le discours. Et quelle grandeur, quelle énergie dans ces dernières paroles !
    C'est un appel à toute la maison d'Israël, à tout le peuple, qui doit savoir (grec reconnaître) avec certitude, par tous les faits qui viennent d'être exposés, que Dieu a constitué et Seigneur et Christ, Maître de tous et de toutes choses, (Actes 10.36) aussi bien que Messie, ce Jésus que vous avez crucifié.
    Quel contraste ! Dieu l'a élevé au-dessus de tout, comme souverain de son royaume, et vous, vous l'avez crucifié !
    Pierre veut produire la repentance dans ses auditeurs ; "son dernier mot est un aiguillon qui restera enfoncé dans les âmes jusqu'à ce qu'il en soit retiré par la conversion et le pardon." Lechler.
    - Il ne faut pas, avec quelques exégètes, méconnaître la portée des paroles de Pierre, comme s'il n'avait attribué ces titres au Sauveur qu'après son élévation.
    "Avant celle-ci il était Seigneur et Christ, (Matthieu 16.16 ; Jean 16.30) mais sous la forme de serviteur, s'étant dépouillé de cette dignité qu'il recouvra ensuite dans toute sa réalité effective, même selon son humanité." Meyer.
  • 2.37 Ayant entendu ces choses, ils eurent le cœur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que devons-nous faire ? Transpercé, c'est-à-dire pénétré d'un douloureux regret. Ils sentent dans leur cœur, organe des affections morales, et dans leur conscience, le crime de leur peuple, dont ils sont solidaires ; (verset 23 Note) ils reconnaissent leur propre péché de n'avoir pas plus tôt cru en ce Sauveur que Pierre leur annonce, peut-être même d'avoir été au nombre de ses ennemis. Ce sont là le premier trouble et les premières douleurs de la repentance. (verset 36)
    Ces hommes n'en restent pas à un sentiment qui aurait pu être stérile et passager ; leur volonté est déjà engagée à faire ce que l'apôtre leur conseillera, et ce conseil, ils le demandent en termes respectueux et affectueux (hommes frères) qui montrent que leur cœur est gagné.
    Que devons-nous faire pour être sauvés ? C'est le premier cri de l'âme qui naît à la vie du ciel. (Actes 16.30)
  • 2.38 Et Pierre s'adressant à eux : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. La réponse de Pierre, claire, précise et profonde, renferme en quatre mots tout ce qui constitue le salut, ce salut qui est à la fois l'œuvre de Dieu et l'œuvre de l'homme.
    Il leur demande :
    1° de se repentir, terme qui emporte à la fois le sentiment douloureux du péché et le désir d'un complet renouvellement moral (voir Matthieu 3.2, note ; comparez Luc 24.47) ;
    2° de recevoir le baptême (grec) sur le fondement du nom de Jésus-Christ (B, C, D portent : dans le nom), c'est-à-dire en croyant en lui comme Sauveur et comme Messie. Le baptême sera le sceau de leur foi.
    Deux grâces divines sont promises à ceux qui se repentiront et seront baptisés :
    la rémission ou le pardon des péchés, qui rend la paix à l'âme et la réconcilie avec Dieu ;
    le don du Saint-Esprit qui régénère et sanctifie. Ces grâces constituent la réalité de la vie divine, dont le baptême d'eau n'est que le symbole.
    Naturellement les apôtres expliquèrent à la foule le sens de ces vérités profondes. Leur parole et l'Esprit de Dieu, opérant ainsi ensemble, produisirent l'étonnant résultat raconté au verset 41.
  • 2.39 Car pour vous est la promesse, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. L'apôtre confirme (car) sa déclaration : "Vous recevrez le don du Saint-Esprit."
    En effet, ce don est l'objet de la promesse. Cette promesse, dit-il, est faite d'abord à vous, peuple d'Israël ; ensuite à vos enfants et descendants ; enfin à ceux qui sont éloignés.
    Que signifie ce dernier mot ? L'expression littérale au loin est employée par les Septante (2Samuel 7.19) pour désigner un "avenir lointain." Th. de Bèze proposait de traduire : "Pour vos descendants les plus lointains." Cette traduction, qui a été reprise par un interprète récent, a le tort de répéter une idée déjà exprimée par le terme précédent : vos enfants.
    Plusieurs (Meyer, Wendt, Holtzmann) entendent par ceux qui sont au loin les Juifs dispersés parmi toutes les nations du monde connu.
    D'autres, depuis Calvin jusqu'à de Wette, Olshausen, Lechler, Nösgen, Zöckler admettent que l'apôtre pense aux païens et à leur conversion.
    Il est vrai que, d'après Actes 10, Pierre n'avait pas encore saisi ce dessein universel de la miséricorde de Dieu, que l'apôtre Paul nomme "le mystère de Christ." (Ephésiens 3.4-6) Mais ne pouvait-il pas en ce moment, à la lumière de l'Esprit, s'élever jusqu'à cette pensée, sans bien comprendre encore comment elle se réaliserait, d'autant plus qu'il la trouvait dans la prophétie qu'il venait de citer (toute chair, verset 17. Comparer Actes 3.26, note)
    L'apôtre Paul aussi appelle les païens "ceux qui sont éloignés." (Ephésiens 2.13)
    Les mots : autant que le Seigneur en appellera ne sauraient cependant être invoqués en faveur de l'application du passage aux païens, car, bien que les Juifs formassent le peuple élu, ils devaient, d'après Actes 2.47 ; 17.4, être individuellement appelés et choisis pour être sauvés.
  • 2.40 Et par plusieurs autres paroles, il rendit témoignage, et il les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Le mot grec, auquel nous avons laissé son sens premier : il rendit témoignage, signifie aussi : adjurer en prenant Dieu à témoin. (1Timothée 5.21) Plusieurs interprètes lui donnent ici ce sens : il les conjurait et les exhortait.
    Mais le sens de rendre témoignage, qui est plus habituel dans le livre des Actes (Actes 8.25 ; 10.42, comparez Luc 16.28), nous paraît s'imposer à cause du changement de temps du verbe ; à l'aoriste : il rendit témoignage succède l'imparfait : il les exhortait.
    Le pronom les ne dépend donc que de ce dernier verbe ; le premier doit être pris sans régime.
    Le témoignage que rendit l'apôtre par plusieurs autres paroles ou discours avait pour objet la vérité divine qu'il venait d'annoncer.
    Comme conséquence pratique, il pressait ses auditeurs de se séparer moralement de cette génération perverse qui avait crucifié son Messie, afin de ne pas périr avec elle sous les jugements de Dieu. (versets 19-21)
    De là ce mot énergique : (grec) Soyez sauvés du milieu d'elle !
  • 2.41 Eux donc ayant reçu sa parole, furent baptisés ; et environ trois mille âmes furent ajoutées ce jour-là. Ajoutées "à l'Eglise," comme disent la plupart de nos versions ; mais ce mot n'est pas dans le texte. (comparez verset 47, note)
    Le petit troupeau de croyants qui existait avant la Pentecôte s'accrut de ces trois mille âmes. Quelle riche moisson, fruit d'une seule prédication sous la puissance du Saint-Esprit !
    - Les premiers mots du verset ont été traduits de trois manières différentes :
    Ceux donc qui reçurent,...ce qui signifie que ce ne furent pas tous les auditeurs. Ainsi traduisent toutes nos versions, depuis Calvin, Luther, la Vulgate.
    Eux donc, ayant reçu...Ainsi tous ceux qui sont désignés au verset 37 seraient devenus croyants et auraient reçu le baptême. (Comparer Actes 1.6 ; 8.4,25, etc., où se trouve la même tournure.) Telle est l'interprétation de De Wette, Wendt, Holtzmann, Meyer.
    Les uns ayant reçu,...tandis que d'autres, qui sont sousentendus, n'auraient pas cru. Il nous paraît que la seconde de ces versions est la plus conforme au style de Luc.
    - Le texte reçu porte : qui reçurent de bon cœur ou avec joie la parole. Ce mot, qui s'entend de soi-même, a été ajouté pour rendre la description plus complète.
    - Les trois mille croyants ne furent pas tous baptisés à l'instant, ce qui n'eut pas été possible.
    L'expression : ils furent ajoutés ce jour-là, n'implique pas nécessairement que leur baptême ait été célébré ce même jour. Une instruction complète leur fut donnée plus tard. (verset 42)
  • 2.42 Et ils persévéraient dans la doctrine des apôtres et dans la communion mutuelle, dans la fraction du pain et dans les prières. La plupart des commentateurs et éditeurs récents (Holtzmann, Wendt, Nestle) rattachent verset 42 à ce qui précède. Ceux dont il parle sont les trois mille baptisés.
    Luc nomme quatre moyens de grâce dans lesquels ils persévéraient. Ces moyens sont, selon leur nature, placés deux à deux, unis par la conjonction et.
