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Jean 8:10-11 (Annotée Neuchâtel)

10 Mais Jésus, s'étant redressé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont-ils tes accusateurs ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? 11 Elle dit : Personne, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus.

Références croisées

8:10 Es 41:11-12
Réciproques : Jn 8:9
8:11 Jn 8:15, Jn 3:17, Jn 18:36, Dt 16:18, Dt 17:9, Lc 9:56, Lc 12:13-14, Rm 13:3-4, 1Co 5:12, Jn 5:14, Jb 34:31, Pr 28:13, Es 1:16-18, Es 55:6, Ez 18:30-32, Mt 21:28-31, Lc 5:32, Lc 13:3, Lc 13:5, Lc 15:7, Lc 15:10, Lc 15:32, Rm 2:4, Rm 5:20-21, 1Tm 1:15-16, 2P 3:15, Ap 2:21-22
Réciproques : Jg 19:3, Ps 85:8, 1Co 15:34, 1Jn 2:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 8
  • 8.10 Mais Jésus, s'étant redressé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont-ils tes accusateurs ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Condamnée à passer en jugement pour y être traitée selon la loi ; car ces hommes, dans ce moment, n'étaient pas ses juges. De là ce mot individuel personne, aucun d'eux.
  • 8.11 Elle dit : Personne, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. Ce mot plein de respect, Seigneur, montre aussi l'impression que faisaient sur la femme la présence et la parole du Sauveur.
    Cette grande parole de Jésus, comme tous les traits de ce récit, écarte toute idée d'une sentence juridique qu'il n'aurait jamais voulu prononcer. Il se place au point de vue tout moral de son royaume, où il est venu pour "chercher et sauver ce qui est perdu."
    Il ne dit pas à cette femme, comme à une autre pécheresse, "tes péchés te sont pardonnés," (Luc 7.48) mais ne pas condamner, c'est absoudre, et cette miséricorde divine était tout ce qu'il y avait de plus propre à opérer dans le cœur de la femme la repentance et la régénération. L'avenir le prouvera, de là cette dernière parole qui garantit la moralité de cette histoire parce qu'il n'y a rien de plus sanctifiant que la grâce : Va, et ne pèche plus !
    "Donc, Jésus aussi condamne, mais le péché, et non la pécheresse." Augustin.