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1 Corinthiens 1-9 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, appelé, par la volonté de Dieu, apôtre de Jésus-Christ, et le frère Sosthène, 2 à l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe, aux sanctifiés en Jésus-Christ, appelés saints, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre ; 3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ !
   4 Je rends grâces continuellement à mon Dieu à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été donnée en Jésus-Christ ; 5 de ce que vous avez été enrichis en lui en toute chose, en toute parole et en toute connaissance ; 6 selon que le témoignage du Christ a été confirmé en vous ; 7 de sorte qu'il ne vous manque aucun don, en attendant la révélation de notre Seigneur Jésus-Christ, 8 qui vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour être irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ : 9 Dieu est fidèle, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ notre Seigneur.
   10 Or, je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus- Christ, à tenir tous un même langage, et qu'il n'y ait point de divisions parmi vous ; mais que vous soyez bien unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. 11 Car, il m'a été rapporté à votre sujet, mes frères, par ceux de la maison de Chloé, qu'il y a des contestations entre vous ; 12 je veux dire que chacun de vous dit : moi, je suis de Paul ; et moi, d'Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. 13 Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? 14 Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; 15 afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. 16 J'ai bien baptisé aussi la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais si j'ai baptisé quelque autre personne. 17 Car ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, mais pour annoncer l'Evangile, non avec la sagesse du discours, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.
   18 Car la parole de la croix est une folie à ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. 19 Car il est écrit : Je perdrai la sagesse des sages, et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. 20 Où est le sage ? où le scribe ? où le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde ? 21 Car puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde n'a point connu Dieu par la sagesse, il a plu à Dieu de sauver, par la folie de la prédication, les croyants. 22 Et tandis que les Juifs demandent des signes, et que les Grecs cherchent la sagesse, 23 nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les païens ; 24 mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, ce Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. 25 Parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. 26 Car, considérez, frères, votre vocation ; il n'y a pas parmi vous beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles ; 27 mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour confondre les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour confondre les fortes ; 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde, et les plus méprisées, celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont ; 29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. 30 Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait, de la part de Dieu, sagesse, justice, et sanctification, et rédemption ; 31 afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.

1 Corinthiens 2

   1 Pour moi, frères, en venant chez vous, je ne suis point venu avec excellence de parole ou de sagesse, vous annoncer le témoignage de Dieu ; 2 car je n'ai pas jugé que je dusse savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3 J'ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte, et dans un grand tremblement ; 4 et ma parole et ma prédication n'ont point consisté dans des discours persuasifs de la sagesse ; mais dans une démonstration d'Esprit et de puissance ; 5 afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
   6 Mais nous prêchons une sagesse entre les parfaits ; sagesse, non de ce siècle, ni des princes de ce siècle, qui vont être anéantis ; 7 mais nous prêchons une sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, 8 et qu'aucun des princes de ce monde n'a connue ; car s'ils l'eussent connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire ; 9 mais, comme il est écrit, les choses que l'oeil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, qui n'étaient point montées dans le coeur de l'homme, les choses que Dieu avait préparées à ceux qui l'aiment, 10 Dieu nous les a révélées par son Esprit. Car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. 11 Car qui est-ce qui sait ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. 12 Or nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13 lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14 Or, l'homme naturel ne reçoit point les choses qui sont de l'Esprit de Dieu ; car elles lui sont une folie, et il ne les peut connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. 15 Mais l'homme spirituel juge de toutes choses, et il n'est lui-même jugé par personne. 16 Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour le pouvoir instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

1 Corinthiens 3

   1 Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. 2 Je vous ai nourris de lait, et non d'un aliment solide ; car vous n'étiez pas capables de le supporter ; et même présentement vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. 3 Car puisqu'il y a parmi vous de l'envie et des querelles, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? 4 car quand l'un dit : Moi, je suis de Paul ; et l'autre : Moi, je suis d'Apollos, n'êtes-vous pas des hommes ? 5 Qu'est-ce donc qu'Apollos ? et qu'est-ce que Paul ? des serviteurs par le moyen desquels vous avez cru, selon ce que le Seigneur leur a donné à chacun. 6 J'ai planté ; Apollos a arrosé ; mais Dieu a donné l'accroissement ; 7 en sorte que ni celui qui plante, ni celui qui arrose, ne sont quelque chose, mais Dieu qui donne l'accroissement. 8 Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail ; 9 car nous sommas coopérateurs de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu.
   10 Selon la grâce de Dieu, qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, qui est Jésus-Christ ; 12 mais si quelqu'un bâtit sur ce fondement de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume ; 13 l'oeuvre de chacun sera manifestée, car le jour la fera connaître, parce que c'est par le feu qu'elle est révélée, et le feu éprouvera quelle est l'oeuvre de chacun. 14 Si l'oeuvre de quelqu'un, qu'il aura bâtie sur le fondement, subsiste, il en recevra la récompense ; 15 si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; mais pour lui, il sera sauvé, toutefois comme au travers du feu. 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est là ce que vous êtes.
   18 Que personne ne s'abuse soi-même ; si quelqu'un d'entre vous pense être sage en ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. 19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : C'est lui qui surprend les sages dans leurs finesses. 20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu'elles sont vaines. 21 Ainsi, que personne ne mette sa gloire dans les hommes ; car toutes choses sont à vous ; 22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous ; 23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

1 Corinthiens 4

   1 Qu'ainsi, on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des administrateurs des mystères de Dieu. 2 Ici, du reste, ce qui est requis dans les administrateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle. 3 Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous, ou par un jugement humain ; et je ne me juge point non plus moi-même. 4 Car je ne me sens coupable de rien ; mais ce n'est pas par cela que je suis justifié ; celui qui me juge, c'est le Seigneur. 5 C'est pourquoi ne jugez rien avant le temps, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, qui mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs ; et alors la louange sera donnée à chacun de la part de Dieu.
   6 Or, frères, j'ai présenté ces choses comme les appliquant à moi et à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nous à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que vous ne vous enfliez point en faveur de l'un contre l'autre. 7 Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifies-tu, comme si tu ne l'avais point reçu ? 8 Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà enrichis, vous avez commencé à régner sans nous ; et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! 9 Car j'estime que Dieu nous a exposés, nous, apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens dévoués à la mort ; car nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 10 Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes prudents en Christ ; nous, faibles, et vous, forts ; vous dans l'honneur, et nous dans le mépris. 11 Jusqu'à cette heure nous souffrons et la faim et la soif, et nous sommes nus, et nous sommes souffletés, et nous sommes errants çà et là ; 12 et nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous endurons ; 13 calomniés, nous supplions ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à présent.
   14 Ce n'est point pour vous faire honte que j'écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 15 Car quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez pourtant pas plusieurs pères ; car c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Evangile. 16 Je vous en prie donc : devenez mes imitateurs. 17 C'est pour, cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, de quelle manière j'enseigne partout dans toutes les Eglises. 18 Or, quelques-uns se sont enflés d'orgueil, comme si je ne devais pas vous aller voir. 19 Mais j'irai bientôt vous voir, si le Seigneur le veut, et je connaîtrai quelle est, non la parole, mais la puissance de ceux qui sont enflés ; 20 car le règne de Dieu consiste, non en parole, mais en puissance. 21 Que voulez-vous ? que j'aille à vous avec la verge, ou avec amour et dans un esprit de douceur ?

1 Corinthiens 5

   1 On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle, qu'elle n'existe pas même parmi les païens : au point que quelqu'un a la femme de son père. 2 Et vous êtes enflés d'orgueil, et vous n'avez pas plutôt été dans le deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous ! 3 Pour moi, étant absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, concernant celui qui a commis une telle action : 4 Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant assemblés, avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ, 5 j'ai décidé de livrer un tel homme à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
   6 Il ne vous sied point de vous glorifier : Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7 Otez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car aussi Christ, notre Pâque, a été immolé ; 8 célébrons donc la fête, non avec le vieux levain, ni avec le levain de la malice et de la méchanceté ; mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité.
   9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne point vous mêler avec les impudiques ; 10 non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. 11 Mais maintenant, je vous ai écrit de ne point vous mêler avec quelqu'un qui, se nommant frère, serait impudique, ou avare, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, et de ne pas même manger avec un tel homme. 12 Car qu'ai-je à faire de juger même ceux qui sont du dehors ? Ne jugez-vous pas, vous, ceux qui sont du dedans ? 13 Mais Dieu juge ceux qui sont du dehors. Otez le méchant du milieu de vous.

1 Corinthiens 6

   1 Quand quelqu'un d'entre vous a une affaire avec un autre, ose-t-il bien aller en jugement devant les injustes et non devant les saints ? 2 ou ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? et si le monde est jugé par vous, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ? 3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Combien plus des choses de cette vie ! 4 Si donc vous avez des procès pour les choses de cette vie, prenez pour juges ceux qui sont les moins considérés dans l'Eglise ! 5 Je le dis à votre honte : Ainsi, n'y a-t-il point de sage parmi vous, pas un seul, qui puisse juger entre ses frères ! 6 Mais un frère va en jugement contre son frère, et cela devant les infidèles ! 7 C'est déjà certes un défaut pour vous d'avoir des jugements les uns contre les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu'on vous fasse tort ? Pourquoi n'endurez-vous pas plutôt quelque perte ? 8 Mais c'est vous-mêmes qui faites tort, et qui causez du dommage, et cela à vos frères !
   9 Mais ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? 10 Ne vous abusez point : ni impurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni abominables, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n'hériteront le royaume de. Dieu. 11 Et c'est là ce qu'étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés ; mais vous avez été sanctifiés ; mais vous avez été justifiés, au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu.
   12 Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais moi je ne me rendrai esclave de rien. 13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira l'un et l'autre ; mais le corps n'est point pour l'impudicité ; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps ; 14 car Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. 15 Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prenant donc les membres de Christ, en ferai-je les membres d'une prostituée ? que cela n'arrive ! 16 Ou ne savez-vous pas que celui qui s'unit à une prostituée est un même corps avec elle ? car il est dit : Les deux seront une seule chair. 17 Mais celui qui est uni au Seigneur, est un même esprit avec lui. 18 Fuyez l'impudicité. Quelque péché que l'homme commette, il est hors du corps ; mais celui qui commet l'impudicité pèche contre son propre corps. 19 Ou ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, lequel vous avez reçu de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes ? 20 Car vous avez été rachetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu dans votre corps.

1 Corinthiens 7

   1 Pour ce qui est des choses dont vous m'avez écrit, il est bon à l'homme de ne toucher point de femme ; 2 toutefois, à cause des impudicités, que chacun ait sa propre femme, et que chacune ait son propre mari. 3 Que le mari rende à sa femme le devoir ; et de même la femme à son mari. 4 La femme n'a point autorité sur son propre corps, mais c'est le mari ; de même aussi le mari n'a point autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. 5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer à la prière et de vous réunir de nouveau, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. 6 Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement ; 7 car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu son don particulier, l'un d'une manière et l'autre d'une autre. 8 Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu'il leur est bon de demeurer comme moi ; 9 mais s'ils ne sont pas continents, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler.
   10 Quant à ceux qui sont mariés, je leur commande, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari 11 (et si elle en est séparée, qu'elle demeure sans se marier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne renvoie point sa femme. 12 Mais aux autres je leur dis, moi, et non le Seigneur : Si un frère a une femme incrédule, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la renvoie point ; 13 et la femme qui a un mari incrédule, s'il consent à habiter avec elle, qu'elle ne renvoie point son mari. 14 Car le mari incrédule est sanctifié par la femme, et la femme incrédule est sanctifiée par le frère ; autrement vos enfants seraient impurs, mais maintenant ils sont saints. 15 Que si l'incrédule se sépare, qu'il se sépare ; car le frère ou la soeur ne sont plus asservis en ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. 16 Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
   17 Seulement, que chacun marche selon la condition que le Seigneur lui a donnée en partage, et dans laquelle Dieu l'a appelé. C'est là ce que j'ordonne dans toutes les Eglises. 18 Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis ? Qu'il demeure circoncis. Quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis ? Qu'il ne se fasse pas circoncire. 19 Etre circoncis n'est rien ; et être incirconcis n'est rien ; mais l'observation des commandements de Dieu est tout. 20 Que chacun demeure dans la vocation dans laquelle il a été appelé. 21 As-tu été appelé étant esclave ? ne t'en mets point en peine (mais aussi, si tu peux devenir libre, profites-en ) ; 22 car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même aussi celui qui a été appelé étant libre, est l'esclave de Christ. 23 Vous avez été achetés à grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. 24 Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l'état dans lequel il a été appelé.
   25 Pour ce qui est des vierges, je n'ai point de commandement du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu miséricorde du Seigneur, pour être fidèle. 26 J'estime donc qu'il est bon à l'homme, à cause de la nécessité présente, de demeurer comme il est. 27 Es-tu lié à une femme ? Ne cherche point à t'en séparer. N'es-tu pas lié à une femme ? Ne cherche point de femme. 28 Si pourtant tu t'es marié, tu n'as pas péché ; et si une vierge se marie, elle ne pèche point. Mais ces personnes auront des afflictions dans la chair ; et moi je vous épargne. 29 Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux mêmes qui ont des femmes soient comme n'en ayant point ; 30 et ceux qui pleurent, comme ne pleurant point ; et ceux qui sont dans la joie, comme n'étant point dans la joie, et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ; 31 et ceux qui usent de ce monde, comme n'en usant point ; car la figure de ce monde passe. 32 Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié, s'inquiète des choses du Seigneur, cherchant à plaire au Seigneur ; 33 mais celui qui est marié s'inquiète des choses du monde, cherchant à plaire à sa femme. 34 Et il y a cette différence entre la femme et la vierge : celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d'esprit ; mais celle qui est mariée, s'inquiète des choses du monde, cherchant à plaire à son mari. 35 Or, je vous dis ceci pour votre propre avantage, et non pour vous tendre un piège ; mais pour vous porter à ce qui est honnête et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction. 36 Mais si quelqu'un pense qu'il ne soit pas honorable que sa fille passe la fleur de son âge, et qu'elle doive rester ainsi, qu'il fasse ce qu'il voudra ; il ne pèche point ; qu'elle se marie. 37 Mais celui qui reste ferme en son coeur, n'étant point contraint, étant maître de sa propre volonté, et qui a jugé en son coeur de garder sa fille vierge, il fait bien. 38 De sorte que celui qui marie fait bien ; et celui qui ne marie pas, fait mieux.
   39 La femme est liée tout le temps que son mari vit ; mais si son mari est mort, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur ; 40 toutefois elle sera plus heureuse, selon mon avis, si elle demeure comme elle est. Or, j'estime que j'ai aussi l'Esprit de Dieu.

1 Corinthiens 8

   1 Quant aux choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous de la connaissance (la connaissance enfle, mais la charité édifie ; 2 et si quelqu'un présume de connaître quelque chose, il n'a pas encore connu comme il faut connaître ; 3 mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui) ; 4 pour ce qui est donc de manger des aliments sacrifiés aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde, et qu'il n'y a point d'autre Dieu qu'un seul. 5 Car quoiqu'il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux, comme effectivement il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, 6 toutefois, pour nous il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui.
   7 Mais tous n'ont pas la connaissance ; et quelques-uns, par la con- science qu'ils ont encore de l'idole, mangent une chose comme sacrifiée à l'idole ; et leur conscience étant faible, elle en est souillée. 8 Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu ; si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins, et si nous mangeons, nous n'avons rien de plus. 9 Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit en scandale à ceux qui sont faibles. ? 10 Car si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié à l'idole ? 11 Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère, pour lequel Christ est mort ! 12 Or quand vous péchez ainsi contre les frères, et que vous blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. 13 C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.

1 Corinthiens 9

   1 Ne suis-je pas libre ?Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu Jésus- Christ notre Seigneur ? N'êtes-vous pas mon ouvrage dans le Seigneur ? 2 Si, pour les autres, je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. 3 C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent. 4 N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ? 5 N'avons-nous, pas le droit de mener avec nous une femme d'entre nos soeurs, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? 6 Ou, n'y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n'ayons pas le droit de ne point travailler ? 7 Qui est-ce qui va jamais à la guerre à ses propres dépens ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit ? Ou qui est-ce qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? 8 Est-ce selon l'homme que je dis ces choses ? la loi ne les dit-elle pas aussi ? 9 Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le boeuf qui foule le grain. Est-ce des boeufs que Dieu prend soin ? 10 Ou n'est-ce pas entièrement à cause de nous qu'il le dit ? En effet, il est écrit à cause de nous que celui qui laboure, doit labourer dans l'espérance, et celui qui foule le grain, avec l'espérance d'y avoir part. 11 Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une si grande chose que nous moissonnions de vos biens charnels ? 12 Si d'autres participent à ce droit sur vous, n'y participerons-nous pas plutôt ? Cependant nous n'avons point usé de ce droit ; mais nous souffrons tout, afin de n'apporter aucun obstacle à l'Evangile de Christ. 13 Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré mangent des choses sacrées ; et que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ? 14 De même aussi, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent l'Evangile vivent de l'Evangile.
   15 Mais, pour moi, je n'ai usé d'aucune de ces choses ; et je n'écris point ceci, afin qu'on en use ainsi envers moi ; car il serait meilleur pour moi de mourir, que si quelqu'un anéantissait ce sujet de gloire. 16 En effet, si je prêche l'Evangile, je n'ai pas sujet de m'en glorifier, parce que la nécessité m'en est imposée ; car malheur à moi, si je ne prêche pas l'Evangile ! 17 Car si je le fais de bon coeur, j'en ai la récompense, mais si je le fais à contre-coeur, la charge m'en est commise. 18 Quelle est donc ma récompense ? C'est qu'en prêchant l'Evangile j'établis gratuitement l'Evangile, sans me prévaloir de mon droit dans l'Evangile. 19 Car, quoique je sois libre à l'égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d'en gagner un plus grand nombre. 20 J'ai été avec les Juifs comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi comme sous la loi, bien que je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; 21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l'égard de Dieu, je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi ; 22 j'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. 23 Et je fais toutes choses à cause de l'Evangile, afin d'y avoir part.

