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Actes 15-21 (Annotée Neuchâtel)

   1 Or, quelques-uns, étant descendus de la Judée, enseignaient les frères, disant : Si vous n'avez été circoncis selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. 2 Or comme il se produisit de l'agitation et que Paul et Barnabas eurent avec eux une vive discussion, ils résolurent que Paul et Barnabas, et quelques autres d'entre eux, monteraient à Jérusalem, auprès des apôtres et des anciens, au sujet de cette question. 3 Eux donc, après avoir été accompagnés par l'Eglise, poursuivaient leur route à travers la Phénicie et la Samarie., racontant la conversion des païens, et ils causaient une grande joie à tous les frères. 4 Et arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Eglise et par les apôtres et par les anciens, et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux. 5 Mais quelques-uns de la secte des pharisiens, qui avaient cru, s'élevèrent, disant : Il faut les circoncire et leur ordonner de garder la loi de Moïse.
   6 Et les apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire. 7 Mais une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que les païens entendissent par ma bouche la parole de l'Evangile, et qu'ils crussent. 8 Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu'à nous ; 9 et il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi. 10 Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? 11 Au contraire, c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux aussi.
   12 Or toute la multitude se tut ; et ils écoutaient Barnabas et Paul racontant tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens. 13 Et après qu'ils se furent tus, Jacques prit la parole et dit : Hommes frères, écoutez-moi. 14 Syméon a raconté comment Dieu a pris soin de choisir, pour la première fois, d'entre les païens un peuple qui portât son nom. 15 Et avec cela concordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit : 16 Après cela je reviendrai, et je réédifierai le tabernacle de David qui est tombé, et je réédifierai ses ruines et je le redresserai, 17 afin que le reste des hommes recherchent le Seigneur, savoir toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, dit le Seigneur, qui fait ces choses, 18 lesquelles sont connues de toute éternité. 19 C'est pourquoi j'estime qu'il ne faut point créer des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, 20 mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang. 21 Car, dès les temps anciens, Moïse a, dans chaque ville, ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque jour de sabbat.
   22 Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, avec toute l'Eglise, de choisir des hommes d'entre eux et de les envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, savoir Jude, nommé Barsabas, et Silas, qui étaient des principaux d'entre les frères. 23 Ils envoyèrent par leur entremise, cette lettre : Les apôtres et les anciens et les frères, aux frères qui sont d'entre les païens, à Antioche et en Syrie et en Cilicie, salut. 24 Comme nous avons appris que quelques-uns, sortis d'entre nous, vous ont troublés par des discours, bouleversant vos âmes, aux- quels nous n'avions donné aucun ordre : 25 il nous a paru bon, étant tombés d'accord, de choisir et de vous envoyer des hommes, avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, 26 hommes qui ont exposé leurs vies pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. 27 Nous avons donc envoyé Jude et Silas ; eux aussi vous diront de bouche les mêmes choses. 28 Car il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer aucune autre charge que ces choses qui sont nécessaires : 29 que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles et du sang et des animaux étouffés et de la fornication ; choses dont vous vous trouverez bien de vous garder. Portez-vous bien !
   30 Eux donc, ayant pris congé, descendirent à Antioche, et après avoir assemblé la multitude, ils remirent la lettre. 31 Et quand ils l'eurent lue, ils furent réjouis de la consolation qu'elle renfermait. 32 Jude et Silas, qui eux aussi étaient prophètes, exhortèrent et fortifièrent les frères par beaucoup de discours. 33 Et après qu'ils eurent passé là quelque temps, ils prirent congé en paix des frères pour retourner vers ceux qui les avaient envoyés. 34 [Toutefois Silas jugea à propos de rester là.] 35 Mais Paul et Barnabas séjournaient à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres aussi, la parole du Seigneur.
   36 Or, après quelques jours, Paul dit à Barnabas : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont. 37 Or Barnabas voulait prendre avec eux Jean, surnommé Marc. 38 Mais Paul jugeait convenable de ne pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie, et qui ne les avait pas accompagnés dans leur oeuvre. 39 Et il en résulta un dissentiment tel qu'ils se séparèrent l'un de l'autre, et que Barnabas, prenant Marc avec lui, s'embarqua pour l'île de Chypre. 40 Mais Paul, ayant fait choix de Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères. 41 Et il traversait la Syrie et la Cilicie, affermissant les Eglises.

Actes 16

   1 Or il arriva à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d'une femme juive fidèle, mais d'un père grec, 2 auquel les frères qui étaient à Lystre et à Iconium rendaient un bon témoignage. 3 Paul voulut l'emmener avec lui, et l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient en ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec. 4 Et comme ils parcouraient les villes, ils leur transmettaient, pour les observer, les ordonnances rendues par les apôtres et les anciens de Jérusalem.
   5 Ainsi les Eglises s'affermissaient dans la foi, et croissaient en nombre, de jour en jour.
   6 Or ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie, ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole en Asie. 7 Et étant venus près de la Mysie, ils essayaient d'entrer en Bithynie ; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. 8 Et ayant franchi la Mysie, ils descendirent à Troas.
   9 Et une vision apparut à Paul pendant la nuit : un homme macé- donien se tenait là, et il le priait et disait : Passe en Macédoine et secours-nous. 10 Dès qu'il eut vu cette vision, nous cherchâmes aussitôt à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à leur annoncer l'Evangile. 11 Etant donc partis de Troas, nous cinglâmes directement vers la Samothrace, et le lendemain vers Néapolis. 12 Et de là nous allâmes à Philippes, qui est la première ville de ce district de la Macédoine, et une colonie. Et nous séjournâmes quelques jours dans cette ville.
   13 Le jour du sabbat nous allâmes hors de la porte, près d'une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui s'y étaient assemblées. 14 Et une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le coeur pour qu'elle fût attentive aux choses que Paul disait. 15 Or, dès qu'elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous pria, en disant : Si vous m'avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y ; et elle nous y obligea.
   16 Or, il arriva, comme nous allions au lieu de prière, qu'une servante qui avait un esprit de Python et qui, en devinant, apportait un grand profit à ses maîtres, nous rencontra. 17 Elle nous suivait, Paul et nous, et criait, disant : Ces hommes-là sont des serviteurs du Dieu très haut, ils vous annoncent la voie du salut. 18 Or elle fit cela pendant plusieurs jours. Mais Paul, en étant importuné, se retourna et dit à l'esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. 19 Mais ses maîtres, voyant disparaître l'espérance de leur gain., se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. 20 Et les ayant conduits aux préteurs, ils dirent : Ces hommes-là troublent notre ville ; ce sont des Juifs, 21 et ils annoncent des coutumes qu'il ne nous est pas permis de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. 22 Et la foule se souleva contre eux, et les préteurs firent arracher leurs vêtements et ordonnèrent qu'ils fussent battus de verges. 23 Et après qu'on leur eut infligé beaucoup de coups, ils les jetèrent en prison, ordonnant au geôlier de les garder sûrement. 24 Celui-ci ayant reçu un tel ordre, les jeta dans la prison intérieure, et fixa leurs pieds dans les ceps. 25 Or, sur le minuit, Paul et Silas, étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. 26 Et tout d'un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et aussitôt toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent détachés. 27 Et le geôlier, s'étant réveillé et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée et allait se tuer, croyant que les prisonniers s'étaient enfuis. 28 Mais Paul lui cria d'une voix forte : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. 29 Et ayant demandé de la lumière, il entra précipitamment, et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas ; 30 et les ayant conduits dehors, il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? 31 Et eux dirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. 32 Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. 33 Et les ayant pris à cette même heure de la nuit, il lava leurs plaies. Et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. 34 Et les ayant conduits dans sa maison, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa maison de ce qu'il avait cru en Dieu.
   35 Or le jour étant venu, les préteurs envoyèrent les licteurs, disant : Relâche ces hommes. 36 Et le geôlier rapporta ces paroles à Paul : Les préteurs ont envoyé dire qu'on vous relâchât ; sortez donc maintenant, et vous en allez en paix. 37 Mais Paul leur dit : Après nous avoir battus de verges publiquement, sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison ; et maintenant ils nous mettent dehors en secret ! Non certes, mais qu'ils viennent eux-mêmes et nous conduisent dehors. 38 Et les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs. Ceux-ci prirent peur en apprenant qu'ils étaient Romains. 39 Et ils vinrent les apaiser, et les ayant conduits hors de la prison, ils leur demandaient de quitter la ville. 40 Et étant sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie ; et ayant vu les frères, ils les exhortèrent et partirent.

Actes 17

   1 Or après avoir fait route par Amphipolis et Apollonie, ils vinrent à Thessalonique, où était une synagogue des Juifs. 2 Or, selon sa coutume, Paul entra vers eux, et durant trois sabbats il discuta avec eux d'après les Ecritures, 3 expliquant et exposant qu'il fallait que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât d'entre les morts ; et ce Christ, disait-il, c'est Jésus que moi je vous annonce, 4 Et quelques-uns d'entre eux crurent et se joignirent à Paul et à Silas, et une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et des femmes de qualité en bon nombre. 5 Mais les Juifs, devenus jaloux, et ayant recruté quelques méchants hommes de la populace et provoqué un rassemblement, troublaient la ville ; et s'attroupant devant la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas pour les mener devant le peuple. 6 Mais ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, 7 et Jason les a reçus ; et tous ceux-là agissent contre les édits de César, en disant qu'il y a un autre roi, Jésus. 8 Et ils émurent la foule et les magistrats de la ville qui entendaient ces choses. 9 Et après avoir reçu caution de Jason et des autres, ils les laissèrent aller.
   10 Mais les frères firent aussitôt partir de nuit Paul et Silas pour Bérée ; ceux-ci, étant arrivés, se rendirent à la synagogue des Juifs. 11 Or ces Juifs étaient plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Ecritures, pour savoir s'il en était ainsi. 12 Beaucoup donc d'entre eux crurent, et des femmes grecques de distinction, et des hommes en assez grand nombre. 13 Mais quand les Juifs de Thessalonique surent qu'à Bérée aussi la Parole de Dieu était annoncée par Paul, ils vinrent là aussi agiter et troubler la foule. 14 Mais aussitôt alors les frères firent sortir Paul, pour aller jusqu'à la mer, et Silas et Timothée demeurèrent là. 15 Et ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes ; et après avoir reçu, pour Silas et Timothée, l'ordre de venir vers lui au plus tôt, ils partirent.
   16 Or, pendant que Paul les attendait à Athènes, son esprit s'irritait au dedans de lui, en voyant cette ville pleine d'idoles. 17 Il discutait donc dans la synagogue avec les Juifs et avec les hommes craignant Dieu, et, sur la place publique, tous les jours, avec ceux qui s'y trouvaient. 18 Et quelques-uns aussi des philosophes épicuriens et stoïciens entraient en conflit avec lui. Et les uns disaient : Que veut bien dire ce discoureur ? Et les autres : Il paraît être un prédicateur de divinités étrangères ; parce qu'il annonçait Jésus et la résurrection. 19 Et l'ayant pris, ils le conduisirent à l'Aréopage, disant : Pouvons-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu annonces ? 20 Car nous t'entendons dire certaines choses étranges ; nous désirons donc savoir ce que signifient ces choses. 21 Or tous les Athéniens et les résidents étrangers ne passaient leur temps à rien autre qu'à dire ou à écouter des nouvelles.
   22 Alors Paul, se tenant au milieu de l'Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vois qu'à tous égards vous êtes on ne peut plus religieux. 23 Car en parcourant votre ville et en regardant les objets de votre culte, j'ai trouvé aussi un autel sur lequel était inscrit : A un dieu inconnu. Ce donc que vous honorez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. 24 Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme ; 25 il n'est point non plus servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous vie et respiration et toutes choses. 26 Il a fait aussi que, sorties d'un seul, toutes les nations des hommes habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé les temps ordonnés, et les bornes de leur habitation ; 27 afin qu'ils cherchent Dieu pour voir s'ils pourraient le toucher de la main et le trouver, lui qui pourtant n'est pas loin de chacun de nous ; 28 car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être ; comme aussi quelques-uns de vos poètes l'ont dit : Car c'est de lui que nous sommes aussi la race. 29 Etant donc la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, ou à de l'argent, ou à de la pierre, sculptés par l'art et l'invention de l'homme. 30 Passant donc sur ces temps d'ignorance, Dieu ordonne maintenant aux hommes qu'ils se repentent tous, en tous lieux, 31 parce qu'il a arrêté un jour auquel il doit juger le monde avec justice, par l'homme qu'il a établi pour cela, ce dont il a fourni à tous une preuve certaine en le ressuscitant d'entre les morts.
   32 Mais quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres dirent : Nous t'entendrons là-dessus encore une autre fois. 33 C'est ainsi que Paul sortit du milieu d'eux. 34 Mais quelques hommes s'étant attachés à lui, crurent, entre lesquels aussi Denys, l'Aréopagite, et une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux.

Actes 18

   1 S'étant après cela éloigné d'Athènes, il vint à Corinthe. 2 Et ayant trouvé un Juif, nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie avec Priscille, sa femme, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de s'éloigner de Rome, il alla à eux. 3 Et parce qu'il était du même métier, il demeura chez eux, et il travaillait ; car, de leur métier, ils étaient faiseurs de tentes. 4 Or il discutait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait Juifs et Grecs.
   5 Mais quand Silas et Timothée furent venus de Macédoine, Paul était tout entier à la Parole, rendant témoignage aux Juifs que Jésus était le Christ. 6 Mais comme ils s'opposaient et qu'ils blasphémaient, il secoua ses vêtements et leur dit : Que votre sang soit sur votre tête ! Moi j'en suis net ; dès à présent j'irai vers les païens. 7 Et étant parti de là, il entra dans la maison d'un nommé Titius Justus, homme craignant Dieu, dont la maison était contiguë à la synagogue. 8 Mais Crispus, chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa maison, et beaucoup de Corinthiens, entendant Paul, croyaient et étaient baptisés.
   9 Et le Seigneur dit à Paul, pendant la nuit, en vision : Ne crains point, mais parle et ne te tais point ; 10 car je suis avec toi, et personne ne mettra les mains sur toi pour te faire du mal, car j'ai un grand peuple dans cette ville. 11 Et il demeura un an et six mois, enseignant parmi eux la parole de Dieu.
   12 Mais, Gallion étant proconsul d'Achaïe, les Juifs s'élevèrent d'un commun accord contre Paul, et le menèrent devant le tribunal, 13 en disant : Celui-ci persuade les hommes d'adorer Dieu d'une manière contraire à la loi. 14 Mais comme Paul allait ouvrir la bouche, Gallion dit aux Juifs : S'il s'agissait, ô Juifs, de quelque injustice ou de quelque méchante action, je vous supporterais, comme de raison ; 15 mais s'il s'agit de discussions sur une doctrine, et sur des noms, et sur votre loi, vous aviserez vous-mêmes ; moi, je ne veux point, être juge de ces choses. 16 Et il les renvoya du tribunal. 17 Et tous, ayant saisi Sosthène, chef de la synagogue, le battaient devant le tribunal, et Gallion ne s'en mettait nullement en peine.
   18 Or Paul, après être demeuré encore assez longtemps à Corinthe, ayant pris congé des frères, naviguait vers la Syrie, et avec lui Priscille et Aquilas, après s'être fait raser la tête à Cenchrée, car il avait fait un voeu. 19 Or ils arrivèrent à Ephèse, et il les y laissa ; et lui, étant entré dans la synagogue, s'entretint avec les Juifs ; 20 et comme ils le priaient de demeurer plus longtemps, il n'y consentit pas, 21 mais ayant pris congé d'eux et dit : Je reviendrai de nouveau vers vous, Dieu voulant. Il partit d'Ephèse. 22 Et étant débarqué à Césarée, il monta, et après avoir salué l'Eglise, il descendit à Antioche.
   23 Et y ayant fait quelque séjour, il en partit, et parcourut de suite le pays de Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples.
   24 Or un Juif, nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, homme éloquent et puissant dans les Ecritures, arriva à Ephèse. 25 Cet homme avait été instruit dans la voie du Seigneur, et, étant fervent d'esprit, il parlait et enseignait exactement ce qui regardait Jésus, bien qu'il n'eût connaissance que du baptême de Jean. 26 Et cet homme commença de parler avec assurance dans la synagogue. Et quand Priscille et Aquilas l'eurent entendu, ils le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. 27 Or comme il voulait passer en Achaïe, les frères l'y encouragèrent et écrivirent aux disciples de le bien recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce, très utile à ceux qui avaient cru, 28 car il réfutait publiquement les Juifs, avec une grande force, démontrant par les Ecritures que Jésus est le Christ.

Actes 19

   1 Or il arriva, pendant qu'Apollos était à Corinthe, que Paul, après avoir parcouru les contrées supérieures, vint à Ephèse, et y trouva quelques disciples ; 2 et il leur dit : Avez-vous reçu l'Esprit saint quand vous êtes devenus croyants ? Ils lui répondirent : Mais nous n'avons pas même ouï dire s'il y a un Esprit saint. 3 Et il leur dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Ils répondirent : Du baptême de Jean. 4 Alors Paul dit : Jean a baptisé d'un baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus. 5 Ce qu'ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. 6 Et après que Paul leur eut imposé les mains, l'Esprit saint vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. 7 Or ils étaient en tout environ douze hommes.
   8 Or, étant entré dans la synagogue, il parlait avec assurance, pendant trois mois, discutant et persuadant, de ce qui regarde le royaume de Dieu. 9 Mais comme quelques-uns s'endurcissaient et étaient rebelles, décriant la voie du Seigneur devant la multitude, s'étant retiré d'eux, il sépara les disciples, enseignant tous les jours dans l'école de Tyrannus. 10 Et cela eut lieu pendant deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l'Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
   11 Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12 en sorte qu'on emportait même des mouchoirs ou des ceintures qui avaient touché sa peau pour les appliquer sur les malades, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient d'eux. 13 Or quelques-uns aussi des exorcistes juifs ambulants entreprirent d'invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient les malins esprits, en disant : Je vous adjure par ce Jésus que Paul prêche. 14 C'étaient les sept fils d'un certain Scéva, Juif, grand sacrificateur, qui faisaient cela. 15 Mais l'esprit malin répondant leur dit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? 16 Et l'homme en qui était l'esprit malin se jetant sur eux et s'étant rendu maître de tous deux, les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. 17 Et cela fut connu de tous les Juifs et Grecs qui habitaient Ephèse, et la crainte les saisit tous et le nom du Seigneur Jésus était magnifié. 18 Et plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer leurs pratiques. 19 Et un assez grand nombre de ceux qui avaient pratiqué les arts occultes, ayant apporté les livres, les brûlaient en présence de tous. Et on en calcula le prix, et on trouva qu'il se montait à cinquante mille pièces d'argent. 20 Ainsi la parole du Seigneur progressait avec force et manifestait sa puissance.
   21 Or, après que ces choses se furent accomplies, Paul se proposa d'aller à Jérusalem, après avoir passé par la Macédoine et par l'Achaïe, disant : Après que j'aurai été là, il faut aussi que je voie Rome. 22 Et ayant envoyé en Macédoine deux de ceux qui le servaient, Timothée et Eraste, lui-même resta encore quelque temps en Asie.
   23 Or il arriva en ce temps-là un grand trouble à l'occasion de la voie du Seigneur ; 24 car un nommé Démétrius, orfèvre, qui faisait des temples de Diane en argent, procurait aux artisans un grand profit, 25 et les ayant assemblés ainsi que les ouvriers du même métier, il leur dit : hommes, vous savez que de ce gain vient notre bien- être ; 26 et vous voyez et vous entendez que, non seulement à Ephèse, mais dans presque toute l'Asie, ce Paul a détourné par persuasion une foule considérable, en disant que les dieux faits par les mains des hommes ne sont pas des dieux. 27 Et il en résulte le danger, non seulement que pour nous cette industrie ne tombe en discrédit, mais que même le temple de la grande déesse Diane ne soit tenu pour rien, et qu'elle soit dépouillée de sa majesté, elle que toute l'Asie et toute la terre révèrent. 28 Ayant entendu ces paroles et étant remplis de colère, ils criaient disant : Grande est la Diane des Ephésiens !
   29 Et la ville fut remplie de ce tumulte, et ils se précipitèrent tous ensemble dans le théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. 30 Et comme Paul voulait se présenter devant le peuple, les disciples ne le lui permettaient pas. 31 Et quelques-uns même des Asiarques, qui étaient ses amis, ayant envoyé vers lui, l'exhortaient à ne point se rendre au théâtre. 32 Les uns donc criaient une chose, les autres une autre ; car l'assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis. 33 Et l'on instruisit un homme tiré de la foule, Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Et Alexandre, faisant signe de la main, voulait adresser au peuple une apologie. 34 Mais dès qu'ils reconnurent qu'il était Juif, tous d'une seule voix crièrent pendant près de deux heures : Grande est la Diane des Ephésiens !
   35 Or le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit : Hommes Ephésiens ! qui est donc l'homme qui ne sache pas que la ville des Ephésiens est la gardienne du temple de la grande Diane, et de son image tombée du ciel ? 36 Gela étant donc incontestable, vous devez vous apaiser et ne rien faire avec précipitation. 37 Car vous avez amené ces hommes qui ne sont ni sacrilèges, ni blasphémateurs de notre déesse. 38 Que si Démétrius et les artisans qui sont avec lui ont quelque plainte à faire contre quelqu'un, on tient des audiences publiques, et il y a des proconsuls ; qu'ils s'appellent en justice les uns les autres. 39 Et si vous avez quelque autre question à proposer, on la décidera dans l'assemblée légale. 40 Car nous sommes même en danger d'être accusés de sédition pour ce qui s'est passé aujourd'hui, puisqu'il n'existe aucun motif que nous puissions invoquer pour rendre raison de cet attroupement. Et ayant dit cela, il congédia l'assemblée.

Actes 20

   1 Or, après que le tumulte eut cessé, Paul, ayant fait appeler les disciples et les ayant exhortés, prit congé d'eux et partit pour aller en Macédoine. 2 Et après avoir parcouru cette contrée, et exhorté les frères par beaucoup de discours, il vint en Grèce. 3 Et quand il y eut demeuré trois mois, comme les Juifs lui dressèrent un guet-apens au moment où il allait s'embarquer pour la Syrie, il fut d'avis de s'en retourner par la Macédoine.
   4 Et il était accompagné jusqu'en Asie par Sopater, fils de Pyrrhus, de Bérée ; par Aristarque et Second de Thessalonique ; par Gaïus de Derbe, et Timothée ; et par les Asiates Tychique et Trophime. 5 Or ceux-ci, ayant pris les devants, nous attendaient à Troas. 6 Mais nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes, et en cinq jours nous les rejoignîmes à Troas, où nous demeurâmes sept jours.
   7 Or le premier jour de la semaine, comme nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul s'entretenait avec eux, devant partir le lendemain ; et il prolongea son discours jusqu'à minuit. 8 Or il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés ; 9 et un jeune homme nommé Eutyche, qui était assis sur la fenêtre, fut accablé d'un profond sommeil, pendant que Paul prolongeait son discours, et, entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et fut relevé mort. 10 Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et, l'ayant pris dans ses bras, dit : Ne vous troublez point, car son âme est en lui, 11 Et étant remonté, il rompit le pain, et il mangea, et après avoir conversé assez longtemps, jusqu'au point du jour, il partit ainsi. 12 Or, on ramena le jeune homme vivant, et ils furent grandement consolés.
   13 Pour nous, prenant les devants sur le vaisseau, nous fîmes voile vers Assos, où nous devions reprendre Paul ; car il l'avait ainsi ordonné, lui-même devant faire le chemin à pied. 14 Et quand il nous eut rejoints à Assos, nous le prîmes à bord et nous vînmes à Mitylène. 15 Et étant partis de là par mer, nous arrivâmes le lendemain en face de Chios. Le jour suivant, nous abordâmes à Samos, et après nous être arrêtés à Trogylle, nous arrivâmes le lendemain à Milet. 16 Car Paul avait résolu de passer devant Ephèse sans s'y arrêter afin qu'il ne lui arrivât pas de perdre du temps en Asie ; car il se hâtait pour être à Jérusalem le jour de la Pentecôte, si cela lui était possible.
   17 Mais de Milet il envoya à Ephèse, et fit appeler les anciens de l'Eglise.