    Ce sont :
    1° La doctrine ou plutôt l'enseignement des apôtres, d'autant plus nécessaire que la plupart de ces convertis avaient encore fort peu de lumières lors de leur baptême.
    2° La communion, par où il ne faut entendre ni la sainte cène qui vient ensuite, ni la communauté des biens, ni la communication des aumônes aux pauvres, (Romains 15.26 ; 2Corinthiens 8.4) ainsi que l'ont pensé quelques exégètes ; mais bien la communion mutuelle, cette union intime dans l'amour du même Sauveur qui constitue l'Eglise.
    Les premiers chrétiens la pratiquaient, même au dehors, en s'assemblant chaque jour. (verset 46)
    Le texte occidental portait : la communion mutuelle de la fraction du pain ; les deux moyens de grâce qui sont distingués dans le texte ordinaire sont donc réunis en un seul qui est la sainte cène. M. Blass affirme même que ce texte est le seul authentique et que la leçon des principaux manuscrits est le résultat d'une erreur de copiste.
    3° La fraction du pain qu'on rompait en célébrant la cène et dans les repas pris en commun.
    4° Enfin les prières. Ce pluriel ne désigne pas, selon l'opinion de Meyer, diverses espèces de prières, demandes, actions de grâces, etc., ni les heures réservées à la prière chez les Juifs. (Psaumes 55.18 ; Daniel 6.10) Il est motivé par la fréquence de ces prières en commun, dans chaque assemblée, spécialement avant et après la cène.
    Ces moyens de grâce étaient tout ce qu'il y avait de plus propre à développer la vie de l'Esprit dans les âmes et dans l'Eglise ; ils restent aujourd'hui encore, pour les chrétiens, les vrais éléments du progrès et de la sanctification. Mais pour cela il s'agit de persévérer.
  • 2.43 Et la crainte s'emparait de chacun ; et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. 43 à 47 Vie de l'Eglise primitive.
    Grec : de la crainte devenait en toute âme.
    Toute âme, hébraïsme qui signifie chacun, (Actes 3.23 ; Romains 13.1) telle fut l'impression produite sur le peuple.
    Les causes de cette crainte étaient les phénomènes de la Pentecôte, la vie sainte de ces premiers chrétiens et enfin la vue des miracles (grec signes) qu'opéraient les apôtres. Toute manifestation du ciel inspire à l'homme pécheur une sorte de terreur. Une var. de Sin., A, C, ajoute, à la fin du verset 43 : à Jérusalem : et une grande crainte était sur tous.
  • 2.44 Et tous ceux qui avaient cru étaient ensemble, et ils avaient toutes choses communes ; Ceux qui avaient cru ou qui étaient devenus des croyants (Sin., B ; le texte reçu porte le participe présent) étaient ensemble, ils avaient de fréquentes réunions. (Comparer Actes 1.14,15 ; 2.1)
    Dans B, verset 44 se lit ainsi : tous ceux qui avaient cru, avaient ensemble toutes choses communes. Westcott et Hort, Weiss adoptent ce texte.
  • 2.45 et ils vendaient leurs possessions et leurs biens et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. Ces termes : ils avaient toutes choses communes, ils vendaient leurs possessions (biens immeubles) et leurs biens (objets mobiliers), ont donné l'idée d'une vraie et complète communauté des biens.
    La plupart des interprètes cependant voient dans ces versets non la description d'une rigoureuse organisation sociale, mais le tableau du premier élan d'une ardente charité, qui portait les chrétiens à mettre à la disposition de leurs frères pauvres tous les biens qu'exigeaient leurs nécessités. (Comparer Actes 4.34,35)
    En effet,
    1° cette mise en commun des biens, si elle eut lieu, ne se vit jamais qu'à Jérusalem, dans les premiers temps de l'Eglise, sous l'action de l'Esprit de la Pentecôte ; l'histoire n'en a pas conservé de trace dans aucune autre Eglise, où, bien souvent, les apôtres durent exhorter les chrétiens riches à la bienfaisance. (Voir les collectes de Paul à Corinthe et comparez Jacques 5.1)
    2° Il n'y eut jamais, même à Jérusalem, aucune institution légale à cet égard, mais tout ce détachement des biens terrestres fut l'effet spontané de l'amour, joint peut-être à l'idée du retour prochain de Christ.
    3° Tous les chrétiens restaient donc parfaitement libres de conserver leurs biens, (Actes 5.4) et nous voyons en effet Marie, mère de Marc, en possession de sa maison. (Actes 12.12)
    Aussi quand le communisme moderne s'est appuyé de ce récit, il a confondu une ardente charité avec son esprit niveleur.
    "Le communisme biblique dit : ce qui est à moi est à toi ; l'autre dit : ce qui est à toi est à moi. L'un dit : ce que j'ai, je te le donne ; l'autre : donne moi ce que tu as." K. Gerock, Bibelwerk de Lange.
    Mais ce qu'implique ce trait de la vie chrétienne aux premiers jours de l'Eglise, c'est la condamnation de l'avarice des riches qui prétendent porter le nom de chrétiens.
  • 2.47 louant Dieu et trouvant faveur auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés. Quel admirable tableau Luc nous trace ici en quelques coups de pinceau. Il y a dix-neuf siècles que les chrétiens relisent avec émotion et édification ces traits de la vie de l'Eglise à Jérusalem.
    Relevons les l'un après l'autre.
    Chaque jour ils étaient assidus (grec ils persévéraient, même mot qu'au verset 42) d'un commun accord dans le temple, aux heures de la prière, prenant part au culte public de leurs pères. Jusqu'ici ils n'avaient pas l'idée de se séparer de ces pieuses institutions de leur peuple. Ils avaient pour cela l'exemple de Jésus lui-même, et ils savaient, comme l'observe Meyer, que le christianisme était l'accomplissement spirituel du mosaïsme. Plus tard, la séparation aura lieu, mais par l'inimitié des Juifs et non par la volonté des chrétiens. (Actes 13.46)
    2° A côté de ces exercices religieux dans le temple, ils pratiquaient une communion plus intime dans les maisons ; et comme l'Eglise comptait des milliers de membres, ils se répartissaient en petits troupeaux, comme les Israélites pour célébrer la Pâque. Là ils rompaient le pain, c'est-à-dire prenaient la cène du Seigneur et avaient des repas fraternels (agapes) où régnaient la joie (grec allégresse), avec une grande simplicité de cœur.
    3° Cette joie intime du Saint-Esprit s'exhalait en chants de louanges qu'ils faisaient monter vers Dieu. (Luc 24.53)
    Il résultait d'une vie si belle et si sainte qu'ils trouvaient faveur (grec grâce) auprès de tout le peuple.
    Se fondant sur les persécutions qui ne tardèrent pas à atteindre les disciples, on a prétendu que ce dernier trait ne pouvait pas être vrai. C'est confondre les temps et oublier que l'opinion populaire est fort versatile.
    Le Seigneur, Christ, qui du sein de sa gloire règne sur son Eglise. (verset 36) L'action de l'Esprit de Dieu n'avait point cessé depuis la Pentecôte, mais chaque jour de nouvelles âmes sauvées du péché et de la ruine étaient ajoutées à l'Eglise.
    Ce fait si réjouissant pour ces premiers chrétiens, achève le tableau de leur vie religieuse, dont l'exemple contribuait puissamment à cet accroissement de l'Eglise.
    - Sin, B, A, C, D omettent les mots à l'Eglise, et rattachent à ce verset les premiers mots du chapitre suivant : "Le Seigneur ajoutait les sauvés ensemble." c'est-à-dire, pour être ensemble, dans un même lieu, un même corps.
    D'après le texte reçu, en effet, Actes 3 commence ainsi en grec : "Ensemble Pierre et Jean montaient au temple." Tous les éditeurs modernes et la plupart des commentateurs récents considèrent la locution que nous rendons par ensemble comme appartenant à la fin de Actes 2. Si l'on partage leur manière de voir, il faut, dans la traduction de Actes 3.1, supprimer le mot ensemble.
  • Actes 3

  • 3.1 Or Pierre et Jean montaient ensemble au temple pour l'heure de la prière, la neuvième heure. Premier développement de l'Eglise à Jérusalem.
    Chapitre 3.
    1 à 10 Guérison d'un impotent.
  • 3.2 Et l'on portait un homme impotent de naissance, qu'on mettait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle, pour demander l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. Après avoir raconté la Pentecôte, ses premiers effets et l'état de l'Eglise naissante, Luc consigne ici le récit d'une guérison importante en elle-même et sur tout à cause du second discours de Pierre, dont elle fut l'occasion.
    - Ensemble, voir Actes 2.47, 2e note.
    Nous trouverons plusieurs fois dans la suite Pierre associé avec Jean. Partout c'est Pierre qui prend la parole et agit. Jean le seconde de sa présence, observe, contemple et amasse ce trésor d'expériences intimes qu'il déposera dans ses écrits.
