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Luc 7:36
(Annotée Neuchâtel)
Luc 7:36 Or, l'un des pharisiens l'invitait à manger avec lui ; et étant entré dans la maison du pharisien, il se mit à table.

Références croisées

7:36 Mt 26:6, Mc 14:3-9, Jn 11:2-16, Lc 7:34, Lc 11:37, Lc 14:1
Réciproques : Mt 11:19

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 7
  • 7.36 Or, l'un des pharisiens l'invitait à manger avec lui ; et étant entré dans la maison du pharisien, il se mit à table. 36 à 50 La pécheresse chez Simon le pharisien.
    Ce pharisien, (voir Matthieu 3.7, note) qui invite Jésus avait moins de préventions contre lui que les autres représentants de son parti. Frappé de sa sainteté et de ses miracles, il hésitait à reconnaître en lui un envoyé de Dieu. (verset 39)
    Il l'avait invité pour l'observer, peut-être aussi pour se procurer l'honneur de recevoir à sa table un rabbi devenu célèbre dans tout le pays. Jésus accepte son invitation, certain qu'il pourra à la table du pharisien aussi bien qu'ailleurs, faire son œuvre, sauver les âmes, glorifier Dieu.
    - Parce que ce pharisien s'appelait Simon, et parce que chez lui apparaît une femme qui porte un vase de parfum et oint le Seigneur, plusieurs interprètes ont identifié ce fait avec celui qui se passa plus tard à Béthanie, quand Marie, sœur de Lazare, rendit un semblable hommage à Jésus. (Matthieu 26.6 et suivants, Marc 14.3 et suivants ; Jean 12.1 et suivants)
    Ils se fondent encore sur ce que Matthieu et Marc omettent ce récit de Luc, tandis que Luc ne rapporte pas celui du repas de Béthanie. L'omission de ce dernier fait par Luc ne prouve rien ; car il est une foule de traits de la vie de Jésus au sujet desquels nul ne saurait dire pourquoi tel évangéliste les omet, tandis que tel autre les raconte.
    Qu'on songe au possédé de Capernaüm, passé sous silence par Matthieu, à la guérison du serviteur du centenier, omise par Marc, à la résurrection du jeune homme de Nain, conservée par Luc seul, et à celle de Lazare, racontée par Jean seul.
    Quant au nom de Simon, il était si fréquent chez les Juifs, que deux hôtes du Sauveur peuvent l'avoir porté.
    Enfin, l'onction d'huile pratiquée par les deux femmes était un honneur si fréquemment rendu en Orient, que Jésus s'étonne de n'avoir pas reçu du pharisien cette marque de considération. (verset 46)
    Pour le reste, tout est différent dans les deux histoires. Ici la Galilée, là la Judée ; ici le temps de la plus grande activité du Sauveur dans son ministère, là l'époque de sa passion ; ici le blâme de Simon, là celui de Judas et des disciples ; ici une femme étrangère à la maison, là Marie dont la sœur sert à table ; et, surtout, ici une pauvre femme perdue de réputation, là la sœur de Lazare, qui ne saurait être confondue avec elle (comparez Luc 10.39-42, et Jean 11) ; ici, enfin, un entretien de Jésus avec Simon sur le péché, le pardon et l'amour du pécheur sauvé ; là Jésus prenant la défense de Marie et mentionnant sa mort prochaine.
    Il faut être bien décidé à confondre deux faits pour ne pas voir que ceux-ci n'ont de commun que quelques coïncidences fortuites.