Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Romains 12-20 (Annotée Neuchâtel)

   1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'entendement, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon et agréable et parfait.
   3 En effet, par la grâce qui m'a été donnée, je dis à quiconque se trouve parmi vous de n'avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu'il ne doit ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a départie. 4 Car, de même que, dans un seul corps, nous avons plusieurs membres, et que tous ces membres n'ont pas la même fonction, 5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ ; et nous sommes tous membres les uns des autres. 6 Or, ayant des dons différents selon la grâce qui nous a été donnée, exerçons-les : soit un don de prophétie, selon la mesure de la foi ; 7 soit un ministère, dans ce ministère ; soit celui qui enseigne, dans l'enseignement ; 8 soit celui qui exhorte, dans l'exhortation ; que celui qui donne le fasse avec simplicité ; celui qui préside, avec zèle ; celui qui exerce la miséricorde, avec joie.
   9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. 10 Quant à l'amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; quant à l'estime, faisant chacun passer les autres avant lui ; 11 quant au zèle, pas indolents ; quant à l'esprit, fervents ; servant le Seigneur ; 12 quant à l'espérance, vous réjouissant ; quant à l'affliction, patients ; quant à la prière, persévérants ; 13 pourvoyant aux besoins des saints ; exerçant l'hospitalité.
   14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez point. 15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. 16 Ayez un même sentiment les uns envers les autres. N'aspirez pas aux grandeurs, mais marchez avec les humbles. Ne soyez point sages à vos propres yeux.
   17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Appliquez-vous au bien. devant tous les hommes. 18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19 Ne vous faites point justice à vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : C'est à moi de faire justice ; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. 20 Mais, si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; car, en faisant cela, tu amasseras des charbons de feu sur sa tête. 21 Ne te laisse pas surmonter par le mal, mais surmonte le mal par le bien.

Romains 13

   1 Que toute personne soit soumise aux autorités placées au-dessus de nous ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu ; et celles qui existent ont été instituées par Dieu. 2 En sorte que celui qui est rebelle à l'autorité résiste à l'ordre institué par Dieu ; or ceux qui y résistent attireront sur eux-mêmes un jugement. 3 Car les magistrats ne sont pas redoutables pour la bonne action, mais pour la mauvaise. Or veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais le bien, et tu recevras d'elle la louange ; 4 car elle est au service de Dieu à ton égard pour le bien. Mais si tu fais le mal, crains, car ce n'est pas en vain qu'elle porte l'épée ; elle est, en effet, au service de Dieu, chargée de punir, pour manifester la colère divine, celui qui fait le mal. 5 C'est pourquoi il est nécessaire de se soumettre, non seulement à cause de la colère, mais encore à cause de la conscience. 6 C'est aussi pour cela, en effet, que vous payez les impôts, car ceux qui les perçoivent sont des ministres de Dieu qui s'appliquent à cela même avec constance. 7 Rendez à tous ce que vous leur devez : l'impôt à qui vous devez l'impôt ; le péage à qui vous devez le péage ; la crainte à qui vous devez la crainte ; l'honneur à qui vous devez l'honneur.
   8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. 9 En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et s'il y a quelque autre commandement, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 L'amour ne fait point de mal au prochain ; l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
   11 Et cela, faites-le, connaissant le moment présent : l'heure est venue de vous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. 12 La nuit est avancée, le jour est proche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. 13 Comme en plein jour, marchons honnêtement, non dans les orgies et l'ivrognerie, non dans les impuretés et la luxure, non dans les querelles et la jalousie ; 14 mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne prenez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.

Romains 14

   1 Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le sans décisions de controverses. 2 L'un a la foi pour manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. 4 Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d'autrui ? C'est pour son propre maître qu'il se tient debout ou qu'il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout. 5 Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu'un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement. 6 Celui qui observe tel jour l'observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. 7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même. 8 Car soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. 9 Car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants. 10 Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. 11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. 12 Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même.
   13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais décidez plutôt ceci : ne pas placer de pierre d'achoppement ni d'occasion de chute devant votre frère. 14 Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur par soi-même ; seulement, si quelqu'un pense qu'une chose est impure, pour lui elle est impure. 15 Car si, à cause d'un aliment, ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon l'amour. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour qui Christ est mort. 16 Que l'on ne médise donc pas de votre bien. 17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l'Esprit-Saint. 18 Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
   19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. 20 Ne détruis pas l'oeuvre de Dieu pour un aliment. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais toute chose devient mauvaise pour l'homme qui en mange étant scandalisé. 21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de n'user de rien par quoi ton frère est scandalisé. 22 Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu'il approuve. 23 Mais celui qui doute est condamné s'il mange, parce que cela n'est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.

Romains 15

   1 Or nous devons, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles et ne pas nous complaire en nous-mêmes. 2 Que chacun de nous cherche à complaire au prochain pour le bien, en vue de l'édification. 3 Car aussi le Christ ne s'est point complu en lui-même ; mais, selon qu'il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi. 4 Car tout ce qui a été écrit auparavant a été écrit pour notre instruction ; afin que, par la constance et par la consolation des Ecritures, nous ayons l'espérance.
   5 Or, que le Dieu de la constance et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres le même sentiment selon Jésus-Christ ; 6 afin que, d'un même coeur, d'une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. 7 C'est pourquoi, accueillez-vous les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. 8 Je dis, en effet, que Christ est devenu serviteur des circoncis pour prouver la véracité de Dieu, afin de confirmer les promesses faites aux pères ; 9 et que les gentils ont glorifié Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pour cela que je te louerai parmi les nations et que je chanterai à la gloire de ton nom. 10 Et l'Ecriture dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple ! 11 Et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent ! 12 Et Esaïe dit encore : il paraîtra le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour gouverner les nations ; en lui les nations espéreront. 13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint !
   14 Or, je suis moi-même aussi persuadé à votre sujet, mes frères, que vous êtes, vous aussi, pleins de bonté, remplis de toute connaissance, capables de vous avertir aussi les uns les autres. 15 Cependant, je vous ai écrit avec plus de hardiesse à certains égards, comme pour raviver vos souvenirs, en vertu de la grâce qui m'a été donnée de Dieu, 16 pour être ministre de Jésus-Christ parmi les gentils, m'acquittant du divin service de l'Evangile de Dieu, afin que les gentils deviennent une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit saint.
   17 J'ai donc ce sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde le service de Dieu. 18 Car je n'oserai mentionner aucune chose que Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, en parole et en oeuvre, 19 par la puissance des signes et des prodiges, par la puissance de l'Esprit ; de sorte que, de Jérusalem et ses environs jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ, 20 et cela, en tenant à honneur d'évangéliser là où Christ n'avait point encore été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement posé par un autre, 21 mais selon qu'il est écrit : Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point ouï parler comprendront.
   22 C'est aussi pourquoi j'étais empêché le plus souvent de me rendre auprès de vous. 23 Mais à présent n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées-ci, et éprouvant depuis plusieurs années le vif désir de me rendre auprès de vous, 24 quand je me rendrai en Espagne..., car j'espère vous voir en passant, et y être accompagné par vous, après que j'aurai d'abord satisfait en partie mon désir d'être avec vous. 25 Mais présentement je vais à Jérusalem pour le service des saints. 26 Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire quelque communication de leurs biens aux pauvres d'entre les saints qui sont à Jérusalem. 27 Elles l'ont bien voulu, en effet, et elles sont leurs débitrices ; car si les gentils ont eu communication des biens spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister de leurs biens temporels. 28 Lors donc que j'aurai achevé cette oeuvre et que je leur aurai remis en due forme ces dons, je m'en irai en Espagne, en passant chez vous. 29 Et je sais que, en allant auprès de vous, c'est dans la plénitude de la bénédiction de Christ que j'irai. 30 Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour qu'inspire l'Esprit, à combattre avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu en ma faveur ; 31 afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée et que cette offrande que je porte à Jérusalem soit agréée des saints ; 32 afin que, arrivé avec joie auprès de vous par la volonté de Dieu, je me repose avec vous. 33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen !

Romains 16

   1 Or je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est aussi diaconesse de l'Eglise de Cenchrées ; 2 afin que vous la receviez dans le Seigneur d'une manière digne des saints et que vous l'assistiez dans toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a été l'aide de plusieurs et de moi-même.
   3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ, 4 eux qui, pour sauver ma vie, ont exposé leur tête, auxquels ce n'est pas moi seul qui rends grâces, mais aussi toutes les Eglises des gentils. 5 Saluez aussi l'Eglise qui se réunit dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui est les prémices de l'Asie pour Christ. 6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous. 7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été en Christ avant moi. 8 Saluez Ampliatus, mon bien-aimé dans le Seigneur. 9 Saluez Urbain, notre compagnon d'oeuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimé. 10 Saluez Appellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux d'entre les gens d'Aristobule. 11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux d'entre les gens de Narcisse qui sont dans le Seigneur. 12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent dans le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, elle qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur. 13 Saluez Rufus, l'élu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. 14 Saluez Asyncritus, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux. 15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa soeur, et Olympas, et tous les saints qui sont avec eux. 16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises du Christ vous saluent.
   17 Or, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise. Eloignez-vous d'eux ; 18 car de telles gens ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et par leurs bonnes paroles et leur beau langage, ils séduisent les coeurs des simples. 19 Car votre obéissance est venue à la connaissance de tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages à l'égard du bien et purs à l'égard du mal. 20 Mais le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds.
   21 Timothée, mon compagnon d'oeuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipatros, mes parents. 22 Je vous salue dans le Seigneur, moi, Tertius, qui ai écrit cette épître. 23 Gaïus, mon hôte et celui de l'Eglise entière, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent. 24 La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen !
   25 Or, à celui qui peut vous fortifier selon mon Evangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère, touchant lequel le silence a été gardé durant des temps infinis, 26 mais qui a été maintenant manifesté et, par des écrits prophétiques, selon l'ordre du Dieu éternel, porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi, 27 à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen !

Références croisées

12:1 Rm 15:30, 1Co 1:10, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Ep 4:1, 1Th 4:1, 1Th 4:10, 1Th 5:12, He 13:22, Rm 2:4, Rm 9:23, Rm 11:30-31, Ps 116:12, Lc 7:47, 2Co 4:1, 2Co 5:14-15, Ep 2:4-10, Ph 2:1-5, Tt 3:4-8, 1P 2:10-12, Rm 6:13, Rm 6:16, Rm 6:19, Ps 50:13-14, 1Co 6:13-20, Ph 1:20, He 10:22, Ps 69:30-31, Os 14:2, 1Co 5:7-8, 2Co 4:16, Ph 2:17, He 10:20-22, He 13:15-16, 1P 2:5, Rm 12:2, Rm 15:16, Ps 19:14, Es 56:7, Jr 6:20, Ep 5:10, Ph 4:18, 1Tm 2:3, 1Tm 5:4, 1P 2:5, 1P 2:20
Réciproques : Gn 4:7, Gn 8:20, Ex 19:6, Ex 38:1, Lv 1:2, Lv 1:4, Lv 2:9, Lv 3:6, Lv 3:14, Lv 8:23, Lv 14:14, Lv 16:7, Nb 7:21, Nb 8:13, Nb 15:40, Nb 29:13, Nb 29:17, Dt 31:14, 1S 12:24, 1Ch 15:12, Ps 50:23, Ps 51:17, Ps 51:19, Ps 63:3, Ps 96:8, Es 60:7, Es 61:6, Es 66:20, Ez 43:27, Ez 46:12, Dn 3:28, Jon 2:9, Ml 1:11, Ml 3:3, Mc 12:17, Jn 3:7, Ac 24:25, Rm 6:4, Rm 14:18, 1Co 6:20, 1Co 7:34, 1Co 14:15, 2Co 5:10, 2Co 8:5, Ph 4:3, 1Th 4:4, 1Th 5:14, 2Th 2:1, Phm 1:9, He 12:28, He 13:21, 1P 2:11, Ap 1:6, Ap 20:6
12:2 Ex 23:2, Lv 18:29-30, Dt 18:9-14, Jn 7:7, Jn 14:30, Jn 15:19, Jn 17:14, 1Co 3:19, 2Co 4:4, 2Co 6:14-17, Ga 1:4, Ep 2:2, Ep 4:17-20, Jc 1:27, Jc 4:4, 1P 1:14, 1P 1:18, 1P 4:2, 2P 1:4, 2P 2:20, 1Jn 2:15-17, 1Jn 3:13, 1Jn 4:4-5, 1Jn 5:19, Ap 12:9, Ap 13:8, Rm 13:14, Ps 51:10, Ez 18:31, Ez 36:26, 2Co 5:17, Ep 1:18, Ep 4:22-24, Col 1:21-22, Col 3:10, Tt 3:5, Rm 12:1, Ps 34:8, Ep 5:10, Ep 5:17, 1P 2:3, Rm 12:1, Rm 7:12, Rm 7:14, Rm 7:22, Ps 19:7-11, Ps 119:47-48, Ps 119:72, Ps 119:97, Ps 119:103, Ps 119:128, Ps 119:174, Pr 3:1-4, Pr 3:13-18, Ga 5:22-23, Ep 5:9, Col 4:12, 1Th 4:3, 2Tm 3:16-17
Réciproques : Lv 3:6, Lv 3:14, Dt 6:18, Dt 12:30, Dt 14:21, 2S 15:16, 2R 16:10, 1Ch 15:12, Esd 10:11, Jb 34:4, Ps 18:30, Es 58:5, Es 66:20, Ez 20:32, Mt 6:10, Mt 7:14, Mt 7:21, Mt 17:2, Mc 9:2, Mc 10:43, Lc 22:26, Jn 3:7, Ac 16:20, Rm 6:4, Rm 7:6, Rm 14:18, Rm 15:16, 1Co 7:34, 1Co 14:15, 2Co 3:18, 2Co 4:16, 2Co 5:10, Ep 4:23, Ep 6:1, Ph 1:10, Col 1:9, 1Th 4:1, 1Th 5:21, 1Tm 1:8, 1Tm 2:3, Tt 2:12, He 10:36, He 12:28, He 13:21, 1P 2:20, 1P 3:3, 1Jn 2:17
12:3 Rm 12:6-8, Rm 1:5, Rm 15:15-16, 1Co 3:10, 1Co 15:10, Ga 2:8-9, Ep 3:2, Ep 3:4, Ep 3:7, Ep 3:8, Ep 4:7-12, Col 1:29, 1Tm 1:14, 1P 4:11, Rm 11:20, Rm 11:25, Pr 16:18-19, Pr 25:27, Pr 26:12, Ec 7:16, Mi 6:8, Mt 18:1-4, Lc 18:11, 1Co 4:7-8, 2Co 12:7, Ga 6:3, Ph 2:3-8, Col 2:13, Jc 4:6, 1P 5:5, 3Jn 1:9, 1Tm 2:9, 1Tm 2:15, Tt 2:2, Tt 2:4, Tt 2:6, Tt 2:12, 1P 1:13, 1P 4:7, 1P 5:8, Rm 12:6, Jn 3:34, 1Co 4:7, 1Co 12:7-11, 2Co 12:13, Ep 4:7, Ep 4:13, Ep 4:16
Réciproques : Nb 12:2, Jg 8:3, Mt 14:28, Lc 8:18, Lc 9:46, 1Co 3:5, 1Co 4:6, 1Co 7:17, 1Co 12:16, 1Co 12:18, 1Co 14:37, 2Co 5:13, Ap 3:17
12:4 1Co 12:4, 1Co 12:12, 1Co 12:27, Ep 4:15-16
Réciproques : Nb 4:49, Mc 13:34, Rm 12:5, Ep 3:6, Ep 4:4, Ph 1:27, Col 2:19, 1Th 4:11
12:5 Rm 12:4, 1Co 10:17, 1Co 12:12-14, 1Co 12:20, 1Co 12:27, 1Co 12:28, Ep 1:23, Ep 4:25, Ep 5:23, Ep 5:30, Col 1:24, Col 2:19
Réciproques : Jn 15:5, Jn 17:21, Ac 4:32, 1Co 1:30, 1Co 6:15, Ga 2:9, Ga 3:16, Ep 1:3, Ep 3:6, Ep 4:4, Ph 1:27
12:6 Rm 1:11, 1Co 1:5-7, 1Co 4:6-7, 1Co 12:4-11, 1Co 12:28-31, 1Co 13:2, 1P 4:10-11, Rm 12:3, Mt 23:34, Lc 11:49, Ac 2:17, Ac 11:27-28, Ac 13:1, Ac 15:32, Ac 21:9, 1Co 12:10, 1Co 12:28, 1Co 13:2, 1Co 14:1, 1Co 14:3-5, 1Co 14:24, 1Co 14:29, 1Co 14:31, 1Co 14:32, Ep 3:5, Ep 4:11, 1Th 5:20, Rm 12:3, Ac 18:24-28, 2Co 8:12, Ph 3:15
Réciproques : Gn 49:29, Lv 1:2, Nb 3:25, Nb 4:47, Jg 8:3, Mt 25:14, Mt 25:22, Lc 19:13, Jn 3:27, Ac 6:4, Rm 15:15, 1Co 12:5, 1Co 12:7, 1Co 12:11, 2Co 10:13, Ga 2:9, Ep 4:7, 1Tm 4:14, 2Tm 1:6, Jc 1:17, 2P 1:20
12:7 Es 21:8, Ez 3:17-21, Ez 33:7-9, Mt 24:45-47, Lc 12:42-44, Ac 20:20, Ac 20:28, Col 4:17, 1Tm 4:16, 2Tm 4:2, 1P 5:1-4, Dt 33:10, 1S 12:23, Ps 34:11, Ps 51:13, Ec 12:9, Mt 28:19, Jn 3:2, Ac 13:1, Ga 6:6, Ep 4:11, Col 1:28-29, 1Tm 2:7, 1Tm 3:2, 1Tm 5:17, 2Tm 2:2, 2Tm 2:24
Réciproques : Nb 3:10, Dt 10:8, 1Ch 9:27, Ne 12:44, Ep 4:12, 1Tm 3:13
12:8 Ac 13:15, Ac 15:32, Ac 20:2, 1Co 14:3, 1Th 2:3, 1Tm 4:13, He 10:25, He 13:22, Rm 12:13, Dt 15:8-11, Dt 15:14, Jb 31:16-20, Ps 112:9, Pr 22:9, Ec 11:1-2, Ec 11:6, Es 32:5, Es 32:8, Es 58:7-11, Mt 6:2-4, Mt 25:40, Lc 21:1-4, Ac 2:44-46, Ac 4:33-35, Ac 11:28-30, 2Co 8:1-9, 2Co 8:12, 1Th 2:8, 1P 4:9-11, 2Co 1:12, 2Co 8:2, 2Co 11:3, Ep 6:5, Col 3:22, Rm 13:6, Gn 18:19, Ps 101:1-8, Ac 13:12, Ac 20:28, 1Co 12:28, 1Th 5:12-14, 1Tm 3:4-5, 1Tm 5:17, He 13:7, He 13:17, He 13:24, 1P 5:2-3, Ec 9:10, Dt 16:11, Dt 16:14, Dt 16:15, Ps 37:21, Es 64:5, 2Co 9:7
Réciproques : Ex 18:13, Dt 15:10, Ac 2:46, 2Co 9:11, 1Tm 3:13, 1Tm 6:18, He 6:11
12:9 2S 20:9-10, Ps 55:21, Pr 26:25, Ez 33:31, Mt 26:49, Jn 12:6, 2Co 6:6, 2Co 8:8, 1Th 2:3, 1Tm 1:5, Jc 2:15-16, 1P 1:22, 1P 4:8, 1Jn 3:18-20, Ps 34:14, Ps 36:4, Ps 45:7, Ps 97:10, Ps 101:3, Ps 119:104, Ps 119:163, Pr 8:13, Am 5:15, He 1:9, Ac 11:23, 1Th 5:15, He 12:14, 1P 3:10-11
Réciproques : Dt 4:4, Dt 10:20, Dt 30:20, Js 6:18, Js 22:5, Js 23:12, 1S 28:2, 1R 11:2, 1Ch 4:10, Ne 10:29, Pr 4:27, Es 1:16, Es 7:15, Es 56:2, Mi 3:2, Mt 19:5, Rm 7:15, 1Co 13:6, Ga 5:22, Ep 4:15, Ph 1:10, Ph 4:8, Col 3:12, 1Th 5:21, 2Th 2:12, 2Tm 2:19, He 13:1, Jc 3:17, 1Jn 4:21, Ap 2:25
12:10 Jn 13:34-35, Jn 15:17, Jn 17:21, Ac 4:32, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, Ep 4:1-3, Col 1:4, 1Th 4:9, 2Th 1:3, He 13:1, 1P 1:22, 1P 2:17, 1P 3:8-9, 2P 1:7, 1Jn 2:9-11, 1Jn 3:10-18, 1Jn 4:11, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Jn 5:1-2, Jb 1:4, Ps 133:1, Gn 13:9, Mt 20:26, Lc 14:10, Ph 2:3, 1P 5:5
Réciproques : Gn 13:8, Ex 18:9, Nb 12:2, Nb 16:10, Rt 2:10, Jb 18:3, Jr 38:12, Mt 5:22, Mt 18:1, Mt 20:21, Mt 23:6, Mt 26:33, Mc 9:34, Mc 10:41, Lc 9:46, Lc 11:43, Lc 20:46, Lc 22:24, Jn 13:14, Jn 15:12, 1Co 12:16, Ep 3:8, Ep 4:32, Col 3:12, 3Jn 1:9
12:11 Ex 5:17, Pr 6:6-9, Pr 10:26, Pr 13:4, Pr 18:9, Pr 22:29, Pr 24:30-34, Pr 26:13-16, Ec 9:10, Es 56:10, Mt 25:26, Ac 20:34-35, Ep 4:28, 1Th 4:11-12, 2Th 3:6-12, 1Tm 5:13, He 6:10-11, Mt 24:12, Ac 18:25, Col 4:12-13, Jc 5:16, 1P 1:22, 1P 4:8, Ap 2:4, Ap 3:15-16, 1Co 7:22, Ep 6:5-8, Col 3:22-24, Col 4:1, Tt 2:9-10, He 12:28
Réciproques : Rt 2:7, 2Ch 35:13, Ne 3:20, Ne 4:15, Ps 112:5, Pr 20:13, Pr 31:15, Ec 3:22, Ac 20:19, Rm 14:18, He 6:12, 2P 1:8, Ap 3:19
12:12 Rm 5:2-3, Rm 15:13, Ps 16:9-11, Ps 71:20-23, Ps 73:24-26, Pr 10:28, Pr 14:32, Lm 3:24-26, Ha 3:17-18, Mt 5:12, Lc 10:20, 1Co 13:13, Ph 3:1, Ph 4:4, Col 1:27, 1Th 5:8, 1Th 5:16, 2Th 2:16-17, Tt 2:13, Tt 3:7, He 3:6, He 6:17-19, 1P 1:3-8, 1P 4:13, 1Jn 3:1-3, Rm 2:7, Rm 5:3-4, Rm 8:25, Rm 15:4, Ps 37:7, Ps 40:1, Lc 8:15, Lc 21:19, Col 1:11, 1Th 1:3, 2Th 1:4, 2Th 3:5, 1Tm 6:11, 2Tm 3:10, He 6:12, He 6:15, He 10:36, He 12:1, Jc 1:3-4, Jc 5:7, Jc 5:10, Jc 5:11, 1P 2:19-20, 2P 1:6, Ap 13:10, Gn 32:24-26, Jb 27:8-10, Ps 55:16-17, Ps 62:8, Ps 109:4, Jr 29:12-13, Dn 9:18-19, Lc 11:5-13, Lc 18:1-8, Lc 18:9-43, Ac 1:14, Ac 2:42, Ac 6:4, Ac 12:5, 2Co 12:8, Ep 6:18-19, Ph 4:6-7, Col 4:2, Col 4:12, 1Th 5:17, He 5:7, Jc 5:15-16, 1P 4:7, 1Jn 5:14-15