    - La neuvième heure, trois heures après midi, était celle de la prière et de l'oblation du soir à laquelle les deux apôtres voulaient assister. (Actes 10.3 ; comparez Actes 2.46)
    Grec : "Un homme...était porté, au moment où les deux apôtres montaient." Puisque cet homme devait être porté, il n'était pas seulement boiteux, mais impotent, paralysé, et cela (grec) dès le sein de sa mère ; il n'avait dont jamais pu marcher, et, en outre, il était indigent et réduit à demander l'aumône.
    Les disciples ne passeront pas indifférents devant cette infortune.
    - La porte du temple appelée la Belle n'est pas connue d'ailleurs sous ce nom. Josèphe (Guerre des Juifs, V, 5 3), qui parle de neuf portes, en décrit une dixième comme plus magnifique que toutes les autres, composée d'airain de Corinthe, mais à laquelle il donne le nom de porte de Nicanor. Elle s'ouvrait sur le côté oriental du parvis extérieur, au dessus de la vallée du Cédron.
  • 3.5 Et il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose. Sans répondre directement à la demande du malheureux, les deux disciples le considèrent avec compassion. Pierre, pour réveiller son attention, entrer en rapport avec lui et s'assurer qu'il v avait en lui quelque réceptivité, lui dit : Regarde-nous.
    Ce n'étaient pas seulement les regards, c'étaient les âmes qui devaient ainsi se rencontrer avant qu'une puissance divine pût passer de l'une à l'autre par la parole. L'indigent malade regarde attentivement ces étrangers qui lui témoignent tant d'intérêt, mais sans s'élever encore plus haut que l'espoir d'une aumône.
    Nous trouverons plus loin une scène semblable. (Actes 14.8-10)
  • 3.6 Mais Pierre dit : De l'argent et de l'or, je n'en ai point ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, marche ! On peut donc n'avoir ni argent ni or et posséder d'autres richesses infiniment plus précieuses et qui sont impérissables.
    - Au nom de signifie en l'autorité, par la puissance, car le nom exprime toutes les propriétés d'un être (Matthieu 6.9 ; 28.19, notes.)
    Pierre donne volontiers au Seigneur ce nom de Jésus le Nazaréen, (Actes 2.22) que le peuple lui appliquait avec une nuance de mépris, qui avait été inscrit sur la croix et qui contrastait ainsi d'une manière frappante avec la puissance divine que ce même nom allait manifester par la guérison de l'impotent.
    Le texte reçu porte : "Lève-toi et marche." Les mots soulignés manquent dans Sin., B, D.
    Leur introduction dans le texte peut avoir été provoquée par le : il le leva du verset 7, et par des formules analogues, Luc 5.23 et ailleurs.
  • 3.10 et ils reconnaissaient que c'était celui qui était assis à la Belle Porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis de stupeur et d'étonnement de ce qui lui était arrivé. Luc décrit très vivement cette scène.
    L'action de Pierre qui lève le malade en le prenant par la main, la prompte obéissance du malade, ou, suivant d'autres, la soudaine conscience qu'il a d'être guéri, et qui se manifeste dans le fait qu'il se met debout en sautant, sa vive reconnaissance qui s'exprime par des louanges, enfin l'étonnement du peuple, témoin du miracle, tout donne à cette guérison quelque chose de dramatique et porte le caractère de la vérité historique.
  • 3.11 Or comme il s'attachait à Pierre et à Jean, tout le peuple stupéfait accourut vers eux au portique qu'on appelle de Salomon. 11 à 26 Discours de Pierre.
    Le texte reçu porte : Le boiteux qui avait été guéri, au lieu du pronom il, correction qui devait donner au récit plus de clarté.
    Il s'attachait à eux (grec les retenait), ne pouvant se séparer de ses bienfaiteurs.
    Quelques interprètes ont pensé qu'il voulait rester avec eux comme disciple de Jésus. Il le devint probablement, mais cette idée n'est pas fondée dans le texte.
    - Quant au portique de Salomon, où le peuple accourut pour voir encore le malade guéri, comparez Jean 10.23, note.
  • 3.12 Mais Pierre voyant cela, dit au peuple : Hommes israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ceci ? ou pourquoi avez-vous les yeux arrêtés sur nous, comme si c'était nous qui, par notre propre puissance ou par notre piété, avions fait marcher cet homme ? Grec : répondit au peuple, comme si l'étonnement de ce peuple et son empressement auprès des apôtres avaient signifié : Expliquez-nous ce miracle. Pierre saisit avec joie cette nouvelle occasion d'annoncer le Sauveur et d'exhorter ses auditeurs à la repentance.
    Pourquoi vous étonnez-vous de ceci ? (Meyer) ou : au sujet de cet homme ? (Rilliet, Wendt, Holtzmann.)
    Avant tout, les disciples s'efforcent de détourner d'eux-mêmes l'attention du peuple et la gloire de ce miracle que leur propre puissance n'aurait pu effectuer ni leur piété mériter : (Jean 9.31) tout l'honneur en revient à Dieu. C'est là la vraie humilité, bien propre à ramener le peuple d'une vaine curiosité à la foi.
  • 3.13 Le Dieu d'Abraham et d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous, vous avez livré et renié devant Pilate, quand celui-ci avait décidé de le relâcher. Les noms des patriarches que Pierre associe à celui de Dieu devaient rendre plus solennel son discours.
    Une variante de Sin., A, C, D, admise par Tischendorf, renferme trois fois le nom de Dieu : "Le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob."
    C'est, d'après Exode 3.15 le nom complet du Dieu de l'alliance. "Le Dieu de nos pères" est, dans la pensée de l'apôtre, non le Dieu des patriarches seulement, mais celui de tous les ancêtres de ses auditeurs. Ce Dieu a glorifié Jésus, son Serviteur, il l'a glorifié par sa résurrection, par son élévation à sa droite, et, dans ce moment, par le fait que son nom a suffi pour guérir un malheureux paralytique dès sa naissance. (versets 4,16)
    Mais contraste criant, Celui que Dieu a ainsi glorifié, vous, vous l'avez livré, renié, et cela (grec) à la face de Pilate, qui, moins injuste que vous, avait décidé (grec jugé, prononcé son jugement) de le relâcher comme innocent. (Voir entre autres passages Luc 23.14-16 ; Jean 18.38,39 ; 19.12)
    Quant à cette accusation directe que Pierre porte contre ses auditeurs, voir Actes 2.23, note.
    - Le mot que nous traduisons par serviteur (et qui se retrouve Actes 3.26 ; Actes 4.27,30) signifie aussi enfant, et on l'a souvent rendu par fils, Fils de Dieu ; mais comme on sait que c'est là le terme par lequel les Septante désignent constamment le serviteur de l'Eternel, (Esaïe 42.1 ; 52.13, etc.) il n'y a pas le moindre doute que ce soit dans ce sens qu'il doive être entendu ici.
    Ce serviteur qui s'est montré tel dans toute sa vie est ainsi devenu le Sauveur, selon la belle signification du nom de Jésus.
  • 3.14 Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier, Mais vous (par opposition à Dieu qui l'a glorifié), vous avez renié le Saint et le Juste, le seul saint, le seul juste, vous lui avez préféré un meurtrier ! (Matthieu 27.21 ; Luc 23.18 ; Jean 18.40)
    - Avec quelle sainte hardiesse Pierre peut prononcer ce mot renié, tellement il est assuré que Dieu lui a pardonné son propre reniement, dont il porte dans son cœur le douloureux souvenir I Et quelle n'est pas la certitude historique de tous ces faits relatifs à la mort de Jésus, que l'apôtre peut proclamer ainsi devant tout Jérusalem qui les connaissait !
  • 3.15 tandis que vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité d'entre les morts ; de quoi nous sommes témoins. Grec : vous avez tué le Prince de la vie ! Crime et folie, car Dieu l'a ressuscité, de quoi nous sommes témoins. (Actes 2.32) Simplicité et grandeur caractérisent ce témoignage.
    - Le mot rendu par Prince signifie celui qui conduit à la vie ou celui qui est l'auteur de la vie. (Actes 5.31 ; Hébreux 2.10 ; 12.2) Ici donc l'auteur de la vie, de toute vie. (Jean 1.4 ; 5.26 ; 10.10 ; 11.25 ; 14.6)
  • 3.16 Et c'est par la foi en son nom, que son nom a raffermi cet homme que vous voyez et que vous connaissez ; et la foi produite par lui a donné à cet homme cette parfaite santé en présence de vous tous. L'apôtre conclut cette première partie de son discours en revenant au miracle qui en est l'occasion et dont il indique ici clairement la cause, afin d'en rapporter toute la gloire au Seigneur.
    Cette cause, c'est uniquement le nom de Jésus ressuscité, glorifié (versets 13,15) et invoqué par la foi.