Références croisées

1:1 Rm 1:1, Ga 2:7-8, 1Co 3:9, 1Co 9:1-2, 1Co 15:9, Lc 6:13, Jn 20:21, Ac 1:2, Ac 1:25, Ac 1:26, Ac 22:21, Rm 1:5, 2Co 11:5, 2Co 12:12, Ga 1:1, Ep 4:11, 1Tm 1:1, 1Tm 2:7, 1Co 6:16-17, Jn 15:16, 2Co 1:1, Ga 1:15-16, Ep 1:1, Col 1:1, Ac 18:17
Réciproques : 2S 7:21, Jn 3:27, Ac 15:2, 1Co 4:10, Ep 1:5, Ph 1:1
1:2 Ac 18:1, Ac 18:8-11, 2Co 1:1, Ga 1:2, 1Th 1:1, 2Th 1:1, 1Tm 3:15, Jud 1:1, 1Co 1:30, 1Co 6:9-11, Jn 17:17-19, Ac 15:9, Ac 26:18, Ep 5:26, He 2:11, He 10:10, He 13:12, Rm 1:7, 1Th 4:7, 2Tm 1:9, 1P 1:15-16, Ac 7:59-60, Ac 9:14, Ac 9:21, Ac 22:16, 2Th 2:16-17, 2Tm 2:22, Gn 4:26, Gn 12:8, Gn 13:4-7, Gn 13:8-13, 1Co 8:6, Ps 45:11, Ac 10:36, Rm 3:22, Rm 10:12, Rm 14:8-9, 2Co 4:5, Ph 2:9-11, Ap 19:16
Réciproques : Lv 8:23, Lv 22:32, 1Ch 4:10, 1Ch 16:8, Ps 72:15, Ps 79:6, Ps 97:5, Ps 105:1, Jr 33:3, Dn 9:18, Jl 2:32, Mt 22:44, Jn 17:19, Ac 2:21, Ac 20:28, Ac 20:32, Rm 8:30, 1Co 1:24, 1Co 6:1, 1Co 6:11, Ep 1:1, Ep 4:5, Ep 6:9, Ph 1:1, Ph 4:21, Col 1:2, 1Th 5:23, 2Tm 2:19, He 3:1, He 10:14
1:3 Rm 1:7, 2Co 1:2, Ep 1:2, 1P 1:2
Réciproques : Nb 6:23, Jg 19:20, Ps 29:11, Ps 72:15, Lc 11:2, Jn 5:23, Jn 14:27, 1Co 1:4, Ga 1:3, Ep 6:23, 2Th 1:2, Ap 1:4
1:4 Rm 1:8, Rm 6:17, Ac 11:23, Ac 21:20, 1Co 1:3, Jn 10:30, Jn 14:14, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 15:26, 1Tm 1:14
Réciproques : Jn 1:16, 1Co 1:14, 1Co 14:16, 1Co 14:18, 1Co 15:1, 2Co 7:4, 2Co 8:9, 2Co 9:14, Ga 3:5, Ep 5:20, Ph 1:3, Col 1:3, 1Th 1:2, 2Th 1:3, 2Th 1:12
1:5 1Co 4:7-10, Rm 11:12, 2Co 9:11, Ep 2:7, Ep 3:8, 1Co 12:8, 1Co 12:10, 1Co 14:5-6, 1Co 14:26, Ac 2:4, 2Co 8:7, Ep 6:19, Col 4:3-4, 1Co 8:11, 1Co 13:2, 1Co 13:8, Rm 15:4, 2Co 4:6, Ep 1:17, Ph 1:9, Col 1:9-10, Col 2:3, Col 3:10, Jc 3:13, 2P 3:18
Réciproques : Ex 35:34, Ex 35:35, Jn 1:16, Rm 12:6, 1Co 4:8, 2Co 9:14, 2Co 12:12, Ga 2:8, Ga 3:5
1:6 1Co 2:1-2, Ac 18:5, Ac 20:21, Ac 20:24, Ac 22:18, Ac 23:11, Ac 28:23, 1Tm 2:6, 2Tm 1:8, 1Jn 5:11-13, Ap 1:2, Ap 1:9, Ap 6:9, Ap 12:11, Ap 12:17, Ap 19:10, Mc 16:20, Ac 11:17, Ac 11:21, Rm 15:19, 2Co 12:12, Ga 3:5, He 2:3-4
Réciproques : Jn 15:26
1:7 2Co 12:13, 1Co 4:5, Gn 49:18, Mt 25:1, Lc 12:36, Rm 8:19, Ph 3:20, 1Th 1:10, 2Tm 4:8, Tt 2:13, He 9:28, He 10:36-37, Jc 5:7-8, 2P 3:12, Jud 1:21, Lc 17:30, Col 3:4, 2Th 1:7, 1Tm 6:14-15, 1P 1:13, 1P 4:13, 1P 5:4, 1Jn 3:2
Réciproques : Ex 35:35, Ps 119:33, Es 64:4, 1Th 3:13, He 12:2, 2P 1:16, 1Jn 2:28
1:8 Ps 37:17, Ps 37:28, Rm 14:4, Rm 16:25, 2Co 1:21, 1Th 3:13, 1Th 5:24, 2Th 3:3, 1P 5:10, Ep 5:27, Ph 2:15, Col 1:22, 1Th 3:13, 1Th 5:23-24, 2P 3:14, Jud 1:24-25, Ph 1:6, Ph 1:10, Ph 2:16, 2P 3:10
Réciproques : Ps 92:15, Ps 119:33, Jr 46:9, Mt 24:13, Jn 13:1, Ac 14:22, Ac 15:32, 1Co 3:13, 1Co 5:5, 2Co 1:14, Ep 1:4, 2Th 1:2, 2Th 1:11, 2Th 2:17, 1Tm 3:10, 1Tm 6:14, He 12:2, 2P 3:12
1:9 1Co 10:13, Nb 23:19, Dt 7:9, Dt 32:4, Ps 89:33-35, Ps 100:5, Es 11:5, Es 25:1, Es 49:7, Lm 3:22-23, Mt 24:35, 1Th 5:23-24, 2Th 3:3, Tt 1:2, He 2:17, He 6:18, He 10:23, He 11:11, Ap 19:11, Col 1:24, Rm 8:28, Rm 8:30, Rm 9:24, Ga 1:15, 1Th 2:12, 2Th 2:14, 2Tm 1:9, He 3:1, 1P 5:10, 1Co 1:30, 1Co 10:16, Jn 15:4-5, Jn 17:21, Rm 11:17, Ga 2:20, Ep 2:20-22, Ep 3:6, He 3:14, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, 1Jn 4:13
Réciproques : Ex 40:14, Js 21:45, Ps 92:15, Lc 10:21, Rm 1:3, Rm 1:6, 1Co 1:24, Ph 1:5, He 1:9, 2P 1:3, 1Jn 1:9
1:10 1Co 4:16, Rm 12:1, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Ga 4:12, Ep 4:1, Phm 1:9-10, 1P 2:11, Rm 15:30, 1Th 4:1-2, 2Th 2:1, 1Tm 5:21, 2Tm 4:1, Ps 133:1, Jr 32:39, Jn 13:34-35, Jn 17:23, Ac 4:32, Rm 12:16, Rm 15:5-6, Rm 16:17, 2Co 13:11, Ep 4:1-7, Ep 4:31, Ep 4:32, Ph 1:27, Ph 2:1-4, Ph 3:16, 1Th 5:13, Jc 3:13-18, 1P 3:8-9, 1Co 11:18, 1Co 12:25, Mt 9:16, Mc 2:21, Jn 7:43, Jn 9:16, Jn 10:19
Réciproques : Ex 26:24, Ex 36:10, Ex 36:29, Js 22:15, 1Ch 12:17, Esd 3:1, Es 52:8, Ez 1:9, Ez 11:19, Mc 3:24, Jn 17:11, Jn 17:21, Ac 15:25, 1Co 8:7, Ep 4:13, Ph 2:2, Ph 2:14, Ph 2:20, Ph 4:2, Col 2:19, 2Tm 2:22, He 12:14
1:11 1Co 11:18, Gn 27:42, Gn 37:2, 1S 25:14-17, 1Co 3:3, 1Co 6:1-7, Pr 13:10, Pr 18:6, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:20, Ga 5:26, Ph 2:14, 1Tm 6:4, 2Tm 2:23-25, Jc 4:1-2
Réciproques : Ne 13:7, Mt 13:27, Lc 16:2, 1Co 5:1, 1Co 8:7, Ph 2:20
1:12 1Co 7:29, 1Co 15:50, 2Co 9:6, Ga 3:17, 1Co 3:4-6, 1Co 3:21-23, 1Co 4:6, 1Co 16:12, Ac 18:24-28, Ac 19:1, 1Co 9:5, 1Co 15:5, Jn 1:42, Ga 2:9
Réciproques : 1R 16:21, Mt 23:8, Mc 3:16, Ac 20:30, Rm 10:19, Rm 15:8, Ga 6:4, Ep 4:17, He 6:2
1:13 2Co 11:4, Ga 1:7, Ep 4:5, 1Co 6:19-20, Rm 14:9, 2Co 5:14-15, Tt 2:14, 1Co 1:15, 1Co 10:2, Mt 28:19, Ac 2:38, Ac 10:48, Ac 19:5
Réciproques : 1R 16:21, Mt 23:8, Jn 4:2, Ac 8:16, Ac 16:15, Ac 18:8, 2Co 4:5, Ga 6:4
1:14 1Co 1:4, 1Co 14:18, 2Co 2:14, Ep 5:20, Col 3:15, Col 3:17, 1Th 5:18, 1Tm 1:12, Phm 1:4, Ac 18:8, Rm 16:23, 3Jn 1:1-4
Réciproques : Ac 19:29
1:15 Jn 3:28-29, Jn 7:18, 2Co 11:2
Réciproques : 1Co 1:13
1:16 1Co 16:15, 1Co 16:17, Ac 16:15, Ac 16:33
1:17 Jn 4:2, Ac 10:48, Ac 26:17-18, 1Co 2:1, 1Co 2:4, 1Co 2:13, 2Co 4:2, 2Co 10:3-4, 2Co 10:10, 2P 1:16, 1Co 2:5
Réciproques : Jg 3:31, 2Co 11:6, Ga 3:17
1:18 1Co 1:23-24, 1Co 2:2, Ga 6:12-14, Ac 13:41, 2Co 2:15-16, 2Co 4:3, 2Th 2:10, 1Co 1:21, 1Co 1:23, 1Co 1:25, 1Co 2:14, 1Co 3:19, Ac 17:18, Ac 17:32, 1Co 1:24, 1Co 15:2, Ps 110:2-3, Rm 1:16, 2Co 10:4, 1Th 1:5, He 4:12
Réciproques : Ex 15:25, 2R 2:21, 2R 13:17, Es 28:20, Es 53:1, Es 55:11, Jr 8:9, Za 9:15, Mt 6:23, Mt 11:25, Jn 3:4, Jn 3:15, Ac 17:20, Rm 10:17, 1Co 2:6, 1Co 3:18, 1Co 4:10, Ga 5:11, Ph 3:18, 2Tm 1:9, Ap 14:3
1:19 1Co 3:19, Jb 5:12-13, Es 19:3, Es 19:11, Es 29:14, Jr 8:9
Réciproques : Gn 41:8, Nb 22:28, Jg 4:21, 2S 17:14, 1R 12:27, 2R 3:3, Jb 12:17, Jb 28:12, Jb 32:13, Ps 94:11, Pr 2:7, Es 47:10, Jr 9:23, Jr 10:7, Jr 51:17, Ez 28:12, Ez 28:17, Lc 11:35, Rm 1:14, Rm 1:22, 1Co 1:20, 1Co 2:6, 2Co 10:5, Ep 1:8, Col 2:8, 1Tm 6:20, Jc 3:15
1:20 Es 33:18, Es 53:1, 1Co 1:19, 2S 15:31, 2S 16:23, 2S 17:14, 2S 17:23, Jb 12:17, Jb 12:20, Jb 12:24, Es 44:25, Rm 1:22
Réciproques : 1R 10:1, 1R 12:27, 2R 3:3, 2R 24:20, Esd 7:6, Jb 5:13, Jb 17:4, Jb 17:10, Jb 28:12, Ec 7:23, Es 19:11, Es 19:12, Es 51:13, Jr 4:22, Jr 10:7, Ez 28:12, Mt 8:19, Jn 7:48, Jn 7:49, Jn 11:49, Ac 6:9, Ac 17:18, Rm 9:20, 1Co 1:26, 1Co 3:19, 1Co 5:10, Jc 3:15
1:21 1Co 1:24, Dn 2:20, Rm 11:33, Ep 3:10, Mt 11:25, Lc 10:21, Rm 1:20-22, Rm 1:28, 1Co 1:18
Réciproques : Js 6:3, 1R 10:1, 2R 5:11, 2R 5:13, Ps 94:11, Pr 23:9, Es 31:2, Jr 4:22, Za 9:13, Lc 7:23, Jn 1:10, Jn 7:49, Jn 17:25, Ac 17:18, Ac 17:23, 1Co 15:2, 2Co 10:10, 2Co 11:1, 2Co 11:6, Ga 4:8, Ep 1:5, Ep 4:18, 1Th 4:5, 1P 1:25
1:22 Mt 12:38-39, Mt 16:1-4, Mc 8:11, Lc 11:16, Lc 11:20, Jn 2:18, Jn 4:28, Ac 17:18-21
Réciproques : 1R 13:3, Mt 11:6, Lc 11:29, Jn 4:48, Jn 6:30, Jn 7:48, Ac 14:1, Ac 19:10, Ac 20:21, 1Co 2:2
1:23 1Co 1:18, 1Co 2:2, Lc 24:46-47, Ac 7:32-35, Ac 10:39-43, 2Co 4:5, Ga 3:1, Ga 6:14, Ep 3:8, Es 8:14-15, Mt 11:6, Mt 13:57, Lc 2:34, Jn 6:53-66, Rm 9:32-33, Ga 5:11, 1P 2:8, 1Co 1:28, 1Co 2:14
Réciproques : Nb 11:7, Ps 110:2, Es 57:14, Ez 3:20, Mc 6:3, Mc 8:11, Lc 9:31, Ac 8:5, Ac 8:35, Ac 11:20, Ac 17:20, Ac 17:32, Ac 18:17, Ac 26:24, Rm 16:25, 1Co 15:1, Ga 2:2, Ph 1:15, Col 1:28, 2P 1:16, Ap 2:14
1:24 1Co 1:2, 1Co 1:9, Lc 7:35, Rm 8:28-30, Rm 9:24, 1Co 1:18, Rm 1:4, Rm 1:16, 1Co 1:30, Pr 8:1, Pr 8:22-30, Col 2:3
Réciproques : Ex 38:7, Nb 11:7, Js 3:14, 1R 3:28, Jb 12:13, Jb 36:5, Ps 110:2, Pr 1:20, Pr 2:7, Pr 8:14, Es 48:12, Es 53:1, Es 63:5, Dn 3:3, Mt 11:19, Lc 9:31, Jn 12:38, Ac 8:10, Ac 11:20, 1Co 1:21, 1Co 4:20, 1Co 15:1, 2Co 6:7, Ga 1:15, Ga 3:1, Ep 3:10, 1Th 1:5, He 4:12
1:25 1Co 1:18, 1Co 1:27-29, Ex 13:17, Ex 14:2-4, Js 6:2-5, Jg 7:2-8, Jg 15:15-16, 1S 17:40-51, 1R 20:14-22, Za 4:6-7, Za 12:7-8, Rm 11:33-36
Réciproques : Ex 39:21, Js 3:14, 2R 4:41, Jb 9:19, Ps 94:11, Ac 5:39
1:26 1Co 1:20, 1Co 2:3-6, 1Co 2:13, 1Co 3:18-20, So 3:12, Mt 11:25-26, Lc 10:21, Jn 7:47-49, Jc 3:13-17, Lc 1:3, Lc 18:24-25, Jn 4:46-53, Jn 19:38-39, Ac 13:7, Ac 13:12, Ac 17:34, Ph 4:22, Jc 1:9-11, Jc 2:5, 2Jn 1:1
Réciproques : 2R 5:4, Ne 3:5, Jb 32:9, Jb 37:24, Ec 9:16, Es 23:9, Es 26:6, Es 29:19, Es 41:9, Jr 8:9, Za 12:7, Mt 19:23, Mc 10:23, Lc 1:48, Lc 1:53, Lc 6:20, Ac 5:38, Ac 13:50, Ac 17:12, Rm 9:16, 1Co 2:8, 1Co 4:10
1:27 Ps 8:2, Es 26:5-6, Es 29:14, Es 29:19, So 3:12, Mt 4:18-22, Mt 9:9, Mt 11:25, Mt 21:16, Lc 19:39-40, Lc 21:15, Ac 4:11-21, Ac 6:9-10, Ac 7:35, Ac 7:54, Ac 17:18, Ac 24:24-25, 2Co 4:7, 2Co 10:4-5, 2Co 10:10
Réciproques : Ex 4:17, Ex 39:21, Lv 14:32, Nb 22:23, Nb 22:30, Jg 4:21, Jg 7:2, Jg 7:13, Jg 11:5, Jg 15:15, 1S 13:22, 1S 17:40, 1S 17:49, 1R 20:14, 2R 5:4, 2R 5:13, Ne 4:2, Jb 32:9, Jb 32:13, Es 33:23, Jr 9:23, Jr 49:20, Ez 17:24, Dn 2:25, Am 1:1, Am 7:14, Mi 5:2, Mt 3:9, Lc 10:21, Lc 18:24, Ac 4:13, Ac 9:22, 1Co 1:25, Jc 3:15
1:28 Rm 4:17, 2Co 12:11, 1Co 2:6, Dt 28:63, Jb 34:19-20, Jb 34:24, Ps 32:10, Ps 37:35-36, Es 2:11, Es 2:17, Es 17:13-14, Es 37:36, Es 41:12, Dn 2:34-35, Dn 2:44, Dn 2:45, Ap 18:17
Réciproques : Lv 14:32, Nb 22:30, Jg 15:15, 1S 17:49, Pr 8:5, Ct 8:1, Ez 17:24, Dn 2:25, Dn 4:17, Am 5:5, Mi 5:2, So 3:12, Za 4:10, Mt 3:9, 1Co 1:23, 1Co 10:19, 2Co 4:7, Ga 4:14
1:29 1Co 1:31, 1Co 4:7, 1Co 5:6, Ps 49:6, Es 10:15, Jr 9:23, Rm 3:19, Rm 3:27, Rm 4:2, Rm 15:17, Ep 2:9
Réciproques : Jg 7:2, 2Ch 25:19, Ps 44:8, Ps 105:3, Es 2:11, Za 4:10, Mt 19:27, Lc 18:12, 2Co 10:17, Ga 6:14, Ph 3:3, Col 3:11
1:30 1Co 12:18, 1Co 12:27, Es 45:17, Jn 15:1-6, Jn 17:21-23, Rm 8:1, Rm 12:5, Rm 16:7, Rm 16:11, 2Co 5:17, 2Co 12:2, Ep 1:3-4, Ep 1:10, Ep 2:10, Rm 11:36, 2Co 5:18-21, 1Co 1:24, 1Co 12:8, Pr 1:20, Pr 2:6, Pr 8:5, Dn 2:20, Lc 21:15, Jn 1:18, Jn 8:12, Jn 14:6, Jn 17:8, Jn 17:26, 2Co 4:6, Ep 1:17-18, Ep 3:9-10, Col 2:2-3, Col 3:16, 2Tm 3:15-17, Jc 1:5, Ps 71:15-16, Es 45:24-25, Es 54:17, Jr 23:5-6, Jr 33:16, Dn 9:24, Rm 1:17, Rm 3:21-24, Rm 4:6, Rm 4:25, Rm 5:19, Rm 5:21, 2Co 5:21, Ph 3:9, 2P 1:1, 1Co 1:2, 1Co 6:11, Mt 1:21, Jn 17:17-19, Ac 26:18, Rm 8:9, Ga 5:22-24, Ep 2:10, Ep 5:26, 1P 1:2, 1Jn 5:6, 1Co 15:54-57, Os 13:14, Rm 3:24, Rm 8:23, Ga 1:4, Ga 3:13, Ep 1:7, Ep 4:30, Col 1:14, Tt 2:14, He 9:12, 1P 1:18-19, Ap 5:9, Ap 14:4
Réciproques : Gn 12:3, Ex 28:2, Ex 39:30, Ex 40:10, Ex 40:14, Lv 8:22, Lv 8:23, Lv 15:28, Lv 20:8, Lv 25:24, Nb 19:18, 1R 3:28, 1R 10:3, 1Ch 16:10, 2Ch 9:23, Jb 28:23, Ps 4:1, Ps 24:5, Ps 33:1, Ps 62:7, Ps 64:10, Ps 85:12, Ps 89:17, Pr 2:7, Pr 8:14, Ec 2:26, Es 1:27, Es 9:6, Es 11:2, Es 28:5, Es 41:16, Ez 37:28, Dn 2:21, Mt 6:33, Lc 11:49, Jn 4:10, Jn 14:20, Jn 16:10, Jn 17:23, Jn 19:34, Rm 10:4, Rm 14:17, 1Co 1:9, 1Co 3:6, 2Co 3:9, Ga 1:22, Ep 2:13, Ep 3:8, Ep 5:8, Ph 1:21, Col 1:28, Col 2:6, Col 2:10, Col 3:11, 1Th 4:3, He 3:14, He 10:10, 1P 5:14, 1Jn 1:3, 1Jn 2:5, 1Jn 5:12, 1Jn 5:20
1:31 1Ch 16:10, 1Ch 16:35, Ps 105:3, Es 41:16, Es 45:25, Jr 4:2, Jr 9:23-24, 2Co 10:17, Ga 6:13-14, Ph 3:3
Réciproques : Ex 28:2, Ps 4:2, Ps 33:1, Ps 34:2, Ps 62:7, Ps 64:10, Ps 89:17, Ec 2:26, Es 28:5, Es 45:17, Lc 1:46, Lc 2:32, 1Co 1:29, Col 2:10
1:1 Ac 18:1-4, 1Co 2:4, 1Co 2:13, 1Co 1:17, Ex 4:10, Jr 1:6-7, Rm 16:18, 2Co 10:10, 2Co 11:6, 1Co 1:6, Es 8:20, Ac 20:21, Ac 22:18, 2Th 1:10, 1Tm 1:11, 2Tm 1:8, 1Jn 4:14, 1Jn 5:11-13, Ap 1:2, Ap 1:9, Ap 19:10
Réciproques : Ac 18:24, Ac 24:1, 1Co 2:6, 2Co 6:6, 2Tm 4:3, 2P 1:16, Ap 7:5, Ap 12:17
1:2 1Co 1:22-25, Jn 17:3, Ga 3:1, Ga 6:14, Ph 3:8-10
Réciproques : Ex 38:7, Ac 5:42, Ac 8:5, Ac 8:35, Ac 11:20, Ac 18:24, Rm 1:16, Rm 16:25, 1Co 1:6, 1Co 1:18, 1Co 1:23, 1Co 15:1, 1Co 15:11, 2Co 2:1, 2Co 4:5, 2Co 6:6, Ga 2:2, 1Th 1:5, 1P 1:25, Ap 7:5
1:3 1Co 4:10-13, Ac 17:1, Ac 17:6-12, Ac 20:18-19, 2Co 4:1, 2Co 4:7-12, 2Co 4:16, 2Co 6:4, 2Co 7:5, 2Co 10:1, 2Co 10:10, 2Co 11:29-30, 2Co 12:5-10, 2Co 13:4, Ga 4:13-14
Réciproques : Lc 8:47, 1Co 1:26, Ep 6:5, Ph 2:12, 1Th 2:7
1:4 Ac 20:27, 1Co 2:1, 1Co 2:13, 1Co 1:17, Jg 14:15, Jg 16:5, 2S 14:17-20, 2S 15:2-6, 1R 22:13-14, 2Ch 18:19-21, Pr 7:21, Pr 20:19, Jr 20:10, Ez 13:6, Ez 13:10, Ez 13:11, Rm 16:18, Col 2:4, 2P 1:16, 2P 2:18, Ac 26:28, Ga 1:10, 1Co 4:20, Jn 16:8-15, Rm 15:19, 1Th 1:5, 1P 1:12
Réciproques : Jg 7:2, Mi 3:8, Za 4:6, Mc 16:20, Lc 4:32, Jn 4:41, Ac 6:10, Ac 24:1, Rm 1:16, 2Co 1:12, 2Co 6:6, 2Co 6:7, 2Co 10:10, Col 4:4, 1Th 2:4, 2Tm 1:7, 2Tm 4:3
1:5 1Co 1:17, 1Co 3:6, Ac 16:14, 2Co 4:7, 2Co 6:7
Réciproques : Jg 7:2, Za 4:6, Mc 16:20, Lc 4:32, Jn 4:41, 2Co 1:12, 2Co 10:4, Col 4:4, 1Th 1:5, 1Th 2:4
1:6 1Co 14:20, Jb 1:1, Ps 37:37, Mt 5:48, Mt 19:21, 2Co 13:11, Ep 4:11-13, Ph 3:12-15, Col 4:12, He 5:14, Jc 3:2, 1P 5:10, 1Co 2:1, 1Co 2:13, 1Co 1:18-19, Lc 16:8, 2Co 1:12, 2Co 4:4, Ep 2:2, Jc 3:15, 1Co 2:8, Jb 12:19, Jb 12:21, Ps 2:1-6, Es 19:11-13, Es 40:23, Ac 4:25-28, 1Co 1:28, Ps 33:10
Réciproques : Jb 28:20, Ps 146:4, Pr 2:7, Pr 8:6, Jr 3:15, Am 5:5, Mt 11:25, Mt 23:34, Lc 10:21, Jn 11:49, 1Co 2:12, 1Co 3:1, 1Co 3:19, 1Co 4:19, 1Co 12:8, Ep 3:4, Ph 3:15, Col 1:28, Col 2:3, 1Tm 6:20, 2Tm 2:15, Jc 1:4, Jc 3:17
1:7 Ps 78:2, Es 48:6-7, Mt 11:25, Mt 13:35, Rm 16:25-26, Ep 1:4, Ep 3:4-9, Col 1:26-27, 2Tm 1:9, 1P 1:11, Ap 13:8, 1P 5:1, 1P 5:10, 2P 1:3
Réciproques : Js 6:17, Jb 28:21, Jb 32:9, Pr 2:7, Pr 8:6, Jr 33:3, Mt 13:11, Lc 8:10, Lc 10:21, Jn 3:12, 1Co 4:1, 1Co 14:2, 1Co 15:51, Ep 1:8, Ep 3:9, Ep 3:10, Ep 6:19, 1Tm 3:16, He 2:10, Jc 3:15, Jc 3:17
1:8 1Co 2:6, 1Co 1:26-28, Mt 11:25, Jn 7:48, Lc 23:34, Jn 3:19-21, Jn 8:19, Jn 9:39-41, Jn 12:40-43, Jn 15:22-25, Jn 16:3, Ac 3:17, Ac 13:27, 2Co 3:14, 1Tm 1:13, Ps 24:7-10, Ac 3:16-17, Ac 7:2, Jc 2:1
Réciproques : Jb 32:9, Jn 1:10, Jn 4:1, Jn 15:21, Jn 16:14, Ep 1:17
1:9 Es 64:4, Jn 3:16, 1P 1:12, Ps 31:19, Mt 20:23, Mt 25:34, He 11:16, Rm 8:28, Jc 1:12, Jc 2:5, 1Jn 4:19
Réciproques : Gn 41:32, 1R 10:7, 2Ch 9:6, Jb 11:6, Jb 15:8, Ps 5:11, Ct 7:13, Es 48:6, Es 66:8, Dn 2:19, Dn 2:22, Mt 13:11, Mt 13:44, Mt 16:17, Mt 19:29, Lc 12:37, Jn 6:63, Jn 15:15, Rm 8:17, 1Co 8:3, 1Co 13:9, 2Co 4:17, Ga 1:11, Ga 1:16, Ep 3:3, Ep 3:8, Ep 3:20, 2Tm 4:8, 1Jn 3:2, 1Jn 4:16
1:10 1Co 14:30, Am 3:7, Mt 11:25-27, Mt 13:11, Mt 16:17, Lc 2:26, Lc 10:21, Ep 3:3, Ep 3:5, 1P 1:12, Ap 1:1, Es 48:16, Es 59:21, Jn 14:26, Jn 16:13, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, 1Co 2:11, 1Co 12:8-11, Rm 8:26-27, Jb 12:22, Ps 92:5-6, Dn 2:22, Rm 11:33-36
Réciproques : Jb 11:7, Jb 32:8, Es 54:13, Es 64:4, Dn 2:19, Dn 12:10, Mt 13:44, 1Co 14:2, 2Co 10:14, Ga 1:11, Ep 1:9, Ep 1:17, 1Th 4:8, Ap 2:7
1:11 Pr 14:10, Pr 20:5, Pr 20:27, Jr 17:9, 1Co 2:10, Rm 11:33-34
Réciproques : Mt 12:25, Jn 3:8, 1Th 5:21
1:12 1Co 2:6, Rm 8:1, Rm 8:5, Rm 8:6, 2Co 4:4, Ep 2:2, Jc 4:5, 1Jn 4:4-5, 1Jn 5:19, Ap 12:9, Rm 8:15-16, 1Co 3:22, Jn 16:14-15, Rm 8:32, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, 1Jn 5:20, Ap 22:6
Réciproques : Nb 11:17, Esd 10:11, Jr 3:15, Mi 3:8, Za 4:5, Jn 3:5, Jn 3:27, 1Co 2:14, Col 1:27, Col 2:2, 1Jn 4:6, 1Jn 4:13, Ap 21:6, Ap 22:17
1:13 1Co 2:4, 1Co 1:17, 2P 1:16, 1Co 12:1-3, 1Co 14:2, Lc 12:12, Ac 2:4, 1P 1:12, 1Co 2:14, 1Co 9:11, 1Co 10:3-5, Ep 5:19, Col 3:16
Réciproques : Ec 8:1, Es 11:3, Jr 3:15, Mi 3:8, Mc 13:11, Jn 14:26, Ac 26:24, Rm 1:14, 1Co 1:26, 1Co 2:6, 2Co 1:12, 2Co 11:6, 2P 3:15, 1Jn 2:27
1:14 1Co 15:44, 1Co 15:46, Jc 3:15, Jud 1:19, Mt 13:11-17, Mt 16:23, Jn 3:3-6, Jn 8:43, Jn 10:26-27, Jn 12:37, Rm 8:5-8, 1Co 2:12, Jn 14:26, Jn 15:26, Jn 16:8-15, 1Co 1:18, 1Co 1:23, Jn 8:51-52, Jn 10:20, Ac 17:18, Ac 17:32, Ac 18:15, Ac 25:19, Ac 26:24-25, Pr 14:6, Jn 5:44, Jn 6:44-45, Ac 16:14, 2Co 4:4-6, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, 1Jn 5:20, Jud 1:19
Réciproques : Gn 31:28, 2S 6:16, 2S 14:17, 1R 3:9, 1R 22:13, 2R 5:11, 1Ch 15:29, 2Ch 18:12, Ps 25:14, Ps 92:6, Pr 8:9, Pr 24:7, Pr 28:5, Ec 8:5, Es 8:16, Am 7:12, Mt 6:23, Mt 11:6, Lc 7:23, Lc 7:35, Jn 1:5, Jn 3:4, Jn 4:11, Jn 4:15, Jn 6:52, Jn 7:36, Jn 8:37, Jn 10:6, Jn 14:17, Ac 17:20, Rm 8:7, 1Co 2:13, 1Co 3:1, 1Co 4:10, 2Co 5:14, Col 3:3, 1Th 5:21, He 5:14, Ap 2:17, Ap 14:3
1:15 1Co 3:1, 1Co 14:37, Ga 6:1, Col 1:9, 2S 14:17, 1R 3:9-11, Ps 25:14, Pr 28:5, Ec 8:5, Jn 7:17, Ep 4:13-14, Ph 1:10, 1Th 5:21, He 5:14, 1Jn 4:1, 1Co 4:5, 2S 12:16-23, Ac 15:1-5, Ac 16:3, Ga 2:3-5
Réciproques : 1S 17:29, 2S 12:21, 2R 18:22, Ne 6:12, Jb 34:3, Pr 8:9, Es 36:7, Mt 16:23, Mc 2:16, Lc 7:35, Jn 7:8, Jn 8:15, Jn 11:31, 1Co 4:3, 1Co 14:24, Col 1:28, 1Jn 2:20
1:16 Jb 15:8, Jb 22:2, Jb 40:2, Es 40:13-14, Jr 23:18, Rm 11:34, Jn 15:15, Jn 16:13-16, Jn 17:6-8, Gn 1:12, Ep 3:3-4
Réciproques : Dt 29:29, Jb 11:7, Jb 21:22, Jb 36:23, Es 40:28, Dn 4:35, Jn 7:8, 2Co 6:6
1:1 1Co 2:6, 1Co 2:15, Ga 6:1, 1Co 3:3-4, 1Co 2:14, Mt 16:23, Rm 7:14, 1Co 14:20, Ep 4:13-14, 1Jn 2:12
Réciproques : Es 40:11, Jr 3:15, Mt 9:16, Mt 24:45, Mc 4:13, Mc 4:33, Jn 3:12, Jn 16:12, Jn 21:15, Rm 2:20, Rm 14:1, 1Co 4:8, 1Co 13:11, 1Tm 3:6, 2Tm 2:15, 2Tm 3:7, He 5:12, 1P 2:2
1:2 He 5:12-14, 1P 2:2, Jn 16:12, He 5:11-12
Réciproques : Gn 33:14, 2R 5:19, Es 40:11, Es 55:1, Jr 3:15, Mt 9:16, Mt 11:14, Mt 24:45, Mc 4:13, Mc 4:33, Mc 7:18, Jn 3:12, Rm 14:1, 1Co 4:8, 1Co 4:10, 1Co 13:11, 1Co 14:20, Ep 4:14, 2Tm 2:15, 1P 2:1
1:3 1Co 1:11, 1Co 6:1-8, 1Co 11:18, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:19-21, Jc 3:16, Jc 4:1-2, Os 6:7, Mc 7:21-22, Ep 2:2-3, Ep 4:22-24, Tt 3:3, 1P 4:2
Réciproques : Gn 13:7, Gn 30:1, Nb 11:29, Ps 17:4, Pr 21:8, Mt 23:8, Jn 3:26, Jn 10:19, Ac 13:45, Ac 17:5, Rm 16:17, 1Co 3:1, 1Co 5:8, 1Co 12:25, 1Co 13:4, Ph 1:15, Ph 2:3, Ph 2:14, Ph 3:19, Col 2:18, Col 3:8, 1Tm 6:4, Jc 3:10, Jc 3:14, Jc 3:15, 1P 2:1
1:4 1Co 1:12, 1Co 4:6
Réciproques : Ac 19:1, 1Co 3:1, 1Co 3:21, 2Co 12:11, 2Co 12:20, Ph 1:15
1:5 1Co 3:7, 1Co 4:1-2, Lc 1:2, Rm 10:14-15, 2Co 3:6, 2Co 4:5, 2Co 4:7, 2Co 6:1, 2Co 6:4, 2Co 11:23, 1Co 3:10, 1Co 9:17, 1Co 12:4-11, 1Co 12:28, Mt 25:15, Jn 3:27, Rm 12:3-6, 1P 4:10
Réciproques : Ex 35:29, Nb 16:11, Ec 9:1, Ec 11:6, Es 61:6, Ez 44:19, Mt 13:27, Mt 13:37, Mt 25:14, Mc 13:34, Jn 3:30, Jn 4:36, Ac 14:27, Ac 18:24, Ac 21:19, Rm 15:16, 1Co 3:22, 1Co 4:7, 1Co 12:18, 1Co 16:12, 2Co 1:24, 2Co 10:14, 2Co 12:6, Col 4:11, 1P 5:3, 3Jn 1:8, Ap 21:6
1:6 1Co 3:9-10, 1Co 4:14-15, 1Co 9:1, 1Co 9:7-11, 1Co 15:1-11, Ac 18:4-11, 2Co 10:14-15, Pr 11:25, Ac 18:24, Ac 18:26, Ac 18:27, Ac 19:1, 1Co 1:30, 1Co 15:10, Ps 62:9, Ps 62:11, Ps 92:13-15, Ps 127:1, Es 55:10-11, Es 61:11, Ac 11:18, Ac 14:27, Ac 16:14, Ac 21:19, Rm 15:18, 2Co 3:2-5, 1Th 1:5
Réciproques : Gn 26:12, Lv 26:20, Dt 32:2, 2S 23:5, Ps 65:10, Ps 67:6, Ps 72:16, Ps 85:12, Es 32:20, Es 45:8, Ez 44:19, Os 10:12, Mi 5:7, Za 10:1, Mc 4:3, Mc 4:26, Mc 16:20, Lc 8:11, Lc 10:2, Lc 20:9, Jn 1:13, Jn 15:16, Ac 11:21, 1Co 2:5, 2Co 3:5, 2Co 4:5, Col 2:19, 2Tm 2:6
1:7 1Co 13:2, Ps 115:1, Es 40:17, Es 41:29, Dn 4:35, Jn 15:5, 2Co 12:9, Ga 6:3
Réciproques : Nb 20:10, 2S 23:5, Ps 65:10, Ps 90:17, Ps 104:14, Ps 107:37, Ps 127:1, Os 10:12, Jl 2:22, Lc 8:11, Jn 15:16, Jn 21:3, Ac 11:21, Ac 16:14, 1Co 3:5, 1Co 10:19, 1Co 12:6, 1Co 15:38, 2Co 12:11, Ga 5:26
1:8 1Co 3:9, 1Co 4:6, Jn 4:36-38, 1Co 4:5, 1Co 9:17-18, 1Co 15:58, Ps 62:12, Dn 12:3, Mt 5:11-12, Mt 10:41-42, Mt 16:27, Rm 2:6, Ga 6:7-8, He 6:10, 1P 5:4, 2Jn 1:8, Ap 2:23, Ap 22:12
Réciproques : 2Ch 15:7, Ps 18:20, Lc 19:19, 1Co 3:14, Ga 6:5, Col 3:24
1:9 1Co 3:6, Mt 9:37, Mc 16:20, 2Co 6:1, 3Jn 1:8, Ps 65:9-13, Ps 72:16, Ps 80:8-11, Es 5:1-7, Es 27:2-3, Es 28:24-29, Es 32:20, Es 61:3, Es 61:5, Es 61:11, Jr 2:21, Mt 13:3-9, Mt 13:18-30, Mt 13:36-42, Mt 20:1-14, Mt 21:23-44, Mc 4:26-29, Jn 4:35-38, Jn 15:1-8, 1Co 3:16, 1Co 6:19, Ps 118:22, Am 9:11-12, Za 6:12-13, Mt 16:18, Ac 4:11, 2Co 6:16, Ep 2:10, Ep 2:20-22, Col 2:7, 1Tm 3:15, He 3:3-4, He 3:6, 1P 2:5
Réciproques : Jg 5:23, 1S 14:45, Ps 127:1, Pr 9:1, Pr 24:3, Es 28:28, Jr 12:16, Lc 8:11, Ac 7:25, Ac 9:31, Ac 20:32, Rm 15:20, 1Co 1:1, 1Co 3:8, 1Co 9:10, 1Co 16:16, 2Co 5:1, 2Co 12:6, Ep 2:21, Ph 2:25, 1Th 5:12, 1Tm 5:17, 2Tm 2:20, Phm 1:1, He 10:21, 1P 5:3
1:10 1Co 3:5, 1Co 15:10, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 15:15, Ep 3:2-8, Col 1:29, 1Tm 1:11-14, 1P 4:11, 1R 3:9-11, 2Ch 2:12, Dn 12:3, Mt 7:24, Mt 24:45, 2Tm 2:15, 1Co 3:6, 1Co 3:11, 1Co 9:2, Za 4:9, Rm 15:20, Ep 2:20, Ap 21:14, Ap 21:19, 1Co 15:11-12, Ac 18:27, 2Co 10:15, 2Co 11:13-15, Ec 12:9, Lc 11:35, Lc 21:8, Col 4:17, 1Tm 4:16, Jc 3:1, 1P 4:11, 2P 2:1-3
Réciproques : Ex 35:30, Ex 36:4, 1R 7:10, Ps 87:1, Pr 12:8, Ec 2:18, Ct 8:9, Za 6:15, Mt 16:18, Mt 23:34, Lc 6:48, Ac 20:32, 1Co 4:15, 2Co 3:1, 2Co 3:2, 2Co 3:5, 2Co 3:6, 2Co 10:14, 2Co 12:6, 2Tm 2:19, He 6:1, 1P 4:10
1:11 Es 28:16, Mt 16:18, Ac 4:11-12, 2Co 11:2-4, Ga 1:7-9, Ep 2:20, 2Tm 2:19, 1P 2:6-8
Réciproques : 1R 5:17, 1R 7:10, Ps 87:1, Ez 13:14, Za 13:9, Mt 7:24, Lc 14:30, Ac 8:5, 1Co 3:10, 1Tm 4:16, Ap 21:14
1:12 Ps 19:10, Ps 119:72, Pr 8:10, Pr 16:16, Es 60:17, 1Tm 4:6, 2Tm 2:20, 1P 1:7, Ap 3:18, Es 54:11-13, Ap 21:18, Pr 30:6, Jr 23:28, Mt 15:6-9, Ac 20:30, Rm 16:17, 2Co 2:17, 2Co 4:2, Col 2:8, Col 2:18-23, 1Tm 4:1-3, 1Tm 4:7, 1Tm 6:3, 2Tm 2:16-18, 2Tm 3:7, 2Tm 3:13, 2Tm 4:3, Tt 1:9-11, Tt 3:9-11, He 13:9, Ap 2:14
Réciproques : Ex 5:12, 1R 5:17, Es 5:24, Ez 24:11, Ab 1:18, Mt 15:13, Mt 25:19, 1Co 3:15, Ap 21:6
1:13 1Co 3:14-15, 1Co 4:5, 2Tm 3:9, 1Co 1:8, Ml 3:17, Rm 2:5, Rm 2:16, 2Th 1:7-10, 2Tm 1:18, 2P 3:10, Ap 20:12, Lc 2:35, Es 8:20, Es 28:17, Jr 23:29, Ez 13:10-16, Za 13:9, 1P 1:7, 1P 4:12
Réciproques : Gn 1:5, Gn 29:25, Nb 31:23, Ec 5:6, Es 5:24, Es 43:2, Jr 23:28, Ez 24:11, Dn 5:27, Ml 3:2, Mt 7:25, Mt 7:27, Lc 6:48, 1Co 4:3, Ap 3:18
1:14 1Co 3:8, 1Co 4:5, Dn 12:3, Mt 24:45-47, Mt 25:21-23, 1Th 2:19, 2Tm 4:7, 1P 5:1, 1P 5:4, Ap 2:8-11
Réciproques : 2Ch 15:7, 1Co 3:13, 1Co 9:17, 1Co 13:13, 2Jn 1:8, Ap 22:12
1:15 1Co 3:12-13, Ap 3:18, Ac 27:21, Ac 27:44, 2Jn 1:8, Am 4:11, Za 3:2, 1P 4:18, Jud 1:23
1:16 1Co 5:6, 1Co 6:2-3, 1Co 6:9, 1Co 6:16, 1Co 6:19, 1Co 9:13, 1Co 9:24, Rm 6:3, Jc 4:4, 2Co 6:16, Ep 2:21-22, He 3:6, 1P 2:5, Ez 36:27, Jn 14:17, Rm 8:11, 2Tm 1:14, 1Jn 4:12, 1Jn 4:15, 1Jn 4:16
Réciproques : Ex 26:24, 2Ch 29:5, Ps 93:5, Za 14:20, Mt 15:20, Jn 2:21, Rm 8:9, 1Co 3:9, 1Co 6:13, 2Co 3:8, 2Co 13:5, 2Co 13:14, Ph 2:1, Col 1:27, 1Th 1:5, 2Tm 2:20, 1Jn 3:24, 1Jn 4:13, Ap 7:15, Ap 11:1
1:17 1Co 6:18-20, Lv 15:31, Lv 20:3, Nb 19:20, Ps 74:3, Ps 79:1, Ez 5:11, Ez 7:22, Ez 23:38-39, So 3:4, Gn 28:17, Ex 3:5, 1Ch 29:3, Ps 93:5, Ps 99:9, Es 64:11, Ez 43:12
Réciproques : Ex 19:6, Lv 18:24, Lv 23:30, 2Ch 29:5, Za 14:20, Mt 15:20, Mc 7:23, 2Co 6:16, Ep 2:21, 2Tm 2:20, 1P 2:9, 1Jn 4:13, Ap 11:1
1:18 1Co 6:9, 1Co 15:33, Pr 5:7, Es 44:20, Jr 37:9, Lc 21:8, Ga 6:3, Ga 6:7, Ep 5:6, 2Tm 3:13, Tt 3:3, Jc 1:22, Jc 1:26, 1Jn 1:8, 1Co 1:18-21, 1Co 4:10, 1Co 8:1-2, Pr 3:5, Pr 3:7, Pr 26:12, Es 5:21, Jr 8:8, Rm 11:25, Rm 12:16, Mt 18:4, Mc 10:15, Lc 18:17
Réciproques : Gn 41:8, Ex 1:10, 2S 15:31, 2R 5:11, Jb 11:12, Jb 32:13, Pr 2:7, Pr 14:6, Pr 28:11, Pr 30:2, Ec 1:18, Ec 7:16, Jr 9:23, Mt 6:23, Mt 11:25, Lc 8:18, Lc 10:21, Lc 11:35, Lc 16:8, Jn 7:49, Jn 11:49, Ac 8:31, Ac 10:33, Ac 17:18, Ac 18:26, Rm 1:14, Rm 1:22, Rm 2:19, 1Co 1:26, 1Co 6:5, 2Co 11:1, Col 2:8, 1Tm 6:4
1:19 1Co 1:19-20, 1Co 2:6, Es 19:11-14, Es 29:14-16, Es 44:25, Rm 1:21-22, Jb 5:13, Ex 1:10, Ex 18:11, 2S 15:31, 2S 16:23, 2S 17:14, 2S 17:23, Est 7:10, Ps 7:14-15, Ps 9:15-16, Ps 141:10
Réciproques : Dt 32:28, 2S 13:3, Ne 4:15, Jb 18:7, Jb 37:24, Ps 5:10, Ps 49:13, Ps 146:9, Pr 2:7, Pr 14:6, Pr 26:12, Pr 28:11, Es 19:3, Es 47:10, Ez 28:12, Ab 1:8, Mt 2:8, Mt 2:12, Mt 6:23, Lc 20:23, Jn 11:49, Ac 5:38, Ac 23:16, Rm 12:2, 1Co 1:18, 2Co 10:5, Col 2:8, 1Tm 6:20, Jc 3:15
1:20 Ps 94:11, Jb 11:11-12, Ps 2:1, Rm 1:21, Col 2:8
Réciproques : 2S 16:23, Ne 4:15, Ec 7:16, Es 19:3, Es 44:25, Es 66:18, Jr 4:14, Ab 1:8, Mt 2:8, 1P 1:18
1:21 1Co 3:4-7, 1Co 1:12-17, 1Co 4:6, Jr 9:23-24, Rm 4:13, Rm 8:28, Rm 8:32, 2Co 4:5, 2Co 4:15, Ap 21:7
Réciproques : Gn 25:5, Gn 33:11, Gn 49:25, Nb 5:10, Nb 11:29, Nb 18:20, Nb 23:10, Ps 16:6, Pr 3:16, Ct 2:16, Es 20:5, Dn 2:30, Os 2:21, Za 8:12, Mt 13:46, Mc 2:27, Lc 6:20, Jn 17:10, Rm 8:9, 1Co 5:6, 2Co 1:6, 2Co 1:14, 2Co 6:10, 2Co 8:9, Ga 4:7, Ga 6:4, Ga 6:13, Ga 6:14, Col 3:11, 2Tm 1:9, Jc 2:5, 2P 1:3, Ap 21:6
1:22 1Co 3:5-8, 1Co 9:19-22, 2Co 4:5, Ep 4:11-12, Rm 8:37-39, Ph 1:21
Réciproques : Gn 15:1, Gn 32:1, Gn 49:25, Nb 23:10, 1R 3:13, Ps 34:9, Ps 47:4, Pr 12:21, Ml 3:17, Mt 6:33, Mc 2:27, Mc 3:16, Jn 1:42, Rm 8:17, Rm 8:38, Rm 14:8, 1Co 2:12, 1Co 15:5, 1Co 16:12, 2Co 8:9, 2Co 12:11, Ga 3:29, Ep 1:10, 1Tm 4:8, 2Tm 1:9
1:23 1Co 6:19-20, 1Co 7:22, 1Co 15:23, Jn 17:9-10, Rm 14:8, 2Co 10:7, Ga 3:29, Ga 5:24, 1Co 8:6, 1Co 11:3, Mt 17:5, Jn 17:18, Jn 17:21, Ep 1:10, Ph 2:8-11
Réciproques : 1R 3:13, Ps 34:9, Ps 47:4, Pr 12:21, Ml 3:17, Mc 9:41, Rm 8:17, Rm 8:38, 1Co 15:28
1:1 1Co 4:13, 2Co 12:6, 1Co 3:5, 1Co 9:16-18, Mt 24:45, 2Co 4:5, 2Co 6:4, 2Co 11:23, Col 1:25, 1Tm 3:6, Lc 12:42, Lc 16:1-3, Tt 1:7, 1P 4:10, 1Co 2:7, Mt 13:11, Mc 4:11, Lc 8:10, Rm 16:25, Ep 1:9, Ep 3:3-9, Ep 6:19, Col 1:26-27, Col 2:2, Col 4:3, 1Tm 3:9, 1Tm 3:16
Réciproques : Nb 4:16, Es 61:6, Jl 1:13, Mt 20:8, Mt 25:14, Lc 19:15, Rm 15:16, 1Co 9:17, 1Co 13:2, 1Co 15:3, 1Co 15:51, Ep 3:2, Ep 3:4, Ep 4:12, Col 1:23, Col 4:7, Col 4:17, 1Th 2:4, 1Th 5:13, 1Tm 1:11, 1Tm 4:6, He 13:17
1:2 1Co 4:17, 1Co 7:25, Nb 12:7, Pr 13:17, Mt 25:21, Mt 25:23, Lc 12:42, Lc 16:10-12, 2Co 2:17, 2Co 4:2, Col 1:7, Col 4:7, Col 4:17
Réciproques : Gn 39:9, Gn 47:14, Ex 40:16, Nb 31:30, 2R 12:15, 2R 22:7, 2Ch 34:12, Ne 7:2, Ne 13:13, Pr 28:20, Jr 23:28, Dn 6:2, Mt 20:8, Mt 24:45, Mt 25:14, Lc 16:2, 1Co 3:5, 1Co 15:3, Ep 4:12, 1Th 2:4, 1Th 5:13, 1Tm 1:11, 1Tm 4:6, 2Tm 2:2, Tt 1:7, Tt 2:10, He 3:5, He 13:17, Jc 3:1, 1P 4:10
1:3 1Co 2:15, 1S 16:7, Jn 7:24, 1Co 3:13
Réciproques : Gn 30:15, Nb 16:9, 2R 12:15, Jb 23:5, Ps 26:1, Es 11:3, Mt 7:1, Lc 6:37, Jn 8:15, Ga 6:4
1:4 Jb 27:6, Ps 7:3-5, Jn 21:17, 2Co 1:12, 1Jn 3:20-21, Jb 9:2-3, Jb 9:20, Jb 15:14, Jb 25:4, Jb 40:4, Ps 19:12, Ps 130:3, Ps 143:2, Pr 21:2, Rm 3:19-20, Rm 4:2, 1Co 4:5, Ps 26:12, Ps 50:6, 2Co 5:10
Réciproques : Nb 9:8, Dt 9:4, 1S 12:5, Jb 9:15, Jb 9:21, Jb 23:5, Ps 7:8, Ps 17:3, Ps 43:1, Pr 20:9, Ac 23:1, Ac 24:16, Rm 14:4, 2Co 5:11, 2Co 5:20, Ga 6:4, 2Tm 4:1
1:5 Mt 7:1-2, Lc 6:37, Rm 2:1, Rm 2:16, Rm 14:4, Rm 14:10-13, Jc 4:11, 1Co 1:7, 1Co 11:26, 1Co 15:23, Mt 24:30, Mt 24:46, 1Th 5:2, Jc 5:7, 2P 3:4, 2P 3:12, Jud 1:14, Ap 1:7, 1Co 3:13, Ec 11:9, Ec 12:14, Ml 3:18, Lc 12:1-3, Rm 2:16, 2Co 4:2, He 4:13, Ap 20:12, Mt 25:21, Mt 25:23, Jn 5:44, Rm 2:7, Rm 2:29, 2Co 5:10, 2Co 10:18, 1P 1:7, 1P 5:4
Réciproques : Gn 38:25, Lv 13:4, Nb 32:23, Dt 32:34, 1S 2:30, 1S 15:14, 2S 12:12, Jb 1:5, Jb 10:6, Jb 12:22, Jb 20:27, Jb 28:11, Jb 34:22, Ps 7:8, Ps 33:15, Ps 37:6, Ps 44:21, Ps 50:21, Ps 64:6, Ps 90:8, Ps 111:10, Ps 139:2, Pr 10:9, Pr 12:5, Pr 12:8, Pr 24:12, Pr 31:30, Ec 3:17, Es 26:7, Es 29:15, Jr 16:17, Jr 23:25, Ez 16:57, Ez 24:8, Ez 38:10, Dn 2:22, Os 2:10, Os 7:2, Jon 1:7, Mi 7:3, Mi 7:9, So 3:5, Mt 6:4, Mt 10:26, Mt 13:30, Mt 18:23, Mt 22:11, Mt 22:12, Mt 25:32, Mc 4:22, Lc 8:17, Lc 12:2, Lc 16:2, Lc 16:15, Lc 19:17, Jn 1:48, Jn 12:43, Jn 16:11, Jn 21:22, Ac 17:31, Ac 24:25, Rm 2:6, 1Co 2:15, 1Co 3:8, 1Co 3:14, 1Co 4:4, 2Co 5:11, 2Co 5:20, 2Co 10:9, Ga 6:5, Ep 5:13, Ph 4:8, 1Th 2:19, 2Tm 1:10, 2Tm 4:1, He 9:27, Jc 5:9, Ap 2:25
1:6 1Co 1:12, 1Co 3:4-7, 2Co 10:7, 2Co 10:12, 2Co 10:15, 2Co 11:4, 2Co 11:12-15, 1Co 9:23, 2Co 4:15, 2Co 12:19, 1Th 1:5, 2Tm 2:10, Jb 11:11-12, Ps 8:4, Ps 146:3, Es 2:22, Jr 17:5-6, Mt 23:8-10, Rm 12:3, 2Co 12:6, 1Co 4:18-19, 1Co 3:21, 1Co 5:2, 1Co 5:6, 1Co 8:1, 1Co 13:4, Nb 11:28-29, Jn 3:26-27, Col 2:18
Réciproques : Gn 16:4, Ac 18:24, Rm 12:6, 1Co 3:8, 1Co 10:12, 2Co 12:20, Ga 6:4, 1Tm 3:6, 1P 3:21
1:7 1Co 12:4-11, 1Co 15:10, Rm 9:16-18, Ep 3:3-5, 2Th 2:12-14, 1Tm 1:12-15, Tt 3:3-7, 1Co 3:5, 1Co 7:7, 1Ch 29:11-16, 2Ch 1:7-12, Pr 2:6, Mt 25:14-15, Lc 19:13, Jn 1:16, Jn 3:27, Rm 1:5, Rm 12:6, Jc 1:17, 1P 4:10, 1Co 5:6, 2Ch 32:23-29, Ez 28:2-5, Ez 29:3, Dn 4:30-32, Dn 5:18, Dn 5:23, Ac 12:22-23
Réciproques : Ex 11:7, Dt 8:14, Dt 8:17, Dt 9:4, 1S 12:22, Es 26:13, Ez 16:14, Ez 16:63, Am 4:7, Mt 13:11, Mt 19:27, Mt 20:15, Mt 24:40, Mt 26:75, Mc 4:11, Lc 18:11, Ac 9:4, Rm 3:9, Rm 3:22, Rm 3:27, Rm 4:2, Rm 11:35, Rm 12:3, 1Co 1:5, 1Co 1:29, 1Co 14:18, 1Co 14:36, 2Co 8:7, Ga 6:4, Ep 2:3, Jc 3:14, Jc 4:16
1:8 1Co 1:5, 1Co 3:1-2, 1Co 5:6, Pr 13:7, Pr 25:14, Es 5:21, Lc 1:51-53, Lc 6:25, Rm 12:3, Rm 12:16, Ga 6:3, Ap 3:17, 1Co 4:18, Ac 20:29-30, Ph 1:27, Ph 2:12, Nb 11:29, Ac 26:29, 2Co 11:1, Ps 122:5-9, Jr 28:6, Rm 12:15, 2Co 13:9, 1Th 2:19-20, 1Th 3:6-9, 2Tm 2:11-12, Ap 5:10
Réciproques : Ex 16:3, Dt 8:14, 2R 5:3, Jr 2:31, Lc 1:53, Lc 18:11, Rm 5:17, 1Co 4:10, 2Co 1:8, 2Co 12:15, Ga 4:17, Jc 3:14, Jc 4:16
1:9 1Co 15:30-32, 2Co 1:8-10, 2Co 4:8-12, 2Co 6:9, Ph 1:29-30, 1Th 3:3, Ps 44:22, Rm 8:36, 1Th 5:9-10, Ap 6:9-11, He 10:33, He 11:36, Ac 19:29, Ac 19:31, He 1:14, Ap 7:11-14, Ap 17:6-7
Réciproques : Ex 25:20, Ps 71:7, Es 8:18, Jr 15:10, Jr 20:7, Jr 20:18, Lm 3:14, Dn 11:33, Na 3:6, Za 3:8, Mt 5:10, Mt 27:14, Mc 8:34, Mc 13:9, Mc 15:5, Ac 9:16, Ac 20:19, 1Co 15:19, 1Co 15:31, 2Co 4:7, 2Co 13:7, Ph 3:8, Ph 4:12, 1Th 1:5, 1Th 3:7, 1Tm 4:10, 2Tm 1:8, 2Tm 3:11, He 11:37, 1P 1:6, Ap 1:9
1:10 1Co 1:1-3, 1Co 1:18-20, 1Co 1:26-28, 1Co 2:3, 1Co 2:14, 1Co 3:18, 2R 9:11, Os 9:7, Ac 17:18, Ac 17:32, Ac 26:24, Mt 5:11, Mt 10:22-25, Mt 24:9, Lc 6:22, Ac 9:16, 1P 4:14, 1Co 4:8, 1Co 10:14-15, Jr 8:8-9, 1Co 2:3, 2Co 10:10, 2Co 11:29, 2Co 12:9-10, 2Co 13:3-4, 2Co 13:9, 1Co 3:2, 1Co 10:12, Pr 11:12, Es 53:3, Lc 10:16, Lc 18:9, 1Th 4:8
Réciproques : 2S 6:20, Jb 12:2, Pr 13:7, Pr 23:9, Ct 1:5, Ct 5:7, Rm 2:19, Rm 12:16, Rm 15:1, 1Co 6:5, 1Co 8:1, 2Co 1:5, 2Co 4:12, 2Co 5:13, 2Co 6:8, 2Co 11:1, 2Co 11:7, 2Co 11:18, 2Co 11:19, Ga 4:14, He 13:13
1:11 1Co 9:4, 2Co 4:8, 2Co 6:4-5, 2Co 11:26-27, Ph 4:12, Jb 22:6, Rm 8:35, Ac 14:19, Ac 16:23, Ac 23:2, 2Co 11:23-25, 2Tm 3:11, Mt 8:20
Réciproques : 1R 13:14, Ps 25:17, Pr 13:7, Mt 11:8, Mt 20:12, Mt 26:52, Lc 6:21, Lc 6:22, Lc 6:29, Lc 16:21, Ac 3:6, 1Co 9:6, 1Co 9:12, 1Co 9:27, 2Co 12:7, Ph 4:11, 2Tm 4:13, 1P 2:20
1:12 1Co 9:6, Ac 18:3, Ac 20:34, 1Th 2:9, 2Th 3:8, 1Tm 4:10, Mt 5:44, Lc 6:28, Lc 23:34, Ac 7:60, Rm 12:14, Rm 12:20, 1P 2:23, 1P 3:9, Jud 1:9, Mt 5:11, 1P 3:14, 1P 4:12-14, 1P 4:19
Réciproques : 1R 13:14, Ps 89:51, Mt 26:52, Jn 9:28, 1Co 9:12, 1Co 9:15, 1Co 9:27, 2Co 6:4, 2Co 11:27, Ep 1:1, Ph 4:11, 1Th 4:11
1:13 Lm 3:45, Ac 22:22
Réciproques : Ps 89:51, Ps 123:4, Ez 36:3, Na 3:6, Ml 2:3, Mt 5:44, Mt 26:67, Jn 16:2, Ac 21:36, Ac 21:38, Ac 24:5, Rm 12:14, 1Co 4:1, 1P 3:9
1:14 1Co 9:15, 2Co 7:3, 2Co 12:19, 1Co 4:15, 2Co 6:11-13, 2Co 11:11, 2Co 12:14-15, 1Th 2:11, Ez 3:21, Ac 20:31, Col 1:28, 1Th 5:14
Réciproques : Ps 19:11, Pr 7:24, Ez 3:17, 1Co 3:6, 1Co 6:5, 1Co 9:12, 1Co 16:24, 2Co 6:13, Ga 4:19, Ph 2:12, 2Th 3:15, 1Tm 1:2, 1Jn 2:1
1:15 2Tm 4:3, 1Co 3:6, 1Co 3:10, 1Co 9:1-2, Ac 18:4-11, Rm 15:20, 2Co 3:1-3, Ga 4:19, Tt 1:4, Phm 1:10-12, Phm 1:19, Jc 1:18, 1P 1:23
Réciproques : 2R 5:13, Pr 7:24, Mt 23:9, 1Co 4:14, 1Co 4:17, 1Co 9:12, 1Co 16:24, 2Co 6:13, 2Co 7:3, 2Co 10:14, 2Co 11:2, 2Co 12:14, Ga 1:6, 1Th 2:11, He 2:13, 1Jn 2:1, 3Jn 1:4
1:16 1Co 11:1, Jn 10:4-5, Ph 3:17, 1Th 1:6, 2Th 3:9, He 13:7, 1P 5:3
Réciproques : 1Co 1:10, Ep 4:1, 2Th 3:7, 3Jn 1:11
1:17 1Co 16:10, Ac 19:21-22, Ph 2:19, 1Th 3:2-3, 1Co 4:15, 1Tm 1:2, 2Tm 1:2, 1Co 4:2, 1Co 7:25, Nb 12:7, Pr 13:17, Mt 24:45, Mt 25:21, Mt 25:23, Ep 6:21, Col 1:7, Col 4:9, 2Tm 2:2, Ap 2:10, Ap 2:13, 1Co 7:17, 1Co 11:2, 1Co 11:16, 1Co 16:1, 2Tm 3:10, 1Co 14:33
Réciproques : Ac 11:26, Ac 16:1, 2Co 12:17, Ep 1:1, Ph 1:19, Ph 2:22, Col 1:2, Col 4:8, 1Tm 4:6
1:18 1Co 4:6-8, 1Co 5:2
Réciproques : 1Co 4:8, 1Co 4:19, 1Co 5:6, 1Co 8:1, 1Co 13:4, 2Co 12:20, Ga 4:17, Col 2:18
1:19 1Co 14:5, Ac 19:21, 2Co 1:15, 2Co 1:17, 2Co 1:23, 2Co 2:1-2, Ac 18:21, Rm 15:32, He 6:3, Jc 4:15, 1Co 4:18, 2Co 13:1-4, 1Co 2:6
Réciproques : Rm 1:10, 1Co 4:6, 1Co 5:6, 1Co 11:34, 1Co 16:3, 1Co 16:7, 2Co 10:2, 2Co 10:9, 2Co 10:11, 2Co 12:14, 2Co 13:2, Ga 4:20
1:20 1Co 1:24, 1Co 2:4, Rm 1:16, Rm 14:17, Rm 15:19, 2Co 10:4-5, 1Th 1:5
Réciproques : 2Co 10:11
1:21 1Co 5:5, 2Co 10:2, 2Co 10:6, 2Co 10:8, 2Co 12:20-21, 2Co 13:2, 2Co 3:10, 2Co 10:1, 1Th 2:7, Jc 3:17
Réciproques : Pr 26:3, Ac 5:5, 2Co 1:23, 2Co 2:1, 2Co 2:3, 2Co 13:10, Ga 6:1
1:1 1Co 1:11, Gn 37:2, 1S 2:24, 1Co 5:11, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 1Co 6:18, Ac 15:20, Ac 15:29, 2Co 12:21, Ga 5:19, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:7, Ap 2:21, Ap 21:8, Jr 2:33, Ez 16:47, Ez 16:51, Ez 16:52, Gn 35:22, Gn 49:4, Lv 18:8, Lv 20:11, Dt 22:30, Dt 27:20, 2S 16:22, 2S 20:3, 1Ch 5:1, Ez 22:10, Am 2:7, 2Co 7:12
Réciproques : Js 7:1, Js 7:13, Jg 20:7, 2S 16:21, Jr 2:10, Jr 5:28, Jr 18:13, Ez 5:6, Mt 13:47, Mt 19:9, 1Co 5:8, 1Co 5:13, 1Co 11:18, 2Co 2:3, 2Co 2:5, 2Co 11:29, He 12:16, 3Jn 1:10
1:2 1Co 5:6, 1Co 4:6-8, 1Co 4:18, Nb 25:6, 2R 22:19, Esd 9:2-6, Esd 10:1-6, Ps 119:136, Jr 13:17, Ez 9:4, Ez 9:6, 2Co 7:7, 2Co 7:9-11, 2Co 12:21, 1Co 5:5, 1Co 5:7, 1Co 5:13, Ap 2:20-22
Réciproques : Lv 19:17, Dt 22:24, 1Co 5:9, 1Co 8:1, 1Co 13:4, 2Co 7:11, Ph 3:19, Jc 3:14
1:3 2Co 10:1, 2Co 10:11, 2Co 13:2, Col 2:5, 1Th 2:17
Réciproques : 2R 5:26, Mt 13:28, Mt 18:17, 2Co 2:1, 2Co 10:6, 2Co 12:20
1:4 Ac 3:6, Ac 4:7-12, Ac 4:30, Ac 16:18, Ep 5:20, Col 3:17, Mt 16:19, Mt 18:16-18, Mt 18:20, Mt 28:18, Mt 28:20, Jn 20:23, 2Co 2:9-10, 2Co 13:3, 2Co 13:10
Réciproques : Lv 13:3, Js 22:15, Pr 5:11, Mt 18:17, Mt 18:18, Jn 9:34, Ac 14:27, 2Co 2:6, 2Co 13:8, Col 2:5, 2Th 3:6, 1Tm 1:20, Tt 3:10, He 10:25, 2P 1:16, Ap 12:10
1:5 1Co 5:13, Jb 2:6, Ps 109:6, 2Co 2:6, 2Co 10:6, 2Co 13:10, Ac 26:18, 1Tm 1:20, 1Co 11:32, 2Co 2:7, Ga 6:1-2, 2Th 3:14-15, Jc 5:19-20, 1Jn 5:16, Jud 1:22-23, 1Co 1:8, Ph 1:6, 2Tm 1:18, 2P 3:12
Réciproques : Lv 13:21, Lv 13:46, Lv 14:40, 2Ch 26:18, Ps 39:11, Ps 86:17, Pr 5:11, Pr 22:10, Pr 23:14, Es 2:12, Mt 16:19, Mt 18:17, Mt 18:18, Mc 8:33, Jn 9:34, Ac 2:20, 1Co 4:21, 1Co 5:2, 2Co 1:23, 2Co 12:7, 2Co 13:2, 2Co 13:3, 2Co 13:8, Ga 5:10, 2P 3:10
1:6 1Co 5:2, 1Co 3:21, 1Co 4:18-19, Jc 4:16, 1Co 15:33, Mt 13:33, Mt 16:6-12, Lc 13:21, Ga 5:9, 2Tm 2:17
Réciproques : Ex 12:8, Lv 2:11, Lv 14:40, Jg 20:7, Ps 106:35, Pr 22:10, Mc 8:15, Rm 6:3, Rm 6:19, 1Co 1:29, 1Co 3:16, 1Co 4:6, 1Co 4:7, 1Co 4:8, 1Co 5:8, 1Co 8:1, 2Co 11:12, Ga 2:13, Ga 6:13, Ph 3:19, 2Tm 2:16, He 12:15, Jc 3:14
1:7 1Co 5:13, Ex 12:15, Ex 13:6-7, Ep 4:22, Col 3:5-9, 1Co 10:17, 1Co 15:3-4, Ex 12:5-6, Es 53:7-10, Jn 1:29, Jn 1:36, Jn 19:14, Ac 8:32-35, 1P 1:19-20, Ap 5:6-9, Ap 5:12
Réciproques : Gn 22:13, Ex 10:9, Ex 12:3, Ex 12:11, Ex 12:14, Ex 12:19, Ex 12:21, Ex 12:27, Ex 23:15, Ex 29:2, Ex 34:25, Lv 2:4, Lv 23:5, Nb 5:3, Nb 9:2, Nb 9:7, Nb 28:16, Dt 16:1, Dt 16:2, 1S 9:12, 2Ch 30:1, 2Ch 30:21, 2Ch 35:17, Esd 6:22, Pr 9:2, Ez 45:17, Ez 45:21, Mt 13:33, Mt 22:4, Mc 14:12, Lc 12:1, Lc 22:1, Lc 22:16, Jn 19:30, Ac 12:3, Ac 20:6, Rm 12:1, 1Co 5:2, 1Co 5:9, 1Co 11:24, Ga 5:9, Ep 5:2, 2Tm 2:21, He 13:10
1:8 Ex 12:15, Ex 13:6, Lv 23:6, Nb 28:16-17, Dt 16:16, Es 25:6, Ps 42:4, Es 30:29, 1Co 5:1, 1Co 5:6, 1Co 6:9-11, Dt 16:3, 2Co 12:21, Ep 4:17-22, 1P 4:2, 1Co 3:3, Mt 16:6, Mt 16:12, Mt 26:4-5, Mc 8:15, Lc 12:1, Jn 18:28-30, 2Co 12:20, 1P 2:1-2, Js 24:14, Ps 32:2, Jn 1:47, 2Co 1:12, 2Co 8:8, Ep 6:24, 1Jn 3:18-21
Réciproques : Gn 19:3, Gn 22:13, Ex 5:1, Ex 10:9, Ex 12:14, Ex 12:19, Ex 13:3, Ex 23:15, Ex 32:5, Ex 34:25, Lv 2:4, Lv 6:16, Lv 23:5, Nb 9:2, Nb 9:7, 1S 9:12, 2Ch 30:1, 2Ch 30:21, 2Ch 35:17, Esd 6:22, Ps 35:16, Pr 9:2, Ez 45:17, Ez 45:21, Mt 22:4, Mc 14:12, Lc 22:1, Lc 22:16, Ac 12:3, Ac 20:6, Rm 12:1, 1Co 11:24, Ep 4:31, He 13:10, 1P 1:19
1:9 1Co 5:2, 1Co 5:7, Ps 1:1-2, Pr 9:6, 2Co 6:14, 2Co 6:17, Ep 5:11, 2Th 3:14
Réciproques : Lv 13:46, Ps 26:5, Pr 5:22, Mt 9:11, Mt 18:17, Lc 5:29, Lc 15:2, Rm 16:17, 1Co 10:27, 2Co 12:21, 1Th 4:3, He 12:16
1:10 1Co 10:27, 1Co 1:20, Jn 8:23, Jn 15:19, Jn 17:6, Jn 17:9, Jn 17:15, Jn 17:16, 2Co 4:4, Ep 2:2, 1Jn 4:5, 1Jn 4:7, Mt 5:14-16, Jn 17:15, Ph 2:15, 1Jn 5:19, Ap 12:9
Réciproques : Jg 20:7, Pr 5:22, Lc 12:15, 1Co 5:11, 1Co 6:9, Ep 5:3, Col 3:5
1:11 1Co 6:6, 1Co 7:12, 1Co 7:15, 1Co 8:11, Mt 18:17, Ac 9:17, Rm 16:17, 2Th 3:6, 2Th 3:14, 2Jn 1:10, 1Co 5:1-9, 1Co 5:10, Ps 50:16-21, 2Co 12:20-21, Ga 5:19-21, 1Th 4:3-8, Ap 2:14, Ap 2:20, Ap 21:8, Ap 22:15, Ps 10:3, Mc 7:21-23, Lc 12:15-31, Ep 5:5, Col 3:5, 1Tm 3:3, 1Tm 6:9-10, 2P 2:14-15, 1Co 10:7-8, 1Co 10:14, 1Co 10:18-22, 1Co 6:10, Ps 101:5, 1Co 11:21, Mt 24:49-51, Lc 12:45-46, Lc 21:34, Rm 13:13, Ga 2:12, Ep 5:18, 1Th 5:7-8, Ez 22:12, Mt 23:25, Lc 18:11, 1Co 5:13, Mt 18:17, Rm 16:17, 2Th 3:6, 2Th 3:14, 1Tm 6:5, 2Jn 1:10
Réciproques : Dt 23:10, Js 7:13, 1R 13:9, Pr 14:7, Pr 23:21, Jr 16:8, Ac 11:3, Ac 15:20, Ga 5:21, Ep 5:3, He 13:5
1:12 Lc 12:14, Jn 18:36, Mc 4:11, Col 4:5, 1Th 4:12, 1Tm 3:7, 1Co 6:1-5
Réciproques : Js 6:23, Jn 8:11, 1Co 6:4, 2Co 2:5
1:13 Ps 50:6, Ac 17:31, Rm 2:16, He 13:4, 2P 2:9, 1Co 5:1, 1Co 5:5, 1Co 5:7, Dt 13:5, Dt 17:7, Dt 21:21, Dt 22:21-22, Dt 22:24, Ec 9:18, Mt 18:17
Réciproques : Lv 14:40, Dt 22:30, Esd 10:8, Est 7:6, Pr 22:10, Mc 4:11, Jn 9:34, 1Co 5:2, 1Co 5:11, 2Co 2:5, 2Co 7:11, Ga 5:12, Col 4:5, 1Th 4:12
1:1 Mt 18:15-17, Ac 18:14-15, Ac 19:38, 1Co 6:6-7, 1Co 1:2, 1Co 14:33, 1Co 16:1, 1Co 16:15
Réciproques : Ex 18:16, Mt 18:17, 1Co 1:11, 1Co 3:3, 1Co 5:12, 1Co 11:18
1:2 Ps 49:14, Ps 149:5-9, Dn 7:18, Dn 7:22, Za 14:5, Mt 19:28, Lc 22:30, 1Th 3:13, Jud 1:14-15, Ap 2:26-27, Ap 3:21, Ap 20:4, 1Co 6:4, 2Co 4:18, 1Jn 2:16-17
Réciproques : Jb 34:4, Ps 50:5, Ps 149:9, Ez 20:4, Ez 23:36, Os 11:12, Ab 1:21, Za 3:7, Rm 6:3, Rm 11:2, 1Co 3:16, 1Co 6:9, 2Co 13:5
1:3 Mt 25:41, 2P 2:4, Jud 1:6, 1Co 6:4, Ps 17:14, Lc 8:14, Lc 21:34, 2Tm 2:4, 2Tm 4:10
Réciproques : Jb 21:22, Ps 50:5, Ps 149:9, Es 40:28, Ez 23:36, Dn 7:22, Ab 1:21, Za 3:7, Mt 19:28, Lc 22:30, Jn 16:11, Rm 6:3, 1Co 3:16, 1Co 6:9, 1Co 15:19, Ap 2:26, Ap 3:21, Ap 20:4
1:4 1Co 5:12, Ac 6:2-4
Réciproques : Gn 31:37, Mt 11:11, Jn 16:11, 1Co 6:2, 1Co 6:3, 1Co 15:19, Ap 2:26
1:5 1Co 4:14, 1Co 11:14, 1Co 15:34, 1Co 3:18, 1Co 4:10, Pr 14:8, Jc 1:5, Jc 3:13-18
Réciproques : Gn 31:37, 2Ch 11:4, Jb 12:2, Jb 17:10, Ps 14:3, Mi 3:1, Mc 8:21, Rm 12:16, 1Co 10:15, 2Co 11:29
1:6 1Co 6:1, 1Co 6:7, Gn 13:7-9, Gn 45:24, Ne 5:8-9, Ps 133:1-3, Ac 7:26, Ph 2:14-15, 1Jn 2:9-11, 1Jn 3:11-15
Réciproques : Gn 13:8, Dt 15:3, Ne 5:1, Pr 3:30, Ml 2:10, Mt 5:9, Mt 5:22, Mt 18:15, Rm 12:17, 1Co 5:11, Ga 5:15
1:7 Pr 2:5, Pr 2:8-10, Os 10:2, Jc 4:1-3, Pr 20:22, Mt 5:39-41, Lc 6:29, Rm 12:17-19, 1Th 5:15, 1P 2:19-23, 1P 3:9
Réciproques : Gn 13:8, Gn 13:9, Ex 2:13, Dt 15:3, Est 1:16, Ez 45:9, Za 5:3, Mt 5:24, Mt 5:40, Mc 10:19, 1Co 6:1, 1Co 6:6, 1Co 9:12, 2Co 12:20, Ph 4:5, Col 3:13, Col 3:25, 1Th 4:6
1:8 Lv 19:13, Mi 2:2, Ml 3:5, Mc 10:19, Col 3:25, 1Th 4:6, Jc 5:4
Réciproques : Ex 2:13, Lv 19:11, Lv 25:14, Est 1:16, Es 5:7, Jr 34:9, Ez 45:9, Mt 5:24, 2Co 12:20, Col 3:13
1:9 1Co 6:2-3, 1Co 6:15, 1Co 6:16, 1Co 6:19, 1Co 3:16, 1Co 9:24, Ex 23:1, Lv 19:15, Lv 19:35, Lv 19:36, Dt 25:13-16, Pr 11:1, Pr 22:8, Es 10:1-2, Es 55:7, Za 5:3, Ac 24:25, Rm 1:18, 1Tm 1:9, 1Co 6:10, 1Co 15:50, Mt 19:29, Mt 25:34, Ga 5:21, 1Co 5:1, 1Co 5:10, Ga 5:19-21, Ep 5:4-5, 1Tm 1:9, He 12:14, He 12:16, He 13:4, Ap 21:8, Ap 22:15, Gn 19:5, Lv 18:22, Lv 20:13, Dt 22:5, Dt 23:17, Jg 19:22, Rm 1:26-27, 1Tm 1:10
Réciproques : Gn 19:7, Gn 39:9, Ex 30:19, Lv 6:7, Lv 14:3, Lv 18:20, Nb 9:10, Dt 25:16, Dt 27:9, 1R 14:24, 1R 22:46, Ps 68:13, Ps 68:18, Pr 2:18, Pr 8:5, Es 11:6, Es 32:16, Es 35:7, Es 40:2, Es 40:28, Es 55:13, Es 65:25, Jr 5:7, Jr 7:9, Jr 23:10, Ez 18:6, Ez 22:11, Za 14:21, Ml 3:5, Mt 8:11, Mt 9:13, Mt 15:20, Mt 22:10, Mc 2:17, Lc 1:17, Lc 5:32, Lc 7:47, Lc 15:15, Lc 19:9, Ac 10:12, Ac 15:20, Ac 18:10, Ac 24:26, Rm 3:10, Rm 4:5, Rm 5:16, Rm 5:20, Rm 6:3, Rm 6:13, Rm 6:17, Rm 6:23, Rm 9:30, Rm 11:30, Rm 13:13, Rm 14:17, 1Co 1:2, 1Co 3:18, 1Co 5:8, 1Co 10:7, 1Co 10:8, 1Co 15:33, 2Co 12:21, Ga 6:7, Ep 2:3, Ep 4:17, Ep 5:3, Ph 3:18, Col 1:13, Col 1:21, Col 3:5, 1Th 4:3, 2Th 2:3, Tt 2:12, Tt 3:3, Jc 1:22, 2P 2:10, 1Jn 3:7, Ap 21:27
1:10 Ps 50:17-18, Es 1:23, Jr 7:11, Ez 22:13, Ez 22:27, Ez 22:29, Mt 21:19, Mt 23:14, Mt 23:33, Jn 12:6, Ep 4:28, 1Th 4:6, 1P 4:15, 1Co 5:11
Réciproques : Gn 39:9, Ex 20:15, Ex 20:17, Ex 22:7, Ps 10:3, Pr 20:1, Pr 23:21, Pr 29:13, Es 5:11, Jr 7:9, Jr 22:17, Jr 23:10, Ez 22:12, Za 7:10, Ml 3:5, Mt 5:22, Lc 3:13, Lc 12:15, Lc 21:34, Lc 23:42, Jn 9:28, Ac 26:18, Rm 3:10, Rm 6:23, Rm 13:13, 1Co 6:9, Ga 5:19, Ga 5:21, Ep 5:3, Ep 5:5, Ep 5:18, Col 3:5, 1Th 4:3, 1Tm 1:10, Tt 3:2, He 13:5, Ap 21:8, Ap 21:27, Ap 22:15
1:11 1Co 12:2, Rm 6:17-19, Ep 2:1-3, Ep 4:17-22, Ep 5:8, Col 3:5-7, Tt 3:3-6, 1P 4:2-3, Ps 51:2, Ps 51:7, Pr 30:12, Es 1:16, Jr 4:14, Ez 36:25, Jn 13:10, Ac 22:16, Ep 5:26, Tt 3:5, He 10:22, 1P 3:21, Ap 1:5, Ap 7:14, 1Co 1:2, 1Co 1:30, Ac 26:18, Ga 5:22-23, 2Th 2:13, He 2:11, 1P 1:2, 1P 1:22, Es 45:25, Es 53:11, Lc 18:14, Ac 13:39, Rm 3:24, Rm 3:26-30, Rm 4:5, Rm 5:1, Rm 5:9, Rm 8:30, Rm 8:33, Ga 2:16, Ga 3:8, Ga 3:11, Ga 3:24, Tt 3:7, Jc 2:21-26
Réciproques : Ex 19:10, Lv 8:6, Lv 11:40, Lv 14:48, Lv 15:28, Lv 22:6, 2R 5:10, 2Ch 4:6, Jb 25:4, Es 29:24, Ez 16:9, Dn 12:10, Za 3:4, Za 13:1, Mt 20:4, Mt 21:29, Lc 23:42, Jn 3:5, Jn 5:4, Jn 13:5, Jn 13:8, Jn 19:34, Ac 20:32, Rm 3:28, Rm 6:19, 2Co 1:1, Ep 2:2, Ep 2:11, Ep 2:13, Ep 4:28, Col 3:7, 1Th 4:3, He 10:10, He 13:12, 1Jn 1:7, 1Jn 1:9
1:12 1Co 10:23, Rm 14:14, 1Co 8:4, 1Co 8:7-13, 1Co 9:12, 1Co 10:24-33, Rm 14:15-23, 2Th 3:9, 1Co 9:27, Rm 7:14, He 12:15-16, Jud 1:12
Réciproques : Gn 27:3, Lv 15:18, Dt 14:26, 2R 5:16, Rm 14:20, 1Co 8:13, 2Co 5:10, 2Co 8:10, 2Co 12:1, Tt 1:15
1:13 Mt 15:17, Mt 15:20, Mc 7:19, Rm 14:17, 1Co 10:3-5, Jn 6:27, Jn 6:49, Col 2:22-23, 1Co 6:15, 1Co 6:19, 1Co 3:16, Rm 6:12, Rm 7:4, Rm 12:1, Rm 14:7-9, 2Co 5:15, 2Co 11:2, Ep 5:23, 1Th 4:3-7
Réciproques : Dt 14:26, Ct 4:12, Ac 15:20, Rm 1:24, Rm 14:20, 1Co 5:1, 1Co 8:6, 1Co 8:8, 1Co 9:27, 1Co 15:50, Ep 5:3, Col 3:5, 1Tm 4:3, Tt 1:15, He 13:9, 1Jn 4:4, Ap 2:14
1:14 1Co 15:15-20, Ac 2:24, Ac 17:31, Rm 6:4-8, Rm 8:11, 2Co 4:14, Ph 3:10-11, 1Th 4:14, Jn 5:28-29, Jn 6:39-40, Jn 11:25-26, Ep 1:19-20, Ph 3:21
Réciproques : 1Co 15:43, He 13:20
1:15 1Co 6:19, 1Co 11:3, 1Co 12:27, Rm 12:5, Ep 1:22-23, Ep 4:12, Ep 4:15, Ep 4:16, Ep 5:23, Ep 5:30, Col 2:19, Gn 44:17, Lc 20:16, Rm 3:3-4, Rm 3:6, Rm 3:31, Rm 6:2, Rm 6:15, Rm 7:7, Rm 7:13, Ga 2:17, Ga 3:21, Ga 6:14
Réciproques : Lv 19:29, Jg 16:5, 1R 21:3, Rm 6:3, Rm 6:13, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 1Co 7:14, 2Co 11:29, 2Co 12:21, 2Co 13:5, 1Th 4:4, He 12:16
1:16 Gn 34:31, Gn 38:15, Gn 38:24, Jg 16:1, Mt 21:31-32, He 11:31, Gn 2:24, Mt 19:5-6, Mc 10:8, Ep 5:31
Réciproques : Es 40:28, Os 4:14, Rm 6:3, 1Co 1:1, 1Co 3:16, 1Co 6:9, 1Co 6:19, He 8:10
1:17 1Co 12:13, Jn 3:6, Jn 17:21-23, Ep 4:3-4, Ep 5:30, Ph 2:5
Réciproques : Gn 2:24, Dt 13:4, Ps 86:11, Es 56:3, 1Co 1:1
1:18 Gn 39:12-18, Pr 2:16-19, Pr 5:3-15, Pr 6:24-32, Pr 7:5-23, Pr 7:24-27, Pr 9:16-18, Rm 6:12-13, 2Tm 2:22, He 13:4, 1P 2:11, Rm 1:24, 1Th 4:5
Réciproques : Gn 34:7, Gn 39:10, Lv 15:18, Pr 7:8, Mt 15:20, Ac 15:20, 1Co 3:17, 1Co 5:1, 1Co 7:2, 1Co 10:8, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:4, 1Tm 6:11
1:19 1Co 6:15-16, 1Co 3:16, 2Co 6:16, Ep 2:21-22, 1P 2:5, 1R 20:4, 1Ch 29:14, Ps 12:4, Ps 100:3, Rm 14:7-9, 2Co 5:15, Tt 2:14
Réciproques : Lv 26:13, Dt 7:6, Dt 26:17, 1R 6:1, Ps 22:23, Ct 4:12, Ct 7:10, Es 40:28, Es 43:21, Mc 12:17, Jn 2:21, Jn 5:23, Jn 14:17, Jn 14:26, Ac 19:2, Rm 6:3, Rm 8:9, Rm 8:12, Rm 15:16, 1Co 1:13, 1Co 3:9, 1Co 3:23, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 2Co 8:5, 2Co 13:5, 2Co 13:14, Ph 2:1, 2Tm 1:14, He 3:6, 1Jn 3:24, 1Jn 4:13
1:20 1Co 7:23, Ac 20:28, Ga 3:13, He 9:12, 1P 1:18, 2P 2:1, Ap 5:9, 1Co 10:31, Mt 5:16, Rm 6:19, Rm 12:1, Ph 1:20, 1P 2:9
Réciproques : Ex 21:2, Lv 8:23, Lv 14:14, Lv 26:13, Dt 7:6, Dt 26:17, Dt 32:6, Ps 22:23, Ps 63:3, Ps 86:12, Ps 95:6, Ps 100:3, Ps 116:12, Ct 4:12, Ct 7:10, Ct 8:12, Es 43:21, Es 44:22, Es 61:3, Ml 3:17, Mc 12:17, Jn 15:8, Ac 27:23, Rm 6:11, Rm 6:13, Rm 8:12, Rm 14:7, 1Co 1:13, 1Co 3:23, 1Co 7:34, 2Co 5:15, 2Co 7:1, 2Co 8:5, Ph 2:1, 1P 4:11, Ap 14:4
1:1 1Co 7:8, 1Co 7:26, 1Co 7:27, 1Co 7:37, 1Co 7:38, Mt 19:10-11, Gn 20:6, Rt 2:9, Pr 6:29
Réciproques : Gn 3:3, Ex 21:10, 1Co 7:40
1:2 1Co 7:9, 1Co 6:18, Pr 5:18-19, 1Tm 4:3, Pr 18:22, Pr 19:14, Ml 2:14, Ep 5:28, Ep 5:33
Réciproques : Gn 2:24, Gn 26:34, Jg 21:14, Jg 21:22, Pr 5:15, Ml 2:15, Mt 19:5, Mt 19:10, Mt 19:11, Lc 20:34, Ac 15:20, 1Co 7:35, 1Co 7:38, 1Th 4:3, He 13:4, Ap 2:14
1:3 Ex 21:10, 1P 3:7
Réciproques : 1Co 7:33
1:4 Os 3:3, Mt 19:9, Mc 10:11-12
Réciproques : Gn 3:16, Nb 30:8, Mt 5:32, Mt 19:5, Lc 16:18, Rm 7:2
1:5 Ex 19:15, 1S 21:4-5, Jl 2:16, Za 7:3, Za 12:12-14, Mt 19:11, 1Th 3:5
Réciproques : Nb 30:13, Ec 3:5, Mt 6:16, Mt 9:15, Mt 17:21, Mc 2:20, Lc 5:35, Ac 13:2, 1Co 7:35, 2Co 2:11, 2Co 6:5, 2Co 11:27, Ga 6:1, 2Tm 3:3
1:6 1Co 7:12, 1Co 7:25, 2Co 8:8, 2Co 11:17
Réciproques : Mt 19:8
1:7 1Co 7:26, 1Co 9:5, 1Co 9:15, Ac 26:29, 1Co 12:11, Mt 19:11-12
Réciproques : Gn 30:34, 1Co 4:7, 1Co 7:17, 1Tm 2:8
1:8 1Co 7:26-27, 1Co 7:32, 1Co 7:34, 1Co 7:35
Réciproques : Mt 19:10, 1Co 7:1, 1Co 7:38, 1Co 7:40, 1Tm 5:14
1:9 1Co 7:2, 1Co 7:28, 1Co 7:36, 1Co 7:39, 1Tm 5:11, 1Tm 5:14
Réciproques : Mt 19:11, 2Tm 3:3
1:10 1Co 7:12, 1Co 7:25, 1Co 7:40, 1Co 7:15, Jr 3:20, Ml 2:14-16, Mt 5:32, Mt 19:6-9, Mc 10:11-12, Lc 16:18
Réciproques : Gn 2:24, Dt 24:5, Mt 19:9, Mc 10:2, Jn 4:18, 1Co 7:39, 1Co 11:11, 1Tm 5:9
1:11 Jg 19:2-3, Jr 3:1, Dt 22:19, Es 50:1, Mc 10:2
Réciproques : Gn 2:24, Dt 24:1, Mt 5:32, Mt 19:9, Mc 10:11, Jn 4:18, 1Tm 5:9
1:12 1Co 7:6, 1Co 7:25, 2Co 11:17, Esd 10:2-3, Esd 10:11-19
Réciproques : Dt 24:1, 1Co 5:11, 1Co 7:10, 1Co 7:27, 2Co 8:8
1:13 Réciproques : Esd 10:3
1:14 1Co 6:15-17, Esd 9:1-2, 1Tm 4:5, Tt 1:15, Esd 9:2, Es 52:1, Ml 2:15-16, Ac 10:23, Rm 11:16
Réciproques : Lv 12:7, Lv 21:15, Dt 29:15, Jr 32:39, Mt 19:13, Mt 19:15, Mc 10:14, Lc 18:16, Ac 2:39, Ac 11:8, Ac 16:1, Ga 3:28
1:15 Mt 12:50, Jc 2:15, 1Co 14:33, Rm 12:18, Rm 14:19, 2Co 13:11, Ga 5:22, He 12:14, Jc 3:17-18
Réciproques : Dt 24:2, 1Co 5:11, 1Co 7:10, 1Co 7:39, 1Co 9:5, Col 3:15
1:16 1Co 9:22, Pr 11:30, Lc 15:10, 1Tm 4:16, Jc 5:19-20, 1P 3:1-2
Réciproques : Mi 6:8, Rm 2:1, Rm 9:20, Rm 11:14, 1Co 9:19
1:17 1Co 7:7, Mt 19:12, Rm 12:3-8, 1P 4:10-11, 1Co 7:18, 1Co 7:20, 1Co 7:21, 1Co 7:24, 1Co 4:17, 1Co 16:1, 2Co 11:28
Réciproques : Gn 5:22, Mt 19:11, Rm 16:4, 1Co 11:2, 1Co 11:16, 1Co 11:34, 1Co 12:11, 1Co 14:33
1:18 Ac 15:1, Ac 15:5, Ac 15:19, Ac 15:24, Ac 15:28, Ga 5:1-3, Col 3:11
Réciproques : Gn 17:10, Gn 17:23, Ac 15:9, Rm 2:26, Rm 4:10, 1Co 7:17
1:19 1Co 8:8, Rm 2:25-29, Rm 3:30, Ga 5:6, Ga 6:15, 1S 15:22, Jr 7:22-23, Mt 5:19, Jn 15:14, 1Jn 2:3-4, 1Jn 3:22-24, 1Jn 5:2-3, Ap 22:14
Réciproques : Gn 17:10, Gn 17:23, Gn 34:24, Dt 30:10, Dt 30:16, Js 5:5, Pr 19:16, Lc 8:15, Jn 15:10, Ac 15:1, Ac 16:3, Rm 2:26, Rm 4:10, 1Co 9:21, 1Co 13:2, Ga 3:28, Col 3:11, 2Th 3:4
1:20 1Co 7:17, 1Co 7:21-23, Pr 27:8, Lc 3:10-14, 1Th 4:11, 2Th 3:12
Réciproques : Gn 39:2, 1Co 7:24, 1Co 7:27
1:21 1Co 12:13, Ga 3:28, Col 3:11, 1Tm 6:1-3, 1P 2:18-24, Lc 10:40-41, Lc 12:29, Lc 21:34, Ph 4:6, Ph 4:11, He 13:5, 1P 5:7
Réciproques : Gn 40:14, Lv 25:42, Ac 2:18, Rm 6:18, 1Co 7:17, 1Co 7:20
1:22 Lc 1:74-75, Jn 8:32-36, Rm 6:18-22, Ga 5:1, Ga 5:13, Ep 6:5-6, Col 3:22-24, Phm 1:16, 1P 2:16, 1Co 9:19, Ps 116:16, Rm 1:1, Ga 1:10, Col 4:12, 1P 2:16, 2P 1:1, Jud 1:1