Références croisées

15:1 Ac 21:20, Ga 2:4, Ga 2:12, Ga 2:13, Ac 15:23, Ac 15:5, Rm 4:8-12, Ga 5:1-4, Ph 3:2-3, Col 2:8, Col 2:11, Col 2:12, Col 2:16, Gn 17:10-27, Lv 12:3, Jn 7:22, Ac 15:24, 1Co 7:18-19, Ga 2:1, Ga 2:3, Ga 5:6, Ga 6:13-16
Réciproques : Ac 11:2, Ac 15:31, Rm 16:17, 1Co 2:15, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 5:2, Ga 5:10, Ga 5:12, Ga 6:12, 1Th 2:2, 1Tm 1:7, Tt 1:10
15:2 Ac 15:7, Ga 1:6-10, Ga 2:5, Jud 1:3, Ac 15:25, Ex 18:23, Ga 2:1-2, Ac 15:22, Ac 15:27, Ac 10:23, Ac 11:12, Ac 15:4, Ac 15:22, Ac 15:23, 1S 8:7, 1Co 9:19-23, Ga 2:2, Phm 1:8-9, Ac 15:6, Ac 15:23, Ac 21:18, 1Co 1:1, 2Co 11:5
Réciproques : Pr 17:14, Pr 28:4, Ec 10:10, Ac 4:36, Ac 9:27, Ac 11:22, Ac 13:48, Ac 15:39, 2Co 2:1, 2Co 11:26, Ga 5:10, Ga 5:12, Ph 2:14, 1Th 2:2, 1Tm 6:4, 2Tm 2:24
15:3 Ac 21:5, Ac 28:15, Rm 15:24, 1Co 16:6, 1Co 16:11, Tt 3:13, 3Jn 1:6-8, Ac 8:14, Ac 11:19, Ac 15:12, Ac 14:27, Ac 21:19-20, Ac 11:18, Ac 13:48, Ac 13:52, Es 60:4-5, Es 66:12-14, Lc 15:5-10, Lc 15:23, Lc 15:24, Lc 15:32
Réciproques : Gn 18:16, Ps 51:13, Lc 15:6, Jn 4:41, Jn 12:40, Ac 2:39, Ac 3:19, Ac 15:4, Ac 20:38
15:4 Ac 18:27, Ac 21:17, Mt 10:40, Rm 15:7, Col 4:10, 2Jn 1:10, 3Jn 1:8-10, Ac 15:3, Ac 15:12, Ac 14:27, Ac 21:19, Rm 15:18, 1Co 15:10, 2Co 5:19, 2Co 6:1
Réciproques : Ac 7:25, Ac 8:14, Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 15:2, Ac 15:23, Ac 18:22, Ac 20:17, Ga 2:2, 1Tm 5:1, Jc 5:14, 1P 5:1
15:5 Ac 21:20, Ac 26:5-6, Ph 3:5-8, Ac 15:1, Ac 15:24, Ga 5:1-3
Réciproques : Mt 3:7, Ac 11:2, Ac 24:5, Ac 28:22, 1Co 7:18, 1Co 11:19, Ga 6:12
15:6 Ac 15:25, Ac 6:2, Ac 21:18, Pr 15:22, Mt 18:20, He 13:7, He 13:17
Réciproques : Pr 11:14, Mt 18:17, Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 16:4, Ac 20:17, Ga 2:6, 1Tm 5:1, 1P 5:1
15:7 Ac 15:2, Ac 15:39, Ph 2:14, Ac 10:5-6, Ac 10:20, Ac 11:12-18, Mt 16:18-19, Ac 1:24, Ac 9:15, Ac 13:2, 1Ch 28:4-5, Jn 3:27, Jn 15:16, Ga 2:7-9, Ac 1:16, Ac 3:18, Ac 4:25, Ex 4:12, Jr 1:9, Rm 10:17-18
Réciproques : Nb 16:5, Jl 2:28, Mt 18:17, Mt 21:41, Ac 1:13, Ac 7:25, Ac 13:15, Ac 15:14, Ga 2:9, Ep 2:8
15:8 Ac 1:24, 1S 16:7, 1R 8:39, 1Ch 28:9, 1Ch 29:17, Ps 44:21, Ps 139:1-2, Jr 11:20, Jr 17:10, Jr 20:12, Jn 2:24-25, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23, Ac 14:3, Jn 5:37, He 2:4, Ac 2:4, Ac 4:31, Ac 10:44-45, Ac 11:15-17
Réciproques : Jl 2:28, Lc 16:15, Jn 14:26, Jn 15:26, Ac 2:39, Ac 10:28, Ac 10:47, Ac 11:17, Ac 13:22, Rm 8:27, Rm 10:12, Rm 14:3, 2Co 11:11, Ga 3:2, He 6:4, 2P 1:1
15:9 Ac 14:1, Ac 14:27, Rm 3:9, Rm 3:22, Rm 3:29, Rm 3:30, Rm 4:11-12, Rm 9:24, Rm 10:11-13, 1Co 7:18, Ga 3:28, Ga 5:6, Ep 2:14-22, Ep 3:6, Col 3:11, Ac 10:15, Ac 10:28, Ac 10:43, Ac 10:44, 1Co 1:2, He 9:13-14, 1P 1:22
Réciproques : Nb 19:12, Ps 24:4, Ps 51:10, Pr 16:6, Pr 21:8, Ez 47:22, Za 14:20, Mt 5:8, Jn 17:17, Ac 10:35, Ac 10:47, Ac 11:9, Ac 11:17, Ac 15:24, Ac 26:18, Rm 10:12, Rm 14:3, 2Th 2:13, 1Tm 1:5, Tt 2:14, Jc 2:14, Jc 4:8, 2P 1:1, 1Jn 3:3
15:10 Ex 17:2, Es 7:12, Mt 4:7, He 3:9, Mt 11:28-30, Mt 23:4, Ga 5:1, Ga 4:1-5, Ga 4:9, He 9:9
Réciproques : Ne 3:5, Lm 5:5, Mt 11:30, Ac 15:19, Ac 15:24, Ac 15:31, 1Co 8:1, Ga 2:14, Ga 4:3, 1Tm 6:1
15:11 Rm 3:24, Rm 5:20-21, Rm 6:23, 1Co 16:23, 2Co 8:9, 2Co 13:14, Ga 1:6, Ga 2:16, Ep 1:6-7, Ep 2:7-9, Tt 2:11, Tt 3:4-7, Ap 5:9
Réciproques : Ac 16:31, Rm 3:21, 2Co 4:13, Ga 2:14, Ep 2:5, Ep 4:4, 2Th 2:16, 1Tm 1:14
15:12 Ac 15:4, Ac 14:27, Ac 21:19
Réciproques : Ex 18:1, Nb 23:23, Js 22:33, 1S 14:45, Ps 31:19, Ac 4:36, Ac 15:3, Ac 19:11, Ac 21:22, Rm 1:13, Rm 15:18, Rm 15:19, Ga 2:2, Ga 2:7, Ga 2:8
15:13 1Co 14:30-33, Jc 1:19, Ac 12:17, Ac 21:18, Mc 15:40, Ga 1:19, Ga 2:9, Ga 2:12, Jc 1:1, Ac 2:14, Ac 2:22, Ac 2:29, Ac 7:2, Ac 22:1
Réciproques : Mt 10:3, Mc 3:18, Lc 6:15, Ac 1:13, Ac 1:16
15:14 2P 1:1, Ac 15:7-9, Lc 1:68, Lc 1:78, Lc 2:31-32, Es 43:21, Es 55:11-13, Rm 1:5, Rm 11:36, 1P 2:9-10
Réciproques : Ex 3:16, Ps 48:13, Ps 106:4, Ct 8:8, Es 14:1, Es 23:17, Za 8:20, Mt 3:9, Lc 13:19, Jn 10:16, Ac 2:39, Ac 13:47, Ac 18:10, Ac 28:28, Rm 9:24, Ep 2:13, Tt 2:14, 1P 2:12
15:15 Ac 13:47, Rm 15:8-12
Réciproques : Dn 10:21, Am 9:11, Ga 3:8, 1Jn 5:8
15:16 Am 9:11-12, 2S 7:11-16, 1R 12:16, Ps 89:35-49, Es 9:6-7, Jr 33:24-26, Ez 17:22-24, Za 13:8, Mt 1:20-25, Lc 1:31-33, Lc 1:69, Lc 1:70
Réciproques : 1R 11:36, Jb 22:18, Ps 80:14, Ct 8:9, Es 16:5, Jr 31:4, Jr 31:28, Jr 42:10, Os 3:5
15:17 Gn 22:18, Gn 49:10, Ps 22:26-27, Ps 67:1-3, Ps 72:17-19, Es 2:2-3, Es 11:10, Es 19:23-25, Es 24:15-16, Es 49:6-7, Es 66:18-21, Jr 16:19, Os 2:23, Jl 2:32, Mi 4:1-2, Mi 5:7, Za 2:11, Za 8:20-23, Ml 1:11, Gn 48:16, Nb 6:27, Es 43:7, Es 65:1, Nb 24:23, Es 45:7-8, Dn 4:35
Réciproques : 1R 11:36, Es 16:5, Es 60:3, Es 63:19, Za 14:16, Ac 17:27, Ac 28:28, Col 3:11, 2Tm 2:19
15:18 Ac 17:26, Nb 23:19, Es 41:22-23, Es 44:7, Es 46:9-10, Mt 13:35, Mt 25:34, Ep 1:4, Ep 1:11, Ep 3:9, 2Th 2:13, 1P 1:20, Ap 13:8, Ap 17:8
Réciproques : Jb 28:23, Ps 33:11, Es 41:4, Es 42:9, Es 48:5, Jr 32:17, Dn 5:26, Dn 10:21, Za 8:20, Za 14:7, Ml 1:11, Jn 6:64, Ac 2:23, Ac 18:10, Rm 3:25, Rm 4:17, Rm 11:2, 2Tm 1:9, Tt 1:2
15:19 Ac 15:10, Ac 15:24, Ac 15:28, Ga 1:7-10, Ga 2:4, Ga 5:11-12, Ac 26:20, Es 55:7, Os 14:2, 1Th 1:9
Réciproques : Lc 1:3, Ac 9:35, Ac 11:21, 1Co 7:18, 1Co 8:1, Ga 2:14
15:20 Ac 15:29, Gn 35:2, Ex 20:3-5, Ex 20:23, Ex 34:15-16, Nb 25:2, Ps 106:37-39, Ez 20:30-31, 1Co 8:1, 1Co 8:4-13, 1Co 10:20-22, 1Co 10:28, Ap 2:14, Ap 2:20, Ap 9:20, Ap 10:2, Ap 10:8, 1Co 5:11, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 1Co 6:18, 1Co 7:2, 2Co 12:21, Ga 5:19, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:3, He 12:16, He 13:4, 1P 4:3, Ac 21:25, Gn 9:4, Lv 3:17, Lv 7:23-27, Lv 17:10-14, Dt 12:16, Dt 12:23-25, Dt 14:21, Dt 15:23, 1S 14:32, Ez 4:14, Ez 33:25, 1Tm 4:4-5
Réciproques : Ex 22:31, Lv 7:26, Mc 7:15, Ac 10:15, Ac 16:3, Col 2:16, 1P 2:11
15:21 Ac 13:15, Ac 13:27, Ne 8:1-12, Lc 4:16
Réciproques : Lv 3:17, Lv 23:3, Dt 31:11, 2Ch 17:9, Ne 8:2, Ne 8:3, Ne 13:1, Ez 33:25, Mc 7:15, Lc 16:29, Ac 6:11, Ac 17:1, 1Tm 4:4, Jc 1:1, Ap 2:14
15:22 Ac 15:23, Ac 15:25, Ac 6:4-5, 2S 3:36, 2Ch 30:4, 2Ch 30:12, Ac 15:27, Ac 8:14, Ac 11:22, Ac 1:23, Ac 15:27, Ac 15:32, Ac 15:40, Ac 16:19, Ac 16:25, Ac 16:29, Ac 17:4, Ac 17:10, Ac 17:14, Ac 18:5, 1Th 1:1, 2Th 1:1, 1P 5:12
Réciproques : Ac 11:19, Ac 14:26, Ac 21:22, 2Co 8:19, Ga 2:9
15:23 Ac 15:4, Ac 15:22, Ac 23:26, Rm 16:3-16, Jc 1:1, 2Jn 1:3, 2Jn 1:13, 3Jn 1:14, Ac 11:18, Ac 14:27, Ac 21:25, Ac 15:41, Ac 18:18, Ac 21:3, Ga 1:21
Réciproques : Jr 29:1, Mt 4:24, Mt 18:18, Ac 6:3, Ac 6:9, Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 15:1, Ac 18:22, Ac 20:17, Ac 21:18, Ac 21:39, Ac 22:3, Ac 27:5, Rm 1:7, Ga 2:9, 1P 5:1
15:24 Jr 23:16, Ga 2:4, Ga 5:4, Ga 5:12, 2Tm 2:14, Tt 1:10-11, 1Jn 2:19, Ac 15:1, Ac 15:9, Ac 15:10, Ga 2:3-4, Ga 6:12-13
Réciproques : Ac 15:5, Ac 15:19, Ac 21:20, Rm 16:17, 1Co 7:18, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 2:14, Ga 5:2, Ga 5:10, Ga 6:17, 2Tm 3:8, Tt 3:11
15:25 Ac 15:28, Mt 11:26, Lc 1:3, Ac 15:6, Ac 1:14, Ac 2:1, Ac 2:46, 1Co 1:10, Ac 15:22, Ac 15:27, Rm 16:12, Ep 6:21, Col 4:7, Col 4:9, Phm 1:16, 2P 3:15, Ac 15:2, Ac 15:35, Ga 2:9
Réciproques : Gn 9:4, Ac 9:27, 2Co 8:19, Ga 2:1, Ga 2:7
15:26 Ac 13:50, Ac 14:19, Jg 5:18, 1Co 15:30, 2Co 11:23-27, Ph 2:29-30
Réciproques : Ac 9:27, Ac 16:19, Ga 2:7
15:27 Ac 15:22, 2Jn 1:12, 3Jn 1:13
Réciproques : Ac 15:25, Ac 17:4, 1Th 1:1
15:28 Jn 16:13, 1Co 7:25, 1Co 7:40, 1Co 14:37, 1Th 4:8, 1P 1:12, Mt 11:30, Mt 23:4, Ap 2:24
Réciproques : Ex 4:14, Lc 1:3, Jn 14:26, Ac 15:19, Ac 15:25, Ac 16:4, 1Co 7:18, 1Co 9:21, Ga 2:14
15:29 Ac 15:20, Ac 21:25, Lv 17:14, Rm 14:14-15, Rm 14:20, Rm 14:21, 1Co 10:18-20, Ap 2:14, Ap 2:20, 2Co 11:9, 1Tm 5:22, Jc 1:27, 1Jn 5:21, Jud 1:20-21, Jud 1:24, Ac 18:21, Ac 23:30, Lc 9:61, 2Co 13:11
Réciproques : Gn 9:4, Lv 3:17, Lv 7:26, Lv 11:8, Lv 17:10, Dt 12:16, 1S 14:32, Ez 33:25, Ac 10:15, Ac 16:4, 1Co 5:1, 1Co 8:1, Ga 2:14, 1Th 4:3, 1Tm 4:4, He 12:16, 1P 2:11, 2P 1:19, 3Jn 1:6
15:30 Ac 6:2, Ac 21:22, Ac 16:4, Ac 23:33
Réciproques : Ac 14:26, Ac 18:22, Ga 2:11
15:31 Ac 15:1, Ac 15:10, Ac 16:5, Ga 2:4-5, Ga 5:1, Ph 3:3
Réciproques : Js 22:33, Ac 13:48
15:32 Ac 2:17-18, Ac 11:23, Ac 11:27, Ac 13:1, Mt 23:34, Lc 11:49, Rm 12:6, 1Co 12:28-29, 1Co 14:3, 1Co 14:29, 1Co 14:32, Ep 3:5, Ep 4:11, 1Th 5:20, Ac 2:40, Ac 11:23, Ac 14:22, Ac 18:23, Ac 20:2, Rm 12:8, 1Th 2:11, 1Th 4:1, 1Th 5:14, 2Th 3:12, 1Tm 2:1, 2Tm 4:2, Tt 2:6-15, 1P 5:1, 1P 5:12, Ac 15:41, Es 35:3-4, Dn 11:1, 1Co 1:8, Ep 4:12-13, 1Th 3:2, 1P 5:10
Réciproques : Ac 15:22, Ac 15:40, Ac 17:4, 1Th 1:1
15:33 Ac 16:36, Gn 26:29, Ex 4:18, 1Co 16:11, He 11:31, 2Jn 1:10
15:34 Ac 11:25-26, Ac 18:27, 1Co 16:12
Réciproques : 1Th 1:1
15:35 Ac 13:1, Ac 14:28, Ac 28:31, Mt 28:19-20, Col 1:28, 1Tm 2:7, 2Tm 4:2
Réciproques : Ac 9:27, Ac 11:19, Ac 11:22, Ac 15:25, Ac 18:22, 1Co 14:36
15:36 Ac 7:23, Ex 4:18, Jr 23:2, Mt 25:36, Mt 25:43, Ac 13:4, Ac 13:13, Ac 13:14, Ac 13:51, Ac 14:1, Ac 14:6, Ac 14:21, Ac 14:24, Ac 14:25, Rm 1:11, 2Co 11:28, Ph 1:27, 1Th 2:17-18, 1Th 3:6, 1Th 3:10, 1Th 3:11, 2Tm 1:4
Réciproques : 1S 17:18, 2R 4:26, 2R 4:38, Est 2:11, Ct 6:11, Ct 7:12, Jn 11:7, 1Co 9:6, 1Co 14:36, Ga 2:1, 1Th 3:5
15:37 Ac 12:12, Ac 12:25, Ac 13:5, Ac 13:13, Col 4:10, 2Tm 4:11, Phm 1:24
Réciproques : Dt 20:8, Jr 20:9, Dn 11:35, Lc 9:62, Ac 4:36, Ac 16:3, 1Co 9:6, 2Co 2:1, Ga 2:11, 1Tm 5:21
15:38 Ac 13:13, Ps 78:9, Pr 25:19, Lc 9:61, Lc 14:27-34, Jc 1:8
Réciproques : Ex 13:17, Dt 20:8, Jb 34:27, Jr 20:9, Jon 1:3, Lc 9:62, Ac 2:10, Ac 14:24, Ac 27:5, Ph 2:21, 1Tm 5:21, 2Tm 4:10
15:39 Ac 15:2, Ac 6:1, Ps 106:33, Ps 119:96, Ec 7:20, Rm 7:18-21, Jc 3:2, Ac 4:36, Ac 11:20, Ac 13:4-12, Ac 27:4
Réciproques : Ex 31:6, Jg 5:15, Pr 18:19, Ec 4:9, Ac 11:19, Ac 15:7, Ac 21:3, Ac 21:16, Ph 2:14, 2Tm 4:11
15:40 Ac 15:22, Ac 15:32, Ac 16:1-3, Ac 13:3, Ac 14:26, Ac 20:32, 1Co 15:10, 2Co 13:14, 2Tm 4:22, Tt 3:15, 2Jn 1:10-11
Réciproques : Ex 31:6, Ec 4:9, Ac 16:3, Ac 17:4, 2Co 11:26, 2Co 11:28, 1Th 1:1
15:41 Ac 15:23, Ac 18:18, Ac 21:3, Ga 1:21, Ac 15:32, Ac 16:4-5
Réciproques : Mt 4:24, Ac 6:9, Ac 14:22, Ac 18:23, Ac 20:2, Ac 21:39, Ac 22:3, Ac 23:34, Ac 27:5, Rm 16:4, 2Co 11:26, 2Co 11:28
15:1 Ac 14:6, Ac 14:21, 2Tm 3:11, Ac 17:14, Ac 18:5, Ac 19:22, Ac 20:4-5, Rm 16:21, 1Co 4:17, Ph 1:1, Ph 2:19, Col 1:1, 1Th 1:1, 1Th 3:2, 2Th 1:1, 1Tm 1:2, 2Tm 1:2, He 13:23, 2Tm 1:5, 2Tm 3:15-16, Ac 14:1, Esd 9:2, 1Co 7:14
Réciproques : Jn 12:20, Ac 14:20, Ac 15:40, 2Co 1:1, 2Co 11:26, 1Tm 5:25
15:2 Ac 6:3, 1Tm 3:7, 1Tm 5:10, 1Tm 5:25, 2Tm 3:15, He 11:2, Ac 14:21, 2Tm 3:11
Réciproques : Ac 13:51, Ac 14:6
15:3 Ac 15:37, Ac 15:40, Ac 15:20, 1Co 7:19, 1Co 9:20, Ga 2:3, Ga 2:8, Ga 5:1-3, Ga 5:6
Réciproques : Gn 17:23, Ac 17:4, Ac 19:22, Ac 21:21, 1Co 2:15, Ga 5:2, Ga 5:11, Ph 2:22
15:4 Ac 15:6, Ac 15:28, Ac 15:29
Réciproques : Ac 11:30, Ac 15:30, Ac 15:41, Ac 20:17, 1Co 9:21, Ga 5:2
15:5 Ac 15:41, 2Ch 20:20, Es 7:9, Rm 16:25, 1Co 15:58, Ga 5:1, Ep 4:13-16, Col 2:6, 1Th 3:2, 1Th 3:13, 2Th 2:16, He 13:9, He 13:20, He 13:21, 1P 5:10, Ac 2:47, Ac 4:4, Ac 5:14, Ac 6:7, Ac 9:31, Ac 11:21, Ac 12:24, Ac 13:48-49, Ac 19:18-21
Réciproques : Ac 15:31, Rm 1:11, Rm 16:4, Ga 1:2, 2P 1:12
15:6 Ac 2:10, Ac 18:23, Ac 18:23, 1Co 16:1, Ga 1:2, Ga 3:1, 2Tm 4:10, 1P 1:1, Ac 16:7, Ac 10:19, Ac 11:12, Ac 13:2-4, Ac 20:28, 2Ch 6:7-9, Es 30:21, Am 8:11-12, 1Co 12:11, He 11:8, Ac 19:10, Ac 19:26, Ac 19:27, Ac 20:4, Ac 20:16, 2Co 1:8, 2Tm 1:15, 1P 1:1, Ap 1:4, Ap 1:11
Réciproques : Mc 2:2, Jn 14:26, Ac 2:9, Ac 6:9, Ac 8:29, Ac 16:13, Ac 19:21, Ac 19:31, Ac 21:11, Rm 1:13, Rm 15:19, Ga 4:11, Ga 4:13
15:7 1P 1:1
Réciproques : Lc 2:27, Ac 8:29, Ac 10:19, Ac 11:12, Ac 13:2, Ac 16:6, Rm 1:13
15:8 Ac 16:11, Ac 20:5, 2Co 2:12, 2Tm 4:13
15:9 Ac 2:17-18, Ac 9:10-12, Ac 10:3, Ac 10:10-17, Ac 10:30, Ac 11:5-12, Ac 18:9-10, Ac 22:17-21, Ac 27:23-24, 2Co 12:1-4, 2Co 12:7, Ac 18:5, Ac 19:21, Rm 15:26, 2Co 7:5, 2Co 8:1, 2Co 9:2, 2Co 11:9, 1Th 1:7-8, 1Th 4:10, Ac 8:26-31, Ac 9:38, Ac 10:32-33, Ac 11:13-14, Rm 10:14-15
Réciproques : Gn 46:2, Dt 30:13, Ps 17:3, Ct 8:8, Ez 40:2, Mi 5:7, Mt 9:37, Lc 10:2, Ac 10:5, Ac 19:22, 1Co 14:36, Ga 2:2
15:10 Ac 10:29, Ac 26:13, Ps 119:60, Pr 3:27-28, 2Co 2:12-13
Réciproques : Lc 10:2, Ac 19:22, Ac 21:8, Ac 27:2, 1Co 14:36, Ga 2:2, 2Tm 4:11, 1P 1:12
15:11 Réciproques : Ac 16:8, Ac 20:5, 2Tm 4:13
15:12 Ac 20:6, Ph 1:1, 1Th 2:2, Ac 16:21
Réciproques : Ac 20:2, 1Th 1:7
15:13 Ac 13:14, Ac 13:42, Ac 17:2, Ac 18:4, Ac 20:7, Lc 13:10, Ac 16:6, Ac 21:5, Mt 5:1-2, Mt 13:2, Lc 4:20-21, Jn 8:2, Mc 16:15, Ga 3:28, Col 1:23
Réciproques : Esd 8:15, Ac 16:16, Ac 17:1, Ac 21:8, 2Tm 4:2
15:14 Ac 16:40, Ap 1:11, Ap 2:18-24, Ac 8:27, Ac 10:2, Ac 18:7, Jn 12:20, Ac 11:21, Ps 110:3, Ct 5:4, Es 50:5, Lc 24:45, Jn 6:44-45, Rm 9:16, 1Co 3:6-7, 2Co 3:14-16, 2Co 4:4-6, Ep 1:17-18, Ph 2:13, Jc 1:16-17, Ap 3:7, Ap 3:20
Réciproques : Ne 8:3, Jb 33:16, Jb 36:10, Pr 11:16, Mt 13:11, Mt 13:23, Lc 19:48, Lc 22:12, Lc 24:29, Ac 8:12, Ac 18:8, 1Co 2:5, 1Co 2:14, Ep 2:8, Ph 1:6, Ph 4:3, Col 1:6, 1Th 1:5, 1Th 2:13, 1Tm 5:10
15:15 Ac 16:33, Ac 8:12, Ac 8:38, Ac 11:14, Ac 18:8, 1Co 1:13-16, Ep 1:1, Ph 1:7, Phm 1:17, 1P 5:12, 3Jn 1:5, Gn 18:4-5, Jg 19:19-20, Mt 10:41, Lc 9:4-5, Lc 10:5-7, Rm 16:23, Ga 6:10, He 13:2, 2Jn 1:10, 3Jn 1:8, Gn 19:3, Gn 33:11, Jg 19:21, 1S 28:23, 2R 4:8, Lc 14:23, Lc 24:29, 2Co 5:14, 2Co 12:11, He 13:2
Réciproques : Gn 18:6, Gn 19:2, 2S 13:25, Pr 7:21, Pr 11:16, Es 58:7, Mt 10:11, Mt 25:35, Mt 28:19, Mc 6:10, Lc 10:7, Lc 10:38, Lc 19:6, Lc 22:12, Jn 4:40, Jn 4:53, Ac 2:38, Ac 10:2, Ac 10:48, Ac 16:31, 1Co 1:16, 2Co 8:4, Ga 3:27, Ph 1:5, 1Tm 1:12, 1Tm 5:10, He 6:2
15:16 Ac 16:13, Ac 16:18, Ac 8:9-11, Ex 7:11-12, Dt 13:1-3, Dt 18:9-11, 1S 28:7, 1Ch 10:13, Es 8:19, Ga 5:20, 2Tm 3:8, Ac 19:24, 1Tm 6:10, 2P 2:3, Ap 18:11-13
Réciproques : Ex 22:18, Lv 19:31, Nb 22:6, 1S 18:10, 1S 28:3, 1R 18:29, 2R 17:17, 2R 21:6, 2R 23:24, Ez 21:21, Dn 5:11, Mc 1:34, Lc 8:28, Ac 21:8, He 10:25
15:17 Ac 19:13, Mt 8:29, Mc 1:24, Lc 4:34, Lc 4:41, Dn 3:26, Dn 3:28, Dn 6:16, Dn 6:20, Jon 1:9, 1P 2:16, Gn 14:18-22, Ps 57:2, Ps 78:35, Dn 4:2, Dn 5:18, Dn 5:21, Mi 6:6, Mc 5:7, Lc 8:28, Ac 16:30-31, Ac 18:26, Mt 7:13-14, Mt 22:16, Mc 12:14, Lc 1:77, Lc 1:79, Lc 20:21, Jn 14:6, He 10:19-22
Réciproques : Gn 14:19, 1R 18:29, Ml 2:7, Ml 3:18, Mc 1:25, Mc 3:11, Mc 5:6, Lc 1:32, Lc 1:76, Lc 4:35, Ac 13:26, Ac 18:25, Ac 19:15, Ac 22:4, Ac 27:2, Ac 27:23, 1Co 9:1, He 7:1, Jc 2:19, 2P 2:2
15:18 Ac 14:13-15, Mc 1:25-26, Mc 1:34, Ac 3:6, Ac 9:34, Ac 19:12-17, Mc 9:25-26, Mc 16:17, Lc 9:1, Lc 10:17-19, Col 2:15
Réciproques : Mt 9:22, Mt 17:18, Mc 3:12, Mc 5:8, Lc 4:35, Lc 4:41, Jn 14:12, Ac 3:16, Ac 5:12, Ac 16:16, Ac 19:11, Ac 19:15, Rm 15:19, 1Co 5:4, 1Co 9:1
15:19 Ac 19:24-27, 1Tm 6:10, Ac 9:16, Ac 14:5, Ac 14:19, Ac 15:26, Ac 18:12-13, Ac 21:30, Mt 10:16-18, Mt 24:9, Mc 13:9, 2Co 6:5
Réciproques : Jr 26:9, Dn 6:12, So 1:9, Ac 4:3, Ac 6:12, Ac 15:22, Ac 17:6, Ac 19:25, Ac 19:28, 2Co 11:26, Ph 1:30, 1Th 1:1, Jc 2:6, Ap 18:15
15:20 Ac 18:2, Ac 19:34, Esd 4:12-15, Est 3:8-9, Ac 17:6-8, Ac 28:22, 1R 18:17-18, Mt 2:3, Jn 15:18-20, Rm 12:2, Jc 4:4
Réciproques : Ex 5:4, Jr 15:10, Jr 38:4, Dn 3:8, Mc 13:9, Lc 23:2, Ac 16:37, Ac 21:30, Ac 24:5, 2Co 6:8, Jc 2:6
15:21 Ac 26:3, Jr 10:3
Réciproques : Ex 5:4, Est 3:8, Mt 2:3, Lc 23:2, Ac 16:12, Ac 17:7, Ac 24:5, Ac 28:22
15:22 Ac 17:5, Ac 18:12, Ac 19:28-41, Ac 21:30-31, Ac 22:22-23, Ac 16:37, Ac 5:40, Ac 22:24-26, Mt 10:17, Mt 27:26, 2Co 6:5, 2Co 11:23-25, 1Th 2:2, He 11:36, 1P 2:24
Réciproques : Dt 25:2, Ps 2:1, Ps 83:2, Jr 12:6, Jr 20:2, Jr 37:15, Lc 21:12, Jn 19:1, 2Co 11:25
15:23 Ac 5:18, Ac 8:3, Ac 9:2, Ac 12:4, Lc 21:12, Ep 3:1, Ep 4:1, 2Tm 2:9, Phm 1:9, Ap 1:9, Ap 2:10, Ac 5:23, Ac 12:18, 1S 23:22-23, Mt 26:48, Mt 27:63-66
Réciproques : Js 4:17, 1R 22:27, 2Ch 16:10, Dn 3:20, Dn 6:17, Mc 14:44, Lc 4:29, Jn 19:1, Ac 5:41, Ac 16:27, Ac 16:33, Ac 22:24, 1Co 4:11, 2Co 6:5, 2Co 11:25, Ph 1:7, He 11:36
15:24 1R 22:27, Jr 37:15-16, Jr 38:26, Lm 3:53-55, 2Ch 16:10, Jb 13:27, Jb 33:11, Ps 105:18, Jr 20:2, Jr 29:26
Réciproques : Pr 7:22, Jr 38:6, Lm 3:55, Dn 6:12, Dn 6:17, Jon 2:1, Lc 4:29, Ac 12:4, Ac 16:27, Ac 16:30, 2Co 6:5, 2Co 11:23, He 11:36, Jc 5:13
15:25 Jb 35:10, Ps 22:2, Ps 42:8, Ps 77:6, Ps 119:55, Ps 119:62, Es 30:29, Ps 50:15, Ps 77:2, Ps 91:15, Mt 26:38-39, Lc 22:44, He 5:7, Jc 5:13, Ac 5:41, Ps 34:1, Mt 5:10-11, Lc 6:22-23, Rm 5:3, Rm 12:12, 2Co 4:8-9, 2Co 4:16, 2Co 4:17, 2Co 6:10, Ph 2:17, Ph 4:4-7, Col 1:24, Col 3:15-17, 1Th 5:16-18, Jc 1:2, 1P 1:6-8, 1P 4:14, Esd 3:12-13, Ps 71:7, Za 3:8
Réciproques : 2Ch 7:1, Ps 18:7, Ps 92:2, Pr 15:15, Es 24:15, Dn 3:20, Jon 2:1, Mt 5:12, Mc 10:30, Mc 14:26, Jn 16:22, Ac 2:2, Ac 4:24, Ac 4:31, Ac 15:22, Ac 23:18, Ac 26:22, Ep 5:19, 1Th 1:1, 1P 4:13
15:26 Ac 4:31, Ac 5:19, Ac 12:7, Ac 12:10, Mt 28:2, Ap 6:12, Ap 11:13, Ps 79:11, Ps 102:20, Ps 146:7, Es 42:7, Es 61:1, Za 9:11-12
Réciproques : 1R 13:28, 2Ch 7:1, Jb 37:1, Ps 18:7, Ps 107:14, Ez 37:7, Ac 2:2, Ac 26:22, He 1:14, Ap 8:5
15:27 Ac 16:23-24, Jg 9:54, 1S 31:4-5, 2S 17:23, 1R 16:18, Mt 27:5
Réciproques : Gn 8:16, 1Ch 10:4, Jb 33:18, Ac 12:18, Ac 16:34
15:28 Lv 19:18, Ps 7:4, Ps 35:14, Pr 24:11-12, Mt 5:44, Lc 6:27-28, Lc 10:32-37, Lc 22:51, Lc 23:34, 1Th 5:15, Ex 20:13, Pr 8:36, Ec 7:17
Réciproques : Gn 8:16
15:29 Ac 9:5-6, Ac 24:25, Ps 99:1, Ps 119:120, Es 66:2, Es 66:5, Jr 5:22, Jr 10:10, Dn 6:26, Es 60:14, Ap 3:9
Réciproques : 2R 5:9, Jb 37:1, Ps 51:8, Ps 126:6, Os 13:13, Mt 27:54, Mt 28:4, Lc 8:47, Lc 15:17, Jn 16:8, Ac 2:37, Ac 15:22, Rm 8:15, 2Co 7:15, Ph 2:12, 1Th 1:1, He 13:3, Jc 4:7
15:30 Ac 16:24, Jb 34:32, Es 1:16-17, Es 58:6, Es 58:9, Mt 3:8, Mt 5:7, Jc 2:13, Ac 14:15, Ac 16:17, Ac 2:37, Ac 9:6, Ac 22:10, Jb 25:4, Lc 3:10, Jn 6:27-29
Réciproques : 2R 5:9, 2R 8:8, Ct 7:9, Es 66:2, Jr 20:3, Mi 6:6, Mt 12:50, Mt 19:16, Mt 27:54, Mc 10:17, Mc 16:16, Lc 10:25, Lc 12:17, Lc 15:17, Lc 18:18, Lc 19:9, Jn 3:15, Jn 4:31, Jn 6:28, Jn 16:8, Ac 24:25, Rm 9:32, 1Th 2:13, He 10:39
15:31 Ac 2:38-39, Ac 4:12, Ac 8:37, Ac 11:13-14, Ac 13:38-39, Ac 15:11, Es 45:22, Ha 2:4, Mc 16:16, Jn 1:12, Jn 3:15-16, Jn 3:36, Jn 6:40, Jn 6:47, Jn 7:37-38, Jn 11:25-26, Jn 20:31, Rm 5:1-2, Rm 10:9-10, Ga 3:22, Ga 3:26, Ep 2:7-8, 1Jn 5:10-13, Ac 16:15, Ac 16:32, Ac 2:39, Ac 18:8, Gn 17:7, Gn 18:19, Jr 32:39, Rm 11:16, Ga 3:14
Réciproques : Mt 12:50, Mc 10:26, Lc 10:25, Lc 23:42, Jn 6:29, Ac 2:41, Ac 8:12, Ac 16:17, Ac 20:21, Ac 24:24, Rm 10:8, Ga 3:27, 2Tm 4:2, He 10:39, 1Jn 3:23
15:32 Ac 10:33-43, Mc 16:15, Ep 3:8, Col 1:27-28, 1Th 2:8, 1Tm 1:13-16, Rm 1:14, Rm 1:16
Réciproques : Ac 16:31
15:33 Ac 16:23, Pr 16:7, Es 11:6-9, Mt 25:35-40, Lc 10:33-34, Ga 5:6, Ga 5:13, Ac 16:15, Lc 19:9, 1Co 1:16
Réciproques : 2Co 11:25, He 6:2
15:34 Lc 5:29, Lc 19:6, Ph 4:17, 1Th 4:9-10, Phm 1:7, Jc 2:14-17, 1Jn 3:18, Ac 16:27-29, Ac 2:46, Ac 8:39, Es 12:1-3, Es 55:12, Es 57:17-18, Es 58:7-11, Es 61:10, Lc 15:22-25, Lc 15:32, Rm 5:2, Rm 5:11, Rm 15:13, Ga 5:22, Ph 4:4, 1P 1:6-8
Réciproques : Dt 12:18, 2Ch 7:10, Ps 118:15, Lc 10:7, Jn 4:53, Ac 18:8, 1P 1:8
15:35 Ac 4:21, Ac 5:40, Ps 76:10, Jr 5:22
Réciproques : Js 4:17, Jr 20:3
15:36 Ac 15:33, Ex 4:18, Jg 18:6, 1S 1:17, 1S 20:42, 1S 25:35, 1S 29:7, 2R 5:19, Mc 5:34, Jn 14:27
Réciproques : Mt 2:13
15:37 Ac 16:20-24, Ac 22:25-28, Ps 58:1-2, Ps 82:1-2, Ps 94:20, Pr 28:1, Dn 3:25-26, Dn 6:18-19, Mt 10:16
Réciproques : Gn 8:16, Dt 16:19, 2R 5:9, Ac 13:50, Ac 16:22, Ac 21:39, Ac 22:24, Ac 25:10, Ac 25:11, 2Co 11:25, 1Th 2:2, Ap 3:9
15:38 Ac 22:29, Mt 14:5, Mt 21:46
Réciproques : Ac 25:10
15:39 Ex 11:8, Es 45:14, Es 49:23, Es 60:14, Mi 7:9-10, Ap 3:9, Dn 6:16, Dn 6:23, Mt 8:34, Mc 5:17
Réciproques : Pr 14:19, Es 41:11, Am 7:12, Lc 4:34, Lc 8:37, Ac 22:29, Ac 26:17, 2Co 6:8
15:40 Ac 16:14, Ac 4:23, Ac 12:12-17, Ac 14:22, 2Co 1:3-7, 2Co 4:8-12, 2Co 4:16-18, 1Th 3:2-3
Réciproques : Lc 10:7, Ac 12:17, Ac 14:20, Ac 18:23, Ph 4:15
15:1 Ac 20:4, Ac 27:2, Ph 4:16, 1Th 1:1, 2Th 1:1, 2Tm 4:10, Ac 14:1, Ac 15:21, Ac 16:13
Réciproques : Lc 4:31, Ac 13:5, Ac 18:4, Ac 19:8, Ac 20:2, 1Co 2:3, 1Co 14:36, Ph 4:15, 1Th 2:14, 1Th 3:4
15:2 Lc 4:16, Jn 18:20, Ac 17:10, Ac 17:17, Ac 9:20, Ac 13:5, Ac 14:1, Ac 18:4, Ac 19:8, Ac 24:25, Ac 28:23, 1S 12:7, Es 1:18, He 7:1, He 10:39
Réciproques : Ne 8:8, Mt 26:24, Mc 1:21, Lc 24:32, Lc 24:44, Ac 3:18, Ac 8:5, Ac 13:14, Ac 14:7, Ac 16:13, Ac 17:12, Ac 18:19, 1Co 9:20, 1Th 2:2, 2Tm 3:15
15:3 Ac 2:16-36, Ac 3:22-26, Ac 13:26-39, Lc 24:26-27, Lc 24:32, Lc 24:44, Lc 24:46, 1Co 15:3-4, 1Th 1:5-6, Ac 2:36, Ac 9:22, Ac 18:28, Ga 3:1, Ac 1:4
Réciproques : 1S 12:7, Ne 8:8, Mc 13:7, Lc 2:11, Lc 2:26, Lc 9:20, Ac 3:18, Ac 5:42, Ac 8:5, Ac 8:35, Ac 18:5, Ac 18:19, Ac 28:23, 1Co 9:20, Col 1:28, 1Th 2:2, 1P 2:21
15:4 Ac 17:34, Ac 2:41-42, Ac 2:44, Ac 4:23, Ac 5:12-14, Ac 14:1, Ac 14:4, Ac 28:24, Pr 9:6, Pr 13:20, Ct 1:7-8, Ct 6:1, Za 2:11, Za 8:20-23, 2Co 6:17-18, 2Co 8:5, Ac 15:22, Ac 15:27, Ac 15:32, Ac 15:40, Ac 17:17, Ac 13:43, Ac 16:3, Ac 18:4, Ac 19:10, Ac 21:28, Ac 17:12, Ac 13:50
Réciproques : Es 56:3, Jn 12:20, Ac 18:7, Ac 19:9, Ac 22:12, 1Th 1:1, 1Th 3:7
15:5 Ac 17:13, Ac 7:9, Ac 13:45, Ac 14:2, Ac 14:19, Ac 18:12, Pr 14:30, Es 26:11, Mt 27:18, 1Co 3:3, Ga 5:21, Ga 5:26, Jc 4:5, Jg 9:4, Jb 30:1-10, Ps 35:15, Ps 69:12, Ac 19:24-34, Ac 19:40, Ac 17:7, Rm 16:21
Réciproques : Jg 11:3, 2Ch 13:7, Ps 2:1, Ps 83:2, Pr 27:4, Jr 26:9, Mt 23:15, Mt 27:23, Mc 6:10, Ac 5:17, Ac 6:12, Ac 14:5, Ac 16:22, Ac 20:19, Ac 21:27, Ac 21:31, Ac 28:24, 2Co 6:5, 2Co 11:26, 1Th 1:6, 1Th 2:16, 1Th 3:4, 2Th 3:2, Ap 11:10
15:6 Ac 6:12-13, Ac 16:19-20, Ac 18:12-13, Ac 21:28-31, Ac 22:22-23, Ac 24:5, Ac 28:22, 1R 18:17-18, Ex 3:8-9, Jr 38:2-4, Am 7:10, Lc 23:5
Réciproques : 2R 8:7, Esd 4:15, Est 3:8, Ps 2:1, Es 24:1, Es 29:16, Jr 15:10, Jr 38:4, Dn 3:8, Mt 2:3, Mt 23:15, Lc 2:34, Lc 23:2, Jn 12:19, Jn 19:12, Ac 21:27, 1Co 2:3, 1Th 2:16, Jc 2:6, Ap 11:10
15:7 Ac 16:21, Ac 25:8-11, Esd 4:12-15, Dn 3:12, Dn 6:13, Lc 23:2, Jn 19:12, 1P 2:15
Réciproques : Esd 4:15, Est 3:8, Mt 2:3, Mt 22:17, Ac 17:5, Ac 24:5, Ac 28:22
15:8 Mt 2:3, Jn 11:48
Réciproques : Ac 19:29
15:10 Ac 17:14, Ac 9:25, Ac 23:23-24, Js 2:15-16, 1S 19:12-17, 1S 20:42, Ac 17:13, Ac 20:4, Ac 17:2, Ac 14:6-7, 1Th 2:2
Réciproques : Mt 10:23, Mc 3:7, Lc 4:31, Ac 9:24, Ac 9:30, Ac 15:22, Ac 20:2, Ac 21:5, Ac 26:17, Rm 15:19, 1Co 14:36, 1Th 2:17
15:11 Pr 1:5, Pr 9:9, Jr 2:21, Jn 1:45-49, Ac 2:41, Ac 10:33, Ac 11:1, Jb 23:12, Pr 2:1-5, Pr 8:10, Mt 13:23, 1Th 1:6, 1Th 2:13, 2Th 2:10, Jc 1:21, 1P 2:2, Ps 1:2-3, Ps 119:97, Ps 119:100, Ps 119:148, Es 8:20, Es 34:16, Lc 16:29, Lc 24:44, Jn 3:21, Jn 5:39, 2Tm 3:15-17, 1P 1:10-12, 2P 1:19-21, 1Jn 4:5-6
Réciproques : Lv 11:3, Dt 13:3, 1Ch 4:9, 1Ch 28:8, Ne 8:3, Pr 2:2, Pr 8:34, Pr 15:14, Ec 5:1, Ct 8:2, Jr 6:16, Os 6:3, Mt 13:11, Mc 4:8, Mc 4:24, Mc 12:24, Lc 4:31, Lc 8:18, Jn 4:42, Jn 7:17, Ac 8:14, Ac 8:28, Ac 13:7, Ac 18:4, 1Co 14:36, 1Th 1:1, 1Th 5:21, 1Tm 4:13, 2Tm 4:10, Jc 1:19, 1Jn 4:1
15:12 Ac 17:2-4, Ac 13:46, Ac 14:1, Ps 25:8-9, Jn 1:45-49, Jn 7:17, Ep 5:14, Jc 1:21, Ac 13:50, 1Co 1:26, Jc 1:10
Réciproques : Gn 34:19, Pr 8:34, Ct 8:2, Mt 13:11, Lc 16:29, Jn 3:21, Jn 4:42, Ac 8:28, Ac 10:33, Ac 13:7, Ac 17:4
15:13 Ac 17:5, Mt 23:13, 1Th 2:14-16, Ac 6:12, Ac 14:2, Ac 21:27, 1R 21:25, Pr 15:18, Pr 28:25, Lc 12:51
Réciproques : Mt 23:15, Ac 13:50, Ac 14:6, Ac 14:19, Ac 17:10, Ac 18:12, Ac 20:19, Ac 24:25, 1Th 1:1, 1Th 2:16, 1Th 3:4, 2Tm 4:10
15:14 Ac 17:10, Ac 9:25, Ac 9:30, Mt 10:23, Ac 20:3, Js 2:16, Ac 19:22, 1Tm 1:3, Tt 1:5
Réciproques : Gn 9:27, 1S 20:5, 1R 17:3, Mt 10:17, Mc 3:7, Ac 14:6, Ac 15:22, Ac 16:1, Ac 18:5, Ac 26:17, Rm 16:21, 1Th 1:1, 1Th 3:2
15:15 Ac 18:1, 1Th 3:1, Ac 18:5, 2Tm 4:10-11, 2Tm 4:20, 2Tm 4:21, Tt 3:12
Réciproques : Ac 9:30, Rm 15:19, 1Co 14:36, 1Co 16:6, 1Th 1:1, 1Th 3:2
15:16 Ex 32:19-20, Nb 25:6-11, 1R 19:10, 1R 19:14, Jb 32:2-3, Jb 32:18-20, Ps 69:9, Ps 119:136, Ps 119:158, Jr 20:9, Mi 3:8, Mc 3:5, Jn 2:13, 2P 2:7, Ac 17:23
Réciproques : 2Ch 28:24, Es 2:8, Jr 6:11, Jr 50:38, Lc 4:31, Jn 13:21, Ac 4:20, Ac 14:15, Ac 17:22, Ac 18:5, 2Co 7:11
15:17 Ac 17:2-4, Ac 14:1-4, Ac 8:2, Ac 10:2, Ac 13:16, Pr 1:20-22, Pr 8:1-4, Pr 8:34, Jr 6:11, Mt 5:1-2, Mc 16:15, Lc 12:3, 2Tm 3:2, 2Tm 3:5
Réciproques : Mt 10:27, Mt 20:3, Lc 4:31, Ac 4:20, Ac 6:9, Ac 9:29, Ac 13:5, Ac 17:4, Ac 18:4, Ac 19:8, 1Th 2:2
15:18 Rm 1:22, 1Co 1:20-21, Col 2:8, Ac 6:9, Mc 9:14, Lc 11:53, Pr 23:9, Pr 26:12, 1Co 3:18, Ac 17:31, Ac 26:23, Rm 14:9-10, 1Co 15:3-4
Réciproques : Gn 41:8, 2R 9:11, Jb 11:2, Jr 20:7, Ez 20:49, Mt 5:22, Mt 26:61, Mc 4:15, Mc 9:10, Ac 4:2, Ac 8:35, Ac 11:20, Ac 17:32, 1Co 1:18, 1Co 1:22, 1Co 1:27, 1Co 2:14, 1Co 4:10, 2Co 6:9, Col 1:28, 1Th 2:13, 1Tm 4:1, 1Tm 6:20, He 6:2
15:19 Ac 17:22, Ac 17:20, Ac 24:24, Ac 25:22, Ac 26:1, Mt 10:18, Mc 1:27, Jn 13:34, 1Jn 2:7-8
Réciproques : Es 21:12, Jn 18:38, Ac 17:34
15:20 Os 8:12, Mt 19:23-25, Mc 10:24-26, Jn 6:60, Jn 7:35-36, 1Co 1:18, 1Co 1:23, 1Co 2:14, He 5:11, 1P 4:4, Ac 2:12, Ac 10:17, Mc 9:10
Réciproques : Gn 1:26, Es 21:12, Mt 11:20, Jn 18:38, Ac 17:19
15:21 Ep 5:16, Col 4:5, 2Th 3:11-12, 1Tm 5:13, 2Tm 2:16-17
Réciproques : Ps 123:4, Mt 20:6, 1Tm 6:20, 2Tm 4:3
15:22 Ac 17:19, Ac 17:16, Ac 19:35, Ac 25:19, Jr 10:2-3, Jr 50:38
Réciproques : Ac 19:30
15:23 Rm 1:23-25, 1Co 8:5, 2Th 2:4, Ps 147:20, Jn 17:3, Jn 17:25, Rm 1:20-22, Rm 1:28, 1Co 1:21, 2Co 4:4-6, Ga 4:8-9, Ep 2:12, 1Tm 1:17, 1Jn 5:20, Ac 17:30, Ps 50:21, Mt 15:9, Jn 4:22, Jn 8:54
Réciproques : 1Ch 28:9, 2Ch 28:24, Ps 76:1, Ps 79:6, Ps 100:3, Es 44:8, Es 45:4, Es 60:2, Jr 10:25, Os 2:8, Jon 1:9, Jn 7:28, Jn 8:55, Jn 15:21, Ac 17:16, Ac 25:19, Rm 1:19, 1Th 4:5, Ap 10:5, Ap 14:7
15:24 Ac 17:26-28, Ac 4:24, Ac 14:15, Ps 146:5, Es 40:12, Es 40:28, Es 45:18, Jr 10:11, Jr 32:17, Za 12:1, Jn 1:1, He 1:2, He 3:4, Gn 14:19, Gn 14:22, 2R 19:15, Ps 24:1, Ps 115:16, Ps 148:13, Jr 23:24, Dn 4:35, Mt 5:34, Mt 11:25, Lc 10:21, Ap 20:11, Ac 7:48, 1R 8:27, 2Ch 2:6, 2Ch 6:18, Es 66:1, Jn 4:22-23
Réciproques : Gn 1:1, Gn 1:29, Ex 6:2, Ps 100:3, Jr 27:5, Jr 51:15, Dn 4:37, Jn 1:10, Col 2:11, He 9:11, He 11:3, Ap 4:11
15:25 Jb 22:2, Jb 35:6-7, Ps 16:2, Ps 50:8-13, Jr 7:20-23, Am 5:21-23, Mt 9:13, Ac 17:28, Ac 14:17, Gn 2:7, Nb 16:22, Nb 27:16, Jb 12:10, Jb 27:3, Jb 33:4, Jb 34:14, Ps 104:27-30, Es 42:5, Es 57:16, Za 12:1, Mt 5:45, Rm 11:35, 1Tm 6:17
Réciproques : Gn 1:20, Gn 1:29, Ex 6:2, Dt 30:20, Jb 10:12, Ps 50:9, Ps 104:29, Ps 145:9, Ps 145:15, Dn 5:23, Dn 6:26, Ml 2:10, Mt 21:3, Mc 11:3, Jn 5:26, Ac 7:48, Rm 11:36, 1Tm 6:13, He 9:11
15:26 Gn 3:20, Gn 9:19, Ml 2:10, Rm 5:12-19, 1Co 15:22, 1Co 15:47, Ac 15:18, Dt 32:7-8, Jb 14:5, Ps 31:15, Es 14:31, Es 45:21, Dn 11:27, Dn 11:35, He 2:3
Réciproques : Gn 1:26, Gn 5:2, Gn 9:5, Gn 10:25, Gn 10:31, Gn 10:32, Gn 11:6, Gn 11:9, Gn 19:7, Gn 41:56, Nb 34:2, Dt 2:5, Dt 2:23, 1Ch 4:41, Jb 24:1, Ps 33:15, Ps 74:17, Ps 107:36, Es 34:17, Es 41:4, Es 44:7, Dn 11:29, Am 3:2, Ha 2:3, Ha 3:6, Za 14:7, Za 14:17, Lc 3:38, Lc 21:35, Ac 1:7, Ac 3:19, Ac 17:24, Rm 11:36, Tt 1:3, He 2:11
15:27 Ac 15:17, Ps 19:1-6, Rm 1:20, Rm 2:4, Ac 14:17, 1R 8:27, Ps 139:1-13, Jr 23:23-24
Réciproques : Za 14:17
15:28 1S 25:29, Jb 12:10, Ps 36:9, Ps 66:9, Lc 20:38, Jn 5:26, Jn 11:25, Col 1:17, He 1:3, Tt 1:12, Lc 3:38, He 12:9
Réciproques : Gn 1:26, Gn 1:29, Dt 30:20, Jb 10:12, Pr 20:24, Pr 24:12, Dn 5:23, Jn 5:17, Ac 14:17, Ac 17:25, Rm 11:36, 1Co 8:6
15:29 Ps 94:7-9, Ps 106:20, Ps 115:4-8, Es 40:12-18, Es 44:9-20, Ha 2:19-20, Rm 1:20-23, Ex 20:4, Ex 32:4, Es 46:5-6, Jr 10:4-10
Réciproques : Gn 1:26, Ex 32:1, Ex 34:17, Lv 26:1, Dt 4:16, 2R 19:18, Ps 135:15, Es 40:18, Es 44:13, Dn 3:1, Dn 5:4, Dn 5:23, Os 8:6, Ac 14:15, Ac 19:26, Rm 1:23, Rm 1:24, Ga 4:8, Ap 9:20
15:30 Ac 14:16, Ps 50:21, Rm 1:28, Rm 3:23, Rm 3:25, Ac 3:19, Ac 11:18, Ac 20:21, Ac 26:17-20, Mt 3:2, Mt 4:17, Mc 6:12, Lc 13:5, Lc 15:10, Lc 24:47, Rm 2:4, 2Co 7:10, Ep 4:17-32, Ep 5:6-8, Tt 2:11-12, 1P 1:14-15, 1P 4:3
Réciproques : Lv 20:4, Nb 15:27, 1Ch 28:9, Jb 36:10, Ec 11:9, Ec 12:14, Es 21:12, Es 25:7, Es 60:2, Ez 14:6, Za 12:4, Mt 9:13, Mt 12:50, Mt 20:7, Mt 21:31, Mt 25:32, Lc 5:32, Lc 12:47, Lc 12:48, Jn 4:22, Jn 15:22, Jn 16:11, Ac 2:38, Ac 8:22, Ac 14:15, Ac 17:23, Ac 26:20, Rm 1:24, Rm 2:12, Rm 2:14, Rm 4:15, Ga 4:8, Ep 2:3, Ep 4:18, Ep 5:8, 1Th 4:5, 1Tm 2:1, He 6:1, 1Jn 2:8, 1Jn 3:22, Ap 2:5, Ap 2:16, Ap 20:11
15:31 Ac 10:42, Mt 25:31-46, Jn 5:22-23, Rm 2:5, Rm 2:16, Rm 14:9-10, 1Co 4:5, 2Co 5:10, 2Tm 4:1, 2P 3:7, Jud 1:14-15, Ac 17:18, Ac 2:23-24, Ac 2:32, Ac 3:15-16, Ac 4:10, Ac 5:30-32, Ac 10:39-41, Ac 13:30-31, Lc 24:46-48, 1Co 15:3-8
Réciproques : Jb 14:13, Ps 7:8, Ps 9:8, Ps 51:4, Ps 67:4, Ps 75:2, Ps 96:10, Ps 98:9, Ec 3:17, Ec 11:9, Ec 12:14, Es 2:4, Es 10:22, Es 51:5, Es 60:2, Jr 11:20, Dn 11:27, Mi 4:3, Za 6:12, Za 14:7, Mt 9:13, Mt 20:7, Mt 25:32, Lc 19:12, Lc 24:47, Jn 5:27, Jn 8:16, Jn 11:24, Jn 16:11, Ac 3:20, Ac 4:2, Ac 10:40, Ac 25:19, Ac 26:8, Rm 1:4, Rm 2:2, Rm 2:12, Rm 3:6, Rm 4:15, Rm 9:28, 1Co 5:13, 1Co 6:14, 1Co 15:4, 1Co 15:14, Ep 2:3, 1Th 1:10, 1Th 4:5, 2Tm 3:14, He 4:13, He 6:2, He 9:27, He 13:20, 1P 2:23, 1P 4:5, 1Jn 5:9, Ap 2:5, Ap 2:16, Ap 20:11
15:32 Ac 17:18, Ac 2:13, Ac 13:41, Ac 25:19, Ac 26:8, Ac 26:24, Ac 26:25, Gn 19:14, 2Ch 30:9-11, 2Ch 36:16, Lc 22:63, Lc 23:11, Lc 23:36, 1Co 1:23, 1Co 4:10, He 11:36, He 13:13, Ac 24:25, Lc 14:18, 2Co 6:2, He 3:7-8
Réciproques : 2Ch 30:10, Jb 12:4, Ps 123:4, Pr 23:9, Es 28:22, Jr 20:7, Mt 13:19, Mc 4:15, Mc 5:40, Jn 6:52, Jn 11:24, Jn 18:38, Ac 4:2, Ac 18:1, Ac 18:17, Rm 1:28, 1Co 1:18, 1Co 2:14, Col 2:8, 1Th 2:13, He 6:2
15:33 Réciproques : Ac 18:1
15:34 Ac 17:4, Ac 13:48, Es 55:10-11, Mt 20:16, Rm 11:5-6, Ac 17:19, Jn 7:48-52, Jn 19:38-42, Ph 4:22
Réciproques : Rt 1:14, 2Ch 30:11, Ne 10:29, Ac 13:43, 1Co 1:26
15:1 Ac 17:32-33, Ac 19:1, 1Co 1:2, 2Co 1:1, 2Co 1:23, 2Tm 4:20
Réciproques : Mt 10:11, Ac 17:15, Rm 15:19, 1Co 2:1, 1Co 14:36, 2Co 11:7, 2Co 11:26, 1Th 1:7, 1Th 3:6
15:2 Ac 18:26, Rm 16:3-4, 1Co 16:19, 2Tm 4:19, Ac 2:9, 1P 1:1, Ac 11:28
Réciproques : Ac 2:10, Ac 16:20, Ac 18:18, Ac 27:1, Ac 28:16, He 13:24
15:3 Ac 20:34-35, 1Co 4:12, 1Co 9:6-12, 2Co 11:9, 1Th 2:9, 2Th 3:8-9
Réciproques : Gn 46:31, 2R 6:2, Jn 21:3, Ac 18:26, Tt 3:14
15:4 Ac 13:14-52, Ac 14:1, Ac 17:1-3, Ac 17:11, Ac 17:17, Ac 19:8, Lc 4:16, Ac 18:13, Ac 13:43, Ac 19:26, Ac 26:28, Ac 28:23, Gn 9:27, 2Ch 32:11, Lc 16:31, 2Co 5:11
Réciproques : Es 1:18, Mt 4:23, Mc 1:21, Lc 4:31, Ac 3:26, Ac 13:5, Ac 16:13, Ac 17:2, Ac 17:4, Ac 18:19, Ac 19:10, Ac 20:21, 1Co 3:6, 1Co 4:15, 1Co 15:1
15:5 Ac 17:14-15, 1Th 3:2, Ac 4:20, Ac 17:16, Jb 32:18-20, Jr 6:11, Jr 20:9, Ez 3:14, Mi 3:8, Lc 12:50, 2Co 5:14, Ph 1:23, Ac 18:28, Ac 2:36, Ac 9:22, Ac 10:42, Ac 17:3, Ac 20:21, Jn 15:27, 1P 5:12, Dn 9:25-26, Jn 1:41, Jn 3:28, Jn 10:24
Réciproques : Ez 3:19, Ez 33:9, Am 3:13, Lc 14:18, Lc 24:47, Ac 8:25, Ac 13:46, Ac 15:22, Ac 16:1, Ac 16:9, Ac 19:22, Rm 2:9, Rm 16:21, 1Co 1:6, 1Co 15:1, 2Co 1:19, Ep 4:17, 1Th 1:1, 1Th 3:6, 1Jn 4:14
15:6 Ac 13:45, Ac 19:9, Ac 26:11, Lc 22:65, 1Th 2:14-16, 2Tm 2:25, Jc 2:6-7, 1P 4:4, 1P 4:14, Ac 13:51, Ne 5:13, Mt 10:14, Lc 9:5, Lc 10:10-11, Ac 20:26-27, Lv 20:9, Lv 20:11, Lv 20:12, 2S 1:16, Ez 3:18-19, Ez 18:13, Ez 33:4, Ez 33:8, Ez 33:9, 1Tm 5:22, Ac 13:46-47, Ac 19:9-10, Ac 26:20, Ac 28:28, Mt 8:11, Mt 21:43, Mt 22:10, Rm 3:29, Rm 9:25-26, Rm 9:30-33, Rm 10:12-13, Rm 11:11-15
Réciproques : Js 2:19, Ps 51:14, Jr 38:21, Am 3:13, Mi 3:8, Mi 5:8, Mt 10:6, Mt 16:4, Mt 21:41, Mc 6:11, Mc 8:13, Lc 14:18, Lc 14:23, Lc 24:47, Ac 6:11, Ac 22:21, Ac 28:24, Rm 2:9, Rm 11:20, Rm 11:28, Ga 2:7
15:7 Col 4:11, Ac 10:2, Ac 10:22, Ac 13:42, Ac 16:14, Ac 17:4
Réciproques : Es 56:3, Ac 19:9
15:8 1Co 1:14, Ac 18:17, Ac 13:15, Mc 5:35, Ac 10:2, Ac 16:14-15, Ac 16:34, Gn 17:27, Gn 18:19, Js 24:15, Ac 2:37-41, Ac 8:12, Ac 8:35-38, Mt 28:19, Mc 16:15-16, Rm 10:14-17, 1Co 1:13-17