    Mais Pierre n'exprime pas cette pensée d'une manière si simple il accumule les termes, jusqu'à faire une phrase incorrecte, afin d accentuer plus vivement l'idée qu'il n'y a eu dans cette guérison que ces deux facteurs, le nom de Jésus et la foi.
    1° Après ces mots : par la foi en son nom, il voulait dire : cet homme a été affermi mais c'eût été trop attribuer à la foi et il répète son nom : c'est son nom, sa puissance et son amour qui ont tout fait.
    2° Mais même cette foi qui a eu un tel effet elle a été produite par lui, c'est Jésus qui l'a opérée en nous apôtres.
    Ces deux propositions, qui semblent une répétition l'une de l'autre, ne disent donc pas la même chose ; l'une explique l'origine du miracle, l'autre l'origine de la foi ; l'une montre l'impotent affermi l'autre parfaitement guéri.
    Quelle puissance de conviction n'y a-til pas dans ce fait ! Cet homme guéri, vous le voyez, vous le connaissez, c'est en présence de vous tous que la foi au nom de Jésus lui a donné cette parfaite santé ou, selon la version de PauVevey, cette entière disposition de tous ses membres.
    Notre traduction, et l'explication que nous en donnons, d'accord avec la plupart des commentateurs, se base sur le texte tel qu'il est ponctué dans la plupart des éditions.
    M. Blass a adopté une ponctuation différente, déjà proposée par Lachmann : Et par la foi en son nom, Dieu a raffermi cet homme que vous voyez ! et que vous connaissez. Son nom, et (c'est à dire) la foi produite par lui, a donné à cet homme, etc.
    La pensée reste la même, mais elle est énoncée plus clairement.
    L'apôtre affirme :
    1° que l'auteur de la guérison, c'est Dieu (ou Jésus, qu'on peut aussi sous-entendre comme sujet du verbe : a raffermi) opérant par la foi en son nom ;
    2° il reprend, pour 1'expliquer, cette dernière expression un peu concise.
    - Au lieu de : la foi qui est produite par lui (Jésus), on pourrait traduire aussi : la foi qui opère par lui, c'est-à-dire par le nom de Jésus.
  • 3.17 Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, comme aussi vos chefs ; L'apôtre poursuit d'un ton affectueux (frères), voulant persuader ses auditeurs que, malgré l'énormité de leur crime, il y a encore lieu pour eux à la repentance et au salut. (verset 19)
    En effet, en mettant à mort le Saint et le Juste, le Prince de la vie, (versets 14,15) ils ont agi par ignorance, ne le connaissant pas comme tel, non plus que leurs chefs. (Luc 23.34 ; 1Corinthiens 2.8, notes.)
    De plus, tout cela a été conduit par le conseil de la miséricorde de Dieu et annoncé par les prophètes. (verset 18)
  • 3.18 mais Dieu a accompli ainsi les choses qu'il avait annoncées d'avance par la bouche de tous les prophètes que son Christ souffrirait. Ce mot : tous les prophètes, dans lequel on a trouvé une hyperbole, se justifie cependant, (Luc 24.27,44) car si tous les prophètes n'annoncent pas spécialement les souffrances de Christ, la délivrance messianique objet de toutes les prophéties, a été réalisée par les souffrances et la mort du Sauveur (Actes 3.24 ; Actes 10.43)
    Le grec porte littéralement : Dieu a accompli les choses qu'il avait annoncées son Christ souffrir.
    Nos versions traduisent inexactement : ce qu'il avait annoncé, à savoir que son Christ devait souffrir.
  • 3.20 afin que viennent des temps de rafraîchissement de la part du Seigneur, et qu'il envoie le Christ qui vous a été destiné d'avance, Jésus ; La repentance, changement complet de disposition morale (Matthieu 3.2, 1re note) a pour effet la conversion, c'est-à-dire le retour vers Dieu qui est la source du pardon et de la vie éternelle.
    Aussi le fruit de cette transformation intérieure de l'homme est-il que ses péchés sont, non seulement pardonnés, mais effacés annulés, anéantis.
    L'image est prise d'un écrit, d'un compte, qu'on biffe pour lui ôter toute valeur. (Colossiens 2.14 ; Psaumes 51.3,11,Esaïe 43.25 ; 44.22) Cette pensée répond à un profond besoin de la conscience humaine.
  • 3.21 que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps. Ici l'apôtre s'élève par l'Esprit prophétique jusqu'aux plus magnifiques perspectives de l'avenir, déjà annoncées par les prophètes. (versets 22-26)
    Mais il faut remarquer son point de départ, la raison de telles espérances.
    Repentez-vous, convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, a-t-il dit, (verset 19) afin que viennent des temps de rafraîchissement.
    Ainsi ces temps heureux dépendent de la conversion des âmes et de l'annulation des péchés ; condition conforme à la nature des choses et indiquée encore ailleurs. (2Pierre 3.12) Jésus lui-même avait annoncé cette vérité. (Matthieu 24.14)
    Ces temps de rafraîchissement viendront après d'autres temps de travaux, de fatigues, où les hommes auront porté "le poids et la chaleur du jour" ils seront pour le peuple de Dieu la "consolation d'Israël," (Luc 2.25) le "soulagement," (2Thessaloniciens 1.7) le "repos." (Hébreux 4.9)
    Ils viendront de la part du Seigneur (grec de sa face, de sa présence) ; et ce qu'il faut entendre par là, Pierre le dit clairement par les mots suivants : et qu'il envoie le Christ, le Messie, qui vous a été destiné d'avance, Jésus.
    Il s'agit donc du retour de Christ pour recueillir ses rachetés et élever son règne à la perfection. Toutes les autres explications qu'on a données de ce passage tombent en présence d'un texte si clair. (Voir les deux notes suivantes.)
    - Le texte reçu porte : "le Christ qui vous a été prêché d'avance" (par les prophètes). La variante ici adoptée d'après des autorités décisives (tous les majuscules) signifie que Dieu a destiné d'avance le Sauveur avant tout à son peuple d'Israël (à vous) et par lui à toute l'humanité. (Comparer 1Pierre 1.20)
    Christ, ayant achevé son œuvre sur la terre, a été reçu, il est vrai, dans le repos et la gloire du ciel, mais il ne doit pas y rester, il en reviendra au temps marqué, dont l'apôtre vient de parler et dont il va parler encore. Cette déclaration n'est point en contradiction avec la promesse de Jésus-Christ que "partout où deux ou trois sont assemblés en son nom, il est là au milieu d'eux ;" (Matthieu 18.20) car "toute puissance lui a été donnée au ciel et sur la terre" ; (Matthieu 28.18) mais la pensée de notre texte est totalement opposée à l'idée d'un règne personnel de Christ sur la terre, destiné à opérer la conversion du monde.
    - Des interprètes luthériens, pour ne pas porter atteinte au dogme de l'ubiquité du corps de Christ, traduisent ainsi ces paroles : "Lequel doit occuper le ciel" (le remplir). Ils prennent l'objet pour le sujet, ce que le grec permet, mais ils donnent au verbe le sens "d'occuper" qui ne peut être établi.
    Le rétablissement de toutes choses, leur restitution ou réintégration dans leur état normal, parfait, voulu de Dieu, telle sera l'œuvre finale du Sauveur à sa seconde venue. C'est là ce que Jésus appelle la palingénésie ou renaissance et qu'il accomplira quand il "s'assiéra sur le trône de sa gloire." (Matthieu 19.28)
    Cette rénovation s'étendra à tout ce que Dieu aura créé (toutes choses) ; c'est pourquoi le prophète de Patmos voit "de nouveaux cieux et une nouvelle terre." (Apocalypse 21.1)
    Aussi cette grande parole de Pierre est elle devenue le terme classique de ceux qui attendent le salut final de tous les hommes et même du démon, leur grand adversaire. Ce serait là assurément la plus magnifique solution de l'avenir, si elle était clairement révélée dans l'Ecriture.
    - Ici, deux erreurs à réfuter :
    1° celle d'interprètes tels que Baumgarten qui bornent ce rétablissement à la restitution du royaume d'Israël ce serait prêter à Pierre les fausses vues messianiques du temps ; (comparez Actes 1.6)
    2° celle de Meyer qui, pressant outre mesure le mot de jusqu'au temps, prétend que Christ ne peut revenir avant que le rétablissement soit accompli.
    Qui donc l'accomplirait ? Ces erreurs tombent en présence du contexte qui nous montre les temps de rafraîchissement, le retour de Christ (verset 20) et le rétablissement (verset 21) comme simultanés.
    La plupart des versions portent : "les temps du rétablissement de toutes choses dont (desquels temps) Dieu a parlé."
    Il paraît plus conforme au grec de traduire : le rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé. (Holtzmann, Wendt, Blass.)