Réciproques : 1S 8:20, Jb 2:10, Pr 15:15, Ec 3:22, Ac 16:25, Rm 8:24, 2Tm 4:2, He 6:11, 1P 1:6, Ap 2:3, Ap 2:9
12:13 Rm 12:8, Rm 15:25-28, Ps 41:1, Ac 4:35, Ac 9:36-41, Ac 10:4, Ac 20:34-35, 1Co 16:1-2, 2Co 8:1-4, 2Co 9:1, 2Co 9:12, Ga 6:10, Phm 1:7, He 6:10, He 13:16, 1Jn 3:17, Gn 18:2-8, Gn 19:1-3, 1Tm 3:2, 1Tm 5:10, Tt 1:8, He 13:2, 1P 4:9
Réciproques : Gn 18:6, Lv 25:35, Dt 23:24, Jg 19:20, Rt 2:16, 2R 4:10, Ne 5:17, Jb 31:17, Jb 31:32, Ps 112:9, Es 58:7, Mt 25:35, Lc 12:17, Lc 14:13, 1Co 16:15, Ep 4:28, Ph 1:5, 1Tm 6:18, Phm 1:5
12:14 Rm 12:21, Jb 31:29-30, Mt 5:44, Lc 6:28, Lc 23:34, Ac 7:60, 1Co 4:12-13, 1Th 5:15, Jc 3:10, 1P 2:21-23, 1P 3:9
Réciproques : Lv 19:14, 1S 24:6, 1R 13:6, Ps 35:13, Rm 12:19
12:15 Es 66:10-14, Lc 1:58, Lc 15:5-10, Ac 11:23, 1Co 12:26, 2Co 2:3, Ph 2:17-18, Ph 2:28, Ne 1:4, Jb 2:11, Ps 35:13-14, Jr 9:1, Jn 11:19, Jn 11:33-36, 2Co 11:29, Ph 2:26, He 13:3
Réciproques : Gn 21:6, Gn 42:24, Ex 18:9, Rt 4:14, 1S 11:4, 2S 1:11, 2S 15:23, 2S 15:30, 2S 19:24, Est 4:5, Jb 6:14, Jb 16:4, Jb 19:21, Jb 30:25, Jb 42:11, Ps 35:27, Pr 17:5, Pr 25:20, Ec 3:4, Jr 38:12, Ez 32:18, Am 6:6, Mt 18:31, Lc 15:24, 1Co 4:8, 2Co 2:2, 2Co 6:10, 2Co 7:13, Ph 2:4, He 10:24, 1P 3:8
12:16 Rm 15:5, Rm 6:2, 2Ch 30:12, Jr 32:39, Ac 4:32, 1Co 1:10, Ph 1:27, Ph 2:2-3, Ph 3:16, Ph 4:2, 1P 3:8, Ps 131:1-2, Jr 45:5, Mt 18:1-4, Mt 20:21-28, Lc 4:6-11, Lc 22:24-27, 1P 5:3, 3Jn 1:9, Ap 13:7-8, Jb 31:13-16, Jb 36:5, Pr 17:5, Pr 19:7, Pr 19:17, Pr 19:22, Mt 6:25-26, Mt 11:5, Mt 26:11, Lc 6:20, Lc 14:13, Ph 4:11-13, 1Tm 6:6-9, He 13:5, Jc 2:5-6, Rm 11:25, Pr 3:7, Pr 26:12, Es 5:21, 1Co 3:18, 1Co 4:10, 1Co 6:5, 1Co 8:2, Jc 3:13-17
Réciproques : Jb 11:12, Pr 3:5, Pr 4:3, Pr 23:4, Pr 26:5, Pr 28:11, Ez 28:5, Jn 13:14, Rm 1:14, Rm 11:20, 1Co 4:8, 1Co 8:1, 2Co 13:11, Ga 6:3, 1Tm 6:4
12:17 Rm 12:19, Pr 20:22, Mt 5:39, 1Th 5:15, 1P 3:9, Rm 14:16, 1Co 6:6-7, 1Co 13:4-5, 2Co 8:20-21, Ph 4:8-9, Col 4:5, 1Th 4:12, 1Th 5:22, 1Tm 5:14, Tt 2:4-5, 1P 2:12, 1P 3:16
Réciproques : Gn 23:7, Gn 23:9, Gn 42:25, Gn 43:12, Gn 43:21, Ex 23:4, Lv 19:18, Dt 2:6, Rt 3:14, Rt 4:4, 1S 24:7, 1S 29:3, 2S 24:24, 1R 5:6, 2R 4:7, 1Ch 21:24, Est 9:10, Ps 15:3, Ps 119:61, Pr 17:13, Pr 24:29, Es 11:9, Mt 5:24, Lc 6:27, 2Co 13:7, He 13:18
12:18 Rm 14:17, Rm 14:19, 2S 20:19, Ps 34:14, Ps 120:5-7, Pr 12:20, Mt 5:5, Mt 5:9, Mc 9:50, 1Co 7:15, 2Co 13:11, Ga 5:22, Ep 4:3, Col 3:14-15, 1Th 5:13, 2Tm 2:22, He 12:14, Jc 3:16-18, 1P 3:11
Réciproques : Gn 13:9, Gn 21:24, Gn 23:7, Gn 26:30, Lv 25:35, Jg 11:14, Jg 20:12, Ps 120:7, Pr 3:30, Pr 17:14, Pr 19:11, Mt 5:24, Mt 24:24, Rm 1:15, Ph 2:14, 1Th 5:15, 1Tm 2:2, Jc 3:17
12:19 Rm 12:14, Rm 12:17, Lv 19:18, 1S 25:26, 1S 25:33, Pr 24:17-19, Pr 24:29, Ez 25:12, Mt 5:39, Lc 6:27-29, Lc 9:55-56, Rm 13:4, Dt 32:35, Dt 32:43, Ps 94:1-3, Na 1:2-3, He 10:30
Réciproques : Gn 34:13, Gn 50:19, Nb 31:2, Dt 7:10, Jg 15:7, 1S 24:12, 1S 25:13, 1S 25:31, 1S 26:10, 2S 13:20, 2S 18:19, 2R 9:7, Jb 21:31, Ps 18:47, Ps 79:10, Es 47:3, Jr 15:15, Jr 50:15, Jr 51:36, Am 1:7, Mt 26:52, Lc 22:50, Ac 28:19, Rm 3:5, 1Co 10:14, 2Co 12:19, Ep 4:26, 1Th 4:6, 2Tm 1:2, 1P 3:9, Ap 6:10
12:20 Ex 23:4-5, 1S 24:16-19, 1S 26:21, Pr 25:21-22, Mt 5:44, Ps 120:4, Ps 140:10, Ct 8:6-7
Réciproques : Gn 50:21, Lv 25:35, 1S 24:17, 1S 25:26, 1S 30:11, 2R 6:22, 2Ch 28:10, 2Ch 28:15, Jb 22:7, Es 21:14, Es 58:7, Mt 5:42, Mt 25:35, Lc 10:34, Lc 17:4, 1Co 4:12, Ep 4:32
12:21 Pr 16:32, Lc 6:27-30, 1P 3:9
Réciproques : Gn 50:21, Nb 12:13, Nb 16:47, 1S 24:17, 1S 25:21, 1S 30:11, 2S 19:43, 1R 13:6, 2R 6:22, 2Ch 28:10, 2Ch 28:15, Pr 25:21, Es 58:7, Mt 5:44, Mt 18:15, Mt 18:22, Lc 9:56, Lc 22:51, Jn 5:34, Rm 12:14, Ep 4:32
12:1 Dt 17:12, Ep 5:21, Tt 3:1, 1P 2:13-17, 2P 2:10-11, Jud 1:8, 1S 2:8, 1Ch 28:4-5, Ps 62:11, Pr 8:15-16, Jr 27:5-8, Dn 2:21, Dn 4:32, Dn 5:18-23, Mt 6:13, Jn 19:11, Ap 1:5, Ap 17:14, Ap 19:16
Réciproques : Dt 16:18, Dt 17:11, Js 1:16, Js 1:18, 1S 10:25, 1S 12:3, 1S 15:28, 1S 24:6, 2R 11:17, 1Ch 28:21, 1Ch 29:23, 2Ch 19:5, Jb 19:29, Jb 36:22, Ps 101:6, Pr 24:21, Ec 8:2, Ec 8:4, Jr 29:7, Dn 5:19, Ml 4:4, Mt 23:3, Mt 26:43, Jn 10:33, Jn 10:35, Ac 13:48, Ac 27:37, 1Tm 2:2
12:2 Jr 23:8-17, Jr 44:14-17, Tt 3:1, Es 58:2, 1P 2:13, Rm 13:5, Mt 23:14, Mc 12:40, Lc 20:47, Jc 3:1
Réciproques : Ex 16:8, Ex 22:28, Nb 16:11, 1S 24:6, Rm 14:23, 1Co 11:29
12:3 Rm 13:4, Dt 25:1, Pr 14:35, Pr 20:2, Ec 10:4-6, Jr 22:15-18, 1P 2:13-14, 1P 3:13-14
Réciproques : Dt 19:20, Dt 21:2, Jg 18:7, 1S 9:17, 2S 20:19, 1R 10:9, Ne 13:21, Ne 13:28, Jb 29:8, Dn 6:16, Lc 18:3, Jn 8:11, Ac 18:14, Ac 18:16, 1Co 11:17, Ph 4:8
12:4 Rm 13:6, 1R 10:9, 2Ch 19:6, Ps 82:2-4, Pr 24:23-24, Pr 31:8-9, Ec 8:2-5, Es 1:17, Jr 5:28, Ez 22:27, Mi 3:1-4, Mi 3:9, Pr 16:14, Pr 20:2, Pr 20:8, Pr 20:26, Rm 12:19, Nb 35:19-27, Js 20:5, Js 20:9, Ez 25:14
Réciproques : Gn 9:6, Ex 21:20, Lv 19:18, Nb 31:2, Dt 19:20, Dt 21:2, Dt 32:35, Js 4:14, 1S 9:17, 2S 3:39, 2S 20:19, 2R 9:7, Ne 13:21, Ne 13:28, Jb 29:8, Jr 21:12, Ez 11:9, Na 1:2, Lc 18:3, Jn 8:11, Ac 18:16, Rm 13:3, He 10:30, 1P 2:14
12:5 1S 24:5-6, Ec 8:2, Tt 3:1-2, 1P 2:13-15, Ac 24:16, He 13:18, 1P 2:19, 1P 3:16
Réciproques : 1R 2:43, Ec 8:5, Jr 29:7, Rm 13:2, 1Co 10:25, Ep 1:23
12:6 Esd 4:13, Esd 4:20, Esd 6:8, Ne 5:4, Mt 17:24-27, Mt 22:17-21, Mc 12:14-17, Lc 20:21-26, Lc 23:2, Rm 12:8, Ex 18:13-27, Dt 1:9-17, 1S 7:16-17, 2S 8:5, 1Ch 18:14, Jb 29:7-17
Réciproques : Ex 18:22, Ne 5:14, Mt 17:25, Mc 13:34, Lc 20:25, Rm 13:4, He 1:14
12:7 Lc 20:25, Lv 19:3, 1S 12:18, Pr 24:21, Ep 5:33, Ep 6:5, 1P 2:18, Ex 20:12, Lv 19:32, Ep 6:2-3, 1Tm 5:13, 1Tm 5:17, 1Tm 6:1, 1P 2:17, 1P 3:7
Réciproques : Gn 9:23, Gn 14:24, 1S 24:8, 1R 1:23, 1R 3:17, 1R 18:8, 2Ch 2:10, Esd 4:10, Esd 4:13, Ne 5:14, Jb 29:8, Jb 32:6, Jb 34:18, Pr 3:27, Dn 3:9, Ml 3:8, Mt 17:25, Mt 22:17, Mt 22:21, Mc 12:17, Jn 2:8, Rm 13:8
12:8 Rm 13:7, Dt 24:14-15, Pr 3:27-28, Mt 7:12, Mt 22:39-40, Rm 13:10, Ga 5:14, Col 3:14, 1Tm 1:5, Jc 2:8
Réciproques : Gn 14:24, Gn 23:9, Gn 23:13, Gn 23:16, Gn 43:12, Gn 43:21, 2Ch 2:10, Ct 8:7, Mt 5:19, Mt 5:43, Mt 19:18, Mc 12:31, Rm 1:14, Rm 3:31, 1Co 9:21, 1Co 16:14, 1Th 3:12, 1Jn 2:7, 2Jn 1:6
12:9 Ex 20:12-17, Dt 5:16-21, Mt 19:18-19, Mc 10:19, Lc 18:20, Rm 7:7-8, Lv 19:18, Lv 19:34, Mt 22:39, Mc 12:31, Lc 10:27, Ga 5:13, Jc 2:8-10
Réciproques : Gn 44:8, Ex 20:13, Dt 5:19, Dt 5:21, Mt 22:40, Lc 3:14, Jc 2:11, 1Jn 4:21, 2Jn 1:6
12:10 1Co 13:4-7, Rm 13:8, Mt 22:40
Réciproques : Ps 15:3, Mt 22:39, Lc 3:14, Rm 2:27, Rm 14:15, 1Jn 4:21
