Lueur.org - Un éclairage sur la foi

2 Corinthiens 4-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 C'est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons point courage. 2 Mais nous avons rejeté loin de nous les choses cachées et honteuses ; ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la Parole de Dieu ; mais nous rendant recommandables à toute conscience d'homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. 3 Et si même notre Evangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, 4 en ceux dont le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, les incrédules, afin qu'ils ne fussent pas éclairés par la lumière du glorieux Evangile de Christ, qui est l'image de Dieu. 5 Car nous ne nous prêchons point nous-mêmes, mais Jésus-Christ le Seigneur ; et nous nous déclarons vos serviteurs pour l'amour de Jésus. 6 Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendît du sein des ténèbres, a resplendi dans nos coeurs, afin que nous éclairions les hommes par la connaissance de la gloire de Dieu, en la présence de Christ.
   7 Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous, 8 qui sommes pressés de toutes les manières, mais non pas réduits à l'extrémité ; en perplexité, mais non désespérés ; 9 persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; 10 portant toujours dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. 11 Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle ; 12 en sorte que la mort agit en nous, et la vie en vous. 13 Mais ayant le même esprit de foi, selon qu'il est écrit : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons ; 14 sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître en sa présence avec vous. 15 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grâce, étant multipliée, abonde à la gloire de Dieu, par les actions de grâces que plusieurs lui en rendront. 16 C'est pourquoi nous ne perdons point courage ; mais si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 17 Car notre légère affliction du temps présent produit pour nous le poids éternel d'une gloire infiniment excellente ; 18 parce que nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles.

2 Corinthiens 5

   1 Car nous savons que, si notre demeure terrestre dans cette tente est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui vient de Dieu, une maison éternelle, qui n'a point été faite par la main des hommes. 2 Car aussi à cause de cela, nous gémissons, désirant avec ardeur d'être revêtus de notre demeure céleste ; 3 (si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus) ; 4 car nous, qui sommes dans cette tente, nous gémissons, étant chargés ; parce que nous souhaitons, non d'être dépouillés, mais d'être revêtus ; afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. 5 Or celui qui nous a formés pour cela même, c'est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l'Esprit. 6 Etant donc toujours pleins de confiance, et sachant que, pendant que nous habitons dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur 7 (car c'est par la foi que nous marchons, et non par la vue) ; 8 nous sommes, dis-je, remplis de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, pour être avec le Seigneur. 9 C'est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables. 10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon qu'il aura fait, soit bien, soit mal, étant dans son corps.
   11 Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j'espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi ; 12 car nous ne nous recommandons point de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet ; afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient de l'apparence et non du coeur. 13 Car, soit que nous soyons hors de sens, c'est pour Dieu ; soit que nous soyons de sens rassis, c'est pour vous. 14 Car la charité de Christ nous presse, jugeant ceci, que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; 15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. 16 En sorte que dès maintenant nous ne connaissons personne selon la chair ; et si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. 17 Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. 19 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant point leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous faisons donc la fonction d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous supplions, au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu. 21 Car Celui qui n'avait point connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.

Références croisées

4:1 2Co 3:6, 2Co 3:12, 2Co 5:18, Ep 3:7-8, 1Co 7:25, 1Tm 1:13, 1P 2:10, 2Co 4:16, Es 40:30, Ga 6:9, Ep 3:13, Ph 4:13, 2Th 3:13, He 12:3, Ap 2:3
Réciproques : Jb 4:5, Ps 27:13, Pr 3:11, Pr 24:10, Es 40:31, Jr 45:3, Os 2:1, So 3:16, Mt 5:7, Mc 12:14, Ac 1:17, Ac 4:11, Ac 20:24, Ac 26:16, Rm 11:30, Rm 12:1, 1Co 2:3, 2Co 3:11, 2Co 4:7, 2Co 5:11, Ep 4:12, Ph 1:16, Col 1:23, Col 4:4, 1Th 1:5, 1Tm 1:12, 1Tm 1:16, 3Jn 1:5
4:2 1Co 4:5, Rm 1:16, Rm 6:21, Ep 5:12, 2Co 1:12, 2Co 2:17, 2Co 11:3, 2Co 11:6, 2Co 11:13-15, Ep 4:14, 1Th 2:3-5, 2Co 5:11, 2Co 6:4-7, 2Co 7:14
Réciproques : Gn 38:23, 1R 18:34, 1R 22:14, 2R 10:19, Jb 13:7, Ps 52:2, Pr 12:5, Pr 20:27, Es 29:15, Es 29:18, Jr 2:8, Mt 13:19, Mt 22:16, Mc 1:22, Lc 4:32, Jn 16:25, Ac 4:19, Ac 20:27, Ac 23:1, Ac 24:16, Ac 25:10, Ac 26:28, Rm 14:18, Rm 16:18, 1Co 1:17, 1Co 3:12, 1Co 4:2, 1Co 7:25, 1Co 10:27, 2Co 1:13, 2Co 3:12, 2Co 6:7, 2Co 6:9, 2Co 7:2, 2Co 12:12, 2Co 12:16, Ga 1:7, Ep 4:15, Ph 1:16, 1Th 1:5, 1Th 2:4, 1Th 2:5, 1Th 2:10, 2Th 2:10, 2Tm 2:15, Tt 2:7, He 4:12, 1P 3:16, 2P 1:16, 2P 3:3
4:3 Rm 2:16, 1Th 1:5, 1Tm 1:11, 2Co 4:4, 2Co 2:15-16, 2Co 3:14, Mt 11:25, 1Co 1:18, 2Th 2:9-11