    Toutes les promesses des prophètes relatives aux temps messianiques auront alors leur accomplissement. La restauration de la nature elle-même est au nombre des "choses dont Dieu a parlé par les prophètes." (Esaïe 11.6-9)
    Le rétablissement, dans la pensée de l'apôtre, ne saurait donc être limité au domaine moral, et ce fait à lui seul prouve qu'il ne précède pas, mais suit l'avènement glorieux de Jésus-Christ.
  • 3.22 Moïse a dit : Le Seigneur notre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi ; vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. Pierre vient de dire que les temps heureux dont il parle ont été annoncés par les saints prophètes dès les siècles anciens. (versets 18,21 ; comparez Luc 1.70)
    Maintenant il va citer quelquesuns de ces prophètes en commençant par Moïse, le plus ancien de tous.
    - Le texte reçu porte : car Moïse a dit à nos pères. Les mots soulignés ne sont pas authentiques.
  • 3.23 Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. Quiconque, grec "toute âme qui...," Deutéronome 18.15,19, cité librement d'après les Septante.
    L'hébreu porte : "L'Eternel ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi, vous l'écouterez, et il arrivera que l'homme qui n'écoutera pas mes paroles qu'il dira en mon nom, moi je lui en demanderai compte." (verset 19)
    On voit les légères différences, le sens reste le même au fond.
    Seulement le dernier mot : Je lui en demanderai compte, que les Septante traduisent : J'en ferai justice, est rendu ici par un terme très usité dans l'Ancien Testament : sera exterminé du milieu du peuple. Cette expression signifie proprement : sera puni de mort.
    Pierre entend par là : sera exclu du milieu du peuple de Dieu et de son royaume.
    Par cette exclusion des rebelles, par la suppression de tout élément hostile et mauvais, (1Corinthiens 15.25) s'opérera le "rétablissement de toutes choses." Ainsi ce dernier a été prédit par Moïse déjà. Moïse annonçait ? dans cette même parole celui qui devait en être l'auteur.
    L'application au Messie du passage cité présente quelque difficulté. Il y est question des prophètes qui devaient succéder à Moïse comme organes de l'Eternel.
    On pourrait presser les termes : "un prophète comme moi" et leur faire signifier : un prophète fondateur qui inaugurera un ordre de choses nouveau, comme j'ai institué l'alliance du Sinaï. Mais il sera plus naturel et plus conforme au sens historique du passage, de dire, avec Calvin, que cette parole "s'adressait à Christ sur tous autres : non seulement pour ce qu'il est le Prince de tous les prophètes mais aussi pour ce que toutes les prophéties précédentes s'adressaient à lui et que Dieu a finalement parlé en perfection par la bouche d'iceluy." (Comparer Hébreux 1.1)
    Cette prophétie est également appliquée au Messie par Etienne. (Actes 7.37)
  • 3.24 Et tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ceux qui l'ont suivi, ont aussi annoncé ces jours. Ces jours, c'est-à-dire ces mêmes jours que Pierre annonce ici à ses auditeurs. (verset 21)
    Après Moïse, il nomme Samuel et ceux qui l'ont suivi, parce que c'est dès l'époque de Samuel que l'on constate la présence d'écoles des prophètes et que le prophétisme commença à se développer en Israël (Comparer Luc 24 ; 27)
  • 3.25 Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Et c'est en ta postérité que seront bénies toutes les familles de la terre. B, A portent : vos pères.
    Westcott et Hort, Nestle, plusieurs autres pensent que c'est la leçon originale.
    Afin d'offrir à ses auditeurs et à tout son peuple les éternelles bénédictions dont il vient de parler, l'apôtre leur rappelle qu'ils sont les fils des prophètes, ceux en faveur de qui ils ont parlé, et par conséquent aussi les fils, c'est-à-dire les héritiers, de l'alliance traitée avec les pères.
    Cette alliance avait pour charte la parole immuable souvent répétée à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. (Genèse 12.3.22.18)
  • 3.26 C'est à vous premièrement, que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, chacun de vous se détournant de ses méchancetés. A vous premièrement, qui êtes les héritiers de l'alliance et de la bénédiction, (verset 25) Dieu a suscité et envoyé son serviteur (c'està-dire : son fils, Jésus-Christ : voir sur ce mot serviteur, verset 13, note) pour vous bénir, en vous faisant part de toutes les grâces qu'il a promises par ses prophètes. (versets 20-25)
    Mais cette bénédiction, vous n'y aurez part que par la repentance (verset 19) que Dieu veut opérer en vous et qui vous fera haïr et abandonner vos méchancetés. (B porte les méchancetés.)
    La plupart de nos versions françaises, avec les anciens commentateurs, traduisent : en détournant chacun de vos méchancetés ; la bénédiction offerte consisterait dans la sanctification opérée par Dieu. Ils se fondent sur le fait que le verbe employé a toujours le sens actif dans le Nouveau Testament.
    Mais comme il se trouve dans les Septante avec le sens réfléchi : se détourner, les interprètes modernes (Reuss, Holtzmann, Wendt) préfèrent la traduction que nous avons adoptée. Elle met dans la bouche de l'apôtre un appel semblable à celui du verset 19, et qui est bien à sa place au terme de ce discours.
    Après avoir annoncé les plus riches grâces de l'Evangile, Pierre prêche la conversion par laquelle l'homme doit les saisir. Et cet appel ne fut pas vain, car sa prédication puissante eut un magnifique résultat. (Actes 4.4)
    - Il ne faudrait pas croire toutefois que l'apôtre, tout pénétré qu'il était des privilèges de son peuple, s'enfermât dans le particularisme juif.
    Ce mot : A vous premièrement, ouvre une vaste perspective sur d'autres peuples qui auront part aux bénédictions de l'Evangile.
    C'est, comme l'observe Olshausen, l'Esprit de Dieu qui élève l'apôtre à cette vue de l'avenir. Il lui faudra ensuite une révélation spéciale pour comprendre et accepter que le salut est destiné aux païens comme aux Juifs. (Actes 10 ; Actes 11.17 ; 15.7-11. Comparer Actes 2.39, note.)
  • Actes 4

  • 4.1 Mais comme ils parlaient au peuple, les sacrificateurs, le commandant du temple et les sadducéens survinrent, Chapitre 4.
    1 à 22 Emprisonnement de Pierre et de Jean.
    Le grand succès des deux discours de Pierre et le nombre croissant des chrétiens (verset 4) devaient nécessairement attirer l'attention et provoquer l'opposition des adversaires. A leur tête étaient les sacrificateurs.
    Tischendorf, Nestle, Wendt conservent le texte reçu : les sacrificateurs, leçon fortement documentée.
    Westcott et Hort ont admis la variante : les principaux sacrificateurs, qui se lit dans B, C.
    Ce terme très usité dans les évangiles a probablement été substitué à l'autre par un correcteur.
    Avec eux se trouvaient les sadducéens qui avaient entendu le discours de Pierre. (verset 2, note. Voir, sur ce parti politicoreligieux, Matthieu 3.7, 1re note.)
    Déjà ils avaient fait avertir le commandant du temple, chef de la garde du temple, qui était luimême sacrificateur, qu'un grand rassemblement de peuple se trouvait sous un des portiques (Actes 3.11) la fonction de ce chef était de maintenir l'ordre dans le temple et aux abords.
    Tous survinrent pendant que les disciples parlaient au peuple.
  • 4.2 fort en peine de ce que ces gens-là enseignaient le peuple, et annonçaient en Jésus la résurrection d'entre les morts. Deux choses leur causaient cette peine, ce profond dépit, cette vexation d'esprit : c'est d'abord que les disciples enseignaient le peuple et obtenaient sur lui une influence qui menaçait celle de ses chefs ; ensuite qu'ils annonçaient la résurrection.
    Ceci contrariait surtout les sadducéens, qui niaient la vie à venir (Matthieu 22.23) et qui avaient entendu Pierre parler de la résurrection de Jésus. (Actes 3.15) Ils estimaient avec raison que c'était là prêcher la doctrine de la résurrection en général. (1Corinthiens 15.12, suivants)
    C'est ce que signifient les termes : En Jésus la résurrection d'entre les morts : elle n'est qu'en lui et par lui.
  • 4.3 Et ils mirent les mains sur eux. et les jetèrent en prison jusqu'au lendemain ; car c'était déjà le soir. Pierre et Jean étaient montés au temple a trois heures de l'aprèsmidi et avaient assisté à la prière. (Actes 3.1)
    Après la guérison de l'impotent (Actes 3.2 et suivants) et le discours prolongé de Pierre, la nuit devait approcher ; on ne pouvait donc plus assembler le sanhédrin et faire comparaître les apôtres devant lui. C'est pourquoi ils furent mis en prison jusqu'au lendemain.
  • 4.4 Mais beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s'éleva à environ cinq mille. Mais, malgré la persécution qui commençait, un grand nombre crurent, par la parole qu'ils venaient d'entendre.