12:11 Es 21:11-12, Mt 16:3, Mt 24:42-44, 1Th 5:1-3, Jon 1:6, Mt 25:5-7, Mt 26:40-41, Mc 13:35-37, 1Co 15:34, Ep 5:14, 1Th 5:5-8, Ec 9:10, Lc 21:28, 1Co 7:29-31, 1P 4:7, 2P 3:13-15, Ap 22:12, Ap 22:20
Réciproques : Pr 6:9, Pr 19:15, Pr 20:13, Pr 24:33, Ct 3:2, Ct 7:9, Es 56:1, Os 4:11, Jl 1:5, Mt 5:16, Mc 13:33, Mc 13:36, Lc 12:40, Lc 21:34, Ep 5:16, Ph 2:12, 1Th 5:4, 1Th 5:6, He 10:25, He 12:1, 1P 5:8, 2P 1:20, Ap 1:3
12:12 Ct 2:17, 1Jn 2:8, Es 2:20, Es 30:22, Ez 18:31-32, Ep 4:22, Col 3:8-9, Jc 1:21, 1P 2:1, Jb 24:14-17, Jn 3:19-21, Ep 5:11, 1Th 5:5-7, 1Jn 1:5-7, 1Jn 2:8-9, Rm 13:14, 2Co 6:7, Ep 6:11-18, Col 3:10-17, 1Th 5:8
Réciproques : Gn 38:26, Lv 13:47, Pr 7:9, Pr 19:15, Es 2:5, Es 59:17, Jr 43:12, Mt 18:8, Mc 13:33, Jn 12:35, 1Co 7:29, 1Co 15:53, 2Co 6:14, 2Co 10:4, Ep 4:24, Ep 5:14, Tt 2:12, 1P 4:1, 1P 4:7, 1Jn 1:7, Ap 22:10
12:13 Lc 1:6, Ga 5:16, Ga 5:25, Ep 4:1, Ep 4:17, Ep 5:2, Ep 5:8, Ep 5:15, Ph 1:27, Ph 3:16-20, Ph 4:8-9, Col 1:10, 1Th 2:12, 1Th 4:12, 1P 2:12, 1Jn 2:6, 2Jn 1:4, Ac 2:15, 1Th 5:17, 2P 2:13, Pr 23:20, Es 22:12-13, Es 28:7-8, Am 6:4-6, Mt 24:48-51, Lc 16:19, Lc 17:27-28, Lc 21:34, 1Co 6:10, Ga 5:21, Ep 5:18, 1P 2:11, 1P 4:3-5, 1Co 6:9-10, Ga 5:19, Ep 5:3-5, Col 3:5, 1Th 4:3-5, 2P 2:14, 2P 2:18-20, Jud 1:23, Ga 5:15, Ga 5:21, Ga 5:26, Ph 2:3, Jc 3:14-16, Jc 4:5, 1P 2:1-2
Réciproques : Gn 9:21, Lv 7:23, 1S 25:36, Ps 31:20, Es 5:11, Mt 24:38, Lc 15:13, Rm 6:4, 1Co 5:11, 1Co 13:4, 1Co 14:40, 2Co 6:7, 2Co 12:21, 2Co 13:7, Col 3:8, 1Th 5:7, 1Th 5:8, 1Tm 6:4, Tt 2:12, He 13:18, Jc 1:21, Jc 5:5, 1P 1:13, 1P 4:4
12:14 Ga 3:27, Ep 4:24, Col 3:10-12, Rm 8:12-13, Ga 5:16-17, Ga 5:24, Col 3:5-8, 1P 2:11, 1Jn 2:15-17
Réciproques : Ex 28:2, Ex 39:27, Ex 40:14, Lv 7:8, Lv 8:7, Nb 11:4, Jg 6:34, 2Ch 6:41, Jb 29:14, Ps 45:13, Ps 132:9, Pr 31:25, Ct 1:5, Es 61:10, Ez 42:14, Am 6:4, Mt 22:11, Mt 24:38, Mc 13:33, Lc 12:40, Lc 15:13, Lc 15:22, Rm 6:4, Rm 6:12, Rm 7:18, Rm 8:6, Rm 8:29, Rm 12:2, Rm 13:12, 2Co 3:18, Ga 4:19, Ga 6:8, Ep 2:3, Ep 6:11, 1P 5:5, 1Jn 2:16, Ap 12:1, Ap 19:8
12:1 Rm 14:21, Rm 4:19, Rm 15:1, Rm 15:7, Jb 4:3, Es 35:3-4, Es 40:11, Es 42:3, Ez 34:4, Ez 34:16, Za 11:16, Mt 12:20, Mt 14:31, Mt 18:6, Mt 18:10, Lc 17:2, 1Co 3:1-2, 1Co 8:7-13, 1Co 9:22, Rm 15:7, Mt 10:40-42, Mt 18:5, Jn 13:20, Ph 2:29, 2Jn 1:10, 3Jn 1:8-10, Rm 14:2-5
Réciproques : Lv 11:22, Lv 13:6, 2R 5:17, Mt 5:9, Jn 21:15, Ac 21:21, 1Co 8:9, Ga 6:1, Ph 2:14, 1Th 5:14, 1Tm 6:4, 2Tm 2:14, He 5:14
12:2 Rm 14:14, 1Co 10:25, Ga 2:12, 1Tm 4:4, Tt 1:15, He 9:10, He 13:9, Rm 14:22-23, Gn 1:29, Gn 9:3, Pr 15:17, Dn 1:12, Dn 1:16
Réciproques : Gn 3:18, Lv 11:2, Lv 11:47, 1Co 8:9, Col 2:16
12:3 Rm 14:10, Rm 14:15, Rm 14:21, Za 4:10, Mt 18:10, Lc 18:9, 1Co 8:11-13, Rm 14:13, Mt 7:1-2, Mt 9:14, Mt 11:18-19, 1Co 10:29-30, Col 2:16-17, Ac 10:34, Ac 10:44, Ac 15:8-9
Réciproques : Gn 9:3, Lv 11:2, Lv 11:47, Lc 6:37, Rm 14:4, 1Tm 4:3, Jc 4:11
12:4 Rm 9:20, Ac 11:17, 1Co 4:4-5, Jc 4:11-12, Rm 14:3, Rm 11:23, Rm 16:25, Dt 33:27-29, Ps 17:5, Ps 37:17, Ps 37:24, Ps 37:28, Ps 119:116-117, Jn 10:28-30, Rm 8:31-39, He 7:25, 1P 1:5, Jud 1:24, Es 40:29
Réciproques : Gn 49:24, Ps 51:12, Pr 30:10, Mt 7:1, Lc 6:37, Rm 4:21, Rm 5:2, Rm 14:10, Rm 14:13, Rm 14:18, 1Co 1:8, 1Th 3:13
12:5 Ga 4:9-10, Col 2:16-17, Rm 14:14, Rm 14:23, 1Co 8:7, 1Co 8:11, 1Jn 3:19-21
Réciproques : Rm 14:22, 2Tm 1:5, 2Tm 3:14
12:6 Ga 4:10, Ex 12:14, Ex 12:42, Ex 16:25, Es 58:5, Za 7:5-6, Mt 14:19, Mt 15:36, Jn 6:28, 1Co 10:30-31, 1Tm 4:3-5
Réciproques : Dt 8:10, Za 14:21, Mc 6:41, Mc 8:6, Mc 14:23, Lc 9:16, Lc 22:17, Jn 6:11, Ac 27:35, Col 2:16, Col 3:17, Col 3:23, He 13:9
12:7 Rm 14:9, 1Co 6:19-20, 2Co 5:15, Ga 2:19-20, Ph 1:20-24, 1Th 5:10, Tt 2:14, 1P 4:2
Réciproques : Ps 118:17, Ct 8:12, Dn 3:28, Os 10:1, Za 14:21, Mt 25:19, Lc 20:38, Jn 5:23, Rm 6:10, 1Co 6:13, 2Co 5:14, 2Co 8:5
12:8 Jn 21:19, Ac 13:36, Ac 20:24, Ac 21:13, Ph 2:17, Ph 2:30, 1Th 5:10, 1Co 3:22-23, 1Co 15:23, 1Th 4:14-18, Ap 14:13
Réciproques : Dn 3:28, Os 6:2, Os 10:1, Jn 13:13, Ac 2:36, Rm 8:38, 1Co 1:2, 1Co 12:5, 2Co 4:5, 2Co 5:9, 2Co 5:15, Ga 2:19, Ep 4:5, Col 3:23, Tt 2:14, Ap 1:18
12:9 Es 53:10-12, Lc 24:26, 2Co 5:14, He 12:2, 1P 1:21, Ap 1:18, Mt 28:18, Jn 5:22-23, Jn 5:27-29, Ac 10:36, Ac 10:42, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, 2Tm 4:1, 1P 4:5
Réciproques : 1R 17:22, Ps 45:3, Ps 45:11, Ps 50:6, Mt 23:8, Mc 12:27, Jn 13:13, Ac 2:24, Ac 10:40, Ac 17:18, Ac 17:31, Rm 8:34, Rm 10:12, Rm 14:7, 1Co 1:2, 1Co 1:13, 1Co 12:5, 2Co 4:5, 2Co 13:4, Ga 1:1, Ep 4:5, Ph 2:11, 1Th 5:10, He 2:14, He 4:13, He 9:27
12:10 Rm 14:3-4, Lc 23:11, Ac 4:11, Rm 2:16, Ec 12:14, Mt 25:31-32, Jn 5:22, Ac 10:42, Ac 17:31, 1Co 4:5, 2Co 5:10, Jud 1:14-15, Ap 20:11-15
Réciproques : Jg 11:27, 1S 2:10, 1R 19:18, Ps 7:8, Ps 22:29, Ec 11:9, Es 45:23, Za 14:17, Mt 7:1, Mt 18:10, Mt 23:8, Mt 26:64, Mc 15:19, Lc 6:37, Lc 18:9, Lc 19:15, Jn 16:11, Ac 17:18, Rm 14:13, 1Co 8:1, Ga 6:5, Ph 2:10, Col 2:16, Jc 4:11, 1P 4:5, Ap 5:8, Ap 20:12
12:11 Nb 14:21, Nb 14:28, Es 49:18, Jr 22:24, Ez 5:11, So 2:9, Ps 72:11, Es 45:22-25, Ph 2:10, Ap 5:14, Rm 10:9, Rm 15:9, Mt 10:32, 1Jn 4:15, 2Jn 1:7
Réciproques : Gn 43:26, 2Ch 29:29, Es 65:16, Jr 12:16, Ez 33:11, So 1:5, Za 14:17, Mc 15:19, Ph 2:11, Jc 4:7
12:12 Ec 11:9, Mt 12:36, Mt 18:23-35, Lc 16:2, Ga 6:5, 1P 4:5
Réciproques : Ac 24:25, 1Co 13:5, He 13:17, Ap 2:23, Ap 22:12
12:13 Rm 14:4, Rm 14:10, Jc 2:4, Jc 4:11, Lc 12:57, 1Co 11:13, 2Co 5:14, Rm 9:32-33, Rm 11:9, Rm 16:17, Lv 19:14, Es 57:14, Ez 14:3, Mt 16:23, Mt 18:7, Lc 17:2, 1Co 8:9-13, 1Co 10:32, 2Co 6:3, Ph 1:10, Ap 2:14, 2S 12:14, 1Tm 5:14, 1Jn 2:10
Réciproques : Lv 11:47, Dt 22:8, 1R 14:16, Mt 18:6, Mt 18:10, Mc 9:42, Lc 17:1, Rm 8:34, Rm 14:3, Rm 14:21, Col 2:16, Jc 4:12
12:14 Ac 10:28, Rm 14:2, Rm 14:20, 1Co 10:25, 1Tm 4:4, Tt 1:15, Ac 10:14-15, Ac 11:8-9, Rm 14:23, 1Co 8:7, 1Co 8:10
Réciproques : Gn 9:3, Lv 7:19, Lv 11:2, Lv 11:8, Dt 14:3, Es 52:11, Mt 15:11, Lc 11:41, Ac 15:29, Rm 14:5, Rm 14:22, 1Co 6:12, Ga 2:14, Col 2:16, 2Tm 1:5
12:15 Ez 13:22, 1Co 8:12, Rm 13:10, Rm 15:2, 1Co 8:1, 1Co 13:1, 1Co 13:4, 1Co 13:5, Ga 5:13, Ph 2:2-4, 1Co 8:11, 2P 2:1, 1Jn 2:2
Réciproques : Lv 11:2, Nb 32:15, 1S 26:19, 1R 15:26, Ne 5:8, Ps 73:15, Ez 13:19, Dn 1:8, Mc 9:41, Ac 15:29, Rm 14:3, Rm 14:20, 1Co 6:12, 1Co 9:18, 1Co 10:23, 1Co 10:28, 1Co 10:29, 1Co 16:14, Ga 2:18, Ph 2:5, 1Tm 1:5
12:16 Rm 12:17, 1Co 10:29-30, 2Co 8:20-21, 1Th 5:22
Réciproques : Rt 3:14, Ep 5:2
12:17 Dn 2:44, Mt 3:2, Mt 6:33, Lc 14:15, Lc 17:20-21, Jn 3:3, Jn 3:5, 1Co 4:20, 1Co 6:9, 1Th 2:12, 1Co 8:8, Col 2:16-17, He 13:9, Es 45:24, Jr 23:5-6, Dn 9:24, Mt 6:33, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ph 3:9, 2P 1:1, Rm 5:1-5, Rm 8:6, Rm 8:15, Rm 8:16, Rm 15:13, Es 55:12, Es 61:3, Jn 16:33, Ac 9:31, Ac 13:52, Ga 5:22, Ph 2:1, Ph 3:3, Ph 4:4, Ph 4:7, Col 1:11, 1Th 1:6, 1P 1:8