Réciproques : Lv 25:55, Ac 2:18, Rm 12:11, Rm 14:18, 1Co 3:23, 1Co 12:13, Ep 6:9, Col 3:11, Col 3:24, 1Tm 6:1, 2Tm 2:4
1:23 1Co 6:20, Lv 25:42, Ac 20:28, Tt 2:14, 1P 1:18-19, 1P 3:18, Ap 5:9, Mt 23:8-11, Ga 2:4
Réciproques : Lv 25:55, 2Tm 2:4, 2P 2:1
1:24 1Co 7:17, 1Co 7:20, 1Co 10:31, Gn 5:22-24, Gn 17:1, 1S 14:45, Col 3:23-24
1:25 1Co 7:28, 1Co 7:34, 1Co 7:36-38, Ps 78:63, 1Co 7:6, 1Co 7:10, 1Co 7:12, 1Co 7:40, 2Co 8:8-10, 2Co 11:17, 1Co 4:2, 1Co 15:10, 2Co 2:17, 2Co 4:1-2, 1Tm 1:12-16
Réciproques : Jb 32:10, Mt 5:7, Ac 15:28, Ac 21:9, Rm 11:30, 1Co 4:17, 1Co 14:37, 2Co 8:10, Col 1:7, 1Th 2:4, 1P 2:10, Ap 14:4
1:26 1Co 7:1, 1Co 7:8, 1Co 7:28, 1Co 7:35-38, Jr 16:2-4, Mt 24:19, Lc 21:23, Lc 23:28-29, 1P 4:17
Réciproques : Jr 35:6, Jr 45:5, Os 9:14, Mt 19:10, 1Co 7:7, 1Co 7:38, 1Co 7:40, Ep 5:16, Ap 14:4
1:27 1Co 7:12-14, 1Co 7:20
Réciproques : Jr 16:2, 1Co 7:8
1:28 1Co 7:36, He 13:4, 1Co 7:26, 1Co 7:32-34, 1Co 7:35, 2Co 1:23
Réciproques : 1Co 7:9, 1Co 7:25, 1Co 7:38, 1Tm 4:3, Ap 14:4
1:29 Jb 14:1-2, Ps 39:4-7, Ps 90:5-10, Ps 103:15-16, Ec 6:12, Ec 9:10, Rm 13:11-12, He 13:13-14, 1P 4:7, 2P 3:8-9, 1Jn 2:17, Ec 12:7-8, Ec 12:13, Ec 12:14, Es 24:1-2, Es 40:6-8, Jc 4:13-16, 1P 1:24
Réciproques : Dt 24:5, 2S 19:34, Pr 23:5, Ez 7:12, Ez 24:18, Ha 2:6, Mt 22:30, Mt 24:38, Lc 14:20, Jn 6:27, Rm 10:19, 1Co 1:12, 1Co 10:11, 1Co 15:50, 2Co 9:6, Ga 3:17, Ga 5:16, Ep 5:16, Ph 4:5, He 4:6, Ap 22:6
1:30 Ps 30:5, Ps 126:5-6, Ec 3:4, Es 25:8, Es 30:19, Lc 6:21, Lc 6:25, Lc 16:25, Jn 16:22, Ap 7:17, Ap 18:7
Réciproques : Ez 24:18, Jon 4:6, Lc 7:13, Jc 4:13
1:31 1Co 9:18, Ec 2:24-25, Ec 3:12-13, Ec 5:18-20, Ec 9:7-10, Ec 11:2, Ec 11:9, Ec 11:10, Mt 24:48-50, Mt 25:14-29, Lc 12:15-21, Lc 16:1-2, Lc 19:17-26, Lc 21:34, 1Tm 6:17-18, Jc 5:1-5, Ps 39:6, Ps 73:20, Ec 1:4, Jc 1:10-11, Jc 4:14, 1P 1:24, 1P 4:7, 1Jn 2:17
Réciproques : Lc 4:5, Ac 25:23, Ap 21:4
1:32 Ps 55:22, Mt 6:25-34, Mt 13:22, Ph 4:6, 1Tm 5:5, 1Co 7:34
Réciproques : Mt 19:10, Mt 19:12, Lc 10:39, Lc 10:41, Lc 12:22, Rm 8:8, 1Co 7:8, 1Co 7:28, 1Co 7:38
1:33 Ne 5:1-5, Lc 12:22, 1Th 4:11-12, 1Tm 5:8, 1Co 7:3, 1S 1:4-8, Ep 5:25-33, Col 3:19, 1P 3:7
Réciproques : Lc 14:20, 1Co 7:35
1:34 Lc 2:36-37, 2Co 7:11-12, 2Co 8:16, 2Co 11:28, 1Tm 3:5, Tt 3:8, 1Co 6:20, Rm 6:13, Rm 12:1-2, Ph 1:20, 1Th 5:23, Lc 10:40-42
Réciproques : Ct 4:12, 1Co 7:8, 1Co 7:25, 1Co 7:32, 1Co 7:35, 1Co 10:31
1:35 1Co 7:2, 1Co 7:5-9, 1Co 7:28, 1Co 7:36, Mt 19:12, 1Co 7:36, Ep 5:3, Ph 4:8, 1Tm 1:10, Tt 2:3, 1Co 7:33-34, Lc 8:14, Lc 10:40-42, Lc 21:34
Réciproques : Ex 10:7, Mt 19:11, 1Co 7:8, 1Co 7:26, 1Co 7:40
1:36 1S 2:33, 1Co 7:9, 1Co 7:37, 1Co 7:28
Réciproques : Gn 2:18, Rt 3:1, Jr 29:6, 1Co 7:25, 1Co 7:35, 1Co 13:5, 1Tm 4:3
1:37 Réciproques : Dn 1:8, 1Co 7:1, 1Co 7:36, 1Co 7:38
1:38 1Co 7:28, 1Co 7:2, He 13:4, 1Co 7:1, 1Co 7:8, 1Co 7:26, 1Co 7:32-34, 1Co 7:37
Réciproques : Gn 21:21, Ac 21:9
1:39 1Co 7:10, 1Co 7:15, Rm 7:2-3, Gn 6:2, Dt 7:3-4, Ml 2:11, 2Co 6:14-16
Réciproques : Gn 24:3, Mt 19:9, Mt 19:10, Jn 2:2, 1Co 7:9, 1Co 9:5, 1Tm 5:9, 1Tm 5:11
1:40 1Co 7:1, 1Co 7:8, 1Co 7:26, 1Co 7:35, 1Co 7:25, 1Co 9:1-3, 1Co 14:36-37, 2Co 10:8-10, 2Co 12:11, 1Th 4:8, 2P 3:15-16
Réciproques : Jb 32:10, Mt 19:10, Lc 1:3, Ac 15:28, 1Co 7:10, 1Co 9:8, 2Co 8:10, 1Tm 5:9, 1Tm 5:11
1:1 1Co 8:10, 1Co 10:19-22, 1Co 10:28, Nb 25:2, Ac 15:10, Ac 15:19, Ac 15:20, Ac 15:29, Ac 21:25, Ap 2:14, Ap 2:20, 1Co 8:2, 1Co 8:4, 1Co 8:7, 1Co 8:11, 1Co 1:5, 1Co 4:10, 1Co 13:2, 1Co 14:20, 1Co 15:34, Rm 14:14, Rm 14:22, Col 2:18, 1Co 4:18, 1Co 5:2, 1Co 5:6, 1Co 13:4, Es 5:21, Es 47:10, Rm 11:25, Rm 12:16, Rm 14:3, Rm 14:10, 1Co 13:1-13, Ep 4:16
Réciproques : Gn 2:9, Nb 24:16, 2S 14:20, Jb 13:2, Pr 3:5, Pr 11:2, Pr 18:2, Ez 33:3, Rm 2:18, Rm 2:19, Rm 14:15, Rm 15:14, 1Co 3:18, 1Co 4:6, 1Co 10:15, 1Co 10:23, 1Co 12:31, 1Co 13:13, 1Co 14:3, 1Co 16:14, 2Co 8:7, 2Co 11:19, Ep 3:17, 1Tm 1:5, 1Tm 3:6, 1Tm 6:4, Tt 3:9
1:2 Pr 26:12, Pr 30:2-4, Rm 11:25, Ga 6:3, 1Tm 1:5-7, 1Tm 6:3-4
Réciproques : 2S 14:20, Jb 13:2, Pr 3:5, Pr 11:2, Pr 14:6, Lc 8:18, Ac 8:31, Ac 18:26, Rm 2:18, Rm 2:19, Rm 12:16, 1Co 3:18, 1Co 8:1, 1Co 8:10, 1Co 10:12, 1Co 13:9, 1Co 14:37, 2Co 8:7
1:3 1Co 2:9, Rm 8:28, Jc 1:12, Jc 2:5, 1P 1:8, 1Jn 4:19, 1Jn 5:2-3, Ex 33:12, Ex 33:17, Ps 1:6, Ps 17:3, Ps 139:1-2, Na 1:7, Mt 7:23, Jn 10:14, Jn 21:17, Rm 8:29, Rm 11:2, Ga 4:9, 2Tm 2:19, Ap 2:9, Ap 2:13, Ap 2:19, Ap 3:8-9, Ap 3:15, Ap 3:16
Réciproques : Dt 7:9, Dt 30:6, Js 23:11, Jg 5:31, 1R 3:3, Ps 31:7, Ps 97:10, Jr 24:5, Os 13:5, Mt 25:12, Lc 13:27, Jn 10:27, Rm 5:5, 1Co 13:13, 2Th 3:5
1:4 1Co 10:19-20, Ps 115:4-8, Es 41:24, Es 44:8-9, Jr 10:14, Jr 51:17-18, Ha 2:19-20, Ac 19:26, 1Co 8:6, Dt 3:24, Dt 4:39, Dt 6:4, Dt 32:39, Es 37:16, Es 37:20, Es 44:6, Es 44:8, Es 44:24, Es 45:5, Es 45:14, Jr 10:10, Mc 12:29, Ep 4:6, 1Tm 1:17, 1Tm 2:5, Jud 1:25
Réciproques : Ex 20:3, Ex 34:15, Nb 21:29, Dt 32:17, Jg 6:31, Jg 16:23, 1S 12:21, 1R 16:13, 1R 18:26, 2R 17:15, 1Ch 16:26, 2Ch 25:15, 2Ch 32:13, Ps 31:6, Ps 86:10, Ps 96:5, Es 34:12, Es 44:10, Jr 2:11, Jr 5:7, Jr 10:5, Dn 5:23, Za 11:17, Jn 17:3, Ac 14:15, Ac 15:20, Ac 28:11, 1Co 6:12, 1Co 8:1, 1Co 13:2, Ga 4:8, Ep 2:12, Jc 2:19, Ap 2:14
1:5 Dt 10:17, Jr 2:11, Jr 2:28, Jr 11:13, Dn 5:4, Jn 10:34-35, Ga 4:8, 2Th 2:4
Réciproques : Nb 21:29, Jg 2:13, Jg 16:23, Ps 81:9, Ac 17:23, 2Co 3:3, Col 2:18, 1Tm 4:1
1:6 1Co 8:4, Jon 1:9, Ml 2:10, Jn 10:30, Jn 14:9-10, Jn 17:3, Jn 20:17, Ep 1:3, Ep 3:14, Ep 4:6, 1P 1:2-3, Ac 17:28, Rm 11:36, Ep 4:6, Jn 14:20, Jn 17:21-23, 1Co 6:13, 1Co 12:3, Mt 11:27, Mt 28:18, Jn 5:20-29, Jn 13:13, Jn 17:23, Ac 2:36, Ac 5:31, Ep 1:20-23, Ep 4:5, Ph 2:9-11, Col 1:16-17, 1Tm 2:5-6, 1P 1:21, Ap 1:18, Jn 1:3, Col 1:6, He 1:2-3
Réciproques : Gn 1:1, Ex 20:3, Ps 81:9, 1Co 1:2, 1Co 3:23, 1Co 11:12, 1Co 12:5, 2Co 4:5, 2Co 5:18, Ep 2:18, Ph 2:11, Col 1:12, Col 2:18, 1Tm 4:1, He 2:10, Jc 2:19
1:7 1Co 1:10-11, 1Co 8:9-10, 1Co 10:28-29, Rm 14:14, Rm 14:23
Réciproques : Ex 34:15, Dn 1:8, Rm 14:5, Rm 15:14, 1Co 6:12, 1Co 10:7, 1Co 10:25, 1Co 15:34, Col 2:16, Tt 1:15
1:8 1Co 6:13, Rm 14:17, Col 2:20-23, He 13:9
Réciproques : Lv 11:8, Lv 19:14, Ct 7:13, Mt 16:27, Mt 18:10, Ac 5:4, Rm 14:20, 1Co 7:19, 1Tm 4:3, 1Tm 4:8
1:9 1Co 8:10, 1Co 10:24, 1Co 10:29, Mt 18:6-7, Mt 18:10, Lc 17:1-2, Rm 14:20-21, Ga 5:13, 1P 2:16, 2P 2:19, 1Co 10:32, Lv 19:14, Es 57:14, Ez 14:3, Ez 44:12, Rm 14:13-15, Rm 14:20, Ga 5:13, Ap 2:14, 1Co 8:12, 1Co 9:22, Es 35:3, Rm 14:1-2, Rm 15:1, 2Co 11:21
Réciproques : 2R 10:29, Ct 7:13, Mt 17:27, 1Co 8:7, 1Co 9:18, 1Co 10:23, 2Co 6:3, Ga 2:13, Ph 2:4, Ap 22:14
1:10 1Co 8:1-2, 1Co 10:20-21, Nb 25:2, Jg 9:27, Am 2:8, 1Co 10:28-29, 1Co 10:32, Rm 14:14, Rm 14:23, 1Co 8:1
Réciproques : Ex 34:15, 1R 15:26, Jr 31:8, Mt 10:42, Mc 9:42, Rm 15:14, 1Co 8:7, 1Co 8:9, Ap 2:20
1:11 1Co 8:13, 1Co 10:33, 1Co 11:1, Rm 14:15, Rm 14:20, Rm 14:21, Rm 15:1-3
Réciproques : Nb 32:15, Ne 5:8, Ps 73:15, Ez 13:19, Mt 18:14, Lc 17:2, Jn 21:15, Rm 14:3, Rm 14:5, 1Co 1:5, 1Co 5:11, Ga 2:18
1:12 Gn 20:9, Gn 42:22, Ex 32:21, 1S 2:25, 1S 19:4-5, 1S 24:11, Mt 18:21, 1Co 12:12, Ex 16:8, Mt 12:49-50, Mt 18:10-11, Mt 25:40, Mt 25:45, Ac 9:4-5
Réciproques : Nb 32:15, Mt 18:15, Lc 15:21, Lc 17:2, Rm 14:15, 1Co 8:9, Ga 2:18, He 10:24
1:13 1Co 6:12, 1Co 9:12, 1Co 9:19-23, 1Co 10:33, 1Co 11:1, 1Co 13:5, Rm 14:21, 2Co 11:29, 2Tm 3:8-9
Réciproques : Lv 11:4, Es 57:14, Ez 44:31, Mt 5:30, Mt 17:27, Mc 8:34, Lc 17:1, Jn 13:14, Rm 14:20, 1Co 8:11, 1Co 9:22, 1Co 9:27, 1Co 10:32, Ph 1:10, Ph 4:5, 1Th 5:22, He 10:24
1:1 1Co 9:2-3, 1Co 1:1, 1Co 15:8-9, Ac 9:15, Ac 13:2, Ac 14:4, Ac 22:14-15, Ac 16:17-18, Rm 1:1, Rm 1:5, Rm 11:13, 2Co 11:5, 2Co 12:11-12, Ga 1:1, Ga 1:15-17, Ga 2:7-8, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Tt 1:1-3, 1Co 9:19, Ga 5:1, 1Co 15:8, Ac 9:3, Ac 9:5, Ac 9:17, Ac 18:9, Ac 22:6-8, Ac 22:14-21, Ac 23:11, Ac 26:16-18, 1Co 3:6, 1Co 4:14-15, Ac 18:8-11, 2Co 6:1
Réciproques : 1Co 7:40, 2Co 3:2, 2Co 10:7, 2Co 10:14, 2Co 13:3, 1Th 2:6, Phm 1:19, 2P 1:1
1:2 Jn 6:27, 2Co 3:1-3, 2Co 12:12
Réciproques : Rm 1:5, Rm 1:13, 1Co 1:1, 1Co 3:10, 1Co 4:15, 1Co 9:1, 1Co 9:12, 2Co 3:2, 2Co 10:14, Ga 2:8, 1Th 2:6, Phm 1:19
1:3 Ac 22:1, Ac 25:16, Ph 1:7, Ph 1:17, 2Tm 4:16, 1Co 14:37, 2Co 10:7-8, 2Co 12:16-19, 2Co 13:3, 2Co 13:5, 2Co 13:10
Réciproques : 1Co 9:1
1:4 1Co 9:7-14, Mt 10:10, Lc 10:7, Ga 6:6, 1Th 2:6, 2Th 3:8-9, 1Tm 5:17-18
Réciproques : Lv 22:7, Ne 5:14, Mc 6:3, 1Co 4:11, 1Co 9:14
1:5 1Tm 3:2, 1Tm 4:3, Tt 1:6, He 13:4, 1Co 7:15, 1Co 7:39, Ct 4:9-10, Ct 4:12, Ct 5:1-2, Rm 16:1, 1Tm 5:2, Mt 12:46-50, Mt 13:55, Mc 6:3, Lc 6:15, Jn 2:12, Ac 1:14, Ga 1:19, 1Co 1:12, Mt 8:14, Mc 1:30, Jn 1:42
Réciproques : Mt 12:50, Mt 19:12, Mc 3:16, Mc 3:18, Mc 15:40, Lc 4:38, Lc 8:20, Ac 5:4, Ac 14:4, Ac 14:14, 1Co 7:7, 1Co 15:5, 1Tm 5:17, Ap 22:14
1:6 Ac 4:36, Ac 11:22, Ac 13:1-2, Ac 13:50, Ac 14:12, Ac 15:36-37, 1Co 4:11-12, Ac 18:3, Ac 20:34-35, 1Th 2:9, 2Th 3:7-9
Réciproques : 2R 6:2, Ne 10:36, Jr 20:7, Jn 21:3, Ac 9:27, Ac 14:14, 1Co 9:18, 2Co 11:7, 2Co 12:13, Ga 2:1, 1Th 2:6
1:7 2Co 10:4-5, 1Tm 1:18, 1Tm 6:12, 2Tm 2:3-4, 2Tm 4:7, 1Co 3:6-8, Dt 20:6, Pr 27:18, Ct 8:12, Jr 23:2-3, Jn 21:15-17, Ac 20:28, 1P 5:2, Pr 27:27, Es 7:22
Réciproques : Gn 9:20, Lv 7:9, Nb 4:23, Nb 5:9, Nb 8:24, Dt 18:8, Es 5:2, Mt 10:9, 1Co 9:4, 1Co 9:18, 1Th 2:9, 1Th 5:13, 2Tm 2:6, Phm 1:14
1:8 1Co 7:40, Rm 6:19, 1Th 2:13, 1Th 4:8, 1Co 14:34, Es 8:20, Rm 3:31
Réciproques : Rm 3:5, Rm 7:1
1:9 Dt 25:4, 1Tm 5:18, Nb 22:28-35, Dt 5:14, Ps 104:27, Ps 145:15-16, Ps 147:8-9, Jon 4:11, Mt 6:26-30, Lc 12:24-28
Réciproques : 1R 7:25, 2Ch 4:3, 2Ch 31:4, Pr 14:4, Es 28:28, Es 30:24, Es 32:20, Ez 1:10, Mt 10:31, Rm 15:4, Ga 6:6, Ap 4:7
1:10 Mt 24:22, Rm 15:4, 2Co 4:15, 1Co 3:9, Lc 17:7-8, Jn 4:35-38, 2Tm 2:6
Réciproques : Nb 18:31, Nb 31:41, Nb 35:2, Dt 12:19, Dt 25:4, 2Ch 4:3, Es 28:28, Es 30:24, Ez 1:10, Mt 10:31, Rm 4:23, 1Co 10:11, Ph 3:8, Ph 4:14, 1Tm 5:18, Ap 4:7
1:11 Ml 3:8-9, Mt 10:10, Rm 15:27, Ga 6:6, 2R 5:13, 2Co 11:15
Réciproques : Lv 23:20, Dt 26:11, 2R 4:42, 2R 5:26, 1Co 2:13, 2Co 6:4, Ph 4:14
1:12 2Co 11:20, 1Co 9:2, 1Co 4:14-15, 1Co 9:15, 1Co 9:18, Ac 20:31-34, 2Co 11:7-10, 2Co 12:13-14, 1Th 2:6-9, 2Th 3:8-9, 1Co 4:11-12, 1Co 6:7, Gn 24:56, Ne 4:8, Lc 11:52, Rm 15:22, 2Co 11:12
Réciproques : Nb 3:51, 2R 5:26, Ne 4:17, Ne 5:10, Ac 20:33, Ac 20:35, Rm 1:16, 1Co 6:12, 1Co 8:13, 1Co 9:23, 2Co 6:3, 2Co 12:19, Ph 4:17, 3Jn 1:7
1:13 1Co 10:18, Lv 6:16-18, Lv 6:26, Lv 7:6-8, Nb 5:9-10, Nb 18:8-20, Dt 10:9, Dt 18:1-5, 1S 2:28
Réciproques : Gn 47:22, Lv 5:13, Lv 7:9, Lv 7:32, Lv 10:15, Lv 22:7, Nb 18:21, Nb 31:30, Pr 27:18, Ez 44:29, Ez 45:5, Ez 48:10, Jl 1:13, Ml 1:10, Rm 6:3, 1Co 3:16, He 13:10
1:14 1Co 9:4, Mt 10:10, Lc 10:7, Ga 6:6, 1Tm 5:17
Réciproques : Gn 14:24, Lv 7:32, Lv 10:15, Lv 22:7, Nb 18:21, Nb 31:30, Dt 18:1, Ez 44:29, Ez 45:5, Ez 48:10, 2Co 11:7
1:15 1Co 9:12, 1Co 4:12, Ac 8:3, Ac 20:34, 1Th 2:9, 2Th 3:8, 2Co 11:9-12, 2Co 12:13-18, Mt 18:6, Ac 20:24, Ph 1:20-23
Réciproques : Gn 14:24, Nb 16:15, Esd 8:22, Ez 34:8, Jon 4:3, Mt 19:12, Lc 17:2, Ac 20:33, 1Co 4:14, 1Co 7:7, 2Co 11:10
1:16 Rm 4:2, Rm 15:17, Jr 1:17, Jr 20:7, Jr 20:9, Am 3:8, Am 7:15, Ac 4:20, Ac 9:6, Ac 9:15, Ac 26:16-20, Rm 1:14, Es 6:5, Lc 9:62, Col 4:17
Réciproques : Ex 6:30, Jr 4:31, Ez 13:3, Jon 1:3, Mt 25:16, Lc 9:60, Lc 17:10, Jn 15:16, Ac 6:4, 1Co 4:1, 1Co 9:17, Ph 1:17, 1P 5:2
1:17 1Ch 28:9, 1Ch 29:5, 1Ch 29:9, 1Ch 29:14, Ne 11:2, Es 6:8, 2Co 8:12, Phm 1:14, 1P 5:2-4, 1Co 3:8, 1Co 3:14, Mt 10:41, Ex 4:13-14, Jr 20:9, Ez 3:14, Jon 1:3, Jon 4:1-3, Ml 1:10, 1Co 9:16, 1Co 4:1, Mt 24:25, Lc 12:42, Ga 2:7, Ep 3:2-8, Ph 1:17, Col 1:25, 1Th 2:4, 1Tm 1:11-13
Réciproques : Ex 6:30, Ex 35:29, Jg 5:2, 2Ch 15:7, Mt 6:1, Lc 12:48, Lc 17:10, Ac 4:20, Ac 20:24, Rm 1:15, Rm 3:2, 1Co 3:5, 2Co 8:3, Col 3:24, 2Tm 1:14, Tt 1:3, Ap 22:12
1:18 1Co 9:6-7, 1Co 10:33, 2Co 4:5, 2Co 11:7-9, 2Co 12:13-18, 1Th 2:6, 2Th 3:8-9, 1Co 7:31, 1Co 8:9, Rm 14:15
Réciproques : 2Ch 15:7, Ne 5:14, Mt 6:1, Lc 12:48, Ac 20:24, Ac 20:33, Rm 1:16, 1Co 3:8, 1Co 9:12, 1Co 13:7, Col 3:24, 1Th 2:9, 3Jn 1:7, Ap 22:12
1:19 1Co 9:1, Ga 5:1, 1Co 10:33, Mt 20:26-28, Jn 13:14-15, Rm 1:14, Rm 15:2, 2Co 4:5, Ga 5:13, 1Co 9:20-22, 1Co 7:16, Pr 11:30, Mt 18:15, Rm 11:14, 1Tm 4:16, 2Tm 2:10, Jc 5:19-20, 1P 3:1
Réciproques : Gn 33:14, Ex 26:26, Lv 25:55, Mt 11:17, Mt 17:27, Mt 20:27, Mt 23:11, Mc 8:34, Mc 10:43, Lc 11:37, Lc 14:1, Lc 14:23, Jn 4:36, Ac 15:2, Ac 21:21, 1Co 3:22, 1Co 7:22, 1Co 8:13, 1Co 9:22, 1Co 10:24, 1Th 1:5, Tt 3:2
1:20 Ac 16:3, Ac 17:2-3, Ac 18:18, Ac 21:20-26, Rm 3:19, Rm 6:14-15, Ga 4:5, Ga 4:21, Ga 5:18
Réciproques : Ex 26:26, Mt 4:19, Ac 21:24, Ac 21:26, Rm 10:1, Rm 11:14, 1Co 9:19, Ga 2:3, Ga 3:23, Ga 4:12, Ph 2:12
1:21 Ac 15:28, Ac 16:4, Ac 21:25, Rm 2:12, Rm 2:14, Ga 2:3-4, Ga 2:12-14, Ga 3:2, 1Co 7:19-22, Ps 119:32, Mt 5:17-20, Rm 7:22, Rm 7:25, Rm 8:4, Rm 13:8-10, Ga 5:13-14, Ga 5:22, Ga 5:23, Ep 6:1-3, 1Th 4:1-2, Tt 2:2-12, He 8:10
Réciproques : Lv 25:55, 2Ch 15:3, Es 42:4, Es 51:4, Mt 11:29, Mt 12:8, Rm 3:19, Rm 3:31, Rm 6:15, Rm 8:7, Ga 3:23, Ga 6:2
1:22 1Co 8:13, Rm 15:1, 2Co 11:29, Ga 6:1, 1Co 10:33, 1Co 9:19, 1Co 7:16, Rm 11:14
Réciproques : Mt 18:10, Lc 17:2, Jn 5:34, Rm 14:1, 1Co 8:9, 2Co 6:3, Ph 3:11, 1Th 2:7, 1Tm 4:16, 2Tm 2:10, He 10:24, Jc 5:20
1:23 1Co 9:12, Mc 8:35, 2Co 2:4, Ga 2:5, 2Tm 2:10, 1Co 9:25-27, 2Tm 2:6, He 3:1, He 3:14, 1P 5:1, 1Jn 1:3
Réciproques : Mc 10:29, 1Co 4:6, Ph 1:7, Col 1:12, 2Jn 1:2
1:24 Os 12:10, Ps 19:5, Ec 9:11, Jr 12:5, 1Co 9:26, Ga 2:2, Ga 5:7, Ph 2:16, Ph 3:14, 2Tm 4:7-8, He 12:1, Jc 1:12, Ap 3:11
Réciproques : Ps 119:32, Ec 9:10, Lc 13:24, Jn 5:7, Jn 6:27, Jn 20:4, Ac 20:24, Rm 6:3, 1Co 3:16, 1Co 6:9, 2Co 13:5, Ph 2:12, Ph 3:13, 2Tm 2:5, He 12:15
1:25 Ep 6:12-18, 1Tm 6:12, 2Tm 2:5, 2Tm 4:7, He 12:4, Ga 5:23, Tt 1:8, Tt 2:2, 2P 1:6, 1Co 15:54, 2Tm 4:8, He 12:28, Jc 1:12, 1P 1:4, 1P 5:4, Ap 2:10, Ap 3:11, Ap 4:4, Ap 4:10
Réciproques : Dt 29:6, 2S 11:11, Pr 24:6, Lc 22:29, 1Co 9:23, 1Co 9:27, 1Co 16:13, Ph 4:5, Col 1:29, 2Tm 2:4
1:26 2Co 5:1, 2Co 5:8, Ph 1:21, 2Tm 1:12, 2Tm 2:5, He 4:1, 1P 5:1, 2P 1:10, Mt 11:12, Lc 13:24, Ep 6:12, Col 1:29
Réciproques : Jg 3:2, 2Ch 14:12, Ec 9:10, Ac 20:28, 1Co 9:24, 1Co 14:9, 2Co 5:9, Ga 2:2, Ph 2:16, 1Tm 6:12, 2Tm 2:4
1:27 1Co 9:25, 1Co 4:11-12, 1Co 6:12-13, 1Co 8:13, Rm 8:13, 2Co 6:4-5, 2Co 11:27, Col 3:5, 2Tm 2:22, 1P 2:11, Rm 6:18-19, 1Co 13:1-3, Ps 50:16, Mt 7:21-23, Lc 12:45-47, Lc 13:26-27, 2P 2:15, Jr 6:30, Lc 9:25, Ac 1:25, 2Co 13:5-6
Réciproques : Ex 37:22, Nb 29:7, Jg 3:2, Pr 23:2, Dn 10:3, Mt 5:29, Mt 11:18, Mt 26:41, Mc 9:29, Mc 9:39, Mc 9:43, Ac 20:28, Rm 2:21, 2Co 5:9, Ph 3:11, 1Tm 4:16, He 4:1, Jc 3:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Corinthiens 1
  • 1.1 Paul, appelé, par la volonté de Dieu, apôtre de Jésus-Christ, et le frère Sosthène,
    Et non par la volonté des hommes, ni par le moyen d'institutions humaines, ni par son propre mouvement qu'il aurait suivi sans appel d'en haut. Comparer Galates 1.1 ; Ephésiens 1.1 ; Colossiens 1.1, etc. (Sur le titre d'apôtre, voy. Romains 1.1, note.) "Par sa propre volonté, jamais Paul ne serait devenu apôtre." Bengel. Un compagnon d'œuvre de l'apôtre, auquel probablement il dictait sa lettre, comme à Tertius. (Romains 16.22) On ne sait s'il s'agit ici du même Sosthène dont il est parlé Actes 18.17, et qui aurait été converti dès lors. Il y a de la part de Paul autant de modestie que d'amour à mettre ce nom à côté du sien.
  • 1.2 à l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe, aux sanctifiés en Jésus-Christ, appelés saints, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre ; Comparer sur ce mot l'Eglise Matthieu 16.18, note.
    La première de ces désignations du chrétien a rapport à son caractère intérieur, tel qu'il est devenu en Jésus-Christ par une communion vivante avec lui ; la seconde à la libre grâce de Dieu, manifestée dans l'appel efficace à cette sainte destination par la prédication de l'Evangile.
    Il ne faut pas traduire cette seconde désignation par "appelés à être saints," mais par "saints par appel ;" l'appel divin est le principe de leur sainteté ; celle-ci repose non sur la vertu de l'homme, mais sur l'élection de Dieu.
    - Plus il y avait dans l'Eglise de Corinthe de misères à blâmer, soit dans la doctrine, soit dans la conduite, plus l'apôtre éprouve le besoin d'envisager dans toute sa sainteté le caractère du chrétien et le caractère d'une Eglise, afin de rappeler d'autant plus vivement à ses lecteurs quelle est la hauteur de leur vocation. Il reste donc parfaitement dans le vrai en parlant de la sorte, parce qu'en traçant ce tableau d'une Eglise chrétienne, il se place au point de vue objectif et absolu, parce que tous les membres de cette Eglise faisaient profession de ces principes, et que c'était à eux de juger de leur sincérité, parce qu'enfin les péchés qu'il a à leur reprocher n'étaient pas, selon toute apparence, le fait du plus grand nombre d'entre eux.
    Cette dernière considération est clairement démontrée par les versets 4-8, magnifique témoignage adressé à l'église de Corinthe en général, tandis que, lorsque l'apôtre lui reproche des péchés, il indique par des mots comme ceux-ci : Il y a parmi vous...(1Corinthiens 1.11 ; 3.3 ; 5.1, etc.) qu'il ne parle que d'une partie du troupeau.
    Ces mots sont intimement liés à ceux qui précèdent : "appelés saints avec tous ceux, etc.," c'est-à-dire dans une communion vivante avec les enfants de Dieu de tous les lieux ; pensée puissante d'unité et d'harmonie, par laquelle l'apôtre élève à l'avance l'âme de ses lecteurs bien au-dessus des malheureuses divisions qu'il va leur reprocher. Ceux qui invoquent le nom du Seigneur Jésus était, dans le siècle apostolique, une expression très usitée pour désigner les chrétiens (Romains 10.13, note ; comparez Actes 9.14,21 ; 22.16), et elle renferme une preuve sans réplique, à la fois de doctrine et de fait, en faveur de la divinité de Jésus-Christ.
    Traduction douteuse. Le grec porte : "avec tous ceux qui invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ en tout lieu, d'eux et de nous."
    Ces derniers mots peuvent se rapporter à tout lieu, ce qui voudrait dire : partout où eux et nous, nous trouvons ; ou bien aux termes Seigneur Jésus-Christ, comme on l'admet dans nos versions, et alors la pensée de l'apôtre serait d'exprimer une sainte communauté d'invocation du même Seigneur. Le premier sens est plus conforme à la construction de la phrase grecque ; l'un et l'autre sont possibles et divisent les interprètes.
  • 1.3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ ! Voir Romains 1.7, note.
  • 1.5 de ce que vous avez été enrichis en lui en toute chose, en toute parole et en toute connaissance ; Quel tableau d'une Eglise chrétienne, malgré les souillures qui se cachaient dans son sein ! Telle était encore la grande majorité de ses membres.
    Que l'on compare ce langage avec celui que l'apôtre tenait aux Galates, (Galates 1.6-8 ; 3.1) chez lesquels l'erreur avait rendu douteuse la continuation de leur communion avec le Sauveur !
    Et ce n'est pas l'habileté qui conduit ici la plume de l'apôtre, pour préparer les voies à ses sévères réprehensions (cette supposition est indigne de son caractère, et plus encore de la Parole de Dieu !) mais c'est l'amour, qui toujours reconnaît le bien, même lorsqu'il est mélangé, qui s'en réjouit et qui, avant tout, en donne la gloire complètement à Dieu ; (verset 4) après la grâce de Dieu en Jésus-Christ, (verset 4) source de tous les autres dons, ce que saint Paul relève surtout chez les Corinthiens, c'est la parole, la doctrine enseignée, la vérité objective et la connaissance, l'intelligence qu'ils ont de cette doctrine, pour autant qu'elle a réellement pénétré dans les âmes
  • 1.6 selon que le témoignage du Christ a été confirmé en vous ; Par les opérations du Saint-Esprit qui ont accompagné la prédication de la Parole, (1Corinthiens 12) et par l'expérience chrétienne.
    Le témoignage du Christ est la prédication de l'Evangile, dont Christ est l'âme et la vie. M. Godet et d'autres traduisent : "Selon la manière dont le témoignage du Christ a été confirmé parmi vous."
    L'apôtre ne voudrait pas dire que le fait intérieur de cette confirmation a été la source de leur enrichissement, mais plutôt que cet enrichissement a été le mode de confirmation de l'Evangile au sein de l'Eglise de Corinthe, tandis qu'ailleurs Dieu a confirmé la prédication apostolique par des miracles. Comparer Hébreux 2.3.
  • 1.7 de sorte qu'il ne vous manque aucun don, en attendant la révélation de notre Seigneur Jésus-Christ, Grec : "Que vous ne manquez en aucun don," allusion aux dons divers de l'Esprit de Dieu, dons intérieurs pour la sanctification des âmes, surtout dons de parole et de connaissance (verset 5) et, en général, les dons miraculeux auxquels (apôtre reviendra longuement. (1Corinthiens 12) Le mot charisme peut être traduit par don de la grâce, de charis, la grâce.
    Grec : "Vous qui attendez la révélation de notre Seigneur JésusChrist." Ainsi, même ce signe infaillible de la vie chrétienne, l'attente de Christ, l'espérance, le désir de son retour (Apocalypse 22.20 ; comparez 2.13 ; Philippiens 3.20), l'apôtre le trouve dans l'église de Corinthe !
    Qu'il est rare ce don de la grâce, même chez la plupart des chrétiens, qui, sans aspiration vers la délivrance et vers la perfection, montrent combien ils sont encore indifférents au péché qui les presse au dedans et au dehors ; indifférents aussi envers ce Sauveur, que pourtant ils espèrent de voir tel qu'il est. (1Jean 3.2)
  • 1.8 qui vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour être irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ : Ephésiens 4.30 ; Philippiens 1.6. Jésus-Christ lui-même vous affermira dans la foi, dans la vie chrétienne.
    Jusqu'à la fin ne signifie pas la fin de la vie actuelle, mais de l'économie présente, jusqu'au jour de Jésus-Christ. Au delà de ce jour, il n'y aura plus de danger. Cette sainte assurance du salut, dont ses épîtres sont toutes remplies, Paul l'avait aussi pour les chrétiens de Corinthe.
  • 1.9 Dieu est fidèle, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ notre Seigneur. Ce verset 9 motive la ferme espérance exprimée au verset 8, et la fonde sur cette fidélité de Dieu engagé par son appel, et à laquelle l'apôtre revient si fréquemment, (1Corinthiens 10.13 ; 1Thessaloniciens 5.24 ; 2Thessaloniciens 3.3)
  • 1.10 Or, je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus- Christ, à tenir tous un même langage, et qu'il n'y ait point de divisions parmi vous ; mais que vous soyez bien unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. Grec : "Mais je vous exhorte..." Malgré le beau témoignage que je viens de vous donner, ou plutôt à cause de ce témoignage même, en considération de tant de dons de la grâce, voici ma première pensée, mon instante exhortation : Soyez unis ! Et ce sujet important, l'apôtre le développe jusqu'à la fin de 1Corinthiens 4.
    Grec : "Que vous soyez bien établis ou formés (voir ce mot 2Corinthiens 13.11 ; Galates 6.1 ; 1Pierre 5.10 dans le texte grec) dans le même entendement et dans la même opinion."
    Le premier de ces termes a rapport à la manière de penser sur les choses religieuses, le second, aux convictions qui en résultent. De l'un et de l'autre naît l'harmonie.
    Au reste, ce que demande l'apôtre, ce n'est point une uniformité d'opinion et de langage incompatible avec la liberté et la vie, mais l'union dans la diversité, l'absence de ces divisions (Grec : schismes) qui, en détruisant la communion des âmes et la charité, deviennent un péché.
  • 1.11 Car, il m'a été rapporté à votre sujet, mes frères, par ceux de la maison de Chloé, qu'il y a des contestations entre vous ; Nom inconnu dans l'histoire du Nouveau Testament. Peut-être était-ce quelque riche maîtresse de maison, dont les esclaves seuls ou les parents appartenaient à l'Eglise. Ils avaient eu occasion de voir l'apôtre et de l'informer touchant les divisions du troupeau.
  • 1.12 je veux dire que chacun de vous dit : moi, je suis de Paul ; et moi, d'Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Céphas ou Cépha est le nom hébreu de Pierre.
    - Si ceux qui ne se réclamaient que du nom de Christ seul l'avaient fait dans un bon esprit, ils auraient eu parfaitement raison ; mais il n'en était pas ainsi.
    Les trois premiers partis se rattachant à trois serviteurs de Dieu (voir l'introduction à cette épître), il est assez facile de se représenter ce qui les divisait.
    Quant au quatrième, l'apôtre se taisant sur les opinions qui le distinguaient, les interprètes se sont livrés à ce sujet à mille hypothèses qu'il est inutile de discuter ici.
  • 1.13 Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Cette question s'adresse à tous, mais particulièrement à ceux qui s'attribuaient le nom exclusif de Christ.
    Y a-t-il plusieurs Christ ? Avez-vous un Christ pour vous seuls ? Christ peut-il être en guerre contre lui-même ? Vous êtes le corps de Christ : en vous divisant, vous divisez Christ.
    Rien n'est plus dangereux pour l'orgueil que la prétention d'être en possession exclusive et directe de la vérité, d'une manière indépendante des institutions et des hommes que Dieu a établis pour la propager, en dehors ou au-dessus de la communion des chrétiens dans l'Eglise.
    - Quelques interprètes traduisent cette phrase sans interrogation, comme un vif reproche : Le Christ est divisé ! (par vos schismes). La pensée reste la même.
    Avec une humilité digne de son apostolat, Paul repousse l'honneur qu'on prétendait lui faire en se réclamant de son nom et en opposant ce nom à celui de ses compagnons d'œuvre. Ces deux vives questions ramènent les âmes au seul Maître, au seul Sauveur crucifié, et au Dieu trois fois saint, au nom duquel les chrétiens sont baptisés. (Voy. Matthieu 28.19, note.)
  • 1.14 Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; voir Actes 18.8 ; Romains 16.23.
  • 1.15 afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. Le texte reçu porte : "que j'ai baptisé." La variante ici rétablie est beaucoup plus autorisée et plus naturelle.
    - Il paraît que, dans leur faux attachement à l'homme, quelques chrétiens de Corinthe mettaient un prix particulier à avoir été baptisés par tel ou tel serviteur de Dieu, comme si ce sacrement avait reçu de lui une vertu spéciale, et qu'il s'y attachât quelque chose de son nom.
    Or, Paul, ainsi que les autres apôtres, faisant ordinairement administrer le baptême par quelqu'un de ses compagnons d'œuvre, cette erreur tombait d'elle-même, et il en bénit Dieu.
    Le terme afin que montre que telle avait été réellement l'intention de l'apôtre en agissant de la sorte. C'est probablement par le même motif que Jésus ne baptisait pas lui-même. (Jean 4.2)
  • 1.16 J'ai bien baptisé aussi la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais si j'ai baptisé quelque autre personne. Comparer 1Corinthiens 16.15-17.
    C'est-à-dire "je ne me souviens pas."
  • 1.17 Car ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, mais pour annoncer l'Evangile, non avec la sagesse du discours, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. Soit dans l'administration des sacrements, soit dans la prédication, Christ doit être tout, et l'homme rien, sinon un instrument. Mais il est certain que la personnalité de l'homme a plus de part dans la dernière fonction que dans la première. Là, c'est le Seigneur lui-même qui agit, après avoir donné l'ordre et la promesse ; ici, au contraire, dans la prédication, il faut au serviteur de Dieu, non seulement une mesure de son Esprit qui le rende propre à cette œuvre, mais encore des dons particuliers et indispensables. Malgré cela, les paroles de l'apôtre n'ont point pour but de rabaisser le baptême, ni de rien changer à l'ordre donné par le Seigneur ; (Matthieu 28.19 ; Marc 16.16) mais seulement de préciser la position qui lui a été assignée par le Maître, conformément aux dons qu'il avait reçus de lui.
    Grec : "Non en sagesse de parole," ou de discours. L'apôtre, en indiquant négativement comment il prêchait l'Evangile, oppose une sagesse de parole à la croix de Christ et arrive ainsi tout naturellement au grand sujet qu'il veut développer.
    Sa prédication, aussi simple que forte, avait eu à Corinthe de grands effets pour la conversion des âmes ; mais, lorsqu'au milieu de ce peuple mobile de la Grèce, peuple si sensible à la beauté de la forme, parut Apollos, avec sa culture d'Alexandrie et son éloquence naturelle, une partie de l'Eglise crut trouver en lui une exposition plus haute et plus belle de la vérité.
    Sans doute, ni Apollos, ni ses sectateurs, ni ceux qui se réclamaient exclusivement du nom de Christ et qui prétendaient à une connaissance plus immédiate et plus profonde, n'entendaient professer une autre doctrine que celle que Paul avait prêchée ; aussi n'est-ce point à eux seuls que s'adresse sa sévère polémique contre une sagesse de parole, une "sagesse en discours persuasifs," une "sagesse humaine ;" (1Corinthiens 2.4-13) mais, comme leurs prétentions à une science autre que la "sagesse de Dieu," comme leur besoin d'une exposition de l'Evangile distinguée par la recherche de l'idée et par la beauté de la forme oratoire pouvaient facilement les éloigner de la simplicité, disons plus, de la folie de la croix, Paul jette un regard pénétrant sur tout ce que les Grecs admiraient comme philosophie et comme culte du beau. (verset 22)
    Cette philosophie humaine qui, comme doctrine, n'a jamais posé en principe l'incapacité de l'homme pour le bien, ni la nécessité d'une réconciliation avec Dieu, parce qu'elle nie le péché, prend dans l'homme même un point de départ toujours faux, et ne peut, dans les meilleurs de ses représentants, que bâtir la vérité sur l'erreur.
    Or, dans la pensée de Paul, se rapprocher de cette philosophie, ne fût-ce que pour lui emprunter ses formes d'exposition, c'est déjà élever l'homme, en flattant son orgueil et ses goûts, au lieu de commencer par l'humilier ; et comme, en toute science, mais surtout en philosophie, il est bien difficile de séparer la forme du fond, ce dernier se trouve insensiblement modifié par la première, jusqu'à ce qu'il n'y reste plus que les apparences de la pensée d'où l'on était parti.
    - De là, la crainte de l'apôtre que la croix de Christ ne soit rendue vaine. (Grec : "vide.") La croix de Christ, "la parole de la croix," (verset 18) "Christ crucifié," (verset 23) voilà ce que saint Paul oppose à la sagesse humaine.
    C'est la doctrine du salut de l'homme par le sacrifice expiatoire du Sauveur que l'apôtre pose ainsi comme le point central et vivant de l'Evangile, d'où émane tout le reste. Or, cette doctrine, qui abaisse l'homme avant de le relever, qui le tue avant de le vivifier, est irréconciliable avec la sagesse humaine, elle lui est une folie ; (verset 18) donc, il est impossible d'admettre celle-ci, dans aucun de ses éléments, sans s'exposer à rendre vide la croix.
    - L'argumentation de l'apôtre, au point de vue où il devait se placer pour répondre aux besoins de ses lecteurs, est encore entièrement applicable à notre temps ; puisque, d'une part, l'esprit humain, de l'autre, la parole de la croix restent toujours identiques à euxmêmes.
    Toutefois, ce serait mal le comprendre que de vouloir, par ses paroles, condamner toute application des méthodes philosophiques à la vérité chrétienne, et tout travail de l'esprit pour présenter l'Evangile dans l'ordre le plus accessible à l'intelligence, à la conscience et au cœur. D'éclatants exemples prouvent que l'esprit philosophique peut être mis au service de la foi, et que le soin de la forme, lorsque celle-ci n'est que l'expression la plus élevée et la plus pure de la vie intérieure, ne rend pas vaine la croix de Christ.
    Toute la question est de savoir sur quel terrain on se trouve, à quelles sources on puise : "sagesse humaine," "sagesse de Dieu," voilà les contraires qui ne se concilient pas. (Voy. Etudes évang. de Vinet, La philosophie et la tradition, p. 157 et suivants)
  • 1.18 Car la parole de la croix est une folie à ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. L'apôtre donne la raison de ce qu'il vient d'affirmer (car), que la sagesse humaine rend vaine la croix. (verset 17)
    La parole de la croix (verset 17, note) est ou une folie, un système qui doit paraître tel à la sagesse incrédule, ou une puissance de Dieu (Romains 1.16, note) qui se manifeste comme telle en répondant à tous les besoins moraux de l'homme et en l'amenant à sa destination éternelle.
    Pour contraster avec folie on aurait attendu : sagesse de Dieu ; mais puissance dit plus encore, et du reste le contraste est complété. (versets 21,24)
    Mais pour qui l'Evangile est-il folie ou puissance ? Ici se trouve un autre contraste que Paul exprime à dessein dans les termes les plus absolus : d'une part, ceux qui périssent, de l'autre, nous qui sommes sauvés, afin de faire vivement sentir qu'il ne reste aucun moyen de salut pour ceux qui rendent vaine la croix de Christ, et que ceux, au contraire, qui en ont éprouvé la puissance, ont, en cela même, un garant de la libre grâce de Dieu qui les a sauvés. (Comparer 2Corinthiens 2.15,16 ; 2Thessaloniciens 2.10)
    Ainsi, le mépris de la simplicité de l'Evangile et de la bassesse de la croix est un signe certain de perdition (sauf repentance) ; les estimer, au contraire, les aimer, en être touché, telle est la véritable marque de ceux qui sont sauvés.
  • 1.19 Car il est écrit : Je perdrai la sagesse des sages, et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. Esaïe 29.14. Cette parole, dont le premier accomplissement eut lieu au temps du prophète, s'est accomplie dans la suite, relativement à tous les systèmes de sagesse humaine, par l'apparition de la croix de Christ, et elle se vérifie chaque jour encore dans le monde en général et dans les individus : (verset 20) "se disant sages, ils sont devenus fous." (Romains 1.22)
  • 1.20 Où est le sage ? où le scribe ? où le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde ? Le sage est le philosophe grec ; le scribe représente les savants juifs ; le disputeur (le mot original signifie aussi chercheur) peut s'entendre de tous ces esprits légers et vains qui font de la science en amateurs, qui poursuivent les idées du temps pour l'amour de la dispute. Tels étaient encore les sophistes chez les Grecs.
    La confiance de l'apôtre dans la puissance de l'Evangile est si grande, qu'il considère tous ces représentants de la sagesse humaine comme défaits, et demande hardiment où ils sont ! En effet, il répond déjà : Dieu a rendu folle la sagesse du monde, soit en la manifestant comme telle à ceux dont il a ouvert les yeux par l'Evangile, soit en faisant que les sages du monde se confondissent eux-mêmes par les égarements de leur pensée, ou les uns les autres en montrant réciproquement la vanité de leurs systèmes.
    - Peut-être faut-il voir dans les paroles de l'apôtre une allusion à Esaïe 33.18, où le prophète représente Sion délivrée de ses orgueilleux oppresseurs, et se demandant avec joie où ils sont. Ainsi le chrétien qui, après avoir longtemps été l'esclave des hommes et de leurs systèmes, a trouvé enfin dans la croix de Christ la vérité, la liberté, la vie, regarde en arrière vers ce temps-là et reconnaît, en bénissant Dieu, la folie de sa prétendue sagesse.
  • 1.21 Car puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde n'a point connu Dieu par la sagesse, il a plu à Dieu de sauver, par la folie de la prédication, les croyants. Démonstration de versets 19,20 (car).
    Ce passage, dont la construction est difficile, a été diversement interprété.
    Par la sagesse de Dieu, il ne faut pas entendre sa vérité révélée dans l'Evangile, puisque la folie de la prédication, autre moyen auquel il a eu recours, est précisément l'Evangile ; mais plutôt sa sagesse manifestée dans la nature et dans la conscience de l'homme ; (Romains 1.19,20 ; 2.15) or, dans cette sagesse-là, dans cette sphère où elle était manifeste aux yeux de tous, le monde n'a pas connu Dieu par le moyen de la sagesse, c'est-à-dire de sa philosophie, de ses facultés naturelles, de toutes ses recherches.
    Et à cause de cela, il a plu à Dieu de confondre cette sagesse humaine par une prédication qui lui paraît une folie, mais par laquelle les croyants sont sauvés.
    "Il eût été légitimement dans l'ordre que l'homme, contemplant Dieu dans ses ouvrages, fût parvenu à sa connaissance au moyen de la sagesse dont Dieu l'avait doué ; mais, puisque cet ordre a été renversé par la corruption de la nature humaine, Dieu veut rendre l'homme fou avant de le rendre sage à salut. L'homme a mérité, par son ingratitude, ce renversement de l'ordre, et il faut que Dieu prenne une autre voie pour l'instruire." Calvin.
  • 1.24 mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, ce Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Ces versets (versets 22-24) expliquent comment et pourquoi Dieu a rendu folle la sagesse de ce monde. (verset 20) L'apôtre nomme ici les deux principaux partis du monde incrédule.
    Les Juifs charnels demandent un Messie terrestre avec des miracles toujours renouvelés (un signe, selon le texte reçu ; d'autres manuscrits portent des signes) ; miracles propres à nourrir leur orgueil théocratique et une vaine curiosité. Ils ont vu ces signes en Jésus et dans ses apôtres ; mais, par l'effet de leur aveuglement, la chose signifiée, la vérité et la vie divine, leur a échappé. (Matthieu 12.38 suivants ; Matthieu 16.1 et suivants ; Jean 2.18-22 ; 4.48 ; 6.26-30)
    Tout pour eux devait être visible, terrestre, matériel, incapables qu'ils étaient de s'élever à la spiritualité qui seule peut constituer la vie de l'âme.
    - Les Grecs recherchent la sagesse, par la spéculation philosophique. Pour eux, à l'inverse des premiers, la manifestation de Dieu sur la terre dans un Etre personnel, défini, à la fois divin et humain ; la révélation de la vérité, non dans des systèmes, mais dans des faits, surtout dans le grand fait de la rédemption, a quelque chose d'irrationnel, d'absurde. Leur raison, prévenue et bornée, ne sait pas voir que la vérité la plus élevée, la plus universelle, peut être renfermée dans ce qu'il y a de plus petit, de plus individuel : ils ignorent que Dieu a fait l'homme à son image.
    Les Juifs et leurs pareils haïssent le pur Evangile ; les Grecs et ceux qui leur ressemblent le méprisent.
    - Aux uns et aux autres l'apôtre oppose, avec une sainte hardiesse, Christ crucifié. Un Sauveur, Fils de Dieu et Fils de l'homme, mourant dans l'infamie de la croix, et en imposant les flétrissures à ses disciples (Galates 6.17) quoi de plus contraire au Messie glorieux, au puissant thaumaturge que demandent les Juifs ! Ils se heurtent à cette vérité divine, elle leur est en scandale. Et quoi de plus éloigné d'un sage de ce monde, que Celui qui manifeste le plus haut degré de la vérité et de la gloire divines dans les dernières profondeurs de son renoncement et de son humiliation ; qui, par le fait de son dévouement jusqu'à la mort de la croix, sauve un monde perdu dans le péché et l'erreur ; qui, enfin, exige des siens, avant toute sagesse, qu'ils meurent et ressuscitent avec lui ! C'est là pour des païens (le texte reçu porte ici Grecs) une folie. (vers. 18.)
    - Quant aux appelés, c'est-à-dire à ceux que la grâce divine attire et convertit par l'Evangile, (Romains 1.7 ; 8.28-30) Christ crucifié est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Vaincre en succombant, telle est la puissance de Dieu manifestée dans le sacrifice du Sauveur, et tout croyant confesse qu'aucune autre puissance n'aurait pu opérer sa justification, ni sa sanctification, l'une et l'autre devant commencer et s'achever par le renoncement et par le dépouillement et la mort du vieil homme.
    La croix est encore la sagesse de Dieu, parce qu'elle seule concilie les contradictions profondes qui existent dans les rapports de l'homme avec Dieu et dans l'homme lui-même, elle seule est la clef des mystères du péché et de la vie humaine en général. Toute philosophie qui veut se passer du fait de la rédemption, repose sur une erreur par laquelle tout le système devient faux. Paul oppose cette puissance de Dieu au scandale que les Juifs prennent en JésusChrist à cause de sa basse condition sur la terre, et cette sagesse de Dieu à la folie que trouve la philosophie des Grecs dans l'idée d'un Dieu manifesté en chair, et rachetant l'humanité par son sacrifice.
  • 1.25 Parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Il n'y a pas, dans l'original, la folie de Dieu, la faiblesse de Dieu, mais (l'adjectif neutre) ce qui est fou, ce qui est faible, ce qui, en Dieu, paraît tel aux hommes.
    Ces expressions, à la fois plus respectueuses quand il s'agit de Dieu, et moins absolument paradoxales, ne peuvent pas se rendre d'un mot dans notre langue.
    - L'apôtre, se plaçant au point de vue de ceux qui n'ont su découvrir que faiblesse et folie dans l'apparition du Fils de Dieu sur la terre, (verset 23) complète, en la généralisant, la grande pensée qu'il leur a opposée au verset précèdent. (verset 24, note.)
  • 1.26 Car, considérez, frères, votre vocation ; il n'y a pas parmi vous beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles ; C'est-à-dire, considérez quels sont ceux qui sont appelés parmi vous, quelle est leur condition dans ce monde.
  • 1.28 et Dieu a choisi les choses viles du monde, et les plus méprisées, celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont ; Dieu se manifeste dans ses élus de la même manière qu'il s'est manifesté en Christ, par la faiblesse, et en reniant complètement ce que les hommes appellent sagesse, puissance, noblesse.
    Les membres du corps de Christ ne doivent pas s'attendre à une position ici-bas autre que celle de leur chef. De même que le Sauveur a vécu sur la terre dans une faiblesse non apparente, mais réelle, de même il ne faut pas entendre par ces choses folles, faibles, viles, (Grec : "non nobles"), méprisées, ce qui parait tel, mais ce qui l'est réellement dans l'estimation des hommes.
    La vérité de Dieu s'est manifestée dans l'Evangile comme une sagesse absolument nouvelle, étrangère à ce monde. Elle a commencé par répudier la sagesse et la culture des hommes, tout ce qu'ils estimaient et recherchaient, afin de se révéler dans la pauvreté, la bassesse, l'humiliation, l'ignominie de la croix, aussi bien pour les disciples que pour le Maître.
    La contradiction qui se trouve ici entre les apparences et la réalité ne sera conciliée qu'à l'accomplissement du règne de Dieu, et lorsque le "fils du charpentier," le Roi couronné d'épines reviendra dans sa gloire.
    C'est pourquoi il est aussi faux qu'inutile de vouloir présenter aux hommes du monde le christianisme comme la plus haute philosophie, ou comme une source de puissance et de gloire. Toute tentative de ce genre ne peut conduire qu'à dénaturer l'Evangile, ainsi que le prouvent les essais modernes de conciliation, soit avec les systèmes humains, soit avec la puissance et la gloire mondaines (dans la papauté).
    Afin de rendre cette pensée aussi absolue que possible, l'apôtre ajoute à son énumération même les choses qui ne sont point, pour détruire celles qui sont. Dieu, par l'Evangile, "fait toutes choses nouvelles ;" il n'y a point de place dans cette création nouvelle pour les choses vieilles qui voudraient s'y maintenir. (Comparer Romains 4.17-21, note ; Matthieu 10.39 ; Luc 14.26)
    Il n'y a donc pas de milieu : il faut mépriser ce que Dieu méprise, ou porter la témérité jusqu'à préférer le jugement du monde au jugement de Dieu.
  • 1.29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. Nulle chair signifie nul homme, avec l'idée de faiblesse, de mortalité, de péché, que l'Ecriture attache toujours à ce mot. La première intention de Dieu dans l'Evangile est d'humilier l'homme, afin de le relever ; de le dépouiller, afin de l'enrichir à sa manière.
    - Le texte reçu porte devant lui ; devant Dieu est plus autorisé.
  • 1.30 Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait, de la part de Dieu, sagesse, justice, et sanctification, et rédemption ; Grec : "C'est de lui que vous êtes," que vous émanez, que vous venez ; vous êtes nés de lui en Jésus-Christ, c'est-à-dire vous avez été créés de nouveau par l'œuvre de Jésus-Christ, et par votre communion avec lui. (Comparer Jean 8.47 ; Romains 11.36)
    Grec : "Qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, justice et sanctification, et rédemption ;" de sorte que les trois derniers attributs ne sont que l'explication du premier, la sagesse. La sagesse qu'il nous fallait, celle que Dieu nous a donnée en JésusChrist, ce n'est point seulement une sagesse intellectuelle et spéculative, car nous n'avions pas seulement besoin d'être éclairés, mais surtout un remède qui guérit tous nos maux, parce que nous sommes des malades, des mourants.
    De plus, l'apôtre ne dit pas simplement que Christ nous a révélé la sagesse, la justice, etc. ; mais qu'il l'est, lui ; et ainsi tout ce qui nous manque encore de ces biens spirituels, nous le trouverons certainement et jusqu'à la perfection en lui, si nous lui sommes unis par une foi vivante.
    - La justice est distincte de la sanctification ; sous ce terme de justice, Paul entend la justification du pécheur devant Dieu par la foi au sacrifice expiatoire du Sauveur. (Romains 1.17, note ; Romains 8.32-34, notes.)
    Mais la sanctification en est inséparable, c'est la purification graduelle du cœur et de la vie, dont la source est encore Christ, parce qu'elle n'a lieu que par la communion intime et vivante que la foi établit et maintient entre lui et notre âme.
    La rédemption, qui, d'ordinaire, signifie le rachat de l'âme, sa délivrance de l'esclavage du péché et de la condamnation, indique ici (car il ne faut pas y voir un simple synonyme de la justification) la délivrance finale et parfaite de tout mal, laquelle n'aura lieu qu'après la résurrection, dont Christ encore est le principe et le garant. C'est ce que l'apôtre nomme ailleurs (Romains 8.23) "La rédemption de notre corps."
  • 1.31 afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. L'apôtre cite ici, en l'abrégeant, le beau passage qui se lit dans Jérémie (Jérémie 9.23,24) L'intention de Dieu a été, et a dû être, afin de déraciner complètement l'orgueil du cœur de l'homme, que tout, dans le salut gratuit, tendit à glorifier Dieu seul.
    Si le pécheur n'a rien qu'en Jésus-Christ, et si Jésus-Christ est un don de la pure miséricorde de Dieu, où serait la gloire de l'homme ? (Romains 3.19-27) "O Seigneur ! à toi est la justice, à nous la confusion de face." (Daniel 9.7)
  • 1 Corinthiens 2