    Le nombre des croyants s'éleva à environ cinq mille. Il faut comprendre probablement dans ce nombre les trois mille qui furent convertis par le premier discours de Pierre (Actes 2.41) et ceux que le Seigneur ajoutait chaque jour à L'Eglise. (Actes 2.47)
    L'article manque, il est vrai, devant nombre : plusieurs en concluent que les cinq mille furent amenés à la conversion par le second discours seul.
    - Cinq mille hommes, dit le texte, ce qui prouve que les femmes converties n'y étaient pas comprises. Quelques interprètes (de Wette Ebrard, Wendt) pensent qu'on peut entendre par hommes des personnes des deux sexes (Matthieu 14.35 ; Luc 11.31 ; comparez Actes 2.41) ; mais le mot grec ne désigne que des personnes de sexe masculin, et en outre, comme l'observe Meyer, ce sens est confirmé par Actes 5.14 où les hommes sont distingués des femmes.
  • 4.5 Mais il arriva le lendemain que les chefs des Juifs, les anciens et les scribes s'assemblèrent à Jérusalem, Grec : Leurs chefs, c'est-à-dire les chefs des Juifs, c'était le titre général de tous les membres du sanhédrin (voir sur ce corps Matthieu 5.22 note), tandis que les anciens et les scribes en étaient des classes spéciales.
    - Les mots à Jérusalem, avec la préposition qui implique le mouvement vers la ville, d'après la leçon du texte reçu et du Sin. adoptée par Tischendorf, supposent que les membres du conseil, en villégiature, n'habitaient pas alors la ville, et qu'ils durent s'y rendre à cette occasion.
    La leçon de B, A, D, dans Jérusalem (sans mouvement), admise par la plupart des critiques, semble une adjonction assez inutile, puisqu'il va sans dire que le siège du sanhédrin est à Jérusalem.
    On a proposé de rattacher ce complément au mot scribes exclusivement. L'auteur voudrait distinguer les scribes de Jérusalem de ceux de la Galilée.
  • 4.6 avec Anne le souverain sacrificateur et Caïphe et Jean et Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race des souverains sacrificateurs ; Luc ne pouvait pas ignorer qu'Anne n'avait plus que le titre honorifique de souverain sacrificateur, tandis que Caïphe, son gendre, en avait la charge. (Comparer Luc 3.2 ; Jean 11.49 ; 18.13, notes.)
    Jean (D porte : Jonathas) et Alexandre sont des noms sans doute alors marquants dans la race des souverains sacrificateurs, mais aujourd'hui inconnus, et sur lesquels on n'a que des conjectures.
  • 4.7 et les ayant fait comparaître au milieu d'eux, ils leur demandaient : Par quel pouvoir, ou au nom de qui, avez-vous fait cela, vous ? Par quel pouvoir ou en quelle autorité ? Et ils ajoutent en quel nom (invoqué par vous) ? Ils savaient bien que ce nom était celui de Jésus ; (Actes 3.6,16) mais ils voulaient précisément leur arracher cet aveu, (verset 10) afin de les accuser comme des blasphémateurs qui substituaient le nom de Jésus au nom de Jéhovah, ou comme des rebelles, agissant au nom d'un homme qui avait été crucifié pour avoir aspiré à la royauté.
    - N'osant pas et ne voulant pas articuler comme grief une guérison miraculeuse, ils se contentent de désigner le fait par ce mot : cela. C'était bien là le seul chef d'accusation auquel ils pussent s'arrêter, mais, sans aucun doute, ce qui les irritait le plus, c'était l'influence acquise sur le peuple par la prédication des disciples. (verset 2)
  • 4.8 Alors Pierre ayant été rempli d'Esprit saint leur dit : Chefs du peuple et anciens, Rempli d'Esprit saint. (Comparer Actes 13.9)
    "Cette expression ne signifie pas seulement que les apôtres ne parlaient pas par leurs propres forces, mais par celles du Saint-Esprit ; elle indique plutôt que cet Esprit, toujours agissant en eux, leur accordait un secours spécial dans ces moments solennels." Olshausen.
    C'était là, au reste, l'accomplissement littéral de la promesse de Jésus-Christ. (Matthieu 10.19,20)
    Que l'on compare Pierre, devant cette imposante assemblée des personnages les plus savants et les plus puissants, avec le disciple reniant son Maître, (Matthieu 26.70) et l'on comprendra ce que furent les langues de feu de la Pentecôte.
  • 4.9 puisque nous sommes aujourd'hui recherchés pour avoir fait du bien à un homme malade, afin de savoir par quel moyen il a été sauvé ; L'apôtre s'adresse d'abord aux chefs de son peuple et aux anciens (le texte reçu ajoute : d'Israël, mots qui manquent dans Sin., B, A) en termes respectueux qui montrent qu'il les reconnaissait comme tels.
    Mais, qu'il l'ait voulu ou non, quelle fine et mordante ironie dans ce contraste ! Etre recherchés (être l'objet d'une enquête) pour (grec) un acte de bienfaisance à un homme malade !
    Pierre rappelle en cela son Maître. (Jean 10.32) Ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette situation est relevé, en grec, par l'emploi de la conjonction si au lieu de puisque : si vraiment nous sommes recherchés, si une telle contradiction est possible !
    - Par quel moyen il a été, non pas guéri, selon nos versions, mais sauvé ; ici, comme toujours, la guérison n'avait pas seulement en vue le corps, mais l'âme et son salut. (Matthieu 9.22, note.)
  • 4.10 qu'il soit notoire à vous tous, et à tout le peuple d'Israël, que c'est par le nom de Jésus-Christ le Nazaréen, que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité des morts ; c'est par lui que cet homme se présente devant vous bien portant. Quelle sainte hardiesse dans ces paroles ! Non seulement il attribue le miracle à ce nom, odieux à ses juges, Jésus Christ le Nazaréen, mais l'accusé se faisant accusateur ajoute : que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité (grec réveillé) des morts.
    Il faut remarquer le vif contraste que forment ces deux que, qui ne sont liés par aucune particule.
    Puis le courageux confesseur répète avec solennité : C'est par lui que (gr) celui-ci paraît en votre présence plein de santé !
    Par lui, ce pronom peut être au neutre, se rapportant au nom de Jésus (Wendt) ou au masculin désignant Jésus-Christ lui-même (Meyer, Holtzmann).
    - On s'est demandé comment il se fait que le malade guéri pût assister à cette audience. Il n'y a pas de doute que les juges ne l'aient assigné comme témoin, espérant tirer de lui quelque sujet d'accusation, sans réfléchir que sa présence devait leur fermer la bouche. (verset 14)
  • 4.11 C'est lui qui est la pierre rejetée par vous les constructeurs, et qui est devenue la principale pierre de l'angle. Psaumes 118.22. Admirable et hardie application de cette parole célèbre !
    Lui est cette pierre rejetée par vous, mais devenue la principale de l'angle ! (Comparer 1Pierre 2.4-7)
    Ce n'était pas la première fois que cette prophétie était appliquée à ces mémés architectes de la théocratie, (Matthieu 21.42 ; Luc 20.17) ils pouvaient s'en souvenir.
  • 4.12 Et le salut n'est en aucun autre ; car aussi il n'y a sous le ciel d'autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés. Par la belle image de verset 11, l'apôtre avait déjà dit que l'unique fondement du salut était cette pierre rejeté par les hommes et devenue la principale de l'angle.
    Mais il tient à le déclarer encore sans figure, et il le fait sous deux formes différentes, afin d'accentuer aussi fortement que possible cette vérité absolue.
    Plusieurs l'ont trouvée trop absolue, trop exclusive ; mais ceux qui, par leur expérience, ont acquis une notion exacte du péché et de la justice divine, savent que nul ne peut être sauvé sans un Sauveur.
    Seulement on se représente difficilement la hardiesse dont Pierre fit preuve en présentant au sanhédrin ce nom de Jésus de Nazareth (v 10) comme le seul que Dieu ait donné parmi les hommes, c'est-à-dire au sein de notre humanité déchue, par lequel il nous (B : vous) faut être sauvé.
    Il le faut : cette nécessité est fondé dans la nature des choses et dans la volonté souveraine de Dieu.
  • 4.13 Or, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c'étaient des hommes sans instruction et du commun peuple, ils étaient dans l'étonnement, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. Le sujet de l'étonnement des membres du sanhédrin, c'est que des hommes sans instruction, (grec) non lettrés, qui n'avaient pas passé par les études rabbiniques, et, en outre, de simples laïques, du commun peuple, pussent parler devant le conseil suprême de la nation avec cette assurance, ou plutôt cette liberté cette hardiesse.
    Tel est le sens du terme original. La simple éloquence des disciples, inspirée par l'Esprit de Dieu, était d'autant plus étonnante, en effet, que leur liberté et leur vie dépendaient de leurs auditeurs.
