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Ecclésiaste 2:10-26

BCC 10 Tout ce que mes yeux désiraient, je ne les en ai pas privés ; je n'ai refusé à mon coeur aucune joie ; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et ce fut ma part de tout mon travail.

VULC 10 Et omnia quæ desideraverunt oculi mei
non negavi eis,
nec prohibui cor meum quin omni voluptate frueretur,
et oblectaret se in his quæ præparaveram ;
et hanc ratus sum partem meam si uterer labore meo.

BCC 11 Puis j'ai considéré toutes mes oeuvres que mes mains avaient faites, et le labeur que leur exécution m'avait coûté ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n'y a aucun profit sous le soleil.

VULC 11 Cumque me convertissem ad universa opera quæ fecerant manus meæ,
et ad labores in quibus frustra sudaveram,
vidi in omnibus vanitatem et afflictionem animi,
et nihil permanere sub sole.]

BCC 12 Alors j'ai tourné les regards vers la sagesse pour la comparer avec la sottise et la folie. Car quel est l'homme qui pourrait venir après le roi, lui à qui on a conféré cette dignité depuis longtemps ?

VULC 12 [Transivi ad contemplandam sapientiam,
erroresque, et stultitiam.
(Quid est, inquam, homo,
ut sequi possit regem, factorem suum ?)

BCC 13 Et j'ai vu que la sagesse a autant d'avantage sur la folie, que la lumière sur les ténèbres :

VULC 13 Et vidi quod tantum præcederet sapientia stultitiam,
quantum differt lux a tenebris.

BCC 14 Le sage a ses yeux à la tête, et l'insensé marche dans les ténèbres.

VULC 14 Sapientis oculi in capite ejus ;
stultus in tenebris ambulat :
et didici quod unus utriusque esset interitus.

BCC 15 Et j'ai aussi reconnu qu'un même sort les atteindra tous deux, et j'ai dit dans mon coeur : « Le même sort que celui de l'insensé m'atteindra moi aussi ; à quoi bon donc toute ma sagesse ? » et j'ai dit dans mon coeur que cela encore est une vanité.

VULC 15 Et dixi in corde meo :
Si unus et stulti et meus occasus erit,
quid mihi prodest quod majorem sapientiæ dedi operam ?
Locutusque cum mente mea,
animadverti quod hoc quoque esset vanitas.

BCC 16 Car la mémoire du sage n'est pas plus éternelle que celle de l'insensé ; dès les jours qui suivent, tous deux sont également oubliés. Eh quoi ! Le sage meurt aussi bien que l'insensé !

VULC 16 Non enim erit memoria sapientis similiter ut stulti in perpetuum,
et futura tempora oblivione cuncta pariter operient :
moritur doctus similiter ut indoctus.

BCC 17 Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil est mauvais à mes yeux, car tout est vanité et poursuite du vent.

VULC 17 Et idcirco tæduit me vitæ meæ,
videntem mala universa esse sub sole,
et cuncta vanitatem et afflictionem spiritus.]

BCC 18 Et j'ai haï tout mon travail, que j'ai fait sous le soleil, et que je laisserai à l'homme qui viendra après moi.

VULC 18 [Rursus detestatus sum omnem industriam meam,
qua sub sole studiosissime laboravi,
habiturus hæredem post me,

BCC 19 Et qui sait s'il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de mon travail, dans lequel j'ai mis ma peine et ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.

VULC 19 quem ignoro utrum sapiens an stultus futurus sit,
et dominabitur in laboribus meis,
quibus desudavi et sollicitus fui :
et est quidquam tam vanum ?

BCC 20 Et j'en suis venu à livrer mon coeur au découragement, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.

VULC 20 Unde cessavi,
renuntiavitque cor meum ultra laborare sub sole.

BCC 21 Car, qu'un homme qui a déployé dans son travail sagesse, intelligence et habileté, en laisse le fruit en partage à un homme qui n'y a pas travaillé : c'est encore là une vanité et un grand mal.

VULC 21 Nam cum alius laboret in sapientia,
et doctrina, et sollicitudine,
homini otioso quæsita dimittit ;
et hoc ergo vanitas et magnum malum.

BCC 22 En effet, que revient-il à l'homme de tout son travail, et du souci de son coeur, qui le fatiguent sous le soleil ?

VULC 22 Quid enim proderit homini de universo labore suo,
et afflictione spiritus,
qua sub sole cruciatus est ?

BCC 23 Tous ses jours ne sont que douleur, ses occupations que chagrins ; la nuit même son coeur ne se repose pas : c'est encore là une vanité.

VULC 23 Cuncti dies ejus doloribus et ærumnis pleni sunt,
nec per noctem mente requiescit.
Et hoc nonne vanitas est ?

BCC 24 Il n'y a rien de meilleur pour l'homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

VULC 24 Nonne melius est comedere et bibere,
et ostendere animæ suæ bona de laboribus suis ?
et hoc de manu Dei est.

BCC 25 Qui en effet peut, sans lui, manger et jouir du bien-être ?

VULC 25 Quis ita devorabit et deliciis affluet ut ego ?

BCC 26 Car à l'homme qui est bon devant lui, il donne la sagesse, la science et la joie ; mais au pécheur, il donne le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est bon devant Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

VULC 26 Homini bono in conspectu suo
dedit Deus sapientiam, et scientiam, et lætitiam ;
peccatori autem dedit afflictionem et curam superfluam,
ut addat, et congreget,
et tradat ei qui placuit Deo ;
sed et hoc vanitas est, et cassa sollicitudo mentis.]

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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