Réciproques : Mc 5:22, Lc 8:41, Lc 13:14, Jn 4:53, Ac 14:1, Ac 16:31, Ac 19:9, 1Co 1:2, 1Co 9:1
15:9 Ac 16:9, Ac 22:18, Ac 23:11, Ac 27:23-25, 2Co 12:1-3, Es 58:1, Jr 1:17, Ez 2:6-8, Ez 3:9-11, Jon 3:2, Mi 3:8, Ep 6:19-20, 1Th 2:2
Réciproques : Dt 3:2, Dt 20:3, Js 1:5, Js 6:27, Jg 2:18, Jg 6:12, Jg 7:9, 2R 6:16, Ps 17:3, Ps 23:4, Ps 64:1, Ps 91:15, Pr 15:7, Es 43:5, Jr 15:20, Lm 3:57, Dn 10:12, Ag 1:13, Mt 1:23, Mt 28:20, Lc 1:30, Jn 14:21, Jn 14:27, Ac 14:3, Ac 26:16, Ac 26:22, Ac 27:24, 1Co 9:1, 1Co 15:8, 2Co 4:10, Ga 2:2, 2Tm 4:17, 1P 3:14
15:10 Ex 4:12, Js 1:5, Js 1:9, Jg 2:18, Es 8:10, Es 41:10, Es 43:2, Jr 1:18-19, Mt 1:23, Mt 28:20, 2Co 12:9, 2Tm 4:17, 2Tm 4:22, Es 54:17, Jr 15:20-21, Mt 10:30, Lc 21:18, Rm 8:31, Ac 15:14, Ac 15:18, Jn 10:16, Jn 11:52, Rm 10:20-21, 1Co 6:9-11
Réciproques : Ex 34:24, Dt 20:3, Js 6:27, Jg 6:12, Jg 7:9, 1S 18:14, 2R 6:16, 2Ch 32:8, Ps 17:3, Ps 23:4, Ps 64:1, Ps 91:15, Pr 15:7, Es 43:5, Jr 1:8, Jr 30:11, Jr 42:11, Jr 46:28, Dn 10:12, Ag 1:13, Mt 9:37, Lc 1:28, Lc 1:30, Jn 7:44, Ac 16:9, Ac 26:16, Ac 26:17, Ac 26:22, Ac 27:24, 2Co 4:10, Ep 1:4, 1P 3:14
15:11 Ac 14:3, Ac 19:10, Ac 20:31
15:12 Ac 13:7, Ac 13:12, Ac 18:27, Rm 15:26, Rm 16:5, 1Co 16:15, 2Co 1:1, 2Co 9:2, 2Co 11:10, 1Th 1:7-8, Ac 13:50, Ac 14:2, Ac 14:19, Ac 17:5, Ac 17:13, Ac 21:27-36, Ac 18:16-17, Ac 25:10, Mt 27:19, Jn 19:13, Jc 2:6
Réciproques : Jr 12:6, Lc 2:2, Ac 6:12, Ac 16:19, Ac 16:22, Ac 17:6, Ac 25:6, Ac 26:17, Ac 28:7, 2Co 6:5, 1Th 2:16
15:13 Ac 18:4, Ac 6:13, Ac 21:28, Ac 24:5-6, Ac 25:8
Réciproques : Mt 5:17, Mt 26:61, Ac 16:19, Ac 17:6, 2Co 5:11, 1Th 2:16
15:14 Ac 21:39-40, Ac 22:1-2, Ac 26:1-2, Lc 21:12-15, 1P 3:14-15, Ac 23:27-29, Ac 25:11, Ac 25:18-20, Ac 25:26, Ac 13:18, Mc 9:19, Rm 13:3, 2Co 11:1, 2Co 11:4, He 5:2
Réciproques : Ex 18:16, Est 1:16, Mt 5:2, Mc 4:15, Jn 10:20, Jn 18:35, Ac 19:38, Ac 25:5, 1Co 6:1
15:15 Ac 23:29, Ac 25:11, Ac 25:19, Ac 26:3, 1Tm 1:4, 1Tm 6:4, 2Tm 2:23, Tt 3:9, Mt 27:4, Mt 27:24, Ac 24:6-8, Jn 18:31
Réciproques : Ex 18:16, 2S 19:29, Mt 13:19, Jn 10:20, Ac 24:10, Ac 26:30, 1Co 2:14, 1Co 6:1
15:16 Ps 76:10, Rm 13:3-4, Ap 12:16
Réciproques : Ac 18:12
15:17 1Co 1:1, Ac 18:8, Ac 17:32, Am 6:6, 1Co 1:23
Réciproques : Pr 24:11, Mc 5:22, Lc 8:41, Lc 10:32, Lc 13:14, Jn 10:13, Ac 13:15, Ac 18:12, Ac 21:32
15:18 Ac 15:23, Ac 15:41, Ac 21:3, Ga 1:21, Ac 18:2, Ac 21:24, Nb 6:5-9, Nb 6:18, 1Co 9:20, Rm 16:1
Réciproques : Gn 28:20, Lv 22:18, Nb 6:9, Jg 16:17, Ac 20:3, Ac 21:23, 1Co 16:19, 2Co 11:26, 2Tm 4:19
15:19 Ac 18:24, Ac 19:1, Ac 19:17, Ac 19:26, Ac 20:16, 1Co 16:8, Ep 1:1, 1Tm 1:3, 2Tm 1:18, 2Tm 4:12, Ap 1:11, Ap 2:1, Ac 18:4, Ac 17:2-3
Réciproques : Ac 9:29, Ac 19:8, Ac 20:18, Ac 25:19, Rm 15:19
15:20 Ac 20:16, Ac 21:13-14, Mc 1:37-38, 1Co 16:12
Réciproques : Ac 24:22
15:21 Ac 15:29, Lc 9:61, 2Co 13:11, Ac 20:16, Dt 16:1, Ac 19:21, Ac 21:14, Mt 26:39, Rm 1:10, Rm 15:32, 1Co 4:19, Ph 2:19-24, He 6:3, Jc 4:15
Réciproques : Ac 18:22, Rm 15:25, 1Co 16:7
15:22 Ac 8:40, Ac 10:1, Ac 10:24, Ac 11:11, Ac 18:22, Ac 23:23, Ac 25:1, Ac 25:9, Ac 18:21, Ac 11:22, Ac 15:4, Ac 21:17-19, Ac 11:19-27, Ac 13:1, Ac 14:26, Ac 15:23, Ac 15:30, Ac 15:35
Réciproques : Ac 21:7, Ac 21:8, Ac 21:15
15:23 Ac 16:6, 1Co 16:1, Ga 1:2, Ga 4:14, Ac 14:22, Ac 15:32, Ac 15:41, Ac 16:40, Dt 3:28, Esd 1:6, Es 35:3-4, Dn 11:1, Lc 22:32, Lc 22:43, 1Th 3:2, 1Th 4:18, 1Th 5:14, He 12:12-13
Réciproques : Dn 10:18, Ac 2:10, Ac 19:1, 2Co 11:28, 2Tm 4:10, 1P 1:1, Ap 3:2
15:24 Ac 19:1, 1Co 1:12, 1Co 3:5-6, 1Co 4:6, 1Co 16:12, Tt 3:13, Ac 6:9, Ac 27:6, Ex 4:10, Es 3:3, 1Co 2:1-2, 2Co 10:10, Ac 18:28, Ac 7:22, Esd 7:6, Esd 7:12, Mt 13:52, Lc 24:19, Col 3:16
Réciproques : Za 10:5, Ac 18:19, Rm 12:6, Ap 1:11
15:25 Ac 13:10, Ac 16:17, Ac 19:9, Ac 19:23, Gn 18:19, Jg 2:22, 1S 12:23, Ps 25:8-9, Ps 119:1, Es 40:3, Jr 6:16, Os 14:9, Mt 3:3, Mc 1:3, Mc 12:14, Lc 3:4, Jn 1:23, Rm 12:11, Col 1:28-29, 2Tm 2:4, Jc 5:16, Ac 19:3, Mt 3:1-17, Lc 3:1-38, Jn 1:19-36
Réciproques : Ps 67:2, Am 8:14, Ac 18:28, 2Tm 3:16
15:26 Ac 14:3, Es 58:1, Ep 6:19-20, Ac 18:2-3, Ac 8:31, Ac 28:23, Pr 1:5, Pr 9:9, Pr 22:17-18, Pr 25:12, Mt 18:3-4, Mc 10:15, Lc 19:26, Lc 24:27, Jn 7:17, 1Co 3:18, 1Co 8:2, 1Co 12:21, He 6:1, 2P 3:18
Réciproques : Pr 31:26, Ac 13:10, Ac 16:17, Ac 19:23, Ac 22:4, Rm 16:3, 1Co 3:6, 1Co 16:19, 2Tm 4:19, 2P 2:2
15:27 Ac 9:27, Rm 16:1-2, 1Co 16:3, 2Co 3:1-2, Col 4:10, 3Jn 1:8-10, 1Co 3:6, 1Co 3:10-14, 2Co 1:24, Ph 1:25, Jn 1:12-13, Rm 1:5, 1Co 15:10, Ep 2:8-10, Ph 1:29, Col 2:12, 2Th 2:13-14, Tt 3:4-6, Jc 1:16-18, 1P 1:2-3
Réciproques : Esd 8:36, Ac 9:22, Ac 15:4, Ac 15:34, Ac 18:12, Rm 16:5, 2Co 11:10, 2Th 2:16
15:28 Ac 18:5, Ac 18:25, Ac 9:22, Ac 17:3, Ac 26:22-23, Lc 24:27, Lc 24:44, 1Co 15:3-4, He 7:1, He 10:39, Jn 5:39, Ac 18:5
Réciproques : Ac 8:35, Ac 18:24, Ac 28:23, Tt 1:9
15:1 Ac 18:24-28, 1Co 1:12, 1Co 3:4-7, 1Co 16:12, Ac 18:23, Ac 18:19-21
Réciproques : Mt 11:2, Ac 20:18, Ac 21:4, Ac 28:14, Rm 15:19, 1Co 3:6, 1Co 15:32, 2Co 11:26, Ep 1:1, 1Tm 1:3, 2Tm 1:18, Ap 1:11
15:2 Ac 19:5, Ac 2:17, Ac 2:38, Ac 2:39, Ac 8:15-17, Ac 10:44, Ac 11:15-17, Rm 1:11, 1S 3:7, Jn 7:39, 1Co 6:19, 1Co 12:1-11, Ga 3:5
Réciproques : Jn 1:33, Jn 20:22, Ac 8:16, Ac 11:16, Rm 10:14, Ga 3:2, He 6:2
15:3 Mt 28:19, 1Co 12:13, Ac 18:25, Mt 3:1-17, Lc 3:1-38
Réciproques : Mc 1:4, Ac 13:24
15:4 Ac 1:5, Ac 11:16, Ac 13:23-25, Mt 3:11-12, Mt 11:3-5, Mt 21:25-32, Mc 1:1-12, Lc 1:76-79, Lc 3:16-18, Jn 1:15, Jn 1:27, Jn 1:29-34, Jn 3:28-36, Jn 5:33-35
Réciproques : Ml 3:1, Mt 3:6, Mc 1:4, Mc 1:8, Lc 1:77, Lc 3:3, Jn 1:7, Jn 1:8, Jn 1:19, Jn 1:31, Ac 2:38, Ac 13:24, Ac 13:25
15:5 Ac 2:38, Ac 8:12, Ac 8:16, Rm 6:3-4, 1Co 1:13-15, 1Co 10:2
Réciproques : Mt 3:6, Lc 3:16, Ac 19:2
15:6 Ac 6:6, Ac 8:17-19, Ac 9:17, 1Tm 5:22, 2Tm 1:6, Ac 2:4, Ac 10:45-46, Ac 13:2, 1Co 12:8-11, 1Co 12:28-30, 1Co 14:1-25
Réciproques : Ex 35:35, Nb 27:18, Mc 16:17, Ac 8:16, Ac 10:44, Ac 11:15, Rm 1:11, 1Co 12:10, 1Co 13:8, 1Co 14:2, 1Th 5:20, 1Tm 4:14, He 6:2
15:7 Réciproques : Ac 13:12
15:8 Ac 13:14, Ac 13:46, Ac 14:1, Ac 26:22-23, Ac 19:9, Ac 1:3, Ac 9:20-22, Ac 17:1-3, Ac 17:17, Ac 18:4, Ac 18:19, Ac 28:23, Jud 1:3
Réciproques : Ex 35:35, Jr 15:10, Lc 16:31, Ac 4:29, Ac 9:29, Ac 13:5, Ac 13:43, Ac 17:2, Ac 20:31, Ac 28:24, 1Co 16:9, Ep 6:19, 1Th 2:2
15:9 Ac 7:51, Ac 13:45-46, Ac 18:6, 2R 17:14, 2Ch 30:8, 2Ch 36:16, Ne 9:16-17, Ne 9:29, Ps 95:8, Es 8:14, Jr 7:26, Jr 19:15, Jn 12:40, Rm 9:18, Rm 11:7, He 3:13, Ac 19:23, Ac 9:2, Ac 22:4, Ac 24:21, Ac 28:22, 2Tm 1:15, 2P 2:2, 2P 2:12, Jud 1:10, Ac 14:4, Ac 17:4, Ac 18:7-8, Mt 15:14, Mt 16:4, Lc 12:51-53, 1Tm 6:5, 2Tm 3:5, Ac 20:31, Pr 8:34, Mt 26:55, 2Tm 4:2
Réciproques : Pr 28:4, Jr 15:10, Am 8:14, Ac 13:43, Ac 18:25, Ac 19:8, Ac 24:14, Ac 28:24, 1Co 16:9, 1Th 2:16, He 3:8
15:10 Ac 18:11, Ac 20:18, Ac 20:31, Rm 10:18, Ac 16:6, 2Tm 1:15, 1P 1:1, Ap 1:4, Ap 1:11, Ac 18:4, Ac 20:20-21, Rm 1:16, Rm 10:12, 1Co 1:22-24, Ga 3:28, Col 3:11
Réciproques : Ez 47:4, Ac 2:9, Ac 6:9, Ac 9:35, Ac 13:49, Ac 14:1, Ac 14:3, Ac 17:4, Ac 18:6, Ac 19:17, Ac 19:26, Ac 19:31, 1Co 16:9, 1Co 16:19
15:11 Ac 5:12, Ac 14:3, Ac 15:12, Ac 16:18, Mc 16:17-20, Jn 14:12, Rm 15:18-19, Ga 3:5, He 2:4
Réciproques : Mt 8:15, Mt 14:36, Mt 15:30, Mc 3:10, Lc 5:17, Ac 5:15, Ac 28:8, 1Co 12:9, 2Co 13:8, Ga 2:8
15:12 Ac 5:15, 2R 4:29-31, 2R 13:20-21
Réciproques : Za 8:23, Mt 9:2, Mt 9:20, Mt 9:21, Mt 14:36, Mt 15:30, Mc 3:10, Mc 5:27, Mc 16:17, Mc 16:18, Lc 4:36, Lc 4:40, Lc 6:19, Lc 8:29, Lc 8:44, Jn 14:12, Ac 14:3, Ac 16:18, Ac 28:8, Rm 15:19, 1Co 12:9, Ga 2:8, Ga 3:5, He 2:4
15:13 Gn 4:12, Gn 4:14, Ps 109:10, Mt 12:27, Lc 11:19, Ac 8:18-19, Mc 9:38, Lc 9:49, Js 6:26, 1S 14:24, 1R 22:16, Mt 26:63, Mc 5:7
Réciproques : 1R 22:11, 2R 4:31, 2Ch 18:15, Ps 50:16, Mt 7:21, Mt 7:22, Mt 8:16, Mt 17:18, Mc 3:11, Mc 9:39, Lc 9:40, Ac 3:6, Ac 3:16, Ac 8:35, Ac 16:17, 1Th 5:27
15:15 Ac 16:17-18, Gn 3:1-5, 1R 22:21-23, Mt 8:29-31, Mc 1:24, Mc 1:34, Mc 5:9-13, Lc 4:33-35, Lc 8:28-32
Réciproques : 1S 4:4, 1S 16:14, Jb 22:30, Ml 1:9, Mt 7:5, Mt 8:33, Mt 10:1, Mt 17:16, 2Tm 3:9, Jc 2:19
15:16 Mc 5:3-4, Mc 5:15, Lc 8:29, Lc 8:35
Réciproques : 1S 4:4, 1S 16:14, Jb 22:30, Es 20:2, Ml 1:9, Mt 17:16, Lc 8:34
15:17 Ac 19:10, Ac 2:43, Ac 5:5, Ac 5:11, Ac 5:13, Ac 13:12, Lv 10:3, 1S 6:20, 2S 6:9, Ps 64:9, Lc 1:65, Lc 7:16, Ph 1:20, Ph 2:9-11, 2Th 1:12, 2Th 3:1, He 2:8-9, Ap 5:12-14
Réciproques : 1Ch 29:25, Ps 34:3, Ps 40:16, Za 13:5, Lc 8:34, Jn 17:10, Ac 9:42, Ac 14:1, Ac 18:19, Ac 20:21, Col 3:17, 1Tm 5:20
15:18 Lv 16:21, Lv 26:40, Jb 33:27-28, Ps 32:5, Pr 28:13, Jr 3:13, Ez 16:63, Ez 36:31, Mt 3:6, Rm 10:10, 1Jn 1:9
Réciproques : Gn 42:21, Os 14:8, Mc 1:5, Ac 8:9, Ac 9:42, Ac 13:6, Ac 16:5, Ac 19:26, Jc 5:16
15:19 Ac 8:9-11, Ac 13:6, Ac 13:8, Ex 7:11, Ex 7:22, Dt 18:10-12, 1S 28:7-9, 1Ch 10:13, 2Ch 33:6, Es 8:19, Es 47:12-13, Dn 2:2, Gn 35:4, Ex 32:20, Dt 7:25-26, Es 2:20-21, Es 30:22, Mt 5:29-30, Lc 14:33, He 10:34
Réciproques : Ex 7:12, Ex 22:18, Lv 13:52, Lv 19:31, Ac 27:2
15:20 Ac 6:7, Ac 12:24, Es 55:11, 2Th 3:1
Réciproques : Ex 7:12, Lv 13:52, Lv 19:31, Ps 98:1, Ps 110:3, Mc 4:31, Ac 9:35
15:21 Rm 15:25-28, Ga 2:1, Ac 16:6-10, Ac 18:21, Ac 20:22, Lm 3:37, Rm 1:13, 2Co 1:15-18, Ac 20:1-6, Ac 20:16, Ac 20:22, Ac 21:4, Ac 21:11-15, Ac 21:17, Ac 24:17-18, Rm 15:25-26, Ac 18:21, Ac 23:11, Ac 25:10-12, Ac 27:1, Ac 27:24, Ac 28:16, Ac 28:30, Ac 28:31, Rm 1:15, Rm 15:23-29, Ph 1:12-14
Réciproques : Ac 16:9, Ac 19:27, Ac 20:3, Ac 25:12, Rm 1:9, Rm 1:10, Rm 15:24, 1Co 4:17, 1Co 4:19, 1Co 16:5, 2Co 1:16
15:22 Ac 16:9-10, Ac 18:5, Ac 20:1, 2Co 1:16, 2Co 2:13, 2Co 8:1, 2Co 11:9, 1Th 1:8, Ac 13:5, Ac 16:3, Rm 16:23, 2Tm 4:20
Réciproques : Ac 17:14, Rm 16:21, 1Co 4:17, 1Co 16:10, 1Th 1:1
15:23 2Co 1:8-10, 2Co 6:9, Ac 19:9, Ac 9:2, Ac 18:26, Ac 22:4, Ac 24:14, Ac 24:22
Réciproques : Am 8:14, Mt 22:34, Mt 27:20, Ac 4:2, Ac 12:18, Ac 18:25, Ac 20:1, 1Co 15:32, 2Co 6:5, 2Co 11:26
15:24 Ac 19:27-28, Ac 19:34, Ac 19:35, Ac 16:16, Es 56:11-12, 1Tm 6:9-10
Réciproques : Gn 34:23, Ec 10:13, Es 41:6, Es 44:11, Jr 12:6, Jr 26:9, Dn 5:4, Jn 2:16, Ac 16:19, Ac 17:5, Ac 19:38, 1Tm 6:5, Ap 18:15
15:25 Ac 16:19, Os 4:8, Os 12:7-8, 2P 2:3, Ap 18:3, Ap 18:11-19
Réciproques : Jr 15:10
15:26 Ac 19:10, Ac 19:18-20, 1Co 16:8-9, 1Th 1:9, Ac 14:15, Ac 17:29, Ps 115:4-8, Ps 135:15-18, Es 44:10-20, Es 46:5-8, Jr 10:3-5, Jr 10:11, Jr 10:14, Jr 10:15, Os 8:6, 1Co 8:4, 1Co 10:19-20, 1Co 12:2, Ga 4:8, Ac 19:35
Réciproques : Gn 35:2, Ex 20:4, Ex 32:1, Ex 34:17, Jg 18:24, 1Ch 16:26, 2Ch 13:9, 2Ch 32:13, 2Ch 32:15, Ne 2:10, Ps 96:5, Jr 16:20, Dn 3:1, Jn 3:26, Ac 6:9, Ac 13:49, Ac 16:6, Ac 18:4, Ac 18:19, Ac 19:34, Ac 21:28, 2Co 5:11, 2Co 6:9, Ga 2:8, Ap 9:20
15:27 Ac 19:21, So 2:11, Mt 23:14, 1Tm 6:5, 1Jn 5:19, Ap 13:3, Ap 13:8
Réciproques : Ne 2:10, Os 10:5, Jn 3:26, Ac 2:9, Ac 16:6, Ac 19:24, 2Tm 1:15
15:28 Ac 7:54, Ac 16:19-24, Ac 21:28-31, Ps 2:2, Ap 12:12, Ac 19:34-35, 1S 5:3-5, 1R 18:26-29, Es 41:5-7, Jr 50:38, Ap 13:4, Ap 17:13
Réciproques : Ps 2:1, Ps 83:2, Ac 16:22, Ac 19:24, Ac 23:10, Ac 26:17, Ep 4:31
15:29 Ac 19:32, Ac 17:8, Ac 21:30, Ac 21:38, Rm 16:23, 1Co 1:14, Ac 20:4, Ac 27:2, Col 4:10, Phm 1:24, 1Co 4:9
Réciproques : Ep 4:31, Jc 3:16, 3Jn 1:1
15:30 Ac 14:14-18, Ac 17:22-31, Ac 21:39, 2S 18:2-3, 2S 21:17
Réciproques : Ac 21:37
15:31 Ac 19:10, Ac 16:6, Pr 16:7, Ac 21:12
Réciproques : Ac 2:9, 1Co 4:9, 2Tm 1:15
15:32 Ac 19:29, Ac 21:34, Ac 19:40, Mt 11:7-9, Lc 7:24-26
Réciproques : Ac 21:22
15:33 1Tm 1:20, 2Tm 4:14, Ac 12:17, Ac 13:16, Ac 21:40, Ac 24:10, Lc 1:22, Ac 22:1, Ac 26:1-2, Ph 1:7
15:34 Ac 19:26, Ac 16:20, Rm 2:22, 1R 18:26, Mt 6:7, Ac 19:28, Ap 13:4
Réciproques : Dn 3:3, Mc 15:14, Ac 19:24, 2Tm 4:14, 1P 1:18
15:35 Ep 2:12, Ac 19:26, 2Th 2:10-11, 1Tm 4:2, Ac 14:12-13
Réciproques : Jb 12:9, Ps 115:4, Dn 3:3, Ac 17:22, Ac 19:24, Ac 19:28, Ep 2:2, 1P 1:18
15:36 Ac 5:35-39, Pr 14:29, Pr 25:8
Réciproques : Ac 4:14
15:37 Ac 25:8, 1Co 10:32, 2Co 6:3
Réciproques : Ac 24:6
15:38 Ac 19:24, Ac 18:14, Dt 17:8, 1Co 6:1
Réciproques : Ac 13:7
15:39 Ac 19:39
15:40 Ac 17:5-8, Ac 20:1, Ac 21:31, Ac 21:38, 1R 1:41, Mt 26:5
Réciproques : Ac 19:32
15:41 Pr 15:1-2, Ec 9:17, Ps 65:7, 2Co 1:8-10
15:1 Ac 19:23-41, Ac 20:10, Ac 20:37, Ac 21:5-6, Gn 48:10, 1S 20:41-42, Rm 16:16, 1Co 16:20, 2Co 13:12, 1Th 5:26, Ac 19:21, 1Co 16:5, 2Co 7:5, 1Tm 1:3
Réciproques : Mt 10:23, Lc 4:31, Ac 14:20, Ac 19:22, Ac 19:40, Rm 15:19, 2Co 2:12, 2Co 2:13, 2Co 11:26
15:2 Ac 20:6, Ac 16:12, Ac 17:1, Ac 17:10, Ac 20:7, Ac 20:11, Ac 2:40, Ac 14:22, Ac 15:41, Col 1:28, 1Th 2:3, 1Th 2:11, 1Th 4:1, Za 9:13
Réciproques : Lc 4:31, Ac 13:15, Ac 15:32, Rm 12:8, Rm 15:19, 2Co 2:13, 2Co 11:28
15:3 Ac 20:19, Ac 9:23-24, Ac 23:12-15, Ac 25:3, Esd 8:31, Pr 1:11, Jr 5:26, 2Co 7:5, 2Co 11:26, Ac 18:18, Ac 21:3, Ga 1:21, Ac 19:21, 2Co 1:15
Réciproques : Nb 35:20, Ac 17:14
15:4 Rm 16:21, Ac 17:10-12, Ac 19:29, Ac 27:2, Col 4:10, Phm 1:24, Rm 16:23, 3Jn 1:1, Ac 14:6, Ac 14:20, 2Co 8:23-24, Ac 16:1, 2Co 1:1, 2Co 1:19, Ph 2:19, 1Tm 1:1, 2Tm 1:2, Ep 6:21, Col 4:7, 2Tm 4:12, Tt 3:12, Ac 21:29, 2Tm 4:20
Réciproques : Dt 4:16, Ac 16:6, 1Th 1:1
15:5 Ac 16:8, Ac 16:11, 2Co 2:12, 2Tm 4:13
Réciproques : Dt 4:16, Ac 27:2, 2Co 11:27
15:6 Ac 16:12, Ph 1:1, 1Th 2:2, Ac 12:3, Ex 12:14-15, Ex 12:18-20, Ex 13:6-7, Ex 23:15, Ex 34:18, 1Co 5:7-8, 2Tm 4:13, Ac 21:4, Ac 21:8, Ac 28:14
Réciproques : Ex 29:30, Ac 20:2, Rm 15:19
15:7 Jn 20:1, Jn 20:19, Jn 20:26, 1Co 16:2, Ap 1:10, 1Co 11:17-21, 1Co 11:33, 1Co 11:34, Ac 20:11, Ac 2:42, Ac 2:46, Lc 22:19, Lc 24:35, 1Co 10:16, 1Co 11:20-34, Ac 20:9, Ac 20:11, Ac 20:31, Ac 28:23, Ne 8:3, Ne 9:3, 1Co 15:10, 2Tm 4:2
Réciproques : Ex 20:11, Ex 29:30, Ps 118:24, Mt 26:26, Mc 16:9, Ac 16:13, Ac 20:2, Ac 21:4, 1Co 11:23, He 10:25
15:8 Ac 1:13, Lc 22:12
Réciproques : Mc 14:15, Ac 9:37, 2Co 2:12
15:9 Jon 1:5-6, Mt 26:40-41, Mc 13:36, 1R 17:19, Ac 14:19, Mc 9:26
Réciproques : Gn 15:12, 2R 1:2, Mt 26:43, Jn 11:44, Ac 2:40, Ac 14:20, Ac 20:7, Ac 20:11, Ac 28:23
15:10 1R 17:21-22, 2R 4:34-35, Mt 9:24, Mc 5:39, Lc 7:13, Jn 11:11, Jn 11:40
Réciproques : Ac 20:1, Ac 20:12
15:11 Ac 20:7, Ac 20:7, Ac 20:9
Réciproques : Ne 8:3, Ac 2:40, Ac 2:42, Ac 20:2, Ac 20:31, 1Co 10:16
15:12 Ac 20:10, Es 40:1, 2Co 1:4, Ep 6:22, 1Th 3:2, 1Th 4:18, 1Th 5:11, 1Th 5:14, 2Th 2:16
Réciproques : 1R 17:22, Ac 9:41
15:13 Mc 1:35, Mc 6:31-33, Mc 6:46
Réciproques : Jg 5:15, Ac 13:48, Ac 20:16, Ac 21:8
15:15 Ac 20:17, 2Tm 4:20
Réciproques : Ac 27:2
15:16 Ac 20:13, Ac 18:21, Ac 19:21, Ac 21:4, Ac 12:13, Ac 24:17, Rm 15:24-28, Ac 2:1, Ex 34:22, 1Co 16:8
Réciproques : Mt 24:24, Ac 2:9, Ac 16:6, Ac 18:19, Ac 18:20, Ac 21:10, Ac 27:2, Rm 15:25, 2Tm 1:15, 2Tm 4:12, 1P 1:1
15:17 Ac 20:28, Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 15:4, Ac 15:6, Ac 15:23, Ac 16:4, 1Tm 5:17, Tt 1:5, Jc 5:14, 1P 5:1, 2Jn 1:1, 3Jn 1:1
Réciproques : Ex 3:16, Js 23:2, Ac 20:15, Ac 21:18, 2Tm 4:12, 2Tm 4:20, Ap 1:11
15:18 Ac 18:19, Ac 19:1, Ac 19:10, 2Co 1:12, 2Co 6:3-11, 1Th 1:5-6, 1Th 2:1-10, 2Th 3:7-9, 2Tm 3:10
Réciproques : Jb 23:11, Mc 6:30, Ac 2:9, 1Co 2:3, 2Co 5:11, 2Co 11:28, 1Th 2:10, 2Th 3:10, 2Tm 4:2
15:19 Ac 27:23, Jn 12:26, Rm 1:1, Rm 1:9, Rm 12:11, Ga 1:10, Ep 6:7, Col 3:24, 1Th 1:9, 2P 1:1, Ap 7:15, 1Co 15:9-10, 2Co 3:5, 2Co 7:5, 2Co 12:7-10, Ga 4:13-14, Ac 20:31, Ps 119:136, Jr 9:1, Jr 13:17, Lc 19:41, 2Co 2:4, Ph 3:18, 2Tm 1:4, 1Co 4:9-13, 2Co 4:7-11, 2Co 11:23-30, Jc 1:2, 1P 1:6, Ac 20:3, Ac 9:23-25, Ac 13:50-51, Ac 14:5-6, Ac 14:19, Ac 14:20, Ac 17:5, Ac 17:13, 2Co 11:26
Réciproques : Gn 43:30, 2R 8:11, Jb 23:11, Ps 131:1, Ac 6:4, Ac 23:21, 1Co 2:3, Ep 4:2, 1Th 1:5, 2Tm 3:11
15:20 Ac 20:27, Ac 20:31, Ac 5:2, Dt 4:5, Ps 40:9-10, Ez 33:7-9, 1Co 15:3, Col 1:28, 1Co 12:7, 1Co 14:6, Ph 3:1, 2Tm 3:16-17, Ac 20:31, Ac 2:46, Ac 5:42, Mc 4:34, 2Tm 4:2
Réciproques : Dt 1:18, Js 11:15, 1S 12:23, 2S 7:17, Jb 6:10, Jb 26:3, Jb 27:11, Jr 1:17, Jr 17:16, Jr 26:2, Jr 42:4, Jr 42:21, Mt 28:20, Ac 19:10, Ac 20:35, Ac 26:22, Rm 12:7, Rm 15:19, 2Co 2:17, 1Tm 5:13
15:21 Ac 20:24, Ac 2:40, Ac 8:25, Ac 18:5, Ac 28:23, 1Jn 5:11-13, Ac 18:4, Ac 19:17, Rm 1:14, 1Co 1:22, Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 11:18, Ac 17:30, Ac 26:20, Ez 18:30-32, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 21:31-32, Mc 1:15, Mc 6:12, Lc 13:3, Lc 13:5, Lc 15:7, Lc 15:10, Lc 24:47, Rm 2:4, 2Co 7:10, 2Tm 2:25-26, Ac 10:43, Ac 13:38-39, Ac 16:31, Jn 3:15-18, Jn 3:36, Jn 20:31, Rm 1:16, Rm 3:22-26, Rm 4:24, Rm 5:1, Rm 10:9, Ga 2:16, Ga 2:20, Ga 3:22, 1Jn 5:1, 1Jn 5:5, 1Jn 5:11-13
Réciproques : Lv 11:9, 2R 17:13, Ne 13:15, Ps 22:27, Ps 40:10, Ps 81:8, Pr 14:25, Ez 18:27, Am 3:13, Mt 9:13, Mt 28:20, Mc 2:17, Lc 5:32, Lc 23:42, Jn 12:20, Ac 8:12, Ac 14:1, Ac 19:10, Ac 24:24, Rm 2:9, 1Co 1:6, 1Co 2:1, 1Co 15:15, 2Co 7:9, Ga 5:3, Ep 4:17, He 6:1, He 6:9, He 11:1, Jc 2:1, 1Jn 3:22
15:22 Ac 19:21, Ac 21:11-14, Lc 9:51, Lc 12:50, 2Co 5:14, Lc 18:31-33, Jn 13:1, Jn 18:4, Jc 4:14, 2P 1:14
Réciproques : Mc 10:33, Jn 11:7, Ac 8:29, Ac 9:16, Ac 21:4, Ac 21:12, Ac 23:11, Rm 15:25
15:23 Ac 9:16, Ac 14:22, Ac 21:4, Ac 21:11, Jn 16:33, 1Th 3:3, 2Tm 2:12
Réciproques : Ex 17:5, Ps 119:51, Ps 119:157, Pr 23:23, Ez 3:25, Mt 10:28, Mt 16:25, Lc 4:31, Lc 9:24, Lc 22:33, Jn 16:4, Jn 16:13, Jn 16:22, Ac 8:29, Ac 13:4, Ac 21:33, Rm 8:35, 1Co 15:31, 2Co 4:17, 2Co 6:4, 2Co 11:23, Ga 6:14, Ph 1:7, Ph 1:13, 1Th 2:8, 2Th 2:2, 2Tm 3:11, He 11:25
15:24 Ac 21:13, Rm 8:35-39, 1Co 15:58, 2Co 4:1, 2Co 4:8, 2Co 4:9, 2Co 4:16-18, 2Co 6:4-10, 2Co 7:4, 2Co 12:10, Ep 3:13, 1Th 2:2, 1Th 3:3, 2Tm 1:12, 2Tm 3:11, 2Tm 4:17, He 10:34, He 12:1-3, 2Co 5:8, Ph 1:20-23, Ph 2:17, Col 1:24, 1Jn 3:16, Ap 12:11, Jn 17:4, 1Co 9:24-27, Ph 3:13-15, 2Tm 4:6-8, Ac 1:17, Ac 9:15, Ac 22:21, Ac 26:17-18, 1Co 9:17-18, 2Co 4:1, Ga 1:1, Tt 1:3, Ac 20:21, Jn 15:27, He 2:3-4, Ac 14:3, Lc 2:10-11, Rm 3:24-26, Rm 4:4, Rm 5:20-21, Rm 11:6, Ep 1:6, Ep 2:4-10, Tt 2:11, Tt 3:4-7, 1P 5:12
Réciproques : Ex 17:5, Jg 5:18, Jg 11:36, Jg 16:30, Rt 1:17, 1S 19:5, 2S 19:30, 2S 23:16, 2R 1:14, 1Ch 11:18, Ne 6:11, Est 4:16, Ps 112:7, Ps 119:51, Ps 119:157, Ps 137:6, Ct 8:6, Es 6:8, Dn 3:17, Dn 6:10, Mt 10:28, Mt 13:46, Mt 16:25, Mt 25:20, Mc 8:35, Lc 4:31, Lc 6:8, Lc 9:24, Lc 12:4, Lc 14:26, Lc 22:33, Jn 11:8, Jn 12:25, Jn 13:37, Jn 16:4, Jn 16:22, Ac 2:40, Ac 13:25, Ac 20:32, Ac 21:19, Ac 26:16, Rm 1:1, Rm 8:18, Rm 14:8, Rm 15:16, 1Co 1:6, 1Co 9:15, 2Co 4:12, 2Co 10:14, Ga 6:14, Ep 4:12, Ph 1:13, Ph 2:30, Ph 3:8, Col 1:23, 1Th 2:8, 1Th 2:9, 1Th 3:4, 2Th 2:2, 2Tm 1:7, 2Tm 4:7, He 11:25, He 13:17, 2P 1:10, Ap 2:10, Ap 11:7
15:25 Ac 20:38, Rm 15:23, Ac 8:12, Ac 28:31, Mt 4:17, Mt 4:23, Mt 10:7, Mt 13:19, Mt 13:52, Lc 9:60, Lc 16:16, Ga 1:22, Col 2:1
Réciproques : Gn 43:3, Nb 20:28, Dt 31:2, 2R 2:9, 1Ch 22:6, Ec 9:10, Mt 6:33, Mt 24:14, Mc 1:14, Lc 11:20, Jn 15:16, Ph 1:25, 2Tm 4:12, 2P 1:10, 2P 1:14
15:26 Jb 16:19, Jn 12:17, Jn 19:35, Rm 10:2, 2Co 1:23, 2Co 8:3, 1Th 2:10-12, Ac 18:6, 2S 3:28, Ez 3:18-21, Ez 33:2-9, 2Co 7:2, 1Tm 5:22
Réciproques : Nb 18:1, Dt 22:8, Js 2:19, 2S 1:16, 1R 22:14, 2R 9:17, 2Ch 18:7, Ps 40:10, Ps 51:14, Pr 14:25, Es 21:10, Es 58:1, Jr 13:20, Jr 38:21, Jr 42:19, Jr 42:21, Ez 2:4, Ez 3:11, Ez 3:19, Ez 33:4, Ez 33:7, Ez 33:8, Ez 33:9, Ez 34:2, Mt 10:14, Mc 6:18, Ac 4:11, Ac 4:29, 2Co 2:16, 1Tm 4:16, Jc 3:1, 1P 5:2
15:27 Ac 20:20, Ac 20:35, Ac 26:22-23, 2Co 4:2, Ga 1:7-10, Ga 4:16, 1Th 2:4, Ac 2:23, Ps 32:11, Es 46:10-11, Jr 23:22, Mt 28:20, Lc 7:30, Jn 15:15, 1Co 11:23, Ep 1:11
Réciproques : Gn 40:19, Ex 6:29, Ex 7:2, Lv 10:11, Nb 9:8, Nb 18:1, Nb 29:40, Dt 1:18, Dt 4:5, Dt 22:8, Dt 31:30, Js 8:35, Js 11:15, 2S 7:17, 1R 22:14, 1Ch 17:15, 2Ch 18:7, 2Ch 18:13, Jb 6:10, Jb 26:3, Ps 40:10, Ps 107:11, Pr 14:25, Es 21:10, Es 58:1, Jr 1:7, Jr 1:17, Jr 6:17, Jr 7:27, Jr 15:19, Jr 17:16, Jr 19:2, Jr 26:2, Jr 34:6, Jr 38:21, Jr 42:4, Jr 42:19, Jr 42:21, Jr 43:1, Ez 2:4, Ez 3:11, Ez 3:18, Ez 33:7, Ez 33:8, Ez 40:4, Mt 10:14, Mc 4:22, Mc 6:18, Ac 4:11, Ac 4:29, Ac 18:6, 1Co 2:4, 2Co 2:16, 2Co 2:17, Col 1:28, 1Th 4:1, 1Th 5:14, 1Tm 4:16, 2Tm 2:15, 2Tm 3:16, Jc 3:1, 1P 5:2, 1Jn 1:3
15:28 2Ch 19:6-7, Mc 13:9, Lc 21:34, 1Co 9:26-27, Col 4:17, 1Tm 4:16, He 12:15, Ac 20:29, Ct 1:7-8, Es 40:11, Es 63:11, Jr 13:17, Jr 13:20, Jr 31:10, Ez 34:31, Mi 7:14, Lc 12:32, 1P 5:2-3, Ac 13:2, Ac 14:23, 1Co 12:8-11, 1Co 12:28-31, 1Tm 4:14, Ph 1:1, 1Tm 3:2, 1Tm 5:17, Tt 1:7, He 13:17, 1P 2:25, Ps 78:70-72, Pr 10:21, Es 40:11, Jr 3:15, Ez 34:3, Mi 5:4, Mi 7:14, Za 11:4, Mt 2:6, Jn 21:15-17, 1P 5:2-3, 1Co 1:2, 1Co 10:32, 1Co 11:22, 1Co 15:9, Ga 1:13, 1Tm 3:5, 1Tm 3:15, 1Tm 3:16, Ps 74:2, Es 53:10-12, Ep 1:7, Ep 1:14, Col 1:14, He 9:12-14, 1P 1:18-19, 1P 2:9, Ap 5:9
Réciproques : Gn 39:4, Ex 15:16, Lv 13:3, Nb 1:53, Nb 4:16, Nb 27:16, Nb 27:19, Nb 31:30, Dt 31:14, Dt 32:6, 2S 7:7, 1R 2:1, 1Ch 23:4, Ne 11:22, Ps 95:7, Ps 100:3, Ct 8:12, Es 9:6, Jr 17:21, Jr 23:4, Ez 3:17, Mt 24:45, Lc 10:2, Lc 12:42, Jn 3:13, Jn 10:2, Jn 14:26, Jn 21:16, Ac 16:6, Ac 20:17, Rm 9:5, Rm 12:7, Rm 12:8, 1Co 6:20, 1Co 7:23, 1Co 9:7, Ga 4:5, Ep 1:22, Ep 4:12, Ep 5:23, Ep 5:25, Col 1:28, 1Th 5:12, He 12:23, 1P 5:1, 2P 2:1, 1Jn 3:16, 1Jn 5:20, Ap 1:5, Ap 3:2, Ap 7:17, Ap 14:4
15:29 So 3:3, Mt 7:15, Mt 10:16, Lc 10:3, Jn 10:12, 2P 2:1, Jr 13:20, Jr 23:1, Ez 34:2-3, Za 11:17
Réciproques : Gn 49:27, Js 24:31, 2Ch 24:17, Ps 100:3, Ec 2:18, Ct 5:7, Es 56:11, Jr 23:4, Jr 31:10, Ez 34:5, Dn 11:34, Mc 13:34, Lc 6:49, Ac 20:28, 1Co 4:8, Ph 1:24, 2Th 2:7, Tt 1:10, 1Jn 2:18, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1
15:30 Mt 26:21-25, 1Tm 1:19-20, 2Tm 2:17-18, 2Tm 4:3-4, 2P 2:1-3, 1Jn 2:19, 2Jn 1:7, Jud 1:4-16, Ap 2:6, Pr 19:1, Pr 23:33, Es 59:3, 1Tm 5:13, 1Tm 6:5, 2P 2:18, Jud 1:15-16, Ac 5:36-37, Ac 21:38, Mt 23:15, 1Co 1:12-15, Ga 6:12-13
Réciproques : Dt 31:29, 2Ch 24:17, 2Ch 26:5, Pr 2:12, Pr 6:12, Pr 11:9, Ec 2:18, Ct 5:7, Dn 11:34, Mt 13:25, Mt 13:47, Mt 24:11, Ac 13:10, 1Co 3:12, 1Co 4:8, 1Co 11:19, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 2:4, Ep 4:14, Ph 2:15, Ph 3:18, Col 2:4, 1Tm 4:2, 2Tm 4:5, He 12:15, He 13:9, Jc 3:6, 1Jn 2:18, 1Jn 2:26
15:31 Mt 13:25, Mc 13:34-37, Lc 21:36, 2Tm 4:5, He 13:17, Ap 16:15, Ac 19:8, Ac 19:10, Ez 3:17-20, Mt 3:7, 1Co 4:14, Col 1:28, 1Th 5:14, Ac 20:7, Ac 20:11, 1Th 2:9-10, 2Th 3:8, Ac 20:19
Réciproques : Gn 43:30, 2R 8:11, 2Ch 19:10, Esd 8:29, Ps 19:11, Ez 3:21, Mt 25:13, Ac 18:11, Ac 19:9, Ac 20:20, Ac 26:7, 1Co 9:12, 2Co 6:5, 2Co 11:3, 2Co 11:27, Ep 4:14, Ph 3:18, 1Th 5:6, 2Th 2:5, 1Tm 4:6, 2Tm 1:4, He 12:15, Ap 4:8
15:32 Ac 14:23, Ac 14:26, Ac 15:40, Gn 50:24, Jr 49:11, Jud 1:24-25, Ac 20:24, He 13:9, Ac 9:31, Jn 15:3, Jn 17:17, 1Co 3:9-10, Ep 2:20-22, Ep 4:12, Ep 4:16, Col 2:7, Jud 1:20, Ac 26:18, Jr 3:19, Ep 1:18, Col 1:12, Col 3:24, He 9:15, 1P 1:4-5, 1Co 1:2, 1Co 6:11, He 2:11, He 10:14, Jud 1:1
Réciproques : Ac 14:3, Rm 15:16, Rm 16:25, Ep 1:11, 1Th 4:3, 1Th 5:23, 1P 1:2
15:33 Nb 16:15, 1S 12:3-5, 1Co 9:12, 1Co 9:15, 1Co 9:18, 2Co 7:2, 2Co 11:9, 2Co 12:14, 2Co 12:17, 1P 5:2
Réciproques : Ex 18:21, Ex 20:17, Nb 3:51, Jg 18:4, Jg 18:20, 2R 5:16, 2R 5:26, Ne 5:16, Ne 6:12, Jb 6:22, Jb 23:11, Pr 21:26, Es 56:11, Ez 8:1, Ez 34:8, Mt 10:8, Rm 7:7, 2Co 12:18, Ep 5:3, Ph 4:17, 1Th 1:5, 1Th 2:3, 1Th 2:5, 1Th 2:10, 1Tm 3:3, Tt 2:7
15:34 Ac 18:3, 1Co 4:12, 1Th 2:9, 2Th 3:8-9
Réciproques : Nb 16:15, 1R 18:13, 2R 6:2, Jb 23:11, Pr 31:20, Mt 20:27, Jn 13:29, Jn 21:3, Rm 12:11, Rm 12:13, 1Co 9:6, 1Co 9:15, 2Co 6:4, 2Co 11:7, 2Co 11:27, Ep 4:28, Ph 4:17, 1Th 2:3, 1Th 2:10, 1P 5:2
15:35 Ac 20:20, Ac 20:27, Es 35:3, Rm 15:1, 1Co 9:12, 2Co 11:9, 2Co 11:12, 2Co 12:13, Ep 4:28, 1Th 4:11, 1Th 5:14, He 12:12-13, He 13:3, Ps 41:1-3, Ps 112:5-9, Pr 19:17, Es 32:8, Es 58:7-12, Mt 10:8, Mt 25:34-40, Lc 14:12-14, 2Co 8:9, 2Co 9:6-12, Ph 4:17-20, He 13:16
Réciproques : Gn 23:13, Dt 15:10, Dt 15:14, 2S 6:19, 2R 5:26, 2R 6:2, Ps 37:21, Ps 112:9, Pr 14:21, Pr 21:26, Pr 22:9, Pr 31:20, Ec 3:12, Mt 20:27, Mt 25:36, Lc 6:30, Jn 4:32, Jn 4:34, Jn 13:14, Jn 13:29, Jn 14:26, Jn 21:25, Ac 9:39, Ac 11:16, Ac 18:3, Rm 12:11, Rm 12:13, 1Co 9:6, 2Co 9:7, 2Co 11:27, Ga 5:13, Ph 2:5, 1Th 2:9, 1Th 5:12, 1Tm 4:6, 1Tm 5:17, Tt 3:14
15:36 Ac 7:60, Ac 21:5, 2Ch 6:13, Dn 6:10, Lc 22:41, Ep 3:14, Ph 4:6
Réciproques : 1R 8:54, Ps 95:6, Ac 9:40
15:37 1S 20:41, 2S 15:30, 2R 20:3, Esd 10:1, Jb 2:12, Ps 126:5, 2Tm 1:4, Ap 7:17, Ap 21:4, Gn 45:14, Gn 46:29, Rm 16:16, 1Co 16:20, 2Co 13:12, 1Th 5:26
Réciproques : Gn 29:13, Gn 31:28, Gn 33:4, Gn 43:30, Gn 45:2, Gn 45:15, Ex 18:7, Rt 1:9, 2S 19:39, 1R 19:20, Lc 15:20, Ac 20:1, Ac 21:1, Ac 21:13
15:38 Ac 20:25, Ac 15:3, Ac 21:5, Ac 21:16, 1Co 16:11
Réciproques : Gn 18:16, Gn 43:3, 1Co 16:6, Ep 1:1, Ph 2:28, Col 2:1, 2Tm 1:4
15:1 Ac 20:37-38, 1S 20:41-42, 1Th 2:17, Ac 27:2, Ac 27:4, Lc 5:4, Lc 8:22
15:2 Ac 27:6, Jon 1:3, Ac 15:3
Réciproques : Ac 11:19
15:3 Ac 21:16, Ac 4:36, Ac 11:19, Ac 13:4, Ac 15:39, Ac 27:4, Ac 15:23, Ac 15:41, Ac 18:18, Jg 10:6, 2S 8:6, Es 7:2, Mt 4:24, Lc 2:2, Ac 12:20, Ps 45:12, Ps 87:4, Es 23:17-18, Mt 11:21, Lc 10:13
Réciproques : Ac 20:3, Ga 1:21
15:4 Ac 19:1, Mt 10:11, 2Tm 1:17, Ac 20:6-7, Ac 28:14, Ap 1:10, Ac 21:10-12, Ac 20:22
Réciproques : Ac 10:19, Ac 11:27, Ac 19:21, Ac 20:16, Ac 20:23, Ac 21:12
15:5 Ac 15:3, Ac 17:10, Ac 20:38, Dt 29:11-12, Js 24:15, 2Ch 20:13, Ne 12:43, Mt 14:21, Ac 9:40, Ac 20:36, 1R 8:54, Ps 95:6, Mc 1:40
Réciproques : Gn 18:16, Js 8:35, 2Ch 6:13, Esd 9:5, Esd 10:1, Dn 6:10, Ac 7:60, Ac 16:13, Ac 20:1, Ac 27:2, Ac 28:15, Rm 15:24, 1Co 16:6, 2Co 1:6, 2Co 1:16, Ep 3:14, 1Tm 2:8, Tt 3:13, 3Jn 1:6
15:6 2Co 2:13, Jn 1:11, Jn 7:53, Jn 16:32, Jn 19:27
Réciproques : Ac 20:1
15:7 Ac 21:19, Ac 18:22, Ac 25:13, 1S 10:4, 1S 13:10, Mt 5:47, He 13:24, Ac 21:10, Ac 28:12
Réciproques : Ct 1:2, Ac 28:14
15:8 Ac 16:10, Ac 16:13, Ac 16:16, Ac 20:6, Ac 20:13, Ac 27:1, Ac 28:11, Ac 28:16, Ac 8:40, Ac 9:30, Ac 10:1, Ac 18:22, Ac 23:23, Ac 6:5, Ac 8:5-13, Ac 8:26-40, Ep 4:11, 2Tm 4:5
Réciproques : Ne 3:12, Ac 12:19, Ac 21:16, Ac 24:23, Ac 28:14
15:9 1Co 7:25-34, 1Co 7:38, Ac 2:17, Ex 15:20, Jg 4:4, 2R 22:14, Ne 6:14, Jl 2:28, 1Co 11:4-5, Ap 2:20
Réciproques : Nb 11:25, 2Ch 34:22, Ne 3:12, Lc 2:36, Jn 16:13, Ac 11:27, Rm 12:6, 1Co 12:10
15:10 Ac 21:4, Ac 21:7, Ac 20:16, Ac 11:28
Réciproques : 1Co 12:10
15:11 1S 15:27-28, 1R 11:29-31, 2R 13:15-19, Jr 13:1-11, Jr 19:10-11, Ez 24:19-25, Os 12:10, Ac 13:2, Ac 16:6, Ac 20:23, Ac 28:25, He 3:7, 1P 1:12, Ac 21:33, Ac 22:25, Ac 24:27, Ac 26:29, Ac 28:20, Ep 3:1, Ep 4:1, Ep 6:20, 2Tm 2:9, He 10:34, Ac 28:17, Mt 20:18-19, Mt 27:1-2
Réciproques : Jr 43:9, Ez 3:25, Mt 16:22, Mt 22:13, Mc 13:9, Lc 9:51, Jn 21:18, Ac 9:16, Ac 19:21, Ac 20:22, Ac 22:30, 2Co 11:23, Ph 1:13, 1Th 3:3, 1P 4:19
15:12 Ac 21:4, Ac 20:22, Mt 16:21-23
Réciproques : Jn 11:8, Ac 19:31
15:13 1S 15:14, Es 3:15, Ez 18:2, Jon 1:6, Ac 20:37, 1S 1:8, Ph 2:26, 2Tm 1:4, Ac 20:24, Rm 8:35-37, 1Co 15:31, 2Co 4:10-17, 2Co 11:23-27, Ph 1:20-21, Ph 2:17, Col 1:24, 2Tm 2:4-6, 2Tm 4:6, 2P 1:14, Ap 3:10, Ap 12:11
Réciproques : Nb 32:7, Jg 11:36, Jg 16:30, Rt 1:16, 2S 15:21, 1Ch 11:18, Ne 6:11, Est 4:16, Ps 112:7, Ct 8:6, Jr 40:1, Dn 3:17, Mt 10:28, Mt 26:46, Mc 8:35, Lc 14:28, Lc 22:33, Jn 11:8, Jn 12:25, Jn 13:37, Jn 20:13, Ac 18:20, Ac 26:9, Rm 1:15, Rm 14:8, 1Co 13:3, 2Co 5:8, 1Th 3:3, 2Tm 1:7, 2Tm 1:12, 1P 5:2, Ap 2:10
15:14 Gn 43:14, 1S 3:18, 2S 15:25-26, 2R 20:19, Mt 6:10, Mt 26:39, Mt 26:42, Lc 11:2, Lc 22:42
Réciproques : Gn 43:11, Rt 1:18, Ac 18:20, Ac 18:21, Rm 1:10, 1P 3:17
15:15 Ac 18:22, Ac 25:1, Ac 25:6, Ac 25:9
15:16 Ac 21:8, Ac 10:24, Ac 10:48, Ac 21:3, Ac 11:19, Ac 15:39, Ps 71:17-18, Ps 92:14, Pr 16:31, Rm 16:7, Phm 1:9, 1Jn 2:13-14
Réciproques : Ps 37:25, Ps 119:121, Za 10:9, Ac 4:36, Ac 20:38, Ac 27:4
15:17 Ac 15:4, Rm 15:7, He 13:1-2, 3Jn 1:7-8
Réciproques : Ac 18:22, Ac 19:21, Rm 9:24, Rm 15:31
15:18 Ac 15:13, Mt 10:2, Ga 1:19, Ga 2:9, Jc 1:1, Ac 15:2, Ac 15:6, Ac 15:23, Ac 20:17
Réciproques : Mt 10:3, Mc 3:18, Ac 12:17, Ac 24:11, Ga 2:12, 1P 5:1
15:19 Ac 11:4-18, Ac 14:27, Ac 15:4, Ac 15:12, Rm 15:18-19, 1Co 3:5-9, 1Co 15:10, 2Co 6:1, Col 1:29, Ac 1:17, Ac 20:24, 2Co 12:12
Réciproques : Ex 18:1, 1S 14:45, Ac 7:25, Ac 9:15, Ac 15:3, Ac 21:7, Ac 21:37, Ac 26:16, Rm 1:13, 1Co 3:6, 2Co 9:13, Ga 1:24, Ga 2:8
15:20 Ac 4:21, Ac 11:18, Ps 22:23, Ps 22:27, Ps 72:17-19, Ps 98:1-3, Es 55:10-13, Es 66:9-14, Lc 15:3-10, Lc 15:32, Rm 15:6-7, Rm 15:9-13, Ga 1:24, 2Th 1:10, Ap 19:6-7, Ac 2:41, Ac 4:4, Ac 6:7, Mt 13:31-33, Jn 12:24, Lc 12:1, Ac 15:1, Ac 15:5, Ac 15:24, Ac 22:3, Rm 10:2, Ga 1:14
Réciproques : Gn 33:9, Ex 18:1, Ps 85:12, Ps 110:3, Es 66:8, Ez 47:9, Mt 13:32, Mc 4:31, Lc 13:19, Ac 1:15, Ac 6:11, Ac 9:17, Ac 11:2, Ac 14:27, Ac 15:3, 1Co 1:4, 1Co 9:20, 2Co 9:13, Ph 3:6
15:21 Ac 6:13-14, Ac 16:3, Ac 28:17, Rm 14:1-6, 1Co 9:19-21, Ga 5:1-6, Ga 6:12-15
Réciproques : Mc 7:5, Jn 7:35, Ac 21:28, Ac 26:3, 1Co 11:16, Ga 4:12, Ga 5:11
15:22 Ac 15:12, Ac 15:22, Ac 19:32
Réciproques : Ac 6:2, Ac 15:30
15:23 Ac 18:18, Nb 6:2-7
Réciproques : Nb 6:9
15:24 Ac 21:26, Ac 24:18, Ex 19:10, Ex 19:14, Nb 19:17-22, 2Ch 30:18-19, Jb 1:5, Jb 41:25, Jn 3:25, He 9:10-14, Ac 18:18, Nb 6:5, Nb 6:9, Nb 6:13, Nb 6:18, Jg 13:5, Jg 16:17-19, 1Co 9:20, Ga 2:12
Réciproques : Nb 6:2, Dt 28:29, Mc 7:5, 1Co 11:16
15:25 Ac 15:20, Ac 15:29
Réciproques : Ez 33:25, Ac 15:23, 1Co 8:1, 1Co 9:21, 1Tm 4:4, Ap 2:14
15:26 1Co 9:20, Ac 24:18, Nb 6:13-20
Réciproques : Nb 6:18, 1S 21:7, Jb 1:5, Ac 21:24, Ac 24:11, Ac 24:17
15:27 Ac 24:18, Ac 6:12, Ac 13:50, Ac 14:2, Ac 14:5, Ac 14:19, Ac 17:5-6, Ac 17:13, Ac 18:12, 1R 21:25, Ac 4:3, Ac 5:18, Ac 26:21, Lc 21:12
Réciproques : 1S 21:7, Ac 6:9, Ac 7:57, Ac 24:6, Ac 24:11, Rm 15:31, 2Co 6:5, 1Th 2:16, 2Tm 1:12
15:28 Ac 19:26-28, Ac 24:5-6, Ac 21:21, Ac 6:13-14, Ac 24:5-6, Ac 24:18, Ac 26:20-21, Jr 7:4-15, Lm 1:10
Réciproques : Nb 16:41, Js 10:4, 2S 7:7, 2R 6:26, Ne 13:7, Jr 12:6, Ez 44:1, Ez 44:7, Mt 5:17, Mt 22:34, Mt 27:23, Lc 4:29, Jn 12:20, Ac 2:14, Ac 2:22, Ac 6:11, Ac 14:1, Ac 17:4, Ac 17:6, Ac 18:13, Ac 19:28, Ac 25:7, Ac 26:17, Rm 10:2, 2Co 11:26, Ga 5:11, Ph 1:12
15:29 Ac 20:4, 2Tm 4:20
Réciproques : Ne 13:7
15:30 Ac 16:20-22, Ac 19:29, Ac 26:21, Mt 2:3, Mt 21:10, Ac 7:57-58, Ac 16:19, Lc 4:29, 2Co 11:26
Réciproques : Ne 6:10, Ps 18:4, Ps 83:2, Jr 26:9, Lc 21:12, Ac 16:22, Ac 23:10, Ac 24:6, Ep 4:31
15:31 Ac 22:22, Ac 26:9-10, Jn 16:2, 2Co 11:23-33, Ac 23:17, Ac 24:7, Ac 24:22, Ac 25:23, Jn 18:12, Ac 21:38, Ac 17:5, Ac 19:40, 1R 1:41, Mt 26:5, Mc 14:2
Réciproques : Pr 24:11, Mt 24:9, Mc 13:9, Lc 21:12, Ac 16:22, Ac 22:24, Ac 23:27, Ac 26:21, Ac 26:22
15:32 Ac 23:23-24, Ac 23:27, Ac 24:7, Ac 5:40, Ac 18:17, Ac 22:19, Es 3:15
Réciproques : Pr 24:11, Mt 24:9, Mt 27:54, Ac 22:24, Ac 27:1, 2Tm 3:11
15:33 Ac 21:11, Ac 12:6, Ac 20:23, Ac 22:25, Ac 22:29, Ac 28:20, Jg 15:13, Jg 16:8, Jg 16:12, Jg 16:21, Ep 6:20, Ac 22:24, Ac 25:16, Jn 18:29-30
Réciproques : Mt 27:2, Ac 22:30, Ac 28:17, Ep 3:1, 2Tm 3:11, He 10:34, He 11:36
15:34 Ac 19:32, Ac 22:30, Ac 25:26, Ac 21:37, Ac 22:24, Ac 23:10, Ac 23:16
15:35 Gn 6:11-12, Ps 55:9, Ps 58:2, Jr 23:10, Ha 1:2-3
Réciproques : Ac 21:40, Ac 24:7, 1Tm 3:13
15:36 Ac 7:54, Ac 22:22, Lc 23:18, Jn 19:15, 1Co 4:13
15:37 Ac 21:19, Ac 19:30, Mt 10:18-20, Lc 21:15
Réciproques : Jn 18:12, Jn 19:20, Ac 21:34, Ac 21:39, 2Co 6:9
15:38 Ac 5:36-37, Mt 5:11, 1Co 4:13
Réciproques : Mt 24:26, Jn 5:43, Jn 18:35, Ac 19:29, Ac 19:40, Ac 20:30, Ac 21:31, Ac 24:2, 2Co 6:9
15:39 Ac 9:11, Ac 9:30, Ac 22:3, Ac 23:34, Ac 6:9, Ac 15:23, Ac 15:41, Ac 16:37, Ac 22:25-29, Ac 23:27, Ac 21:37, 1P 3:15, 1P 4:15-16
Réciproques : Ac 11:25, Ac 18:14, Ac 19:30, Ac 27:5, Ga 1:21
15:40 Ac 21:35, 2R 9:13, Ac 12:17, Ac 13:16, Ac 19:33, Ac 22:2, Ac 6:1, Ac 26:14, Lc 23:38, Jn 5:2, Jn 19:13, Jn 19:17, Jn 19:20, Ap 9:11, Ap 16:16
Réciproques : Lc 1:22, Jn 13:24, Ac 18:14, Ac 24:10, Rm 1:1, 1P 3:15

