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Comparer Cantique 7-10

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

Ct 7-10 (Segond 1910)

   1 (7:2) Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, Oeuvre des mains d'un artiste. 2 (7:3) Ton sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas ; Ton corps est un tas de froment, Entouré de lis. 3 (7:4) Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle. 4 (7:5) Ton cou est comme une tour d'ivoire ; Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, Près de la porte de Bath Rabbim ; Ton nez est comme la tour du Liban, Qui regarde du côté de Damas. 5 (7:6) Ta tête est élevée comme le Carmel, Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ; Un roi est enchaîné par des boucles !... 6 (7:7) Que tu es belle, que tu es agréable, O mon amour, au milieu des délices ! 7 (7:8) Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes. 8 (7:9) Je me dis: Je monterai sur le palmier, J'en saisirai les rameaux ! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes, 9 (7:10) Et ta bouche comme un vin excellent,... -Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !
   10 (7:11) Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. 11 (7:12) Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages ! 12 (7:13) Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour. 13 (7:14) Les mandragores répandent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits, Nouveaux et anciens: Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8

   1 Oh ! Que n'es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais, Et l'on ne me mépriserait pas. 2 Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère ; Tu me donneras tes instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes grenades. 3 Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse ! - 4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. -
   5 Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé ? -Je t'ai réveillée sous le pommier ; Là ta mère t'a enfantée, C'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour. - 6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, Comme un sceau sur ton bras ; Car l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l'Éternel. 7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas ; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris.
   8 Nous avons une petite soeur, Qui n'a point encore de mamelles ; Que ferons-nous de notre soeur, Le jour où on la recherchera ? 9 Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent ; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. - 10 Je suis un mur, Et mes seins sont comme des tours ; J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal Hamon ; Il remit la vigne à des gardiens ; Chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent. 12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, Et deux cents à ceux qui gardent le fruit ! -
   13 Habitante des jardins ! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre ! - 14 Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates !

Ct 7-10 (Annotée Neuchâtel)

   1 Que tes pas sont gracieux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des colliers, oeuvre de mains d'artiste. 2 Ton nombril est une coupe arrondie où le vin mixtionné ne doit pas manquer. Ton ventre est un tas de froment entouré de lis. 3 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux de gazelle. 4 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux, comme des étangs à Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim ; ton nez, comme la tour du Liban qui regarde du côté de Damas. 5 Ta tête est sur toi comme le Carmel, et la chevelure qui retombe de ta tête, comme le pourpre : un roi est enchaîné par tes boucles !
   6 Salomon :
Que tu es belle et que tu es agréable, ô mon amour, au milieu des délices ! 7 Ta taille est semblable à un palmier, et tes seins à des grappes. 8 J'ai dit : Je monterai sur le palmier, j'en saisirai les branches ! Et que tes mamelles [me] soient comme les grappes de la vigne, et le souffle de tes narines, comme [le parfum des] pommes, 9 et ton palais comme le meilleur vin...
Sulammith :
Qui coule droit à mon bien-aimé, qui glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment.
   10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. 11 Viens, mon bien-aimé, nous sortirons dans la campagne, nous passerons la nuit au milieu des plantes de henné. 12 Dès le matin nous irons aux vignes, nous verrons si la vigne bourgeonne, si les fleurs s'ouvrent, si les grenadiers fleurissent. Là, je te donnerai mon amour. 13 Les mandragores répandent leur parfum, et [nous avons] à nos portes toute sorte de fruits excellents, des nouveaux et aussi des anciens ; mon bien-aimé, je les ai réservés pour toi !

Cantique 8

   1 Oh ! que n'es-tu mon frère, allaité des mamelles de ma mère ! Lorsque je te rencontrerais dehors, je pourrais t'embrasser sans qu'on me méprisât. 2 Je te conduirais, je t'amènerais à la maison de ma mère ; tu m'instruirais, et je te ferais boire du vin aromatisé, du moût de mes grenades... 3 Que sa main gauche soit sous ma tête et que sa droite m'embrasse ! 4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, oh ! ne réveillez pas l'amour jusqu'à ce qu'il le veuille.
   5 Les villageois :
Qui est celle-ci, qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ?
Sulammith :
Sous le pommier je t'ai réveillé, là où ta mère t'a enfanté avec douleur, là où a souffert celle qui t'a donné le jour. 6 Place-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort ; la jalousie est inflexible comme le sépulcre. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah. 7 De grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger ; quand un homme offrirait tous les biens de sa maison en échange de l'amour, on le repousserait avec mépris.
   8 Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles. Que ferons-nous de notre soeur le jour où on parlera d'elle ? 9 Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle un couronnement d'argent ; et si elle est une porte, nous la fermerons d'une planche de cèdre. 10 Je suis une muraille, et mes seins sont comme des tours. Aussi ai-je été à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix. 11 A Salomon est advenue une vigne en Baal-Hamon ; il a remis la vigne aux gardiens ; chacun doit apporter pour son fruit mille [sicles] d'argent. 12 Ma vigne, à moi, est devant moi. A toi, Salomon, les mille [sicles], et deux cents aux gardiens de son fruit !
   13 Le bien-aimé :
Habitante des jardins, mes compagnons sont avides d'entendre ta voix ; fais-la moi entendre !
   14 Sulammith :
Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à une gazelle ou au faon des biches sur les montagnes des aromates !