Réciproques : Lv 13:29, Dt 28:29, Ps 14:4, Ct 5:9, Es 44:18, Ez 12:2, Dn 11:32, Os 4:6, Mt 13:13, Mt 13:19, Mt 21:27, Mt 21:44, Mc 4:15, Mc 11:33, Lc 10:21, Lc 16:31, Lc 19:42, Lc 22:53, Jn 3:15, Jn 8:27, Jn 10:26, Jn 12:38, Jn 12:48, Jn 15:21, Jn 16:3, Rm 16:25, 2Co 3:12, 2Th 2:10, 2Th 3:2, 2P 1:9
4:4 Mt 4:8-9, Jn 12:31, Jn 12:40, Jn 14:30, Jn 16:11, 1Co 10:20, Ep 2:2, Ep 6:12, 1Jn 5:19, Ap 20:2-3, 2Co 3:14, 1R 22:22, Es 6:10, Jn 12:40, 2Co 4:6, 2Co 3:8-9, 2Co 3:11, 2Co 3:18, Jn 8:12, Jn 12:35, Ac 26:18, Col 1:27, 1Tm 1:11, Tt 2:13, Jn 1:14, Jn 1:18, Jn 12:45, Jn 14:9-10, Jn 15:24, Ph 2:6, Col 1:15, He 1:3, 2Co 4:6, Ps 50:2, Es 60:1-2, 2P 1:19, 1Jn 2:8
Réciproques : Gn 1:26, Gn 3:5, Ex 34:33, Lv 13:29, Lv 17:7, Nb 12:8, Dt 4:15, Dt 28:29, Jb 2:2, Ps 14:4, Ps 63:2, Ps 119:18, Ps 119:130, Ps 135:18, Es 29:10, Es 33:21, Es 42:19, Es 43:8, Es 44:9, Es 44:18, Es 49:9, Es 56:11, Es 66:18, Jr 9:3, Ez 8:4, Ez 12:2, So 1:17, Za 9:17, Mt 7:13, Mt 12:26, Mt 13:13, Mt 21:44, Mc 4:15, Mc 11:33, Lc 11:34, Lc 19:42, Lc 24:45, Jn 3:3, Jn 3:11, Jn 8:19, Jn 8:27, Jn 9:39, Jn 10:26, Jn 13:31, Jn 17:25, Ac 7:2, Ac 13:27, Ac 16:14, Ac 17:23, Ac 28:26, Rm 1:16, Rm 1:28, Rm 10:2, Rm 11:7, Rm 12:2, 1Co 2:6, 1Co 2:12, 1Co 2:14, 1Co 5:10, 2Co 2:15, 2Co 4:3, 2Co 10:14, Ga 1:4, Ep 1:18, Ep 4:18, Ep 6:11, Ph 1:27, Ph 3:8, Col 1:13, Col 2:15, 2Th 2:9, 2Th 3:2, 2P 1:9, 1Jn 2:11, 1Jn 4:4, Ap 8:12, Ap 9:11, Ap 12:9, Ap 13:4
4:5 Mt 3:11, Jn 1:21-23, Jn 3:27-31, Jn 7:18, Ac 3:12-13, Ac 8:9-10, Ac 10:25-26, Ac 14:11-15, Rm 15:17-18, 1Co 1:13-15, 1Co 1:23, 1Co 3:5-6, 1Co 10:33, Ph 1:15, 1Th 2:5-6, Tt 1:11, 1P 5:2-5, 2P 2:3, 2Co 1:19, Mt 23:8, Ac 2:36, Ac 5:31, Ac 10:36, Rm 14:8-9, 1Co 1:23, 1Co 2:2, 1Co 8:6, 1Co 12:3, 1Co 15:47, Ph 2:11, 2Co 1:24, 2Co 5:14-15, Mt 20:25-27, Lc 22:25-26, Jn 13:14-15, Rm 15:1-2, 1Co 9:19-23, Ga 5:13, 2Tm 2:10
Réciproques : 2S 23:10, 2Ch 35:3, Mt 13:52, Mt 20:27, Mt 23:11, Mt 25:40, Lc 21:17, Jn 4:1, Jn 12:26, Jn 13:18, Ac 13:25, Rm 1:1, Rm 15:30, Rm 16:25, 1Co 3:21, 1Co 3:22, 1Co 4:1, 1Co 9:18, 2Co 8:5, 2Co 12:10, Col 1:28, 1Th 2:3, 1P 5:3, 2Jn 1:2, 3Jn 1:7
4:6 Gn 1:3, Gn 1:14, Gn 1:15, Ps 74:16, Ps 136:7-9, Es 45:7, Ep 1:17, Ep 5:8, 2P 1:19, 2Co 4:4, 2Co 3:18, Ex 33:18-23, Ex 34:5-7, Ps 63:2, Ps 90:16, Es 6:1-3, Es 35:2, Es 40:5, Es 60:2, Jn 11:40, Ac 7:55-56, 1P 2:9, Lc 10:22, Jn 1:14, Jn 12:41, Jn 14:9-10, Ph 2:6, Col 1:15, He 1:3, 1P 1:12
Réciproques : Gn 32:30, Ex 24:16, Ex 27:21, Ex 29:43, Lv 24:2, 1R 8:11, 1Ch 28:9, 2Ch 30:22, Ne 9:5, Jb 22:21, Ps 9:10, Ps 25:8, Ps 27:4, Ps 36:9, Ps 67:1, Ps 100:3, Ps 119:130, Ps 119:144, Ps 138:5, Pr 10:14, Es 4:2, Es 32:3, Es 42:7, Es 53:11, Jr 9:24, Jr 31:34, Os 2:20, Mi 2:9, Mi 7:8, Mt 13:16, Mc 4:11, Lc 2:9, Lc 6:45, Lc 9:33, Lc 11:36, Jn 2:11, Jn 6:40, Jn 7:28, Jn 8:55, Jn 9:30, Jn 10:14, Jn 12:45, Jn 14:7, Jn 14:21, Jn 16:14, Jn 17:3, Jn 17:6, Jn 17:24, Ac 9:18, Ac 26:18, Rm 5:5, Rm 10:2, 1Co 1:5, 1Co 1:30, 2Co 1:20, 2Co 3:14, 2Co 6:6, Ga 1:16, Ga 4:9, Ep 1:18, Ep 4:13, Ep 5:14, Ph 3:8, Col 1:10, Col 1:27, Col 3:10, 1Tm 1:11, Tt 2:13, He 10:32, Jc 1:17, 2P 1:2, 2P 3:18, 1Jn 2:3, 1Jn 2:13, 1Jn 3:6, 1Jn 4:7, 1Jn 5:20
4:7 2Co 4:1, 2Co 6:10, Mt 13:44, Mt 13:52, Ep 3:8, Col 1:27, Col 2:3, 2Co 5:1, 2Co 10:10, Jg 7:13-14, Jg 7:16-20, Lm 4:2, 1Co 1:28, 1Co 4:9-13, Ga 4:13-14, 2Tm 2:20, 2Co 3:5-6, 2Co 12:7-9, 2Co 13:4, 1Co 2:3-5, Ep 1:19-20, Ep 2:5, Ep 2:8, Ep 2:9, Col 2:12, 1Th 1:5
Réciproques : Gn 2:7, Gn 27:35, Lv 14:5, Js 6:3, Jg 7:2, Jg 7:20, Jg 7:22, 1S 13:22, 1R 17:9, Jb 4:19, Ps 34:19, Ps 44:3, Pr 10:14, Pr 13:7, Jr 19:1, Za 12:7, Lc 6:45, Ac 20:19, 1Co 1:27, 1Co 2:5, 1Co 3:5, 1Co 15:30, 2Co 1:8, 2Co 1:9, 2Co 10:4, Col 1:11, He 1:3, 1P 1:6
4:8 2Co 1:8-10, 2Co 6:4, 2Co 7:5, 2Co 11:23-30, 2Co 4:16-17, 2Co 12:10, 1S 28:15, 1S 30:6, Ps 56:2-3, Pr 14:26, Pr 18:10, Rm 5:3-5, Rm 8:35-37, Jc 1:2-4, 1P 1:6-7, 1P 4:12-14, 1S 31:4, Jb 2:9-10, Ps 37:33, Jn 14:18, 1Co 10:13
Réciproques : Jg 2:15, Jg 8:4, Jg 15:18, Jb 19:10, Ps 25:17, Ps 27:13, Ps 62:2, Ps 71:7, Ps 73:26, Pr 24:16, Es 40:31, Jr 38:6, Jr 49:29, Mt 5:10, Ac 16:25, Ac 16:40, Ac 20:24, Ac 26:17, Ac 27:22, Rm 5:4, Rm 8:17, 1Co 4:9, 1Co 4:11, Col 1:24, 1Tm 4:10, 2Tm 3:11, He 12:5
4:9 Ps 9:10, Ps 22:1, Ps 37:25, Ps 37:28, Es 62:4, He 13:5, 2Co 7:6, Jb 5:17-19, Jb 22:29, Ps 37:24, Ps 42:5, Ps 42:11, Es 43:2
Réciproques : Jg 8:4, Jg 15:18, 1S 2:4, Jb 19:10, Ps 25:17, Ps 62:2, Ps 102:10, Jr 38:6, Ac 16:25, Ac 20:24, Ac 27:22, He 12:5
4:10 2Co 1:5, 2Co 1:9, Rm 8:17-18, Ga 6:17, Ph 3:10-11, Col 1:24, 2Co 13:4, Jn 14:19, Ac 18:9-10, Rm 8:17, 2Tm 2:11, 1P 4:13, Ap 1:17
Réciproques : 1S 2:4, Ac 14:19, Ac 21:13, Rm 5:10, Rm 6:8, 1Co 15:13, 1Co 15:31, 1Co 15:49, 2Co 6:9, Ga 2:20, Ph 1:20
4:11 Ps 44:22, Ps 141:7, Rm 8:36, 1Co 15:31, 1Co 15:49, 2Co 5:4, Rm 8:11, 1Co 15:53-54
Réciproques : Mt 5:11, Mt 10:22, Lc 21:17, Rm 5:10, Rm 6:12, Rm 8:10, Rm 15:30, 2Co 1:5, 2Co 6:9, 2Co 11:23, 2Co 12:10, Ga 2:20
4:12 2Co 12:15, 2Co 13:9, Ac 20:24, 1Co 4:10, Ph 2:17, Ph 2:30, 1Jn 3:16
4:13 Ac 15:11, Rm 1:12, 1Co 12:9, He 11:1-40, 2P 1:1, Ps 116:10, 2Co 3:12, Pr 21:28
Réciproques : Ac 4:2, Rm 8:38, 2Co 1:9, 1Th 4:14, Tt 1:4, Tt 3:8
4:14 2Co 5:1-4, Es 26:19, Jn 11:25-26, Rm 8:11, 1Co 6:14, 1Co 15:20-22, 1Th 4:14, 2Co 11:2, Ep 5:27, Col 1:22, Col 1:28, Jud 1:24
Réciproques : Gn 47:2, Ps 89:48, Jn 5:19, Ac 2:24, Ac 4:2, Ac 10:40, 2Co 1:9, 1Th 4:15, 1Tm 4:15, He 13:20
4:15 2Co 1:4-6, Rm 8:28, 1Co 3:21-23, Col 1:24, 2Tm 2:10, 2Co 1:11, 2Co 8:19, 2Co 9:11-12, Ps 50:14, Ps 50:23, Ga 1:24, Ep 3:20-21, Col 3:16-17, He 13:15-16, 1P 2:9, 1P 4:11, Ap 4:8-11, Ap 5:8-14, Ap 19:4-6
Réciproques : Dn 2:30, Mc 2:27, Jn 11:15, Jn 17:19, Rm 8:32, 1Co 4:6, 1Co 9:10, 2Co 1:6, 2Co 1:20, 2Co 6:10, Ep 1:6, Col 3:15, Jc 2:5, Ap 7:12
4:16 2Co 4:1, Ps 27:13, Ps 119:81, Es 40:29, 1Co 15:58, 2Co 12:15, Jb 19:26-27, Ps 73:26, Es 57:1-2, Mt 5:29-30, Rm 7:22, Ep 3:16, 1P 3:4, Ps 51:10, Es 40:31, Rm 12:2, Ep 4:23, Col 3:10, Tt 3:5, Lc 11:3