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 15
  • 15.1 Or, quelques-uns, étant descendus de la Judée, enseignaient les frères, disant : Si vous n'avez été circoncis selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Conférence de Jérusalem Ch. 15 : 1-35
    Chapitre 15.
    1 à 35 Délibération des délégués d'Antioche avec les chrétiens de Jérusalem sur la position dans l'Eglise des païens convertis.
    Nous retrouvons ici (comparez Actes 11.1-18, notes) en conflit les deux partis qui existaient alors dans l'Eglise : d'une part, les Juifs qui avaient embrassé l'Evangile, mais sans renoncer aux observances de la loi, auxquelles ils attachaient la plus haute importance.
    Ils n'étaient point opposés à l'entrée des païens dans l'Eglise mais, convaincus de la perpétuité et des droits divins du judaïsme, ils exigeaient que les païens convertis fussent circoncis et s'engageassent par là à observer toutes les prescriptions de la loi ; en un mot, que les païens devinssent juifs avant de devenir chrétiens.
    L'observation de la loi n'était pas à leurs yeux la cause du salut, puisqu'eux-mêmes avaient cru au Sauveur, mais ils en faisaient une condition absolue : Si vous n'avez été circoncis, vous ne pouvez être sauvés.
    Si leur opinion avait prévalu, c'en était fait du salut par grâce, par la foi seule, et de la liberté chrétienne et de l'universalité de l'Evangile. L'Eglise chrétienne serait restée une simple modification du mosaïsme, une secte juive, semblable à celles qui persistèrent durant les premiers siècles. Elle aurait été incapable de conquérir le monde.
    C'est ce que sentit vivement l'homme qui avait pour vocation spéciale de porter l'Evangile aux païens. Les besoins de son œuvre ; (Galates 2.2) et plus encore les expériences nul avaient fait de lui, pharisien zélé pour la loi, l'apôtre de la grâce, l'amenèrent à combattre vivement les doctrines des judéo-chrétiens.
    Paul ne s'opposait pas à ce qu'on observât les cérémonies de la loi en les considérant comme moyens d'édification ou par respect pour les traditions des pères. Lui-même fit circoncire son disciple Timothée. (Actes 16.3) Mais dès que les exigences des judaïsants n'allaient à rien moins qu'à fausser ou à renverser le pur Evangile, alors il leur opposait une résistance invincible. (verset 2)
    Le conflit était inévitable, l'entrée de nombreux païens dans L'Eglise le rendait toujours plus aigu.
    L'orage éclata à Antioche, la principale Eglise du monde païen, à la suite de l'arrivée de quelques frères de Judée.
    Le texte occidental ajoute qu'ils étaient de ceux de la secte des Pharisiens qui avaient cru. (Comparer verset 5, note.)
  • 15.2 Or comme il se produisit de l'agitation et que Paul et Barnabas eurent avec eux une vive discussion, ils résolurent que Paul et Barnabas, et quelques autres d'entre eux, monteraient à Jérusalem, auprès des apôtres et des anciens, au sujet de cette question. Grec : Or une agitation étant advenue et à Paul et Barnabas une non petite dispute contre eux.
    L'agitation (le mot signifie soulèvement, sédition, Actes 19.40) se produisit dans L'Eglise, Paul et Barnabas s'opposant vivement aux docteurs judéens.
    Ils résolurent (grec ils ordonnèrent), savoir les chrétiens de L'Eglise d'Antioche. L'Eglise choisit pour cette délégation Paul et Barnabas, qu'elle considérait comme ses conducteurs, et quelques autres de ses membres.
    Parmi les délégués était Tite disciple bien-aimé de Paul. (Galates 2.1 ; 1.4)
    L'Eglise de Jérusalem, très nombreuse, (Actes 21.20) ayant à sa tête les apôtres et les anciens, était la métropole de la chrétienté. Il était donc naturel que celle d'Antioche désirât avoir son avis sur la grave question qui l'agitait ; d'autant plus que ceux qui avaient soulevé le conflit (verset 1) se donnaient comme agissant par l'autorité de L'Eglise de Jérusalem. (verset 24) Il importait donc de s'entendre pour conserver la paix.
    Quant à Paul, c'est bien aussi par amour de la paix qu'il consentit à cette délégation ; (Galates 2.2) car, comme il le déclare positivement, il n'avait point à soumettre l'Evangile qu'il prêchait aux jugements des autres apôtres, ayant reçu son apostolat directement de Dieu et de Jésus Christ. (Galates 1.1)
    Dans le chapitre 2 de l'épître aux Galates, (Galates 2) Paul a écrit une relation abrégée de ce voyage à Jérusalem, dans laquelle se trouvent quelques traits qui paraissent différer du récit de Luc et dont il faut tenir compte dans l'explication de ce dernier.
    Ainsi, d'après Galates 2.1, ce voyage serait le second depuis sa conversion, tandis que, selon Luc, ce serait le troisième. (Voir sur cette question, Actes 11.30, note.)
    Ainsi encore, Paul nous dit qu'il le fit "par une révélation de Dieu," (Galates 2.2) tandis que, dans notre récit, il ne paraît obéir qu'au vœu de l'Eglise d'Antioche.
    Mais ces deux motifs se concilient parfaitement. Paul aurait probablement refusé cette délégation comme contraire à l'autorité de son apostolat, s'il n'avait eu une direction d'en haut.
    - Quant à l'époque de ce voyage, la relation de Luc peut s'accorder avec celle de l'apôtre. Nous lisons dans Galates 2.1 qu'il retourna à Jérusalem "quatorze ans après," après sa conversion ou après sa première visite, (Galates 1.18) c'est-àdire dix-sept ans après sa conversion. Or, comme on place cette conversion en 35 ou 36, et le concile de Jérusalem dans les années 50 à 52, le voyage raconté par Paul (Galates 2.1) eut lieu dans le même temps que celui-ci.
  • 15.3 Eux donc, après avoir été accompagnés par l'Eglise, poursuivaient leur route à travers la Phénicie et la Samarie., racontant la conversion des païens, et ils causaient une grande joie à tous les frères. Les mots : accompagnés par l'Eglise, montrent que L'Eglise, pénétrée de l'importance de cette délégation, et désireuse de témoigner son attachement à ceux qu'elle envoyait, leur fit la conduite, avec solennité, jusqu'à quelque distance d'Antioche. (Actes 20.38 ; 21.5)
    - La Phénicie avait déjà été visitée par des chrétiens, (Actes 11.19) et quant à la Samarie, nous savons qu'il s'y trouvait des frères en grand nombre, qui se réjouirent à l'écoute des récits de Paul et de Barnabas. (Actes 8.5-8)
  • 15.4 Et arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Eglise et par les apôtres et par les anciens, et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux. Ils furent reçus, accueillis par l'Eglise, dans une assemblée convoquée pour les entendre.
    Ils le furent, en particulier, par les apôtres et les anciens. (verset 6, note.)
    Les termes employés montrent qu'ils furent reçus officiellement comme délégués de L'Eglise d'Antioche.
    Le texte occidental (C, Peschito, etc.) porte : Ils furent reçus grandement.
  • 15.5 Mais quelques-uns de la secte des pharisiens, qui avaient cru, s'élevèrent, disant : Il faut les circoncire et leur ordonner de garder la loi de Moïse. On peut trouver étrange la manière dont le débat est introduit devant les apôtres et les anciens de Jérusalem.
    Les délégués d'Antioche racontent les succès missionnaires de Paul et de Barnabas, (verset 4) mais ils ne disent mot du conflit qui avait éclaté dans leur Eglise, et au sujet duquel ils avaient été envoyés à Jérusalem. (verset 1)
    Ce sont des membres de l'Eglise de Jérusalem, anciens pharisiens, qui commencent le débat en élevant leurs prétentions relatives à la circoncision des païens. Il semblerait, à nous en tenir au texte des principaux manuscrits, que la discussion naquît spontanément à Jérusalem, sans être provoquée par la députation d'Antioche.
    Pour éviter cette incohérence du récit, quelques interprètes ont supposé que le verset 5 faisait encore partie du rapport des délégués ; (verset 4) ils racontèrent,...mais que quelques-uns...s'étaient élevés...
    Cette explication est peu naturelle.
    La difficulté peut être aplanie d'une manière plus naturelle, si l'on admet l'adjonction du texte occidental à verset 1. (Voir la note.) D'après ce texte les membres de l'Eglise de Jérusalem, qui avaient été troubler l'Eglise d'Antioche étaient déjà d'anciens pharisiens, et sans doute les mêmes personnages qui élevèrent les premiers leurs prétentions à Jérusalem. Revenus au sein de leur Eglise, ils engagèrent la lutte, à l'arrivée des délégués d'Antioche, en répétant les exigences qu'ils avaient formulées à Antioche.
    Ces adversaires, nous dit Luc, avaient appartenu, avant leur conversion à la secte des pharisiens, et n'en avaient point renié les principes. (verset 1, note.) Ils n'avaient cru que par l'intelligence, et animés peut-être par ce zèle de prosélytisme qui caractérisait les pharisiens, (Matthieu 23.15) ils n'avaient admis l'Evangile que par des motifs intéressés.
    En effet, Paul les appelle des "faux frères qui s'étaient introduits parmi nous et s'y étaient glissés secrètement pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ." (Galates 2.1)
  • 15.6 Et les apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire. Paul ne parle (Galates 2.2) que d'une conférence privée où il "exposa l'Evangile qu'il prêchait, dans le particulier, à ceux qui étaient le plus considérés," c'est-à-dire, aux apôtres.
    Le récit de Luc nous présente, à partir de verset 7 du moins, la convocation d'une grande assemblée de l'Eglise, où il fut délibéré sur la question déjà résolue dans la conférence qui avait eu lieu entre ses conducteurs, (Voir versets 12,22,25 ; déjà à verset 6, le texte occidental ajoute : avec la multitude.)
    On a prétendu que cette assemblée générale n'était qu'une invention de Luc, sans réalité historique. On se fonde sur le silence de Paul dans l'épître aux Galates. Mais ce silence s'explique par le fait que ce qui importait à Paul, c'était de démontrer aux Galates qu'à Jérusalem, il s'était trouvé d'accord avec les apôtres et les conducteurs de l'Eglise. (Galates 2.7-9)
    La solennelle députation d'Antioche ne pouvait rester ignores de l'Eglise, non plus que la grave question dont il s'agissait. Or, il eut été contraire à tous les usages du temps apostolique d'exclure l'Eglise de toute participation à un débat d'où dépendait sa vie. (Voir Actes 6 et Actes 11)
    Le parti pharisaïque, d'ailleurs, ardent à faire triompher sa cause, ne dut pas manquer d'insister pour qu'elle fût portée devant L'Eglise entière. Il y a donc mainte bonne raison pour admettre le récit de Luc et la réalité de cette grande assemblée, improprement appelée concile apostolique.
  • 15.7 Mais une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que les païens entendissent par ma bouche la parole de l'Evangile, et qu'ils crussent. Il y eut une grande discussion, parce que les partisans de la circoncision exposèrent les premiers leurs prétentions. On voit quelle liberté les apôtres laissaient à leurs frères.
    Mais Pierre se leva pour parler. Il était l'apôtre de la circoncision, et pourtant il avait été choisi le premier de Dieu pour faire entendre à des païens la parole de l'Evangile.
    Il rappelle ce grand événement raconté à Actes 10 et qui, depuis longtemps (grec dès les jours anciens), avait décidé la question. Il y avait, en effet, dix ans au moins que ce fait avait eu lieu et que l'Eglise de Jérusalem l'avait approuvé ; pourquoi donc revenir sur ce sujet ?
    - Pierre ne dit pas : Dieu m'a choisi, mais : Dieu s'est fait un choix, a décidé que...Cette tournure fait mieux ressortir l'autorité de Dieu, et quant à Pierre, elle est plus modeste.
    - Nous avons admis, avec la plupart des critiques, la leçon : parmi vous (Sin., B, A, C) au lieu de parmi nous (majuscules récents).
    Meyer estimait que le sens exigeait nous, car Pierre a dû naturellement se compter au nombre de ses frères.
    M. Blass admet nous dans les deux textes.
    Mais on peut dire que ce vous accentue le fait que c'était dans l'Eglise de Jérusalem que Dieu avait choisi Pierre pour introduire le premier païen dans son Eglise.
  • 15.9 et il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Voilà un argument auquel il n'y avait absolument rien à répondre, car reposait sur le témoignage de Dieu, (gr) le connaisseur des cœurs, qui avait donné aux païens convertis le Saint Esprit, sans faire aucune différence entre eux et les Juifs.
    Pierre avait déjà, dans une autre occasion, produit cette raison irréfutable. (Actes 11.15,17)
    Ce don de Dieu aux païens avait purifié leurs cœurs par la foi, sans le secours de la circoncision, qui n'était que le signe de la purification.
    Les Judaïsants exigeaient encore ce signe, parce qu'ils ignoraient que c'est le cœur qui doit être circoncis. (Actes 7.51 ; Romains 2.28,29)
  • 15.11 Au contraire, c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux aussi. Maintenant donc, puisque l'œuvre de Dieu est si évidente à nos yeux, pourquoi tentez vous Dieu ?
    Tenter Dieu, c'est provoquer ses jugements, en méconnaissant sa volonté et en lui opposant notre incrédulité et nos révoltes. (Exode 17.2)
    Les chrétiens judaïsants tentaient Dieu, puisque la grâce de notre Seigneur Jésus leur était prêchée comme unique moyen par lequel l'homme pécheur peut être sauvé, et que, malgré cela, ils voulaient imposer aux païens convertis le joug intolérable de la loi. (Comparer Matthieu 23.4 ; Galates 5.1)
    Pierre professe hautement sa foi en ce salut par grâce, et puisque Dieu n'a point fait de différence entre les Juifs et les païens, (verset 9) l'apôtre n'en fait aucune non plus : de la même manière qu'eux aussi. Il est donc en pleine harmonie avec Paul dans cette grande doctrine. Ce dernier, comme le remarque Meyer, le reconnaît lui même ; car, si plus tard, à Antioche, il dut reprocher à Pierre un moment d'inconséquence, (Galates 2.14) il put dans cette circonstance en appeler à leur parfait accord sur le principe même de la justification par la foi. (Galates 2.15,16)
    Le discours de Pierre est le dernier acte de cet apôtre que Luc raconte.
  • 15.12 Or toute la multitude se tut ; et ils écoutaient Barnabas et Paul racontant tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens. Le discours de Pierre eut pour effet d'imposer silence aux adversaires, (comparez Actes 11.18) et toute la multitude y donna son assentiment tacite.
    Barnabas et Paul profitèrent de ce calme de l'assemblée pour raconter les grands résultats qu'ils avaient obtenus parmi les païens.
    Ils en attribuent toute la gloire à Dieu, car lui seul peut faire ces miracles et ces prodiges, par où il faut entendre, non seulement des guérisons, mais aussi et surtout, les effets puissants de la Parole et de l'Esprit de Dieu dans les âmes.
    Leur récit était une confirmation éclatante du discours de Pierre.
  • 15.14 Syméon a raconté comment Dieu a pris soin de choisir, pour la première fois, d'entre les païens un peuple qui portât son nom. Après que les deux missionnaires eurent achevé leur exposé, Jacques, (voir Actes 12.17, 2e note) qui exerçait une si grande influence dans l'Eglise de Jérusalem, prit la parole (grec répondit, car son discours répond à la situation créée par ce qui venait d'être dit, comparez Actes 3.12 ; 5.8).
    Il approuve d'abord l'exposé que Pierre (il l'appelle Syméon, selon l'ancienne forme hébraïque de son nom primitif) vient de faire, de la conversion des premiers païens ; il montre ensuite dans ce grand événement l'accomplissement de la parole prophétique ; (versets 16-18) enfin, il fait une proposition pratique qui puisse répondre au vœu de tous. (versets 19-21)
    - Les termes par lesquels il exprime le fait de l'entrée des païens dans l'Eglise, sont remarquables : Dieu, dit-il pour la première fois, (comparez Actes 14.16) a pris soin (grec a jeté les regards, considéré) de prendre du milieu des païens un peuple à son nom, c'est-à-dire qui portât ce nom.
    Le terme de peuple n'était jamais donné qu'aux Juifs ; en l'appliquant aux nations païennes, Jacques les rend égales à Israël ; c'était, comme le remarque Bengel, "une énigme topique pour des oreilles juives." (Comparer Romains 9.24-26)
  • 15.17 afin que le reste des hommes recherchent le Seigneur, savoir toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, dit le Seigneur, qui fait ces choses, Amos 9.11,12.
    Jacques, comme tous les apôtres, tient à montrer l'accord de ses affirmations avec les paroles des prophètes.
    Ainsi, il trouve la conversion des païens annoncée dans cette prophétie d'Amos, qui, en un temps malheureux de l'histoire d'Israël, promet le rétablissement de la maison de David, de sa dynastie, de son royaume spirituel.
    Cette maison n'était plus alors, aux yeux du prophète, qu'un tabernacle, une frêle tente, tombée en ruine, parce que dix tribus du peuple s'étaient séparées d'elles.
    Mais il viendra des temps où Dieu la réédifiera, la rétablira dans son antique splendeur. Et alors le reste des hommes, toutes les nations païennes sur lesquelles le nom de Dieu sera invoqué, rechercheront le Seigneur et seront reçues en grâce, sans autres conditions.
    C'est ce que dit le Seigneur qui, maintenant, fait ces choses, qui sont connues de lui de toute éternité.
    Jacques cita cette prophétie dans la langue originale. Luc la rapporte librement d'après la version grecque.
    Celle-ci diffère à divers égards de l'hébreu, dont voici la traduction littérale : "En ce jour-là, je relèverai la tente de David qui est tombée ; je réparerai ses brèches ; je relèverai ses ruines et je la rebâtirai comme aux jours anciens, afin qu'ils possèdent le reste d'Edom et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, dit l'Eternel, qui fait cela."
    On voit les deux principales différences entre l'hébreu et la version grecque. Celle-ci porte : le reste des hommes, au lieu de le reste d'Edom.
    Ensuite, les traducteurs Grecs transforment l'affirmation que les Israélites posséderont les nations en celle-ci : les nations rechercheront le Seigneur, pensée qui n'est pas dans l'hébreu. Ils avaient évidemment sous les yeux un texte différent de notre texte hébreu actuel. Et l'on peut se demander s'il n'en était pas de même pour Jacques, car la parole d'Amos, telle que nous la lisons aujourd'hui dans les bibles hébraïques, ne renferme que très indirectement la prophétie que Jacques invoque.
  • 15.18 lesquelles sont connues de toute éternité. La leçon que nous avons adoptée avec la plupart des éditeurs, sur l'autorité de Sin., B, C, réduit verset 18 à ces seuls mots : connues dès l'éternité.
    Ces choses que Dieu avait annoncées par le prophète, et qu'il connaissait de toute éternité, parce qu'il les avait arrêtées dans son conseil, c'était la conversion des païens et la destination du salut à tous les hommes.
    Elles ne devaient donc pas être, pour les auditeurs de Jacques, un sujet d'étonnement ou de doute. Lachmann et M. Blass adoptent le texte de A, D, Vulgate : "Son œuvre est connue du Seigneur dès l'éternité"
    Enfin le texte reçu, avec quelques majuscules et la plupart des minusc., porte : "Toutes ses œuvres sont connues de Dieu dès l'éternité."
    Dans les trois leçons, l'idée reste la même.
  • 15.20 mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang. Avec une sagesse tout apostolique Jacques propose donc de ne point (grec) importuner à côté, en outre, les païens qui se convertissent à Dieu, en leur imposant, en plus de la foi, la circoncision et l'observation de la loi de Moïse, (verset 5) mais simplement de leur recommander l'abstention, toute négative et facile, de certaines pratiques autorisées dans le paganisme, mais qui, interdites par la loi, étaient un objet d'horreur pour les Juifs.
    Sans cette précaution, aucunes relations fraternelles n'auraient pu s'établir entre les croyants nés dans le judaïsme et ceux qui se convertissaient du paganisme.
    Ces prescriptions, que les Juifs faisaient déjà aux prosélytes d'entre les païens, portaient sur trois points : d'abord les souillures des idoles, ce qui, d'après verset 29, signifie les viandes sacrifiées aux idoles. On en faisait des festins qui dégénéraient en orgies. Et, même sans ces abus, manger de ces bêtes sacrifiées aux idoles était aux yeux de quelques-uns participer au culte païen. (Voir 1Corinthiens 8)
    Jacques nomme en second lieu la fornication, ou l'impureté. (Comparer verset 29, où l'ordre de ces prescriptions est différent.) On s'est étonné de rencontrer ce précepte tout moral au milieu d'ordonnances qui n'avaient qu'un caractère rituel. Mais si l'on se souvient de ce qu'étaient les mœurs du paganisme si l'on considère que les meilleurs de ses moralistes ne réprouvaient que l'adultère, et encore celui de la femme seule, on ne pensera plus que des païens convertis arrivassent, en un jour, à pratiquer la pure morale chrétienne. Au reste, il se peut, comme le pensent beaucoup d'interprètes, qu'il s'agisse de mariages à des degrés prohibés par la loi, (Lévitique 18) ou de relations contraires à la stricte monogamie. (1Timothée 3.2, 1re note.)
    Enfin, la loi de Moïse interdisait aux Juifs de manger des animaux étouffés (grec de l'étouffé) ou du sang conservé dans les bêtes qui n'avaient pas été saignées. (Lévitique 3.17 ; 17.10-14) Ils avaient donc horreur du sang comme aliment, et leurs frères devaient, par charité, respecter ce scrupule.
    Plusieurs interprètes comptent quatre préceptes en distinguant l'interdiction de manger fa viande des animaux étouffés de l'interdiction de goûter du sang, ils fondent cette distinction sur le fait que dans les sacrifices, les païens buvaient le sang des victimes, mélangé à du vin.
  • 15.21 Car, dès les temps anciens, Moïse a, dans chaque ville, ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque jour de sabbat. Grec : Dès les générations anciennes.
    Les paroles par lesquelles Jacques termine son discours sont évidemment destinées à motiver sa proposition.
    Comme elles ne sont pas très claires, on les comprend de deux manières : puisque Moïse est lu et prêché, il n'est pas nécessaire de rien prescrire aux chrétiens juifs qui sont instruits par lui ; ils n'ont qu'à observer la loi comme ils l'ont fait jusqu'ici.
    Ou bien : Moïse étant depuis si longtemps prêché dans chaque ville et lu dans les synagogues chaque jour de sabbat, la loi étant ainsi profondément graves dans l'esprit des Juifs et connue même des païens qui les entourent, il faut empêcher que des hommes admis comme membres dans des Eglises aient une conduite en contradiction flagrante avec les principes de cette loi. Ce serait un scandale pour leurs frères sortis du judaïsme et un sujet d'étonnement pour les païens eux mêmes.
    Nous pensons que cette dernière pensée est celle que Jacques a voulu exprimer. Si c'est dans un tel esprit de charité que ces prescriptions furent proposées par Jacques et votées par l'assemblée, on comprend que Paul ait pu les accepter sans rien concéder de ses principes relatifs au salut par grâce et à la liberté chrétienne. Lui-même, traitant plus tard ces questions dans ses épîtres aux Corinthiens (1Corinthiens 8-10) et aux Romains (Romains 14 et Romains 15), exhortera les forts à faire des concessions aux faibles.
    On a dit que le vote de l'assemblée de Jérusalem, qui aurait prescrit ces conditions aux chrétiens sortis du paganisme, était en contradiction avec l'affirmation de Paul : (Galates 2.6) "Ceux qui sont les plus considérés ne m'ont rien imposé." Mais s'exprimant ainsi Paul parlait de la circoncision, dont les judaïsants exigeaient l'application à Tite. Il pouvait, malgré les ordonnances édictées par l'assemblée de Jérusalem, dire en toute vérité qu'on ne lui avait rien "imposé," car ces ordonnances, déjà observées par les prosélytes, n'introduisaient aucune condition nouvelle et laissaient intacte la question de principe.
    Quant à ce que Paul écrit : (Galates 2.10) Seulement que nous nous souvenions des pauvres, ces paroles expriment un vœu, une recommandation, non une prescription. On ne saurait donc les opposer au récit de Luc.
  • 15.22 Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, avec toute l'Eglise, de choisir des hommes d'entre eux et de les envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, savoir Jude, nommé Barsabas, et Silas, qui étaient des principaux d'entre les frères. Avec toute l'Eglise ; il faut bien remarquer ces mots qui complètent verset 6.
    L'histoire de cette assemblée, qu'on a nommée concile de Jérusalem, répand une précieuse lumière sur la constitution de l'Eglise primitive.
    Les partisans du cléricalisme ont prétendu que ce concile n'avait été tenu que par les apôtres, assistés des anciens, et que, comme il s'agissait d'une question de doctrines, les simples fidèles de L'Eglise n'y avaient point eu de part.
    Il est vrai que L'Eglise d'Antioche envoie à Jérusalem pour consulter "les apôtres et les anciens," (verset 2) qui se réunissent afin de délibérer sur cette importante question ; (verset 6) il est même très naturel que leur avis eût le plus d'importance et d'autorité.
    Mais, qu'on le remarque bien, du commencement à la fin de cette transaction, l'Eglise, comme telle, y prend part. C'est ce qui ressort d'une manière évidente de versets 5,12,22,23,30. Il en avait été de même lors de l'élection des premiers diacres. (Actes 6)
    Outre la lettre qui va suivre et dont furent chargés Paul et Barnabas, l'Eglise décida très sagement d'envoyer à Antioche, avec eux, deux de ses principaux membres (grec gouvernants, comparez Luc 22.26), qui rendraient témoignage de vive voix de ce qui s'était passé à Jérusalem. (verset 27)
    - Jude Barsabas n'est pas connu d'ailleurs.
    Quant à Silas, il allait devenir le compagnon d'œuvre de l'apôtre Paul : verset 40 ; comparez Actes 17.4,18.5 ; 2Corinthiens 1.19 ; 1Thessaloniciens 1.1 ; 2Thessaloniciens 1.1. Dans ces derniers passages, Paul le nomme Silvain, ce qui est la forme latine du nom.
  • 15.23 Ils envoyèrent par leur entremise, cette lettre : Les apôtres et les anciens et les frères, aux frères qui sont d'entre les païens, à Antioche et en Syrie et en Cilicie, salut. Grec : par leur main ; cet hébraïsme ne signifie pas que les envoyés de l'Eglise rédigèrent la lettre, mais qu'ils en furent les porteurs auprès des Eglises nommées ci-après.
    - Cette lettre, dont on a, sans raison suffisante, révoqué en doute l'authenticité, porte cependant tous les caractères de son origine. Elle est claire et complète dans sa brièveté. Et, comme cet important document fut bien vite répandu dans les Eglises d'Asie Mineure, pour lesquelles il avait un si haut intérêt, (Actes 16.4 ; 21.25) rien ne fut plus facile pour Luc que de s'en procurer une copie, qu'il nous a conservée.
    Une variante de Sin., B, A, C, D, admise par Tischendorf et plusieurs critiques, supprime ces deux mots : et les, devant frères, en sorte que ce dernier terme s'appliquerait aux anciens et non aux autres membres de l'Eglise.
    Il faudrait donc traduire : "Les apôtres et les frères anciens."
    Cette variante a tout l'air d'une correction inspirée par le cléricalisme naissant, qui ne voulait pas que les frères fussent aussi signataires de la lettre.
    Il n'est pas probable qu'on eût ajouté ces mots, s'ils n'avaient pas fait partie du texte primitif.
    - La lettre est adressée aux frères qui sont d'entre les païens à Antioche et en Syrie, où, de la capitale du pays, l'Evangile s'était répandu ; enfin en Cilicie, patrie de Paul, où luimême avait annoncé Jésus-Christ. (Actes 9.30 ; 11.25 ; 15.41)
    Il faut relever le fait que la lettre est adressée seulement aux Eglises de ces provinces, dans lesquelles les Juifs étaient particulièrement nombreux.
    Il explique d'une part que Paul n'y fait aucune allusion dans 1Corinthiens 8 à 1Corinthiens 10, où il traite le même sujet : le décret de Jérusalem était inconnu des chrétiens de la Grèce.
    Et d'autre part, on peut voir, avec M. Wendt, dans cette adresse limitée une preuve de l'authenticité du document.
    Si Luc ne l'avait trouvé rédigé en ces termes, il lui eût sans doute attribué une destination plus générale, d'autant plus que, d'après son propre récit, (Actes 16.4) les missionnaires, dans leur second voyage, recommandaient les décisions de Jérusalem même à des Eglises situées dans des contrées plus lointaines.
    - La salutation grecque que nous rendons par salut, signifie : réjouissez-vous ou joie vous soit ! (Comparer Actes 23.26)
    On a remarqué que de tous les écrivains du Nouveau Testament, Jacques est le seul qui emploie cette formule dans son épître ; (Jacques 1.1) et l'on en a conclu que c'est lui qui rédigea notre lettre. Vu sa haute position dans L'Eglise de Jérusalem et la part qu'il avait eue à la conclusion du débat, cette opinion n'est pas invraisemblable.
  • 15.24 Comme nous avons appris que quelques-uns, sortis d'entre nous, vous ont troublés par des discours, bouleversant vos âmes, aux- quels nous n'avions donné aucun ordre : On voit que l'assemblée de Jérusalem a éprouvé de la peine de ce que les chrétiens d'Antioche ont été troublés et bouleversés dans leurs âmes et qu'elle désavoue les hommes par qui cela était arrivé.
    Aucun ordre, aucun mandat ne leur avait été donné, comme ils l'avaient probablement prétendu.
    - Le texte reçu avec C, majuscules, versions, ajoute ces mots : disant qu'il faut être circoncis et garder la loi. Les critiques et les exégètes les suppriment.
    Cependant il est possible que la lettre exprimât la cause du conflit.
  • 15.26 hommes qui ont exposé leurs vies pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Il y a dans cette partie de la lettre deux choses qui seront de la plus haute importance pour les Eglises aux quelles elle est adressée : c'est d'abord le fait Que l'assemblée de Jérusalem était tombée d'accord (grec devenue unanime) et qu'ainsi sa décision n'avait point été prise par une majorité seulement.
    C'est ensuite que la lettre parle de Paul et Barnabas avec vénération et amour. Ils sont reconnus comme de fidèles serviteurs de Dieu qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
    C'est là une allusion aux persécutions qu'ils avaient souffertes dans leur premier voyage de mission. (Voir en particulier Actes 14.19)
    - Quoique, depuis Actes 13.9, Paul soit ordinairement nommé avant Barnabas, il est naturel qu'ici et à verset 12 se trouve l'ordre inverse, parce que Barnabas était connu à Jérusalem depuis plus longtemps que Paul ; c'est même lui qui l'avait introduit auprès de l'Eglise. (Actes 9.27)
    Bleek et Meyer voient avec raison dans ce détail une preuve de l'authenticité du document conservé par Luc.
  • 15.27 Nous avons donc envoyé Jude et Silas ; eux aussi vous diront de bouche les mêmes choses. Les mêmes choses que celles qui sont renfermées dans la leurs.
    Ils les confirmeront de bouche, avec l'autorité d'hommes qui sont délégués par les apôtres de Jérusalem.
  • 15.29 que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles et du sang et des animaux étouffés et de la fornication ; choses dont vous vous trouverez bien de vous garder. Portez-vous bien ! Voir verset 20, note.
    Cette parole solennelle : il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous, distingue l'influence du Saint Esprit de la conviction personnelle dans ceux qui parlent ; mais ces deux choses sont inséparables comme la cause et l'effet.
    C'est le SaintEsprit qui a opéré cette conviction, et les auteurs de la lettre en ont clairement conscience. (Comparer Actes 5.32,Jean 15.26,27, note.)
    - Combien de fois cette formule a-t-elle été répétée dans des conciles où l'erreur et les passions humaines avaient beaucoup plus de part que le Saint-Esprit !
    On traduit ordinairement : Choses dont vous ferez bien de vous garder. Mais l'expression grecque signifie : vous vous en trouverez bien.
    Les apôtres veulent dire : Vous aurez ainsi la paix et la concorde dans l'Eglise. Rilliet et Oltramare traduisent aussi de cette manière.
    Quelques documents présentent à verset 29 trois variantes, dont les deux premières se trouvent également à verset 20 :
    1° les mots : et des animaux étouffés sont omis ;
    2° après les mots : et de la fornication, on lit : et tout ce que vous ne voulez pas qui vous arrive à vous-mêmes, de ne pas le faire aux autres ;
    3° après : vous vous en trouverez bien, D., Irenée, Tertullien ajoutent : Etant portés par le Saint Esprit.
    - M. Blass admet les trois variantes dans son texte occidental. Pour M. Zahn la première résulte en tous cas d'une mutilation texte original ; la seconde est une interpolation faite en Orient d'abord et pour les motifs suivants : le décret de Jérusalem n'avait plus d'application ; on chercha à le transformer en une sorte de catéchisme moral ; on laissa tomber l'interdiction relative aux animaux étouffés ; on entendit celle relative aux viandes sacrifiées aux idoles du culte païen en général et celle relative au sang, de l'effusion du sang humain ; à la mention des trois péchés capitaux : idolâtrie, homicide, adultère, on ajouta ce sommaire de toute la loi : tout ce que vous ne voulez pas qui vous soit fait, ne le faites pas aux autres. (Comparer Matthieu 7.12 ; Romains 13.8-10)
  • 15.31 Et quand ils l'eurent lue, ils furent réjouis de la consolation qu'elle renfermait. A Antioche, comme à Jérusalem, c'est la multitude de l'Eglise qui s'assemble pour recevoir la réponse attendue.
    On conçoit qu'en écoutant la lecture de la lettre tous se réjouirent de la consolation.
    C'était en effet pour eux une consolation immense de savoir qu'ils ne seraient plus troublés (verset 24) dans leur foi au salut par grâce et qu'ils restaient affranchis du joug de la loi juive.
    Il ne faut pas traduire, comme le font plusieurs : ils se réjouirent de l'exhortation.
    Le mot grec a bien aussi ce sens, mais l'exhortation reçue à Antioche était de s'abstenir des choses sacrifiées aux idoles, etc. Or qu'y avait-il de réjouissant dans ces prescriptions ?
  • 15.32 Jude et Silas, qui eux aussi étaient prophètes, exhortèrent et fortifièrent les frères par beaucoup de discours. Voir, sur ce don de prophétie, Actes 11.27,28, note ; Actes 13.1.
    Jude et Silas, ayant ce don là, étaient capables d'exhorter avec puissance.
  • 15.33 Et après qu'ils eurent passé là quelque temps, ils prirent congé en paix des frères pour retourner vers ceux qui les avaient envoyés. Grec : Ils furent congédiés en paix, c'est-à-dire, avec des souhaits de paix et de prospérité pour leur voyage.
    Le texte reçu porte : vers les apôtres au lieu de : vers ceux qui les avaient envoyés. (Sin., B, A, C, D.)
    - A la suite de ces mots le même texte renferme ceux-ci, qui forment verset 34 "Toutefois Silas jugea à propos de rester là."
    Cette remarque se lit dans C, D, beaucoup de minusc. et de versions.
    M. Blass la considère comme appartenant aux deux recensions. Dans le texte occidental, il admet de plus cette adjonction de D. "et Jude seul partit."
    Il est nécessaire, en tout cas, de sous-entendre cette indication, puisque, à verset 40, Silas se trouve encore à Antioche.
  • 15.35 Mais Paul et Barnabas séjournaient à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres aussi, la parole du Seigneur. Grec : Enseignant et évangélisant la parole élu Seigneur.
    Ces deux disciples, et même plusieurs autres, trouvaient, dans la grande ville d'Antioche et ses environs, un champ assez vaste pour leurs travaux.
  • 15.36 Or, après quelques jours, Paul dit à Barnabas : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont. Second voyage missionnaire. L'évangile en Grèce. 15 :36 à 18 :22
    36 à 41 Le départ
    Comment ils vont, c'est-à-dire quel est leur état spirituel, depuis leur conversion. L'apôtre montre son amour et sa vive sollicitude pour les âmes qu'il avait amenées à Jésus-Christ.
    Fonder des Eglises est une grande chose ; les affermir, les faire avancer dans la vie chrétienne, en est une autre, non moins importante.
    - Il y a dans le texte, après le mot retournons, une particule qui indique que cette proposition doit être exécutée immédiatement, sans délai.
  • 15.39 Et il en résulta un dissentiment tel qu'ils se séparèrent l'un de l'autre, et que Barnabas, prenant Marc avec lui, s'embarqua pour l'île de Chypre. On se souvient que Jean surnommé Marc (voir sur ce disciple Actes 12.12, note) était parti avec Paul et Barnabas lors de leur premier voyage de mission ; (Actes 13.5) et qu'il les avait quittés depuis la Pamphylie pour retourner à Jérusalem. (Actes 13.13)
    Il paraît que Paul avait désapprouvé et jugeait sévèrement les motifs, à nous inconnus, de cette retraite. Il appliquait sans doute à Marc la parole du Seigneur : (Luc 9.62) "Celui qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu."
    Il ne veut donc plus prendre avec lui, comme compagnon d'œuvre, celui qui avait reculé peut-être devant les fatigues et les dangers de la mission. Barnabas, de son côte, par une affection pleine d'indulgence pour Marc qui était son parent, (Colossiens 4.10) voulait l'emmener avec eux.
    Il y eut un dissentiment (grec de l'irritation) tel qu'ils se séparèrent l'un de l'autre, et que Barnabas, persistant dans son idée, prit Marc avec lui et s'embarqua pour l'île de Chypre, où il aimait à retourner, parce que c'était sa patrie. (Actes 4.36 ; 13.4, note.)
    Ce récit laisse dans l'âme du lecteur une impression de tristesse. Il nous montre que les plus éminents serviteurs de Dieu sont encore des hommes, et que le Maître seul fut "sans péché."
    Nous savons heureusement qu'il ne resta, dans le cœur de ces trois hommes, aucune trace d'animosité. Plus tard, Paul parle de Barnabas avec la plus haute estime, (1Corinthiens 9.6) et de Marc avec la plus tendre affection. (Colossiens 4.10 ; 2Timothée 4.11 ; Philémon 24)
  • 15.40 Mais Paul, ayant fait choix de Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères. Silas (versets 22,33, notes) était encore à Antioche, puisque Paul le choisit pour soi, comme son compagnon dans ce second voyage de mission.
    Avant de partir, ils furent recommandés (grec) livrés à la grâce de Dieu par les frères, c'est à dire par l'Eglise. (Comparer Actes 14.26)
    Il résulte de ce fait, selon toute vraisemblance, que l'Eglise d'Antioche approuva la conduite de Paul dans son différend avec Barnabas.
  • 15.41 Et il traversait la Syrie et la Cilicie, affermissant les Eglises. Pour aller d'Antioche dans l'Asie Mineure, où l'apôtre avait fondé les Eglises qu'il voulait visiter, (verset 36) Paul et Sites devaient traverser la partie septentrionale de la Syrie, ils pénétrèrent bientôt dans la Cilicie, patrie de Paul.
    Dans ces deux provinces ils rencontrèrent déjà des Eglises à affermir. (verset 23, 2e note ; Actes 9.30, note.)
    Mais le principal but de leur voyage était les provinces du centre de l'Asie Mineure, où avaient été fondées plusieurs Eglises importantes pendant le premier voyage de mission. (Actes 13 et Actes 14 ; comparez Actes 16.4,5)
  • Actes 16