Réciproques : Gn 9:3, Ps 29:11, Ps 34:14, Pr 3:2, Pr 14:9, Ec 2:26, Es 11:6, Es 32:17, Es 48:18, Es 54:13, Es 61:10, Za 7:5, Za 14:20, Mt 5:9, Mt 12:28, Mt 13:19, Mt 15:11, Mc 7:15, Mc 9:50, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 17:13, Jn 18:36, Ac 1:3, Rm 2:10, Rm 2:29, Rm 12:18, Rm 14:21, 1Co 6:13, Ep 4:3, Col 1:13, Col 3:15, 1Tm 4:3, 2Tm 2:22, He 12:11, He 13:21, 1P 3:11
12:18 Rm 14:4, Rm 6:22, Rm 12:11, Rm 16:18, Mc 13:34, Jn 12:26, 1Co 7:22, Ga 6:15-16, Col 3:24, Tt 2:11-14, Rm 12:1-2, Gn 4:7, Ec 9:7, Ac 10:35, 2Co 8:21, Ph 4:18, 1Tm 2:3, 1Tm 5:4, 1P 2:5, 1P 2:20, 2Co 4:2, 2Co 5:11, 2Co 6:4, 2Co 8:21, 1Th 1:3-4, Jc 2:18-26, 1P 3:16
Réciproques : Dt 33:24, 1S 2:26, Est 10:3, Pr 3:4, Pr 14:9, Ec 2:26, Za 7:5, Za 14:20, Lc 2:52, Ac 2:47, Rm 16:10, 2Co 7:11, 2Co 10:18, Ep 5:10, 2Tm 2:15, He 13:21
12:19 Rm 12:18, Ps 34:14, Ps 133:1, Mt 5:9, Mc 9:50, 2Co 13:11, Ep 4:3-7, Ph 2:1-4, Col 3:12-15, He 12:14, Jc 3:13-18, 1P 3:11, Rm 15:2, 1Co 10:33, 1Co 14:12-17, 1Co 14:26, Ep 4:29, 1Th 5:11-12, 1Tm 1:4
Réciproques : Js 18:8, Pr 21:21, Es 51:1, Ac 9:31, 1Co 7:15, 1Co 10:23, 1Co 14:3, Ep 4:12, Ph 2:4, 1Th 5:15, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22
12:20 Rm 14:15, Mt 18:6, 1Co 6:12-13, 1Co 8:8, 1Co 8:13, 1Co 10:31, Ep 2:10, Ph 1:6, Rm 14:14, Mt 15:11, Ac 10:15, 1Tm 4:3-5, Tt 1:15, Rm 14:15, Rm 14:21, 1Co 8:9-12, 1Co 10:32-33
Réciproques : Gn 9:3, Lv 7:19, Nb 32:15, Ez 44:31, Mt 5:30, Lc 17:1, Ac 15:29, 1Co 8:11, 1Co 10:23, Ph 1:10, Col 2:16, 1Tm 4:4
12:21 Rm 14:17, Rm 15:1-2, 1Co 8:13, Rm 14:13, Ml 2:8, Mt 16:23, Mt 18:7-10, Lc 17:1-2, Ph 1:10, He 12:13, Ap 2:14
Réciproques : Lv 11:8, Nb 32:15, 1S 25:31, Ps 73:15, Jr 18:15, Mt 5:30, Mt 17:27, Mt 18:6, Mt 18:10, Jn 16:1, Ac 15:29, Rm 4:19, Rm 14:3, Rm 14:20, 1Co 8:9, 1Co 8:11, Col 2:16
12:22 Rm 14:2, Rm 14:5, Rm 14:14, Rm 14:23, Ga 6:1, Jc 3:13, Rm 7:15, Rm 7:24, Ac 24:16, 2Co 1:12, 1Jn 3:21
Réciproques : Gn 38:24, Rm 2:6, 1Co 8:1
12:23 1Co 8:7, Rm 13:2, 1Co 11:29-31, Tt 1:15, He 11:6
Réciproques : Lv 5:17, Pr 21:4, Rm 14:2, Rm 14:5, Rm 14:14, Rm 14:22, 1Co 8:10, Jc 2:18
12:1 Rm 4:20, 1Co 4:10, 2Co 12:10, Ep 6:10, 2Tm 2:1, 1Jn 2:14, Rm 14:1, 1Co 9:22, 1Co 12:22-24, Ga 6:1-2, 1Th 5:14, Rm 15:3
Réciproques : Gn 33:14, Ex 26:26, Lv 11:22, Dt 22:4, 2S 10:11, 2Ch 28:15, Mt 17:27, Mt 18:6, Mt 18:10, Mt 26:39, Mc 8:34, Jn 13:14, Jn 21:15, Ac 20:35, Rm 6:19, Rm 8:26, Rm 14:21, 1Co 8:9, 1Co 8:11, 1Co 10:23, 1Co 13:5, 1Co 13:7, 2Co 4:5, 2Co 11:29, Ga 1:10, Ga 5:13, Ep 4:2, Ph 2:4, Ph 3:15, Col 3:13, 2Tm 3:2, He 10:24
12:2 Rm 14:19, 1Co 9:19-22, 1Co 10:24, 1Co 10:33, 1Co 11:1, 1Co 13:5, Ph 2:4-5, Tt 2:9-10
Réciproques : Mt 11:19, Mt 22:39, Mc 6:34, Rm 14:15, Rm 14:21, 1Co 10:23, 1Co 14:3, 2Co 4:5, Ga 1:10, Ga 5:13, Ep 4:12, Col 3:13, 1Th 5:11, He 10:24
12:3 Ps 40:6-8, Mt 26:39, Mt 26:42, Jn 4:34, Jn 5:30, Jn 6:38, Jn 8:29, Jn 12:27-28, Jn 14:30, Jn 14:31, Jn 15:10, Ph 2:8, Ps 69:9, Ps 69:20, Ps 89:50-51, Mt 10:25, Jn 15:24
Réciproques : Ps 31:11, Ps 102:8, Ps 109:25, Mc 6:34, Lc 9:11, Jn 8:48, Rm 3:10, Rm 15:1, Rm 15:5, 1Co 10:33, 1Co 11:1, Ga 5:22, Ph 2:5, Ph 2:7
12:4 Rm 4:23-24, 1Co 9:9-10, 1Co 10:11, 2Tm 3:16-17, 2P 1:20-21, Rm 5:3-5, Rm 8:24-25, Rm 12:12, Ps 119:81-83, He 6:10-19, He 10:35-36, Jc 5:7-11, 1P 1:13
Réciproques : 1S 2:2, Jb 8:8, Ps 19:7, Ps 102:18, Ps 119:50, Ps 119:92, Jr 30:2, Dn 7:1, Mt 4:4, Mt 13:44, Mt 22:29, Mc 1:44, Mc 12:24, Lc 21:19, Jn 15:16, Jn 19:35, Jn 20:30, Rm 2:18, Rm 3:10, Rm 5:4, Rm 16:26, 1Co 1:5, 1Tm 1:16, Jc 1:3, 2P 1:6, Ap 2:3
12:5 Rm 15:13, Ex 34:6, Ps 86:5, 1P 3:20, 2P 3:9, 2P 3:15, 2Co 1:3-4, 2Co 7:6, Rm 12:16, 2Ch 30:12, Jr 32:39, Ez 11:19, Ac 4:32, 1Co 1:10, 2Co 13:11, Ph 1:27, Ph 2:2, Ph 3:16, Ph 4:2, 1P 3:8, Rm 15:3, Ep 5:2, Ph 2:4-5
Réciproques : Jn 13:15, Jn 17:11, 1Th 5:23, 2Tm 2:22, He 6:18, He 10:36, 1P 5:10, Ap 2:3
12:6 Rm 15:9-11, So 3:9, Za 13:9, Ac 4:24, Ac 4:32, Jn 10:29-30, Jn 20:17, 2Co 1:3, 2Co 11:31, Ep 1:3, 1P 1:3
Réciproques : 2Ch 5:13, Ps 50:23, Ps 86:12, Jn 13:31, Jn 17:11, Ac 2:1, Ac 21:20, 1Co 1:10, 2Co 13:11, Ph 2:2, 2Tm 2:22, 2P 1:17
12:7 Rm 14:1-3, Mt 10:40, Mc 9:37, Lc 9:48, Rm 5:2, Mt 11:28-30, Lc 15:2, Jn 6:37, Jn 13:34, Rm 15:9, Ep 1:6-8, Ep 1:12, Ep 1:18, 2Th 1:10-12
Réciproques : Ac 9:17, Ac 11:1, Ac 15:4, Ac 21:17, Ac 21:20, Rm 16:2, 2Co 1:20, 2Co 6:17
12:8 Rm 3:26, 1Co 1:12, 1Co 10:19, 1Co 10:29, 1Co 15:50, Rm 9:4-5, Mt 15:24, Mt 20:28, Jn 1:11, Ac 3:25-26, Ac 13:46, Ga 4:4-5, Rm 3:3, Ps 98:2-3, Mi 7:20, Lc 1:54-56, Lc 1:70-73, 2Co 1:20, Rm 15:16, Rm 9:23-24, Rm 11:22, Rm 11:30, Es 24:15-16, Jn 10:16, Ep 2:12-22, Ep 3:1-8, 1P 2:9-10
Réciproques : Nb 9:10, Nb 23:9, Dt 9:5, Ps 33:4, Ps 40:10, Ps 69:13, Ps 71:22, Ps 86:15, Ps 100:5, Ps 103:17, Ps 115:1, Ps 117:2, Ps 138:2, Es 42:1, Es 42:6, Es 49:5, Es 66:18, Ez 16:61, Dn 9:12, Dn 9:27, Za 11:4, Mt 10:5, Mc 7:27, Mc 7:28, Lc 2:32, Lc 24:47, Jn 1:17, Jn 4:43, Jn 12:21, Jn 14:6, Ac 15:15, Ac 26:6, Ac 28:28, Rm 2:9, Rm 4:9, Ga 2:17, Ep 2:13, Ph 2:7, He 3:1, He 8:2
12:9 2S 22:50, Ps 18:49
Réciproques : Dt 32:43, 1R 8:35, Ps 33:4, Ps 35:18, Ps 40:10, Ps 50:23, Ps 57:9, Ps 59:16, Ps 69:13, Ps 86:9, Ps 86:15, Ps 96:7, Ps 98:3, Ps 100:5, Ps 113:3, Ps 115:1, Ps 117:2, Ps 138:2, Ct 2:12, Ct 8:8, Es 11:10, Es 19:24, Es 42:6, Es 42:10, Es 42:12, Es 51:5, Es 56:3, Es 60:3, Es 60:6, Es 66:10, Ez 16:61, Dn 9:27, Os 2:23, Ag 2:7, Za 8:20, Za 9:10, Ml 1:11, Mt 2:10, Mt 8:11, Mt 10:5, Mt 12:18, Mt 21:41, Mc 7:28, Lc 2:10, Lc 2:32, Lc 14:23, Lc 15:32, Jn 10:16, Jn 14:6, Ac 8:8, Ac 10:11, Ac 11:18, Ac 13:48, Ac 21:20, Rm 1:21, Rm 2:9, Rm 3:29, Rm 14:11, Rm 15:6, Rm 15:7, 2Co 1:20, Ep 4:10, Ph 2:11, Col 3:11, 2Tm 2:19, Tt 2:11, 1P 2:12, Ap 7:9, Ap 15:4
12:10 Dt 32:43, Ps 66:1-4, Ps 67:3-4, Ps 68:32, Ps 97:1, Ps 98:3-4, Ps 138:4-5, Es 24:14-16, Es 42:10-12
Réciproques : Ps 65:5, Ps 66:8, Ps 96:7, Ps 100:1, Ps 113:3, Es 35:2, Ac 8:39, Ap 21:24
12:11 Ps 117:1
Réciproques : Ps 66:8, Ps 67:4, Ps 68:32, Ps 96:1
12:12 Es 11:1, Es 11:10, Ap 5:5, Ap 22:16, Gn 49:10, Ps 2:4-12, Ps 22:27-28, Ps 72:8-10, Ps 72:17, Es 42:1-4, Es 49:6, Dn 2:44, Dn 7:14, Mi 4:1-3, Mi 5:4, Jr 16:19, Jr 17:5-7, Mt 12:21, 1Co 15:19, Ep 1:12-13, 2Tm 1:12, 1P 1:21
Réciproques : Gn 9:27, 1S 16:1, 2S 22:44, 1Ch 2:12, Ps 18:43, Ps 31:24, Ps 40:4, Ps 86:2, Ps 89:4, Lm 3:24, So 3:12, Jn 5:23, Ac 2:30, Rm 10:12, Ph 2:1, Ph 2:19, 1Tm 1:1, 1Tm 4:10
12:13 Rm 15:5, Jr 14:8, Jl 3:16, 1Tm 1:1, Rm 14:17, Es 55:12, Jn 14:1, Jn 14:27, Ga 5:22, Ep 1:2, Ep 5:18-19, 2Th 2:16-17, 1P 1:8, Rm 5:4-5, Rm 12:12, 2Co 9:8, He 6:11