  • 2.1 Pour moi, frères, en venant chez vous, je ne suis point venu avec excellence de parole ou de sagesse, vous annoncer le témoignage de Dieu ; Chapitre 2.
    1 à 5 La prédication de Paul à Corinthe prouve la vérité de ce qu'il vient d'enseigner.
    "Je n'ai eu recours ni à la sublimité (littér. élévation, hauteur) de la parole, ni à ce que les hommes estiment comme sagesse." (1Corinthiens 1.17)
    Il a négligé les formes de la science pour proclamer simplement un fait, un fait divin, (verset 2) et c'est ce qu'il appelle ici le témoignage de Dieu, c'est-à-dire, de ce que Dieu a fait en Jésus-Christ pour sauver le monde. (Une variante porte "le mystère de Dieu," mais elle est trop peu autorisée pour être admise.)
  • 2.2 car je n'ai pas jugé que je dusse savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Grec : "Jésus-Christ, et celui-là crucifié," par opposition à un JésusChrist revêtu de la gloire du monde. Paul a cherché la puissance de sa prédication dans ce qui était aux Juifs un scandale, aux Grecs une folie, la croix de Christ. (1Corinthiens 1.23,24)
    La mort expiatoire du Sauveur est la source de laquelle doit découler toute vérité et toute sagesse ; une prédication qui n'envisage pas la croix comme le centre d'où tout dérive, n'est pas apostolique. Ce qui n'empêche pas qu'il ne faille exposer à l'Eglise toutes les doctrines qui sont les conséquences de cette vérité fondamentale.
    Les discours et les lettres des apôtres prouvent assez combien cette première vérité est féconde en sagesse pratique, applicable à tous les besoins de l'âme, à tous les rapports des hommes, soit entre eux, soit avec Dieu ; mais aussi ils prouvent que tous leurs enseignements découlaient de cette source et y ramenaient sans cesse ; leurs exhortations morales elles-mêmes n'ont pas d'autre sanction. (Voy. en particulier 1Corinthiens 5.7 ; 6.20 ; 7.23 ; 8.11 ; 2Corinthiens 5.14,15 ; Ephésiens 4.32 ; Philippiens 2.1-8 ; 1Pierre 1.18,19 ; 2.18-25)
  • 2.3 J'ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte, et dans un grand tremblement ; Ces deux mots crainte et tremblement expriment souvent, dans les lettres de Paul, une profonde et religieuse vénération. (2Corinthiens 7.15 ; Philippiens 2.12 ; Ephésiens 6.5)
    Quant à la faiblesse dont il parle ici, on a voulu y voir soit des épreuves intérieures, soit des infirmités corporelles ; (Galates 4.13,14 ; 2Corinthiens 12.7) c'est surtout le sentiment accablant de la sainteté et de la grandeur de sa tâche, qui, dans une ville où il s'attendait à tant de résistance, semble avoir intimidé Paul à son arrivée à Corinthe. (Comparer 2Corinthiens 10.1,10 ; Actes 18.9,10)
    Son action y avait formé un contraste bien frappant avec la bruyante hardiesse des sophistes et des chefs d'école dans les grandes villes de la Grèce et même avec la haute éloquence d'un Apollos. Mais ce qui était pour l'apôtre un opprobre aux yeux du monde, Dieu en tira sa gloire et la confirmation de son Evangile, en accomplissant de si grandes choses par un si faible instrument.
  • 2.4 et ma parole et ma prédication n'ont point consisté dans des discours persuasifs de la sagesse ; mais dans une démonstration d'Esprit et de puissance ; Des discours persuasifs, c'est-à-dire composés et prononcés selon les méthodes captieuses des rhéteurs. Paul a dit déjà (1Corinthiens 1.17) qu'il répudiait cette sagesse. Le texte reçu porte ici sagesse humaine, épithète empruntée à verset 13.
    Il ne faut pas entendre avant tout par cette démonstration d'Esprit et de puissance certains dons miraculeux de l'Esprit de Dieu, mais bien plutôt son action sur les âmes par le moyen de la Parole. Une humiliante conviction de péché, (Jean 16.8) la consolation et la paix du pardon, la force nécessaire pour être affranchi de l'esclavage de la corruption et du monde, l'intelligence toute nouvelle de vérités divines dont on n'avait pas même l'idée : telle est la vraie démonstration de l'Evangile que produit l'Esprit de Dieu et que l'apôtre oppose à des discours rendus persuasifs par les artifices d'une éloquence humaine. (2Corinthiens 4.7 ; 1Thessaloniciens 1.5)
    Toutefois, comme saint Paul nous fait connaître lui-même que, précisément à Corinthe, il lui fut donné d'agir par les manifestations de l'Esprit que l'on a coutume d'appeler extraordinaires, (1Corinthiens 14.18 ; 2Corinthiens 12.12) il ne faut pas les exclure absolument de la démonstration dont il parle ici.
  • 2.5 afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Plus il y avait eu de simplicité dans sa parole, dénuée de tous les artifices persuasifs de la sagesse, plus ses moyens, en général, avaient été faibles aux yeux des hommes, (verset 3) plus aussi les immenses résultats de sa prédication étaient évidemment une œuvre de la puissance de Dieu, exercée par son Esprit, et qui réside déjà dans la croix. (1Corinthiens 1.18) Et ce n'avait pas été une circonstance déterminée par la nature de ses dons ; mais telle avait été son intention (afin que).
    Quand, au contraire, on a recours à des moyens humains de persuasion, il est bien difficile de discerner ce qui, dans les résultats, est un effet passager de la sagesse humaine, et ce qui est l'œuvre, seule permanente, de l'Esprit de Dieu.
  • 2.6 Mais nous prêchons une sagesse entre les parfaits ; sagesse, non de ce siècle, ni des princes de ce siècle, qui vont être anéantis ; 6 à 16 L'Evangile, dans sa simplicité, est pourtant la plus haute sagesse.
    L'apôtre, après avoir opposé le simple Evangile à la sagesse des hommes, (1Corinthiens 1.17-31 ; 2.1-5) montre maintenant que le contenu de sa prédication, compris dans sa vivante profondeur, est pourtant une sagesse.
    Ostervald, avec sa négligence ordinaire des particules et des articles, en traduisant ici "la sagesse," met l'apôtre en contradiction avec lui-même, puisqu'il déclare si souvent qu'il ne prêche pas la sagesse.
    Paul a bien soin de distinguer celle qu'il prêche de celle dont il a parlé précédemment ; c'est une sagesse, sans doute, mais une sagesse, non de ce siècle, etc. Il lui importe de ne pas laisser planer un malentendu sur son enseignement, comme si l'Evangile était incompatible avec la vraie sagesse, placée si haut déjà dans les livres de l'Ancien Testament.
    Mais cette sagesse, quelle est-elle ? Calvin, et avec lui plusieurs interprètes, répondent que c'est simplement l'Evangile, tel que Paul le prêchait partout, et les parfaits auxquels il propose cette sagesse seraient les hommes intègres, d'un jugement sain et droit, qui reçoivent cet Evangile. Ces vues ne sont pas admissibles. (Voy. versets 13-15 ; comparez 1Corinthiens 3.1)
    Ce mot : les parfaits ne suppose pas la perfection morale dans toute la rigueur de l'acception, sans doute ; mais bien, selon son sens étymologique en grec, ce qui a grandi, comme un homme fait, ce qui a mûri, comme un fruit, ou encore, ce qui a atteint son but.
    Dans son sens moral, appliqué au développement de l'âme, ce mot désigne l'homme qui a, en soi, le principe de la perfection, et déjà, jusqu'à un certain degré, la maturité, la stature de l'homme fait. (Comparer 1Corinthiens 3.1 ; 14.20, où ce mot est opposé à l'état d'enfance ; Ephésiens 4.13 ; Philippiens 3.15)
    Or, à ceux qui ont atteint cette maturité, à ceux qu'il peut appeler des hommes spirituels, parce qu'ils ne sont plus ni "charnels," ni des "enfants en Christ," (1Corinthiens 3.1) l'apôtre dit qu'il propose l'Evangile, non plus comme "une folie" (ils ne le considèrent plus ainsi), mais comme une sagesse.
    Pour eux, en effet, chez qui "la parole de la croix" a vaincu la fausse et orgueilleuse sagesse qui leur faisait voir dans l'Evangile une folie ; pour ces hommes déjà mûris par une expérience personnelle de la vie chrétienne, i1 est possible, non seulement de proposer la vérité sous d'autres formes, mais de dérouler à leurs yeux les doctrines les plus profondes de la révélation, de leur en faire saisir l'enchaînement. (Hébreux 5.12-14 ; 6.1)
    Au nombre des vérités que l'apôtre appelle "le lait des enfants" sont la repentance, la foi en Jésus-Christ, etc. Parmi les doctrines dont l'étude doit occuper les méditations des chrétiens plus mûrs, on peut nommer : l'enchaînement harmonique des institutions de l'Anc. et du Nouveau Testament pour le salut de l'humanité ; les perspectives du règne de Jésus-Christ dans son accomplissement futur ; la glorification graduelle de Dieu comme Père, Fils et Saint-Esprit dans les révélations divines ; la souveraineté de la grâce de Dieu, manifestée librement en ceux qu'elle appelle et sanctifie pour le salut, sans détruire leur liberté ni leur responsabilité.
    Ce sont ces doctrines, en effet, qui font le plus vivement sentir la nécessité et aussi la divine beauté de la révélation. Du reste, ces doctrines de la sagesse chrétienne ne renferment rien qui ne se trouvât en germe dans les premiers éléments de la foi ; les apôtres ne connaissent point de vérités secrètes réservées à des initiés seulement ; il ne s'agit donc ici que de la vérité, saisie avec plus ou moins de profondeur et d'ensemble. Dans les versets suivants, versets 7-12, l'apôtre explique d'ailleurs lui-même ce qu'il entend par la sagesse.
    Cette sagesse n'est ni de ce siècle (aïôn, l'économie présente), qui ne peut pas même la reconnaître comme telle, ni des principaux de ce siècle (Grec : "archontes"), par où il faut entendre, soit les grands, les puissants, les gouvernants de ce siècle, comme le prouve verset 8 ; soit ceux qui dominent par la sagesse, la science, l'éloquence, etc.
    - Ces mots qui vont être anéantis (Grec : "étant anéantis, abolis, rendus inutiles") sont employés par l'apôtre au présent, parce qu'il voit ce jugement de Dieu sur les grandeurs de ce siècle déjà exercé, soit par l'Evangile qui "abolit la sagesse des sages," soit par l'action constante du temps sur ce monde qui "passe avec sa convoitise." (Comparer 1Corinthiens 1.28)
  • 2.7 mais nous prêchons une sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, La sagesse de Dieu est celle que Dieu possède et qu'il révèle seul à l'homme. Paul l'annonçait en un mystère, c'est-à-dire comme la manifestation d'un mystère qui, jusqu'à l'Evangile, avait été une sagesse cachée.
    Ce que l'apôtre appelle un mystère, n'est jamais une chose que l'homme ne puisse absolument pas pénétrer ; c'est plutôt une vérité qu'il ignore à cause de l'incrédulité et de l'aveuglement que produit le péché, mais que Dieu révèle à la foi. (vers. 9. Comparer 1Corinthiens 4.1 ; 15.51 ; Ephésiens 3.3,4,9 ; Colossiens 2.2 ; 4.3) De là ; ce mot caché, qui est une explication de l'apôtre. (Comparer Romains 16.25 ; Colossiens 1.26)
    Cette sagesse a été manifestée dans la rédemption du monde par Jésus-Christ ; car c'est là le mystère qui était caché, et qui, révélé, est devenu la sagesse et la lumière du monde. Il était même prédéterminé avant les siècles, dans le conseil éternel de Dieu, pour la gloire de ses enfants ; c'est-à-dire que la révélation de ce mystère devait éclairer, régénérer les croyants, et les rendre participants de la gloire céleste que Dieu leur destine.
    Quelle idée sublime et profonde l'apôtre avait de la rédemption ! Quelle précieuse lumière ces paroles jettent sur la création et sur la chute de l'homme ! Avant l'origine du mal le remède était préparé. En même temps, l'apôtre veut faire sentir par là combien cette sagesse divine est impérissable, puisqu'elle est éternelle comme Dieu.
  • 2.8 et qu'aucun des princes de ce monde n'a connue ; car s'ils l'eussent connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire ; Quoique tout ce qu'il y avait alors sur la terre de lumière et de sagesse fût réuni dans les princes des Juifs et des païens (verset 6, note) qui prirent une part active à la mort de Christ, ils ne connurent point la sagesse divine manifestée en lui.
    Cette ignorance, sans doute, diminue leur crime ; mais comme c'était une ignorance volontaire et coupable, leur péché demeure. (Comparer Luc 23.34, note.)
    - Comment, en effet, sans cette ignorance relative, auraient-ils pu crucifier le Seigneur de gloire, Celui à qui toute gloire appartient ?
  • 2.9 mais, comme il est écrit, les choses que l'œil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, qui n'étaient point montées dans le cœur de l'homme, les choses que Dieu avait préparées à ceux qui l'aiment, Ces paroles ne se trouvent textuellement dans aucun passage de l'Anc. Test.
    Depuis les Pères de l'Eglise jusqu'à nos jours, divers interprètes ont cru y voir une citation d'un écrit apocryphe aujourd'hui perdu (l'Apocalypse d'Elie). Mais jamais Paul ne cite avec ces mots : il est écrit, autre chose que l'Ecriture sainte.
    Ici il a très probablement en vue Esaïe 64.4 (ou 3), qu'il cite de mémoire, en y mêlant une expression empruntée à Esaïe 65.17 où il est dit littér. "(les choses passées) ne monteront plus au cœur."
    Quoi qu'il en soit, il veut établir et généraliser par ces belles paroles le fait exprimé à verset 8. Jamais le génie de l'homme, abandonné à lui-même, n'a connu ce mystère de la sagesse divine. Cela est réservé à ceux qui aiment Dieu. Ici, pour connaître, il faut aimer. (Voy. le 3e des Discours de Vinet, l'Evangile compris par le cœur.)
  • 2.11 Car qui est-ce qui sait ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. L'Esprit de Dieu étant Dieu lui-même, est l'unité vivante de l'essence divine. (Comparer Jean 14.17, note.)
    Il sonde les profondeurs de Dieu, non pas en passant, comme notre esprit, de l'ignorance à la connaissance, mais en tant que, par lui, Dieu a conscience de lui-même, de sa pensée éternelle. L'Esprit sonde les profondeurs de Dieu, comme Dieu sonde le cœur de l'homme. (Psaumes 139.1 ; Romains 8.27 ; Apocalypse 2.23)
    Dès lors, l'Esprit seul révèle aux croyants ces choses profondes de Dieu, non pas seulement par une manifestation extérieure, telle qu'elle a eu lieu en Jésus-Christ, ou telle que nous la possédons dans la Parole écrite, mais en rendant vivante en nous cette première révélation, en nous introduisant dans la communion de Dieu, en faisant vivre Dieu en nous.
    - Ce rapport ineffable de l'essence divine, Dieu se contemplant par l'unité du Saint-Esprit, trouve une faible image dans l'homme, et l'apôtre ne craint point d'y avoir recours. L'homme aussi peut se contempler, se sonder, se connaître ; et la conscience qu'il a de lui-même forme le lien d'unité entre le sujet et l'objet, entre le connaissant et le connu.
    Mais toute cette activité intérieure est cachée à d'autres, jusqu'à ce que l'esprit de l'homme se communique à eux. Ainsi toute communication directe et vivante de Dieu à l'homme a lieu par le Saint-Esprit, depuis les premiers commencements de la vie intérieure jusqu'à sa perfection. C'est là, selon la pensée générale de Paul, la source de la sagesse qu'il annonce. (versets 12,13)
  • 2.12 Or nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; On pouvait attendre ici, d'après les versets précédents, cette simple conclusion : "Or, nous avons reçu cet Esprit, donc nous connaissons les choses profondes de Dieu" Au lieu de cela, l'apôtre met encore cet Esprit qui vient de Dieu en opposition avec l'esprit du monde, c'est-à-dire l'esprit de la sagesse mondaine, afin de confondre l'erreur des Corinthiens qui s'imaginaient que cette sagesse divine, don de l'Esprit de Dieu, devait leur être présentée sous les formes brillantes de la sagesse et de l'éloquence de ce monde.
    Mais que sont ces formes pour celui à qui ces choses profondes sont données de Dieu, et qui les connaît immédiatement par une vivante expérience ?
  • 2.13 lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. Le verbe que nous traduisons ici par approprier signifie littéralement juger avec, c'est-à-dire comparer ensemble, pour en déduire un rapport juste et vrai.
    Quels sont les deux termes de la comparaison ? Selon l'interprétation ordinaire (que nous avons retenue dans la traduction), c'est, d'une part, les hommes spirituels, les parfaits de verset 6, ceux en qui l'Esprit de Dieu agit avec puissance ; et, d'autre part, les choses spirituelles, c'est-àdire les vérités et les faits divins que nous a révélés l'Esprit de Dieu.
    Or, nous approprions, par un juste discernement, les dernières aux premiers, et cela encore, non avec les formes, avec l'éloquence qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec les paroles qu'enseigne l'Esprit de Dieu, et qui seules sont l'expression adéquate de ces vérités.
    - Mais on peut entendre aussi les deux fois le mot spirituel comme s'appliquant aux choses, et non aux hommes ; et alors l'apôtre veut dire simplement qu'il approprie des paroles et des formes spirituelles aux saintes vérités révélées par l'Esprit de Dieu. Ce sens a, non moins que le premier, une haute importance trop méconnue.
  • 2.14 Or, l'homme naturel ne reçoit point les choses qui sont de l'Esprit de Dieu ; car elles lui sont une folie, et il ne les peut connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme naturel.
    C'est ainsi que Luther traduit une expression qui n'a pas d'équivalent exact dans notre langue. Litt. : "l'homme psychique" (du grec psyché, âme), "l'homme animal" (du latin anima, âme), comme traduisent nos versions ordinaires, l'homme qui n'a que la vie de l'âme.
    Selon la psychologie de l'Ecriture, il faut distinguer dans l'homme "l'esprit, l'âme et le corps." Le corps est la matière organisée, l'instrument de l'âme et de l'esprit ; l'âme (psyché) est ce souffle de la vie naturelle ou terrestre que l'homme possède en commun avec tous les êtres vivants de la création, et l'esprit cette partie de son être qui le met en relation avec Dieu.
    "En mettant en parallèle le corps, l'âme et l'esprit, comme les trois objets constants de la sanctification chrétienne, (1Thessaloniciens 5.23) Paul montre qu'à ses yeux ce sont là les trois éléments essentiels de la personne humaine complète. Seulement, avant la venue de l'Esprit divin, l'esprit dans l'homme est plutôt une aspiration, ou, comme dit de Wette, une réceptivité, qu'une puissance et une vie. C'est une virtualité que l'Esprit divin changera en une force réelle et en un nouveau principe de vie quand il viendra à s'en emparer." Godet.
    A l'origine, c'est-à-dire avant la chute, l'esprit de l'homme, en communion avec l'Esprit de Dieu, devait, d'une part, connaître toujours plus parfaitement, et, d'autre part, élever les affections de son âme à la vie et à l'amour qui viennent de Dieu ; (1Corinthiens 15.45) ces affections, toujours pures et spirituelles, auraient, à leur tour, maintenu le corps dans sa vraie condition, et dominé sur la chair, comme sur la nature.
    Mais par la chute et le péché, cet ordre a été renversé : l'esprit de l'homme, privé de l'Esprit de Dieu, a été obscurci par les passions de l'âme désormais sans guide, et l'âme elle-même est tombée sous la domination de la chair.
    De là vient que pour désigner l'état moral actuel de l'homme, l'Ecriture se sert tantôt du mot charnel (c'est le terme le plus fort, désignant la domination de la chair, 1Corinthiens 3.1-3), tantôt du mot psychique. C'est de ce dernier que se sert ici l'apôtre par opposition à spirituel, (1Corinthiens 15.44) qui désigne l'état de l'homme régénéré par l'Esprit de Dieu. Il faut entendre par ce terme l'homme déchu, tel qu'il naît et grandit sous l'empire de ses affections naturelles, abandonné à ses propres forces, privé de la lumière et des influences sanctifiantes de l'Esprit de Dieu.
    Or, l'apôtre déclare que l'homme dans cet état, quelque instruit qu'on le suppose à l'école de la sagesse humaine, ne reçoit point les choses qui sont de l'Esprit de Dieu (le mot grec signifie à la fois comprendre et accepter), qu'il ne peut les connaître (par expérience, seule connaissance vraie), qu'elles lui sont folie, (1Corinthiens 1.23) tout cela par la raison bien simple qu'on ne discerne et ne juge les choses spirituelles qu'à la lumière de l'Esprit de Dieu. Ce n'est pas assez que le soleil resplendisse, il faut des yeux pour le voir.
  • 2.15 Mais l'homme spirituel juge de toutes choses, et il n'est lui-même jugé par personne. L'homme spirituel, celui qui est éclairé et régénéré par l'Esprit qui sonde toutes choses, (verset 10) ne peut rester dans l'ignorance sur aucun point essentiel de la science du salut ; tout ce qui est nécessaire à la délivrance et à la sanctification de son âme lui est dévoilé par degrés, selon le besoin qu'il en a ; car ici connaître est un acte de la vie, de l'amour, plus encore que de l'intelligence.
    De là aussi le discernement qui lui est donné pour juger des choses contraires. Par la même raison, il ne peut, lui, être jugé ni dans ses principes, ni dans sa vie par aucun homme non éclairé du même Esprit. Seulement, il faut bien remarquer que cet Esprit agit et éclaire par la Parole de Dieu, source et juge suprême de la vérité, et que, par conséquent, ce serait dans un homme le plus dangereux aveuglement que de vouloir suivre ses propres voies, ses propres inspirations, sous prétexte qu'il est spirituel et que nul ne peut juger de lui.
    Il n'y a rien dans la Bible qui justifie ce faux spiritualisme, source de beaucoup d'erreurs, et souvent aliment de l'orgueil.
  • 2.16 Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour le pouvoir instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. Ou l'intelligence de Christ, par son Esprit.
    "L'Esprit est l'agent par lequel cette pensée de Dieu est communiquée à l'homme spirituel." Godet.
    Pour que l'homme naturel pût juger de l'homme spirituel, (verset 15) il faudrait qu'il connaît aussi la pensée du Seigneur, et même qu'il pût avoir la prétention de l'instruire, de lui en remontrer, supposition absurde que l'apôtre réfute en citant Esaïe 40.13.
  • 1 Corinthiens 3