  • 16.1 Or il arriva à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d'une femme juive fidèle, mais d'un père grec, Chapitre 16.
    1 à 12 De Derbes à Philippes.
    Paul avait annoncé l'Evangile et fondé des Eglises à Derbe et à Lystre dans son premier voyage de mission. (Actes 14)
    Venant cette fois de la Cilicie, (Actes 15.41) il arrive d'abord à Derbe. (Actes 14.7, note.)
    Il retrouva à Lystre Timothée, qu'il avait précédemment gagné à la foi, comme on le conclut de 1Corinthiens 4.17, où il l'appelle son enfant bien aimé, et qui allait devenir son fidèle compagnon d'œuvre. (Actes 14.20, note. voir l'introd. aux épîtres pastorales.)
    Timothée était bien de Lystre et non de Derbe, comme on a voulu le conclure de Actes 20.4. (Voir la note.)
    Tout jeune qu'il était encore, les chrétiens de ces contrées lui rendaient un bon témoignage. Cette circonstance contribua à la résolution de l'apôtre. (verset 3)
    La mère de Timothée, qui s'appelait Eunice, (2Timothée 1.5) était une Juive devenue fidèle croyante, c'est-à-dire chrétienne. Elle avait élevé son fils, dès sa tendre enfance, "dans la connaissance des saintes lettres." (2Timothée 3.15)
    Le père de Timothée était Grec, né païen, peut-être devenu "prosélyte de la porte."
  • 16.3 Paul voulut l'emmener avec lui, et l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient en ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec. Toute la vie de Timothée prouva combien Paul l'avait bien jugé en désirant de l'emmener avec lui (grec qu'il partît avec lui).
    C'était aussi un acte de sagesse et de charité chrétienne que de le circoncire, car, sans cette précaution, l'apôtre n'aurait pas pu, selon son habitude, annoncer l'Evangile aux Juifs, scandalisés de le voir accompagné d'un jeune homme né d'une femme juive et d'un père païen et qui n'aurait pas reçu la circoncision.
    - On a dit que, si ce fait était vrai, l'apôtre se serait mis en contradiction avec ses propres principes, avec sa conduite à Actes 15, et avec son refus énergique de laisser circoncire Tite. (Galates 2.3)
    Mais Paul agit selon sa grande maxime : "Se faire tout à tous, afin d'en sauver quelques-uns." (1Corinthiens 9.19-23)
    Il faut bien remarquer, en effet, que c'est à cause des Juifs, et afin de ne pas se fermer les portes de leurs synagogues, qu'il circoncit Timothée ; il ne l'aurait jamais fait pour céder aux exigences de chrétiens judaïsants qui auraient considéré la circoncision comme une condition de salut.
    Ainsi sa conduite est en parfaite harmonie avec Actes 15.1,2 et avec Galates 2.3.
  • 16.4 Et comme ils parcouraient les villes, ils leur transmettaient, pour les observer, les ordonnances rendues par les apôtres et les anciens de Jérusalem. Ces ordonnances, ou décisions rendues à Jérusalem, étaient les prescriptions relatives aux choses dont les païens convertis devaient s'abstenir, par égard pour leurs frères d'origine juive. (Actes 15.29)
    Paul les transmettait fidèlement aux Eglises. (Actes 15.23, 2e note.)
  • 16.5 Ainsi les Eglises s'affermissaient dans la foi, et croissaient en nombre, de jour en jour. Les Eglises grandissaient intérieurement dans la foi et la vie chrétienne, et extérieurement, quant au nombre de leurs membres. Double prospérité bien rare.
    Luc place ici cette remarque, (Actes 9.31) sans doute pour faire sentir que l'accroissement des Eglises avait pour cause la présence et l'activité de Paul au milieu d'elles.
  • 16.6 Or ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie, ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole en Asie. Il faut suivre sur une carte de l'Asie Mineure cet itinéraire de nos évangélistes, (versets 6-8) pour s'en bien rendre compte.
    Ils partent de Lystre en Lycaonie (verset 1) De là ils allèrent sûrement à Antioche de Pisidie, où ils avaient eu un si beau succès dans le premier voyage. (Actes 13)
    Après cela, ils voulaient diriger leur course à l'ouest et aller dans l'Asie proconsulaire, située vers la mer Egée, où ils auraient annoncé l'Evangile à Ephèse, ville principale de tout le pays. Mais le moment n'était pas venu ; ils en furent empêchés par le Saint-Esprit.
    Revenant donc vers le nord-est, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie (grec la contrée galatique).
    Luc désigne par cette dernière expression la région qui avait été occupée par des tribus gauloises ou celtes au troisième siècle avant Jésus-Christ et dont les principales villes étaient alors Ancyre, Radium, Pessinonte. Son récit présente ici une lacune.
    Paul ne se contenta pas de traverser la Galatie ; il y fut retenu par une maladie, et cet arrêt forcé lui donna l'occasion d'évangéliser cette contrée, (Galates 4.13) et d'y fonder des Eglises importantes, auxquelles il adressa plus tard, peu après une seconde visite qu'il leur fit, (Actes 18.23) l'épître aux Galates. (Voir l'Introduction à cette épître.)
    De nombreux historiens et interprètes (Mynster, Paulus, Thiersch, Weizsäcker, Renan, Sabatier, Ramsay, Zahn) estiment, il est vrai, que l'épître aux Galates est adressée aux Eglises que Paul avait fondées, avec Barnabas, dans son premier voyage missionnaire : Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre, Derbe. (Actes 13 et Actes 14)
    L'apôtre entendrait par la Galatie la province romaine de ce nom, constituée l'an 25 avant Jésus-Christ, et qui comprenait, outre le pays primitif des Galates, les régions avoisinantes au midi, la Pisidie et la Lycaonie. Nous ne pouvons entrer ici dans cette discussion : les principaux arguments en faveur de la dernière opinion sont exposés dans le Saint Paul d'E. Renan (p. 48 et suivants) et dans l'article Galates de l'Encyclopédie de Lichtenberger, par M. Sabatier.
    L'opinion traditionnelle est défendue par des savants tels que Grimm, Holsten, Hilgenfeld, Siefert, Lipsius, Wendt et Godet (Introduction au Nouveau Testament, I, p. 219).
    Elle nous paraît la plus probable. Seule elle s'accorde avec les brefs renseignements de Luc dans notre passage ; celui-ci entend évidemment par le pays de Galatie une contrée différente de celle où se trouvaient Derbe et Lystre, puisque les évangélistes ne l'abordent qu'après avoir quitte ces villes (verset 3) et passé par d'autres lieux, (verset 4) et notamment traversé la Phrygie. (verset 6)
    Pour tourner cette difficulté on a présenté les premiers mots de verset 6 comme une récapitulation de versets 1-5 et proposé de les traduire : Après avoir traversé - comme il vient d'être raconté - la Phrygie et le pays de Galatie.
    Mais cette interprétation suppose le texte reçu (majuscules récents), et même avec ce texte, elle est peu naturelle. Or la leçon : ils traversèrent, est attestée par Sin., B, A, C, D, E.
  • 16.8 Et ayant franchi la Mysie, ils descendirent à Troas. Luc nous montre les missionnaires, qui étaient venus près de la Mysie, à la frontière de cette province, se disposant à aller en Bithynie.
    Ils se seraient avancés ainsi vers le nord-est et auraient été conduits au bord de la mer Noire.
    Mais l'Esprit de Jésus ne le leur ayant pas non plus permis, ils passèrent la Mysie, se dirigeant vers l'ouest, et ils descendirent à Troas, au bord de la mer Egée, près des lieux où avait été l'ancienne Troie.
    Là, ils sont en face de la Macédoine et de l'Europe, but vers lequel les conduisait l'Esprit de Dieu. (verset 9)
    C'est bien le Saint-Esprit (verset 6) qui dirigeait les serviteurs de Dieu dans ce voyage, et non leur propre esprit de sagesse et de prudence.
    L'expression : l'Esprit de Jésus (Sin., B, A, D), ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament, qui dit toujours : l'Esprit de Christ, ou du Seigneur, ou de Dieu.
  • 16.9 Et une vision apparut à Paul pendant la nuit : un homme macé- donien se tenait là, et il le priait et disait : Passe en Macédoine et secours-nous. La vision que Paul eut durant la nuit, probablement pendant qu'il était en prières pour demander à Dieu des directions pour son voyage, ne lui laissa aucun doute à cet égard. (verset 10)
    Cet homme qui se tenait là, il le reconnut pour un Macédonien, à la prière même qu'il lui adressait : Passe en Macédoine et secours-nous.
    Maintenant Paul comprend pourquoi l'Esprit divin l'avait empêché de s'arrêter davantage en Asie : l'Europe s'ouvrait devant lui !
  • 16.10 Dès qu'il eut vu cette vision, nous cherchâmes aussitôt à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à leur annoncer l'Evangile. L'Evangile, la bonne nouvelle du salut, tel était le grand secours que demandait le Macédonien. Les missionnaires le conclurent de sa prière.
    Et comme Troas était le port de mer où l'on s'embarquait d'ordinaire pour la Macédoine et pour l'Europe, ils cherchèrent aussitôt à le faire, c'est-à-dire qu'ils se mirent en quête d'un navire qui fît le trajet.
    - Ici Luc dit, pour la première fois, d'après la recension orientale, nous, indiquant modestement, par ce changement de personne, qu'il venait de rejoindre Paul à Troas. Dès ce moment et dans tous les morceaux où il trahit ainsi sa présence, son récit devient beaucoup plus clair plus précis, plus détaillé.
  • 16.11 Etant donc partis de Troas, nous cinglâmes directement vers la Samothrace, et le lendemain vers Néapolis. La Samothrace, grande île de la mer Egée, entre l'Asie Mineure et la Macédoine.
    Néapolis, port de mer de Philippes, qui était à quelque distance dans l'intérieur.
  • 16.12 Et de là nous allâmes à Philippes, qui est la première ville de ce district de la Macédoine, et une colonie. Et nous séjournâmes quelques jours dans cette ville. Voir, sur cette ville, l'introduction à l'épître aux Philippiens.
    La première ville ne signifie pas que ce fût la capitale du district. (La Macédoine avait été divisée par Paul Emile en quatre districts.) La capitale de ce district était Amphipolis. (Actes 17.1)
    On a donc expliqué de diverses manières le qualificatif de première ville.
    Selon les uns ce terme indiquerait simplement que ce fut là la première ville de la Macédoine où Paul s'arrêta et annonça l'Evangile.
    Mais les mots de ce district s'opposent à ce sens. Il faut donc admettre que Philippes portait ce titre en sa qualité de colonie romaine.
  • 16.13 Le jour du sabbat nous allâmes hors de la porte, près d'une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui s'y étaient assemblées. 13 à 40 Fondation de l'Eglise de Philippes.
    Hors de la porte est la leçon de Sin, B, A, C, D.
    Le texte reçu : hors de la ville, a le même sens.
    Nous pensions que se trouvaient est le texte de Sin., C, admis par la plupart des éditeurs.
    M. Wendt préfère le texte reçu (majuscules récents, minusc.) : où avait coutume de se trouver un lieu de prière.
    M. Blass propose de changer une lettre du texte de B et de lire : où ils avaient coutume d'être en prière.
    Les Juifs s'assemblaient volontiers près d'une rivière, dont les eaux servaient à leurs ablutions. C'est là qu'ils établissaient de préférence leurs synagogues.
    Le lieu de prières, mentionné dans notre passage, était-il un bâtiment ou un simple rendez-vous en plein air ?
    Le texte laisse ce point indécis. La rivière, dont il est question, n'était pas le Strymon, trop éloigné, mais probablement un de ses affluents appelé Gangas, Gangites ou Angites.
    - On ignore pourquoi l'assemblée n'était composée que de femmes. Peut-être étaient-elles restées après le culte pour entendre ces étrangers. Calvin pense que les hommes étaient absents par indifférence. Il est probable qu'ils étaient en petit nombre à Philippes. La colonie israélite se composait surtout de Juives qui avaient épousé des païens, et de prosélytes, comme Lydie.
    La religion d'Israël gagnait des adhérents parmi les femmes plus que parmi les hommes.
  • 16.14 Et une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu'elle fût attentive aux choses que Paul disait. Thyatire (Apocalypse 2.18) était en Lydie, dans l'Asie Mineure.
    Bien que Lydie fût un nom de femme assez fréquent, il est possible que celle-ci fut ainsi appelée d'après son pays natal.
    Cette contrée partageait avec la Phénicie l'industrie des étoffes de pourpre, dont Lydie faisait commerce.
    Ces mots : qui craignait Dieu, montrent qu'elle était née païenne, mais prosélyte Juive.
    Ses besoins religieux n'étaient pourtant pas encore satisfaits, c'est pourquoi elle écoutait.
    Mais pour être attentive à la parole divine, (Actes 8.6) pour qu'elle la comprit et la reçût, il fallut que le Seigneur lui ouvrît le cœur. (Luc 24.45)
  • 16.15 Or, dès qu'elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous pria, en disant : Si vous m'avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y ; et elle nous y obligea. Lydie fut baptisée avec sa famille, sans recevoir une instruction prolongée, simplement sur la confession de sa foi en Jésus-Christ son Sauveur. C'est ce que nous voyons partout dans le livre des Actes.
    - Il est inutile de se demander si dans sa famille, et dans celle du geôlier, (verset 33) il y avait de petits enfants, et s'ils furent aussi baptisés, le texte ne le dit pas.
    Même verbe que Luc 24.29. (Voir la note.)
    Première marque touchante de cet amour chrétien qui naît avec la foi. (Comparer versets 33,34)
  • 16.16 Or, il arriva, comme nous allions au lieu de prière, qu'une servante qui avait un esprit de Python et qui, en devinant, apportait un grand profit à ses maîtres, nous rencontra. Le nom de Python était celui du serpent de Delphes, le célèbre sanctuaire où se rendaient des oracles.
    Au dire de Plutarque, on considérait spécialement les ventriloques comme possédés d'un "esprit de Python."
    Grâce à cet esprit, ils avaient la prétendue faculté de deviner ou de prédire l'avenir.
    La servante (ou esclave), en s'adonnant à de telles pratiques, gagnait de l'argent, dont ses maîtres faisaient leur profit.
    Luc, et Paul lui-même, (verset 18) attribuent à un esprit dont elle était possédée ses aptitudes de clairvoyante et de devineresse
    On n'a voulu voir dans cette idée qu'un préjugé juif, et attribuer à des causes toutes naturelles le don qu'exerçait l'esclave. Mais alors comment expliquer que l'apôtre l'en priva, en ordonnant à l'esprit de sortir d'elle ? La même question se pose au sujet des exorcismes pratiqués par Jésus. (Matthieu 8.28, 2e note.)
  • 16.18 Or elle fit cela pendant plusieurs jours. Mais Paul, en étant importuné, se retourna et dit à l'esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. Dans les évangiles synoptiques on voit fréquemment les démons reconnaître ainsi le Seigneur et lui rendre hommage, sans doute par la crainte qu'ils avaient de lui. (Matthieu 8.29 ; Marc 3.11 ; Luc 4.41)
    Mais, pas plus que notre apôtre, Jésus ne souffrait ces manifestations, afin de ne pas paraître avoir la moindre solidarité avec ces êtres-là. Paul procède ici de la même manière que le faisait le Sauveur pour chasser les démons. Il est difficile de pénétrer plus avant dans un domaine si obscur.
  • 16.21 et ils annoncent des coutumes qu'il ne nous est pas permis de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Ses maîtres voient que (grec) l'espérance de leur gain était sortie avec l'esprit que Paul venait de chasser.
    Alors la cupidité déçue leur colère ils se saisissent de Paul et de Silas (peut-être Luc et Timothée étaient-ils absents ou ne les regardait-on pas comme coupables) ; ils les traînent devant les magistrats et font entendre contre eux l'accusation ordinaire de troubler la ville. (Actes 17.6 ; 24.5)
    Mais le grief qui leur sert de prétexte, c'est que ces Juifs (terme de mépris), enseignent à nous qui sommes Romains (mot prononcé avec orgueil) des coutumes qu'il ne nous est pas permis de recevoir ni de suivre.
    En effet, une loi romaine interdisait sous peine de déportation ou de mort l'introduction de religions nouvelles.
    La religion juive était autorisée dans l'empire ; aussi les apôtres furent-ils accusés probablement d'enseigner des idées nouvelles. Peut-être leurs persécuteurs firent-ils appel à la haine des Juifs seulement pour exciter la populace. Quant aux magistrats, ils punirent les apôtres pour avoir troublé la paix publique.
    - Dans ce récit, les représentants de l'autorité romaine, nommés d'abord magistrats, archontes, sont ensuite appelés préteurs (grec stratèges) ; mais ce sont les mêmes fonctionnaires, auxquels les Grecs donnaient volontiers des titres militaires.
  • 16.23 Et après qu'on leur eut infligé beaucoup de coups, ils les jetèrent en prison, ordonnant au geôlier de les garder sûrement. Les préteurs, dans l'espoir de calmer le soulèvement de la foule, n'y regardent pas de si près avec des juifs méprisés ; sans jugement, ils infligent à Paul et à Silas un supplice cruel, puis les font jeter en prison.
    - Ayant arraché leurs vêtements, car la flagellation était appliquée sur le dos nu, ils ordonnaient de les battre de verges.
    Le mot traduit par coups signifie aussi plaies, car chacun de ces coups faisait couler le sang. (Comparer verset 33) Ce récit est confirmé par l'apôtre Paul lui-même. (1Thessaloniciens 2.2)
  • 16.24 Celui-ci ayant reçu un tel ordre, les jeta dans la prison intérieure, et fixa leurs pieds dans les ceps. Grec : dans le bois.
    C'était un bloc ou une poutre double dans laquelle étaient pratiquées des ouvertures pour y passer chaque jambe. Elle servait aussi à torturer les criminels en leur écartant les pieds avec violence.
  • 16.25 Or, sur le minuit, Paul et Silas, étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. Grec : Chantaient des hymnes à Dieu.
    Dans quelle situation et dans quelle attente ! De tels hommes ont le droit de dire à leurs frères : "Soyez toujours joyeux."
    Comme la scène devient plus émouvante encore par ce dernier trait : les prisonniers les écoutaient. Jamais on n'avait rien entendu de pareil dans une prison.
  • 16.26 Et tout d'un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et aussitôt toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent détachés. "Dieu récompense aussitôt la foi et la souffrance joyeuse de Paul et de Silas par une intervention miraculeuse. C'est là le rapport pragmatique entre verset 25 et verset 26" Meyer.
    M. Ramsay a fait la remarque qu'aujourd'hui encore dans ces contrées les portes en général, et même celles des prisons, sont fermées par une barre, qu'un tremblement de terre peut faire sortir du crampon destiné à la retenir.
  • 16.27 Et le geôlier, s'étant réveillé et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée et allait se tuer, croyant que les prisonniers s'étaient enfuis. Le geôlier, probablement un ancien officier de l'armée, réveillé par le tremblement de terre, et voyant toute la prison ouverte, ne doute pas que les prisonniers ne se soient enfuis, et comme il répondait d'eux sur sa vie, il allait se tuer dans son désespoir. (Comparer Actes 12.19)
  • 16.28 Mais Paul lui cria d'une voix forte : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Paul, dans son ardente charité, sauve la vie de celui qui avait été l'instrument de ses persécuteurs, afin de pouvoir ensuite sauver son âme.
    Si l'on demande comment l'apôtre s'était aperçu dans les ténèbres (verset 29) que le geôlier allait attenter à ses jours, on peut supposer que celui-ci prononça des paroles de désespoir qui parvinrent aux oreilles de Paul.
    M. Ramsay admet qu'au moment où le geôlier s'apprêtait à se tuer, il se tenait sur le seuil extérieur de la prison et que sa silhouette se détachait sur le ciel éclairé par les étoiles ou la lune.
    Si l'on demande encore comment les autres prisonniers ne profitèrent pas d'un tel moment pour s'évader, on peut supposer qu'épouvantés par le tremblement de terre et n'ayant pas eu le temps de revenir de leur frayeur, ils imitèrent simplement Paul et Silas, qu'ils avaient entendus chanter les louanges de Dieu.
  • 16.30 et les ayant conduits dehors, il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Le geôlier, ébranlé par tout ce qu'il venait d'éprouver, convaincu qu'il y avait dans ce miracle une manifestation de la divinité en faveur des prisonniers, ne voit plus en ceux-ci des criminels, mais bien ce qu'ils avaient prétendu être, des messagers de Dieu.
    Comment d'ailleurs n'aurait-il pas été frappé de voir que, loin de s'enfuir, ces hommes ne songeaient qu'à lui témoigner la sollicitude de leur charité ?
    De là sa vénération, de là sa question, qui suppose le sentiment du péché s'éveillant en lui : Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? C'est le cri d'angoisse d'une conscience qui se sent perdue. (Actes 2.37 ; Luc 3.10)
    - La recension occidentale (D, Peschito) porte au verset 30 : Il les conduisit dehors, après avoir fixé dans les ceps les autres prisonniers. (Comparer verset 24)
  • 16.31 Et eux dirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Réponse qui renferme l'Evangile dans toute sa richesse. Paul, en annonçant la parole divine au geôlier, (verset 32) ne put rien lui dire qui ne fût déjà contenu dans sa première réponse.
    Croire au Seigneur Jésus-Christ, c'est-à-dire se confier en lui du fond du cœur, c'est déjà être sauvé. (Actes 15.11 ; Jean 3.16 ; 20.31)
    Telle est aussi la doctrine de Paul dans toutes ses épîtres.
    Le texte reçu porte : "Seigneur Jésus-Christ."
    Ce dernier mot manque dans Sin., B, A, mais il se lit dans tous les autres majuscules et la plupart des versions anciennes.
  • 16.33 Et les ayant pris à cette même heure de la nuit, il lava leurs plaies. Et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Il lava leurs plaies : avant même d'être baptisé, dès qu'il a cru, ce nouveau disciple exerce envers ses prisonniers une active charité, fruit de la foi. (verset 15)
    - Ici encore les apôtres administrent le baptême sans exiger aucun temps d'instruction ou d'épreuve, sur la simple déclaration de la foi (Actes 16.15 ; 2.41 ; 8.38 ; 10.47)
    - Paul avait dit au geôlier : Tu seras sauvé, toi et ta maison (ou ta famille), et sa parole est accomplie : lui et tous les siens. (Comparer v 34.)
  • 16.34 Et les ayant conduits dans sa maison, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa maison de ce qu'il avait cru en Dieu. Grec : il dressa une table, et c'est à cette table qu'il se réjouit avec toute sa maison. Quel sujet de joie, en effet !
    - En croyant en JésusChrist, il avait cru en Dieu, c'est là une même foi ; mais le nom de Dieu est placé ici en opposition aux divinités du paganisme que le geôlier avait seules connues jusqu'alors.
  • 16.36 Et le geôlier rapporta ces paroles à Paul : Les préteurs ont envoyé dire qu'on vous relâchât ; sortez donc maintenant, et vous en allez en paix. Les préteurs, soucieux peut-être du jugement sommaire et injuste qu'ils avaient infligé la veille au sein d'une émeute, peut-être aussi, instruits en partie de ce qui s'était passé dans la prison, ont changé d'avis, et ils ordonnent au geôlier de relâcher les prisonniers.
    Le geôlier, tout joyeux, vient l'annoncer à Paul et l'exhorte à sortir et à s'en aller en paix.
    La relation occidentale est plus explicite ; elle indique les motifs qui déterminèrent les préteurs à changer d'attitude : "Les préteurs se réunirent dans l'agora et se souvenant du tremblement de terre qui avait eu lieu, ils eurent peur et envoyèrent..." (D, Peschito.)
  • 16.37 Mais Paul leur dit : Après nous avoir battus de verges publiquement, sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison ; et maintenant ils nous mettent dehors en secret ! Non certes, mais qu'ils viennent eux-mêmes et nous conduisent dehors. Paul leur dit, aux licteurs, venus auprès de lui avec le geôlier, pour lui annoncer la libération. (verset 38)
    Paul ne l'accepte pas purement et simplement. La veille, il n'avait pas voulu se prévaloir de son titre de citoyen romain pour se préserver de la flagellation et de la prison ; maintenant il le fait avec énergie, mais dans un but différent, l'intérêt de son ministère. Il en avait le droit. La loi romaine interdisait d'infliger à un citoyen romain aucune peine infamante, et cette loi était religieusement observée.
    Cicéron disait avec un juste orgueil national : "Ce mot, cet appel : je suis citoyen romain, a souvent été le salut de plusieurs, jusqu'aux extrémités de la terre, même parmi des barbares."
    Or Paul était, de naissance, citoyen romain (Actes 22.28, note) et nous voyons ici (verset 37) que Silas (Silvanus) l'était aussi.
    S'il s'était agi d'une injure personnelle, l'apôtre aurait gardé le silence ; combien n'en a-t-il pas supporté d'autres ! mais ce qui, pour ces serviteurs de Dieu, était engagé dans ce procès, c'était l'honneur et l'influence de leur ministère, la cause de l'Evangile qu'ils annonçaient dans un pays où ils étaient inconnus.
    L'avenir de leur œuvre dépendait de la manière dont ils sortiraient de la prison de Philippes ; il ne fallait pas qu'on pût dire que la doctrine nouvelle était prêchée par des vagabonds repris de justice, ni même qu'on pût les soupçonner de s'être évadés de la prison.
    Aussi Paul, qui aurait pu invoquer des peines sévères contre ceux qui l'avaient puni injustement, demande-t-il au moins qu'au lieu de le libérer secrètement, ils viennent eux-mêmes le mettre en liberté, officiellement et publiquement.
    On conçoit donc l'impression de responsabilité et de peur qu'éprouvèrent les préteurs en apprenant ces choses, (verset 38) et leurs procédés pleins de modération nous sont expliqués. (verset 39)
    Ce ne fut pas la seule fois que Paul se servit de son titre de citoyen romain pour éviter des outrages nuisibles à son apostolat. (Actes 22.24,25)
  • 16.39 Et ils vinrent les apaiser, et les ayant conduits hors de la prison, ils leur demandaient de quitter la ville. Grec : Et étant venus, ils les prièrent de se déclarer satisfaits de cette démarche, et de ne pas pousser plus loin leurs revendications.
    Soit parce qu'un plus long séjour aurait pu ramener des troubles, soit parce que les préteurs sentaient qu'ils s'étaient gravement compromis.
  • 16.40 Et étant sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie ; et ayant vu les frères, ils les exhortèrent et partirent. Ils vont chez Lydie, où ils logeaient. (verset 15)
    Là ils trouvent des frères, nés à la vie chrétienne pendant ce séjour des évangélistes à Philippes.
    Ils les consolèrent au sujet des rudes épreuves dont ils venaient d'être témoins ; ou bien il les exhortèrent à rester fermes dans la foi.
    Ensuite ils partirent, au moins Paul et Silas, tandis que probablement Luc et Timothée restèrent encore pour édifier l'Eglise naissante. On le conclut de ce que, dans la suite du récit, Luc raconte de nouveau à la troisième personne et que Timothée ne reparaît qu'à Actes 17.14.
  • Actes 17