Réciproques : Nb 6:26, 1S 1:18, Ps 31:24, Ps 39:7, Ps 40:4, Ps 71:5, Ps 86:2, Ps 119:49, Ps 143:10, Pr 3:2, Pr 10:28, Es 54:13, Mt 12:21, Jn 14:16, Jn 14:26, Jn 15:11, Ac 2:4, Ac 9:31, Ac 13:52, Ac 16:34, Rm 2:10, Rm 5:1, Rm 5:2, Rm 8:24, 1Co 13:13, 2Co 6:10, 2Co 13:11, Ga 4:15, Ep 1:12, Ph 1:25, Ph 2:1, Ph 4:7, Col 2:2, Col 3:15, 1Th 1:3, 1Th 1:6, 1Th 5:23, 1Tm 4:10, 2Tm 1:12, Tt 2:13, He 1:9, He 3:6, 1P 1:3, 1P 5:10
12:14 Ph 1:7, 2Tm 1:5, Phm 1:21, He 6:9, 2P 1:12, 1Jn 2:21, Ph 1:11, Col 1:8-10, 2P 1:5-8, 1Co 8:1, 1Co 8:7, 1Co 8:10, Col 3:16, 1Th 5:11, 1Th 5:14, Tt 2:3-4, He 5:12, He 10:24-25, Jud 1:20-23
Réciproques : 1Co 14:6, 2Co 8:7, Ga 5:22, Ep 4:12, Ep 5:9, Col 4:12, 2Th 3:4, Jc 3:17
12:15 He 13:22, 1P 5:12, 1Jn 2:12-14, 1Jn 5:13, Jud 1:3-5, 1Tm 4:6, 2Tm 1:6, 2Tm 2:14, Tt 3:1, 2P 1:12-15, 2P 3:1-2, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 12:6, 1Co 3:10, 1Co 15:10, Ga 1:15-16, Ga 2:9, Ep 3:7-8, 1Tm 1:11-14, 1P 4:10-11, 2P 3:15
Réciproques : Nb 18:7, Jn 15:16, Jn 17:22, Ac 9:15, Ac 11:24, 2Co 10:1, Ep 3:2, Col 1:25, 1Jn 2:21
12:16 Rm 15:18, Rm 11:13, Ac 9:15, Ac 13:2, Ac 22:21, Ac 26:17-18, 1Co 3:5, 1Co 4:1, 2Co 5:20, 2Co 11:23, Ga 2:7-8, Ep 3:1, Ph 2:17, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Rm 15:29, Rm 1:1, Ac 20:24, Ga 3:5, 1Th 2:2, 1Th 2:9, 1Tm 1:11, 1P 1:12, Rm 12:1-2, Es 66:19-20, 2Co 8:5, Ph 2:17, Ph 4:18, He 13:16, 1P 2:5, Rm 5:5, Rm 8:26-27, Ac 20:32, 1Co 6:19, Ep 2:18, Ep 2:22, 1Th 5:23
Réciproques : Gn 4:7, Gn 14:20, Lv 2:9, Nb 7:62, Nb 8:13, Nb 15:4, Nb 18:7, Nb 29:1, 2Ch 31:18, Ps 19:14, Ps 96:8, Ct 4:16, Es 56:3, Es 60:7, Jr 33:18, Ez 16:61, Ez 43:27, So 3:10, Za 9:13, Ml 1:11, Ml 3:3, Lc 1:2, Jn 14:6, Jn 14:26, Jn 15:16, Ac 11:18, Ac 26:16, Rm 1:5, Rm 3:29, Rm 12:3, Rm 15:8, 2Co 11:28, Ga 1:16, Ep 3:2, Ep 3:7, Ph 1:27, Col 1:23, 1Th 2:19, He 1:14, He 10:14, 1P 1:2, Ap 21:24
12:17 Rm 4:2, 2Co 2:14-16, 2Co 3:4-6, 2Co 7:4, 2Co 11:16-30, 2Co 12:1, 2Co 12:11-21, He 5:1
Réciproques : Nb 20:10, Mt 12:20, 1Co 1:29, 1Co 9:16, 1Co 15:10, 2Co 4:5
12:18 Pr 25:14, 2Co 10:13-18, 2Co 11:31, 2Co 12:6, Jud 1:9, Mc 16:20, Ac 14:27, Ac 15:4, Ac 15:12, Ac 21:19, Ga 2:8, 1Co 3:6-9, 2Co 3:1-3, 2Co 6:1, Rm 1:5, Rm 6:17, Rm 16:26, Mt 28:18-20, Ac 26:20, 2Co 10:4-5, He 5:9, He 11:8, Col 3:17, 2Th 2:17, Jc 1:22, 1Jn 3:18
Réciproques : Ex 18:1, Jg 5:23, Jg 8:3, 1S 14:45, 2S 23:10, 2R 5:1, 1Ch 6:15, Ps 18:43, Ps 45:5, Ps 86:10, Pr 8:1, Pr 15:7, Ec 9:10, Es 66:8, Mt 13:32, Mt 13:37, Mt 24:14, Mt 25:16, Jn 17:20, Ac 4:17, Ac 4:33, Ac 7:25, Ac 19:11, Rm 1:13, Rm 2:8, Rm 15:16, 2Co 4:5, 2Co 10:12, 2Co 10:14, 2Co 12:12, Ga 5:7, Ep 3:7, Ph 1:25, 1Th 1:5, 2Th 1:8, 2Th 3:4, He 2:4, Ap 6:2
12:19 Ac 14:10, Ac 15:12, Ac 16:18, Ac 19:11-12, 2Co 12:12, Ga 3:5, He 2:4, Mt 12:28, Ac 1:8, 1Co 12:4-11, 1P 1:12, Rm 15:24, Ac 9:28-29, Ac 13:4-5, Ac 13:14, Ac 13:51, Ac 14:6, Ac 14:20, Ac 14:25, Ac 16:6-12, Ac 17:10, Ac 17:15, Ac 18:1, Ac 18:19, Ac 19:1, Ac 20:2, Ac 20:6, Ac 20:1-2, Rm 1:14-16, Ac 20:20, Col 1:25, 2Tm 4:17
Réciproques : Ex 7:3, Lv 25:9, Jg 8:3, Ps 45:5, Ps 86:10, Ps 102:22, Ez 47:4, Mi 4:2, Mi 5:7, Za 9:14, Mt 13:32, Mt 25:16, Mt 26:13, Mc 13:10, Mc 16:20, Lc 13:19, Jn 14:12, Jn 17:20, Ac 4:33, Ac 5:12, Ac 8:40, Ac 14:26, Ac 21:19, Rm 1:5, Rm 1:16, Rm 10:18, 1Co 1:6, 1Co 2:4, 1Co 4:20, 1Co 12:10, 2Co 2:14, 2Co 6:6, 2Co 6:9, 2Co 10:14, 2Co 11:26, Ep 3:7, Col 1:6, 1Th 1:5, 1Th 2:9, 2Tm 4:5, Tt 1:3, Ap 6:2
12:20 2Co 10:14-16, 1Co 3:9-15, 2Co 10:13-16, Ep 2:20-22
Réciproques : Es 52:15, Es 55:5, Mi 5:7, 1Co 3:10, 1Co 4:15, 2Co 5:9, 2Co 10:15, Col 1:29, 1Th 4:11, 2Tm 2:19
12:21 Es 52:15, Es 65:1
Réciproques : Es 66:19, Mc 9:42
12:22 Rm 1:13, 1Th 2:17-18
Réciproques : Ac 27:1, Ac 28:16, Rm 1:10, 1Co 9:12
12:23 Rm 15:32, Rm 1:10-12, 1Th 3:10, 2Tm 1:4
Réciproques : Ac 19:21, Ac 20:25, Rm 1:11, Rm 1:13, Ph 3:13, 1Th 2:17
12:24 Rm 15:28, Ac 19:21, Ac 15:3, Ac 21:5, 2Co 1:16, 3Jn 1:6, Rm 1:12, 1Co 16:5-7, Rm 15:32
Réciproques : Gn 18:16, 1S 23:17, Pr 25:17, Ac 20:16, Ac 28:15, Rm 15:19, 1Co 16:6, 2Co 10:16, 2Co 11:26, Tt 3:13, Phm 1:22, 2Jn 1:12
12:25 Rm 15:26-31, Ac 18:21, Ac 19:21, Ac 20:16, Ac 20:22, Ac 24:17, 1Co 16:1-3, Ga 2:10
Réciproques : Ct 7:13, Es 23:18, Mi 4:13, Za 6:10, Ac 11:29, Ac 26:10, Rm 12:13, Rm 15:31, 1Co 16:4, 1Co 16:15, 2Co 8:4, Phm 1:5, He 6:10, He 13:23, 1P 4:10
12:26 Ac 11:27-30, 2Co 8:1-2, Ga 6:6-10, Pr 14:21, Pr 14:31, Pr 17:5, Za 11:7, Za 11:11, Mt 25:40, Mt 26:11, Lc 6:20, Lc 14:13, 1Co 16:15, 2Co 9:12, Phm 1:5, Jc 2:5-6
Réciproques : Es 60:5, Es 61:6, Za 6:10, Ac 10:2, Ac 16:9, Ac 18:12, Ac 19:21, Ac 24:17, Ac 26:10, Rm 15:25, Rm 16:5, 2Co 1:1, 2Co 8:4, 2Co 8:13, Ph 1:5, Ap 21:24
12:27 Rm 11:17, 1Co 9:11, Ga 6:6, Phm 1:19
Réciproques : Es 14:2, Es 19:21, Es 19:24, Es 61:6, Ac 10:2, 2Co 8:13, Ph 4:14, Col 1:12, 1Tm 5:17, He 1:14, He 3:1, 1P 4:10, 1Jn 1:3
12:28 Ph 4:17, Col 1:6, Rm 15:24, Pr 19:21, Lm 3:37, Jc 4:13-15
Réciproques : Jb 33:16, Ct 4:16, Es 19:21, Ez 28:12, Ac 25:12, Ph 1:11, Ph 2:24, Tt 3:14, He 13:23
12:29 Rm 1:11-12, Ps 16:11, Ez 34:26, Ep 1:3, Ep 3:8, Ep 3:19, Ep 4:13
Réciproques : Ac 3:26, Ac 25:12, Rm 1:16, Rm 15:16, 2Co 1:15, Ep 4:12, Ph 1:25, Ph 1:27, Ph 2:24, 1Th 2:8
12:30 2Co 4:5, 2Co 4:11, 2Co 12:10, 1Tm 6:13-14, 2Tm 4:1, Ps 143:10, Ph 2:1, Gn 32:24-29, 2Co 1:11, Ep 6:19, Col 2:1, Col 4:12, 1Th 5:25, 2Th 3:1
Réciproques : Ex 10:17, Jg 7:24, 2S 24:23, Ne 9:20, Ct 5:8, Dn 2:18, Lc 11:8, Rm 1:10, Rm 12:1, 1Co 1:10, Col 1:8, Col 1:29, Col 4:3, 1Th 3:10, 2Tm 1:4, Phm 1:22, He 13:18
12:31 Ac 21:27-31, Ac 22:24, Ac 23:12-24, Ac 24:1-9, Ac 25:2, Ac 25:24, 1Th 2:15, 2Th 3:2, Rm 15:25, 2Co 8:4, 2Co 9:1, Ac 21:17-26
Réciproques : Dt 33:24, 2S 24:23, He 13:19, 1P 2:7
12:32 Rm 15:23-24, Rm 1:10-13, Ac 27:1, Ac 27:41-43, Ac 28:15-16, Ac 28:30, Ac 28:31, Ph 1:12-14, Ac 18:21, 1Co 4:19, Jc 4:15, Pr 25:13, 1Co 16:18, 2Co 7:13, 1Th 3:6-10, 2Tm 1:16, Phm 1:7, Phm 1:20
Réciproques : Rm 1:11, Rm 1:12, He 6:3, He 13:19
12:33 Rm 16:20, 1Co 14:33, 2Co 5:19-20, 2Co 13:11, Ph 4:9, 1Th 5:23, 2Th 3:16, He 13:20, Rm 16:24, Rt 2:4, Mt 1:23, Mt 28:20, 2Co 13:14, 2Tm 4:22
Réciproques : Nb 6:26, 1Ch 22:11, Jn 20:19, Rm 5:1
12:1 2Co 3:1, Mt 12:50, Mc 10:30, 1Tm 5:2, Jc 2:15, 1P 1:22-23, Lc 8:3, 1Tm 5:9-10, Ac 18:18
Réciproques : Ex 35:25, Pr 31:31, Mt 10:41, Ac 18:27, 1Co 9:5, Tt 3:15, He 13:24, 3Jn 1:14
12:2 Rm 15:7, Mt 10:40-42, Mt 25:40, Ph 2:29, Col 4:10, Phm 1:12, Phm 1:17, 2Jn 1:10, 3Jn 1:5-10, Ep 5:3, Ph 1:27, 1Tm 2:10, Tt 2:3, Rm 16:3-4, Rm 16:6, Rm 16:9, Rm 16:23, Ac 9:36, Ac 9:39, Ac 9:41, Ph 4:14-19, 2Tm 1:18
Réciproques : 2R 4:13, 1Ch 22:17, Pr 11:16, Lc 5:7, Ac 18:27, Rm 16:15, 1Co 16:15, Ep 6:1, Ph 4:3
12:3 Ac 18:2-17, Ac 18:26, 1Co 16:19, 2Tm 4:19, Rm 16:9, 1Co 16:16
Réciproques : 1Ch 22:17, Ac 15:23, Rm 16:2, Ph 4:21
12:4 Rm 5:7, Jn 15:13, Ph 2:30, 1Jn 3:16, Js 10:24, 2S 22:41, Mi 2:3, Ac 15:41, Ac 16:5, 1Co 7:17, 1Co 16:1, 1Th 2:14, Ap 1:4