    - Que signifie la dernière remarque de ce verset. ? Est-ce simplement une confirmation de l'idée que les disciples étaient des hommes sans culture, de simples Galiléens, puisqu'ils avaient été vus dans l'entourage de Jésus ? Ces paroles ne veulent-elles pas dire que les adversaires reconnaissaient dans la sainte assurance de ces hommes sans lettres quelque chose de l'autorité et de la puissance de leur Maître ?
  • 4.14 Et voyant là debout avec eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer. Grec : rien à contredire.
    En présence de ce témoin vivant du miracle, ils ne pouvaient pas songer à le nier ; (verset 16) et comme tout le peuple en était dans l'admiration, (verset 2) cette considération leur imposait une certaine prudence.
  • 4.18 Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. Ce que le sanhédrin veut empêcher de se répandre, c'est à la fois le bruit du miracle, (verset 16) et 1'enseignement apostolique, auquel ce miracle accompli au nom de Jésus donnait une autorité particulière.
    C'est pourquoi il défend avec menaces aux apôtres de parler ou d'enseigner en ce nom-là.
    Leur silence, dans ces circonstances, importait aux chefs de la théocratie, menacés dans leur influence sur le peuple.
  • 4.19 Mais Pierre et Jean répondant leur dirent : Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu. Le grand principe ici posé par l'apôtre, et qui se fondait sur une parole du Maître, (Matthieu 22.21) suppose deux choses sans lesquelles il pourrait devenir dangereux :
    1° Que celui qui s'en prévaut pour refuser obéissance à l'autorité ait un commandement clair et positif de Dieu sur lequel il se fonde. Tel était évidemment le cas des disciples de Jésus. (Actes 1.8 ; Matthieu 28.19,20 ; Marc 16.15 ; Jean 20.21) Christ avait ordonné, nulle autorité humaine n'avait le droit de défendre.
    2° Que ceux qui opposent à un gouvernement cette résistance passive soient résignés d'avance à en subir patiemment toutes les conséquences.
    C'est ce que firent toujours les apôtres. Leur principe n'a donc rien de révolutionnaire.
    Aussi peuvent-ils en appeler directement au jugement de Dieu et même au jugement du tribunal où ils comparaissent : Jugez devant Dieu.
    Bien plus, ils répéteront ce principe, sous la forme d'une affirmation catégorique, après avoir fait l'expérience des dures conséquences qui devaient en découler pour eux. (Actes 5.29)
  • 4.20 Car pour nous, nous ne pouvons pas ne point parler des choses que nous avons vues et entendues. Pourquoi ne peuvent-ils pas ?
    Parce que les choses qu'ils ont vues et entendues sont la vérité divine qui leur a été confiée pour le salut du monde ; or cette vérité ne leur appartient pas ils seraient des prévaricateurs s'ils la taisaient ; cela leur est moralement impossible.
    - C'est là l'origine de ce mot fameux dont une hiérarchie mondaine a tant abusé : Non possumus.
  • 4.22 Car l'homme sur qui le miracle de cette guérison avait été fait, avait plus de quarante ans. Les apôtres s'en vont absous pour le moment ; mais ce n'est ni la vérité qu'ils ont entendue ni un sentiment de justice qui impose à leurs juges cette modération ; c'est la crainte du peuple, c'est-àdire leur politique égoïste.
    Car quant à eux, ils prononcent de nouvelles menaces, ignorant le pouvoir de la conscience en ces hommes qui ne pourront leur obéir.
    - La dernière remarque de Luc, sur l'âge de l'impotent guéri, est destinée à faire ressortir la grandeur du miracle dont tout le peuple glorifiait Dieu.
  • 4.23 Or après avoir été relâchés, ils vinrent vers les leurs et racontérent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. 23 à 31 Les apôtres rendus à l'Eglise. Prière de l'Eglise.
    Vers les leurs ; qui est-ce que Luc entend par là ?
    Selon quelques exégètes (de Wette, Meyer), ce seraient les autres apôtres qui, probablement, demeuraient ensemble et qui (verset 31) annonçaient la parole de Dieu.
    Il est beaucoup plus naturel de penser, avec Ebrard, Lechler et Wendt, qu'il s'agit d'une manière plus générale de ceux qui partageaient leur foi.
    Une assemblée de disciples était en prières, tandis que Pierre et Jean comparaissaient devant le sanhédrin, et ceux ci, délivrés, se rendirent au lieu où les frères avaient coutume de se réunir. (Comparer Actes 12.5,12)
  • 4.24 Eux, les ayant entendus, élevèrent d'un commun accord leur voix, à Dieu, et dirent : maître, toi qui as fait le ciel et la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; Faut-il avec quelques interprètes, entendre ces mots dans ce sens que tous ensemble se mirent à prier à haute voix ? ou bien que l'un d'entre eux priait et que le commun accord était dans les cœurs qui s'élevaient à Dieu d'un même élan ? Nous pensons que ce dernier sens est le vrai.
    Mais ce qui est beaucoup plus important, c'est de se pénétrer de la beauté et de la force de cette prière.
    Ces mots : Le ciel et la terre et la mer désignent tout l'univers.
    Or, dire à Dieu qu'il a fait toutes choses c'est croire en lui, se confier en lui de la manière la plus absolue. Jamais en effet le Dieu vivant et vrai n'a manifesté sa puissance infinie d'une manière aussi éclatante que par la création du monde. Et ce monde qu'il a tiré du néant, il le conserve, il le gouverne.
    De là vient que cette affirmation se retrouve sans cesse dans l'Ecriture surtout dans les prières des serviteurs de Dieu, car elle est le fondement de leur confiance en lui. (Psaumes 124.8 ; Esaïe 37.15 et souvent ailleurs.) L'Eglise chrétienne a trop oublié que le Dieu de la création qui se montre à nous dans ses œuvres, (Romains 1.20) est le même Dieu que le Dieu de la Rédemption et de la grâce.
    Le mot que nos versions ordinaires rendent par Seigneur n'est pas le même qui reparaît sans cesse dans le Nouveau Testament et qui, dans la version grecque des Septante, est la traduction constante du nom de Jéhovah ; nous avons ici un autre titre qui signifie maître, celui qui commande : il est attribué à Dieu (Luc 2.29) et à Christ (2Pierre 2.1)
    - Le texte reçu, avec D, version syr., etc., porte : "Toi le Dieu qui..." Ce mot Dieu manque dans Sin. B, A, la vulgate ; les critiques l'omettent.
  • 4.25 qui as dit par la bouche de ton serviteur David : Pourquoi des nations ont-elles : frémi, et des peuples ont-ils projeté des choses vaines ? Nous conservons le texte reçu qui avec la plupart des minusc. et d'autres témoins, omet les mots : notre père et par l'Esprit saint.
    Ces mots se lisent dans la plupart des majuscules, des versions (D versions syr. et copte omettent : notre père) et des Pères ; mais ils ont tout l'air d'avoir été ajoutés par des copistes désireux de compléter la pensée.
    Dans les meilleurs manuscrits (Sin., B, A, E) on lit : par l'Esprit saint de la bouche de David (le second par manque), ce qui est évidemment une faute de copie. Et d'ailleurs, l'expression : Dieu a parlé par l'Esprit saint, est étrangère au Nouveau Testament et constitue un pléonasme.
    - Le passage cité est le commencement du Psaumes 2 emprunté à la version des Septante, et conforme à l'hébreu. Ce Psaume, n'ayant point de titre, est attribué à David, selon l'usage des Juifs qui faisaient remonter à ce roi tous les Psaumes dont l'origine n'était pas connue. Ce Psaume a été considéré comme messianique, soit par les docteurs juifs, soit par les écrivains du Nouveau Testament. (Voir Actes 13.33 ; Hébreux 1.5 ; 5.5 ; Apocalypse 2.26,27 ; 12.5 ; 19.15)
  • 4.26 Les rois de la terre se sont avancés, et les chefs se sont assemblés contre ! le Seigneur et contre son Christ. Christ est la traduction grecque de Messie, Oint, oint de l'Esprit de Dieu. (Actes 4.27 ; 10.38)
    Il est probable que dans la signification historique du Psaume cet oint de l'Eternel, contre lequel se révoltaient des ennemis, était le roi d'Israël lui-même. Mais en même temps, le psalmiste considère ce roi comme type du Messie. En effet, ce chant renferme des expressions qui ne sont applicables à aucun monarque terrestre, mais uniquement au vrai Roi d'Israël.
  • 4.28 pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient d'avance déterminé devoir arriver. Les paroles du Psaume sont appliquées directement aux diverses classes d'hommes qui, dans leur aveuglement, avaient pris une part quelconque au crucifiement du Sauveur et qui maintenant le persécutent dans ses disciples.
