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Ecclésiaste 2:17-26

BCC 17 Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil est mauvais à mes yeux, car tout est vanité et poursuite du vent.

S21 17 Alors j'ai détesté la vie. Oui, ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout n'est que fumée et revient à poursuivre le vent.

VULC 17 Et idcirco tæduit me vitæ meæ,
videntem mala universa esse sub sole,
et cuncta vanitatem et afflictionem spiritus.]

WLC 17 וְשָׂנֵ֙אתִי֙ אֶת־ הַ֣חַיִּ֔ים כִּ֣י רַ֤ע עָלַי֙ הַֽמַּעֲשֶׂ֔ה שֶׁנַּעֲשָׂ֖ה תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ כִּֽי־ הַכֹּ֥ל הֶ֖בֶל וּרְע֥וּת רֽוּחַ׃

BCC 18 Et j'ai haï tout mon travail, que j'ai fait sous le soleil, et que je laisserai à l'homme qui viendra après moi.

S21 18 J'ai détesté tout le travail que j'ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.

VULC 18 [Rursus detestatus sum omnem industriam meam,
qua sub sole studiosissime laboravi,
habiturus hæredem post me,

WLC 18 וְשָׂנֵ֤אתִֽי אֲנִי֙ אֶת־ כָּל־ עֲמָלִ֔י שֶׁאֲנִ֥י עָמֵ֖ל תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ שֶׁ֣אַנִּיחֶ֔נּוּ לָאָדָ֖ם שֶׁיִּהְיֶ֥ה אַחֲרָֽי׃

BCC 19 Et qui sait s'il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de mon travail, dans lequel j'ai mis ma peine et ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.

S21 19 Et qui sait s'il sera sage ou fou? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c'est de la fumée.

VULC 19 quem ignoro utrum sapiens an stultus futurus sit,
et dominabitur in laboribus meis,
quibus desudavi et sollicitus fui :
et est quidquam tam vanum ?

WLC 19 וּמִ֣י יוֹדֵ֗עַ הֶֽחָכָ֤ם יִהְיֶה֙ א֣וֹ סָכָ֔ל וְיִשְׁלַט֙ בְּכָל־ עֲמָלִ֔י שֶֽׁעָמַ֥לְתִּי וְשֶׁחָכַ֖מְתִּי תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ גַּם־ זֶ֖ה הָֽבֶל׃

BCC 20 Et j'en suis venu à livrer mon coeur au découragement, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.

S21 20 J'en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil.

VULC 20 Unde cessavi,
renuntiavitque cor meum ultra laborare sub sole.

WLC 20 וְסַבּ֥וֹתִֽי אֲנִ֖י לְיַאֵ֣שׁ אֶת־ לִבִּ֑י עַ֚ל כָּל־ הֶ֣עָמָ֔ל שֶׁעָמַ֖לְתִּי תַּ֥חַת הַשָּֽׁמֶשׁ׃

BCC 21 Car, qu'un homme qui a déployé dans son travail sagesse, intelligence et habileté, en laisse le fruit en partage à un homme qui n'y a pas travaillé : c'est encore là une vanité et un grand mal.

S21 21 En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s'est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c'est de la fumée et c'est un grand malheur.

VULC 21 Nam cum alius laboret in sapientia,
et doctrina, et sollicitudine,
homini otioso quæsita dimittit ;
et hoc ergo vanitas et magnum malum.

WLC 21 כִּי־ יֵ֣שׁ אָדָ֗ם שֶׁעֲמָל֛וֹ בְּחָכְמָ֥ה וּבְדַ֖עַת וּבְכִשְׁר֑וֹן וּלְאָדָ֞ם שֶׁלֹּ֤א עָֽמַל־ בּוֹ֙ יִתְּנֶ֣נּוּ חֶלְק֔וֹ גַּם־ זֶ֥ה הֶ֖בֶל וְרָעָ֥ה רַבָּֽה׃

BCC 22 En effet, que revient-il à l'homme de tout son travail, et du souci de son coeur, qui le fatiguent sous le soleil ?

S21 22 Oui, que retire l'homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu'il se donne tant de peine pour cela sous le soleil?

VULC 22 Quid enim proderit homini de universo labore suo,
et afflictione spiritus,
qua sub sole cruciatus est ?

WLC 22 כִּ֠י מֶֽה־ הֹוֶ֤ה לָֽאָדָם֙ בְּכָל־ עֲמָל֔וֹ וּבְרַעְי֖וֹן לִבּ֑ו שֶׁה֥וּא עָמֵ֖ל תַּ֥חַת הַשָּֽׁמֶשׁ׃

BCC 23 Tous ses jours ne sont que douleur, ses occupations que chagrins ; la nuit même son coeur ne se repose pas : c'est encore là une vanité.

S21 23 Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n'est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c'est de la fumée.

VULC 23 Cuncti dies ejus doloribus et ærumnis pleni sunt,
nec per noctem mente requiescit.
Et hoc nonne vanitas est ?

WLC 23 כִּ֧י כָל־ יָמָ֣יו מַכְאֹבִ֗ים וָכַ֙עַס֙ עִנְיָנ֔וֹ גַּם־ בַּלַּ֖יְלָה לֹא־ שָׁכַ֣ב לִבּ֑וֹ גַּם־ זֶ֖ה הֶ֥בֶל הֽוּא׃

BCC 24 Il n'y a rien de meilleur pour l'homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

S21 24 Le seul bonheur, pour l'homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l'ai bien vu moi-même, dépend de Dieu.

VULC 24 Nonne melius est comedere et bibere,
et ostendere animæ suæ bona de laboribus suis ?
et hoc de manu Dei est.

WLC 24 אֵֽין־ ט֤וֹב בָּאָדָם֙ שֶׁיֹּאכַ֣ל וְשָׁתָ֔ה וְהֶרְאָ֧ה אֶת־ נַפְשׁ֛וֹ ט֖וֹב בַּעֲמָל֑וֹ גַּם־ זֹה֙ רָאִ֣יתִי אָ֔נִי כִּ֛י מִיַּ֥ד הָאֱלֹהִ֖ים הִֽיא׃

BCC 25 Qui en effet peut, sans lui, manger et jouir du bien-être ?

S21 25 En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi?

VULC 25 Quis ita devorabit et deliciis affluet ut ego ?

WLC 25 כִּ֣י מִ֥י יֹאכַ֛ל וּמִ֥י יָח֖וּשׁ ח֥וּץ מִמֶּֽנִּי׃

BCC 26 Car à l'homme qui est bon devant lui, il donne la sagesse, la science et la joie ; mais au pécheur, il donne le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est bon devant Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

S21 26 Oui, à l'homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d'amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c'est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.

VULC 26 Homini bono in conspectu suo
dedit Deus sapientiam, et scientiam, et lætitiam ;
peccatori autem dedit afflictionem et curam superfluam,
ut addat, et congreget,
et tradat ei qui placuit Deo ;
sed et hoc vanitas est, et cassa sollicitudo mentis.]

WLC 26 כִּ֤י לְאָדָם֙ שֶׁטּ֣וֹב לְפָנָ֔יו נָתַ֛ן חָכְמָ֥ה וְדַ֖עַת וְשִׂמְחָ֑ה וְלַחוֹטֶא֩ נָתַ֨ן עִנְיָ֜ן לֶאֱס֣וֹף וְלִכְנ֗וֹס לָתֵת֙ לְטוֹב֙ לִפְנֵ֣י הָֽאֱלֹהִ֔ים גַּם־ זֶ֥ה הֶ֖בֶל וּרְע֥וּת רֽוּחַ׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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