Réciproques : Jg 9:17, Jg 11:36, Jg 12:3, 1Ch 11:19, Est 4:16, Jb 16:12, Ac 18:2, Rm 16:2, Rm 16:16, 1Co 16:19, 2Co 8:18, 2Co 11:28, 2Tm 4:19
12:5 Mt 18:20, 1Co 16:19, Col 4:15, Phm 1:2, Rm 16:8, Rm 16:12, 3Jn 1:1, Rm 11:16, 1Co 16:15, Jc 1:18, Ap 14:4, Rm 15:26, Ac 18:12, Ac 18:27, 2Co 1:1, 2Co 9:2
Réciproques : Dt 26:2, Jr 2:3, 2Co 11:10
12:6 Rm 16:12, Mt 27:55, 1Tm 5:10
Réciproques : Ex 35:25, 2R 4:13, Pr 11:16, Pr 31:31, Rm 16:2, 1Co 16:16, 1Th 1:3
12:7 Rm 16:11, Rm 16:21, 2Co 11:23, Col 4:10, Phm 1:23, Ap 1:9, Ga 2:2, Ga 2:6, Rm 8:1, Es 45:17, Es 45:25, Jn 6:56, Jn 14:20, Jn 15:2, 1Co 1:30, 2Co 5:17, 2Co 5:21, Ga 1:22, Ga 5:6, Ga 6:15, Ep 2:10, 1Jn 4:13, 1Jn 5:20
Réciproques : Ac 21:16, 2Co 12:2, Ph 3:9
12:8 Rm 16:5, Ph 4:1, 1Jn 3:14
Réciproques : Rm 16:22
12:9 Rm 16:2-3, Rm 16:21
Réciproques : 1Co 16:16, Ph 4:3
12:10 Rm 14:18, Dt 8:2, 1Co 11:19, 2Co 2:9, 2Co 8:22, Ph 2:22, 1Tm 3:10, 1P 1:7, 2Tm 4:19
Réciproques : 2Co 6:4, 2Co 10:18, 2Co 13:7, 2Tm 2:15, 3Jn 1:14
12:11 Réciproques : Rm 16:7, Rm 16:21, 1Co 1:30, 2Co 5:17, 3Jn 1:14
12:12 Mt 9:38, 1Co 15:10, 1Co 15:58, 1Co 16:16, Col 1:29, Col 4:12, 1Th 1:3, 1Th 5:12-13, 1Tm 4:10, 1Tm 5:17-18, He 6:10-11
Réciproques : Ex 35:25, Pr 31:31, Ac 15:25, Rm 16:5, Rm 16:6, Ph 4:3, Ap 2:3
12:13 Mc 15:21, Mt 20:16, Jn 15:16, Ep 1:4, 2Th 2:13, 2Jn 1:1, Mt 12:49-50, Mc 3:35, Jn 19:27, 1Tm 5:2
Réciproques : Jg 5:7
12:14 Rm 8:29, Col 1:2, He 3:1, 1P 1:22-23
12:15 Rm 16:2, Rm 1:7, Es 60:21, Ep 1:1, 1P 1:2
Réciproques : 1Co 16:19
12:16 Ac 20:37, 1Co 16:20, 2Co 13:12, 1Th 5:26, 1P 5:14, Rm 16:4
Réciproques : Gn 29:11, Gn 29:13, Lc 7:45, Ac 20:1, 2Co 13:13, Ph 4:22
12:17 Ph 3:17, 2Th 3:14-15, Ac 15:1-5, Ac 15:24, 1Co 1:10-13, 1Co 3:3, 1Co 11:18, Ga 1:7-9, Ga 2:4, Ph 3:2-3, Col 2:8, 2P 2:1-2, 1Jn 2:19, 2Jn 1:7-10, Jud 1:19, Mt 18:7, Lc 17:1, Mt 18:17, 1Co 5:9-11, 2Th 3:6, 2Th 3:14, 1Tm 6:3-5, 2Tm 3:5, Tt 3:10, 2Jn 1:10-11
Réciproques : 1R 13:9, Pr 6:14, Pr 28:10, Mt 7:15, Mt 13:27, Mt 13:41, Mc 9:42, Rm 14:13, 1Co 3:12, 1Co 5:11, 1Co 14:6, 2Co 11:20, Ep 4:14, Ep 5:11, Ph 1:10, Ph 1:15, Ph 2:14, 2Th 2:15, 1Tm 4:16, 1Tm 6:5, 2Tm 3:10, Tt 1:10, He 13:9, Jc 3:6
12:18 Mt 6:24, Jn 12:26, Ga 1:10, Ph 2:21, Col 3:24, Jc 1:1, Jud 1:1, Ap 1:1, 1S 2:12-17, 1S 2:29, Es 56:10-12, Ez 13:19, Os 4:8-11, Mi 3:5, Ml 1:10, Mt 24:48-51, Ph 3:19, 1Tm 6:5, 2P 2:10-15, Jud 1:12, 2Ch 18:5, 2Ch 18:12-17, Es 30:10-11, Jr 8:10-11, Jr 23:17, Jr 28:1-9, Jr 28:15-17, Ez 13:16, Mi 3:5, Mt 7:15, Mt 24:11, Mt 24:24, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 2Co 11:13-15, Col 2:4, 2Th 2:10, 1Tm 6:5, 2Tm 2:16-18, 2Tm 3:2-6, Tt 1:10-12, 2P 2:3, 2P 2:18-20, 1Jn 4:1-3, Jud 1:16, Rm 16:19, Ps 19:7, Ps 119:130, Pr 8:5, Pr 14:15, Pr 22:3, 2Co 11:3
Réciproques : Nb 22:7, Nb 23:12, 1S 2:15, 2S 15:6, 2S 15:11, 1R 13:18, Ps 12:2, Pr 1:10, Pr 7:7, Pr 20:19, Pr 28:10, Pr 28:21, Pr 29:5, Pr 30:15, Jr 29:8, Ez 12:24, Ez 13:4, Ez 34:2, Ez 45:20, Dn 11:34, Os 7:14, Os 10:11, Am 7:12, Mi 2:11, Mt 10:16, Mt 13:41, Mt 18:17, Mt 24:49, Lc 6:26, Lc 12:45, Jn 6:26, Jn 10:1, Rm 1:1, Rm 14:18, 1Co 2:1, 1Co 2:4, 2Co 1:12, 2Co 7:2, 2Co 11:20, Ga 1:7, Ga 4:17, Ep 4:14, Ph 1:15, Col 2:18, 1Th 2:5, 1Tm 3:3, 1Tm 4:2, 2Tm 3:4, 2Tm 3:5, 2Tm 3:8, Tt 1:12, He 13:9, Jc 3:6, 2P 2:14, 2P 3:17, 2Jn 1:10, Ap 12:9, Ap 13:11
12:19 Rm 1:8, 1Th 1:8-9, Ep 1:15-17, Col 1:3-9, 1Th 1:2-3, 1Th 3:6-10, 1R 3:9-12, Ps 101:2, Es 11:2-3, Mt 10:16, 1Co 14:20, Ep 1:17-18, Ep 5:17, Ph 1:9, Col 1:9, Col 3:16, 2Tm 3:15-17, Jc 3:13-18, Lc 10:3, Ph 2:15
Réciproques : 2S 15:11, 1Ch 4:10, Ps 116:6, Ps 119:130, Pr 7:7, Pr 13:16, Pr 14:15, Pr 16:21, Ec 10:10, Jr 4:22, Ez 45:20, Rm 1:14, Rm 16:18, 2Co 1:12, 2Co 11:3, Col 2:4, Col 4:5, 1P 1:2, 1Jn 4:1
12:20 Rm 15:33, Gn 3:15, Es 25:8-12, Rm 8:37, He 2:14-15, 1Jn 3:8, Ap 12:10, Ap 20:1-3, Jb 40:12, Es 63:3, Za 10:5, Ml 4:3, Lc 10:19, Rm 16:24, 1Co 16:2-4, 2Co 13:14, Ga 6:18, Ph 4:23, 1Th 5:28, 2Th 3:18, 2Tm 4:22, Phm 1:25, Ap 22:21
Réciproques : Nb 23:23, Dt 33:27, Js 10:24, Ps 44:5, Ps 91:13, Ps 108:13, Es 16:4, Es 26:6, Es 65:25, Jr 15:21, Za 3:2, Mc 3:27, Mc 5:7, Mc 16:18, Lc 10:17, Jn 16:11, Ac 2:35, Ac 28:5, 1Co 16:23, 2Co 13:11, Ep 2:5, Ph 4:9, Col 4:18, 1Th 5:23, 2Th 3:16, 1Tm 1:14, 1Tm 6:21, He 10:29, He 13:20, He 13:25, Ap 12:9, Ap 12:11, Ap 20:2
12:21 Ac 16:1-3, Ac 17:14, Ac 18:5, Ac 19:22, Ac 20:4, 2Co 1:1, 2Co 1:19, Col 1:1, Ph 1:1, Ph 2:19-23, 1Th 1:1, 1Th 3:2, 1Th 3:6, 2Th 1:1, 1Tm 1:2, 1Tm 6:11, 1Tm 6:20, 2Tm 1:2, He 13:23, Ac 13:1, Ac 17:5, Ac 20:4, Rm 16:7, Rm 16:11
Réciproques : Rm 16:9, 1Co 16:10, 1Co 16:20, 2Co 13:13, Ph 4:21, Col 4:10, 2Tm 4:21, Tt 3:15, He 13:24
12:22 Ga 6:11, Rm 16:8, Col 3:17
Réciproques : Jr 36:4, Jr 36:32, Ph 4:21
12:23 1Co 1:14, 3Jn 1:1-6, Ac 19:22, 2Tm 4:20
Réciproques : Mt 10:41, Mt 25:35, Lc 10:35, Ac 16:15, Ac 19:29, Ac 20:4, Rm 16:2, 1Co 16:20, He 13:2, 1P 4:9
12:24 Rm 16:20, 1Th 5:28
Réciproques : Rm 15:33, 1Co 16:23, 2Co 13:14, Ga 6:18, Ph 4:23, Col 4:18, 2Th 3:18, 1Tm 6:21, Phm 1:25, He 13:25, Ap 22:21
12:25 Rm 14:4, Ac 20:32, Ep 3:20-21, 1Th 3:13, 2Th 2:16-17, 2Th 3:3, He 7:25, 1P 5:10, Jud 1:24-25, Rm 2:16, 2Co 4:3, Ga 2:2, 2Th 2:14, 2Tm 2:8, Ac 9:20, 1Co 1:23, 1Co 2:2, 2Co 4:5, 1Co 2:7, Ep 1:9, Col 1:26-27, Ps 78:2, Dn 2:22, Am 3:7, Mt 13:17, Mt 13:35, Lc 10:23-24, Ep 3:3-5, Ep 3:9, Ep 3:11, 1P 1:10-12, 1P 1:20
Réciproques : Nb 9:10, Dt 29:29, Dt 30:11, Jb 11:6, Jb 15:8, Ps 7:9, Es 48:6, Es 52:15, Mt 11:11, Mt 13:11, Mt 20:7, Mt 24:14, Lc 8:10, Jn 15:15, Ac 10:11, Ac 16:5, Rm 1:1, Rm 1:11, Rm 10:14, Rm 11:25, 1Co 1:8, 1Co 4:1, 1Co 13:2, 1Co 14:2, 2Co 1:21, 2Co 10:14, Ep 3:5, Ep 4:10, Col 1:28, Col 2:2, Col 2:7, 1Tm 3:16, 1Tm 6:16, 2Tm 1:8, 2Tm 1:9, 2Tm 4:17, Tt 1:2, 1Jn 1:2, Ap 1:1, Ap 10:7, Ap 14:6
12:26 Ep 1:9, Col 1:26, 2Tm 1:10, Tt 1:2-3, Rm 1:2, Rm 3:21, Rm 15:4, Ac 8:32-35, Ac 10:43, Ac 26:22-23, Ga 3:8, Ep 2:20, Ap 19:10, Mt 28:19-20, Mc 16:15, Lc 24:44-47, Ac 13:46-47, Ac 26:17-18, Rm 1:20, Gn 21:33, Dt 33:27, Es 9:6, Es 40:28, Mi 5:2, 1Tm 1:17, He 9:14, He 13:8, 1Jn 5:20, Ap 1:8-11, Ap 1:17, Rm 1:5, Rm 15:18, Ac 6:7
Réciproques : Nb 9:10, Dt 26:18, Dt 29:29, Dt 30:11, Jb 11:6, Jb 15:8, Ps 18:43, Ps 22:27, Es 42:4, Es 48:6, Es 52:15, Es 66:18, Jr 7:23, Ez 11:20, Dn 2:22, Za 6:15, Mt 11:11, Mt 13:35, Mt 13:38, Mt 24:14, Mc 1:15, Jn 15:15, Jn 17:20, Ac 10:11, Ac 22:21, Rm 6:17, Rm 10:14, Rm 10:16, 1Co 2:7, 2Co 9:13, 2Co 10:5, Ga 5:7, Ep 3:9, Ep 4:10, Col 1:6, 1Th 1:3, 2Th 1:8, 1Tm 2:6, 2Tm 3:15, 2Tm 4:17, 1P 1:2, 1P 1:20, 1Jn 1:2
12:27 Rm 11:36, Ga 1:4-5, Ep 3:20-21, Ph 4:20, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 4:18, He 13:15, He 13:21, 1P 2:5, 1P 5:10-11, 2P 3:18, Ap 1:5-6, Ap 4:9-11, Ap 5:9-14, Ap 7:10-12, Ap 19:1-6, Rm 11:33-34, Ps 147:5, Ep 1:7-8, Ep 3:10, Col 2:2-3, Jud 1:25