Réciproques : Jg 8:4, Jb 4:5, Jb 29:20, Ps 41:3, Ps 103:5, Pr 3:11, Jr 45:3, Ac 16:25, Ac 16:40, Ac 20:24, Rm 2:7, Rm 12:1, 1Co 2:3, 2Co 4:8, Ga 6:9, Ep 4:24, Ep 6:16, 2Th 3:13, He 12:3, Ap 2:3
4:17 2Co 11:23-28, Ps 30:5, Es 54:8, Ac 20:23, Rm 8:18, Rm 8:34, Rm 8:37, 1P 1:6, 1P 4:7, 1P 5:10, Ps 119:67, Ps 119:71, Mt 5:12, Rm 5:3-5, Ph 1:19, 2Th 1:4, 2Th 1:6, He 12:10-11, Jc 1:3-4, Jc 1:12, 2Co 3:18, Gn 15:1, Ps 31:19, Ps 73:24, Es 64:4, Lc 6:23, Rm 2:7, 1Co 2:9, 1P 1:7-8, 1P 5:10, 1Jn 3:2, Jud 1:24
Réciproques : Gn 42:36, Nb 5:28, Dt 8:16, Dt 23:5, Jg 14:14, 2S 16:12, Ps 16:11, Ps 34:19, Ps 41:3, Ps 84:6, Ps 84:11, Ps 94:13, Ps 111:10, Ps 119:175, Pr 3:11, Pr 12:21, Ec 7:3, Es 26:20, Es 28:5, Es 38:16, Es 51:11, Es 54:7, Es 61:7, Dn 3:23, Dn 4:36, Mt 5:10, Mt 11:30, Lc 4:5, Lc 16:9, Jn 2:11, Jn 15:2, Jn 16:7, Ac 16:25, Rm 5:2, Rm 8:30, Rm 8:35, 2Co 1:6, 2Co 4:8, 2Co 5:5, 2Co 6:4, 2Co 12:10, Ph 3:14, Ph 4:19, Col 1:27, Col 3:4, 2Th 1:7, 2Th 2:16, 1Tm 6:6, 2Tm 2:10, He 2:10, He 13:14, 1P 4:13
4:18 2Co 5:7, Rm 8:24-25, He 11:1, He 11:25-27, He 12:2-3, Mt 25:46, Lv 16:25-26, 2Th 2:16, 1Jn 2:16-17, 1Jn 2:25
Réciproques : Ps 94:13, Es 33:17, Es 51:11, Mt 6:21, Lc 16:9, Jn 6:27, Jn 15:2, Rm 8:18, 1Co 6:2, Ph 3:14, Ph 3:20, Col 3:1, 1Tm 6:6, He 11:14, He 11:27, He 13:14, 1P 1:8
4:1 Jb 19:25-26, Ps 56:9, 2Tm 1:12, 1Jn 3:2, 1Jn 3:14, 1Jn 3:19, 1Jn 5:19-20, 2Co 5:4, 2Co 4:7, Gn 3:19, Jb 4:19, 1Co 15:46-48, 2P 1:13-14, Jb 30:22, 2P 3:11, Jn 14:2-3, 1Co 3:9, He 11:10, Col 2:11, He 9:11, He 9:24, 1P 1:4
Réciproques : Gn 2:7, Gn 18:27, Ex 38:21, Lv 11:33, Lv 11:35, Lv 14:5, Lv 15:12, Lv 23:42, Nb 23:10, Dt 32:49, Jb 13:12, Jb 33:6, Ps 23:6, Ps 73:24, Ec 3:21, Ec 7:1, Es 57:2, Dn 2:34, Dn 12:13, Mc 14:58, Lc 16:9, Jn 11:25, Rm 8:10, Rm 8:28, 1Co 9:26, 1Co 15:47, 1Co 15:50, 2Co 4:14, 2Co 5:6, Ph 1:21, Ph 3:14, Ph 3:20, 1Tm 6:6, He 8:2, He 10:34, He 11:14, He 13:14, 1P 5:1, 2P 1:11, 1Jn 5:13
4:2 2Co 5:4, Rm 7:24, Rm 8:23, 1P 1:6-7, Ph 1:23, 2Co 5:3-4, 1Co 15:53-54
Réciproques : Gn 3:21, Gn 18:27, 2R 2:12, Jb 10:11, Ps 38:9, Rm 8:26, 2Co 7:7, 2Tm 4:8
4:3 Gn 3:7-11, Ex 32:25, Ap 3:18, Ap 16:15
Réciproques : Gn 3:21, Jb 10:11, Mt 22:11, 2Co 5:2, 2Co 5:4
4:4 2P 1:13, 2Co 5:2, 2Co 5:3, Es 25:8, 1Co 15:53-54
Réciproques : 2S 17:16, 2S 20:19, 2R 2:12, Os 13:14, Jn 21:18, Rm 6:12, Rm 8:11, Rm 8:26, Rm 8:38, 2Co 2:7, 2Co 4:11, 2Co 5:1, 2Tm 1:10
4:5 2Co 4:17, Es 29:23, Es 60:21, Es 61:3, Ep 2:10, 2Co 1:22, Nb 13:23-27, Rm 8:23, Ep 1:13-14, Ep 4:30, 1Jn 3:24
Réciproques : 1R 6:7, Jb 33:29, Ps 31:19, Rm 8:16, 2Co 1:6, 2Co 1:21, Col 1:12
4:6 2Co 5:8, Ps 27:3-4, Pr 14:26, Es 30:15, Es 36:4, He 10:35, 1P 5:1, Ap 1:9, 2Co 5:1, 1Ch 29:15, Ps 39:12, Ps 119:19, Ph 3:20-21, He 11:13, He 13:14
Réciproques : Gn 47:9, Jn 14:3, Rm 8:10, 2Co 5:9, 2Co 12:2, Ph 1:21, 1P 1:17, 1Jn 3:2
4:7 2Co 1:24, 2Co 4:18, Dt 12:9, Rm 8:24-25, 1Co 13:12, Ga 2:20, He 10:38, He 11:1-26, He 11:27, 1P 1:8, 1P 5:9
Réciproques : Jn 20:29, 1Co 13:10, Col 2:6, Col 3:3
4:8 2Co 5:6, 2Co 12:2-3, Lc 2:29, Ac 21:13, Ph 1:20-24, 2Tm 4:7-8, 2P 1:14-15, 2P 3:11-12, 2Co 5:9, Ps 16:11, Ps 17:15, Ps 73:23-26, Mt 25:21, Mt 25:23, Jn 14:3, Jn 17:24, 1Th 4:17-18, 1Jn 3:2, Ap 7:14-17, Ap 22:3
Réciproques : Ps 51:13, Pr 14:32, Ec 3:21, Ec 7:1, Es 57:2, Lc 23:43, Jn 12:26, Ac 20:24, 1Co 9:26, 1Co 13:10, Ph 1:21, Ph 1:23, Ph 3:20, He 12:23, 1P 5:1, 2P 1:13, Ap 6:9, Ap 14:13
4:9 Jn 6:27, Rm 15:20, 1Co 9:26-27, 1Co 15:58, Col 1:29, 1Th 4:11, 1Tm 4:10, He 4:11, 2P 1:10-11, 2P 3:14, 2Co 5:6, 2Co 5:8, Rm 14:8, Gn 4:7, Es 56:7, Ac 10:35, Ep 1:6, He 12:28
Réciproques : Mt 6:18, Mt 25:21, 2Co 8:21, Ga 1:10, 1Th 5:12, 2Tm 2:4, 2Tm 2:15, 2Tm 4:1, Ap 2:3
4:10 Gn 18:25, 1S 2:3, 1S 2:10, Ps 7:6-8, Ps 9:7-8, Ps 50:3-6, Ps 96:10-13, Ps 98:9, Ec 11:9, Ec 12:14, Ez 18:30, Mt 25:31-46, Ac 10:42, Ac 17:31, Rm 14:10-12, 1P 4:5, Jud 1:14-15, Ap 20:11-15, 2Co 7:3, 1R 8:32, 1R 8:39, Jb 34:11, Ps 62:12, Es 3:10-11, Mt 16:27, Rm 2:5-10, 1Co 4:5, Ga 6:7-8, Ep 6:8, Col 3:24-25, Ap 2:23, Ap 20:12, Ap 20:13, Ap 22:12, Rm 6:12-13, Rm 6:19, Rm 12:1-2, 1Co 6:12-20
Réciproques : Gn 49:10, Jg 11:27, 2S 22:25, Jb 19:4, Jb 24:17, Ps 50:6, Ps 94:2, Pr 24:12, Ec 3:17, Es 33:22, Es 51:5, Jr 32:19, Ez 33:20, Mt 18:23, Mt 20:8, Mt 25:19, Mt 25:32, Lc 12:2, Lc 16:2, Jn 5:19, Jn 5:22, Jn 16:11, Ac 2:36, Ac 24:25, Ac 25:6, Rm 2:6, Rm 2:16, 1Co 4:4, 1Co 13:13, Ga 6:5, 2Tm 4:1, He 4:13, He 6:2, He 9:27, He 10:30, He 13:4, He 13:17, Jc 3:1, 2P 2:9
4:11 Gn 35:5, Jb 6:4, Jb 18:11, Jb 31:23, Ps 73:19, Ps 76:7, Ps 88:15-16, Ps 90:11, Es 33:14, Na 1:6, Mt 10:28, Mt 25:46, Mc 8:35-38, Mc 9:43-50, Lc 12:5, He 10:31, Jud 1:23, Ap 20:15, 2Co 5:20, 2Co 6:1, Lc 16:31, Ac 13:43, Ac 18:4, Ac 18:13, Ac 19:26, Ac 20:18-27, Ac 26:26, Ac 28:23, Ga 1:10, Col 1:28-29, 2Tm 2:24-26, 2Co 1:12-14, 2Co 2:17, 2Co 4:1-2, 1Co 4:4-5, 1Th 2:3-12
Réciproques : Js 22:22, 2S 22:24, Ne 5:10, Jb 20:25, Jb 24:17, Jr 15:15, Jr 38:20, Ez 3:17, Ez 18:30, Ez 32:32, Dn 4:27, Am 3:6, Mt 18:23, Mc 12:14, Lc 14:23, Jn 16:11, Rm 2:15, Rm 14:18, 1Co 10:27, 2Co 1:13, 2Co 6:9, 2Co 11:6, Ga 6:5, 1Th 2:4, 1Th 2:10, He 13:17, 2P 2:9
4:12 2Co 3:1, 2Co 6:4, 2Co 10:8, 2Co 10:12, 2Co 10:18, 2Co 12:11, Pr 27:2, 2Co 1:14, 2Co 11:12-16, 2Co 12:1-9, Ga 6:12-14
Réciproques : Rm 4:2, 2Co 10:7, 2Co 12:19, Ph 1:26
4:13 2Co 11:1, 2Co 11:16, 2Co 11:17, 2Co 12:6, 2Co 12:11, Ac 26:24-25, 1Co 4:10-13, 1Th 2:3-11, 2S 6:21-22, Ac 26:25, Rm 12:3, 2Co 7:12, Col 1:24, 1Th 1:5, 2Tm 2:10
Réciproques : 2R 9:11, 1Ch 15:29, Jb 32:18, Es 59:15, Jr 20:9, Jr 29:26, Os 9:7, Mc 3:21, 2Co 12:19, 2Tm 1:7, Tt 2:2, 2P 1:8
4:14 2Co 8:8-9, Ct 1:4, Ct 8:6-7, Mt 10:37-38, Lc 7:42-47, Jn 14:21-23, Jn 21:15-17, 1Co 16:22, Ep 3:18-19, Ep 6:24, He 6:10, 1P 1:8, Jb 32:18, Lc 24:29, Ac 4:19-20, Rm 2:2, 1Co 2:14, Es 53:6, Mt 20:28, Jn 1:29, Jn 11:50-52, 1Tm 2:6, He 2:9, 1Jn 2:1-2, 2Co 3:7, 2Co 3:9, Lc 15:24, Lc 15:32, Jn 5:25, Jn 11:25, Rm 5:15, Rm 14:7-9, Ep 2:1-5, Col 2:13, 1Tm 5:6, Tt 3:3, 1Jn 5:19