  • 17.1 Or après avoir fait route par Amphipolis et Apollonie, ils vinrent à Thessalonique, où était une synagogue des Juifs. Chapitre 17.
    1 à 15 Thessalonique et Bérée.
    Trois villes de la Macédoine, situées au sud-ouest de Philippes et reliées par une route romaine, la via Egnatia.
    Amphipolis, cheflieu du premier district de la Macédoine, était à une journée de marche de Philippes et Apollonie à une journée d'Amphipolis.
    Thessalonique (voir sur le séjour de Paul dans cette ville l'introduction à la première épître aux Thessaloniciens) était le chef-lieu du second district de la Macédoine et un port de mer. Elle était alors déjà importante par son commerce. Elle l'est demeurée jusqu'à nos jours, sous le nom de Salonique.
    Dans cette ville se trouvait une synagogue, selon le texte de Sin., B, A, D, non la synagogue, comme portent les majuscules plus récents ; l'article signifierait que c'était la seule qu'il y eut dans la contrée, celle où se rendaient les Juifs des autres villes.
  • 17.2 Or, selon sa coutume, Paul entra vers eux, et durant trois sabbats il discuta avec eux d'après les Ecritures, Selon sa coutume, comme nous le voyons dans tous ses voyages de missions. (Actes 13.5,14 ; 14.1 notes.) Paul qui avait tant souffert déjà de la part des Juifs, (Actes 13.45,50 ; 14.2,5,19) savait bien à quoi il s'exposait en agissant ainsi à Thessalonique, et lui-même rappelait aux chrétiens de cette ville tout le courage qu'il lui avait fallu pour leur annoncer l'Evangile après la persécution endurée à Philippes. (1Thessaloniciens 2.2)
  • 17.3 expliquant et exposant qu'il fallait que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât d'entre les morts ; et ce Christ, disait-il, c'est Jésus que moi je vous annonce, Durant trois sabbats, il discuta ; on pourrait aussi traduire : il s'entretint, dialogua avec eux, mais, comme sans doute on lui faisait des objections, les entretiens prenaient le caractère de la discussion.
    Tout cela avait lieu d'après les Ecritures, grec depuis les Ecritures en les prenant pour point de départ. On peut aussi joindre ce complément aux participes qui suivent.
    Ce qu'il expliquait et exposait en le prouvant par les Ecritures, c'était un grand principe et un grand fait.
    Le principe, parfaitement étranger à toutes les notions des Juifs, était qu'il fallait que le Christ, le Messie, souffrit et ressuscitât d'entre les morts.
    Les Juifs attendaient un Messie puissant et glorieux, et dès lors ils ne pouvaient admettre sa mort. Paul leur prouvait que cette mort avait dû arriver non seulement parce qu'elle était prédite dans les Ecritures, mais parce qu'elle était indispensable à l'œuvre de la rédemption du monde. (Luc 24.25)
    Le fait qu'établissait l'apôtre, c'est que le Messie était apparu dans la personne de ce Jésus qu'il annonçait.
  • 17.4 Et quelques-uns d'entre eux crurent et se joignirent à Paul et à Silas, et une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et des femmes de qualité en bon nombre. Des Juifs de naissance, quelques-uns seulement crurent et se joignirent à Paul et à Silas.
    (Grec : leur furent adjugés par Dieu, littéralement : leur tombèrent par le sort.) Remarquable expression de l'œuvre de la grâce, mais qu'il ne faudrait pas mal comprendre.
    Quant aux Grecs craignant Dieu, c'est-à-dire aux prosélytes nés païens, qui, par un profond besoin religieux, avaient cru au vrai Dieu, il y en eut une grande multitude qui furent amenés au Sauveur. (Comparer Actes 14.1 ; 16.14)
    Parmi eux se trouvaient (grec) des premières femmes pas peu nombreuses.
    D'après 1Thessaloniciens 1.9, l'Eglise était presque exclusivement composée de païens convertis. Cela n'infirme pas les données de Luc, car il a soin de dire que les Juifs n'étaient que quelques-uns et les prosélytes une multitude.
  • 17.7 et Jason les a reçus ; et tous ceux-là agissent contre les édits de César, en disant qu'il y a un autre roi, Jésus. Le texte reçu porte : les Juifs incrédules et devenus jaloux.
    D et le texte occidental portent seulement : les Juifs incrédules.
    La conduite de ces Juifs prouve que de tels termes les caractérisent fort bien. Ils recrutent quelques méchants hommes (grec) de ceux qui se tiennent sur la place publique, c'est-à-dire de la populace, et ils suscitent une émeute qui trouble la ville.
    Ils cherchent Paul et Silas dans la maison de Jason, un disciple, du reste inconnu, qui les logeait chez lui, (verset 7) et, ne les ayant pas trouvés, ils traînent Jason et quelques frères devant les magistrats de 1a ville, (grec) les politarques.
    Le titre a été retrouvé sur des inscriptions, qui nous apprennent que ces politarques étaient alors au nombre de cinq ou six à Thessalonique.
    Devant les magistrats, les persécuteurs font entendre contre les missionnaires ces banales accusations politiques qui se reproduisent partout, depuis qu'elles furent proférées contre Jésus lui-même. (Luc 23.2 ; Jean 19.12)
  • 17.9 Et après avoir reçu caution de Jason et des autres, ils les laissèrent aller. On peut rendre le sens du participe grec en traduisant : Ils ne les laissèrent aller qu'après avoir reçu caution.
    Luc ne dit pas en quoi consista cette caution (grec l'équivalent, le suffisant), mais comme les principaux accusés, Paul et Silas, étaient absents, (verset 10) et que Jason et les autres frères étaient connus dans la ville, les magistrats se contentèrent d'une garantie que la tranquillité ne serait plus troublée.
  • 17.10 Mais les frères firent aussitôt partir de nuit Paul et Silas pour Bérée ; ceux-ci, étant arrivés, se rendirent à la synagogue des Juifs. Bérée, autre ville de la Macédoine, située à l'ouest de Thessalonique. Là encore, malgré l'inimitié que les Juifs venaient de témoigner à Paul, (verset 5) c'est à eux qu'il annonce tout d'abord le salut. (Actes 13.5,14, note, Actes 14.1)
  • 17.11 Or ces Juifs étaient plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Ecritures, pour savoir s'il en était ainsi. Pour savoir si la prédication de Paul était en harmonie avec les Ecritures.
    En cela ces Juifs de Bérée montrèrent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique. Il faut une vraie noblesse d'esprit pour se mettre au dessus des préjugés et savoir écouter, examiner et recevoir la Parole de vérité.
    C'est ainsi que cette Parole produit la conviction et la foi. (verset 12) Quel contraste avec l'aveugle fanatisme des Juifs de Thessalonique ! (versets 5,13)
    Notre récit montre que Paul, malgré son autorité apostolique, n'exigeait point que ses auditeurs le crussent sur parole, mais approuvait l'empressement avec lequel ils examinaient ce qu'il leur disait.
    "C'est le caractère de la vraie religion, qu'elle se laisse examiner et juger." Bengel.
  • 17.12 Beaucoup donc d'entre eux crurent, et des femmes grecques de distinction, et des hommes en assez grand nombre. L'adjectif grecques, appliqué ici à ces femmes de distinction, peut, d'après l'original, se rapporter aussi aux hommes, qui, en assez grand nombre, crurent.
    Cette épithète désigne sans doute des prosélytes nés dans le paganisme, mais n'exclut pas des païens proprement dits. C'est parmi les Grecs que l'Evangile trouvait le plus d'accès. (Actes 17.4 ; Actes 14.1,16.14)
  • 17.13 Mais quand les Juifs de Thessalonique surent qu'à Bérée aussi la Parole de Dieu était annoncée par Paul, ils vinrent là aussi agiter et troubler la foule. Ces Juifs, poussés par leur fanatisme, poursuivent Paul de Thessalonique à Bérée et le forcent bientôt d'abandonner ce beau champ de travail.
    Grec : agitant et troublant la foule, le texte reçu omet le second de ces participes, qui se lit dans Sin., B, A, D.
  • 17.14 Mais aussitôt alors les frères firent sortir Paul, pour aller jusqu'à la mer, et Silas et Timothée demeurèrent là. Jusqu'à la mer : cette expression indique que Paul et ceux qui l'accompagnaient allèrent par mer à Athènes, ce que le verset 15 laisse indécis.
    Le texte reçu et les majuscules récents ont une variante qu'on traduit par : comme pour aller vers la mer.
    Plusieurs exégètes, depuis Théodore de Bèze, en adoptant cette leçon pensent qu'il ne s'agit là que d'une feinte pour échapper aux adversaires, et qu'ensuite Paul et ses amis firent par terre le voyage d'Athènes. Mais la traduction sur laquelle se fonde cette hypothèse est contestable.
  • 17.15 Et ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes ; et après avoir reçu, pour Silas et Timothée, l'ordre de venir vers lui au plus tôt, ils partirent. Silas et Timothée sont laissés par Paul à Bérée pour affermir les nouveaux croyants ; mais seul à Athènes, l'apôtre leur fait dire de venir auprès de lui dès qu'ils le pourraient.
    Où est-ce qu'ils le rejoignirent ? (Voir sur cette question, qui présente une difficulté historique, Actes 18.5, note.)
    Quant à Timothée, notre récit ne l'a plus mentionné depuis Actes 16.1-3. Est il resté à Philippes, pour ne rejoindre Paul qu'à Bérée ? Ou bien a-t-il accompagné Paul et Silas dans tout leur voyage, sans que l'historien des Actes jugeât nécessaire de mentionner sa présence ?
    Cette dernière supposition est plus naturelle, car le séjour des évangélistes à Thessalonique dut être assez prolongé, (Philippiens 4.16) et si Timothée n'avait pas été connu des Thessaloniciens, Paul le leur aurait-il envoyé d'Athènes ? (1Thessaloniciens 3.1 et suivants)
    Dans D (texte occidental), verset 15 est ainsi conçu : "Ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes. Or il passa à côté de la Thessalie ; car il fut empêché de leur prêcher la parole. Et, après avoir reçu de Paul, pour Silas et Timothée, l'ordre de venir vers lui au plus tôt, ils partirent." (Comparer Actes 16.6)
  • 17.16 Or, pendant que Paul les attendait à Athènes, son esprit s'irritait au dedans de lui, en voyant cette ville pleine d'idoles. 16 à 34 Paul à Athènes.
    Les historiens anciens sont unanimes à célébrer tous ces temples et toutes ces statues de divinités diverses auxquelles on rendait un culte. Ils nous apprennent aussi quelles superstitions régnaient dans ce peuple léger et frivole, celles-ci produisent dans l'esprit de Paul une douloureuse irritation.
    Le verbe que nous rendons par s'irriter ne se retrouve que 1Corinthiens 13.5, et le substantif d'où il dérive, Actes 15.39 ; Hébreux 10.24.
  • 17.17 Il discutait donc dans la synagogue avec les Juifs et avec les hommes craignant Dieu, et, sur la place publique, tous les jours, avec ceux qui s'y trouvaient. Donc, poussé par son zèle et stimulé par l'indignation que lui inspirait la vue de tant d'idolâtrie, l'apôtre, qui d'abord ne voulait qu'attendre à Athènes l'arrivée de ses amis, (verset 15) consacra tout son temps à l'évangélisation.
    Les jours de sabbat, il discutait ou s'entretenait (verset 2, note) avec les Juifs et les prosélytes dans la synagogue ; et durant la semaine, sur la place publique, avec ceux qui s'y trouvaient.
    Cette place était la célèbre Agora, qui servait à la fois de marché et de lieu de réunion, et sur laquelle le peuple s'assemblait pour entendre des orateurs ou pour traiter des affaires publiques.
  • 17.18 Et quelques-uns aussi des philosophes épicuriens et stoïciens entraient en conflit avec lui. Et les uns disaient : Que veut bien dire ce discoureur ? Et les autres : Il paraît être un prédicateur de divinités étrangères ; parce qu'il annonçait Jésus et la résurrection. Les épicuriens, disciples d'Epicure (342-270 avant J.-C.), enseignaient une sorte de matérialisme, niaient l'action de Dieu dans le gouvernement du monde plaçaient le bien suprême dans la jouissance et disaient que, pour y parvenir, il fallait se maintenir dans un repos exempt de passions et de soucis.
    Les stoïciens, disciples de Zénon (né vers 340 avant J.-C.), ainsi nommés parce que ce philosophe donnait ses leçons sous un portique (en grec stoa), étaient les panthéistes du temps. Pour eux, Dieu était l'âme du monde, dont l'âme humaine n'était qu'une émanation, mais sans existence personnelle après cette vie. Selon eux, l'homme peut arriver à la vertu et supporter la douleur par ses propres forces.
    Ni les uns ni les autres n'étaient dans des dispositions favorables pour entendre l'Evangile que Paul annonçait. Chez les premiers la recherche du plaisir étouffait les aspirations supérieures à la sainteté et à la vie éternelle ; et les seconds étaient empêchés par leur orgueil et l'illusion de leur force propre de recevoir le message de la grâce qui n'est accueilli que par des cœurs humbles et contrits.
    Grec : ce spermologue. A l'origine, ce mot désignait un oiseau, en particulier la corneille, qui ramassait la semence répandue en terre, et qui, par ses cris, était devenue à la fois le type du parasite et du bavard. C'est dans ce dernier sens que le mot est pris ici, il devait être l'expression d'une méprisante ironie.
    M. Blass relève le caractère tout athénien de ce terme, employé par Démosthène, et estime qu'il fut sûrement prononcé par les auditeurs de Paul.
    La plupart de nos versions le rendent par discoureur, celle de Lausanne, par semeur de paroles, ce qui est précisément l'inverse de l'étymologie ; Rilliet par bavard, Reuss par blagueur, M. Stapfer par radoteur.
    Le mot de divinités étrangères (au pluriel) étonne, car, selon le texte, Paul annonçait simplement Jésus. De Wette l'explique par le fait que Paul parlait de Dieu et du Sauveur. Des interprètes anciens, comme Chrysostome et, parmi les modernes MM. Wendt et Barde, pensent que l'apôtre, annonçant Jésus et la résurrection, les philosophes athéniens prirent ce dernier mot (grec Anastasis) pour le nom d'une divinité. Le mieux est d'admettre que le pluriel indique simplement la catégorie. (Meyer). Et quant à la résurrection, nous ne pensons pas que Paul enseignât à de tels auditeurs la résurrection en général, mais, bien plutôt, qu'il leur avait parlé de Jésus ressuscité (verset 3)
    - Introduire des divinités étrangères et nier les dieux nationaux, était interdit par les lois d'Athènes ; ce fut la cause de la condamnation de Socrate. Il ne paraît pourtant pas que nul ait songé à en faire un crime à Paul, bien que quelques interprètes l'aient conclu, à tort, de ce qu'il fut conduit à l'Aréopage (verset 19)
  • 17.20 Car nous t'entendons dire certaines choses étranges ; nous désirons donc savoir ce que signifient ces choses. L'Aréopage, ou colline de Mars. était le nom d'un rocher, à l'ouest de l'Acropole, sur lequel siégeait le célèbre tribunal de ce nom. Là se réunissaient aussi les hommes d'Etat et les savants pour s'entretenir ensemble.
    Les philosophes y conduisirent Paul, afin de pouvoir l'entendre parler, mieux que cela n'eût été possible au milieu du tumulte de la place du marché. (verset 17)
    Les questions qu'ils lui adressent sont polies, bien que formulées avec une légère teinte d'ironie. (Grec : Tu nous introduis dans les oreilles certaines choses étranges.)
  • 17.21 Or tous les Athéniens et les résidents étrangers ne passaient leur temps à rien autre qu'à dire ou à écouter des nouvelles. Grec : du plus nouveau.
    Le comparatif rend l'expression encore plus significative ; on voulait entendre ou dire quelque chose de plus nouveau que ce qui venait d'être dit.
    Luc fait cette observation pour expliquer la curiosité des philosophes. (versets 19,20) Démosthène les décrivait déjà semblablement : "Vous aimez, en circulant, à vous demander les uns aux autres : Que dit-on de nouveau ?"
    La vivacité des Athéniens, leur goût pour l'instruction avaient dégénéré, avec la décadence de leur patrie, en une vaine curiosité.
  • 17.22 Alors Paul, se tenant au milieu de l'Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vois qu'à tous égards vous êtes on ne peut plus religieux. Grec : Se tenant debout au milieu de l'Aréopage, c'est-à-dire au centre de la terrasse située au sommet de la colline, et sur laquelle une centaine de personnes pouvaient trouver place.
    Le savant helléniste Curtius a émis l'idée qu'il ne s'agit pas ici de cette terrasse, mais bien du tribunal de l'Aréopage qui, à cette époque, siégeait aux abords de l'Agora, sous le Portique royal, et qui paraît avoir exercé une certaine surveillance sur l'enseignement public. Paul aurait été amené sous ce portique ceux qui désiraient l'entendre, et il aurait parlé de là à la foule réunie sur la place, tandis que les juges de l'Aréopage l'entouraient en demi-cercle.
    M. Ramsay donne plusieurs arguments à l'appui de cette opinion : la terrasse située au sommet de la colline est un endroit peu propre à une assemblée nombreuse, l'expression : au milieu de l'Aréopage, ne peut s'entendre de cette terrasse, mais seulement des juges réunis en tribunal. Les Athéniens, dans leur orgueil national et leur respect des choses religieuses, n'auraient eu garde d'amener en un lieu auquel se rattachaient les souvenirs les plus sacrés un étranger qui passait pour annoncer de nouvelles divinités, etc.
    Quoi qu'il en soit du lieu de cette assemblée, un point est incontestable, c'est que l'apôtre ne doit pas être envisagé comme un accusé traduit devant un tribunal ou soumis à une enquête judiciaire.
    La curiosité seule anime ses auditeurs. Il paraît librement devant eux et se retire de même, après avoir parlé. Jamais encore il ne s'était trouvé en présence d'un tel auditoire, composé en grande partie de philosophes et de savants. Et il ne pouvait oublier qu'il était à Athènes, au milieu des monuments célèbres de cette ville glorieuse, en face de l'Acropole !
    Or, son discours, loin de rester au-dessous de la situation, a fait de tout temps l'admiration des hommes capables de l'apprécier. De Wette le caractérise comme un "modèle d'enseignement apologétique."
    - "Le discours de Paul devant cette assemblée, dit Néander, est la preuve vivante de sa sagesse et de son éloquence apostoliques. Nous voyons ici comment il pouvait, selon sa propre expression, se faire païen avec des païens, afin de les gagner à l'Evangile."
    Meyer relève aussi "l'élégance et la finesse des expressions, ainsi que le mouvement et le progrès dont le discours est marqué."
    Grec : Plus (que d'autres) craignant les dieux.
    Paul ne flatte point les Athéniens ; il constate un fait confirmé par tous les historiens de l'antiquité.
    L'histoire politique d'Athènes comme son développement artistique sont marqués de ce caractère religieux. Le calendrier athénien portait deux fois autant de jours fériés qu'on en comptait dans les autres cités grecques.
    Des cultes syriens, phéniciens, phrygiens, égyptiens s'étaient introduits a Athènes, on y rencontrait de nombreux sanctuaires romains (Holtzmann).
    Mais quel est le sens exact de l'expression employée par l'apôtre ? La crainte de la divinité peut, selon sa nature, être de la piété ou de la superstition.
    Les écrivains classiques emploient ce terme dans les deux sens. Paul prononce le mot, mais, avec une admirable sagesse, il se garde bien de le définir. Aussi est-ce avec raison que Meyer blâme les traducteurs qui le rendent par "superstitieux."
    Ici et dans tout ce discours, l'apôtre, désireux de gagner des âmes, a su dominer l'indignation que lui inspirait la vue de l'idolâtrie. (verset 16)
  • 17.23 Car en parcourant votre ville et en regardant les objets de votre culte, j'ai trouvé aussi un autel sur lequel était inscrit : A un dieu inconnu. Ce donc que vous honorez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. Quel ingénieux exorde, et combien il était propre à éveiller l'attention des auditeurs !
    Paul montre qu'il savait observer ; car en considérant attentivement (sens du verbe grec) les objets du culte des Athéniens, c'est-à-dire les temples, les images des dieux, les autels, il avait remarqué un de ces derniers, portant l'inscription : A un Dieu inconnu.
    Le mot est sans article, il ne faut donc pas traduire au dieu inconnu, mais lui laisser son sens indéterminé.
    On sait par deux écrivains anciens, Pausanias et Philostrate, qu'il y avait à Athènes plus d'un autel pareil. On sait encore, par un récit de Diogène Laërce, que certains autels de ce genre devaient leur origine à une époque de peste, où Epiménide avait laissé courir des brebis noires et blanches, puis les avait immolées là où elles s'étaient arrêtées, les sacrifiant "au dieu que cela concernait," à celui dont il fallait apaiser la colère.
    La peste avait cessé, et depuis lors on trouvait à Athènes des autels voués à des dieux inconnus.
    L'idée qu'il y avait des dieux inconnus s'accordait avec les conceptions du polythéisme ; la philosophie grecque, de son côté, s'était élevée à la penses d'une divinité infiniment plus grande que tous les dieux connus. L'apôtre va maintenant appliquer son observation au moment actuel.
    Le texte reçu porte Celui que,...c'est celui que je vous annonce. Mais Paul ne pouvait pas, en restant vrai, supposer que les Athéniens honoraient sur cet autel le Dieu même qu'il leur annonçait.
    - Le texte authentique, qui se fonde sur Sin., B, A, D et sur le témoignage de plusieurs Pères, porte : Ce que vous honorez sans le connaître, cela, je vous l'annonce.
    Le pronom neutre montre que Paul suppose seulement chez ses auditeurs une vague aspiration vers le vrai Dieu qu'il leur annonce et dont ils ne pouvaient encore avoir qu'une idée fort indéterminée. (Comparer Jean 4.22)
    Ainsi sa parole reste dans les limites de la stricte vérité. L'inscription même dont il parlait proclamait l'insuffisance du polythéisme, puisqu'il restait toujours des dieux inconnus ; et de plus, tous les efforts des païens pour s'élever par leur culte jusqu'à la divinité, révélaient en eux un besoin inconscient, mais indestructible, du vrai Dieu, du Dieu que Paul annonçait.
    Ce besoin se trahit encore aujourd'hui dans notre humanité en ce que tout homme inconverti a son dieu inconnu qu'il cherche et adore sous toutes les formes et tous les noms qui lui promettent le bonheur.
  • 17.25 il n'est point non plus servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous vie et respiration et toutes choses. Tel est le Dieu vivant et vrai, source de tout ce qui existe. La religion des Grecs consistait dans une déification de la nature et de ses forces, de l'homme et de ses passions.
    Proclamer que Dieu est le Créateur, c'était détruire ce polythéisme et, d'un seul mot, placer Dieu au-dessus de toutes les créatures, dans son indépendance absolue. (Comparer Actes 7.48-50 ; 14.15,16)
    Comment donc ce Dieu infini serait-il renfermé dans des temples ? Avec quoi l'homme pourrait-il le servir, lui qui n'a besoin de rien, mais qui, au contraire, donne à tous la vie, la respiration qui la conserve, et toutes choses ?
    Luther traduit comme étant masculin le pronom que nous rendons par quelque chose : comme s'il avait besoin de quelqu'un.
    Mais le neutre : quelque chose, donne à la pensée un tour plus absolu. (Psaumes 50.7-15)
    Les auditeurs de Paul pensaient qu'il leur raconterait quelque fable mythologique, (verset 18) et il leur entrouvre les profondeurs de Dieu !
  • 17.26 Il a fait aussi que, sorties d'un seul, toutes les nations des hommes habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé les temps ordonnés, et les bornes de leur habitation ; Grec : Il a fait d'un seul toute nation des hommes habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé, etc.
    On peut aussi traduire : Il a fait d'un seul (homme) toutes les nations des hommes, pour qu'ils habitent,...pour qu'ils cherchent.
    Après avoir révélé à ces philosophes païens le Dieu créateur de toutes choses, il les renseigne sur son œuvre principale, notre humanité, son origine, son histoire, sa destination, sous le Gouvernement de Dieu.
    C'est une vraie philosophie de l'histoire et ce qu'on a pu appeler une "géographie divine."
    L'origine commune de l'humanité, née d'un seul homme (c'est le mot sous-entendu, bien que D et les majuscules récents portent sang ; Paul pense à Adam), son unité, sa solidarité en toutes choses, telles sont les importantes vérités que l'apôtre proclame.
    Dans le polythéisme, chaque peuple, ayant ses dieux nationaux, s'isolait avec eux du reste de l'humanité. Quiconque n'était pas Grec ou Romain, n'était, aux yeux de ceux ci, qu'un barbare, un ennemi.
    Mais, outre cette unité d'origine, les peuples, issus de la main du même Dieu, en ont une autre encore : c'est que tous vivent sous le même gouvernement divin.
    Leur existence sur la terre est déterminée selon des lois pleines de sagesse et de justice qui président à leur développement.
    Celles-ci leur assignent :
    1° des temps ordonnés avec précision (texte reçu, D : ordonnés d'avance), par où il faut entendre soit les périodes d'accroissement et de décadence, (Job 12.23) soit les grandes phases de l'histoire universelle,
    les bornes de leur habitation, c'est-à-dire les limites des contrées où ils s'établissent. (Deutéronome 32.8)
    Si les peuples reconnaissaient cette vérité, ceux qui, par les bornes de leur habitation, se trouvent voisins, y verraient autre chose qu'une raison de se haïr et de se faire des guerres sanglantes.
  • 17.27 afin qu'ils cherchent Dieu pour voir s'ils pourraient le toucher de la main et le trouver, lui qui pourtant n'est pas loin de chacun de nous ; Tel est le but assigné aux hommes : qu'ils cherchent et trouvent Dieu (texte reçu : le Seigneur).
    Ce but, Dieu le leur avait fixé pour voir si peut-être ils pourraient le trouver en tâtonnant, comme fait un aveugle. Dieu savait que le péché a plongé l'homme dans les ténèbres.
  • 17.28 car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être ; comme aussi quelques-uns de vos poètes l'ont dit : Car c'est de lui que nous sommes aussi la race. Grec : Il n'est pas loin de nous, car, en lui, nous vivons, nous nous mouvons et nous sommes.
    En lui et non pas seulement par lui, comme traduisait Ostervald.
    Dieu présent partout, pénétrant toutes choses, est l'élément en dehors duquel nous n'existerions non plus qu'en dehors de l'air que nous respirons. (Jérémie 23.23,24 ; Psaumes 104.29-30 ; 139.5,7-10)
    En proclamant ainsi l'immanence de Dieu dans le monde, l'apôtre ne tombe pas dans le panthéisme, parce qu'il maintient non moins énergiquement la personnalité de Dieu et la personnalité de l'homme. L'homme ne se perd pas en Dieu, au contraire, il s'y retrouve.
    - On s'est évertué à établir des distinctions subtiles entre ces trois verbes : vivre, se mouvoir, être. Nous dirons plutôt avec de Wette que, par ces trois termes, l'apôtre a voulu épuiser l'idée que nous n'existons qu'en Dieu, et que, par conséquent, il ne devrait pas être impossible pour nous de le chercher et de le trouver. (Comparer Actes 14.17)
    Paul disait très exactement : quelques-uns de vos poètes ; cette parole se trouve d'abord dans Aratus, poète grec, originaire de Cilicie, de même que l'apôtre, mais qui vivait trois siècles avant l'ère chrétienne ; et ensuite dans une hymne du poète stoïcien Cléanthe.
    Paul cite réellement ces deux poètes, et ne répète pas une maxime courante, c'est ce que prouve le car, qui introduit la citation, et qui se lit dans le texte des deux auteurs.
    L'apôtre s'approprie cette pensée, (verset 29) mais dans quel sens plus élevé et plus vrai il pouvait l'entendre, lui qui savait que l'homme, créé à l'image de Dieu, capable de le connaître et de l'aimer, a véritablement un degré intime de parenté avec lui !
    Et combien plus encore cette parole est-elle vraie pour le chrétien "né de Dieu" (Jean 1.12,13) et "participant de la nature divine !" (2Pierre 1.4)
  • 17.29 Etant donc la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, ou à de l'argent, ou à de la pierre, sculptés par l'art et l'invention de l'homme. Conclusion irréfutable. Se prosterner devant des images matérielles de la divinité, c'est abaisser Dieu et dégrader l'homme lui-même.
    "Critique fine et profonde du culte païen." (Meyer.)
    Et en même temps quel ménagement il y a dans ce mot : nous ne devons pas croire (grec nous ne sommes pas obligés de croire).
    "Locution clémente, surtout à la première personne du pluriel." (Bengel.)
    "L'or, l'argent et la pierre servent de matériaux à l'artiste pour exprimer sa fantaisie. La divinité ne saurait dépendre de l'invention d'un homme" (Meyer.)
    On sait avec quelle ironie le prophète dénonçait ces aberrations. (Esaïe 44.13-20 ; 46.4-7)
  • 17.30 Passant donc sur ces temps d'ignorance, Dieu ordonne maintenant aux hommes qu'ils se repentent tous, en tous lieux, Grec : Ainsi donc, puisqu'il ressort de tout ce qui précède que le paganisme a été un temps d'ignorance, Dieu, dans sa miséricorde, ne veut pas punir, en considération de cette ignorance, mais il regarde par-dessus. (Actes 3.17)
    Paul avait déjà exprimé dans une autre occasion ce miséricordieux dessein de Dieu. (Actes 14.16 ; comparez Romains 3.24,25)
    Mais l'état d'ignorance ne doit pas se prolonger, maintenant, par la prédication de l'Evangile, Dieu ordonne aux hommes qu'ils aient à se repentir (voir, sur le sens de ce mot, Matthieu 3.2, 1re note, tous, en tous lieux).
    Malgré ce qu'a de sévère cet ordre, il renferme pourtant l'offre du salut.
    Les mots : tous les hommes, en tous lieux, expriment l'universelle destination de ce salut offert par la miséricorde de Dieu.
  • 17.31 parce qu'il a arrêté un jour auquel il doit juger le monde avec justice, par l'homme qu'il a établi pour cela, ce dont il a fourni à tous une preuve certaine en le ressuscitant d'entre les morts. Quel motif de se repentir, le jugement du monde qui sera exercé avec justice !
    Le juge établi pour cela (grec déterminé par Dieu), c'est l'homme, Jésus, élevé dans la gloire. (Actes 10.42 ; Jean 5.27 ; Romains 14.10 ; 2Corinthiens 5.10)
    Grec : ayant fourni à tous (un motif de) foi, en le ressuscitant d'entre les morts. Par cette foi (sans article) quelques exégètes entendent la foi au Sauveur, par laquelle tous peuvent être reçus en grâce au jour du jugement.
    Selon d'autres, Dieu a donné ainsi la preuve, la certitude de ce jugement : il sera exercé par Celui qu'il a ressuscité des morts.
    La résurrection de Jésus-Christ est la lettre de créance par laquelle Dieu l'a accrédité devant le monde entier, à la fois comme Sauveur et comme Juge. Tel est le sens le plus généralement admis de ces solennelles paroles.
  • 17.32 Mais quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres dirent : Nous t'entendrons là-dessus encore une autre fois. Le discours de Paul fut interrompu par les moqueries des uns, par la proposition plus polie des autres de remettre la discussion à une autre fois.
    Faut-il, avec Calvin, attribuer une intention sérieuse à ces derniers ? Il semble que si Paul avait eu des motifs de les croire sincères, il n'eut pas si tôt quitté Athènes. (Actes 18.1) C'est l'opinion de Meyer.
    Leur réponse doit être considérée comme un prétexte, semblable à celui de Félix. (Actes 24.25)
    - Le seul mot de résurrection amena ce résultat. Paul ne parlait pas de la résurrection des morts en général, bien que ses auditeurs l'entendent ainsi, mais uniquement de la résurrection de Celui qui sera le Juge au dernier jour et dont l'apôtre n'avait pas même encore prononcé le nom.
    Et toutefois ce mot suffit pour mettre fin à l'attention des auditeurs. On le comprend de la part de philosophes épicuriens et stoïciens (verset 18) pour qui l'idée du retour d'un mort à la vie était une absurdité.
  • 17.34 Mais quelques hommes s'étant attachés à lui, crurent, entre lesquels aussi Denys, l'Aréopagite, et une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. Ainsi cette première rencontre solennelle de l'Evangile avec la philosophie grecque ne fut pas sans résultat. Il y eut quelques âmes amenées à la foi, et l'on sait qu'au troisième siècle, Origène citait en exemple l'Eglise d'Athènes, bien que Paul n'en parle nulle part.
    - On ne sait rien de certain sur ce Denys, membre du tribunal de l'Aréopage (verset 19)
    Selon Eusèbe (Hist. ecclés., III, 4 et IV, 23), il serait devenu évoque de l'Eglise d'Athènes, où il aurait souffert le martyre. On lui a longtemps attribué des écrits qui n'ont pu être rédigés avant la seconde moitié du quatrième siècle, et qui, grâce à ce nom antique, ont joui d'une considération imméritée.
    Quant à Damaris, elle est restée inconnue dans l'histoire.
  • Actes 18