  • 3.1 Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Chapitre 3.
    1 à 9 Contre l'esprit de parti.
    Paul a commencé (1Corinthiens 1.10) une sévère répréhension de l'esprit de parti qui régnait à Corinthe ; il en a trouvé et attaqué la cause dans l'application de la sagesse humaine et de l'art humain à la prédication de l'Evangile ; (1Corinthiens 1.17) en reprenant maintenant ce sujet, il en appelle, ainsi qu'il l'a déjà fait, (1Corinthiens 2.1-5) à l'exemple et à l'expérience de son propre ministère, tel qu'il lui était prescrit par l'état peu développé de l'Eglise de Corinthe ; mais bientôt il généralise cet exemple en montrant que Dieu seul en JésusChrist est tout pour le fidèle, qui ne doit voir dans les ministres de la Parole que d'humbles instruments ; enfin, il rattache cette démonstration à ce qui précède, en rappelant encore une fois (versets 18-23) que la source des divisions est toujours dans l'estime exagérée de la sagesse humaine.
    Ces mots : spirituels, charnels sont employés ici dans un sens un peu différent de celui qu'ils ont dans Romains 7.5,14 ; 8.5 et suivants ; Galates 6.1. Tout chrétien en qui est commencée l'œuvre de la régénération n'est plus charnel, dans le sens absolu du mot, puisque l'Esprit de Dieu travaille en lui ; (Romains 8.9) et l'apôtre estime qu'il en est ainsi de la plupart des membres de l'Eglise de Corinthe, puisqu'il les appelle des enfants en Christ, par opposition à ceux qu'il a nommés "les parfaits." (1Corinthiens 2.6)
    Mais ceux qui sont encore enfants en Christ, c'est-à-dire nouveaux convertis, peu affermis dans la communion avec le Sauveur, ne sont pas tellement sous la domination de l'Esprit qu'il n'y ait en eux, et, il faut dire, hélas ! dans la plupart des chrétiens, des moments où la chair, le vieil homme, avec ses convoitises, exerce encore sur eux son empire, et où, par conséquent, ils peuvent être appelés charnels.
    Paul emploie à dessein un terme si fort, précisément parce que les Corinthiens, à cause de leurs connaissances et de leurs dons, (1Corinthiens 1.5,7 ; 8.1) étaient tentés de se considérer eux-mêmes comme très spirituels et très avancés dans la vie chrétienne. Grande erreur, partout où ne règnent pas l'humilité et la charité. (1Corinthiens 4.8)
  • 3.2 Je vous ai nourris de lait, et non d'un aliment solide ; car vous n'étiez pas capables de le supporter ; et même présentement vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. C'est-à-dire les premiers éléments de l'Evangile, et non "la sagesse pour les parfaits." (1Corinthiens 2.6, note.)
    Et même les doctrines profondes de cette épître, comme 1Corinthiens 2 et 1Corinthiens 15, ne sont présentées à l'Eglise de Corinthe qu'incidemment, et dans le but de réfuter les erreurs opposées.
  • 3.3 Car puisqu'il y a parmi vous de l'envie et des querelles, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? Grec : "Ne marchez-vous pas selon l'homme ?"
    Cette dernière expression complète et explique le mot charnel ; d'où il faut conclure, puisque l'apôtre emploie ici indifféremment ces deux termes l'un pour l'autre, que le mot charnel ne doit point uniquement s'appliquer à de grossières passions, mais s'étendre à la nature humaine tout entière. "Ce qui est né de la chair est chair." C'est pourquoi l'Evangile demande que nous naissions de l'Esprit, que nous devenions de nouvelles créatures. (Comparer 1Corinthiens 2.14, note.)
    - L'apôtre revient ici à ces partis de l'église de Corinthe, dans lesquels il montre à ses lecteurs la preuve du sévère jugement qu'il prononce sur eux.
    - Entre les mots envie et querelles, on trouve encore, dans le texte reçu, des dissensions, ce qui n'est pas authentique.
  • 3.4 car quand l'un dit : Moi, je suis de Paul ; et l'autre : Moi, je suis d'Apollos, n'êtes-vous pas des hommes ? (Comparer 1Corinthiens 1.12, note.)
    Le texte reçu porte ici, comme au verset 3 "n'êtes-vous pas charnels ?" Nous rétablissons la variante beaucoup plus autorisée : n'êtes-vous pas des hommes ? expression qui correspond à celle de verset 3 "marcher selon l'homme."
    Les Corinthiens auraient dû être plus que des hommes, des chrétiens.
  • 3.7 en sorte que ni celui qui plante, ni celui qui arrose, ne sont quelque chose, mais Dieu qui donne l'accroissement. Paul avait fondé l'Eglise de Corinthe, qu'Apollos avait ensuite contribué à faire avancer dans la vie chrétienne ; mais comme, dans la nature, toute vie et toute croissance viennent de Dieu, sans lequel l'homme planterait et arroserait en vain, de même, dans le règne de la grâce, l'œuvre de l'homme disparaît en présence de l'œuvre de Dieu.
    - On remarquera que la traduction de verset 5 diffère du texte reçu et de nos versions ordinaires ; la vraie leçon y est rétablie.
  • 3.9 car nous sommas coopérateurs de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. La construction grecque de ce verset verset 9 rend beaucoup mieux l'idée que Dieu est tout, et l'homme rien qu'un instrument : "car c'est de Dieu que nous sommes coopérateurs, de Dieu que vous êtes le champ, de Dieu l'édifice."
    Par ce dernier mot, l'apôtre abandonnant sa première image, prise de la culture des plantes, passe à une seconde, empruntée de l'architecture, qu'il développe en détail dans les versets suivants.
  • 3.10 Selon la grâce de Dieu, qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. 10 à 17 Que chacun prenne garde comment il édifie sur le fondement.
    En se comparant à un sage architecte, Paul n'entend point caractériser la manière dont il a travaillé, et moins encore s'adresser une louange ; car il attribue tout à la grâce qui lui a été donnée ; il ne s'agit ici que du fondement qu'il a posé. (verset 11)
    Tout sage architecte commence par là avant de songer à bâtir, voilà tout ce qu'il veut dire. La suite explique l'image dont il se sert (verset 15, note) et la mesure de la récompense promise. (verset 8)
  • 3.11 Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, qui est Jésus-Christ ; Personne ne peut moralement, légitimement, poser dans l'Eglise un autre fondement que le Jésus-Christ historique et vivant sur qui seul elle repose.
    Ce fondement est posé, par qui ?
    Par l'apôtre, répondent les uns en se référant à verset 10.
    Par Dieu lui-même, disent les autres, car Paul parle ici d'une manière générale de l'Eglise universelle et de son unique fondement qui émane de Dieu. (Matthieu 21.42 ; Ephésiens 2.20 ; Actes 4.10,11 ; 1Pierre 2.6)
    Ce qui n'empêche pas que tout apôtre, tout évangéliste, tout missionnaire qui annonce Jésus-Christ fidèlement, ne pose, dans un sens restreint, le fondement, comme Paul l'avait fait à Corinthe et ailleurs. Quant à ceux qui posent un autre fondement, ils sont en dehors de l'Eglise chrétienne.
  • 3.15 si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; mais pour lui, il sera sauvé, toutefois comme au travers du feu. Pour comprendre le sens spirituel de cette belle image, il faut bien se représenter l'image elle-même : avant d'élever un édifice durable, un temple majestueux, (verset 16) il faut d'abord poser un ferme fondement ; tous en conviennent, il n'y a ici nulle différence d'opinions. (verset 11)
    Mais sur ce fondement, on peut bâtir avec des matériaux fort divers : de nobles métaux, de l'or, de l'argent, servant à l'ornement intérieur de l'édifice ; des pierres précieuses, le marbre, le porphyre, le jaspe, composant les colonnes et les parois du dedans ; ou bien aussi du bois, du foin, du chaume employés dans certaines parties de la charpente et de la maçonnerie.
    Arrive le jour où éclate un incendie, les premiers matériaux supportent l'épreuve du feu ; les derniers, s'il y en a, sont consumés. Alors l'ouvrier ne se sauve qu'au péril de sa vie, et fait la perte de son avoir et de sa peine.
    - L'apôtre se contente d'indiquer le sens spirituel : vous êtes l'édifice de Dieu (verset 9 ; comparez verset 16), et laisse tout le reste à l'intelligence de ses lecteurs.
    Il dit pourtant clairement quel est le fondement, Christ, (verset 11) sans lequel il n'y a point d'édifice spirituel, point de temple où Dieu puisse habiter. Ce fondement a été posé par Dieu lui-même, et pour toujours.
    Ce qui est bâti ensuite sur ce fondement, ce sont toutes les doctrines vraies ou fausses (comparez verset 6 à 9) annoncées dans l'Eglise, c'est la manière de faire de chaque serviteur de Dieu, l'esprit qu'il apporte dans son travail.
    Si ces matériaux sont de même nature que le fondement, s'ils proviennent directement de Christ, de sa justice, de son Esprit, ils pourront tous résister au feu. Au contraire, tout mélange d'erreur, de souillure, de péché, provenant, soit de l'ouvrier, soit de ceux qu'il travaille à édifier, est destiné à périr.
    Le jour de la venue de Christ, du jugement éternel (Hébreux 10.25) manifestera l'œuvre de chacun, la fera passer par l'épreuve du feu. (2Thessaloniciens 1.8) La récompense de l'ouvrier fidèle sera, non seulement son propre salut, mais la conservation de son œuvre, le bien accompli et subsistant pour la vie éternelle, les âmes sauvées, qui seront sa joie et sa couronne. Mais celui qui a employé de mauvais matériaux aura la douleur de voir périr son œuvre et le fruit de sa peine ; luimême ne sera sauvé qu'au travers du plus terrible danger, et uniquement s'il n'a pas abandonné le fondement !
    "C'est le marchand naufragé qui voit périr sa cargaison et son profit, et n'est sauvé lui-même qu'au travers des flots." Bengel.
    - Il y a, dans cette instruction de l'apôtre, un avertissement plus redoutable encore : Craignez, semble-t-il dire à ceux qui mettaient leur confiance en l'homme ; (versets 4,5) car, s'il est des erreurs dans lesquelles, et malgré lesquelles, il y a encore un salut possible, qui peut tracer avec certitude une ligne démarcation entre ce qui sera brûle autour de lui et en lui, et ce qui finirait par le perdre lui-même éternellement ?
  • 3.17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est là ce que vous êtes. Cette nouvelle image, très familière à notre apôtre (Ephésiens 2.21 ; 2Corinthiens 6.16) et inspirée par celle qui précède, en est pourtant indépendante, et présente la pensée de l'apôtre sous un autre point de vue.
    Ici, au lieu d'un édifice en voie de construction et dans lequel chacun doit prendre garde de ne bâtir qu'avec de bons matériaux, posés sur le bon fondement, c'est un temple achevé et sanctifié auquel l'apôtre compare l'Eglise de Christ, et chaque âme individuelle dans laquelle habite l'Esprit de Dieu. Or, détruire (Grec : "corrompre") le temple de Dieu, le lieu sacré de sa demeure, est un acte bien plus coupable encore que celui de le bâtir avec des matériaux d'inégale valeur. Aussi la menace est-elle ici bien plus terrible.
    Détruire, de la part de Dieu, ne peut signifier que la perdition éternelle. (Matthieu 10.28 ; 16.25) Et cela montre jusqu'où peut conduire une voie d'erreur, décrite sous l'image précédente, si toutefois on y persévère.
  • 3.18 Que personne ne s'abuse soi-même ; si quelqu'un d'entre vous pense être sage en ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. 18 à 23 Que chacun donc ne mette sa confiance dans la sagesse des hommes.
    En se croyant sage selon le monde, (versets 18-20) ou en mettant sa confiance et sa gloire dans les hommes qui ont cette prétention. (versets 21,22)
    L'apôtre jette ici un regard en arrière sur la grande pensée qu'il a développée 1Corinthiens 1.17 et suivants, concernant la sagesse de ce siècle, mise en opposition avec la folie de la croix. Son but, en le faisant, est de montrer que tout ce qui précède, même les deux dernières images, a rapport à l'esprit de parti qu'il combat, et qui, à Corinthe, n'avait d'autre origine que la recherche de la sagesse humaine et des dons brillants sur lesquels elle s'appuie.
    Toute sagesse qui s'élève à côté de la sagesse divine de Christ, sera confondue. Quiconque en a poursuivi le prestige trompeur, doit s'en dépouiller d'abord, devenir fou aux yeux du monde, pour trouver la vraie sagesse. (1Corinthiens 1.24, note.)
  • 3.19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : C'est lui qui surprend les sages dans leurs finesses. Job 5.13. Donc il est plus sage qu'eux ; et ceux-là seuls deviennent sages, à qui il fait part de son Esprit. (1Corinthiens 2.10)
  • 3.20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu'elles sont vaines. Psaumes 94.11, où on lit : "les pensées des hommes," c'est-à-dire de tous les hommes, sans en excepter les plus sages que l'apôtre nomme ici pour les prendre à partie.
  • 3.22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous ; Mettre sa gloire dans les hommes, ou, comme il y a littéralement se glorifier en eux, ce n'est pas seulement vouloir jouir de leurs dons ou de leur supériorité, mais c'est mettre en eux sa confiance, se placer à leur égard dans un état de dépendance spirituelle. (Voy. sur le sens complet du mot, Romains 5.2,11 ; Galates 6.14)
    Or, pour l'enfant de Dieu, c'est là descendre au lieu de monter ; car il est "héritier de Dieu et cohéritier de Christ ;" il a part à tout ce que possède son Père céleste : tous les serviteurs de Dieu, qu'ils s'appellent Paul, Apollos, ou Céphas, sont à lui, car ils sont établis de Dieu pour son salut ; le monde entier, la vie, la mort, toutes les puissances vivifiantes ou destructives du règne de la nature ou du règne de la grâce, tous les événements du présent ou de l'avenir, doivent servir au grand but de son salut, tout ayant été créé pour celui qui, en Christ est redevenu le roi de la création. (Comparer Romains 8.31-39 ; Matthieu 5.5, note.)
    N'est-ce pas renier ces glorieux privilèges que de mettre sa confiance et sa gloire en un homme, fût-il même le plus excellent des hommes ?
    - "En tête sont placés les noms des trois docteurs dont on avait fait des chefs de parti et à l'occasion desquels est donné tout cet enseignement. Pour énoncer sa conclusion, Paul ne fait que retourner les trois formules. Au lieu de dire : "Je suis à Paul" Les Corinthiens doivent dire : "Paul est à moi." L'Eglise est le but ; les ministres sont le moyen. Ils sont des dons qui lui sont faits et qu'elle doit mettre à profit sans dédaigner l'un, ni s'engouer de l'autre." Godet.
  • 3.23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. Grec : "Vous êtes de Christ, et Christ est de Dieu." En s'élevant ainsi des créatures au Créateur, l'apôtre indique à la fois la garantie et la couronne de tous les privilèges de l'enfant de Dieu qu'il vient d'énumérer.
    Etre de Christ doit suffire au chrétien pour qu'il ne soit plus ni d'Apollos, ni de Céphas, ni d'aucun homme ; d'autant plus qu'en appartenant à Christ, il appartient à Dieu luimême, parce que Christ est l'image du Dieu invisible, (Colossiens 1.15) la splendeur de sa gloire, (Hébreux 1.3) un avec le Père. (Jean 10.30)
    Le même rapport de communion et d'amour qui existe entre le Père et le Fils, est rétabli par le Médiateur entre le Père et ses enfants. (Jean 17.21,22)
    - Quelques interprètes ont voulu voir dans ces dernières paroles un avertissement donné au parti de l'Eglise de Corinthe qui se réclamait exclusivement, et non sans orgueil, du nom de Christ. Paul voudrait élever leur pensée jusqu'à Dieu, pour les ramener à l'unité suprême. C'est possible.
  • 1 Corinthiens 4