Réciproques : Gn 19:3, Gn 29:20, Ex 21:5, Dt 6:5, Dt 32:6, Jg 16:15, 1S 12:10, 1S 28:23, 2S 23:16, 1Ch 11:18, Ps 26:3, Ps 116:12, Pr 7:21, Pr 23:26, Ct 5:2, Ct 7:12, Es 11:6, Ez 37:11, Os 11:4, Os 13:1, Mt 25:40, Mc 12:17, Lc 4:39, Lc 7:43, Lc 7:47, Jn 5:23, Jn 13:17, Jn 14:15, Jn 16:27, Jn 21:7, Ac 16:15, Ac 18:5, Ac 20:22, Rm 6:2, Rm 12:1, Rm 14:9, Rm 14:13, 1Co 1:13, 2Co 4:5, 2Co 8:5, Ga 5:6, Ga 6:14, Ep 3:17, Ep 4:20, Ep 5:2, Ph 2:21, 1Th 1:3, 2Tm 1:7, Tt 2:14, 1Jn 4:19, Ap 1:18
4:15 2Co 3:6, Ez 16:6, Ez 37:9, Ez 37:14, Ha 2:4, Za 10:9, Jn 3:15-16, Jn 5:24, Jn 6:57, Rm 6:2, Rm 6:11, Rm 6:12, Rm 8:2, Rm 8:6, Rm 8:10, Rm 14:7-8, 1Co 6:19-20, Ga 2:20, Ga 5:25, Ep 5:14, Col 2:12, Col 3:1, 1P 4:6, 1Jn 4:9, 2Co 5:16, 2R 5:17, Rm 6:6, Ep 4:17, 1P 1:14-15, 1P 4:2-4, Lc 1:74, Rm 6:13, Rm 12:1, Rm 14:7-9, 1Co 6:20, 1Co 10:33, Ga 2:19, Ph 1:20-21, Col 3:17, Col 3:23, 1Th 5:10, Tt 2:14, He 13:20-21, Ap 1:18
Réciproques : Ex 21:5, Dt 6:5, Dt 32:6, Jg 16:15, 1S 12:10, 1Ch 11:18, Ps 26:3, Ps 116:12, Pr 23:26, Ct 5:2, Ct 7:12, Ct 8:6, Ct 8:12, Za 7:5, Mt 10:37, Mt 25:40, Mc 12:17, Lc 4:39, Lc 7:43, Lc 15:24, Jn 13:17, Jn 14:15, Jn 14:21, Jn 21:15, Rm 6:10, 1Co 1:13, 1Co 6:13, 1Co 13:13, 1Co 16:22, 2Co 4:5, 2Co 8:5, Ep 3:17, Ep 4:20, Ep 5:2, Ph 2:21, Col 2:13, 1Th 1:3, 1Tm 2:6, 1Tm 5:6, 2Tm 3:2, He 2:9, 1P 1:8, 1Jn 4:19
4:16 Dt 33:9, 1S 2:29, Mt 10:37, Mt 12:48-50, Mc 3:31-35, Jn 2:4, Jn 15:14, Ga 2:5-6, Ga 5:6, Ph 3:7-8, Col 3:11, 1Tm 5:21-22, Jc 2:1-4, Jc 3:17, Jn 6:63
Réciproques : Ex 32:27, Lv 21:11, Nb 6:6, Nb 10:30, Dt 13:6, Jg 3:21, 1R 15:13, 2R 3:13, 2Ch 15:16, 2Ch 26:18, Ne 5:7, Jb 31:34, Ps 45:10, Jr 15:19, Ez 44:25, Os 2:2, Os 10:1, Za 13:3, Mt 4:22, Mt 8:21, Mt 19:29, Mt 22:16, Mc 1:20, Mc 3:33, Mc 12:14, Lc 4:23, Lc 8:21, Lc 9:60, 2Co 5:15, 2Co 5:17, Ga 1:16, Ga 2:11, Ga 5:10, Ph 3:13, 1Th 2:4, 2Tm 1:14
4:17 2Co 5:19, 2Co 5:21, 2Co 12:2, Es 45:17, Es 45:24, Es 45:25, Jn 14:20, Jn 15:2, Jn 15:5, Jn 17:23, Rm 8:1, Rm 8:9, Rm 16:7, Rm 16:11, 1Co 1:30, Ga 3:28, Ga 5:6, Ep 1:3-4, Ph 4:21, Ps 51:10, Ez 11:19, Ez 18:31, Ez 36:26, Mt 12:33, Jn 3:3, Jn 3:5, Ga 6:15, Ep 2:10, 2Co 5:16, Es 43:18-19, Es 65:17-18, Mt 9:16-17, Mt 24:35, Rm 6:4-6, Rm 7:6, Rm 8:9, Rm 8:10, 1Co 13:11, Ep 2:15, Ep 4:22-24, Ph 3:7-9, Col 3:1-10, He 8:9-13, 2P 3:10-13, Ap 21:1-5
Réciproques : Dt 30:6, Ps 45:13, Ps 102:18, Es 43:7, Es 55:13, Mt 5:20, Lc 5:38, Jn 3:6, Jn 13:10, Rm 12:2, 2Co 3:18, Ep 1:19, Ep 2:13, Ep 4:24, Ph 3:9, Col 2:11, Col 3:10, 1Tm 2:4, He 8:13, He 11:1, He 11:25, Jc 2:18, 1P 5:14, 1Jn 2:5, 1Jn 5:20, Ap 21:5
4:18 Jn 3:16, Jn 3:27, Rm 11:36, 1Co 1:30, 1Co 8:6, 1Co 12:6, Col 1:16-17, Jc 1:17, Lv 6:30, Ez 45:15, Dn 9:24, Rm 5:1, Rm 5:10, Rm 5:11, Ep 2:16, Col 1:20-21, He 2:17, 1Jn 2:2, 1Jn 4:10, 2Co 5:19-20, Es 52:7, Es 57:19, Mc 16:15-16, Lc 10:5, Lc 24:47, Ac 10:36, Ac 13:38, Ac 13:39, Ep 2:17, Col 1:20
Réciproques : Lv 8:15, Dt 20:10, 2Ch 29:24, Jb 25:2, Ps 85:8, Ps 102:18, Ct 4:3, Za 9:10, Mt 13:27, Lc 2:14, Lc 6:42, Lc 14:17, Jn 3:5, Jn 14:27, Ac 1:17, Ac 10:22, Ac 26:16, Rm 10:15, Rm 11:15, 2Co 3:6, 2Co 4:1, 2Co 6:1, Ep 4:12, Ep 6:15, Col 1:23, 1Tm 1:11, He 2:10, He 6:18
4:19 Mt 1:23, Jn 14:10-11, Jn 14:20, Jn 17:23, 1Tm 3:16, Rm 3:24-26, Rm 11:15, 1Jn 2:1-2, 1Jn 4:10, Ps 32:1-2, Es 43:25, Es 44:22, Rm 4:6-8, 2Co 5:18
Réciproques : Gn 15:6, Ex 15:2, Ex 33:22, Ex 40:36, Lv 3:8, Lv 5:19, Lv 16:20, Lv 25:9, Nb 7:17, Nb 9:16, Nb 23:21, Dt 12:14, 2S 19:19, Jb 23:3, Ps 72:3, Ps 130:4, Pr 8:4, Es 9:6, Es 27:5, Es 42:21, Ez 45:15, Os 14:4, Jn 3:16, Jn 4:42, Jn 5:23, Jn 6:51, Ac 13:26, Ac 15:4, Rm 4:8, Rm 5:10, Rm 5:11, Rm 15:33, 2Co 5:17, Ga 2:16, Ga 3:6, Ph 4:9, Col 1:5, Col 1:20, Col 2:9, Col 2:13, Col 3:15, 1Th 5:23, 2Th 3:16, 2Tm 1:14
4:20 2Co 3:6, Jb 33:23, Pr 13:17, Ml 2:7, Jn 20:21, Ac 26:17-18, Ep 6:20, 2Co 5:11, 2Co 6:1, 2R 17:13, 2Ch 36:15, Ne 9:29, Es 55:6-7, Jr 44:4, Ez 18:31-32, Jb 33:6, Lc 10:16, 1Co 4:4-5, 1Th 4:8, Jb 22:21, Pr 1:22-33, Es 27:5, Jr 13:16-17, Jr 38:20, Lc 14:23
Réciproques : Gn 42:23, Ex 40:36, Lv 1:4, Dt 5:29, 2S 19:11, Ne 5:10, Jb 23:3, Jb 36:2, Ps 4:1, Pr 8:4, Pr 9:3, Pr 16:14, Ct 2:13, Es 57:19, Ez 3:17, Ag 1:13, Za 9:10, Mt 5:9, Mt 9:6, Mt 10:12, Mt 10:40, Lc 15:28, Jn 17:18, Jn 17:22, Ac 2:40, Rm 12:1, Rm 15:16, Rm 15:33, 1Co 1:10, 2Co 2:10, 2Co 5:18, 2Co 10:1, Ga 4:14, Ep 2:13, Ep 2:17, Ep 4:1, Ph 4:9, 2Tm 1:14, Phm 1:9, He 13:22, 1P 2:11
4:21 Es 53:4-6, Es 53:9-12, Dn 9:26, Za 13:7, Rm 8:3, Ga 3:13, Ep 5:2, 1P 3:18, 1Jn 2:1-2, Es 53:9, Lc 1:35, He 7:26, 1P 2:22-24, 1Jn 3:5, 2Co 5:17, Es 45:24-25, Es 53:11, Jr 23:26, Jr 33:16, Dn 9:24, Rm 1:17, Rm 3:21-26, Rm 5:19, Rm 8:1-4, Rm 10:3-4, 1Co 1:30, Ph 3:9
Réciproques : Gn 3:21, Ex 28:38, Ex 29:10, Ex 39:30, Ex 40:10, Lv 1:4, Lv 3:2, Lv 3:8, Lv 3:12, Lv 3:13, Lv 4:3, Lv 4:21, Lv 4:34, Lv 4:35, Lv 5:11, Lv 8:14, Lv 8:22, Lv 9:2, Lv 9:3, Lv 9:15, Lv 10:17, Lv 12:6, Lv 14:19, Lv 15:14, Lv 16:10, Lv 16:21, Lv 22:19, Lv 23:19, Nb 7:45, Nb 8:8, Nb 19:9, Nb 21:9, Nb 28:15, Nb 28:30, Dt 21:23, 1S 18:4, 2Ch 29:21, Jb 21:19, Ps 4:1, Ps 22:31, Ps 24:5, Ps 69:4, Ps 85:11, Ps 89:16, Ps 98:2, Pr 9:3, Ct 1:5, Es 1:27, Es 53:5, Es 53:10, Es 54:17, Es 57:19, Jr 23:6, Ez 40:39, Ez 43:19, Ez 45:22, Za 3:4, Mt 6:33, Mt 26:38, Mt 27:24, Mc 10:45, Mc 15:24, Lc 22:37, Jn 1:29, Jn 6:51, Jn 8:46, Jn 9:24, Jn 11:51, Jn 13:10, Jn 14:30, Jn 16:10, Jn 17:23, Jn 19:4, Ac 22:14, Rm 4:6, Rm 4:25, Rm 5:10, Rm 6:10, Rm 8:10, Rm 8:32, Rm 14:17, Rm 16:7, 1Co 15:3, 2Co 3:9, 2Co 12:2, Ep 1:3, Ep 1:6, Ep 2:13, 1Th 5:10, 1Tm 2:6, He 2:9, He 4:15, He 9:14, 2P 1:1, 1Jn 2:5, 1Jn 2:29

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 4
  • 4.1 C'est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons point courage. Chapitre 4.
    1 à 6 Caractère du ministère de Paul.
