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Genèse 3:6-7
(Annotée Neuchâtel)
   6 Et la femme vit que l'arbre était bon à manger et qu'il était agréable aux yeux et que l'arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. 7 Et les yeux de tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles, de figuier et se firent des ceintures.

Références croisées

3:6 Js 7:21, Jg 16:1-2, Ez 24:16, Ez 24:21, Ez 24:25, Gn 6:2, Gn 39:7, Js 7:21, 2S 11:2, Jb 31:1, Mt 5:28, 1Jn 2:16, 1Tm 2:14, Gn 3:12, Gn 3:17, Os 6:7, Rm 5:12-19
Réciproques : Gn 12:14, Gn 13:10, Gn 38:2, Ex 20:17, Jg 14:17, 1R 13:19, 1R 21:2, 1R 21:5, Jb 2:9, Jb 20:12, Jb 33:20, Pr 9:17, Pr 19:3, Pr 20:17, Ec 2:10, Ec 7:16, Ec 7:29, Ec 11:9, Jr 44:19, Ez 23:16, Mc 9:47, Rm 5:16, Rm 5:17, Rm 7:7, 1Co 15:22, Col 2:23, Jc 1:15
3:7 Gn 3:5, Dt 28:34, 2R 6:20, Lc 16:23, Gn 3:10-11, Gn 2:25, Jb 9:29-31, Es 28:20, Es 59:6
Réciproques : Gn 3:21, Jg 3:2, 1R 13:21, 2Ch 28:19, Jb 31:33, Pr 20:17, Ec 7:29, Ez 16:36, 1Co 12:23, 2Co 5:3, Ap 3:17

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 3
  • 3.6 Le récit ne mentionne pas le fait intérieur par lequel la femme a acquiescé à l'invitation du serpent, et qui a été la cause réelle de la chute : c'est l'affaiblissement de sa foi en la bonté de Dieu. Par là la porte de son cœur a été ouverte à la séduction.
    Cette séduction s'opère par le moyen de trois convoitises qui s'allument à mesure que s'éteint la confiance en Dieu :
    • la convoitise de la chair, le fruit était :
      bon à manger
    • celle des yeux :
      agréable à voir
    • et celle de l'orgueil :
      devenir intelligent
    Comparez 1Jean 2.15-16
    Et en mangea. Et pourtant elle ne mourut point. Ce fut sans doute avec cette bonne nouvelle qu'elle porta du fruit à son mari.
    Qui était avec elle. Est-ce à dire qu'il ait été présent à la scène précédente? Mais eût-il pu dans ce cas ne prendre aucune part à l'entretien? Et au verset 17 Dieu ne lui reprocherait-il pas d'avoir laissé Eve commettre la faute? Il faut donc prendre ces mots dans le même sens qu'au verset 12 : la femme que tu as mise auprès de moi, littéralement avec moi.
    Et il en mangea. Par cet acte d'Adam, la chute de la race, qui n'était que commencée, est consommée. Que serait-il arrivé s'il eût refusé? Peut-être aurait-il été appelé à être le sauveur de sa femme. Comparez Ephésiens 5.25
    Cette violation flagrante du commandement divin n'a pas seulement été une faute qui a attiré la condamnation sur l'homme; il en est résulté une disposition permanente dans la race entière à subordonner la conscience au penchant, à préférer la recherche de la jouissance à l'accomplissement du devoir; une pente naturelle à mettre sa propre volonté à la place de celle de Dieu.
  • 3.7 Et les yeux de tous deux s'ouvrirent. La promesse du serpent (verset 5) se réalise, mais dans le sens perfidement ironique qu'y avait mis le tentateur : ils voient plus clair, mais pour constater leur misère.
    Ils connurent qu'ils étaient nus. Le sentiment de la honte a été le premier effet de la chute. Jusqu'alors unie à Dieu, l'âme de l'homme dominait le corps, qui était complètement son serviteur. Dès le moment où elle a cédé au penchant et où elle s'est séparée de Dieu, le corps prend la place prépondérante; l'attention de l'âme se fixe sur lui; elle rougit d'être l'esclave de celui sur lequel elle aurait dû régner.
    Semblables à des enfants, Adam et Eve n'avaient point porté jusqu'alors leur attention sur la différence des sexes; au moment où ils s'en rendent compte, ils se sentent pressés de la voiler et emploient, pour cela le moyen que leur offre leur entourage.
    Des feuilles de figuier. Il n'est pas nécessaire de penser au figuier d'Inde (musa paradisiaca), dont les feuilles sont très grandes; les feuilles du figuier ordinaire pouvaient être employées.