  • 4.1 Qu'ainsi, on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des administrateurs des mystères de Dieu. Chapitre 4.
    1 à 13 gardez-vous des jugements qu'inspire l'orgueil !
    La relation avec 1Corinthiens 3, est, d'après M. Godet, la suivante : "Après avoir expliqué ce que les prédicateurs ne sont pas, afin d'en conclure qu'il ne faut pas se rendre dépendant d'eux, l'apôtre montre ce qu'ils sont, afin de les soustraire aux jugements téméraires des membres de l'Eglise. Il le fait d'abord en continuant à parler de lui et d'Apollos (nous ; comparez verset 6), puis il parle uniquement de lui-même." (moi, verset 3)
    Dans l'antiquité, l'administrateur d'un bien était le plus souvent un esclave, que son maître établissait sur les autres esclaves pour diriger leur travail et leur distribuer leur nourriture ; (Luc 12.42) entièrement dépendant de son propriétaire, il n'avait ni intérêt personnel dans ses affaires, ni aucune puissance qui ne vint de lui ; telle est la position que prend l'apôtre dans l'administration des dons de Dieu ; ceux à qui il les communique auront affaire à son Maître et non à lui, raison de plus pour le reconnaître dans sa charge.
    - Les biens administrés par les serviteurs de Christ sont les mystères de Dieu, c'est-à-dire ses conseils pour la rédemption de son peuple, arrêtés et cachés dès avant la fondation du monde, et révélés en Christ. Ces serviteurs doivent, selon la sagesse que Dieu leur donne, les administrer à chacun selon sa portée et ses besoins.
  • 4.2 Ici, du reste, ce qui est requis dans les administrateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle. Comparer Matthieu 25.14 et suivants ; Luc 12.42.
    L'administrateur ne peut rien donner qui lui soit propre ; les dons, la sphère d'activité d'un serviteur de Christ ne sont pas de lui, mais du Maître.
    La seule chose qui soit requise de lui, c'est la fidélité, et le Seigneur seul en est juge. Pour autant que les hommes sont appelés à juger, ils doivent le faire d'après cette règle, et non selon certains dons brillants du talent et de la science. Etre trouvé fidèle, reporte toute la pensée sur le grand jour du jugement, qui seul manifestera cette fidélité ou elle existe véritablement. (verset 5)
  • 4.3 Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous, ou par un jugement humain ; et je ne me juge point non plus moi-même. Grec : "Par aucun jour humain."
    Le jour assigné pour un jugement se prend, dans les langues anciennes, pour le jugement lui-même ; de là cette expression si fréquente dans les Ecritures : "le jour du Seigneur."
    Or, ici l'apôtre oppose à ce jour du Seigneur, qui sera la révélation de toute sa gloire, et la manifestation définitive et sans appel des secrets des cœurs, un jour humain, qui n'est que le jugement faillible et souvent très faux des hommes sujets à l'erreur. Soit qu'ils approuvent ou qu'ils blâment, ce ne peut être là la grande affaire du serviteur de Christ ; et, bien qu'il doive tenir, comme le faisait l'apôtre lui-même, (2Corinthiens 4.2) à l'estime et à la confiance de ses frères, son regard se reporte au delà, sur le jour de son Maître.
  • 4.4 Car je ne me sens coupable de rien ; mais ce n'est pas par cela que je suis justifié ; celui qui me juge, c'est le Seigneur. En disant qu'il ne se juge pas lui-même, l'apôtre ne se met pas en contradiction avec ses propres paroles, (1Corinthiens 11.31) où il recommande à tout chrétien de se juger ; mais il réserve, en dernière instance, le jugement du Seigneur, seul infaillible.
    Ainsi, dans le cas actuel dont il parle, la fidélité dans son ministère, bien qu'il ne se sente coupable d'aucune faute spéciale (Grec : "je ne suis conscient de rien," je n'ai rien sur la conscience), il remet pourtant à son Maître la décision suprême, se souvenant que le regard de Celui qui sonde les cœurs pénètre plus avant que le sien propre, et que la loi sainte, d'après laquelle nous serons jugés, est bien plus spirituelle, bien plus étendue que ne le pense l'homme, dont la vue est souvent obscurcie par le péché.
    - Paul, qui enseigne si clairement à chaque page de ses écrits que l'homme est sauvé par grâce, n'entend nullement ici par ce mot, être justifié, une condition quelconque de son salut, mais, comme le prouvent versets 6,7, la mesure de louange et de blâme que le Seigneur aura à dispenser à chacun de ses serviteurs.
    La conclusion qu'il tire (verset 5) est donc celle-ci : ne louez et ne blâmez aucun serviteur avant le temps, car, au grand jour, bien des choses paraîtront fort différentes de ce que nous aurons attendu. Admirable sagesse ! sérieux avertissement ! motif profond de réserve et d'humilité !
  • 4.5 C'est pourquoi ne jugez rien avant le temps, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, qui mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors la louange sera donnée à chacun de la part de Dieu. Ce que le juste Juge mettra en lumière, c'est tout ce qui est caché encore dans les ténèbres du monde moral, et spécialement les desseins des cœurs, leurs pensées, leurs volontés, les motifs secrets des actions, sur lesquels les hommes se trompent si souvent dans leurs jugements, soit qu'il s'agisse d'eux-mêmes ou des autres.
    - L'apôtre, avec une grande délicatesse, propre à faire réfléchir ses lecteurs, ne veut prévoir qu'un des résultats de ce jugement définitif, la louange, dont les Corinthiens étaient si prodigues pour certains chefs de parti : attendez que le Seigneur la donne à chacun, et que nul n'oublie le blâme possible !
  • 4.6 Or, frères, j'ai présenté ces choses comme les appliquant à moi et à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nous à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que vous ne vous enfliez point en faveur de l'un contre l'autre. Grec : "J'ai transformé ces choses envers moi-même et Apollos," c'est-à-dire, j'ai présenté ces instructions de manière à nous les appliquer, sans pour cela perdre de vue tout homme que vous voudriez élever au milieu de vous comme chef de parti. (1Corinthiens 3.4 et suivants)
    - A cause de vous, pour votre bien.
    Ostervald traduit, ou plutôt commente ainsi : "Au delà de ce que je viens de vous écrire !" Il s'agit plutôt de toute l'Ecriture, en général, surtout peut-être des passages cités plus haut, (1Corinthiens 3.18-20) ou de déclarations telles que Jérémie 9.23 et suivants
    C'est par la Parole de Dieu que tous doivent apprendre l'humiliante leçon que l'apôtre donne ici. (versets 6,7) D'où procèdent, en effet, les jugements humains que l'apôtre vient de combattre ? De l'orgueil, soit dans le troupeau, soit dans les docteurs : "Que vous ne vous enfliez point l'un en faveur de l'un contre l'autre." (Traduct. littér.) :
    "Il s'agit des membres de l'Eglise qui s'engouaient d'un docteur pour en dénigrer un autre." Godet.
  • 4.7 Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifies-tu, comme si tu ne l'avais point reçu ? Ces trois questions doivent fermer la bouche à quiconque est enflé d'orgueil : il est possible que tu sois distingué par divers dons ; mais tu les as tous reçus ; si donc tu t'en glorifies, tu offenses Dieu, le souverain Donateur.
  • 4.8 Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà enrichis, vous avez commencé à régner sans nous ; et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! Y a-t-il là une ironie ? Les uns disent oui, les autres non. Si elle n'est pas dans les paroles, elle est certainement dans les choses. (versets 9,10) Paul ne veut pas, à la vérité, dire le contraire de ce qu'il paraît dire, comme on le fait par l'ironie.
    Les chrétiens de Corinthe avaient réellement été rassasiés, enrichis de biens, spirituels, rendus assez forts par l'Evangile pour régner sur le monde et le péché. (1Corinthiens 1.4-7)
    Il faut remarquer la progression de ces trois termes : rassasiés, enrichis, régné.
    Mais tout rassasiement, toute richesse de la grâce, qui ne réveille pas dans l'âme des besoins plus profonds, qui n'entretient pas en elle la faim, la soif, le sentiment de sa faiblesse, s'écoule, se dessèche et se tourne en véritable pauvreté. C'est ce qui était arrivé à plusieurs membres de l'Eglise de Corinthe, par une fausse confiance dans les dons éminents qu'ils avaient reçus.
    De là les sérieux enseignements partout répandus dans l'Ecriture : Matthieu 9.12 ; Luc 6.24,25 ; Jean 9.41 ; Apocalypse 3.17.
    - De là aussi ce vœu que l'apôtre exprime d'un cœur ému : Vous voulez régner sans nous, jouir, tandis que nous sommes dans les renoncements et les épreuves ; (versets 9-13) plût à Dieu que votre royauté fût la vraie, celle qui est promise à tout enfant de Dieu, (Romains 8.17 ; 2Timothée 2.12 ; Apocalypse 1.6) le triomphe final de l'Eglise sur tous ses ennemis ! Alors, nous aussi, délivrés de nos combats et de nos souffrances, nous régnerions avec vous !
    Au lieu de cela l'apôtre se sent près de succomber sous la croix ; quelle humiliation pour ceux à qui il s'adresse !
  • 4.9 Car j'estime que Dieu nous a exposés, nous, apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens dévoués à la mort ; car nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. La particule car motive le vœu qui précède, et amène le contraste qui suit. Quant à la traduction de ce verset, il fallait rectifier celle d'Ostervald qui dit : "nous qui sommes les derniers des apôtres," pensant sans doute, comme Calvin, à Paul et Apollos et à leur tardive vocation à l'apostolat. Non, il s'agit ici de tous les apôtres et de leurs souffrances, par opposition aux Corinthiens qui voulaient régner.
    Tout le mépris que le monde eut toujours pour l'Evangile, tout l'opprobre de la croix retombe en premier lieu sur les apôtres. (verset 13) Paul va jusqu'à comparer cette position à celle de criminels voués à la mort, et qui peuvent la rencontrer, en effet, partout où ils vont, ce qui était littéralement vrai au milieu de tant de dangers. Quel contraste avec la vie glorieuse et douce que s'étaient faite les Corinthiens !
    C'est-à-dire, à tout l'univers ; semblables à ces condamnés dont on faisait un spectacle pour le peuple, soit par leur supplice, soit en les livrant aux bêtes féroces dans une arène, ou en les forçant d'y combattre jusqu'à la mort.
    "Remarquons ici l'admirable patience de l'apôtre, qui n'est ni ébranlé, ni abattu, quoiqu'il se voie ainsi traité par Dieu ; car il n'accuse pas de ses souffrances la méchanceté des hommes, mais il n'y voit que la volonté de Dieu, qui l'y a exposé." Calvin.
  • 4.10 Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes prudents en Christ ; nous, faibles, et vous, forts ; vous dans l'honneur, et nous dans le mépris. Ici encore l'ironie est dans le contraste des choses, sinon dans les paroles.
    Les apôtres avaient franchement et complètement accepté devant tous la folie, (1Corinthiens 1.18 et suivants) l'apparente faiblesse et les mépris de la croix ; les Corinthiens, au contraire, pour la plupart exempts de souffrances, voulaient unir à l'Evangile la gloire d'une sagesse et d'une position brillante au sein du règne de Dieu.
    Or, Paul veut les humilier par ce contraste et leur faire sentir combien ils devaient être moralement inférieurs à ces témoins qui avaient été purifiés au feu de telles épreuves, qui avaient ainsi une ressemblance de plus avec leur Maître, et qui le suivaient dans la voie des douleurs. (versets 11,13)
    Une lâche peur de la souffrance et du sacrifice, la recherche du bien-être et de ce qui est grand aux yeux des hommes, seront toujours incompatibles avec l'esprit de l'Evangile. Combien est répandue, aujourd'hui encore, cette erreur des chrétiens de Corinthe !
    Plusieurs, laissant la souffrance et les renoncements aux premiers âges de l'Eglise, pensent s'élever par un christianisme commode au niveau d'un siècle cultivé, posséder la considération des hommes, "jouir du monde et se servir de Dieu,"
    - uti Deo et frui mundo. Aug.
  • 4.13 calomniés, nous supplions ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à présent. Ou nous exhortons, voulant sauver ceux-là mêmes qui nous calomnient et nous maltraitent. Accomplissement du précepte du Sauveur, impossible à l'homme naturel, Matthieu 5.44.
    - Voir un tableau plus complet encore des souffrances de l'apôtre, 2Corinthiens 11.23 et suivants ; et sur le travail de ses mains 1Corinthiens 9.6 et suivants ; 1Thessaloniciens 2.9 ; Actes 20.33-35.
    La première de ces énergiques expressions a bien, en grec, le sens que nous laissons ici dans la version ; mais l'usage lui avait donné une signification pire encore : "On désignait ainsi un homme tellement méchant, que l'on pensait que Dieu maudirait à cause de lui le pays et ses habitants. On s'imaginait donc qu'en le mettant à mort on avait ôté la malédiction et pacifié la terre. Tel était le prophète Jonas, lorsque ses compagnons de voyage le jetèrent à la mer. Ainsi le monde tenait les apôtres, les prédicateurs de l'Evangile, pour les plus odieux des hommes, et pensait qu'en se défaisant d'eux tout irait bien, que toute malédiction et tout malheur serait ôté de la terre, et qu'on aurait rendu service à Dieu. Jean 16.2" Luther.
    - Plus tard, lors des grandes persécutions, à chaque calamité survenant dans l'empire romain, le peuple, qui en attribuait la cause aux disciples du Galiléen, s'écriait aussitôt : Les chrétiens aux bêtes !
  • 4.14 Ce n'est point pour vous faire honte que j'écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. Si Paul avait cru devoir humilier les Corinthiens par le frappant contraste entre leur vie et celle des apôtres, cette honte n'était pas son dernier but ; il ne voulait pas les abaisser, les accabler de sa supériorité morale, mais, comme un père tendre qui travaille à l'éducation de ses enfants, il voulait les porter à la repentance et leur faire sentir combien était fausse la voie où les avaient engagés des maximes relâchées sur la vie chrétienne. C'est cette relation toute paternelle qui explique les paroles suivantes.
  • 4.15 Car quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez pourtant pas plusieurs pères ; car c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Evangile. C'étaient ces autres maîtres (Grec : "pédagogues," mot significatif Galates 3.24 ; 4.2) qui avaient induit les Corinthiens dans l'erreur que combat ici l'apôtre.
    Or, en leur rappelant que c'était lui qui les avait amenés, par l'Evangile, à la régénération et à la vie (1Pierre 1.23 ; comparez, sur cette paternité spirituelle, Matthieu 23.9, note) ; en les exhortant à l'imiter, c'est-à-dire à le suivre dans les voies du renoncement et de la croix, il ne prétend point s'élever au-dessus de ce qu'est un simple instrument dans la main de Dieu : il ne contredit point ses humbles paroles, (1Corinthiens 3.7,22) mais il veut, en s'adressant à leur cœur avec tendresse, ramener à la vérité, à l'humilité, ceux qui s'en étaient écartés.
    C'est par la même raison qu'il leur envoie son cher compagnon d'œuvre, Timothée. (verset 17)
  • 4.17 C'est pour, cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, de quelle manière j'enseigne partout dans toutes les Eglises. Les termes si tendres dans lesquels Paul parle de son disciple bien-aimé devaient recommander ce dernier auprès de l'Eglise.
    Et comme il était trop jeune pour enseigner ou exhorter formellement, l'apôtre annonce délicatement qu'il fera ressouvenir quels ont été la conduite et les enseignements de Paul à Corinthe, comme dans toutes les Eglises.
  • 4.18 Or, quelques-uns se sont enflés d'orgueil, comme si je ne devais pas vous aller voir. Les adversaires de l'apôtre, à Corinthe les chefs de partis, (1Corinthiens 1.12) répandaient le bruit qu'il craignait de paraître en personne au sein de cette Eglise : il est fort de loin, par ses lettres ; mais présent, il a conscience de sa faiblesse. (2Corinthiens 10.10 et suivants)
  • 4.20 car le règne de Dieu consiste, non en parole, mais en puissance. L'apôtre connaîtra, recherchera, à sa venue, si cette puissance se trouve dans la vie des meneurs, ou s'il n'y a en eux que des paroles.
    Le règne de Dieu est lui-même cette puissance ou cette force spirituelle, agissant dans une âme convertie du monde à Dieu, et entrée, par la régénération, dans la communion des enfants de Dieu.
    Le signe auquel tout homme qui a le discernement des esprits reconnaît si un autre homme est réellement dans cet état, ce n'est pas la facilité qu'il peut avoir de prononcer de beaux discours, ni ses prétentions à une sagesse profonde, ni la considération dont il jouit ; mais bien le renouvellement du cœur, la sainteté de la vie : "Vous les reconnaîtrez à leurs fruits."
  • 4.21 Que voulez-vous ? que j'aille à vous avec la verge, ou avec amour et dans un esprit de douceur ? Le Seigneur avait conféré à ses apôtres, fondateurs de son Eglise, l'autorité d'y admettre ou d'en exclure, selon le discernement que leur donnait l'Esprit.
    Aller avec la verge à Corinthe, c'était, de la part de Paul, y paraître en juge sévère, qui pouvait excommunier les membres indignes du troupeau, quoiqu'il ne désirât rien plus que d'y venir avec amour et dans un esprit de douceur.
    Ceci le conduit à parler de l'affaire de l'incestueux, (1Corinthiens 6) dans laquelle, quoique absent, il exerce réellement son autorité par l'excommunication.
  • 1 Corinthiens 5

  • 5.1 On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle, qu'elle n'existe pas même parmi les païens : au point que quelqu'un a la femme de son père. Chapitre 5.
    1 à 8 Pratiquez la discipline !
    Le texte reçu porte : "telle qu'elle n'est pas même nommée parmi les païens," variante non autorisée par les manuscrits et qui prête à l'apôtre une expression exagérée.
    Crime sévèrement puni par la loi de Moïse, (Lévitique 18.8 ; 20.11 ; Deutéronome 22.30) et combien plus réprouvé par la conscience chrétienne !
    Peut-être le coupable avait-il épousé sa belle-mère après la mort de son père, et pensait-il excuser ainsi le péché à ses propres yeux. Cette supposition paraît confirmée par ces mots avoir la femme, qui s'entend toujours du mariage. (Matthieu 14.4 ; 22.28 ; 1Corinthiens 7.2,29, etc.)
    Il faut remarquer cependant que la loi romaine ne permettait pas une telle union et que celle-ci n'avait sans doute pas été légalement sanctionnée.
  • 5.2 Et vous êtes enflés d'orgueil, et vous n'avez pas plutôt été dans le deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous ! Les Corinthiens se glorifiaient de l'état florissant de leur Eglise, (1Corinthiens 4.8) tandis qu'une vraie charité et une vraie sainteté auraient dû faire du péché d'un membre un sujet d'affliction et d'humiliation pour tous.
    Le résultat en eût certainement été l'exclusion du coupable, comme un sérieux avertissement pour lui-même et pour tout le troupeau. (versets 3-5)
  • 5.5 j'ai décidé de livrer un tel homme à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. Livrer à Satan ne signifie pas autre chose que l'exclusion de la communion des chrétiens, ou de l'Eglise.
    L'Eglise est le corps de Christ, (1Corinthiens 12.12,13) le temple de Dieu ; (1Corinthiens 3.16 ; 2Corinthiens 6.16) i1 l'a arrachée du milieu du monde où Satan règne par le péché ; (2Corinthiens 4.4) si donc un homme est exclu de l'Eglise, il est rejeté dans le monde, sous la domination de Satan.
    Mais l'apôtre se hâte d'indiquer le but final d'un tel châtiment, qui n'était point de livrer le coupable à la damnation ; mais, au contraire, de mortifier et de détruire en lui la chair, source de son péché, et de sauver, si possible, son esprit, par la repentance que pouvait exciter en lui une si profonde humiliation. Et c'est probablement ce qui arriva : le coupable se repentit, et Paul luimême demanda, (2Corinthiens 2.4-10) avec une grande compassion, la réintégration de cet excommunié dans l'Eglise.
    Il s'agit donc ici d'une discipline toute morale : plût à Dieu qu'on ne l'eût jamais oublié ! C'est en entendant par livrer à Satan la damnation, et par la chair, le corps, que l'Eglise a cru pouvoir s'appuyer de ce passage pour se transformer en un tribunal de sang et exercer ses horribles persécutions ! Comparer 1Timothée 1.20.
    - L'apôtre avait ordonné ce châtiment au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, par l'autorité apostolique qu'il tenait de lui ; cependant, il attache une grande importance à ce que l'Eglise de Corinthe concoure avec lui à l'exécution de cet acte de discipline. Elle devait donc, après avoir reçu sa lettre, s'assembler, se représenter l'apôtre comme étant au milieu d'elle par son esprit et par l'ordre qu'il lui donnait, se placer solennellement en la présence de Jésus-Christ, et, avec sa puissance, selon sa Parole et par la force de son Esprit, accomplir ce douloureux devoir. Comparer Matthieu 18.15-20.
    - Quelques Pères de l'Eglise, suivis de nos jours par plusieurs interprètes de l'Allemagne, ont expliqué différemment ce passage. Ils pensent que l'apôtre enjoint au troupeau l'exclusion de l'incestueux, et se réserve à lui seul, à son autorité apostolique, (verset 3) de le livrer à Satan (ce qui est évidemment contraire au verset 4), et ils croient que ce châtiment aurait consisté en quelque peine corporelle, quelque maladie infligée par Satan pour la destruction de la chair.
    Cette idée superstitieuse, que rejetait déjà le bon sens de Calvin, n'a pas le moindre fondement dans le texte. (Comparer versets 2,13, où l'apôtre explique toute sa pensée par ce mot si clair : Otez du milieu de vous ; voir aussi 2Corinthiens 2.6,7)
  • 5.6 Il ne vous sied point de vous glorifier : Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? Grec : "Votre vanterie n'est pas belle," pas convenable, bienséante. Ils croyaient avoir un sujet de gloire. (1Corinthiens 5.2 ; 4.7,8)
    L'apôtre applique ce proverbe, d'abord au coupable que l'Eglise aurait dû exclure, puis, plus généralement, à tout mal qui pouvait devenir une source de corruption pour le troupeau.
  • 5.8 célébrons donc la fête, non avec le vieux levain, ni avec le levain de la malice et de la méchanceté ; mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité. Paul, trouvant dans l'expression proverbiale qu'il vient de citer un symbole biblique d'une profonde signification pour tout Israélite, s'y arrête, afin de développer sa pensée et de l'appuyer par l'autorité de l'Ecriture.
    Le levain avait été sévèrement interdit dans la célébration de la Pâque ; (Exode 12.15-20) quiconque en faisait usage devait être retranché du milieu du peuple ; par où la loi voulait montrer que tout Israélite qui ne célébrait pas réellement la Pâque en s'affranchissant de la servitude du péché et de l'idolâtrie, s'excluait lui-même de la communion du peuple de Dieu.
    Puis donc, ajoute Paul, en montrant sous cette image la réalité, puis donc que le véritable Agneau pascal, Christ, a été immolé (les mots pour nous qu'ajoute le texte reçu, ne sont pas authentiques), vous êtes sans levain ; unis à lui par la foi, vous avez été purifiés du levain de la corruption et du péché. Mais cette purification, qui a commencé lors de votre conversion, doit se poursuivre jusqu'à la perfection.
    De là, l'exhortation par laquelle il conclut : célébrons la fête (Grec : "fêtons") par une vie sainte, purifiée du vieux levain, dans lequel Paul voit l'image de la corruption naturelle de l'homme, spécialement de la malice et de la méchanceté.
    A cela il oppose les pains sans levain, image de la sincérité (comparez sur ce terme 2Corinthiens 1.12, note) et de cette vérité qui n'est que l'harmonie morale entre ce grand et sain souvenir de la mort de Christ et les dispositions de notre cœur.
    - Il est possible que Paul, écrivant sa lettre à l'époque de Pâques, (1Corinthiens 16.8) trouve dans cette circonstance l'occasion de recommander ainsi une célébration sincère de cette fête.
  • 5.9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne point vous mêler avec les impudiques ; 9 à 13 Envers qui doit s'exercer la discipline ?
    Quelques uns croient que ce mot désigne cette lettre même, et appliquent la défense dont parle ici l'apôtre, de n'avoir aucune communication avec les impudiques, aux versets qui précèdent, (versets 2-5)
    D'autres, soit à cause de verset 11, où Paul paraît établir une distinction entre deux lettres différentes, soit parce qu'il semble ici même vouloir rectifier un malentendu résultant d'une première lettre, admettent qu'il parle en effet d'une lettre précédente qui ne nous serait pas parvenue.
    Ce qui confirme cette dernière opinion, c'est l'expression identique par laquelle Paul désigne notre lettre dans 2Corinthiens 7.8.
    "Il n'y a pas de doute que Paul, Pierre et les autres apôtres ont écrit bien des choses qui aujourd'hui n'existent plus. Comparer 1Corinthiens 16.3 ; 2Corinthiens 10.10" Bengel.
    Cette pensée ne doit qu'augmenter notre reconnaissance et notre admiration pour ce Dieu de miséricorde, qui, dans les voies providentielles de sa grâce, a voulu que nous eussions abondamment, dans les Ecritures, "tout ce qui appartient à la vie et à la piété."
  • 5.10 non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. Il est impossible de n'avoir aucunes communications extérieures avec les hommes vicieux de ce monde ; en toute vocation, nous les rencontrons à chaque pas ; ce n'est pas là ce que l'apôtre a voulu dire ; mais dans l'Eglise, "si quelqu'un se nomme frère,..." le cas devient tout à fait différent. (verset 11)
  • 5.11 Mais maintenant, je vous ai écrit de ne point vous mêler avec quelqu'un qui, se nommant frère, serait impudique, ou avare, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, et de ne pas même manger avec un tel homme. Mais maintenant, voici le sens de mes paroles : je vous ai écrit...
    Ne pas manger avec un tel homme. Ces mots s'appliquent à l'exclusion de la table privée du croyant et non à l'exclusion de la sainte cène.
    L'apôtre veut dire d'une manière générale : Que vous n'ayez avec lui aucune communication d'où il pourrait conclure que vous le regardez en effet comme un frère, bien qu'il en usurpe le nom ; car, par là, vous l'affermiriez dans ses illusions ou dans son hypocrisie.
    Combien plus l'Eglise entière doit-elle, dans ses rapports avec un tel homme, exercer cette apostolique discipline ! L'impossibilité où se trouvent tant d'Eglises d'obéir à cet ordre de l'Esprit- Saint, prouve qu'elles ont perdu le caractère de la vraie Eglise chrétienne.
  • 5.12 Car qu'ai-je à faire de juger même ceux qui sont du dehors ? Ne jugez-vous pas, vous, ceux qui sont du dedans ? Cette distinction entre ceux du dehors et ceux du dedans (de l'Eglise) suffisait pour lever le malentendu que combat l'apôtre. (versets 10,11)
    Et sa question à l'Eglise : ne jugez-vous pas ?...(dont le sens est mal rendu par Ostervald) prouve que, malgré le relâchement de la discipline dans l'Eglise de Corinthe, cette Eglise n'avait pas absolument cessé d'exercer tout jugement sur ses membres ; car l'apôtre en appelle à cette discipline comme à une chose connue, mais qui ne s'exerçait que sur les membres du troupeau et non sur ceux du dehors.
    Si le chrétien doit s'abstenir de tout jugement téméraire dans les cas douteux, ou quand il ne jugerait les autres qu'en oubliant hypocritement ses propres misères, (Matthieu 7.1 et suivants) il n'en a pas moins, pour le bien de toute l'Eglise, le devoir de juger ceux qui forment un seul corps avec lui ; non pour les condamner, ou pour s'arroger à lui seul le droit de les exclure, mais pour guérir, si possible, les plaies du troupeau.
    Sans ce principe, il faudrait renoncer absolument à discerner le bien du mal, l'erreur de la vérité, ce qui est contraire aux éléments mêmes de la morale, à tout l'esprit de l'Evangile et aux prescriptions les plus claires de l'Ecriture. (1Jean 4.1)
    Si ce principe paraît contraire à la liberté de la conscience individuelle, qui ne relève, après tout, que de Dieu, il faut se souvenir que celui qui se nomme frère, qui entre volontairement dans la communion d'une Eglise, n'y vit plus seulement pour luimême, mais que tous les membres prennent part à ses souffrances, à ses joies, et aussi à sa ruine, s'il vient à se perdre.
  • 5.13 Mais Dieu juge ceux qui sont du dehors. Otez le méchant du milieu de vous. Juger, de la part de l'homme, ne va jamais jusqu'à empiéter sur le jugement seul définitif, seul infaillible de Dieu. Cela est vrai, même pour les membres d'une Eglise, objets de sa discipline ; combien plus pour ceux du dehors, qui ne relèvent que du jugement de Dieu, l'Eglise n'ayant sur eux aucune action directe, si ce n'est en s'efforçant de les gagner à Christ.
    Application toute spirituelle et morale d'un ordre qui, dans l'Anc. Test., regardait l'exercice de la justice. (Deutéronome 17.7,12 ; 19.19 ; 21.21 et suivants)
    Le principe de la discipline est le même ; la différence totale des deux économies fait la différence non moins grande de l'application.
  • 1 Corinthiens 6