    Comparer 2Corinthiens 3.4,12,18, où l'apôtre nous dit quel est le fondement de ce courage, de cette confiance ; c'est à cela qu'il rattache sa pensée, par ces mots : c'est pourquoi. (Comparer aussi 2Corinthiens 2.14)
  • 4.2 Mais nous avons rejeté loin de nous les choses cachées et honteuses ; ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la Parole de Dieu ; mais nous rendant recommandables à toute conscience d'homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. L'apôtre, opposant son ministère à celui des faux docteurs, indique en quelques traits énergiques les caractères de l'un et de l'autre : aux choses cachées de la honte (Grec :), c'est-à-dire aux réticences calculées de ceux qui ont honte de la vérité, (Romains 1.16) qui n'osent pas proclamer franchement leurs opinions ou leurs motifs secrets, ou qui veulent les insinuer par des moyens équivoques et cachés, Paul oppose la libre manifestation de la vérité, en laquelle il a foi, et qui se suffit à elle-même, pour triompher par sa propre force ; aux artifices (1Corinthiens 3.19) par lesquels plusieurs falsifient la Parole de Dieu, (2Corinthiens 2.17) il oppose le témoignage de toute conscience d'homme, (2Corinthiens 5.11) conscience devant laquelle il n'a pas besoin d'autre recommandation que son ministère même. (2Corinthiens 3.1-3)
    Et tout cela devant Dieu, qui se fait garant de la sincérité de son serviteur. Quelle puissance dans un tel témoignage ! Quelle force et quel courage Paul devait trouver dans un ministère ainsi exercé !
  • 4.4 en ceux dont le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, les incrédules, afin qu'ils ne fussent pas éclairés par la lumière du glorieux Evangile de Christ, qui est l'image de Dieu. Un ministère de l'Evangile, tel que le décrit Paul, ôte aux auditeurs qui ne croient pas toute espèce de prétexte : l'apôtre a déclaré qu'au lieu de voiler la manifestation de la vérité divine comme Moïse devait le faire pour un temps, (2Corinthiens 3.12,13) et comme les faux docteurs le faisaient pour de mauvais motifs, (verset 2) il la proclame franchement, pleinement. (verset 2)
    - Chacun pouvant ainsi éprouver, par sa propre expérience, si la lumière de l'Evangile qui resplendit à ses yeux vient de Dieu, (2Corinthiens 3.18) à qui la faute si, pour plusieurs, l'Evangile reste voilé ?
    Paul en indique deux causes, causes toutes morales, qui se retrouvent en tout temps en tout lieu : de tels hommes ne voient pas la lumière du soleil à son plein midi, parce que, en vertu d'une incrédulité qui n'est qu'une secrète haine de la vérité de Dieu, Satan a aveuglé leurs entendements. Ainsi, l'effet parait intellectuel, il l'est en réalité ; mais, encore une fois, la cause est morale.
    L'absence de la foi peut n'être que de l'ignorance, ;mais là où a resplendi la lumière de l'Evangile, si elle a été repoussée, c'est que "les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière." Cela est d'autant plus évident, qu'à l'action ténébreuse de Satan (nommé le dieu de ce siècle, de ce monde, parce qu'il y a son règne et y est adoré sous mille formes, Jean 12.31 ; Ephésiens 2.2 ; 6.12)
    Paul peut opposer la lumière (Grec : "l'illumination") de l'Evangile de la gloire de Christ, resplendissant aux yeux de tous, se rendant témoignage à ellemême ainsi que la lumière du soleil, et manifestant Christ comme l'image de Dieu. (Hébreux 1.3) Sa personne, sa vie, plus encore que ses enseignements, sont la révélation complète de Dieu : "Celui qui m'a vu, a vu mon Père." (Jean 14.7-9, note.)
  • 4.5 Car nous ne nous prêchons point nous-mêmes, mais Jésus-Christ le Seigneur ; et nous nous déclarons vos serviteurs pour l'amour de Jésus. Grec : "Car ce n'est pas nous-mêmes que nous prêchons, mais Christ Jésus (comme) LE SEIGNEUR, et nous (comme) vos serviteurs."
    Cette remarque importante doit confirmer et prouver versets 3,4. Que ce Jésus-Christ, qui est l'image de Dieu, soit de plus en plus connu, et cela comme le Seigneur absolu de tous, appelant tous les hommes au salut par son glorieux Evangile, tel est l'objet de la prédication.
    Tous ceux qui ne le prêchent pas purement et exclusivement ; qui mêlent à cette prédication leur sagesse, leurs doctrines, leurs opinions ; qui cherchent leur propre gloire, leurs avantages terrestres, ou annoncent le salut par les œuvres humaines, tous ceux-là se prêchent eux-mêmes, et ne sont pas les serviteurs des Eglises ; ils en sont les maîtres, les tyrans.
    Plus Jésus-Christ est exalté, plus l'homme disparaît, et l'inverse. "Il faut qu'il croisse et que je diminue." (Jean 3.30)
  • 4.6 Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendît du sein des ténèbres, a resplendi dans nos cœurs, afin que nous éclairions les hommes par la connaissance de la gloire de Dieu, en la présence de Christ. Grec : "Pour l'illumination de la connaissance de la gloire de Dieu, en la face de Christ." (Comparer 2Corinthiens 3.18)
    "Saint Paul rappelle ici le commencement de la création, les ténèbres et la lumière, et il montre que cette nouvelle œuvre de Dieu est plus grande que la première. Alors, il dit : "Que la lumière soit, et la lumière fut ;" maintenant, il n'a pas dit seulement, il est devenu lui-même la lumière. Aussi, ne voyons-nous pas seulement les choses du dehors par cette lumière, mais nous voyons Dieu lui-même en Jésus-Christ." Chrysostôme.
    La création visible est ici, comme toujours, une image de la création morale. (2Corinthiens 5.17 ; Romains 4.17 ; Ephésiens 2.10) Toujours aussi cette illumination intérieure de ceux qui reçoivent la lumière a pour but qu'ils la répandent à leur tour au sein des ténèbres de ce monde. (Philippiens 2.15) Ils ne le peuvent qu'en amenant les hommes à Jésus-Christ, en la face duquel resplendit cette gloire bien autrement que sur le visage de Moïse. (2Corinthiens 3.7 et suivants)
  • 4.7 Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous, 7 à 18 Faiblesse et force des serviteurs de Dieu.
    Grec : "Afin que l'excellence de cette puissance soit de Dieu et non de nous" Jusqu'ici l'apôtre a exposé les glorieuses prérogatives du ministère de la nouvelle alliance ; maintenant, il va en montrer une autre face : c'est dans la faiblesse et l'infirmité de ses serviteurs, dans leurs souffrances et leur mort graduelle, que cet Evangile prépare et accomplit ses victoires. (versets 8-12)
    Par là, l'homme reste humilié et toute gloire revient à Dieu. Ce trésor immense d'un ministère de grâce et de lumière, nous le portons dans des vases de terre, juste image de cette faiblesse, de cette abjection naturelle, de ces dangers du corps et de l'âme auxquels les plus fidèles serviteurs de Dieu sont toujours exposés par les tentations, les combats du dedans et du dehors. Par là même il devient d'autant plus évident que cette grande puissance qu'exerce l'Evangile est de Dieu, non de l'homme.
  • 4.10 portant toujours dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Dans ces contrastes, dont le dernier (verset 18) résume tous les autres, l'apôtre, loin de nier stoïquement les souffrances des serviteurs de Dieu ou de les déguiser à la manière du monde, les reconnaît et les proclame hautement ; mais à chaque douleur il oppose le remède qui vient de Dieu, à chaque danger, la délivrance ; et c'est ainsi qu'en réservant à l'homme toute humiliation, il fait remonter à Dieu toute la gloire.
    - La mort (Grec : "mortification") de Jésus-Christ, (verset 10) aussi bien que sa vie nouvelle après sa résurrection, se continuent et s'accomplissent toujours de nouveau dans ses membres, surtout dans ses plus fidèles serviteurs. Par leur communion intime et vivante avec lui, ils passent partout où il a passé ; humiliations, douleurs, mort du vieil homme, vie nouvelle. (verset 11) Comme lui et par lui, ils combattent et vainquent en succombant ; lui-même souffre et triomphe en eux. (Actes 9.16, note.)
    Ce n'est qu'ainsi que sa vie se manifeste dans leur corps. Comment ? par la délivrance des dangers, (versets 8-10) par la résurrection ? (verset 14) Sans doute, mais le corps est l'organe de cette vie terrestre qu'il s'agit de perdre pour recueillir la vie véritable, qui se manifeste en nous à proportion que l'autre décroît. (versets 11,16 ; comparez Matthieu 10.39)
  • 4.12 en sorte que la mort agit en nous, et la vie en vous. L'apôtre fait ici une application nouvelle de la pensée de verset 10. Tant qu'il vit sur cette terre, à lui la mort, chaque jour, pour la cause de Jésus ; à ses frères la vie. C'est-à-dire qu'imitant le renoncement complet de son Sauveur, son dévouement pour les siens jusqu'à la mort, (Matthieu 20.28) pénétré du plus intime amour pour les Eglises, Paul consent à tout souffrir, tout, jusqu'à cette mort graduelle ou violente à laquelle il s'était voué, pourvu que ses frères en recueillissent les fruits de régénération et de vie que l'Evangile leur apportait par lui.
    Il faut bien se garder de voir en ces paroles, avec Chrysostôme et Calvin, une ironie, par laquelle l'apôtre voulait faire honte aux Corinthiens de leurs aises, tandis que lui souffrait. C'est du sérieux le plus tragique. Mourir à soi-même avec Jésus, dans sa communion et par l'efficace de sa croix, telle est la destination de tout véritable disciple du Maître.
    Paul donne dans versets 10,11 la définition la plus profonde du ministère évangélique. Le but de ce ministère est de produire la vie. Or, la vie n'est produite qu'au prix de la mort. Le Sauveur se comparaît au grain de froment qui ne peut porter du fruit s'il ne meurt ; (Jean 12.24) cette image s'applique également au disciple. Par la mort à la vie : cette grande loi, qui se manifeste déjà au sein de la nature, est la loi du développement du règne de Dieu et doit être la norme de toute activité tendant à contribuer à ce développement.
  • 4.14 sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître en sa présence avec vous. Dans cette existence passagère et mortelle, l'apôtre renonce à toute compensation, à toute récompense.
    Plein de ce même Esprit de foi qui était en David, (Psaumes 116.10) il parle parce qu'il a cru, et il ne s'attend qu'à la résurrection future ; certain de cette pleine délivrance de la mort, ce lui est assez pour tout supporter et tout souffrir ici-bas, et ce qui rend son immortelle espérance d'autant plus douce et plus glorieuse, c'est l'assurance qu'il verra près de lui, en la présence de Dieu, ceux à qui il a sacrifié sa vie. (verset 14, fin.)