  • 18.1 S'étant après cela éloigné d'Athènes, il vint à Corinthe. Chapitre 18.
    1 à 17 Paul à Corinthe.
    Voir, sur Corinthe et sur le ministère de Paul dans cette ville, l'introduction à la première épître aux Corinthiens. Corinthe était située sur l'isthme qui relie le Peloponèse à l'Hellade.
    Elle avait été détruite en 146 avant Jésus-Christ par le proconsul Mummius ; mais rebâtie cent ans plus tard par Jules César, qui y établit une colonie de vétérans, elle avait reconquis et surpassé son antique splendeur.
    Son commerce, florissant grâce à son double port qui la mettait en relation avec l'Orient et l'Occident, lui valait une grande prospérité. Elle se distinguait aussi par ses mœurs corrompues.
  • 18.2 Et ayant trouvé un Juif, nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie avec Priscille, sa femme, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de s'éloigner de Rome, il alla à eux. Le Pont était une province romaine de l'Asie Mineure au bord du Pont Euxin ou mer Noire.
    Originaires de cette province, Aquilas et Priscille habitaient Rome, quand ils en furent expulsés avec les Juifs, par l'édit de l'empereur Claude ; ils y retournèrent plus tard. (Romains 16.3)
    Les exégètes diffèrent sur la question de savoir si ces époux étaient déjà chrétiens avant leur rencontre avec Paul, ou si c'est par lui qu'ils furent amenés à la foi.
    Cette dernière supposition est la plus probable, bien que notre texte n'oblige pas à l'admettre, car le nom de Juif pouvait être donné à un chrétien d'origine juive. (Galates 2.13,14)
    Quoi qu'il en soit, l'apôtre se lia étroitement avec eux, fit avec eux des voyages, (verset 18) leur envoya des salutations dans ses lettres, où il leur rend le plus beau témoignage. (Romains 16.3,4 ; 2Timothée 4.19 ; 1Corinthiens 16.19)
    Dans notre chapitre même, (verset 26) nous les voyons exercer une grande influence sur l'éloquent Apollos.
    - L'édit de l'empereur Claude, qui expulsa les Juifs de Rome, et que mentionne aussi Suétone, fut provoqué, selon cet historien, par des troubles dont un certain Chrestus fut l'instigateur.
    Ce nom a porté plusieurs historiens (Weizsäcker, Schürer, Ramsay) à supposer qu'il s'agissait de discussions entre les Juifs et les chrétiens, et que Suétone, entendant parler du Christ, l'avait pris pour un agitateur juif et avait transformé son nom en Chrestus. Il paraît que l'édit de Claude fut bientôt rapporté, ou qu'on renonça bientôt à l'exécuter, car nous venons de voir qu'Aquilas et Priscille retournèrent à Rome, et il y avait dans cette ville des Juifs et des chrétiens quand Paul y arriva. (Actes 28)
  • 18.3 Et parce qu'il était du même métier, il demeura chez eux, et il travaillait ; car, de leur métier, ils étaient faiseurs de tentes. D et une ancienne version latine omettent les mots : car, de leur métier, ils étaient faiseurs de tente.
    Sin., B, portent : ils travaillaient, ce qui est peut-être une correction occasionnée par le pluriel qui suit.
    - Les tentes étaient faites, soit en toile, soit en cuir, soit surtout en étoffe de Cilicie. La patrie de Paul produisait un tissu imperméable, de poils de chèvre, dont on faisait aussi des manteaux, des rideaux, des couvertures. De ce drap grossier de Cilicie dérive le mot de cilice.
    - Il était d'usage que les rabbins juifs apprissent un métier, tout en faisant leurs études.
    Paul pratiqua assidûment le sien, afin de n'être pas à charge aux Eglises, partout où ses adversaires auraient pu lui attribuer des vues intéressées. (Actes 20.34 ; 1Corinthiens 4.12 ; 9.14-18 ; 2Corinthiens 11.9,1Thessaloniciens 2.9 ; 2Thessaloniciens 3.7-9)
    Mais, en principe, il enseignait que les Eglises doivent pourvoir aux besoins de ceux qui leur annoncent la Parole, (1Corinthiens 9.14) et lui-même était assez humble pour recevoir les dons de ses frères. (Philippiens 4.14-18)
  • 18.5 Mais quand Silas et Timothée furent venus de Macédoine, Paul était tout entier à la Parole, rendant témoignage aux Juifs que Jésus était le Christ. Au lieu de il était tout entier à la Parole (grec étreint par la Parole), le texte reçu, avec quelques majuscules récents, porte : étreint par l'Esprit.
    Cette indication est opposée à celle de versets 3,4, qui nous montrait Paul travaillant à son métier avec Aquilas et Priscille et ne prêchant l'Evangile que les jours de sabbat.
    Dès ce moment, il se voua tout entier à son activité missionnaire. Par l'arrivée de ses compagnons d'œuvre, qu'il avait laissés en Macédoine, il fut déchargé sans doute du soin de pourvoir à son entretien. (Actes 17.14,15)
    Les bonnes nouvelles qu'ils lui apportaient de l'Eglise de Thessalonique le remplirent de joie et l'engagèrent à prolonger son séjour à Corinthe. (1Thessaloniciens 3.4-8)
    - Il ressort de Actes 17.15, comparez 1Thessaloniciens 3.1,2, que Silas et Timothée rejoignirent Paul à Athènes déjà.
    Le récit de Luc présente une lacune : il ne mentionne pas cette première réunion de l'apôtre avec ses collaborateurs et laisserait croire que ceux-ci, malgré l'invitation pressante qui leur était adressée, (Actes 17.15) ne se rendirent auprès de Paul qu'après son départ d'Athènes pour Corinthe.
    Mais l'indication de 1Thessaloniciens 3.1,2, nous oblige à admettre que Timothée en tous cas et probablement aussi Silas vinrent trouver Paul à Athènes.
    L'apôtre les renvoya de nouveau en Macédoine, Timothée à Thessalonique et Silas peut-être à Philippes, (Philippiens 4.15) et de là, ils le rejoignirent à Corinthe, où il s'était rendu entre temps. M. Ramsay estime, d'après ces allées et venues, que Paul passa trois à quatre semaines à Athènes et qu'il fut cinq ou six semaines à attendre ses amis à Corinthe.
  • 18.6 Mais comme ils s'opposaient et qu'ils blasphémaient, il secoua ses vêtements et leur dit : Que votre sang soit sur votre tête ! Moi j'en suis net ; dès à présent j'irai vers les païens. Moment tragique pour ces Juifs qui rejettent la grâce ! Les paroles de l'apôtre rendent plus émouvante encore cette scène, qui s'était déjà produite ailleurs. (Actes 13.45,46)
    Secouer ses vêtements, en rejeter même la poussière contre quelqu'un, était une action symbolique, figurant la rupture absolue de toutes relations. (Comparer Actes 13.51 ; Matthieu 10.14)
    Le sang de ces hommes rebelles, c'est-à-dire la responsabilité de leur ruine, de leur mort, retombera sur leur tête.
    Paul s'en déclare net parce qu'il leur a annoncé le salut. (Comparer Actes 20.26)
    Cette image terrible est empruntée à l'Ancien Testament ; (2Samuel 1.16 ; 1Rois 2.32,33 ; Ezéchiel 33.4) elle se retrouve dans la bouche de Jésus-Christ lui-même. (Matthieu 23.35)
    Voir aussi l'horrible imprécation des meurtriers du Sauveur. (Matthieu 27.25)
  • 18.7 Et étant parti de là, il entra dans la maison d'un nommé Titius Justus, homme craignant Dieu, dont la maison était contiguë à la synagogue. Paul part de la synagogue, comme pour confirmer d'une manière visible les paroles qu'il vient de prononcer.
    Il se rend, pour y continuer son enseignement, chez un prosélyte (c'est ce que signifie craignant Dieu), dont la maison était voisine, et qui n'est pas connu d'ailleurs dans l'histoire.
    Les manuscrits portent : Titius Justus (B), Titus Justus (Sin.), Justus (A, majuscules, texte reçu).
    - Luc ne veut point dire, comme l'ont pensé quelques exégètes, qu'il alla dans cette maison pour y demeurer, et qu'ainsi il quittait celle d'Aquilas et Priscille. (verset 3) Il y établit seulement le lieu de ses prédications et des assemblées de l'Eglise naissante.
    Tout en se séparant de la synagogue, il continuait à offrir l'occasion d'entendre l'Evangile aux Juifs disposés à le recevoir ; mais il s'exposait à des conflits, qui ne manquèrent pas de se produire. (verset 12 et suivants)
  • 18.8 Mais Crispus, chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa maison, et beaucoup de Corinthiens, entendant Paul, croyaient et étaient baptisés. La conversion de Crispus, chef de la synagogue, et de toute sa maison fut un grand triomphe de l'Evangile au milieu du combat que soutenait l'apôtre. Aussi voulut-il, contre son habitude, baptiser lui-même cette famille. (1Corinthiens 1.14)
    En outre, beaucoup de Corinthiens qui entendaient la parole de Paul croyaient et étaient baptisés.
    Ces verbes à l'imparfait indiquent que l'œuvre divine de la conversion des âmes se continuait par le ministère de l'apôtre.
    Le participe entendant est sans régime en grec.
    Plusieurs traduisent : entendant parler de la conversion de Crispus et de la rupture de Paul avec la synagogue
  • 18.10 car je suis avec toi, et personne ne mettra les mains sur toi pour te faire du mal, car j'ai un grand peuple dans cette ville. Malgré les succès qu'il remportait à Corinthe, Paul avait sans doute besoin d'être encouragé par ces divines paroles, car il était entouré de dangers et pénétré du sentiment de sa faiblesse. (1Corinthiens 2.3.)
    C'est pendant la nuit (ces mots se lisent avant en vision dans Sin., B, après dans d'autres manuscrits Blass les retranche en se fondant sur A) dans une vision où lui apparut le Seigneur, que Paul entendit ces paroles. (Comparer Actes 16. 9 ; 23.11.)
    Elles lui donnaient deux raisons puissantes de ne point craindre, de ne point se taire, mais de parler : Je suis avec toi, lui dit le Seigneur (Comparer Esaïe 41.10 ; Jérémie 1.8) ; et : un grand peuple est à moi dans cette ville de Corinthe.
    Ce peuple, c'étaient des Juifs encore incrédules ou indifférents, des païens encore inconvertis. Mais Dieu les connaissait, comme lui appartenant dans l'ordre de sa grâce ; ils étaient "ordonnés pour la vie éternelle." (Jean 10.16 ; 11.52.)
    Il fallait donc que Paul les amenât au Sauveur, et il savait maintenant que son œuvre ne serait pas vaine.
  • 18.11 Et il demeura un an et six mois, enseignant parmi eux la parole de Dieu. Il poursuit pendant dix-huit mois son séjour et son travail à Corinthe, à la suite de l'importante révélation qu'il venait de recevoir.
    De Corinthe l'Evangile se répandit dans toute l'Achaïe (2Corinthiens 1.1).
    C'est pendant ce séjour que Paul écrivit les deux épîtres à l'Eglise de Thessalonique, les plus anciennes que nous ayons de lui.
  • 18.12 Mais, Gallion étant proconsul d'Achaïe, les Juifs s'élevèrent d'un commun accord contre Paul, et le menèrent devant le tribunal, L'Achaïe était le nom d'une province romaine qui comprenait toute la Grèce, avec le Peloponèse.
    Le proconsul, ou gouverneur de cette province, résidait à Corinthe.
    Gallion était alors revêtu de cette dignité ; il était frère du philosophe Sénèque, qui lui dédia deux de ses principaux ouvrages, et qui le loue pour la douceur de son caractère.
    Il s'appelait proprement Marcus Annaeus Novatus, et le nom de Gallion lui venait du rhéteur Junius Gallion qui l'avait adopté. Il fut plus tard mis à mort par Néron, ainsi que Sénèque, son frère.
  • 18.13 en disant : Celui-ci persuade les hommes d'adorer Dieu d'une manière contraire à la loi. Les Juifs jouissaient dans tout l'empire de la liberté de leur culte ; ils espéraient donc que le proconsul s'opposerait à l'enseignement de Paul, qu'ils déclarent contraire à leur loi et qui tendait par conséquent à introduire un culte nouveau. (Actes 16.21, note.)
    L'accusation ressort plus complète de la réponse de Gallion. (verset 15)
  • 18.15 mais s'il s'agit de discussions sur une doctrine, et sur des noms, et sur votre loi, vous aviserez vous-mêmes ; moi, je ne veux point, être juge de ces choses. Le proconsul refuse sagement d'entendre cette cause, par la raison que les accusateurs n'articulaient que des griefs religieux.
    Il désigne ces griefs comme des discussions sur une parole ou une doctrine, sur des noms, sans doute les noms de Jésus et de Messie que Paul annonçait, sur leur loi, la loi juive que les accusateurs prétendaient être violée par l'enseignement de l'apôtre.
    Gallion déclare nettement qu'il ne veut pas être juge d'une telle cause.
    Par cette réponse, il établit clairement la distinction entre le délit et la conviction religieuse, entre la politique et la conscience. On peut regretter que Gallion, grâce à son paganisme, parle des choses les plus saintes avec l'indifférence d'un sceptique, mais, comme proconsul, il a fait son devoir.
    Si tous les magistrats chrétiens avaient jugé comme ce païen, bien des maux auraient été épargnés à notre humanité.
  • 18.17 Et tous, ayant saisi Sosthène, chef de la synagogue, le battaient devant le tribunal, et Gallion ne s'en mettait nullement en peine. Le texte reçu porte : tous les Grecs, contre Sin., B, A et plusieurs versions.
    M. Blass conserve ce terme, même dans la recension orientale.
    Il faut bien en effet entendre par ce mot, tous, la foule païenne qui haïssait les Juifs.
    Il est difficile d'admettre, avec quelques interprètes, que les Juifs eux-mêmes se seraient vengés de leur déconvenue en maltraitant le chef de leur synagogue, parce qu'ils le savaient favorable à Paul.
    Sosthène avait sans doute été à la tête de la députation juive et avait porté la parole devant le proconsul. Voyant que celui-ci avait renvoyé les accusateurs avec un peu d'humeur, (verset 16) les subalternes du tribunal, aidés de la populace, voulurent faire expier au chef de la synagogue ses mauvaises intentions.
    - Sosthène avait peut-être succédé dans cette charge à Crispus, après la conversion de ce dernier (verset 8) ou bien il était président d'une autre synagogue.
    Quelques interprètes le considèrent comme le même Sosthène que Paul nomme un frère (1Corinthiens 1.1) et qui aurait été converti dans la suite.
    - Si Gallion avait fait son devoir en se récusant comme juge dans une cause religieuse, il ne l'accomplissait pas en permettant sous ses yeux, un acte de violence. Evidemment, il condamnait dans son cœur l'envie et le fanatisme que les Juifs venaient de mettre au jour par leur accusation.
  • 18.18 Or Paul, après être demeuré encore assez longtemps à Corinthe, ayant pris congé des frères, naviguait vers la Syrie, et avec lui Priscille et Aquilas, après s'être fait raser la tête à Cenchrée, car il avait fait un vœu. Il faut bien remarquer que Paul, en quittant Corinthe, naviguait vers la Syrie, c'est-à-dire que son but était d'arriver à Antioche, d'où il partira pour son troisième voyage de mission. (versets 22,23)
    Les détours qu'il fait à Ephèse, (verset 19) à Césarée et peut-être à Jérusalem (verset 21, note) ne lui font point perdre de vue ce but. Du reste, dans ces versets 18-23, le récit de Luc ne renferme que de rapides indications, assez difficiles à, comprendre.
    Cenchrée était le port de Corinthe, du côté de l'Asie, sur la mer Egée, à une lieue et demie de la ville. Sur le golfe de Corinthe, la ville avait un autre port nommé Lechaeum, où l'on s'embarquait pour l'Italie et les pays de l'Occident.
    Voilà un de ces faits à peine indiqués et qui restent nécessairement obscurs. Et d'abord qui est-ce qui avait fait un vœu ?
    D'après la construction grecque, ce peut être ou Paul ou Aquilas. A la suite de la Vulgate, Meyer, Weizsäcker, Blass, Zöckler se prononcent pour Aquilas. Meyer se fonde sur le fait que Luc nomme Aquilas après Priscille, afin de placer son nom immédiatement avant cette phrase : s'étant fait raser la tête. Mais comme Paul est le sujet principal de toute la phrase, et comme on ne comprend guère pourquoi Luc noterait ce détail au sujet d'Aquilas, il reste plus probable qu'il s'agit de l'apôtre. (Augustin, Luther, Calvin, de Wette, Holtzmann, Barde.)
    Priscille est aussi nommée la première Actes 18.26,Romains 16.3 ; 2Timothée 4.19. Elle avait sans doute une plus grande part que son mari au travail pour l'Evangile. Mais ce vœu fait par Paul, on en ignore la cause et la nature. On ne saurait, avec de Wette, penser au naziréat, (voir Nombres 6.1) car pour se dégager de ce vœu il fallait offrir un sacrifice dans le temple de Jérusalem, où l'on brûlait les cheveux coupés. Or, c'est déjà à Cenchrée que Paul avait accompli son vœu et s'était coupé les cheveux. Il est donc probable qu'il s'était lié par un vœu plus libre, analogue à celui que Josèphe décrit dans la Guerre des Juifs (II, 15, 1), et qui consistait à se laisser pousser les cheveux pendant trente jours, en s'engageant à s'abstenir de toute boisson fermentée.
    - Y a-t-il lieu de s'étonner de ce que l'apôtre fit usage, pour son édification personnelle, d'une telle pratique religieuse ? Nullement. Il le fera même, dans une autre occasion, par simple condescendance pour ses frères encore attachés aux cérémonies du judaïsme. (Actes 21.26) La spiritualité de sa foi le laissait entièrement libre à l'égard de ces choses. Il ne s'y opposait que lorsque d'autres y cherchaient un moyen de salut. (Comparer Actes 15.2, note.)
  • 18.20 et comme ils le priaient de demeurer plus longtemps, il n'y consentit pas, Paul n'alla à Éphèse, paraît-il, que parce qu'il ne trouva point au port de Cenchrée de navire qui le conduisit directement en Syrie. (verset 18, note.)
    Ephèse, cette grande ville maritime, capitale de l'Asie proconsulaire, deviendra, plus tard, un champ principal de ses travaux ; pour le moment, il ne fait qu'y passer et il y laisse ses compagnons de voyage, Priscille et Aquilas.
    Il profite pourtant de son passage pour s'entretenir avec les Juifs, qui reçurent de lui une impression favorable, puisqu'ils le priaient de prolonger son séjour au milieu d'eux.
    Il n'y consentit pas, parce qu'il avait devant lui un autre but important. (verset 18, 1re note ; comparez verset 22, note.)
  • 18.21 mais ayant pris congé d'eux et dit : Je reviendrai de nouveau vers vous, Dieu voulant. Il partit d'Ephèse. Le texte reçu (D, majuscules récents) porte : Il me faut absolument faire à Jérusalem la fête qui vient.
    Presque tous les critiques, depuis Bengel jusqu'à Tischendorf, omettent ces mots.
    Ils ont été ajoutés, soit pour justifier le refus de Paul, (verset 20) soit pour expliquer verset 22, si obscur dans sa brièveté.
    Mais l'interpolation est très ancienne, car elle se trouve déjà dans les deux versions syriaques, qui remontent au second siècle. M. Blass admet ce passage comme faisant partie de la recension occidentale.
    - Il ne reste donc de ce verset que la promesse de Paul de revenir de nouveau à Ephèse, Dieu voulant, ajoute-t-il, dans le sentiment d'une humble dépendance. Dieu le voulut, en effet, et l'apôtre put non seulement revenir dans cette ville, mais y faire un long séjour. (Actes 19.1,10)
  • 18.22 Et étant débarqué à Césarée, il monta, et après avoir salué l'Eglise, il descendit à Antioche. Paul partit d'Ephèse (grec il fut conduit en haut, prit le large) et navigua directement jusqu'à Césarée, capitale politique de la Palestine. (Actes 8.40, note.)
    De là, où alla-t-il ? Luc dit, avec une brièveté qui le rend obscur : étant monté, et ayant salué l'Eglise, il descendit à Antioche.
    Les interprètes qui n'admettent pas ici un voyage à Jérusalem pensent que Paul, arrivé au port de Césarée, monta en ville ou sur quelque éminence, où l'Eglise avait le lieu de ses réunions, et qu'après l'avoir saluée, il descendit à Antioche. (Voir une entrevue pareille avec une Eglise Actes 21.4,5)
    Les termes du texte sont peu favorables à cette interprétation. Monter, descendre sont les mots consacrés pour dire aller à Jérusalem et en revenir. (Actes 11.2 ; 15.2 ; 21.12,15 ; 24.11 ; 25.1,9 ; et souvent dans les évangiles.)
    Il est donc probable que Paul se rendit dans la ville sainte. Mais qu'est ce qui motivait sa visite ?
    Si nous en croyons l'indication du texte occidental, (verset 21, note) il désirait assister aux solennités d'une fête. Et si cette indication paraît suspecte, on peut s'en tenir à la raison donnée par Luc : voir l'Eglise de la capitale, la saluer, c'est-à-dire lui témoigner de la déférence.
    Ce qui s'y passa plus tard (Actes 21.20 et suivants) montre assez que Paul pouvait éprouver le besoin de faire cette démarche.
  • 18.23 Et y ayant fait quelque séjour, il en partit, et parcourut de suite le pays de Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples. Troisième voyage. Séjour à Ephèse et second séjour à Corinthe. 18 :23 à 20 :3
    23 à 28 Le départ. Apollos à Ephèse et à Corinthe.
    Luc ne dit pas quelle fut la durée de ce séjour de l'apôtre à Antioche. Il est probable que ce fut alors qu'eut lieu le conflit entre Paul et l'apôtre Pierre. (Galates 2.11 et suivants)
    Bientôt après, il partit pour son troisième voyage de mission dans les provinces de l'Asie Mineure.
    Ce voyage n'est que brièvement indiqué par Luc, comme l'avait été le second, (Actes 16.6) surtout en ce qui concerne la Galatie et la Phrygie.
    Il paraît que les sources où puisait notre historien ne le renseignaient pas sur ces parties de l'activité missionnaire de l'apôtre. Il se contente d'en signaler le but fort important : fortifier tous les disciples.
  • 18.24 Or un Juif, nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, homme éloquent et puissant dans les Ecritures, arriva à Ephèse. Apollos, abréviation d'Apollonios, était originaire d'Alexandrie en Egypte, ville célèbre par ses écoles tant Juives que grecques.
    Il n'était pas seulement éloquent (le mot grec signifie également savant, scientifiquement cultivé), mais aussi puissant dans les Ecritures, c'est-à-dire qu'il les connaissait très bien, et qu'il était fort dans l'art de les expliquer.
  • 18.25 Cet homme avait été instruit dans la voie du Seigneur, et, étant fervent d'esprit, il parlait et enseignait exactement ce qui regardait Jésus, bien qu'il n'eût connaissance que du baptême de Jean. Ce dernier mot montre clairement comment il faut entendre tout ce qui précède au sujet d'Apollon.
    Il en était au point où le baptême de Jean, c'est à dire tout son ministère avait conduit les âmes : la repentance, le profond besoin d'une rédemption et la conviction que Jésus était le Messie, "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde."
    Chez un homme fervent d'esprit, doué d'une vive intelligence et d'une âme ardente (l'esprit n'est pas ici le Saint-Esprit), comme l'était Apollos, cette connaissance, si incomplète fut-elle, n'était pas sans porter du fruit dans sa vie, elle le mettait à même d'être une lumière pour les autres.
    Aussi Luc peut-il dire qu'il avait été instruit dans la voie du Seigneur (D ajoute : dans sa patrie, en Egypte) et qu'il était capable d'enseigner exactement ce qui regardait Jésus, le Messie, le Sauveur d'Israël.
    Ce qui lui manquait, c'était le baptême du SaintEsprit, exactement comme à ces autres disciples de Jean dont il est parlé à Actes 19.1 et suivants
    Il y a, en pleine chrétienté, beaucoup d'âmes qui en sont pratiquement au même point, qui savent que Jésus est le Sauveur, mais ne sont jamais encore parvenues jusqu'à la Pentecôte de l'Esprit.
    - La voie du Seigneur, et, au verset suivant, la voie de Dieu, signifie, non seulement la doctrine, mais la direction de la vie qui tend vers Dieu, qui conduit à lui. (Comparer Actes 9.2 ; 19.9,23 ; 22.4 ; etc.)
    D'après le texte reçu, Apollos enseignait ce qui regardait le Seigneur, au lieu de Jésus. (Comparer V 28.)
  • 18.26 Et cet homme commença de parler avec assurance dans la synagogue. Et quand Priscille et Aquilas l'eurent entendu, ils le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. On voit par ce récit qu'Aquilas et Priscille, qui se trouvaient alors à Ephèse, (verset 19) suivaient encore le culte de la synagogue.
    C'est là qu'ils entendirent Apollos parler avec assurance (grec s'enhardir).
    Ce couple fidèle comprit aussitôt ce qui manquait à l'éloquent prédicateur, et, l'ayant pris avec eux, invité dans leur maison, ils lui exposèrent plus exactement et plus complètement la voie de Dieu, c'est-à-dire l'œuvre de la rédemption accomplie par Jésus-Christ, et, spécialement, celle de la régénération opérée par le Saint-Esprit.
    Le savant Alexandrin se montra assez humble pour recevoir instruction de ces modestes fabricants de tentes.
    - Priscille est nommée avant Aquilas d'après le texte de Sin., B, A, E.
  • 18.27 Or comme il voulait passer en Achaïe, les frères l'y encouragèrent et écrivirent aux disciples de le bien recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce, très utile à ceux qui avaient cru, Apollos voulut aller en Achaïe, c'est-à-dire sans doute à Corinthe, ayant appris par Aquilas et Priscille les premiers succès de Paul dans cette ville.
    Les frères qui se trouvaient déjà à Ephèse, à la suite du court séjour de l'apôtre, (verset 19) l'y encourageant, écrivirent aux fidèles de Corinthe de le bien recevoir, comme un serviteur de Dieu.
    - Ainsi traduisent Calvin, Bèze, Weizsäcker, Holtzmann, Wendt, et cette traduction nous paraît le plus conforme à la construction de la phrase.
    Luther, Meyer, Zöckler traduisent : "Les frères écrivirent aux disciples les engageant à le recevoir." D et les versions syriaques ont ici une importante addition, qui nous apprend comment Apollos fut amené à se rendre à Corinthe : "Quelques Corinthiens séjournant à Ephèse et l'ayant entendu, l'exhortèrent à passer (la mer) avec eux dans leur patrie. Et lui, ayant consenti, les Ephésiens écrivirent aux disciples à Corinthe, afin qu'ils reçussent bien cet homme."
    C'est-à-dire que, par la grâce divine, qui accompagnait sa prédication, Apollos se rendit très utile aux croyants de Corinthe, il contribua à les éclairer, à les affermir dans la foi.
    "Paul avait planté, Apollos arrosa." (1Corinthiens 3.6) Bengel.
    On sait d'ailleurs, par les épîtres de Paul qu'Apollon exerça une grande influence sur l'Eglise de Corinthe. (1Corinthiens 1.12 ; 3.5 ; 4.6)
  • 18.28 car il réfutait publiquement les Juifs, avec une grande force, démontrant par les Ecritures que Jésus est le Christ. Il réfutait les objections des Juifs en y mettant toute la force de son talent et de son âme ardente.
    Le mot publiquement peut s'entendre de la synagogue ou encore d'autres réunions où parlait Apollos.
    L'objet positif de ces démonstrations était de prouver par les Ecritures, dans lesquelles il était puissant, (verset 24) que Jésus était le Christ, le Messie. C'était là en effet, la grande vérité dont il s'agissait, avant tout, de convaincre les Juifs.
  • Actes 19