  • 6.1 Quand quelqu'un d'entre vous a une affaire avec un autre, ose-t-il bien aller en jugement devant les injustes et non devant les saints ? Chapitre 6.
    1 à 8 Point de procès !
    La dernière pensée chapitre précèdent, concernant le devoir de l'Eglise de juger ses propres membres, et non ceux du dehors, la distinction tranchée que Paul établit ainsi entre les uns et les autres, distinction qu'il rend ici encore plus profonde en appelant les uns des injustes, tandis qu'il nomme les autres des saints, (1Corinthiens 1.2, note) tout cela le conduit naturellement à reprendre, avec une grande énergie d'expressions, l'usage coupable où étaient, à ce qu'il paraît, les chrétiens de Corinthe de porter leurs différends devant des juges païens.
    Au lieu de cela, l'apôtre ordonne aux membres de l'Eglise qui auraient entre eux quelque difficulté à aplanir, de prendre parmi leurs frères des arbitres, et de souffrir plutôt une injustice que de se livrer à un procès toujours scandaleux, et pour les croyants, et pour les infidèles. (verset 7) Ce reproche retombait en même temps sur toute l'Eglise, dont la discipline relâchée tolérait de tels désordres chez ses membres
  • 6.2 ou ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? et si le monde est jugé par vous, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ? Grec : "Etes-vous indignes des moindres jugements ?" c'est-à-dire, de les prononcer entre vos frères. Au jugement du dernier jour, lorsque Christ aura parfaitement affranchi ses rachetés du péché et de la mort, il les rendra participants de son autorité et de tous ses privilèges.
    Un avec lui, ils prendront part au jugement qu'il prononcera sur l'erreur et le péché, avec d'autant plus de connaissance de cause qu'ils en avaient éprouvé eux-mêmes toute la puissance ; mais aussi la puissance de la grâce, que le monde aura rejetée.
    Voir sur cette doctrine les passages suivants : Matthieu 19.28 ; Luc 16.9 ; Daniel 7.18,22,27 ; Apocalypse 2.26,27 ; 20.4.
    Or, comme tous les caractères essentiels du chrétien dans l'état futur de perfection doivent avoir leur racine en lui dès cette vie, l'apôtre tire de là la conclusion qu'ils sont dignes d'exercer des jugements moindres, la fonction d'arbitres entre leurs frères pour des choses de si peu de valeur.
    - C'est à tort qu'on a voulu entendre par ce jugement des saints simplement l'humiliation et la condamnation que leur conduite ferait, par contraste, éprouver au monde ; (comme Matthieu 12.41,42 ; Hébreux 11.7) car cette pensée n'aurait plus aucun rapport avec le jugement qu'ils sont appelés à exercer entre leurs frères, lorsque ceux-ci ont ensemble des différends.
    - Le principe ici posé par l'apôtre est d'une application universelle : les chrétiens ne devraient avoir recours, dans le cas où leurs intérêts se trouvent en conflit, qu'à un arbitrage fraternel. Bien que, par l'influence générale du christianisme sur la société, le pouvoir judiciaire soit devenu bien différent de ce qu'il était chez les païens, il appartient cependant tout entier au domaine de la loi, et non de l'Evangile.
    Les plus humbles chrétiens, (verset 4) éclairés par l'Esprit de Dieu, trouveront dans leur conscience les règles de l'équité mieux que le juge qui prononce d'après un code.
  • 6.3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Combien plus des choses de cette vie ! Les anges tombés. (2Pierre 2.4)
    Voir la note précédente. C'est la même pensée, mais qui fournit à l'apôtre un argument plus fort encore.
  • 6.4 Si donc vous avez des procès pour les choses de cette vie, prenez pour juges ceux qui sont les moins considérés dans l'Eglise ! Grec : "Les méprisés." Paul pousse ainsi sa pensée jusqu'à l'extrême pour la rendre plus pénétrante : "Prenez pour juges ceux qui sont méprisés dans l'Eglise," plutôt que des païens qui leur sont bien inférieurs encore.
    D'autres proposent de traduire cette phrase par une question, ce que le grec permet : "Quand vous avez des jugements pour les affaires de cette vie, prenez-vous pour juges ceux qui sont méprisés dans l'Eglise ?"
    - Combien moins devez-vous prendre des infidèles !
  • 6.6 Mais un frère va en jugement contre son frère, et cela devant les infidèles ! Ces mots : je le dis à votre honte, peuvent se rapporter à ce qui précède ou à ce qui suit : Quoi ! dans une Eglise comme la vôtre, qui se glorifie de ses dons et de ses membres distingués, pas un n'est assez sage pour servir d'arbitre ! et vous allez en jugement contre des frères, et cela devant les infidèles !
  • 6.8 Mais c'est vous-mêmes qui faites tort, et qui causez du dommage, et cela à vos frères ! Tout procès entre des chrétiens est en soi, et sans la circonstance aggravante de le plaider devant des infidèles, un défaut. (Grec : un "manque" de sagesse, de charité, de vie chrétienne.)
    Le devoir prescrit par Jésus (Matthieu 5.39 et suivants) est de souffrir plutôt un tort, une perte. Et au lieu de cela, c'est vous qui les causez, qui les causez à vos frères ! O honte ! (verset 5) Bien plus, il y a là un danger de perdition. (verset 9)
  • 6.9 Mais ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? 9 à 11 Ce qui exclut du royaume de Dieu et comment on y est admis.
  • 6.10 Ne vous abusez point : ni impurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni abominables, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n'hériteront le royaume de. Dieu. Ne soyez point dans l'erreur, séduits par des mensonges, tels que : Dieu est trop bon pour punir ; la grâce couvrira ces péchés, quand même nous y persévérerions !
    Ceux qui commettent le péché contre nature. Les efféminés sont ceux qui se prêtaient à ce péché.
    L'apôtre nomme spécialement les vices qui étaient les plus répandus dans les grandes villes, ce qui ne veut point dire qu'il en supposât l'existence dans l'Eglise de Corinthe. Quoi qu'il en soit, la pensée bien claire de l'apôtre est que la persistance dans l'un ou l'autre de ces vices exclut infailliblement du royaume de Dieu ou plutôt est une preuve qu'on n'y a dès maintenant aucune part.
  • 6.11 Et c'est là ce qu'étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés ; mais vous avez été sanctifiés ; mais vous avez été justifiés, au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu. Vous étiez cela, dit l'apôtre littéralement : puis, par ménagement pour ses lecteurs, et ne voulant pas supposer que tous eussent vécu dans ces vices grossiers, il ajoute : quelques-uns de vous. Mais cette précaution de sa charité n'en dit pas moins clairement qu'aucun n'en était entièrement pur avant sa conversion.
    Le mot lavés exprime la purification intérieure, dont l'eau du baptême avait été le signe lors de leur conversion et de leur admission dans l'Eglise ; sanctifiés indique la continuation de cette œuvre par l'Esprit de Dieu, et la consécration du cœur et de la vie à Dieu ; justifiés désigne cet acte de la grâce divine qui s'accomplit objectivement par le sacrifice de Jésus-Christ, et subjectivement dans le pécheur au moment où il croit d'une foi vivante au Sauveur.
    Dans ces paroles qui rappellent l'état naturel du pécheur et toute l'œuvre de son salut, se trouvent les plus puissants motifs d'humilité, d'une part, et d'autre part, de persévérance : lavés, comment retourneriez-vous à vos souillures ? sanctifiés, vous allez poursuivre, dans tous les replis de votre cœur, jusqu'aux derniers restes de votre corruption naturelle ; justifiés, ne trembleriez-vous pas d'attirer sur votre conscience de nouvelles condamnations ?
    - Les mots : au nom du Seigneur Jésus et par l'Esprit de notre Dieu, s'appliquent également à ces trois phases du salut en l'homme : Jésus (dont le nom indique tout l'être, toute l'œuvre) est le seul Médiateur des grâces de Dieu, depuis la première à la dernière ; et le SaintEsprit rend seul vivant et réel en nous tout ce que Christ a fait pour nous sauver ; il nous unit à Jésus, et ainsi nous revêt de sa justice et de sa vie divine.
  • 6.12 Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais moi je ne me rendrai esclave de rien. 12 à 20 Donc, n'abusez pas de la liberté chrétienne.
    Ces mêmes paroles reviennent avec un léger changement 1Corinthiens 10.23. Ce principe de liberté chrétienne, vrai en lui-même : toutes choses me sont permises, paraît avoir été la maxime favorite de quelques membres de l'Eglise de Corinthe, peut-être surtout de ceux qui se réclamaient du nom de Paul, (1Corinthiens 1.12) et ils en abusaient en l'appliquant à des pratiques qui étaient des péchés.
    Paul ne nie pas la vérité de cette maxime, il l'adopte au contraire ; mais il fait sentir à ses lecteurs que, comme toute vérité exagérée ou déplacée devient une erreur, cette maxime, ainsi faussée, pouvait autoriser les plus coupables abus.
    Aussi l'apôtre, sans la nier, la rectifie dans l'application par deux autres principes qui lui servent de contre-poids : d'abord, il faut que l'usage de la liberté soit toujours dirigé par l'amour du prochain, c'est-à-dire par ce qui lui est avantageux, qui l'édifie (c'est ce qui se trouve développé 1Corinthiens 8 et suivants) ; ensuite, si l'on entend par liberté simplement l'autorisation de choisir entre le bien et le mal, au lieu d'y voir l'affranchissement du péché, elle ne tarde pas à se transformer en une honteuse servitude.
    Paul, quant à lui, proteste contre cette déplorable conséquence. Il dit : "Tu es maître de manger et de boire ; fort bien, mais prends garde que ce besoin ne devienne une volupté qui fasse de toi son esclave. Si tu dis : Il m'est bien permis de mener une vie douce et commode au sein des jouissances, l'apôtre te répond : Tu ne le fais déjà plus comme un homme qui en a le pouvoir, mais tu es l'esclave d'une telle vie." Chrysostome.
  • 6.13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira l'un et l'autre ; mais le corps n'est point pour l'impudicité ; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps ; Prendre des aliments est donc simplement obéir à un besoin naturel, une chose indifférente en elle-même, et à laquelle peut s'appliquer la maxime de la liberté chrétienne ; elle a si peu de rapport à la vie morale, que l'apôtre ajoute : Dieu détruira l'un et l'autre ; toutefois, puisque les aliments et les organes qui les reçoivent sont destinés a périr, que serait-ce, si tu y mettais la jouissance de ton âme ! Garde-toi donc de l'abus. (1Corinthiens 7.31)
    Ici Paul, faisant un pas de plus, et abordant un sujet qu'il avait à cœur de traiter avec tout le sérieux qu'il mérite, montre, par un tout autre exemple, comment la maxime : "Toutes choses me sont permises," comprise et mal appliquée, peut nous faire passer des choses indifférentes à celles qui sont en opposition directe avec la volonté de Dieu. (1Thessaloniciens 4.3-5)
    Ce motif : Le corps est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps est expliqué par les versets suivants.
    L'idée manichéenne, que les péchés de la chair sont indifférents, attendu qu'ils n'atteignent pas l'esprit, pouvait exister déjà alors, surtout à Corinthe, ville fameuse dans l'antiquité par la corruption de ses mœurs. L'apôtre réfute cette erreur en développant cette profonde pensée chrétienne, que c'est tout l'homme, l'esprit, l'âme et le corps, (1Thessaloniciens 5.23) qui doit être sanctifié, rendu à sa destination par la résurrection du corps, (verset 14) et ainsi vivre tout entier dans une éternelle communion avec le Seigneur, pour qui il a été créé.
    - "La pensée inverse : Le Seigneur est pour le corps, présente quelque difficulté. L'explication tirée de Ephésiens 5.29 "Le Seigneur prend soin du corps", n'est pas satisfaisante. La seule interprétation complète de ce mot, la seule aussi qui fasse bien comprendre ce qui suit (savoir que le corps lui-même est membre de Christ), c'est d'admettre ici une allusion à l'incarnation, à la Parole faite chair, (Jean 1.14) revêtue de notre corps. Par ce grand fait seulement, le corps a été sanctifié, est devenu la demeure de Dieu, le temple du Saint-Esprit." (verset 19) Olshausen.
  • 6.15 Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prenant donc les membres de Christ, en ferai-je les membres d'une prostituée ? que cela n'arrive ! Deux arguments profonds et décisifs pour la pureté du corps, comme condition de la vie chrétienne :
    1° le corps ressuscitera, afin que tout notre être soit rendu à sa destination, qui est la perfection.
    2° Nous sommes dès maintenant les membres de Christ, par une communion vivante avec lui ; mais celui qui commet le péché ici défendu brise par là ce rapport intime et saint, pour se livrer à une union qui fait de lui "une seule chair" (verset 16) avec un être dont la vie est entièrement livrée à la corruption.
  • 6.16 Ou ne savez-vous pas que celui qui s'unit à une prostituée est un même corps avec elle ? car il est dit : Les deux seront une seule chair. Genèse 2.24. Il paraît étrange, au premier abord, que l'apôtre applique ici des paroles qui ne concernent que le mariage ; mais c'est précisément par là qu'il donne une nouvelle force à son argument.
    Ce qui, dans le mariage, n'est qu'une suite de l'intime union des âmes, et se trouve sanctifié par l'institution divine que rappellent ces paroles de la Genèse, devient, dans le cas que combat l'apôtre, un rapport tout charnel, qui, au lieu d'être élevé par l'âme, rabaisse l'âme par sa communion avec un être souillé.
    Les paroles de la Genèse restent alors vraies, mais dans un sens inverse, qui transforme en malédiction la bénédiction mise par Dieu sur le mariage.
  • 6.17 Mais celui qui est uni au Seigneur, est un même esprit avec lui. Pour compléter le contraste, (verset 16) on aurait attendu : "une même chair avec lui ;" mais comme le Seigneur est Esprit (comparez Romains 1.4, note) tout l'homme devient spirituel par une communion vivante avec lui ; le corps doit arriver par degrés jusqu'à cette spiritualité qui sera sa perfection dans une autre économie. (1Corinthiens 15.44-46 ; Philippiens 3.21)
  • 6.18 Fuyez l'impudicité. Quelque péché que l'homme commette, il est hors du corps ; mais celui qui commet l'impudicité pèche contre son propre corps. La première sentence de ce verset, prise en un sens absolu, ne serait pas exacte ; il y a d'autres péchés auxquels le corps participe, l'intempérance dans le manger et le boire, par exemple, et même la colère ; mais aucun ne le souille autant que l'impudicité, et la seconde partie du verset, expliquée par ce qui précède, (versets 16,17) donne la mesure de la première.
    Puis, verset 19 indique, à l'extrême opposé, le lien vivant de la communion du chrétien avec Dieu. Ainsi la pensée de l'apôtre monte, grandit, se généralise jusqu'à verset 20, qui touche à l'éternelle destination du racheté de Christ.
  • 6.20 Car vous avez été rachetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu dans votre corps. Le corps fait partie intégrante de l'être humain.
    Si le Saint-Esprit est en l'homme, son corps lui sert de temple ; il participe à cette gloire aussi bien que son âme ; il doit devenir l'instrument sanctifié de la volonté de Dieu, et glorifier Dieu.
    Déjà, par la création, cette destination était assignée à l'homme ; Dieu était son légitime possesseur ; combien plus après que Dieu l'a racheté de la domination du péché, et cela à un précieux prix, le sang de Christ ! (1Pierre 1.19 ; Matthieu 20.28)
    Quels motifs l'apôtre produit ainsi contre le péché ! Quelle morale ! De ces sublimes hauteurs, il peut jeter un regard triomphant sur les souillures qu'il a combattues.
    "C'est ainsi que se manifeste d'une manière éclatante la précieuse influence du réalisme biblique. Un faux spiritualisme enseigne à mépriser le corps, à faire peu de cas de ses souillures ; l'Evangile honore le corps comme l'instrument éternel de l'âme, destiné à être glorifié avec elle par le SaintEsprit." 0lshausen.
    - Le texte reçu ajoute aux derniers mots de ce chapitre : "Et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu." Ces paroles ne sont pas authentiques.
  • 1 Corinthiens 7

  • 7.1 Pour ce qui est des choses dont vous m'avez écrit, il est bon à l'homme de ne toucher point de femme ; Chapitre 7.
    1 à 9 Conseils sur le mariage et le célibat.
    Les Corinthiens avaient écrit à l'apôtre pour lui demander son avis, probablement sur tous les sujets traités dans ce chapitre, parce que des opinions diverses et des discussions s'étaient élevées à cet égard dans le sein de l'Eglise.
    Tandis que, d'une part, l'exemple d'une vie voluptueuse, plus répandue à Corinthe qu'en nulle autre ville de l'antiquité, avait conservé sa pernicieuse influence même sur plusieurs des chrétiens, et relâché les principes de la discipline, (1Corinthiens 6) il paraît que, d'un autre côté, une partie des membres de l'Eglise cherchaient un degré supérieur de sainteté dans l'abstention des relations conjugales. De là, les questions sur le mariage en général, sur le divorce, en particulier sur le célibat relativement aux veuves et aux vierges.
    Il ne faut entendre par cette expression ni des relations en dehors du mariage ; dont l'apôtre ne parlerait point ainsi, ni de l'abstinence dans le mariage ; (voir versets 3,5) mais ce que l'apôtre déclare bon, au point de vue spécial où il se place, c'est de ne point se marier.
    S'il posait ici un principe général, il serait en contradiction directe avec une parole divine : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. (Genèse 2.18) Mais tel n'est pas le cas. Saint Paul, en nous disant les motifs de son sentiment, (versets 26-35) en a expliqué par là même la nature, et nul n'a le droit de lui prêter autre chose que ce qu'il a si clairement exprimé.
    Dieu, en donnant à l'homme une compagne, a fondé le mariage et ouvert ainsi la source de mille bénédictions ; mais il est des temps et des circonstances où tels serviteurs de Dieu, tels chrétiens peuvent se sentir appelés à sacrifier librement ces bénédictions, pour se dévouer entièrement à des travaux, à des dangers dans lesquels Dieu lui-même les a conduits.
    Il faut méditer ici les paroles d'un plus grand que Paul : Matthieu 19.11 ; Luc 14.26 ; et à la lumière de ces profondes vérités, chaque disciple sincère de Jésus-Christ trouvera dans sa conscience le sens de ce mot de l'apôtre : il est bon.
  • 7.2 toutefois, à cause des impudicités, que chacun ait sa propre femme, et que chacune ait son propre mari. Voir sur le motif du mariage ici indiqué par l'apôtre verset 9, note.
  • 7.3 Que le mari rende à sa femme le devoir ; et de même la femme à son mari. Le texte reçu porte ici : "la bienveillance due ;" une autre leçon plus sûre dit : le devoir, et ce mot est expliqué par le verset 5.
  • 7.4 La femme n'a point autorité sur son propre corps, mais c'est le mari ; de même aussi le mari n'a point autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. Par l'unité de tout l'être, indiquée dès l'origine du mariage. (Genèse 2.24)
    On a prétendu que le Nouveau Testament ne renfermait aucun précepte contre la polygamie : comment pourrait-elle être plus clairement proscrite que par la réciprocité exclusive établie ici ?
  • 7.5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer à la prière et de vous réunir de nouveau, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Par la prière (le texte reçu ajoute "et le jeûne," contre les meilleures autorités), il faut entendre ces temps solennels que la primitive Eglise mettait à part pour des exercices religieux, et pendant lesquels les chrétiens renonçaient à toute jouissance des sens, même à la nourriture, afin que l'homme tout entier pût se livrer, sans distraction, à des prières et à des méditations prolongées.
    Mais jamais les tentations de l'ennemi ne sont plus à redouter que précisément en ces temps de prière ; (Matthieu 4) de là, l'avertissement de l'apôtre.
  • 7.6 Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement ; Ces mots : je dis ceci, se rapportent, non à tout ce qui précède sur le mariage, mais exclusivement à verset 5.
    Il le dit par condescendance pour la faiblesse humaine (Ostervald traduit ce mot par celui de conseil, qui est inexact, Martin par celui de permission, qui est littéral), et non comme un commandement.
    Il s'agit là, en effet, de choses qui doivent être laissées à la conscience individuelle et à la liberté chrétienne.
  • 7.7 car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu son don particulier, l'un d'une manière et l'autre d'une autre. L'apôtre ne fait qu'indiquer ici, comme à versets 1,8, le sujet qu'il développera verset 25 et suivants, verset 38 et suivants
    Il sait, par son expérience et par l'expérience opposée de ses frères mariés, que, dans les circonstances où se trouvait alors l'Eglise, le renoncement aux bénédictions de la famille était avantageux : il le considère comme un don (charisma) qu'il souhaite à ses frères ; mais ce don de la nature, devenu don de la grâce dans le chrétien qui en fait l'usage que Paul en faisait, doit réellement exister pour qu'on puisse le mettre en pratique, sans quoi l'on ne trouverait qu'un piège où l'on cherchait un secours, et ici encore la liberté chrétienne conserve tous ses droits. Comparer Matthieu 19.10-12.
  • 7.9 mais s'ils ne sont pas continents, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. On pourrait s'étonner de voir l'apôtre n'envisager (ici et verset 2) le mariage que par son côté tout terrestre, et comme un moyen d'éviter les péchés des sens.
    Lui attribuer exclusivement cette vue serait le calomnier ; car nul n'a exposé d'une manière aussi élevée le côté spirituel et saint de l'union conjugale, qu'il n'a pas craint de comparer à l'union de Christ et de son Eglise ; (Ephésiens 5.22 et suivants)
    Mais il faut considérer ici ceux auxquels il s'adressait. Ces Corinthiens, dont plusieurs étaient enflés des dons extraordinaires de l'Esprit, mais pauvres en humilité, en charité, en renoncement ; ces chrétiens qui, ambitieux d'une sainteté fantastique, en étaient venus déjà à regarder les relations du mariage comme un état d'infériorité, même entre gens mariés, (versets 5,10) et qui cependant abusaient de la liberté chrétienne au point de souffrir dans l'Eglise la présence des plus honteux désordres ; (1Corinthiens 5.1 et suivants) ces hommes, qu'il fallait ramener des hauteurs d'une fausse spiritualité au naturel et au vrai, Paul ne pouvait, ne devait pas leur tenir un autre langage.
  • 7.10 Quant à ceux qui sont mariés, je leur commande, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari 10 à 24 Conseils sur le divorce.
  • 7.11 (et si elle en est séparée, qu'elle demeure sans se marier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne renvoie point sa femme. La question du divorce, même entre époux chrétiens, avait donc été posée à l'apôtre, et cela par les vues fausses mentionnées dans la note qui précède. Paul se borne à répondre ce que nous trouvons dans ces deux versets, (versets 10,11) puis il passe à la question plus difficile du divorce dans les mariages mixtes. Sur le premier point, il pouvait être bref en interdisant le divorce entre chrétiens ; car ici il y a un commandement du Seigneur, auquel il se contente d'en appeler. (Matthieu 5.32 ; 19.9 ; comparez verset 40, dernière note.)
    Et il suit tellement à la lettre ce commandement, qu'il résulte de ses paroles les deux principes suivants :
    1° Point de divorce entre chrétiens (l'apôtre n'a pas à s'occuper du cas exceptionnel posé par le Sauveur, l'adultère, qui est déjà, en soi, la dissolution du mariage) ;
    2° si une séparation est déjà accomplie, il ne reste aux époux que cette alternative, ou ne pas se remarier, ou se réconcilier lorsque cela est possible. C'est le Seigneur lui-même qui interdit un second mariage à ceux qui se sont séparés. (Matthieu 5.32)
  • 7.12 Mais aux autres je leur dis, moi, et non le Seigneur : Si un frère a une femme incrédule, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la renvoie point ; C'est-à-dire à ceux qui, mariés avant de connaître l'Evangile, se trouvaient dans la difficile position d'un mariage mixte de la pire espèce, par la conversion d'un des époux, tandis que l'autre était encore païen.
    Ici l'apôtre n'a pas, comme dans le cas précédent, un commandement du Seigneur : il parle donc lui-même selon les lumières de l'Esprit de Dieu qui est en lui. (Voir verset 40, dernière note ; comparez verset 25)
  • 7.14 Car le mari incrédule est sanctifié par la femme, et la femme incrédule est sanctifiée par le frère ; autrement vos enfants seraient impurs, mais maintenant ils sont saints. Il était impossible qu'une union dans laquelle un des époux restait païen, tandis que l'autre avait été converti par l'Evangile, n'inspirât pas à ce dernier des doutes pénibles sur la conduite qu'il devait tenir.
    Echappé au royaume des ténèbres, reçu par le baptême dans le royaume de Christ, il voyait en celui auquel il était associé un être encore plongé dans les abominations du paganisme ; une telle union était-elle chrétiennement légitime ? n'était-elle pas impure ? les enfants mêmes qui en naîtraient ne participeraient-ils pas de cette souillure ?
    Terribles questions pour une conscience délicate ! questions que les chrétiens de Corinthe ont proposées à l'apôtre, et sur lesquelles il ne leur donnera son avis avec tant d'assurance que parce qu'il est bien sûr d'avoir l'Esprit de Dieu. (verset 40)
    Eh bien, cet avis est que la partie chrétienne ne doit pas, d'elle-même, se séparer, mais seulement ne pas s'opposer à cette séparation, si la partie païenne la veut. Le motif qu'en donne l'apôtre part d'un principe profond et très vrai aux yeux d'une foi vivante : c'est que les deux éléments opposés de la vérité et de l'erreur, de la lumière et des ténèbres, étant mis en contact dans le monde, où spécialement dans l'union dont il s'agit ici, le bien doit finalement rester victorieux du mal, le royaume de Dieu l'emporter sur le royaume de Satan.
    D'après cette vue, la puissance de la vie chrétienne et de l'Esprit de Dieu dans un des époux, sanctifie l'autre, c'est-à-dire lui fait éprouver cette influence, d'abord lointaine, que l'Evangile exerce même sur les mondains incrédules, le place sous l'action des moyens de grâce, en un mot, consacre l'union, la met à part pour Dieu (tel est ici, et très fréquemment, le sens du mot sanctifier, 1Timothée 4.5).
    Par la même raison, les enfants issus de cette union, placés dès leur berceau sous l'influence chrétienne de l'un des époux, consacrés au Seigneur, élevés dans les bénédictions de l'alliance de grâce, sont saints (ce mot étant pris dans le sens indiqué cidessus).
    Cette pensée n'est point en contradiction avec les enseignements de l'Ecriture sur ce qu'on a appelé le péché originel, car il est bien évident que les enfants dont parle ici l'apôtre, nés dans le péché, auront, comme tout enfant d'Adam, besoin de la régénération et de la sanctification que les moyens de grâce mis à leur portée sont destinés à opérer.
    "Le privilège spécial que l'apôtre attribue ici aux enfants des fidèles découle du bénéfice de l'alliance de grâce, par laquelle est ôtée la malédiction naturelle ; (Psaumes 51.7 ; Ephésiens 2.3) en sorte que ceux qui étaient profanes sont consacrés par la grâce. C'est ainsi que l'apôtre argumente quand il dit (Romains 11.16) que toute la postérité d'Abraham est sainte, parce que Dieu a conclu avec lui l'alliance de vie. Si la racine est sainte, dit-il, les branches le sont aussi. Et Dieu appelle ses fils tous ceux qui sont nés d'Israël. Or, maintenant que le mur de séparation a été renversé, la même alliance de salut que Dieu avait traitée avec Abraham, nous est communiquée." Calvin.
    De là, le réformateur tire, avec raison, un puissant argument en faveur du baptême des enfants : "Que si les enfants des fidèles ont, dans le genre humain, une position exceptionnelle, afin d'être mis à part pour le Seigneur, pourquoi les exclurions-nous du signe ? Si le Seigneur les admet dans son Eglise par sa Parole, pourquoi leur refuserions-nous le signe ?"
  • 7.15 Que si l'incrédule se sépare, qu'il se sépare ; car le frère ou la sœur ne sont plus asservis en ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. Grec : "Dans de telles choses." Asservis à quoi ? A considérer encore comme existante et obligatoire une union rompue de fait par la séparation d'un des époux ; ou bien asservis à renouer les liens brisés ; à imposer l'union, contre sa volonté, à celui qui s'est séparé. L'un et l'autre sens sont admissibles, probablement l'un et l'autre sont dans la pensée de l'apôtre.
    C'est sur cette parole que s'est appuyée l'Eglise évangélique et la législation dans les pays protestants pour autoriser le divorce dans le cas appelé malitiosa desertio, c'est-à-dire l'abandon d'un des époux par l'autre, bien que Jésus-Christ ne l'eût admis que pour cause d'adultère. L'un des cas a été assimilé à l'autre.
    Grec : "Dans la paix." Par conséquent (tel est l'argument de l'apôtre) nous devons, autant qu'il dépend de nous, avoir la paix avec tous les hommes ; (Romains 12.18) donc, que la paix soit ici votre règle : la paix ne brisera pas l'union, mais aussi elle ne l'imposera pas à celui qui s'est séparé, pour reformer un mariage dans lequel il n'y aurait certainement point de paix.
  • 7.16 Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? En rapportant cette question à verset 15 seulement, elle devient un argument négatif pour celui des époux qui a été abandonné, de ne pas insister pour une réunion dans laquelle la conversion de l'autre est incertaine.
    Mais la plupart des commentateurs et des traducteurs, depuis Chrysostome et Calvin, voulant appliquer ce verset comme un argument positif à la pensée générale de l'apôtre contre la séparation de la partie chrétienne dans le mariage mixte, (verset 12) le paraphrasent plutôt qu'ils ne le traduisent ainsi : "Que sais tu, femme, si tu ne sauveras pas ton mari ? ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras pas ta femme ?" et ils en font un motif pour l'époux chrétien de rester uni à l'infidèle, dans l'espérance de le convertir à Christ. Cela paraît plus conforme à l'ensemble, mais cela fait violence au sens grammatical.
    La vérité est que Paul dit : "Tu ne sais ni oui, ni non ; ainsi donc, si la partie païenne veut rester dans l'union, c'est bien ; (verset 12 et suivants) sinon, l'autre n'est point liée." (verset 15)
    Quoi qu'il en soit, bien imprudents sont les chrétiens qui, si souvent, ont prétendu trouver dans ce verset un argument pour s'autoriser à contracter un mariage en dehors de la foi, dans l'espoir de gagner à Christ celui ou celle à qui ils veulent s'unir ; les paroles de l'apôtre ne sont pas pour eux, mais contre eux.
  • 7.17 Seulement, que chacun marche selon la condition que le Seigneur lui a donnée en partage, et dans laquelle Dieu l'a appelé. C'est là ce que j'ordonne dans toutes les Eglises. Grec : "Sinon (si tu ne le sais pas), que chacun, selon que Dieu lui a fait son partage, chacun, comme le Seigneur l'a appelé, marche ainsi !" Dans toutes les choses extérieures qui ne touchent ni à la foi, ni à la vie de l'âme, que le chrétien soit sans anxiété, et ne se fasse pas un devoir arbitraire d'apporter des changements à sa position.
    Qu'il reste dans l'état où Dieu l'a appelé par l'Evangile, se fiant à la puissance intérieure de la vie chrétienne, et ne s'imaginant pas que les difficultés de sa position seront un empêchement à son salut. Par ces mots, l'apôtre confirme le conseil qu'il a donné verset 12 et suivants, sans rétracter la liberté donnée à verset 15. Et, pour compléter et généraliser sa pensée, Paul, dans les versets qui suivent, cite quelques exemples, et se résume verset 24.
    Preuve évidente qu'en écrivant l'observation placée en tête de tout cet article, (verset 12) l'apôtre n'avait renoncé ni à son autorité apostolique d'ordonner, ni à son inspiration. (Comparer verset 40, note.)
  • 7.19 Etre circoncis n'est rien ; et être incirconcis n'est rien ; mais l'observation des commandements de Dieu est tout. Paul n'a point l'intention de traiter ici de la circoncision ni de l'esclavage, (verset 21) mais il cherche simplement par ces exemples à rendre plus clairs et plus complets les principes qu'il a énoncés relativement au mariage. Dès que l'accomplissement de la loi a eu lieu par Jésus-Christ, (Matthieu 5.17, note) toutes les figures de l'ancienne alliance, qui avaient, pour un temps, une grande importance, deviennent inutiles : telle est la circoncision.
    - Ce principe élevé et spirituel n'a pénétré qu'à grand-peine dans l'Eglise chrétienne. (Actes 11.2 et suivants ; Actes 15.1 et suivants)
  • 7.21 As-tu été appelé étant esclave ? ne t'en mets point en peine (mais aussi, si tu peux devenir libre, profites-en ) ; Grec : "Mais si même tu peux devenir libre, use plutôt..." de quoi ? de ta servitude ou de ta liberté ?
    S'attachant rigoureusement à cette tournure, Chrysostome et, après lui, plusieurs Pères de l'Eglise et plusieurs interprètes modernes ont soutenu que l'apôtre conseillait aux esclaves de rester dans l'esclavage, même s'ils pouvaient légitimement devenir libres.
    Ils appuient leur opinion :
    1° sur la locution grecque qu'ils traduisent ainsi : "mais si même tu peux devenir libre ;"
    2° sur le car du verset suivant, qui paraît motiver le conseil de rester esclaves ;
    3° sur l'ensemble de la pensée apostolique, qui est que chacun doit rester dans l'état où il a été appelé.
    A quoi l'on peut répondre :
    1° que la grammaire n'interdit point de traduire : "mais aussi, si tu peux..."
    2° que le car du verset suivant ne doit point motiver le conseil de rester esclave, mais celui de ne point se mettre en peine, si on l'est ;
    3° que le verbe final uses-en ou profites-en est plus naturel si on lui donne pour complément la liberté, devenir libre, que si on l'applique à l'esclavage ;
    4° que l'ensemble de la pensée n'exclut point cette interprétation, pas plus que l'ordre donné aux époux chrétiens de ne pas se séparer eux-mêmes d'un conjoint païen, n'exclut la liberté de laisser ce dernier se séparer s'il le veut. (versets 12,13 ; comparez verset 15)
    Est-il probable, d'ailleurs, et conforme à l'esprit de l'Evangile que l'apôtre voulût conseiller aux esclaves de rester tels, même si on leur donnait la liberté ? C'est bien assez, ce semble, qu'il leur dise de ne pas se mettre en peine de leur état d'oppression. Mais aussi, comme il les relève de cette abjection devant les hommes en leur montrant leur liberté dans le Seigneur ! (verset 22)
    Cette liberté spirituelle devait nécessairement amener la liberté extérieure, et l'amènera certainement partout ; mais du dedans au dehors, par la puissance intérieure du levain qui pénètre toute la pâte. Jusque-là, la grande affaire n'était pas pour eux la servitude ou l'affranchissement, mais l'appel du Seigneur, la liberté des enfants de Dieu. Cette pensée rentre dans l'argument général de l'apôtre, elle est conforme à tout l'esprit de l'Evangile, qui ne procède jamais par révolutions, et elle était pour les esclaves la plus précieuse consolation qui pût leur être offerte.
  • 7.22 car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même aussi celui qui a été appelé étant libre, est l'esclave de Christ. L'esclave et le libre se rencontrent dans la libre et glorieuse servitude de Christ, qui établit entre eux une égalité infiniment plus profonde que ne l'est l'inégalité extérieure de leurs positions.
    Voir sur la vraie liberté Jean 8.36.
  • 7.23 Vous avez été achetés à grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. Cette source de la vraie liberté (rachetés à grand prix) a déjà été nommée par l'apôtre. (1Corinthiens 6.20)
    Ces derniers mots : Ne devenez point les esclaves des hommes, ne doivent pas s'entendre dans le sens propre, mais spirituel.
    En effet, au sens littéral, pour les libres, il n'y avait pas de danger qu'ils voulussent devenir esclaves, et selon le droit romain, cela n'était pas même possible ; et pour les esclaves, ces mots seraient un appel à la révolte, bien opposé à la pensée de l'apôtre, (verset 21) et plus encore de Ephésiens 6.5.
    Mais, dans le sens spirituel, adressées aux uns et aux autres, ces belles paroles terminent admirablement l'exhortation de Paul : Quiconque, esclave ou libre, se fait un tourment des difficultés de sa position extérieure, comme si son salut en dépendait, se rend esclave des hommes ; tandis que le Seigneur, en rachetant les âmes, a transformé en liberté la servitude même de l'esclave.
    Du reste, il va sans dire qu'une parole absolue et profonde comme l'est celle-ci, a une portée bien plus étendue encore, et est susceptible des applications les plus diverses.
  • 7.24 Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l'état dans lequel il a été appelé. Troisième répétition de ce sage principe appliqué par l'apôtre au mariage, (verset 17) à la circoncision, (verset 20) à l'esclavage, (verset 24) et pouvant ainsi être approprié à toutes les situations.
    Ces mots : devant Dieu, ou plutôt auprès de Dieu, qui a appelé dans ces états divers, détournent la pensée de toute opinion humaine sur la valeur respective de ces positions, et l'élèvent jusqu'à Dieu, qui les a faites, qui seul les sanctifie, et qui a tous les moyens d'en adoucir les amertumes, d'en écarter les dangers, de les faire concourir au bonheur éternel de ses enfants.
    Ce qui ne veut point dire que l'apôtre entende fixer irrévocablement chaque chrétien dans sa position extérieure ; il enseigne seulement que cette position importe peu à la vie chrétienne, laquelle ne vient point bouleverser les rapports sociaux, mais plutôt les sanctifier en procédant du dedans au dehors. Elle réserve toujours la liberté individuelle, car elle est la liberté même.
  • 7.25 Pour ce qui est des vierges, je n'ai point de commandement du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu miséricorde du Seigneur, pour être fidèle. 25 à 40 Conseils sur le mariage et le célibat.
    C'est-à-dire des personnes non mariées, de l'un et de l'autre sexe, comme la suite le démontre.
    - L'apôtre revient ici au sujet principal abordé à versets 1-9.
    Sur ce point, c'est-à-dire sur la question proprement dite du mariage et du célibat, Paul déclare qu'il n'a reçu de commandement du Seigneur, ni par la tradition évangélique, ni par les révélations dont il a été lui-même favorisé.
    Ce qu'il va dire sera donc de lui, l'apôtre de Jésus-Christ, qui a obtenu une miséricorde à laquelle il attribue humblement toute sa fidélité, et par laquelle il est éclairé et dirigé dans toutes ces épineuses questions de la vie humaine en des temps mauvais. (Comparer verset 40, note.)
  • 7.26 J'estime donc qu'il est bon à l'homme, à cause de la nécessité présente, de demeurer comme il est. Grec : "J'estime donc que cela est bon à cause de la nécessité présente (ou imminente), qu'il est bon (dis-je) à l'homme d'être ainsi ;" ou bien : "parce qu'il est bon à l'homme d'être ainsi."
    Il y a doute sur cette construction. Les uns ne voient dans le second membre de la phrase que la reprise du premier, les autres y voient la raison du jugement de l'apôtre : Etre ainsi, c'est-à-dire vierge, (verset 25) est bon dans la nécessité présente, parce que cela est bon en général. (verset 1)
    Quoi qu'il en soit, on voit qu'ici Paul fonde particulièrement son opinion favorable au célibat sur les grandes épreuves qui allaient atteindre l'Eglise : la guerre des Romains en Judée, la destruction de Jérusalem, les persécutions, tout ce qui est prédit dans Matthieu 24.
  • 7.28 Si pourtant tu t'es marié, tu n'as pas péché ; et si une vierge se marie, elle ne pèche point. Mais ces personnes auront des afflictions dans la chair ; et moi je vous épargne. Le conseil de l'apôtre, vu les circonstances, est contre le mariage, (versets 1,37,38) dont il a grand soin cependant de garantir toute la légitimité. (verset 36)
  • 7.29 Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux mêmes qui ont des femmes soient comme n'en ayant point ; Etymologiquement, le mot traduit ici par court a bien ce sens, mais l'usage classique lui avait donné la signification de anxieux, plein d'angoisse, où le cœur se sent à l'étroit, oppressé.
    (Comparer les avertissements de Jésus-Christ sur ce même temps. Matthieu 24.19,20 ; Luc 23.29)
  • 7.31 et ceux qui usent de ce monde, comme n'en usant point ; car la figure de ce monde passe. Il ne dit pas seulement que le monde passe, mais sa figure, parce que tout, dans l'économie présente qui va finir, n'est que figures, formes, apparences, masques (surtout dans le monde, au sens de l'Ecriture).
    Et de là saint Paul tire la conséquence que le chrétien doit vivre dans un état habituel de complet détachement, avoir dans ce monde le moins de liens possible, et n'être esclave d'aucune chose heureuse ou triste.
  • 7.34 Et il y a cette différence entre la femme et la vierge : celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d'esprit ; mais celle qui est mariée, s'inquiète des choses du monde, cherchant à plaire à son mari. Il y a ici une grande variété de leçons et de constructions dans les divers manuscrits.
    Le verbe grec que nous rendons par les mots : il y a cette différence, signifie proprement être partagé.
    Or, en rattachant ce mot au verset précédent, M. Rilliet traduit, d'après le Vaticanus : "celui qui est marié s'inquiète des choses du monde...et il est partagé" (entre les soins terrestres et ceux de la vie chrétienne).
    Si au contraire on rapporte le mot à ce qui suit, on peut le rendre ainsi : "la femme (mariée) et la vierge sont partagées, divisées" par des intérêts, des soins divers : l'une pour les choses du Seigneur, l'autre pour les choses du monde.
    De là, notre traduction ordinaire : il y a cette différence.
    Il y a lieu de mentionner enfin la traduction proposée par M. Godet : "La femme mariée aussi est partagée. La vierge non mariée prend souci des choses du Seigneur..."
    L'apôtre applique ici (versets 32-34) au mariage ce qu'il vient de dire de la difficulté et de la brièveté du temps, aussi bien que du détachement qui doit en résulter pour le chrétien. Quand il s'agit de confesser le Seigneur en des temps d'épreuve et de persécution, quand cette confession est accompagnée de sacrifices et de dangers, quand le chrétien se sent appelé à consacrer tout son temps au service de Dieu, à lui offrir jusqu'à sa vie, il est certain que les liens et les soucis de la famille peuvent contribuer puissamment à ce que le cœur soit partagé, irrésolu ; on se donne beaucoup plus difficilement tout entier à la cause de Christ.
    C'est ce que l'apôtre appelle s'inquiéter des choses de ce monde, plaire à sa femme, plaire à son mari, c'est-à-dire se consacrer l'un à l'autre, s'employer, se dépenser l'un pour l'autre. Dans ce sens, ces paroles sont dignes d'une sérieuse considération pour tous les temps.
    Mais, d'un autre côté, puisqu'en toutes circonstances, même les plus fâcheuses, le chrétien reste libre à cet égard ; (verset 28, note) puisque Dieu a institué le mariage et l'a sanctifié, il peut se servir précisément de ces afflictions de la chair, (verset 28) de ces inquiétudes (versets 32-34) dont parle l'apôtre, non moins que des mille complications de la vie domestique, comme de puissants moyens d'éducation et de sanctification pour ses enfants.
    La famille chrétienne a un beau témoignage à rendre dans ce monde, sa mission sainte à remplir, aussi bien que le disciple de Christ pris individuellement. Ces deux faces de la question paraissent-elles se contredire ? Que chacun cherche la solution dans son propre cœur et dans la parole de Paul. (verset 7)
  • 7.35 Or, je vous dis ceci pour votre propre avantage, et non pour vous tendre un piège ; mais pour vous porter à ce qui est honnête et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction. Vous priver de votre liberté chrétienne, ou vous induire dans des tentations qui seraient bien pires que toutes les épreuves du mariage.
  • 7.36 Mais si quelqu'un pense qu'il ne soit pas honorable que sa fille passe la fleur de son âge, et qu'elle doive rester ainsi, qu'il fasse ce qu'il voudra ; il ne pèche point ; qu'elle se marie. Le texte grec peut être rendu de diverses manières.
    M. Godet traduit : "Mais si quelqu'un estime porter atteinte à l'honneur de sa fille, (le verbe grec a plutôt ici le sens actif que le sens passif), si elle passe l'âge de se marier, et qu'il doive en être ainsi (c'est-à-dire qu'il faut que le mariage ait lieu), qu'il fasse ce qu'il veut ; il ne pèche pas ; qu'ils se marient :"
    Une variante plus autorisée met ce dernier verbe au pluriel, le rapportant à la jeune fille et au jeune homme qui la demande en mariage.
  • 7.38 De sorte que celui qui marie fait bien ; et celui qui ne marie pas, fait mieux. Telle est la conclusion, le résumé de ce qui précède. (Comparer verset 28, note.)
  • 7.39 La femme est liée tout le temps que son mari vit ; mais si son mari est mort, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur ; La question décidée en peu de mots dans ce verset est tout à fait distincte des précédentes, et probablement les Corinthiens avaient aussi demandé à Paul son avis à cet égard.
    Il s'agit d'un second mariage pour les veuves, question fréquemment soulevée dans l'Eglise primitive.
    L'apôtre répond que la veuve a la liberté de se remarier ; mais, fidèle au principe qu'il a puisé pour d'autres dans les circonstances présentes, il ajoute qu'elle sera plus heureuse en ne le faisant pas. (verset 40) Si toutefois elle use de sa liberté a cet égard, ce devra être dans le Seigneur, c'est-à-dire en communion avec lui, en consultant sa volonté, et avant tout, en n'épousant qu'un de ses disciples.
  • 7.40 toutefois elle sera plus heureuse, selon mon avis, si elle demeure comme elle est. Or, j'estime que j'ai aussi l'Esprit de Dieu. L'apôtre ajoute ce dernier mot contre de faux docteurs de Corinthe, qui, afin de s'élever en abaissant Paul, prétendaient, pour ainsi parler, au monopole des lumières du Saint-Esprit. Il faut donc appliquer cette observation à tout ce qui précède.
    - Elle suffit, sans doute, pour inspirer aux chrétiens de Corinthe la plus entière confiance en tout ce que l'apôtre venait de leur écrire. Comment se fait-il donc qu'on ait trouvé tant de difficultés au sujet de certaines remarques et certaines restrictions que Paul fait, dans ce chapitre, au sujet des conseils qu'il avait à donner ?
    Ces remarques et ces restrictions, qu'on a eu le tort d'appliquer à l'inspiration de l'apôtre, sont au nombre de cinq : versets 6,10,12,25,40.
    Et voici le système que l'on a bâti là-dessus : Paul, dans ces passages, déclare tantôt qu'il ne parle plus par inspiration, tantôt qu'il a un commandement du Seigneur, tantôt qu'il n'en a pas, mais qu'il se contente de donner un simple conseil.
    Donc, a-t-on conclu de là, il enseigne, dans ce dernier cas, sans autre autorité que celle d'un simple chrétien ; donc, il est sujet à l'erreur ; donc, il s'est trompé réellement ; donc, il distingue ce qu'il dit par inspiration de ce qu'il enseigne comme simple chrétien ; et de là encore une foule de théories sur la nature et le mode de l'inspiration, et des conséquences de toute espèce tirées de ce fait prétendu.
    Or, ce fait, ou, si l'on veut, ce principe, il n'en est pas question dans les paroles de l'apôtre. Paul, écrivant aux Eglises, pour l'instruction de tous les siècles dans la sainte vérité de Dieu est toujours inspiré, éclairé, animé de l'Esprit de Dieu. Mais l'idée étrange qu'il aurait déposé par moments cette inspiration, comme un habit, pour la reprendre ensuite, qu'il aurait ainsi laissé dans le sanctuaire de la vérité divine une porte entr'ouverte, par laquelle nous nous hâtons d'introduire nos systèmes, cette idée est une pure invention des hommes.
    Qu'a donc voulu nous apprendre l'apôtre par les cinq observations mentionnées ci-dessus ?
    Il n'y a qu'à relire sans idée préconçue, et tout reste fort simple :
    verset 6. Il donne sur les relations du mariage un conseil, non un commandement, parce qu'il n'y a ici pour personne devoir absolu, mais simple convenance d'édification.
    verset 10. Ce n'est pas lui, mais le Seigneur qui interdit le divorce : pourquoi ? par la simple raison que Jésus-Christ l'a déjà interdit avant lui. (Matthieu 5.32 ; 19.9. Voir une citation pareille d'un ordre du Seigneur, 1Corinthiens 9.14)
    verset 12. C'est l'apôtre, et non le Seigneur, qui ordonne aux époux chrétiens mariés à des païens de ne pas s'en séparer. Dieu, dans l'Anc.Test., avait donné aux Juifs, pour un temps, un ordre opposé, et dans le Nouveau Testament il n'a point laissé de commandement à cet égard ; donc, l'apôtre en ordonne selon les lumières du Saint-Esprit qui l'éclaire, et cela "dans toutes les Eglises." (verset 17)
    verset 25. Il déclare que, sur la question du mariage ou du célibat, il n'a pas de commandement du Seigneur, ni par la tradition évangélique, ni par les révélations directes qui lui avaient communiqué tant de vérités importantes, (1Corinthiens 11.23 ; 2Corinthiens 12.1,7) et même tout l'Evangile qu'il prêchait. (Galates 1.11-16)
    Livré à lui-même dans ce cas-ci, ou plutôt, à l'Esprit de Dieu qui le dirige dans toute la vérité, il exprime, non un ordre, car il fallait respecter la liberté chrétienne en une telle matière, mais un conseil, un sentiment.
    Ce conseil, néanmoins, pour n'être point un ordre, pour n'avoir rien d'absolument obligatoire, puisque l'apôtre en a sagement disposé ainsi, ce conseil est-il moins inspiré que ne le serait un ordre ? Loin de là, car pour donner à ce conseil toute l'importance qu'il y attache, Paul l'accompagne de ces solennelles paroles, dans une intention de polémique contre les dénigrements de ses adversaires : "Je donne ce conseil comme ayant obtenu miséricorde de par le Seigneur, pour être fidèle," fidèle dans son apostolat auprès des âmes.
    verset 40. Enfin, l'apôtre en appelle encore à son conseil pour affirmer que, vu les circonstances, la veuve serait plus heureuse si elle ne se remariait pas.
    Et c'est alors que, non content d'avoir écrit toutes ces choses sous l'autorité de son apostolat, il ajoute ces mots, où se trahit une fine et sainte ironie à l'adresse des faux docteurs : Or, j'estime que j'ai aussi, moi, l'Esprit de Dieu. Et c'est le sceau divin de cet Esprit qui repose sur tout ce qui précède, comme sur tous les oracles de Dieu.
    Ainsi donc, en résumé, l'apôtre, toujours conduit par l'Esprit du Seigneur, fait deux distinctions fort importantes pour ses lecteurs.
    1° Le Seigneur a ou n'a pas laissé de prescription sur tel ou tel point dont je vous parle comme son apôtre ;
    2° ce que je vous dis est un ordre, un devoir absolu pour tout chrétien, ou bien un simple conseil de mon expérience, qui vous laisse libres, parce que son application dépend des circonstances. Dans ces deux distinctions, on le voit, l'inspiration de l'apôtre de Jésus-Christ n'est point en cause.
  • 1 Corinthiens 8