    Puissance miraculeuse de la grâce, produisant dans un homme pécheur ce degré sublime du dévouement et de l'amour ! Ici, comme partout, la résurrection du chrétien est identifiée avec celle de Jésus qui en est la source. Paul ne dit pas même : nous ressusciterons par Jésus, selon le texte reçu, mais avec Jésus, parce que c'est le même acte de la puissance divine.
  • 4.15 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grâce, étant multipliée, abonde à la gloire de Dieu, par les actions de grâces que plusieurs lui en rendront. Ces mots : Car toutes choses sont pour vous (Grec : "à cause de vous"), généralisent encore plus la grande pensée de dévouement exprimée par l'apôtre. (versets 12-14)
    - Les dernières paroles de ce verset, telles qu'elles sont rendues, signifient que la grâce divine, déjà si multipliée envers les Corinthiens, abonde encore davantage, s'augmente par les actions de grâces de plusieurs, et sert ensuite à la gloire de Dieu : double pensée bien propre à nous faire sentir la sainte importance d'une vraie reconnaissance dans la vie chrétienne !
    D'autres traduisent : "Afin que la grâce, étant multipliée par le moyen de plusieurs (qui la reçoivent et y ont part), fasse abonder l'action de grâce 'à la gloire de Dieu.'"
  • 4.16 C'est pourquoi nous ne perdons point courage ; mais si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Ce courage de l'apôtre résulte de tout ce qui précède (verset 1 : c'est pourquoi) et aussi de ce qu'il va dire.
    - L'homme intérieur, c'est l'esprit de l'homme, pénétré et sanctifié par l'Esprit de Dieu ; (Romains 7.22) l'homme extérieur, c'est le corps mortel, la chair, (versets 10,11) et tous les besoins, toutes les infirmités qui l'accompagnent.
    Cette partie de notre être est vouée à la mort, à la destruction, pour reparaître un jour dans la gloire. Or, comme nous y trouvons fréquemment un obstacle aux progrès dans la sanctification, un lourd fardeau qui retarde notre course, l'apôtre déclare que la destruction graduelle de ce corps de mort, loin de produire un affaiblissement pareil dans l'homme intérieur, sert au développement, au renouvellement journalier de ce dernier. (Comparer 1Pierre 4.1)
    C'est la même pensée déjà exprimée en d'autres termes aux versets 10,11. Quel motif pour le chrétien de ne point perdre courage ! Dans les privations extérieures, dans la souffrance, dans la maladie, aux approches de la mort, cette expérience fut toujours pour les enfants de Dieu une toutepuissante consolation.
  • 4.18 parce que nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. Ces grandes et saintes pensées (versets 17,18) ne peuvent être comprises par celui qui a admis le principe fondamental de la vie chrétienne : "Par la souffrance à la gloire, par la croix à la couronne."
    L'affliction n'est pas seulement la pierre de touche où nous reconnaissons la réalité de notre foi et de notre espérance, elle produit (Grec : "opère") pour nous la gloire éternelle, et surtout elle en donne un avant-goût qui nous serait inconnu sans cette destruction graduelle de l'homme extérieur. (verset 16)
    Ces pensées, parfaitement absurdes pour l'homme naturel, ne sont acceptables même pour le chrétien que moyennant les frappants contrastes dont Paul les accompagne : affliction légère ? passagère ? oui, mais seulement en comparaison et en vue de ce poids éternel de gloire, d'une gloire (Grec :) "par excellence et en excellence ;" oui mais seulement pour ceux qui regardent non aux choses visibles, mais aux invisibles, et qui sont pénétrés de la pensée que les choses visibles, quelles qu'elles soient, ne sont que pour un temps très court et que les invisibles seules sont éternelles.
    En toute autre condition, ces paroles, prises dans leur sens absolu, paraîtront incroyables. Ainsi nous sommes tous, à chaque heure, dans toutes nos actions et nos pensées, en présence de cette alternative : choisir entre ce qui est pour un temps et ce qui est éternel ; entre une jouissance de quelques jours, suivie d'une misère infinie, et une affliction qui passe, mais qui produit une gloire éternelle, souverainement excellente.
  • 2 Corinthiens 5

  • 5.1 Car nous savons que, si notre demeure terrestre dans cette tente est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui vient de Dieu, une maison éternelle, qui n'a point été faite par la main des hommes. Chapitre 5.
    1 à 10 Pourquoi nous avons toujours confiance.
    Par cette particule, l'apôtre lie intimement les pensées qui suivent à celles qui précèdent. Il a parlé (2Corinthiens 4.17,18) de la gloire éternelle vers laquelle le croyant s'avance au travers de ses combats et de ses douleurs, "regardant non aux choses visibles, qui ne sont que pour un temps, mais aux invisibles, qui sont éternelles."
    Maintenant, pour faire ressortir mieux encore l'immense consolation d'une telle espérance, Paul proclame la certitude de la résurrection et de la vie éternelle ; bien plus, il rappelle que souvent le chrétien soupire après cette pleine délivrance. (versets 1-4)
    Voici la traduction littérale de ce verset : "Car nous savons que si notre maison terrestre de cette tente est délice (ou se dissout), nous avons de la part de Dieu une demeure, une maison qui n'est pas faite par la main (des hommes), éternelle, dans les cieux."
    - Ce corps mortel (versets 6,8) est donc comparé à la tente du voyageur dans le désert ; la tente est déliée au signal du départ. (Comparer 2Pierre 1.13,14)
    Qu'est-ce que l'apôtre oppose à cette fragile demeure ? Le corps glorifié, mais encore sous une image : la tente du désert, qui abrita les Israélites dans leur voyage, rappelle à Paul une autre tente, le tabernacle, demeure de Dieu, où il manifestait sa présence et sa gloire ; or, c'est l'antitype de ce sanctuaire, c'est la demeure réelle de Dieu, maison que la main des hommes n'a pas construite, (Hébreux 9.24) éternelle, dans les cieux, c'est cette demeure permanente, glorieuse, que l'apôtre oppose à notre tente actuelle, sans en préciser davantage la nature. Les versets suivants, dans lesquels il maintient constamment les mêmes images, rendent sa pensée toujours plus claire.
    - Ce qui fait l'ineffable consolation du chrétien, dans ses épreuves et à l'heure de la mort, ce n'est pas seulement le contraste de ces deux demeures, l'une terrestre et misérable, l'autre céleste et glorieuse ; mais encore la certitude d'être bientôt revêtu de cette dernière. Nous savons, dit Paul, et encore, nous avons, dès maintenant, par notre foi.
    Cette science n'émane pas de l'esprit humain, mais de la révélation du Saint-Esprit ; elle n'est donc le partage que des fidèles. Les païens aussi ont eu l'idée d'une immortalité de l'âme ; mais aucun d'eux n'en a eu la certitude, aucun n'a pu en parler comme d'une chose connue. Les croyants seuls peuvent tenir ce langage, parce qu'ils ont pour eux le témoignage de la Parole et de l'Esprit de Dieu.
  • 5.2 Car aussi à cause de cela, nous gémissons, désirant avec ardeur d'être revêtus de notre demeure céleste ; C'est-à-dire à cause de cette assurance même et du grand contraste entre les deux demeures.
    - Cette traduction est grammaticalement possible ; mais un grand nombre de bons interprètes rendent ainsi la pensée de l'apôtre : "Car aussi dans celle-ci (cette tente, ce corps) nous gémissons, désirant..." Ce sens est tout à fait en harmonie avec verset 4.
    Grec : "D'être survêtus de notre demeure du ciel," du corps spirituel. La même pensée se retrouve, en d'autres termes. (1Corinthiens 15.53)
    D'une part, ce saint désir, de l'autre, les misères de notre habitation actuelle, sont la cause de ces gémissements (ou soupirs), de cette aspiration à la glorification de tout notre être.
  • 5.3 (si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus) ; Pour que tous ne se livrent pas à la sécurité à cause du simple fait de la résurrection, il ajoute : si toutefois nous sommes revêtus, c'est-à-dire, revêtus d'immortalité, du corps incorruptible, et non dépouillés de la gloire et de la félicité.
    "Car la résurrection est commune à tous, mais non pas la gloire, puisque les uns ressusciteront en gloire, les autres en déshonneur : les uns pour régner, les autres pour souffrir le châtiment." (Jean 5.29 ; Daniel 12.2) Chrysostôme.
    Mais, afin que les chrétiens puissent profiter de ce sérieux avertissement, il faut qu'ils sachent ce qui leur garantit ce vêtement glorieux, ou plutôt en quoi il consiste, car c'est notre état moral sur la terre qui détermine notre état au jour du jugement ; disons mieux, ce ne sont pas là deux états, mais une seule et même chose, se prolongeant de la vie présente à la vie future.
    Or, ce que c'est qu'être revêtus et de quoi nous devons l'être, c'est ce qu'une foule de déclarations de l'Ecriture nous disent clairement : c'est le manteau de la justice du Sauveur ; (Esaïe 61.10) l'habit de noce, la sainteté ; (Matthieu 22.11) Christ lui-même ; (Galates 3.27) le nouvel homme, "Christ en nous, l'espérance de la gloire." (Ephésiens 4.24 ; Colossiens 1.27 ; comparez encore Apocalypse 3.18 ; 16.15)
    Sans ce vêtement de justice, de sainteté, qui est la vie et la gloire même, qu'aurions-nous à espérer de la résurrection et de l'immortalité ?
    Le sens que nous donnons à ces paroles est celui qu'adoptent plusieurs pères de l'Eglise, Calvin et divers exégètes modernes.
    D'autres, pressant outre mesure le contexte, les expliquent ainsi : Si, à la venue de Christ, nous sommes trouvés revêtus d'un corps, non pas nus, sans corps ; et ils entendent par là, les uns, le corps actuel, parce que, selon eux, Paul s'attendait à être transformé ; (1Corinthiens 15.51) les autres le corps ressuscité ; d'autres enfin, le corps glorifié.
    Il est vrai que ces mêmes commentateurs entendent la particule si toutefois, non comme une restriction dubitative, mais comme une affirmation : puisque (une variante à ce mot) nous serons trouvés vêtus, non pas nus, sans corps, comme des esprits purs. Et c'est à cela que se réduirait la pensée de l'apôtre ? Il semble que la grammaire et le bon sens auraient dû prévenir ces savantes rêveries et d'autres encore, auxquelles ce passage a donné lieu.
  • 5.4 car nous, qui sommes dans cette tente, nous gémissons, étant chargés ; parce que nous souhaitons, non d'être dépouillés, mais d'être revêtus ; afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. C'est là le gémissement de la création tout entière opprimée par le poids du péché et des misères qu'il a enfantées ; (Romains 8.18-22) le chrétien lui-même y prend part, parce qu'il n'est sauvé qu'en espérance et qu'il y a pour lui ici-bas des épreuves spéciales auxquelles l'homme du monde est étranger.