    Les disciples ne pensent point à eux-mêmes, mais uniquement au saint serviteur de Dieu (voir sur ce mot, qui revient à verset 30 et qui signifie proprement enfant, Actes 3.13, note), que ses ennemis ont mis à mort. Mais en le faisant, ces rebelles n'ont pu que "projeter des choses vaines," (verset 25) car sans le savoir et sans le vouloir. ils ont accompli ce que la main (la puissance) et le conseil (la sagesse) de Dieu avaient d'avance déterminé. (Actes 2.23 note, Actes 3.18)
    - Il faut remarquer, verset 27, le mot : dans cette ville (Sin, B, A, D, versions.), omis à tort par le texte reçu.
  • 4.30 en étendant ta main, afin qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint Serviteur Jésus. Maintenant regarde, Seigneur, leurs menaces !
    Leurs se rapporte grammaticalement aux personnages énumérés à verset 27, logiquement aux chefs actuels d'Israël, animés du même esprit, et qui venaient de proférer de nouvelles menaces. (verset 21)
    Quelle confiance exprime la requête des disciples !
    Ils demandent à leur Seigneur deux choses : une pleine assurance, une sainte hardiesse pour annoncer sa Parole, précisément ce que les chefs du peuple leur ont défendu ; (verset 17) puis le pouvoir de faire des guérisons et d'autres miracles, qui réveilleront l'attention du peuple pour la prédication de l'Evangile ; (grec) que tu étendes la main pour guérison et pour qu'il se fasse signes et prodiges... (Comparer 1Rois 8.42 ; Ezéchiel 20.33)
  • 4.31 Lorsqu'ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla, et ils furent tous remplis de l'Esprit saint ; et ils annonçaient avec assurance la parole de Dieu. Dieu donne immédiatement aux disciples le signe certain que leur prière est exaucée.
    Il les remplit de son Saint-Esprit ; (comparez verset 8, note) et les apôtres (tel est probablement le sujet sousentendu) annonçaient la parole de Dieu avec une pleine assurance, malgré la défense du sanhédrin. (verset 29)
    Cette effusion nouvelle de l'Esprit fut accompagnée d'un tremblement de la maison où ils étaient, comme au jour de la Pentecôte. (Actes 2.2) Par ce phénomène, qu'il ne faut pas confondre avec un tremblement de terre ordinaire, puisqu'il fut limité à cette maison, Dieu leur donna un signe extérieur de sa présence et de sa puissance.
  • 4.32 Or la multitude de ceux qui avaient cru n'avait qu'un cœur et qu'une âme, et nul ne disait que quelque chose de ses biens lui appartînt en propre, mais toutes choses étaient communes entre eux. 4 :32 à 5 :11 Vie intérieure de l'Eglise. Lumière et ombres.
    Grec : Un seul cœur et âme, c'est-à-dire que la plus intime union de pensée, de volonté et de sentiment existait entre ces croyants ; la même foi et le même amour pour le même Sauveur, tel était le lien qui les unissait.
    C'est là essentiellement ce qui constitue l'Eglise. (Philippiens 1.27 ; 2.2 ; comparez 1Chroniques 12.38) Or l'Esprit seul crée cette précieuse unité des âmes, naturellement séparées par l'égoïsme.
    - Pour la seconde fois, (Actes 2.42-47) Luc trace ici un tableau de la vie intérieure de l'Eglise, après avoir raconté ses succès au dehors.
    Précisément cette ardente charité que Luc vient de décrire avait pour ainsi dire effacé entre les fidèles la distinction du tien et du mien, que l'égoïsme des hommes rend d'ordinaire si acerbe. Et ce n'était pas là seulement une belle théorie ; c'était la pratique de la primitive Eglise à Jérusalem.
    Il ne faut pas cependant trop presser les termes du texte, qui ne sont pas exempts d'une certaine emphase.
    Les biens n'étaient pas tous mis en commun, comme le montre le fait rapporté aux versets 36,37, et la parole de Pierre à Ananias, Actes 5.4. Les propriétés particulières étaient virtuellement à la disposition de tous, en raison de la charité qui animait les membres de l'Eglise.
    Certains critiques, méconnaissant cette nuance, ont statué une contradiction entre l'affirmation de verset 32 et les données de Actes 4.36,37,5.4, et en ont conclu que ces passages provenaient de sources diverses et avaient été amalgamés maladroitement par l'auteur des Actes.
    Voir d'ailleurs sur la communauté des biens Actes 2.45 note.
  • 4.33 Et les apôtres rendaient témoignage, avec une grande puissance, de la résurrection de Jésus-Christ, le Seigneur ; et il y avait une grande grâce sur eux tous. Au premier abord ce verset paraît être étranger au contexte car il interrompt la description du communisme qui régnait dans l'Eglise.
    Aussi maint critique estime-t-il que l'auteur introduit ici dans le document qu'il transcrit un renseignement puisé à une autre source.
    Mais c'est méconnaître la relation étroite qu'il y avait entre les manifestations de la charité énumérées aux versets 32,34 et la puissance avec laquelle les apôtres rendaient témoignage de la résurrection de Jésus-Christ, le Seigneur.
    Cette grande puissance résultait, sans doute, de la vérité qu'ils proclamaient, elle était due aussi à l'action du Saint-Esprit en eux et par eux, comme le montrent les mots : Il y avait une grande grâce sur eux tous.
    Mais cette action n'aurait pu s'exercer aussi efficacement et la prédication des apôtres n'aurait pas trouvé autant de crédit, si la vie nouvelle et en particulier la charité, dont l'Eglise se montrait animée, n'avait parlé en faveur de leur doctrine.
    Jésus déjà avait annoncé que sa mission divine serait reconnue du monde dans la mesure où ses disciples seraient unis dans l'amour. (Jean 17) Cette relation est indiquée dans notre passage par le car qui introduit verset 34.
    - S'il nous est dit ici et ailleurs, (Actes 4.2 ; Actes 1.22 ; 3.15,17.18, etc.) que la résurrection du Christ était le sujet principal du témoignage rendu par les apôtres, c'est que cette résurrection démontrait la divinité de Jésus de Nazareth, annonçait le triomphe de sa cause et ouvrait aux âmes croyantes la source de toute vie.
    - La grande grâce qui reposait sur tous ne doit pas s'entendre ici de la faveur dont ils jouissaient auprès du peuple, (comparez Actes 2.47) mais de la grâce divine, qui produisait ces beaux fruits en eux tous.
    - B porte : Et les apôtres du Seigneur Jésus rendaient témoignage, avec une grande puissance, de la résurrection. Westcott et Hort, Nestle, Wendt, Weiss adoptent cette leçon.
  • 4.35 et ils le mettaient aux pieds des apôtres, et on distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin. Comparer Actes 4.32 ; 2.45, note. Cette remarque qu'il n'y avait parmi eux aucun indigent montre que le motif de cette mise en commun des biens était le désir de subvenir abondamment aux nécessités de tous les pauvres. Tel est le vrai communisme, celui d'une charité spontanée.
    - Un trait nouveau est ajouté ici : c'est que le produit de ces ventes de biens était déposé aux pieds des apôtres, c'est-à-dire mis à leur disposition pour qu'ils le distribuassent selon les besoins de chacun.
    Ils ne purent suffire à cette tâche ; aussi fallut-il bientôt leur donner des aides. (Actes 6.1-6)
  • 4.37 possédant un champ, le vendit, apporta l'argent et le déposa aux pieds des apôtres. Ce fait est cité par Luc comme un exemple individuel de ce qui se passait alors, et parce que Barnabas devint bientôt célèbre dans l'Eglise par ses dons et son activité missionnaire, comme compagnon d'œuvre de l'apôtre Paul.
    Il était Lévite, ce qui constituait chez les Juifs une distinction.
    Comme Lévite, il n'était point inapte à posséder un champ, ainsi qu'on l'a conclu à tort des passages Nombres 18.20-24,Deutéronome 18.1. Il ressort de Nombres 35.2, (comparez Jérémie 32.6-16 ; Josué 21.18) que, dans la banlieue des villes qui leur étaient assignées, les Lévites Pouvaient posséder des propriétés individuelles.
    L'interdiction Lévitique 25.34. doit probablement s'entendre en ce sens que ces propriétés ne pouvaient être cédées définitivement à d'autres qu'à des Lévites. (Lévitique 25.32,33)
    La patrie de Barnabas était l'île de Chypre, et il fut le premier qui, avec Paul, y annonça l'Evangile. (Actes 13.4)
    Ce furent les apôtres qui, plus tard, et afin de l'honorer, changèrent son nom de Joseph, selon Sin, B, A, D, versions. (les autres manuscrits portent Joses ou José), en celui de Barnabas que Luc traduit par fils d'exhortation ou de consolation (le mot grec a les deux sens).
    Ce nom hébreu de Barnabas (Bar Nebouah) signifie proprement fils de prophétie. En effet, ce disciple était prophète ; (Actes 13.1) et ce fut, sans doute, parce qu'il déployait ce don avec puissance, que son nouveau nom lui fut donné. (Comparer Actes 11.22-26)