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Luc 18:9-11 (Annotée Neuchâtel)

   9 Or il dit aussi, à quelques-uns qui se persuadaient eux-mêmes qu'ils étaient justes, et qui méprisaient les autres, cette parabole : 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre péager. 11 Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : Dieu ! je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager !

Références croisées

18:9 Lc 10:29, Lc 15:29, Lc 16:15, Pr 30:12, Es 65:5, Es 66:5, Jn 9:28, Jn 9:34, Rm 7:9, Rm 9:31-32, Rm 10:3, Ph 3:4-6, Lc 18:11, Lc 7:39, Lc 15:2, Lc 15:30, Lc 19:7, Jn 7:47-49, Jn 8:48, Ac 22:21, Rm 14:10
Réciproques : Lv 13:32, Dt 25:3, 1S 15:30, Jb 22:29, Pr 11:12, Pr 14:21, Pr 16:2, Ct 8:1, Es 43:26, Es 58:3, Ez 33:13, Mt 9:14, Lc 15:7, Rm 3:9, Rm 3:27, Rm 11:18, Rm 12:12, Rm 14:3, 1Co 4:10, 2Co 1:9, Ga 3:10
18:10 Lc 1:9-10, Lc 19:46, 1R 8:30, Ac 3:1, Lc 7:29-30, Mt 21:31-32, Ac 23:6-8, Ac 26:5, Ph 3:5
Réciproques : Pr 25:14, Mt 5:20, Mt 6:5, Lc 5:32, Jn 9:34, 2Co 10:18
18:11 Ps 134:1, Ps 135:2, Mt 6:5, Mc 11:25, Es 1:15, Es 58:2, Jr 2:28, Jr 2:35, Ez 33:31, Mi 3:11, 1Co 4:7-8, 1Co 15:9-10, 1Tm 1:12-16, Ap 3:17, Lc 20:47, Es 65:5, Mt 3:7-10, Mt 19:18-20, Ga 3:10, Ph 3:6, Jc 2:9-12
Réciproques : 1S 15:13, 1S 15:20, Ps 51:17, Ps 123:3, Pr 12:15, Pr 13:7, Pr 20:6, Pr 21:2, Pr 26:12, Pr 30:12, Ez 16:56, Ez 22:12, Mt 7:3, Mt 9:12, Mt 18:17, Mt 19:20, Mt 20:12, Mc 2:16, Mc 10:20, Mc 10:31, Lc 1:53, Lc 5:30, Lc 15:29, Lc 15:30, Lc 16:15, Lc 18:9, Lc 18:21, Jn 4:23, Ac 10:28, Rm 2:23, Rm 7:14, Rm 12:3, 1Co 5:11, 2Co 10:12, Ga 6:3, Ga 6:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 18
  • 18.9 Or il dit aussi, à quelques-uns qui se persuadaient eux-mêmes qu'ils étaient justes, et qui méprisaient les autres, cette parabole : Enseignements divers.
    9 à 14 Parabole du pharisien et du péager.
    Cette parabole, particulière à Luc, comme la précédente, est sans relation apparente avec l'enseignement renfermé dans celle-ci. Elle fut provoquée sans doute par quelque manifestation de propre justice qui attira l'attention du Sauveur et de son entourage.
    Il est inutile de se demander qui étaient ces quelques-uns à qui Jésus l'adresse plus spécialement. Luc ne le dit pas. Ce n'étaient pas les pharisiens du Luc 17.20, qui paraissent s'être éloignés, tandis que Jésus s'adressait aux disciples. (verset 22) Il est peu probable que Jésus eût mis en scène l'un des leurs en leur présence.
    Mais si les hommes dont il s'agit n'étaient pas des pharisiens, ils étaient remplis de sentiments pharisaïques. Ils se persuadaient qu'ils étaient justes (ou suivant une autre traduction : ils se confiaient en eux-mêmes, pensant être justes) et méprisaient les autres.
    L'orgueilleuse propre justice était l'esprit même de la secte. L'homme est toujours disposé envers ses semblables selon qu'il l'est envers Dieu : humble et repentant "il les estime plus excellents que lui-même ;" (Philippiens 2.3) propre juste, il les méprise.
  • 18.10 Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre péager. Voir, sur les pharisiens, Matthieu 3.7, note, et, sur les péagers, Matthieu 5.46, note.
    Jésus met en présence ces deux hommes dont les dispositions morales sont aux deux pôles extrêmes de la vie religieuse, et leur fait exprimer clairement leurs pensées.
    En aucune occasion l'homme ne révèle plus distinctement ce qui remplit son cœur que dans la prière.
  • 18.11 Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : Dieu ! je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager ! Debout, avec assurance, la tête haute, tout l'opposé du péager. (verset 13)
    - Grec : Il priait ces choses à lui-même. Ses pensées, s'arrêtant avec complaisance sur lui-même ne s'élevaient pas jusqu'à Dieu.
    Les mots à lui-même manquent dans Sin. et l'Itala. La Peschito traduit : se tenant à part (pour lui-même). L'ordre des mots dans A, D, majuscules favoriserait cette traduction, mais les commentateurs nient qu'on puisse donner ce sens à la préposition grecque, et les éditeurs du texte préfèrent en général la leçon de B, qui rattache les mots à lui-même au verbe il priait.
    Le pharisien, voulant se juger, prend pour mesure, non pas la loi de Dieu, mais le reste des hommes ; et ces hommes, il exagère leurs vices jusqu'à la calomnie, car ils ne sont pas tous comme il les décrit. Enfin, son dernier mot trahit un profond mépris (verset 9) pour le péager.
    "Le pharisien fait deux classes d'hommes : dans l'une il jette tout le genre humain ; l'autre, la meilleure, il l'occupe tout seul." Bengel.