    - Ainsi, ajoute Paul, nous souhaitons (Grec : "nous voulons") non d'être dépouillés de ce corps, car la mort en elle-même est horrible, le salaire du péché ; mais nous souhaitons d'être revêtus de notre demeure spirituelle, du corps glorifié ; (verset 2) car, par là, la "mort est un gain," (Philippiens 1.21) puisque ce qui est mortel est absorbé par la vie.
    - Le sens si naturel et si simple de ces paroles, expression de ce qu'éprouvent les chrétiens de tous les temps, est restreint et faussé par une interprétation selon laquelle Paul aurait exprimé, pour lui-même et pour ses lecteurs, le désir, l'espérance de ne point passer par la mort, mais d'être trouvé vivant au prochain retour de Christ. Ainsi, il serait transformé et revêtu du corps céleste sans être dépouillé en aucune manière. C'est, on l'a vu, la même explication donnée à verset 3.
  • 5.5 Or celui qui nous a formés pour cela même, c'est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l'Esprit. Ce n'est donc pas par le cours naturel des choses que l'homme parvient à cette vivante espérance de la gloire ; il doit être formé pour cela par la sanctification de l'Esprit, qui est pour lui les arrhes, le garant de son espérance. (2Corinthiens 1.22, note.)
  • 5.9 C'est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables. Quoique le chrétien ici-bas gémisse et soit chargé, quoiqu'il soupire après la délivrance, (versets 2-4) il ne vit pas pour cela dans un état de découragement. Son assurance de la vie éternelle, (verset 1) entretenue en lui par l'Esprit de Dieu qui le forme sur la terre pour le ciel (verset 5) soutient et ranime son courage.
    De là, la conclusion de l'apôtre, deux fois répétée en ces versets : (versets 6-8) Nous sommes donc remplis de confiance. Cette confiance subsiste, bien que nous sachions qu'aussi longtemps que nous habitons dans ce corps, nous sommes absents (Grec : "à l'étranger") du Seigneur ; (verset 6) elle subsiste, bien que nous marchions par la foi et non encore par la vue ; (verset 7) elle subsiste, malgré notre désir ou plutôt à cause du désir d'émigrer de ce corps pour être (Grec : "à la maison, dans la patrie") auprès du Seigneur. (verset 8)
    Et, soumis à la volonté de Dieu pour le temps que nous devons demeurer ici, ou pour le moment où nous pourrons émigrer, la seule chose nécessaire, l'objet de nos efforts, c'est que nous lui soyons agréables. (verset 9)
    - Tel est l'ordre de ces grandes et saintes pensées. Les deux termes du contraste qui les remplit, c'est l'absence ou la présence du Seigneur, la foi ou la vue. Non seulement, tant que le premier état dure, le chrétien est aux prises avec la souffrance et le péché, mais sa connaissance reste imparfaite. (1Corinthiens 13.12)
    Ce voile de la chair obscurcit la vue qu'il a de Dieu, trouble sa communion avec le ciel, et il ne reste au croyant que sa foi pour voir l'invisible et triompher dans la lutte. (Comparer Romains 8.24, note ; 2Corinthiens 4.18, note.) Mais cela lui suffit : "Nous sommes remplis de confiance," même en marchant par la foi seule. La foi est une lumière qui pénètre au delà des bornes étroites du monde et du temps.
    C'est par là même qu'elle tend avec un ardent désir vers le moment où elle sera transformée en vue, et où la communion du racheté de Christ avec son Dieu et son Sauveur sera parfaite. Rien de plus sanctifiant que cette disposition : comment désirer de voir le Seigneur tel qu'il est pour lui être semblable, (1Jean 3.2) sans s'efforcer dès ici-bas de lui être agréable ?
  • 5.10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon qu'il aura fait, soit bien, soit mal, étant dans son corps. Grec : "Par le corps," qui est l'instrument de nos actions.
    - Ce jugement à subir, qui paraît être en contradiction avec Jean 3.18 ; 5.24, non moins qu'avec la glorieuse assurance exprimée dans les premiers versets de ce chapitre, n'en reste pas moins universel, même pour les croyants.
    Pour eux, à la vérité, l'assurance de la vie éternelle subsiste, puisqu'ils la possèdent en eux dès ce monde, et que celui qui siégera comme juge est leur Sauveur ; mais, d'une part, leur jugement, à eux, sera la reconnaissance, la proclamation glorieuse de leur salut, et, d'autre part, cet acte solennel reste comme un redoutable avertissement contre toute fausse sécurité et toute espérance mal fondée.
    La plus complète assurance n'est pas incompatible avec la crainte et le tremblement (Philippiens 2.12) qui poussent le chrétien à affermir sa vocation et son élection. (2Pierre 1.10) Aussi verset 10 donne-t-il la raison (car) pour laquelle "nous nous efforçons de lui être agréables." (verset 9)
  • 5.11 Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j'espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi ; 11 à 21 Sincérité et grandeur du ministère de la réconciliation.
    Grec : "Nous sommes manifestés à Dieu (qui connaît nos cœurs) ; j'espère que nous sommes aussi manifestés dans vos consciences."
    - La crainte du Seigneur, que la pensée du jugement (verset 10) est si propre à réveiller dans les âmes, inspire à l'apôtre les sérieuses pensées qui suivent, sur la manière dont il remplit son ministère : toujours sous le regard de Dieu, qui sonde les cœurs, il s'efforce de gagner les hommes par la persuasion, de les convaincre par la douceur. Et il donne comme double garant de sa sincérité le témoignage de Dieu, à qui tout est connu, et le témoignage des consciences, qui, il l'espère, ne saurait lui être refusé.
  • 5.12 car nous ne nous recommandons point de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet ; afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient de l'apparence et non du cœur. Grec : "Du visage et non du cœur."
    - En parlant de lui, Paul n'entend point se recommander à ses frères, (2Corinthiens 3.1 et suivants) il ne le croit pas nécessaire ; (verset 11) mais c'est afin de leur donner occasion de présenter à d'autres sa personne et son ministère sous leur vrai jour, et de se glorifier de son apostolat auprès de ceux qui le méconnaissent.
    Qui a-t-il en vue ? Les faux docteurs qui portent, eux, leur gloire "sur leur visage," dans des apparences trompeuses, dans ce que les hommes voient, et non dans ce cœur dont Dieu seul sonde les secrets.
  • 5.13 Car, soit que nous soyons hors de sens, c'est pour Dieu ; soit que nous soyons de sens rassis, c'est pour vous. Paul, dans l'effusion de son cœur, à laquelle il donne essor dans toute la seconde partie de ce chapitre, met à nu devant ses frères tout son être et tout son ministère, avec les motifs qui l'inspirent
    Quel est le sens de verset 13 ? Comme l'apôtre parle ici de ses adversaires, (verset 12) la plupart des interprètes (Calvin, Olshausen, Gerlach) pensent qu'il se met à leur point de vue, afin d'expliquer les jugements divers qu'ils portent de lui, de son ministère, et de la manière dont il en par lait, se louant lui-même etc. "Les uns disent que j'ai été hors de sens, extravagant dans les élans de mon zèle, dans l'opinion que j'ai de moi ; eh bien ! c'était pour Dieu, non pour ma propre gloire, ou par de mauvais motifs. Les autres disent que j'ai été modéré, de sens rassis ; eh bien ! c'était par condescendance, par amour pour vous." Cette interprétation nous paraît recherchée et peu motivée. Il est plus simple et plus naturel d'admettre que Paul parle à son propre point de vue.
    Il a dit aux Corinthiens (verset 11) qu'il est manifesté dans leur conscience, que tout son ministère est dévoilé devant eux, qu'il ne dit point cela pour se recommander à eux, mais afin qu'ils aient occasion de le faire envisager ainsi à ses adversaires, aux faux docteurs : (verset 12) puis, pour exposer plus complètement encore les motifs de son action en ces différents moments, il ajoute : "Si je vous ai paru dépasser toutes les bornes en fait de zèle, de sévérité, c'était en vue de Dieu, pour la gloire duquel on ne peut jamais assez se dévouer ; si j'ai été doux, modéré, me faisant tout à tous, c'était par condescendance et par amour pour vous."
    Tout s'explique par l'amour de Christ qui nous presse (verset 14) Luther, qui entend ainsi ce passage, traduit : "Faisons-nous trop ? nous le faisons pour Dieu ; sommes-nous modérés ? nous le sommes pour vous ;" et il commente : "Sommes-nous sévères (tranchants) avec les gens ? nous servons pourtant Dieu en cela ; si nous nous comportons doucement et modérément envers eux, c'est pour leur rendre service, afin que, partout, tout soit juste et bien fait."
    Au reste, dans les deux interprétations, le sens pratique reste le même. "Je suis prêt à parler et prêt à me taire, selon que le requerra la gloire de Dieu et le bien de l'Eglise. Je souffrirai volontiers d'être jugé insensé par le monde, pourvu que je sois insensé pour Dieu et non pour moi." Calvin.
    "Ce passage, ajoute le réformateur, n'est pas seulement digne d'attention, mais d'une méditation assidue ; à moins que nous ne soyons animés du même esprit, les moindres achoppements ne tarderont pas à nous détourner du devoir."
  • 5.14 Car la charité de Christ nous presse, jugeant ceci, que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; La charité, l'amour de Christ, c'est, non pas notre amour pour lui, mais son amour pour nous ; (ainsi Romains 5.5 ; 8.39) cet amour dont il nous a aimés le premier, qu'il répand dans nos cœurs par son Saint-Esprit, et qui nous unit étroitement à nos frères, nous donnant la force d'accomplir tous les sacrifices pour eux. C'est là la vraie explication et la preuve (car) du verset précèdent.
    Cet amour nous presse (Grec : "nous tient liés, nous domine"), dit l'apôtre, surtout par la plus émouvante manifestation que Christ nous en a donnée : il est mort pour tous ; donc tous sont morts.
    Dans un sens, on pourrait trouver cette conclusion en contradiction avec la doctrine scripturaire que, puisque Christ a souffert la mort pour nous, nous ne devons plus y être assujettis. La réponse à cette objection se trouve complète dans Romains 6.1-11 ; 7.1-6, notes.
    Précisément par sa mort pour nous, Christ a rendu possible que nous ne mourions pas dans une condamnation éternelle, mais que le vieil homme meure en nous, ou que nous mourions à nous-mêmes pour que Christ vive en nous. En Christ, la mort fut en même temps le crucifiement de toute volonté propre, il se donna tout entier à l'obéissance qu'il avait vouée à Dieu son Père ; (Matthieu 26.36 et suivants) c'est pour cela que son sacrifice fut accepté et que sa sainte vie triompha de la mort.
