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Genèse 3:1-2
(Annotée Neuchâtel)
   1 Or le serpent était le plus fin des animaux des champs que l'Eternel Dieu avait faits. Et il dit à la femme : Est-ce que Dieu aurait dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? 2 Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ;

Références croisées

3:1 Gn 3:13-15, Es 27:1, Mt 10:16, 2Co 11:3, 2Co 11:14, Ap 12:9, Ap 20:2, Jn 8:44, Nb 22:28-29, Ec 4:10, 1P 3:7, Mt 4:3, Mt 4:6, Mt 4:9
Réciproques : Gn 2:16, Gn 2:17, Gn 3:14, Gn 16:2, Jg 14:15, 2S 13:3, 1R 13:16, Ps 104:25, Pr 7:10, Pr 16:28, Mt 16:23, Mt 26:4, Lc 16:8, Ac 19:15, Ac 28:4, Jc 3:15
3:2 Ps 58:4
Réciproques : Gn 2:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 3
  • 3.1 1-7. La faute.
    Le serpent. L'auteur ne se représente évidemment pas un individu particulier, mais toute l'espèce de serpents dont il s'agit concentrée, dans cet unique individu qui en est le père. Voir versets 14 et 15.
    Le plus fin. L'adjectif hébreu que nous traduisons ainsi est opposé plusieurs fois dans les Proverbes à ce terme : l'insensé, si fréquemment employé dans ce livre. Il désigne l'habileté à trouver des expédients. Le mot avisé serait peut-être celui qui conviendrait le mieux s'il ne s'agissait pas d'un animal. La circonspection du serpent est devenue proverbiale. (Matthieu 10.16). Cette qualité naturelle le rendait plus qu'aucun autre animal apte à servir d'instrument à l'ennemi de l'homme.
    Que l'Eternel Dieu avait faits. Ce n'est donc pas un être mauvais en soi, puisqu'il était l'un de ceux que Dieu avait faits et déclarés bons. Si donc il a joué un rôle dans la chute, ce n'est pas comme auteur, mais comme agent.
    Il dit; non pas en lui donnant l'exemple de manger de ce fruit; l'auteur attribue à cet animal la faculté de parler sous l'inspiration du principe invisible qui se sert de lui.
    A la femme, comme à l'être le plus faible, non sous le rapport physique, mais au point de vue moral, grâce à la prépondérance de l'imagination et de la sensibilité sur les autres facultés; puis peut-être parce que, l'ordre ayant été donné avant la création de la femme, elle n'avait pu l'apprendre que par Adam et n'en avait pas reçu une impression aussi profonde que celui-ci.
    Est-ce que Dieu aurait dit? Le serpent ne nie pas; il interroge seulement. Son but n'est pas, comme on l'a dit souvent, de susciter chez la femme le doute à l'égard de la réalité de la défense; ce qu'il veut, c'est d'ébranler, par la conviction même de la réalité de cette défense, sa confiance en la bonté et en la justice de celui qui a eu la dureté de la faire. C'est pourquoi aussi il exagère la portée de la défense en l'étendant à tous les arbres.
  • 3.2 La défiance envers celui qui l'interrogeait aurait pu naître chez la femme du fait qu'elle n'avait vu encore aucun animal posséder le don de la parole; et plus encore du fait que l'être qui lui parlait cherchait à éveiller dans son cœur un sentiment contraire à celui qu'elle devait à son bienfaiteur divin. Elle n'a pas pris garde à tout cela.