  • 19.1 Or il arriva, pendant qu'Apollos était à Corinthe, que Paul, après avoir parcouru les contrées supérieures, vint à Ephèse, et y trouva quelques disciples ; Chapitre 19.
    1 à 22 Paul à Ephèse.
    Le texte occidental (D, version syr.) introduit notre chapitre par ces mots : "Or Paul voulant selon sa propre volonté aller à Jérusalem, l'Esprit lui dit de retourner en Asie. Et après avoir traversé les contrées supérieures, il vient à Ephèse." Voir sur Apollos Actes 18.24-28.
    - Les contrées supérieures sont le plateau élevé et montagneux de l'Asie Mineure, où se trouvaient la Galatie la Phrygie, et d'autres provinces, que Paul parcourut au début de son troisième voyage missionnaire. (Actes 18.23)
    Ces provinces sont ainsi désignées à cause de leur situation élevée au-dessus du niveau de la mer, vers laquelle Paul descendit pour venir à Ephèse. Il y venait pour la seconde fois, selon la promesse faite Actes 18.21.
  • 19.2 et il leur dit : Avez-vous reçu l'Esprit saint quand vous êtes devenus croyants ? Ils lui répondirent : Mais nous n'avons pas même ouï dire s'il y a un Esprit saint. Ces disciples n'avaient reçu que le baptême de Jean, (verset 4) c'està-dire qu'ils étaient disciples, moins de Jésus, que de Jean Baptiste. Leur développement religieux était au même point que celui d'Apollos. (Actes 18.25, note.)
    Paul, les ayant trouvés, rencontrés, s'aperçut bien vite de ce qui manquait à leur connaissance et à leur loi. De là sa question. Elle suppose que quand on a cru, on a aussi reçu le Saint-Esprit ; l'apôtre s'étonne de n'en pas trouver les effets dans leurs entretiens.
    - La réponse de ces disciples ne signifie pas qu'ils ignorassent même l'existence du Saint-Esprit ; ils auraient été dans ce cas, très mal instruits de la prédication de Jean-Baptiste. (Matthieu 3.11 ; Jean 1.32-34)
    Ils veulent dire plutôt qu'ils ne savent pas si le Saint-Esprit a déjà été donné, s'il est au sein de l'humanité dans cette condition nouvelle qui suppose le retour de Jésus dans la gloire, (comparez Jean 7.39, note) si le croyant peut le recevoir d'une manière permanente, être éclairé, vivifié, sanctifié par lui, et obtenir aussi par son action des dons extraordinaires. ils vont eux-mêmes en faire l'expérience. (verset 6)
  • 19.3 Et il leur dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Ils répondirent : Du baptême de Jean. Donc, puisque vous n'avez pas reçu l'Esprit saint, quel a été votre baptême ?
    Grec : en quoi, ou pour quoi ou en vue de quoi avez-vous été baptisés ? La particule grecque que nous essayons de rendre ainsi, faute de mieux indique la direction, le but en vue duquel on fait une chose l'objet que saisit notre pensée.
    Dans le baptême chrétien l'objet de la foi du néophyte est Jésus-Christ, le Sauveur, (Matthieu 28.19, note) pour les disciples de Jean-Baptiste, c'était la repentance que Jean prêchait, tout en désignant Jésus comme le Messie qui devait venir. (verset 4)
    Pour ceux qui confessaient leurs péchés et croyaient à sa parole il scellait cette foi en leur administrant le baptême.
  • 19.4 Alors Paul dit : Jean a baptisé d'un baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus. Voir la note qui précède. Paul expose ainsi le caractère préparatoire du baptême de Jean, (Actes 1.5 ; 11.16 ; 13.24) et il insiste sur la nécessité de croire en Jésus, qu'il désigne comme "Celui qui vient après lui," expression souvent employée par Jean : (Matthieu 3.11 ; 11.3)
    Ces vérités, développées par l'apôtre, pénétrèrent dans le cœur des disciples, en sorte que Paul consentit à ce qu'ils reçussent le baptême chrétien. (verset 5)
  • 19.5 Ce qu'ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Ici encore : pour le nom du Seigneur Jésus en l'embrassant par la foi. (verset 3 note.) Ils reçoivent, par les mains de Paul ou de quelque autre disciple, le baptême chrétien.
    L'apôtre faisait donc une différence essentielle entre ce baptême et celui de Jean.
    Tous les disciples de Jean ne furent cependant pas rebaptisés en devenant disciples de Jésus ; il ne nous est pas dit qu'Apollon fut baptisé par Aquilas et Priscille ; (Actes 18.26) il n'est pas question du baptême des apôtres après la Pentecôte. On administrait un second baptême suivant les personnes et les circonstances. L'essentiel était que tous reçussent le baptême du Saint-Esprit.
    Au seizième siècle, les anabaptistes se prévalaient à tort de ce passage pour prouver leur doctrine, puisque le baptême d'un enfant par des chrétiens n'est pas assimilable au baptême de Jean. Les réformateurs, poussés par les besoins de leur polémique, ont essayé d'interpréter notre récit de manière à en exclure le second baptême administré aux disciples de Jean. Th. de Bèze et d'autres prétendaient que notre verset verset 5 fait encore partie du discours de Paul : et ceux qui l'entendirent (Jean-Baptiste) furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Mais Jean ne baptisait pas au nom de Jésus !
    Calvin, de son côté, pensait qu'il s'agit à verset 5, non d'un baptême d'eau, mais du baptême du Saint-Esprit. Cette supposition est contraire au sens évident du texte.
  • 19.6 Et après que Paul leur eut imposé les mains, l'Esprit saint vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. En recevant le baptême et l'imposition des mains ces disciples, animés d'une foi nouvelle, reçurent aussi l'effusion de l'Esprit. (Comparer Actes 8.17)
    Les dons de cet Esprit qui avait abondé dans l'Eglise de Jérusalem leur furent conférés : ils parlaient en langues et prophétisaient. (Comparer Actes 2.4 ; 10.46,1Corinthiens 14.2, notes.)
  • 19.8 Or, étant entré dans la synagogue, il parlait avec assurance, pendant trois mois, discutant et persuadant, de ce qui regarde le royaume de Dieu. Il parlait avec assurance (grec il s'enhardissait). Le verset suivant montre assez combien il lui fallait de courages.
    Discuter d'après les Ecritures et persuader les âmes, telle était l'œuvre de Paul au milieu des Juifs, qui toujours lui faisaient force objections. L'objet de sa prédication était tout ce qui regarde le royaume de Dieu. (Comparer Matthieu 3.2, 2e note.)
    - Ces trois mois pendant lesquels l'apôtre prêcha dans la synagogue d'Ephèse ne doivent pas être compris dans les deux ans de verset 10.
  • 19.9 Mais comme quelques-uns s'endurcissaient et étaient rebelles, décriant la voie du Seigneur devant la multitude, s'étant retiré d'eux, il sépara les disciples, enseignant tous les jours dans l'école de Tyrannus. Ici se reproduit le triste phénomène que Luc a dû rapporter plusieurs fois déjà : (Actes 13.46 ; 18.6) un certain nombre de Juifs s'obstinent dans leur opposition et calomnient la voie ; ce dernier mot peut désigner le parti même des chrétiens (Actes 9.2, 2e note) ou leur enseignement (Actes 18.25,26)
    Les mots : du Seigneur ne sont pas dans le texte.
    L'endurcissement et l'inimitié des Juifs forcèrent l'apôtre à se retirer d'eux et à rassembler à part les disciples, ce qui était indispensable pour les constituer en une Eglise.
    - Tyrannus, dans l'école duquel Paul se mit alors à prêcher, est entièrement inconnu ; on ignore s'il était un rhéteur grec ou un rabbin juif, s'il était ou non gagné à l'Evangile. Tout ce qu'on voit par le texte c'est qu'il tenait école et qu'il loua ou prêta son local à l'apôtre Paul.
    La recension occidentale (D, la Peschito, une ancienne version latine) contient cette curieuse addition : Paul enseignait tous les jours dans l'école d'un certain Tyrannus de la cinquième à la dixième heure.
  • 19.10 Et cela eut lieu pendant deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l'Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la parole du Seigneur. A ces deux ans pendant lesquels Paul enseigna dans l'école de Tyrannus, il faut ajouter les trois mois de prédication dans la synagogue, (verset 8) puis le temps qui s'écoula encore avant son départ ; (verset 22) on obtient ainsi les trois ans qu'il assigne à son séjour à Ephèse. (Actes 10.31)
    Durant ce long espace de temps, avec tout le mouvement que provoquait la prédication de Paul, non seulement les habitants d'Ephèse, mais tous ceux qui habitaient l'Asie proconsulaire, tant Juifs que Grecs, entendirent la parole du Seigneur. Expression légèrement hyperbolique, qui signifie qu'on parla dans toute la province de la prédication de Paul.
    En effet, les contrées voisines de la capitale soutenaient avec elle d'incessantes relations, soit pour le commerce, soit pour le culte de Diane, soit pour le plaisir. Et, en outre, l'apôtre et ses compagnons d'œuvre firent, sans doute, durant ces trois ans bien des excursions dans les contrées environnantes. Ainsi furent fondées, en particulier, les sept Eglises d'Asie auxquelles est adressée l'Apocalypse.
  • 19.12 en sorte qu'on emportait même des mouchoirs ou des ceintures qui avaient touché sa peau pour les appliquer sur les malades, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient d'eux. Luc parle souvent des miracles extraordinaires (guérisons de malades), que Dieu opérait par les apôtres. (Actes 5.12 ; 14.3)
    Ces miracles ne convertissaient pas les âmes, mais étaient un moyen puissant de réveiller l'attention des hommes et de leur inspirer respect et confiance pour la prédication de la Parole divine qui, elle, les éclairait, les convainquait et les amenait au Sauveur. (Actes 8.13 et suivants)
    Quant aux moyens extérieurs auxquels avait recours l'enthousiasme populaire, ce n'étaient assurément pas les mouchoirs et les ceintures qui guérissaient les malades. Mais Dieu, dans sa miséricorde condescendait à secourir ces hommes, dont le cœur était droit devant lui (Comparer Actes 5.15 et surtout Luc 8.43-46)
  • 19.13 Or quelques-uns aussi des exorcistes juifs ambulants entreprirent d'invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient les malins esprits, en disant : Je vous adjure par ce Jésus que Paul prêche. Nous savons par les Evangiles (Matthieu 12.27,Luc 9.49) et par Josèphe (Antiq. VIII, 2, 5) que plusieurs de ces exorcistes juifs parcouraient le pays et prétendaient chasser les démons et guérir les malades au moyen de certaines formules magiques qu'ils prononçaient.
    Ceux dont il est ici question, voyant que Paul guérissait les malades au nom de Jésus, s'imaginèrent que c'était là aussi une formule sacramentelle qu'ils pourraient répéter eux mêmes sur les malades qui avaient des esprits malins et qu'ils seraient délivrés. Les exorcistes païens avaient l'habitude de mêler à leurs formules magiques les noms des dieux de toutes les nations.
    On a relevé sur un papyrus grec, cité par M. Blass, la formule suivante : "Je t'adjure par le Dieu des Hébreux, Jésus..."
  • 19.14 C'étaient les sept fils d'un certain Scéva, Juif, grand sacrificateur, qui faisaient cela. Sin., A, minusc. portent : certains des sept fils de Scéva.
    Mais la leçon de B : les sept fils d'un certain Scéva, est préférée par la plupart des éditeurs et des Interprètes.
    verset 16 montre que deux d'entre eux seulement prenaient part à cette action.
    Le texte de D et de la Peschito présente verset 14 plus développé : "Parmi eux aussi les fils d'un certain Scéva, sacrificateur, voulurent faire la même chose. Ils avaient l'habitude d'exorciser de tels gens. Et étant entrés vers le démoniaque, ils commencèrent à invoquer le nom, disant : Nous t'ordonnons, par Jésus, que Paul prêche, de sortir."
    Ce Scéva est d'ailleurs complètement inconnu. Le titre de grand sacrificateur montre qu'il appartenait à l'une des familles de l'aristocratie sacerdotale. (Actes 4.6)
  • 19.15 Mais l'esprit malin répondant leur dit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? L'esprit malin, par la bouche de l'homme, en qui il était. Il reconnaît la puissance de Jésus et de Paul, mais il demande aux exorcistes avec mépris : Qui êtes-vous ?
    (Comparer Actes 16.17,Matthieu 8.29 ; Luc 4.41.Voir sur les démoniaques Matthieu 8.28)
  • 19.17 Et cela fut connu de tous les Juifs et Grecs qui habitaient Ephèse, et la crainte les saisit tous et le nom du Seigneur Jésus était magnifié. Cet essai de guérison réussit fort mal aux exorcistes.
    Le démoniaque se jeta sur eux ; le texte reçu porte : s'étant rendu maître d'eux, ce qui désignerait tous les sept fils de Scéva ; Sin., B, A, D : se rendit maître de tous deux, ou de l'un et de l'autre. (v. 14, note)
    - Il était naturel que cette scène inspirât de la crainte aux personnes présentes. La confusion de ceux qui avaient voulu imiter les miracles de Paul tourna à la gloire du Seigneur Jésus : son nom était magnifié, c'est-à-dire que ce nom était reconnu grand et glorifié comme tel.
  • 19.18 Et plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer leurs pratiques. Faut-il admettre que ces mots : plusieurs de ceux qui avaient cru, désignent des hommes Jusque-là païens et qui devinrent croyants sous l'impression de la crainte qu'ils éprouvèrent alors ? (verset 17)
    Le participe parfait désigne plutôt des disciples qui l'étaient devenus antérieurement déjà. Et l'on conçoit très bien que de tels disciples, rendus sérieux par la vue de ces faits, éprouvassent le vif besoin de venir confesser leurs pratiques à l'apôtre ou à d'autres chrétiens, car il est probable que les actions qu'ils confessaient et déclaraient étaient principalement ces pratiques de la magie que nous révèle le verset suivant.
    De telles pratiques avaient pu subsister quelque temps chez des hommes qui croyaient en Christ, mais dont la conscience était encore insuffisamment éclairée.
  • 19.19 Et un assez grand nombre de ceux qui avaient pratiqué les arts occultes, ayant apporté les livres, les brûlaient en présence de tous. Et on en calcula le prix, et on trouva qu'il se montait à cinquante mille pièces d'argent. L'exercice des arts occultes ou de la magie était très répandu ; on prétendait par ce moyen pénétrer les secrets de la nature, de l'avenir et du monde invisible. (Actes 8.9 ; 13.6)
    Il existait une foule de livres traitant de ces sujets ; ceux en particulier qu'on appelait les "écrits éphésiens," étaient célèbres partout.
    Un grand nombre donc de ceux qui en possédaient, devenus chrétiens et repris dans leur conscience, les apportèrent et les brûlèrent en présence de tous les fidèles.
    La valeur de ces livres indiquée ici, cinquante mille pièces d'argent (il s'agit sans doute de drachmes), paraît énorme (approximativement 45 000 fr.).
    Mais si l'on se souvient que ces livres étaient des manuscrits, dont un seul se vendait souvent à un prix élevé, on ne sera pas tenté de voir dans ce chiffre une exagération.
    Ce fut là une magnifique victoire de l'Evangile sur la superstition et le paganisme. Luc lui-même en fait la remarque dans son récit. (verset 20)
  • 19.21 Or, après que ces choses se furent accomplies, Paul se proposa d'aller à Jérusalem, après avoir passé par la Macédoine et par l'Achaïe, disant : Après que j'aurai été là, il faut aussi que je voie Rome. Paul se proposa, forma le projet.
    Telle est la signification des mots grecs : il se mit dans l'esprit, et non il se proposa par l'Esprit (de Dieu), comme ont traduit quelques interprètes.
    - Voyant qu'après trois ans de travail à Ephèse son œuvre y était finie, l'apôtre résolut d'aller à Jérusalem, afin d'y porter la collecte qu'il avait provoquée en Grèce, en faveur des frères pauvres de la Judée. (1Corinthiens 16.1-4 ; Romains 15.25-28)
    Mais auparavant il voulait visiter une dernière fois les Eglises de la Macédoine et de l'Achaïe, spécialement Corinthe. (1Corinthiens 16.5)
    Enfin il envisage dès ce moment le but suprême de son apostolat, Rome. Il est convaincu que c'est son devoir et la volonté de Dieu à son égard : Il me faut voir Rome. (Comparer Actes 23.11 ; Romains 1.10 ; 15.23)
    Mais il parviendra à Rome bien plus tard et d'une tout autre manière qu'il ne le pensait alors. (Actes 27 et Actes 28)
  • 19.22 Et ayant envoyé en Macédoine deux de ceux qui le servaient, Timothée et Eraste, lui-même resta encore quelque temps en Asie. L'envoi de ces deux disciples en Macédoine avait sans doute aussi pour but d'y achever la collecte qu'on vient de rappeler. (1Corinthiens 4.17 ; 16.10)
    Eraste, peu connu d'ailleurs est mentionné encore dans 2Timothée 4.20. On ne pense pas que ce soit le même qui est nommé dans Romains 16.23 et qui était de Corinthe.
    En Asie, et non à Ephèse seulement.
  • 19.23 Or il arriva en ce temps-là un grand trouble à l'occasion de la voie du Seigneur ; 23 à 40 Emeute provoquée par Démétrius.
    La voie (les mots du Seigneur ne se trouvent pas dans le texte grec) désigne la doctrine et la vie chrétiennes, (Actes 18.25, note) et d'une manière plus générale l'Eglise, où celles-ci se manifestent (Actes 9.2, 2e note.)
    C'est l'Eglise qui, par son développement, devient l'occasion d'un trouble (grec) pas petit.
  • 19.25 et les ayant assemblés ainsi que les ouvriers du même métier, il leur dit : hommes, vous savez que de ce gain vient notre bien- être ; "La scène décrite ici est peut-être la plus pittoresque de tout le livre ; elle porte à un si haut point le cachet de la vérité psychologique qu'elle trahit à chaque ligne le témoin oculaire." Reuss.
    Le temple de Diane à Ephèse, célèbre dans tout l'Orient, construit sur les ruines de celui qu'Erostrate avait incendié en 356 avant J.-C., était considéré comme l'une des sept merveilles du monde.
    On y rendait à Diane (grec Artémis) un culte célébré par de grandes fêtes populaires qui attiraient de toute l'Asie Mineure des foules immenses. Chez les Grecs, Artémis, sœur d'Apollon, était la déesse de la virginité.
    Mais, sous l'influence du culte phénicien d'Astarté, elle en était venue en Asie Mineure à représenter la force productive de la nature ; on la nommait "la mère de tous."
    L'orfèvre Démétrius faisait du temple de Diane de petits modèles d'argent que les adorateurs de cette divinité emportaient avec eux comme amulettes ou qu'ils consacraient à la déesse comme offrandes.
    Cette industrie était la source d'un grand profit pour les artistes et les ouvriers qu'elle occupait. Le texte fait une distinction entre les artisans ou artistes et les ouvriers : les premiers appartenaient sans doute à une catégorie supérieure.
    Démétrius, frappé de la diminution de son gain par l'effet des progrès de l'Evangile, assembla tous les ouvriers du même métier (grec ouvriers touchant de telles choses) et leur adressa le discours que Luc rapporte ici. L'orateur populaire a la bonne foi de leur présenter, comme premier argument, la perte considérable qu'ils subissaient les uns et les autres ; puis, en seconde ligne, il en appelle à ce motif religieux : la déconsidération qui en résultait pour la déesse.
  • 19.26 et vous voyez et vous entendez que, non seulement à Ephèse, mais dans presque toute l'Asie, ce Paul a détourné par persuasion une foule considérable, en disant que les dieux faits par les mains des hommes ne sont pas des dieux. Démétrius avait bien compris à cet égard la pensée de celui qu'il appelait avec mépris ce Paul ; (1Corinthiens 8.4) mais il croyait, lui, avec tous les païens, que les dieux faits par la main des hommes, c'est-à-dire leurs images mêmes, sont des dieux.
    En théorie, le paganisme prétendait distinguer entre les divinités et leurs représentations visibles ; mais, en pratique, il les confondait. Et il en est de même, en pleine chrétienté, partout où est admis le culte des images.
  • 19.27 Et il en résulte le danger, non seulement que pour nous cette industrie ne tombe en discrédit, mais que même le temple de la grande déesse Diane ne soit tenu pour rien, et qu'elle soit dépouillée de sa majesté, elle que toute l'Asie et toute la terre révèrent. Après le gain perdu (grec la partie décriée pour nous), le motif religieux.
    On ne saurait déplorer en termes plus énergiques la décadence de la grande déesse, de son temple, de son culte et de sa majesté.
    Plusieurs interprètes (Meyer, Zöckler, Weiss) traduisent : et que quelque chose de sa majesté ne soit anéanti, etc.
    D'autres (Rilliet, Wendt) considèrent le temple comme sujet des deux propositions : que le temple ne soit bientôt dépouillé de la majesté de celle que...La construction la plus naturelle nous paraît être de sous-entendre : elle (la déesse) comme sujet des infinitifs : devoir être dépouillée (grec tirée en bas) de sa majesté, elle que toute l'Asie révère.
  • 19.28 Ayant entendu ces paroles et étant remplis de colère, ils criaient disant : Grande est la Diane des Ephésiens ! Ce cri unanime était une protestation véhémente contre les enseignements par lesquels Paul discréditait la grande Diane des Ephésiens.
  • 19.29 Et la ville fut remplie de ce tumulte, et ils se précipitèrent tous ensemble dans le théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Le théâtre, où se précipite la foule, servait aussi aux assemblées délibérantes du peuple.
    - N'ayant pas trouvé Paul, la multitude entraîne au moins avec elle deux de ses amis qui l'avaient accompagné à Ephèse : Gaïus, probablement pas celui qui est nommé Actes 20.4, note, ni celui mentionné dans Romains 16.23 ; 1Corinthiens 1.14, et Aristarque, disciple qu'on retrouve ailleurs dans la société de Paul. (Actes 20.4 ; 27.2 ; Colossiens 4.10,Philémon 24)
  • 19.31 Et quelques-uns même des Asiarques, qui étaient ses amis, ayant envoyé vers lui, l'exhortaient à ne point se rendre au théâtre. Paul voulait se présenter devant le peuple pour défendre sa cause et saisir cette occasion d'annoncer l'Evangile. Mais il en fut empêché par les disciples et même par quelques-uns des Asiarques.
    On appelait Asiarque le président de l'assemblée provinciale de l'Asie proconsulaire.
    Il portait ce titre comme celui de la Galatie le titre de "Galatarque," celui de Bithynie "Bithyniarque."
    Chargé de présider au culte et aux jeux publics qu'on célébrait en l'honneur des dieux et des empereurs, il était choisi parmi les citoyens considérés et riches, car il faisait luimême les frais des fêtes auxquelles il présidait. Il n'était nommé que pour un an, mais conservait son titre après l'achèvement de sa magistrature.
    C'est ainsi que notre texte peut parler des Asiarques au pluriel.
    Ceux qui, ici, prennent intérêt à la sûreté de Paul, sans être encore devenus chrétiens, avaient eu l'occasion de voir et d'entendre l'apôtre et étaient attachés à lui par l'estime et l'affection qu'il leur inspirait ; ils étaient ses amis. Beau témoignage rendu à son caractère et à sa vie !
  • 19.33 Et l'on instruisit un homme tiré de la foule, Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Et Alexandre, faisant signe de la main, voulait adresser au peuple une apologie. Nous traduisons d'après le texte de Sin., B, A, admis par la plupart des éditeurs.
    Le verbe qui se lit dans ce texte a probablement, comme dans 1Corinthiens 2.16, et souvent dans les Septante, le sens d'instruire, mettre au courant.
    On instruisit des causes du tumulte un homme qui sortait de la foule et, sans doute, s'informait de ce qui se passait.
    Le texte reçu porte : ils firent avancer ; D : ils firent descendre. M. Blass préfère ce dernier verbe : ils le firent descendre des gradins du théâtre sur la plate forme pour parler à la foule.
    - Qui était Alexandre ?
    Plusieurs, depuis Calvin jusqu'à Meyer, ont pensé que c'était un chrétien poussé en avant par les Juifs, afin de l'exposer à la fureur du peuple.
    Dans ce cas, l'apologie qu'il voulait présenter aurait été en faveur des chrétiens et de Paul en particulier.
    Th. de Bèze déjà, et après lui beaucoup d'exégètes, ont vu plus juste en pensant que cet homme était Juif, (verset 34) et que ses coreligionnaires le poussaient en avant d'abord pour s'informer des causes de l'émeute, ignorées de la plupart des assistants, (verset 32) puis, si le bruit qui courait d'un sacrilège imputé aux disciples de Paul était confirmé, pour prononcer un discours, dans lequel il chercherait à dégager la cause des Juifs de celle des chrétiens avec lesquels on les confondait habituellement en pays païens.
    S'il en est ainsi, comme tout l'indique, il est possible que cet Alexandre, ennemi de Paul, fût le même dont l'apôtre parle dans 1Timothée 1.20 ; 2Timothée 4.14.
  • 19.34 Mais dès qu'ils reconnurent qu'il était Juif, tous d'une seule voix crièrent pendant près de deux heures : Grande est la Diane des Ephésiens ! Deux heures de cris, en l'honneur de la grande Diane !
    Les assemblées populaires, quand la passion les anime, entendent plus volontiers les cris que les raisons.
  • 19.35 Or le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit : Hommes Ephésiens ! qui est donc l'homme qui ne sache pas que la ville des Ephésiens est la gardienne du temple de la grande Diane, et de son image tombée du ciel ? Le secrétaire de ville, ou chancelier, était chargé de la rédaction de tous les actes émanant du conseil et préposé à la conservation des archives.
    Notre récit même prouve qu'il exerçait une grande influence. Son discours est d'une habileté remarquable. Il entre d'abord en plein dans les sentiments passionnés de la foule ; puis il lui fait comprendre que ceux qu'elle accuse ne sont point des criminels, que d'ailleurs les affaires juridiques se traitent d'une tout autre manière, qu'enfin les Ephésiens couraient risque d'être punis pour sédition par l'autorité romaine décidée à réprimer sévèrement les troubles publics.
    Gardienne de temple (grec néocoros, mot qui désigne proprement celui qui balaie le temple) était un titre d'honneur que prenaient les villes d'Asie où se trouvaient des sanctuaires vénérés.
    Dans le temple de Diane était conservée la statue de la déesse en bois de cèdre, selon quelques historiens, en ébène, selon d'autres. Et pour l'entourer d'une vénération d'autant plus grande, on faisait croire au peuple qu'elle était tombée du ciel (grec descendue de Jupiter), mensonge souvent répété ailleurs.
  • 19.39 Et si vous avez quelque autre question à proposer, on la décidera dans l'assemblée légale. L'orateur oppose, avec une grande sagesse, à cette assemblée tumultueuse tous les moyens légaux : les audiences publiques, les proconsuls (pluriel de catégorie, car il n'y en avait qu'un pour l'Asie proconsulaire), l'assemblée légale des citoyens.
  • 19.40 Car nous sommes même en danger d'être accusés de sédition pour ce qui s'est passé aujourd'hui, puisqu'il n'existe aucun motif que nous puissions invoquer pour rendre raison de cet attroupement. Et ayant dit cela, il congédia l'assemblée. L'argument réservé pour la fin était sans réplique : la terreur qu'inspirait l'autorité romaine, inexorable contre les révoltes. Et comme il n'y avait que les intéressés, c'est-à-dire Démétrius et ses ouvriers qui fussent réellement irrités (verset 32) l'assemblée se laissa congédier.
    - Ce récit est le seul passage du Nouveau Testament où le mot ecclésia, église, ait son sens premier, désignant une assemblée populaire. (versets 32,39,40)
  • Actes 20

  • 20.1 Or, après que le tumulte eut cessé, Paul, ayant fait appeler les disciples et les ayant exhortés, prit congé d'eux et partit pour aller en Macédoine. Chapitre 20.
    1 à 3
    Le moment précis du départ de Paul est marqué par ces mots : Après que le tumulte eut cessé. (Actes 19.23 et suivants)
    On peut même admettre que ce tumulte fut la cause de son départ ; la circonstance que Paul fait appeler les disciples, les convoque tout exprès sans attendre une réunion ordinaire de l'Eglise, semble indiquer un départ précipité, sous le coup de l'émeute qui venait de se produire.
    Paul ne voulait pas donner lieu à de nouveaux troubles. Son séjour d'Ephèse était d'ailleurs arrivé à son terme. Depuis quelque temps déjà il formait le projet de quitter cette ville.
    En effet, dans la première épître aux Corinthiens, écrite d'Ephèse, il disait (Actes 16.8) qu'il espérait faire un séjour prolongé à Corinthe, mais devait rester à Éphèse jusqu'à la Pentecôte.
    C'est aussi d'Ephèse qu'il avait écrit l'épître aux Galates. (Voir les introductions à ces deux épîtres.)
    - Mais, avant de partir, Paul, après avoir fait appeler les disciples, prit congé d'eux, et, selon le texte de Sin., B, A, D, il les exhorta ou consola.
    On peut se représenter ce que fut cette séparation, par celle qui eut lieu plus tard et qui fut définitive (versets 36-38)
    D'Ephèse, Paul se rendit en Macédoine ; (verset 2) il visitait cette contrée pour la seconde fois. (Actes 16.9-17.14)
  • 20.2 Et après avoir parcouru cette contrée, et exhorté les frères par beaucoup de discours, il vint en Grèce. Cette contrée (grec ces parties-là), la province de Macédoine, avec les villes de Philippes, de Thessalonique, de Bérée où l'apôtre avait fondé des Eglises pendant son premier séjour.
    Il avait à cœur de les affermir dans la vie chrétienne, ce qu'il fit en leur adressant beaucoup de discours.
    Puis, poursuivant son voyage vers le sud il arriva en Grèce. C'est le même pays que Luc a jusqu'ici nommé l'Achaïe et dont la principale ville était Corinthe. (Actes 18.1 et suivants)
  • 20.3 Et quand il y eut demeuré trois mois, comme les Juifs lui dressèrent un guet-apens au moment où il allait s'embarquer pour la Syrie, il fut d'avis de s'en retourner par la Macédoine. L'intention de l'apôtre, après ces trois mois passés en Grèce, surtout sans doute à Corinthe, était de s'embarquer pour la Syrie ; car, on le verra bientôt son but était Jérusalem.
    Mais les Juifs lui ayant dressé un guet-apens, dans le dessein de le faire périr, soit au port de Cenchrée, soit en mer, il fut d'avis (Sin., B A ; texte reçu : on fut d'avis, c'est-à-dire Paul et ses amis. texte occidental, d'après D, versions syriaques : l'Esprit lui dit), de s'en retourner en Asie (verset 1) par la Macédoine.
    Il reprend donc la voie par laquelle il était venu d'Ephèse à Corinthe.
    Dans toute cette partie de son récit, Luc se borne, de nouveau, à de brèves indications, qui ne nous renseignent guère sur cette année de la vie de l'apôtre.
    La seconde épître aux Corinthiens, écrite de Macédoine, nous laisse entrevoir les luttes douloureuses qu'il dut soutenir alors.
    Ce fut pendant les trois mois passés à Corinthe qu'il écrivit l'épître aux Romains.
  • 20.4 Et il était accompagné jusqu'en Asie par Sopater, fils de Pyrrhus, de Bérée ; par Aristarque et Second de Thessalonique ; par Gaïus de Derbe, et Timothée ; et par les Asiates Tychique et Trophime. Dernier voyage de Paul à Jérusalem. 20 :4 à 23 :35
    4 à 16 Paul à Troas.
    On a fait diverses conjectures sur les raisons pour lesquelles un si grand nombre de disciples accompagnèrent l'apôtre. On pourrait, avant tout, chercher ces raisons dans leur affection pour lui ; mais, en outre, les embûches que venaient de lui tendre les Juifs font supposer que ses frères tenaient à pourvoir à sa sûreté.
    Comme Paul se rendait à Jérusalem pour y porter le produit de la collecte qu'il avait faite dans les Eglises de la Macédoine et de l'Achaïe en faveur des chrétiens pauvres de la Judée (Actes 19.21, note ; Romains 15.25-27), et comme, dans 1Corinthiens 16.3,4, Paul émettait l'idée d'envoyer cette collecte à Jérusalem par des personnes approuvées de l'Eglise de Corinthe on a pensé que les sept frères nommés dans notre passage étaient précisément les délégués des Eglises donatrices ; et l'on ajoute que Paul devait tenir à les emmener avec lui à Jérusalem, non seulement pour qu'ils lui servissent de garants auprès des Eglises de Grèce, mais aussi pour qu'il pût les présenter aux Eglises de la Judée comme prémices de la gentilité.
    L'expression de Luc : il était accompagné jusqu'en Asie, n'exclut pas (voir la note suivante) la supposition que nous aurions ici des délégués charges de transmettre la collecte à Jérusalem, mais elle ne lui est pas favorable.
    De plus, des personnages nommés, trois sont originaires de Macédoine et quatre d'Asie Mineure. Les premiers pourraient être des délégués des Eglises de leur pays, mais on ne voit pas à quel titre les seconds figureraient sur la liste, car il n'y a pas indice que les Eglises de l'Asie Mineure aient elles aussi contribué à la collecte. Et par contre, les Eglises de l'Achaïe ne compteraient aucun représentant dans la députation.
    Il n'est cas certain que Paul ait pu s'adjoindre les délégués dont il parlait 1Corinthiens 16.3 ; et il est plus probable que nous avons ici les noms des principal collaborateurs de l'apôtre qui l'accompagnèrent, les uns jusqu'en Asie Mineure, les autres jusqu'à Jérusalem.
    - Sopater, fils de Pyrrhus (Sin., B, A, D), n'est pas connu d'ailleurs, à moins que ce ne soit le même nom que Sosipater. (Romains 16.21)
    Des deux Thessaloniciens qui suivent, le premier seul Aristarque, est connu. (Actes 19.29 ; 27.2) Gaïus, de Derbe, en Asie, n'est pas le même qui est mentionné Actes 19.29, car celui-ci était Macédonien. Timothée était trop connu pour que Luc dût indiquer son lieu d'origine.
    C'était Lystre, comme Luc l'avait dit, (Actes 16.1) et non Derbe, comme quelques-uns l'ont conclu de notre passage. Ils doivent pour cela ponctuer le texte de manière à rattacher Gaïus aux Thessaloniciens Aristarque et Second, et conjecturer (Blass) un changement de conjonction pour rattacher l'épithète Derbéen à Timothée.
    Mais le nom de Gaïus était très commun, et la mention d'un Macédonien de ce nom parmi les compagnons de voyage de Paul (Actes 19.29) n'est pas une raison suffisante pour faire dans notre texte ces changements, qui mettraient d'ailleurs Luc en contradiction avec ses précédentes indications dans Actes 16.1.
    Des deux derniers, originaires d'Asie (D : Ephésiens), l'un, Tychique, est souvent nommé dans les épîtres, (Ephésiens 6.21 ; Colossiens 4.7 ; 2Timothée 4.12 ; 3.12) l'autre, Trophime, n'est pas non plus inconnu ; (2Timothée 4.20) dans le présent voyage, il suivit Paul Jusqu'à Jérusalem. (Actes 21.29)
  • 20.5 Or ceux-ci, ayant pris les devants, nous attendaient à Troas. Le récit de Luc présente, dans verset 4, B, quelque obscurité, résultant de son extrême concision et des variantes du texte.
    Au verset 4, les mots : jusqu'en Asie, manquent dans Sin., B. On les aura retranchés parce que cette indication paraissait contredite par 21 :29, où nous voyons que Trophime vint avec Paul à Jérusalem, et par 27 :2, qui nous apprend qu'Aristarque se trouvait encore auprès de lui à Césarée.
    Mais s'il est dit que les sept frères, nommés à verset 4, escortèrent Paul jusqu'en Asie, cela n'exclut pas l'idée que l'un ou l'autre d'entre eux l'aient suivi jusqu'au bout de son voyage.
    Aussi beaucoup d'exégètes considèrent ils comme authentiques les mots jusqu'en Asie, qui sont certifiés par d'importants témoignages.
    Une autre variante, qui a plus d'importance encore pour le sens du récit, se trouve à verset 5, où Sin., B, A, majuscules et minusc. portent : étant arrivés, au lieu de : ayant pris les devants, qui ne se lit que dans un correcteur de B, dans D, les versions syriaques, d'autres versions orientales, la Vulgate.
    Mais le témoignage de ces versions a d'autant plus de valeur que dans le texte grec la variante résulte de l'adjonction d'une seule lettre, et qu'une faute de copiste a pu se produire dans beaucoup de manuscrits.
    Si l'on adopte, avec Tischendorf, Weiss, Nestle, la leçon : ayant pris les devants, on peut se représenter ainsi la suite des faits : en un lieu qui n'est pas indiqué mais qui est probablement Philippes, Paul fit prendre les devants à son escorte, lui donnant ordre de l'attendre à Troas.
    Il passa à Philippes les fêtes de Pâques, (verset 6) puis en repartit avec Luc, qui dès ce moment est de nouveau associé à l'apôtre, comme l'indique l'emploi du nous. Luc et Paul, et d'autres frères qui peuvent être compris également sous ce pronom, rejoignirent à Troas les sept compagnons de voyage de l'apôtre.
    En effet, Luc ne raconterait pas si solennellement son départ de Philippe, marquant la date précise de l'embarquement et la durée de la traversée, s'il avait fait ce voyage seul avec quelques frères qu'il ne nomme pas.
    La manière dont il s'exprime trahit la présence dans sa société de celui qui est le héros de tout ce récit. Quant à l'indication de verset 4 : ils l'accompagnèrent jusqu'en Asie, elle n'en est pas moins justifiée par le fait que Paul rejoignit ses sept compagnons à Troas, et de là fit route avec eux probablement jusqu'à Milet.
    Voir sur Troas Actes 16.8, note.
    Paul avait prêché l'Evangile avec succès à Troas, lors de son dernier passage. (2Corinthiens 2.12)
  • 20.6 Mais nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes, et en cinq jours nous les rejoignîmes à Troas, où nous demeurâmes sept jours. Paul voulut passer la fête de Pâque (les jours des pains sans levain) dans la tranquillité et le recueillement, au sein d'une Eglise qu'il aimait, et après cela, poursuivre son voyage.
    Nous nous embarquâmes à Philippes (grec nous partîmes en bateau) n'est pas une expression exacte, car Philippes se trouvait à une certaine distance de la mer. Néapolis était le port le plus rapproché. (Actes 16.11, note.)
    Le voyage dura cinq jours, celui en sens inverse, qui nous est rapporté à 16 :11, paraît avoir été plus rapide.
    A Troas, Paul rejoignit ses amis et resta sept jours.
    A partir de verset 6 reparaît le pronom nous, par lequel Luc indique modestement sa présence.
    C'est, en effet, à Philippes que nous l'avions laissé. (Actes 16.10 et suivants ; comparez Actes 16.40) Peut-être y était-il resté depuis lors.
  • 20.7 Or le premier jour de la semaine, comme nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul s'entretenait avec eux, devant partir le lendemain ; et il prolongea son discours jusqu'à minuit. Rompre le pain est l'expression usuelle pour la célébration de la cène. (Actes 2.42, note.)
    Il faut remarquer que cette assemblée avait lieu le premier jour de la semaine, le dimanche. On peut en conclure que ce jour était spécialement consacré aux réunions de culte. (Comparer 1Corinthiens 16.2 ; Apocalypse 1.10)
    Ces passages ne prouvent pas d'une manière absolue que le dimanche fût dès lors universellement observé par les chrétiens comme jour du repos.
    Mais déjà les Pères apostoliques mentionnent sa célébration générale (voir Justin, Apol. I, 67) ; et il est probable que le souvenir de la résurrection du Sauveur fit mettre à part le premier jour de la semaine dès l'époque des apôtres.
    - Le texte reçu porte, contre l'autorité de Sin., B, A, D : comme les disciples étaient assemblés, et à verset 8 : ils étaient assemblés.
  • 20.8 Or il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés ; On s'était réuni le soir, peut-être déjà un peu tard, et comme Paul devait partir le lendemain, et qu'il savait qu'il ne devait plus revoir ses frères de Troas, (verset 25) il parla, de l'abondance de son cœur, jusqu'à minuit.
    On a vu dans le fait qu'il y avait beaucoup de lampes dans cette chambre haute, une mesure de prudence, qui devait prévenir les calomnies ordinaires contre les assemblées des chrétiens.
    Mais il est douteux que ces accusations se soient déjà produites alors. Luc relève ce fait, parce que la chaleur de ces lampes, viciant l'atmosphère, contribua à l'assoupissement d'Eutyche.
  • 20.10 Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et, l'ayant pris dans ses bras, dit : Ne vous troublez point, car son âme est en lui, Ces derniers mots, prononcés avec joie, signifiaient : il revient à la vie. Quelques exégètes donnent à ces paroles le sens : il n'est pas mort. Mais comme Luc, témoin oculaire de cette scène, dit positivement qu'il fut relevé mort, il est évident qu'il entend raconter la résurrection de ce mort.
    - Se pencher sur lui, le prendre dans ses bras furent les moyens par lesquels l'apôtre le ramena à la vie. (Comparer 1Rois 17.21)
  • 20.11 Et étant remonté, il rompit le pain, et il mangea, et après avoir conversé assez longtemps, jusqu'au point du jour, il partit ainsi. La cène et le repas n'eurent lieu qu'après le discours de Paul et l'incident du jeune homme.
    C'est l'apôtre qui fait la fonction du père de famille, en rompant le pain.
    Le verbe il mangea, (goûta, Actes 10.10) indique un repas, distinct de la célébration de la cène, et qui suivit celle-ci.
    Après cela, Paul s'entretint encore avec ses frères, jusqu'au point du jour ; puis il partit ainsi, tel qu'il était, sans plus prendre de repos. (Jean 4.6, 2e note.) L'ardeur de son âme l'empêchait de sentir la fatigue.
  • 20.12 Or, on ramena le jeune homme vivant, et ils furent grandement consolés. On ne ramena le jeune homme (grec l'enfant) dans la chambre haute (d'autres traduisent : emmené chez lui) qu'après le départ de Paul ; il lui avait fallu quelque temps pour se remettre tout à fait.
    Les assistants furent consolés grandement (grec non avec mesure) de le revoir vivant.
    D porte : Et eux prenant congé, il (Paul) amena le jeune homme vivant.
  • 20.13 Pour nous, prenant les devants sur le vaisseau, nous fîmes voile vers Assos, où nous devions reprendre Paul ; car il l'avait ainsi ordonné, lui-même devant faire le chemin à pied. De Troas, les voyageurs devaient suivre la côte de l'Asie Mineure, du nord au sud ; mais tandis que ses compagnons, montés sur le vaisseau, se rendirent par mer jusqu'à Assos, ville maritime située en face de l'île de Lesbos.
    Paul lui-même voulut faire ce trajet par terre et à pied, et c'est lui qui l'avait ainsi ordonné.
    Les exégètes se demandent pourquoi il s'isolait ainsi, et chacun répond par quelque supposition. La plus naturelle est que, après les fatigues et les émotions de Troas, il devait éprouver le besoin d'une journée de solitude et de recueillement.
  • 20.15 Et étant partis de là par mer, nous arrivâmes le lendemain en face de Chios. Le jour suivant, nous abordâmes à Samos, et après nous être arrêtés à Trogylle, nous arrivâmes le lendemain à Milet. Mitylène, ville importante. sur la côte orientale de l'île de Lesbos.
    Chios et Samos, îles de la mer Egée.
    Après avoir touché à Samos, ils rejoignirent le continent, passèrent la nuit à Trogylle, promontoire et ville de la côte asiatique, et le lendemain ils arrivèrent à Milet, ville d'Ionie, où Paul voulait s'arrêter.
    Sin., B, A, C suppriment : et nous étant arrêtés à Trogylle, en sorte que ce serait à Samos que les voyageurs auraient passé la nuit. Mais ces mots se lisent dans D, majuscules, versions syr., et l'on ne voit pas pour quelle raison on aurait introduit cette notice dans le texte.
    Trogylle était plus près d'Ephèse que Milet ; pourquoi Paul n'y a-t-il pas convoqué les anciens d'Ephèse ? Certains lecteurs se seront posé la question et auront mis en doute l'arrêt de Paul à Trogylle. Ainsi s'explique le retranchement de ces mots. (Wendt.)
  • 20.16 Car Paul avait résolu de passer devant Ephèse sans s'y arrêter afin qu'il ne lui arrivât pas de perdre du temps en Asie ; car il se hâtait pour être à Jérusalem le jour de la Pentecôte, si cela lui était possible. Dans cette navigation, on avait passé en face d'Ephèse sans s'y arrêter.
    Luc, qui se trouvait alors avec l'apôtre, en indique clairement la raison. Cette ville où Paul avait exercé durant trois ans son apostolat, où il avait tant de disciples et d'amis, il ne lui eut pas été possible de s'y arrêter sans leur consacrer beaucoup de temps.
    Or, il se hâtait, afin de se trouver, si possible, le jour de la Pentecôte à Jérusalem.
    Il est possible qu'il tint à célébrer cette fête une dernière fois avec tout son peuple dans le temple (Actes 18.18, 3e note ; Actes 18.21,21.25,24.11,17, notes) ; puis, à l'époque de cette solennité, il avait chance de trouver à Jérusalem les principaux chefs de l'Eglise judéo-chrétienne.
    Il y avait intérêt, car il leur apportait la collecte faite par lui dans les Eglises de la Grèce et de la Macédoine en faveur de ses frères pauvres de la Judée. (Actes 24.17 ; Romains 15.25-27 ; 1Corinthiens 16.1 ; 2Corinthiens 8.1 et suivants)
    Il espérait que ce témoignage de la charité des païens convertis ne fortifierait pas seulement le lien qui unissait les jeunes Eglises de la Grèce à l'Eglise mère, mais ferait une bonne impression sur les Juifs eux-mêmes, qui en entendraient parler. La suite prouvera qu'il avait compté sans la haine de ce peuple endurci.
  • 20.17 Mais de Milet il envoya à Ephèse, et fit appeler les anciens de l'Eglise. 17 à 38 Paul à Milet. Adieux aux anciens d'Ephèse.
    Paul ne s'était pas arrêté à Ephèse, mais il ne s'éloignera pas définitivement sans avoir pris congé de l'Eglise, représentée par ses anciens. (Voir, sur cette charge, Actes 11.30, 1e note.)
    Ici (verset 28) ces mêmes anciens sont appelés évêques, surveillants, ainsi encore 1.5-7.
    On voit qu'il y avait dans chaque Eglise plusieurs anciens ou évêques (Philippiens 1.1) qui formaient le presbytère (de presbyteros, ancien), chargé de la diriger. (1Timothée 4.14)