    Maintenant, unis à lui par une foi vivante, les membres de Christ voient s'accomplir en eux les mêmes expériences que leur Chef a faites, et ainsi sa mort devient, par sa puissance, la mort de tous.
  • 5.15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ce verset explique et complète le précèdent.
    Ceux qui sont morts, (verset 14) qui sont affranchis de l'empire de l'égoïsme et du péché, sont les seuls qui vivent véritablement. Or, quoi de plus naturel pour eux que de consacrer cette vie nouvelle à Celui de qui ils l'ont reçue, et qui leur a donné la sienne ? Paul ajoute un nouveau bienfait de leur Sauveur : sa résurrection pour eux, parce que c'est la puissance de sa résurrection qui est la source de leur vie. (Romains 14.7,8 ; Galates 2.20)
  • 5.16 En sorte que dès maintenant nous ne connaissons personne selon la chair ; et si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Afin de rendre d'une manière plus frappante le renouvellement complet de ceux qui, morts à eux-mêmes, ne vivent plus que pour Christ qui les a sauvés, l'apôtre exprime ce fait sous deux formes qui ont quelque chose d'absolu : il ne les connaît plus selon la chair, et ils sont de nouvelles créatures. (verset 17)
    Connaître quelqu'un selon la chair, c'est le connaître dans sa vie naturelle, selon sa position extérieure, riche ou pauvre, savant ou ignorant, Juif ou Grec (voir sur le sens du mot chair Romains 1.3, note) ; tout cela a disparu aux yeux du chrétien ; il ne connaît, ne cherche, n'aime dans ses frères que la vie nouvelle et les fruits qu'elle porte.
    - Afin de donner plus d'énergie encore à cette pensée, l'apôtre l'applique à Christ lui-même. On pourrait conclure de ces paroles que Paul avait connu Jésus durant sa vie terrestre, mais d'une manière tout extérieure : il ne le connaît plus ainsi. Quel profit en aurait-il ? Des milliers d'hommes, même les ennemis et les juges de Jésus-Christ, le connurent de cette manière, sans en retirer aucune bénédiction.
    Sans doute "confesser Jésus-Christ venu en chair" (1Jean 4.2,3) est bien une connaissance salutaire du Sauveur, mais c'est parce que le "Dieu manifesté en chair" a été aussi "glorifié en Esprit," (1Timothée 3.16) et parce que Celui qui est "fils de David selon la chair," a été "déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d'entre les morts." (Romains 1.4)
    Ainsi celui qui connaît Jésus-Christ "mort pour nos offenses" ne le connaît pas selon la chair, parce qu'il l'adore "ressuscité pour notre justification." Ces deux phases de la vie de Christ sont inséparables, et les paroles de l'apôtre se trouvent en parfait accord avec 1Corinthiens 2.2.
    - Il y a peut-être aussi dans les paroles de l'apôtre une intention de polémique contre ses adversaires judaïsants de Corinthe qui se glorifiaient de leurs relations personnelles avec Christ ou qui élevaient les autres apôtres audessus de Paul, parce qu'ils avaient connu Christ et avaient vécu dans son intimité.
  • 5.17 Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. On peut traduire par : nouvelle création, aussi bien que par : nouvelle créature, le mot grec ayant les deux sens.
    Peut-être l'apôtre a-t-il présente à la pensée la promesse de Dieu (Esaïe 43.18,19 ; 65.17 ; comparez pour la complète réalisation de cette promesse, Apocalypse 21.1-5) ; et il voit dès maintenant cette création nouvelle intérieurement accomplie en chaque croyant.
    Il y a, effectivement, dans chaque chrétien une seconde création, il est une nouvelle créature. Sa vie naturelle, sur laquelle régnait le péché, a péri, (verset 14) Dieu a créé en lui, par son Esprit, une vie nouvelle, dont toutes les manifestations sont opposées à celles du vieil homme, pensées, affections, désirs, besoins, joies et peines, craintes et espérances.
    Virtuellement, l'apôtre peut donc dire que toutes choses ont été faites nouvelles ; car l'œuvre de Dieu, une fois commencée, n'a d'autre terme que la perfection. (Philippiens 1.6 ; Ephésiens 2.10 ; Galates 6.15)
    - Mais pour tout cela il faut être en Christ, c'est-à-dire dans une communion vivante, intime avec lui.
  • 5.18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Cette vie nouvelle, ses fruits, tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, est un don gratuit de Dieu. Et le moyen par lequel il nous a ouvert cette inépuisable source de grâces, c'est la réconciliation que lui-même a accomplie en Christ. (versets 18-21)
  • 5.19 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant point leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Le verset verset 19 explique et prouve (car) le verset 18 "Tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés, car Dieu a accompli en Christ l'œuvre de la réconciliation." (Voir sur le sens de ce mot Romains 5.10, note.)
    - Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, exprime à la fois la plénitude de la divinité dans le Médiateur et l'action souveraine de Dieu dans l'œuvre de la réconciliation.
    C'est ainsi que se rencontrent deux interprétations opposées : l'une qui fait de ces mots : Dieu était en Christ une première pensée, et de ceux-ci : réconciliant le monde une seconde ; l'autre qui unit les deux phrases en une seule idée : Dieu était réconciliant en Christ, ou comme traduit M. Rilliet : "Dieu réconciliait en Christ." Par là, la première pensée de l'apôtre disparaît tout à fait. Or il faut les conserver l'une et l'autre en les unissant.
    - De quelle manière se trouve réalisée l'action divine de la réconciliation en Christ ? D'ordinaire on répond : en sa mort ; et cette réponse est pleinement justifiée par le verset 21, où l'apôtre s'explique clairement, aussi bien que par tout le Nouveau Testament, qui attribue le pardon des péchés et la réconciliation au sacrifice de la croix. (Voir Romains 3.23-25, notes.)
    Mais pour que cette idée soit vraie et complète, il faut voir plus encore dans les paroles de l'apôtre : la réconciliation de l'homme avec Dieu, de Dieu avec l'homme, a eu lieu tout d'abord dans la personne même de Christ, homme et Dieu : Dieu était en Christ réconciliant le monde. Et ce n'est qu'ainsi que la mort de Jésus, chef et représentant de notre humanité, a eu toute son efficace de réconciliation auprès de Dieu et de l'homme.
    Maintenant, les deux actes divins qui suivent sont, non pas coordonnés, mais subordonnés à ce premier :
    Ne leur imputant point leurs offenses (leurs chutes), c'est-à-dire les leur pardonnant, acte divin par lequel la réconciliation se réalise, de la part de Dieu qui rend tout son amour à des "enfants de colère," (Ephésiens 2.3) et de la part de l'homme, gagné, attiré par le pardon et l'amour.
    Et ayant mis en nous (apôtres) la parole de la réconciliation (verset 18, le ministère, ou "service" de la réconciliation), c'est-à-dire que Dieu lui-même a pourvu, par l'institution de l'apostolat, à ce que cette réconciliation fût annoncée au monde. De là les paroles du verset 20.
    - Il faut remarquer encore que ce que Dieu a réconcilié en Christ, c'est le monde, notre humanité tout entière. (1Jean 2.2) Tel est le dessein de la miséricorde divine. Paul ne dit point ici comment il se réalise envers les uns, tandis que d'autres le rendent inutile à leur égard.
  • 5.20 Nous faisons donc la fonction d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous supplions, au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu. Grec : "C'est donc pour Christ (à sa place, en son nom) que nous faisons la fonction d'ambassadeurs," auprès des hommes pécheurs.
    Parce que c'est lui qui a mis en nous la parole de la réconciliation. (verset 19)
    De la part de Dieu, la réconciliation est virtuellement faite, il vous l'offre, ne la rendez pas vaine, impossible, par votre endurcissement, votre inimitié. (Romains 5.10)
  • 5.21 Car Celui qui n'avait point connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui. Ce dernier verset désigne l'acte divin qui est la cause efficiente (car) de la réconciliation dont parle l'apôtre. (versets 18-21) Celui qui jamais n'eut rien de commun avec le péché, dont la vie resta toujours pure et sainte, "Dieu l'a fait péché pour nous," c'est-àdire, a vu et puni en lui le péché. (Romains 8.3 ; Galates 3.13 ; comparez, sur l'expiation, Romains 3.23-25, notes.) Dieu ne l'a pas "traité comme un pécheur," comme un membre de la race déchue d'Adam, ainsi que le dit la paraphrase d'Ostervald, mais il a fait que le péché, le péché de tous (pour nous) fût sur lui, en présence du jugement divin. "Il a fait venir sur lui l'iniquité de nous tous." (Esaïe 53.6 ; comparez Romains 8.3)
    Quiconque maintenant est uni à lui, un avec lui par une foi vivante, en un mot, quiconque est en lui, devient justice de Dieu, (Romains 1.17, note) en est revêtu, pénétré, de sorte que cette justice, d'abord imputée comme une justification, (Romains 4) devient notre nature morale, l'essence même de notre être le plus intime. En d'autres termes, Christ est devant Dieu ce que nous sommes, identifié avec le péché ; et nous devenons ce qu'il est, identifiés avec la justice parfaite de Dieu.
    - Par cet enseignement de l'apôtre se trouve suffisamment réfutée l'opinion qu'on a voulu fonder sur ces versets, que la réconciliation est un acte qui n'aurait lieu que de la part de l'homme envers Dieu, attendu que Dieu, tout amour et miséricorde pour le pécheur, n'a pas besoin d'être réconcilié avec le pécheur. C'est là une pure négation de la justice de Dieu, c'est lui attribuer l'indifférence à l'égard du péché. Sans doute Dieu nous a réconcilies avec lui, (verset 18) mais c'est par l'œuvre de Christ, en qui Dieu était lui-même, c'est en n'imputant point le péché, (verset 19) parce que ce péché était expié à ses yeux. (verset 21)
    "Ce n'est que dans ce sens que l'on peut concevoir la réconciliation comme un acte pour la promulgation duquel un ministère est établi dans l'économie nouvelle. (versets 19,20) Si la réconciliation n'avait lieu que du côté de l'homme, on ne pourrait prêcher autre chose sinon que Dieu a révélé son amour, en vertu de quoi la réconciliation est possible. Mais l'Eglise a, dès l'origine, prêché que la réconciliation a été accomplie sur Golgotha, et ce n'est qu'en vertu de ce fait que la prédication a la force de consoler et de régénérer." Olshausen.