  • 8.1 Quant aux choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous de la connaissance (la connaissance enfle, mais la charité édifie ; Chapitre 8.
    Instructions sur la liberté de manger des aliments sacrifiés aux idoles.
    1 à 6 Selon la connaissance chrétienne, les idoles ne sont rien.
    L'apôtre passe brusquement ici d'un sujet à un autre. Mais la liaison de ses pensées se trouvait dans la lettre que lui avaient écrite les fidèles de Corinthe, (1Corinthiens 7.1) et à laquelle il répond dans l'ordre des questions qu'ils lui avaient adressées.
    Celle-ci, concernant la liberté que s'attribuaient plusieurs de manger des viandes qui avaient servi aux sacrifices des idoles, était alors d'une grande importance, à cause de la diversité d'opinions qui régnaient là-dessus entre les chrétiens. Une partie de la chair des victimes offertes en sacrifice, revenait aux prêtres : une autre partie était rendue à ceux qui avaient fourni le sacrifice, et ils l'employaient à des repas sacrés, soit dans les temples, soit dans leurs maisons.
    Ces repas étaient d'ordinaire accompagnés des plus abominables souillures, qui faisaient partie du culte corrompu du paganisme. Les pauvres, après avoir offert une victime, en vendaient la chair sur les marchés. Il se présentait donc aux chrétiens diverses occasions de manger de ces viandes. De là, un sujet de contestation dans l'Eglise de Corinthe.
    Les Juifs convertis considéraient cette participation indirecte aux sacrifices idolâtres comme une grande souillure, tandis que d'autres disciples, abusant d'une liberté que l'apôtre ne leur conteste pas, mais qui blessait la conscience des faibles, ne s'en faisaient aucun scrupule. De là, pour les uns et les autres, l'importance qu'ils avaient mise à connaître l'opinion de Paul ; de là aussi des instructions qui remplissent ici les 1Corinthiens 8 ; 1Corinthiens 9 ; 1Corinthiens 10.
    Ce sujet a quelque similarité avec celui que l'apôtre traite dans Romains 14 et Romains 15 ; mais il y a cette différence que là des chrétiens, faibles dans la connaissance et dans la foi, regardaient comme étant encore en vigueur des lois mosaïques abolies par l'Evangile ; tandis qu'ici ils veulent éviter une participation à des actes du paganisme dans lesquels il pouvait réellement y avoir du péché.
    - Il ne faudrait pas croire que ces sujets, pour ne plus se présenter à nous sous la même forme, soient sans application à nos temps. Il y a dans le monde bien des choses qui, indifférentes en elles-mêmes, sont devenues des péchés par l'usage qu'en font les hommes sans Dieu ; y prendre part peut être un scandale pour les faibles et une occasion de souillure pour les forts. Ainsi, en changeant le nom des choses, leurs formes et leurs rapports, les instructions de l'apôtre conservent toute leur opportunité et leur importance.
    De qui parle l'apôtre en disant : nous avons tous de la connaissance ? et comment expliquer la contradiction entre ces paroles et verset 7 ?
    A cela, on a fait diverses réponses.
    1° Les uns prennent ici le mot connaissance dans un sens général et théorique, tandis qu'à verset 7 il s'agit de la connaissance spéciale et pratique du sujet traité dans ce chapitre. Mais cela est en contradiction avec verset 1, qui détermine très bien l'objet spécial de cette connaissance : les choses sacrifiées aux idoles.
    2° D'autres entendent par nous, tous, les chrétiens éclairés, Paul et ses pareils. Mais comment alors s'expliquer la critique sévère que l'apôtre fait de cette connaissance, dans la parenthèse qui suit ?
    3° On a vu enfin dans ces paroles une ironie par la quelle Paul veut humilier les prétentions d'une partie des Corinthiens à la science. Et ce sens qui est bien en harmonie avec le verset 7 et avec la parenthèse, est celui auquel nous nous arrêtons. verset 2, en particulier, se trouve ainsi clairement expliqué.
    Les Corinthiens, riches en connaissance, (1Corinthiens 1.5) en faisaient un aliment de l'orgueil. Par la science sans la charité, l'homme se complaît à lui-même ; par la charité, il complaît à ses frères. Par l'une, il dit : "Toutes choses me sont permises ;" par l'autre, il ajoute : "Mais toutes n'édifient pas." (1Corinthiens 10.23) Quant à l'objet spécial de la connaissance que l'apôtre a ici en vue, et dont il dit : nous savons, voir verset 6, note.
  • 8.3 mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui) ; D'après le contraste exprimé (verset 1) entre la connaissance et l'amour, on attendrait ici : "Si quelqu'un aime son frère, il connaît comme il faut connaître."
    Au lieu de cela, l'apôtre met Dieu comme objet de l'amour, et source de la connaissance. Par là, l'antithèse est plus vraie encore, et elle renferme une profonde pensée : la source de toute connaissance de Dieu en l'homme, c'est qu'il a été d'abord connu de Dieu ; mais, pour Dieu, connaître c'est reconnaître comme lui appartenant, (Jean 10.14,15) c'est aimer ceux qui sont les objets de cette connaissance, c'est créer en eux tout ce qui les rend agréables à ses yeux.
    Il ne connaît pas les méchants, car le mal en eux consiste à se détourner de Dieu pour se jeter dans une négation, dans le néant. (Comparer 2Timothée 2.19 ; Matthieu 7.23 ; Psaumes 1.6)
    Celui que Dieu connaît, il lui communique, en faisant sa demeure chez lui, quelque chose de son essence divine ; or, Dieu est amour, chaleur et vie aussi bien que lumière. L'amour est donc la marque seule infaillible que j'ai été connu de Dieu et que je connais Dieu. Sans amour, ma connaissance n'est qu'une science stérile et froide, qui bientôt va tarir et rentrer dans le néant.
    C'est pourquoi l'apôtre, en disant aimer Dieu, quand, dans son antithèse, on attendait aimer son frère, prend l'amour à sa source, et nous fait ainsi comprendre que celui qui n'aime pas Dieu n'aime pas son frère, (1Jean 4.20) et que tout péché contre l'amour dû à nos frères est un péché contre Dieu. (versets 11,12. Comparer, sur l'ensemble de cette pensée, 1Corinthiens 13.12, note ; Galates 4.9, note.)
  • 8.6 toutefois, pour nous il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui. Tout ce passage (versets 4-6) se rapporte à l'objet spécial de la connaissance que l'apôtre avait en vue en disant (versets 1,4) nous savons...quoi ? qu'une idole n'est rien, qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
    Mais comment cette idée vient-elle sous sa plume et entret-elle dans son plan ?
    Le voici : Les Juifs convertis (et même plusieurs Pères de l'Eglise), croyaient, malgré les plus clairs enseignements de l'Ancien Testament, que les faux dieux du paganisme étaient des êtres réels, des esprits méchants, qui remplissaient de leur présence et de leur influence mauvaise les choses qui leur étaient offertes en sacrifices.
    Ils croyaient donc aussi qu'en mangeant de ces sacrifices, ils entraient d'esprit et de corps en communion avec les démons, et se plaçaient sous leur dépendance ; de là, leur horreur pour les choses sacrifiées. Et parmi les païens convertis il pouvait y en avoir aussi qui partageaient ce préjugé, et qui y joignaient le triste souvenir de leur vie passée dans les souillures de l'idolâtrie ; double raison pour rompre entièrement avec tout ce qui les leur rappelait.
    Mais le plus grand nombre des Corinthiens, les plus éclairés, savaient que les idoles ne sont rien, rien qu'une invention de l'imagination de l'homme. Ceux-ci, s'appuyant avec orgueil sur cette connaissance, sans préjugé à l'égard des sacrifices, mais aussi sans condescendance et sans amour pour leurs frères plus faibles, dont ils blessaient la conscience ou qu'ils entraînaient par leur exemple, (versets 7,9,10) péchaient contre la charité (verset 12) et s'exposaient eux-mêmes témérairement aux tentations inséparables des habitudes païennes.
    Or, en écrivant à l'apôtre sur cette question, ils s'étaient justifiés par le fait que l'idole n'est rien, ce que Paul leur concède, car évidemment il répète (versets 4-6) leur argument ; mais il ajoute aussitôt : Tous n'ont pas cette connaissance, (verset 7) et blâme pour cela leur manière d'agir. (Comparer 1Corinthiens 10.19-21)
    - Bien que l'apôtre accorde aux Corinthiens qu'une idole n'est rien, il ne peut pas oublier que le paganisme, en lui-même, avec toutes ses abominations, est une œuvre du démon, ni qu'il existe réellement des esprits méchants ; (1Corinthiens 8.5 ; Ephésiens 2.2 ; 6.12 ; Colossiens 2.15 ; 2Corinthiens 4.4) mais ce qu'il déclare surtout, c'est qu'il n'y a pour le chrétien que le seul et vrai Dieu, de qui et pour qui nous sommes (motif de le glorifier) ; et qu'un seul Seigneur, Jésus-Christ, à qui il attribue la création de toutes choses, (Jean 1.3 ; Colossiens 1.16) et par qui nous avons le salut et la vie. (Ephésiens 2.10)
  • 8.7 Mais tous n'ont pas la connaissance ; et quelques-uns, par la con- science qu'ils ont encore de l'idole, mangent une chose comme sacrifiée à l'idole ; et leur conscience étant faible, elle en est souillée. Grec : "La conscience de l'idole ;" c'est le sentiment non raisonné, l'opinion instinctive, ou, si l'on veut, le préjugé persistant que l'idole est un être réel, et la crainte de se mettre en contact avec elle.
    Pour de telles consciences faibles, manger des viandes sacrifiées à une idole était réellement une souillure à laquelle elles se laissaient entraîner par fausse honte et par l'exemple des forts. On voit en cela quel grand mal faisaient ces derniers en usant de leur liberté sans égard pour leurs frères. (verset 9)
  • 8.8 Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu ; si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins, et si nous mangeons, nous n'avons rien de plus. Pourquoi donc ne pas y renoncer, puisque cette action, inutile en elle-même, peut être accompagnée de dangers réels pour nos frères ? (Vers 9.)
    - On remarquera que les deux dernières phrases de ce verset sont interverties dans le texte reçu et la plupart des versions, qui ont d'abord la proposition positive : si nous mangeons, puis la négative,
    - contrairement à de fortes autorités
  • 8.10 Car si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié à l'idole ? Grec : "Sa conscience, qui est faible, ne sera-t-elle pas édifiée pour manger... ?"
    Tu dois édifier sa conscience par une vie sainte ; mais si tu l'édifies de manière à le faire agir contre sa persuasion, c'est démolir au lieu d'édifier.
  • 8.11 Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère, pour lequel Christ est mort ! Effrayant reproche ! Christ a donné sa vie pour ce frère, et toi, tu ne peux lui sacrifier quelque chose de ta liberté ! Tu l'exposes plutôt à périr !
    - Témoignage décisif contre l'opinion erronée que Christ n'est mort que pour les élus. Même si ce faible frère périt, il n'en reste pas moins éternellement vrai que Christ est mort pour lui. (Comparer Romains 14.15 ; Hébreux 10.29 ; 2Pierre 2.1 ; 1Jean 2.2)
    - Ce verset est également rétabli selon les meilleurs manuscrits, et il en reçoit plus de force. Quel contraste : le faible périra par ta connaissance, le frère, pour qui Christ est mort !
  • 8.12 Or quand vous péchez ainsi contre les frères, et que vous blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. Surtout parce qu'il est mort pour eux, (verset 11) qu'il se les est acquis, qu'ils sont sa propriété.
  • 8.13 C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. Comparer Romains 14. Plutôt renoncer à toute viande, à tout ce qui m'est permis, que de pécher contre la charité et de froisser une conscience !
  • 1 Corinthiens 9

  • 9.1 Ne suis-je pas libre ?Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu Jésus- Christ notre Seigneur ? N'êtes-vous pas mon ouvrage dans le Seigneur ? Chapitre 9.
    1 à 14 L'apôtre démontre son droit à recevoir son entretien des Eglises.
    Le texte reçu place ces deux questions dans un ordre inverse : "Ne suis-je pas apôtre ? ne suis-je pas libre ?" contrairement aux meilleures autorités.
    - Paul venait de dire (1Corinthiens 8.13) qu'il se priverait de tout aliment qui pourrait scandaliser son frère. Et pourtant il sait qu'il est libre, aussi libre que ceux qui, à Corinthe, abusaient de leur liberté chrétienne. Bien plus, il est apôtre. Comme apôtre de Jésus-Christ, Paul avait plus encore de liberté et d'autorité que tout autre ; s'il y renonce par charité, son exemple en aura d'autant plus de poids, et humiliera ceux qui s'autorisent de leurs droits pour froisser les consciences faibles. Or, c'est précisément cet exemple de sa vie personnelle qu'il tient à exposer en présence des insinuations de certains adversaires. (verset 3) Il consacre à cela tout ce chapitre, qui n'est point un hors-d'œuvre.
    Paul avait probablement vu le Seigneur avant qu'il mourût sur la croix ; mais ce n'est pas de ce temps qu'il parle ici, puisque ce triste privilège, il l'aurait eu en commun avec les ennemis du Sauveur. (Comparer 2Corinthiens 5.16, note.)
    Il a vu le Seigneur glorifié (Actes 9.3 et suivants) qui lui est apparu en divers temps, et dont il a reçu des révélations. (Galates 1.1 ; comparez Actes 18.9,10 ; 1Corinthiens 11.23 ; 2Corinthiens 12.1 et suivants)
    Il rappelle ces faits pour justifier son caractère apostolique, que niaient ses adversaires en disant qu'il n'avait pas vu le Seigneur, et qu'à cause de cela il ne pouvait pas être le témoin de sa vérité comme les autres apôtres. (Verset 3.) Ainsi parlait sans doute le parti qui se réclamait de Céphas. (1Corinthiens 1.12)
    Comme Eglise qu'il avait fondée, et dont les membres avaient été en grande partie amenés par lui à la foi : sceau divin posé par Dieu même sur son apostolat. (verset 2)
    - Ce mot dans le Seigneur (versets 1,2) ajoute à la démonstration de l'apôtre quelque chose d'intime et de sacré. Toute son œuvre à l'égard des Corinthiens a eu lieu selon le Seigneur, dans sa communion, en sorte que le Seigneur lui-même en est le témoin et le vrai auteur.
  • 9.3 C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent. Grec : "C'est là mon apologie contre ceux qui m'accusent en jugement" ou "qui font des enquêtes sur moi." Son apologie irréfutable, c'est que ses lecteurs sont son ouvrage, le sceau de son apostolat. (versets 1,2)
  • 9.4 N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ? Cette question se lie a la fois aux libertés qu'il a discutées dans le chapitre précédent et aux pensées qui suivent, c'est-à-dire au droit qu'aurait l'apôtre de vivre aux dépens des Eglises auxquelles il avait annoncé l'Evangile. (verset 7 et suivants)
  • 9.5 N'avons-nous, pas le droit de mener avec nous une femme d'entre nos sœurs, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Grec : "Une sœur femme," c'est-à-dire une épouse chrétienne.
    Ainsi les autres apôtres, et spécialement les frères du Seigneur (Jacques le Mineur et Jude) et Pierre, les plus renommés d'entre les apôtres, (Galates 2.9 ; Matthieu 16.18,19) étaient tous mariés, et leurs femmes les accompagnaient dans leurs voyages missionnaires.
    Si Paul, par des raisons qu'il a exposées, (1Corinthiens 7) a renoncé à l'état du mariage, il n'en revendique pas moins le droit.
    Et c'est en présence de ces faits qu'une Eg1ise établit le célibat forcé des prêtres ! C'est qu'avant cela elle avait renié l'autorité de la Parole de Dieu et ramené dans la nouvelle alliance le prêtre de l'ancienne, au détriment de la sacrificature unique et parfaite de Jésus-Christ, et au mépris du sacerdoce universel de tous les chrétiens.
    C'est le célibat obligatoire qui fait la caste, mise à la place de l'homme et du citoyen.
  • 9.6 Ou, n'y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n'ayons pas le droit de ne point travailler ? De ne point travailler de leurs mains, à côté de leur œuvre missionnaire, afin de pourvoir à leurs besoins, sans en charger les Eglises. (Actes 20.34 ; 18.3 ; 2Thessaloniciens 3.8,9)
    Il ressort de là que Barnabas suivait à cet égard la même ligne de conduite que Paul ; que ces deux serviteurs de Dieu savaient s'estimer et s'aimer, malgré le fait rapporté Actes 15.39 ; enfin, que Barnabas exerçait son ministère dans les Eglises d'Occident.
  • 9.8 Est-ce selon l'homme que je dis ces choses ? la loi ne les dit-elle pas aussi ? L'exemple des mœurs et des usages des hommes que l'apôtre venait de citer (verset 7) pour rendre plus légitime sa pensée, aurait pu, aux yeux de plusieurs, manquer d'autorité ; c'est pourquoi il recourt à une plus haute autorité, celle de la loi.
  • 9.9 Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Sans aucun doute Dieu prend soin des bœufs et de toute créature ; cette loi (Deutéronome 25.4) le prouve aussi bien que d'autres pareilles ; (Deutéronome 22.6-10 ; Lévitique 22.28) mais ces lois d'une tendre providence sont moins écrites pour les animaux (qui ne savent pas lire, remarque Luther), que pour l'homme qui doit apprendre par là à être humain et reconnaissant, même envers les êtres destitués de raison qui le servent par leur travail ; combien plus envers son semblable ! et combien plus encore le chrétien envers le serviteur de Dieu, qui lui fait part des biens spirituels ! (versets 10,11)
  • 9.10 Ou n'est-ce pas entièrement à cause de nous qu'il le dit ? En effet, il est écrit à cause de nous que celui qui laboure, doit labourer dans l'espérance, et celui qui foule le grain, avec l'espérance d'y avoir part. Une variante adoptée par M. Godet porte : "Celui qui foule doit participer à l'objet espéré."
    Les actes de labourer et de fouler ne présentent pas deux exemples parallèles, juxtaposés.
    Labourer est pénible ; mais fouler le grain, non. Ce dernier acte nous transporte au jour de la moisson, où le bœuf, libre de toute muselière, prend sa part de la récompense espérée.
  • 9.12 Si d'autres participent à ce droit sur vous, n'y participerons-nous pas plutôt ? Cependant nous n'avons point usé de ce droit ; mais nous souffrons tout, afin de n'apporter aucun obstacle à l'Evangile de Christ. L'apôtre s'applique le principe qu'il a établi abondamment, mais il lui vient à l'esprit encore deux arguments qu'il ne veut pas omettre ; (versets 13,14) puis il reprend (verset 15) son application à luimême.
  • 9.13 Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré mangent des choses sacrées ; et que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ? Grec : "Ceux qui s'emploient aux choses sacrées, mangent les choses du sanctuaire."
    Paul veut parler des lévites et des prêtres de l'ancienne alliance, qui n'avaient point eu de part avec les autres tribus dans la terre de la promesse ; car l'Eternel était leur part et leur héritage, et ils devaient vivre de ce qui était offert au temple. (Nombres 18.8 et suivants., Nombres 18.21-24)
  • 9.14 De même aussi, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent l'Evangile vivent de l'Evangile. Cet ordre se trouve à Matthieu 10.10 ; Luc 10.7.
  • 9.15 Mais, pour moi, je n'ai usé d'aucune de ces choses ; et je n'écris point ceci, afin qu'on en use ainsi envers moi ; car il serait meilleur pour moi de mourir, que si quelqu'un anéantissait ce sujet de gloire. 15 à 23 Il a volontairement renoncé à ce droit.
    Grec : "Mon sujet de gloire." Par où l'apôtre n'entend point une gloire devant Dieu, mais devant les hommes. (Romains 4.2)
    Cette gloire, qu'il revendique en présence de l'Eglise, et qui le distinguait des autres apôtres, vrais ou faux, c'est qu'il annonçait l'Evangile gratuitement, (verset 18) et qu'il s'imposait pour cela tous les renoncements et toutes les fatigues. (versets 6-14)
    Mais est-ce pour lui qu'il recherchait cette gloire ? Nullement ; il ne veut que lever par là un des plus grands obstacles aux progrès de l'Evangile, (verset 12) et prévenir les accusations que ses adversaires n'auraient pas manqué d'élever contre lui. (Actes 20.34 ; 2Thessaloniciens 3.8,9 ; 2Corinthiens 11.7 et suivants)
    Toute cette gloire revenait donc à l'Evangile, (verset 23) c'est-à-dire à Dieu, à qui toute gloire appartient. C'est par le même motif que tout serviteur de Dieu doit tenir fortement à l'honneur de son ministère, et tout chrétien à l'honneur de sa conduite devant les hommes.
    - Par un si saint motif, l'apôtre déclare formellement, au commencement de ce verset, qu'il n'écrit point ces choses pour qu'on lui rende le droit auquel il renonce. (Grec : "pour qu'il m'arrive ainsi," c'est-à-dire de vivre de l'Evangile, verset 14).
  • 9.19 Car, quoique je sois libre à l'égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d'en gagner un plus grand nombre. Ces versets versets 16-19 sont destinés à motiver et à justifier la pensée hardie du verset 15 : Je dois prêcher l'Evangile ; ce n'est pas là le sujet spécial de gloire dont j'ai parlé, j'y suis obligé ; si je m'y refusais, je serais coupable et ingrat envers la grâce que Dieu m'a faite. (verset 16)
    Si je le fais de bon cœur, librement, gratuitement, j'en ai la récompense ; sinon, j'y suis obligé par l'appel de Dieu, je fais office d'esclave et, après avoir rempli ma tâche, je n'ai aucune récompense à attendre. (verset 17)
    Quelle est donc cette précieuse récompense à laquelle j'aspire ? C'est qu'en prêchant gratuitement l'Evangile, je l'établisse d'autant plus sûrement que je renonce à mon droit, (verset 18) et qu'en sacrifiant une liberté légitime, je gagne d'autant plus d'âmes au Sauveur. (verset 19 ; comparez versets 22,23)
  • 9.20 J'ai été avec les Juifs comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi comme sous la loi, bien que je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; Le texte reçu retranche à ce verset toute cette phrase : Bien que je ne sois pas moi-même sous la loi, ici rétablie selon les meilleurs manuscrits.
    - Les Juifs et ceux qui sont sous la loi sont les mêmes hommes, mais la première de ces expressions les désigne comme nation, avec ses mœurs, ses usages, etc. ; la seconde les dépeint dans leur rapport spécial avec Dieu, par le moyen de la loi.
    Pour bien comprendre que l'apôtre pût être (Grec : "devenir") comme Juif avec les Juifs, il faut se souvenir que lorsque, pour les gagner à Christ, il prenait part à leurs usages religieux, il ne considérait point ces usages comme des "traditions humaines," mais comme des institutions saintes, établies par Dieu même pour préparer son peuple à l'Evangile.
    Avec la signification toute spirituelle qu'il y voyait, il pouvait s'y associer en toute sincérité, y trouver de l'édification, d'autant plus qu'il aimait tendrement son peuple et appréciait hautement ses prérogatives. (Romains 9.1-5)
    Mais pour cela, libre par l'Evangile, il ne se croyait point lié à la loi. Tout au contraire, le même homme qui pratiquait des usages religieux avec les Juifs, (Actes 16.3 ; 18.18 ; 21.20 et suivants) dans le sens que nous venons d'indiquer, s'y opposait avec toute l'énergie de sa conviction quand il voyait des chrétiens judaïsants exiger ces actes religieux comme méritoires et nécessaires au salut, ce qui détruisait la doctrine du salut par grâce. (Actes 15.1 et suivants ; Galates 2.4,5,13-16)
  • 9.21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l'égard de Dieu, je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi ; Paul désigne les païens comme ceux qui sont sans loi, sans la loi divine révélée ; et il n'astreignait ni lui ni eux aux usages religieux des Juifs, qui les eussent éloignés. Il n'évitait point d'entrer en relation avec eux, et dans sa prédication, il se mettait à leur point de vue. (Actes 17)
    Cependant, comme ce mot sans loi (anomos), appliqué à l'apôtre, pouvait être mal compris, il l'explique dans une parenthèse, dont voici la traduction littérale : "n'étant point sans loi à Dieu, mais dans la loi à Christ."
    Etre à Christ, c'est bien réellement être dans la loi de Moïse, mais la loi accomplie. (Matthieu 5.17 ; Romains 3.31 ; 8.4)
  • 9.22 j'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Les faibles étaient tous ceux qui, Juifs ou païens, attachaient de 1'importance aux choses extérieures et temporaires, en matière de religion, en particulier ceux dont il a plaidé la cause au chapitre précédent. (verset 7 et suivants)
    Paul, afin de les sauver en les amenant à Jésus-Christ, ne commençait point par heurter leurs préjugés, mais les supportait avec la tolérance de la charité en tout ce qui n'était pas incompatible avec la vérité. Ce principe est admirable, mais il est facile d'en abuser en l'appliquant mal.
    Grec : "Afin, en toute manière, absolument, d'en sauver quelques-uns." Ardent amour des âmes !
  • 9.23 Et je fais toutes choses à cause de l'Evangile, afin d'y avoir part. 23 à 33 Il faut s'abstenir même des choses permises, par égard pour les faibles.
    Ce dernier mot est le meilleur commentaire de ce qui précède, (versets 15-22) et sert de transition aux versets suivants. Se soumettre ainsi aux renoncements de la charité, ou, au contraire, revendiquer avec raideur son droit et ses libertés, n'est point une chose indifférente qui ne dépende que de l'arbitraire de chacun ; mais c'est la condition indispensable pour servir la cause de l'Evangile et avoir part soi-même aux grâces qu'il renferme. (Comparer versets 24-27)