Réciproques : Rm 6:11, 2Co 13:14, 1P 4:11, Ap 5:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 12
  • 12.1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre culte raisonnable. Deuxième partie
    Exhortations à ceux qui sont sauvés par la grâce de Dieu. Ch. 12 :1 à 15 :13
    Règles de conduite générales. Ch. 12 et 13
    1 à 2 Le principe de la morale chrétienne.
    L'apôtre présente son exhortation comme la conclusion (donc) de toute la première partie de l'épître, où il a développé les compassions de Dieu pour l'humanité pécheresse et perdue. Il fonde cette exhortation plus spécialement sur ce qu'il vient de dire de la miséricorde divine qui accueille également Juifs et gentils, (Romains 11.30-32) sur cet amour de Dieu, dont il a célébré l'infinie profondeur. (Romains 11.33-36)
    - A cet amour dont Dieu les aime, les chrétiens de Rome doivent répondre en se donnant à Dieu. Pour rendre son invitation plus pressante, l'apôtre les interpelle : frères. C'est là le principe de la morale chrétienne : "Nous l'aimons parce qu'il nous a aimés le premier." (1Jean 4.7-11)
    Les compassions de Dieu, dont l'apôtre a montré toute la richesse, sont le motif qui poussera ses lecteurs à mener une vie sainte et conforme à la volonté de Dieu. Ils prouveront la réalité de leur foi par leurs œuvres. Dans la plupart de ses épîtres l'apôtre fait ainsi suivre d'exhortations pratiques l'exposé de la grâce de Dieu qui nous sauve en JésusChrist. Que l'arbre plonge ses racines dans un sol fertile, c'est l'essentiel ; mais, pour atteindre sa destination, il doit en outre pousser des branches, se couvrir de feuilles, de fleurs, et porter des fruits.
    D'autre part, Paul espère que les admirables tableaux qu'il trace d'une vie toute consacrée à Dieu exciteront en ses lecteurs le saint et ardent désir de réaliser une telle vie, d'autant plus que, par la foi, elle n'est plus un idéal inaccessible, mais la vocation que tout enfant de Dieu peut et doit remplir.
    Avant de présenter à ses lecteurs certains devoirs spéciaux concernant leur conduite dans l'Eglise et dans le monde, l'apôtre leur adresse une exhortation générale à se consacrer à Dieu, qui s'applique à toute la vie du chrétien. (versets 1,2) Je vous exhorte à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.
    Le verbe offrir, mettre à la disposition, se lisait déjà Romains 6.13,16,19.Il est habituellement employé dans les Septante pour désigner la présentation des victimes et offrandes du culte lévitique ; on le trouve de même Luc 2.22.
    - Le corps est nommé spécialement comme l'objet à offrir à Dieu. Ce terme ne signifie pas l'être entier, car Paul aurait dit : "Je vous exhorte à vous offrir vousmêmes." On pourrait, il est vrai, traduire le terme grec : vos corps par : "vos personnes." Mais comme, à verset 2, Paul parle du "renouvellement de l'entendement," il semble bien que, dans cette première exhortation, il ait en vue la partie matérielle de notre être. Le corps avec ses membres divers, est l'organe de toute l'activité de l'homme. Le chrétien doit le consacrer à Dieu, comme témoignage de sa reconnaissance. (Romains 6.12,13, notes)
    Le sacrifice auquel l'apôtre exhorte le chrétien peut être comparé aux sacrifices "d'action de grâces, d'oblation, de consécration" de l'Ancienne Alliance. C'est un tel sacrifice que nous devons offrir à Dieu pour répondre à sa miséricorde en Jésus-Christ. Dieu a réellement couvert et ôté notre péché en nous donnant Celui qu'il a "établi comme moyen de propitiation." (Romains 3.25,26) Nous devons nous offrir à lui en retour.
    Ce sacrifice est qualifié de vivant, soit par contraste avec les sacrifices de l'Ancienne Alliance, où la victime devait être immolée, soit pour marquer qu'il consiste en une activité au service de Dieu ; (Romains 6.13) il est saint en tant que cette activité n'est plus au service du péché, mais consacrée à Dieu ; et comme il est agréable à Dieu, il est une "oblation d'agréable odeur.." (Philippiens 4.18,Exode 29.18 ; Lévitique 1.9,17)
    - Cette offrande spirituelle de votre activité à Dieu, dit Paul à ses lecteurs, constituera votre culte raisonnable. Il appelle ce culte raisonnable, parce que ce culte est conforme à ce que, suivant une estimation rationnelle, et par une conclusion logique, les chrétiens doivent à Dieu qui les a aimés et sauvés.
    Quelques interprètes donnent simplement à ce terme le sens de "spirituel" qu'il a dans 1Pierre 2.2. Ils méconnaissent la portée de l'expression : votre culte raisonnable, (grec) le culte rationnel de vous, d'êtres qui sont comme vous sauvés par grâce.
  • 12.2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'entendement, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon et agréable et parfait. On a compris de diverses manières le rapport de cette exhortation avec celle de verset 1.
    Les uns disent : c'est la sanctification de l'âme après celle du corps. Mais Paul aurait employé le terme "d'esprit" ou "d'âme ;" et il aurait traité ce point le premier. D'ailleurs, verset 1 ne traite pas proprement de la sanctification du corps, mais de sa consécration au service de Dieu.
    Suivant d'autres Paul présente les conséquences négatives du devoir positif qu'il prescrit dans le verset 1. Cette dernière explication renferme une part de vérité, mais elle demande à être complétée, car le renouvellement de l'entendement n'est pas une œuvre négative.
    L'apôtre envisage les conséquences que la consécration de sa vie à Dieu a pour le chrétien dans ses rapports avec le monde et dans ses dispositions naturelles. Ne vous conformez pas au siècle présent : dans l'activité qu'il se propose d'exercer pour Dieu, le chrétien ne doit pas suivre les règles, les coutumes, les modes qui prévalent dans le siècle présent, obéir aux passions, s'inspirer de l'esprit du monde.
    Le siècle présent, c'est le monde dans son état actuel, plongé dans le mal, où règnent les ténèbres et le péché (Galates 1.4 ; 2Corinthiens 4.4) il est opposé au "siècle à venir," où la volonté de Dieu dominera seule.
    Cette exhortation était d'autant plus nécessaire que l'apôtre écrivait à d'anciens païens, longtemps pénétrés de l'esprit du monde, et qui avaient de la peine à s'en dégager. (comparez 1Pierre 1.14) Ils avaient besoin d'être transformés par le renouvellement de l'entendement.
    L'entendement, c'est la raison pratique, la faculté qui discerne le bien et le mal, la conscience morale. (Romains 7.22, notes) Son renouvellement, et la transformation de notre être qui en résulte, sont l'œuvre du Saint-Esprit ; ( 3.5) mais le croyant accepte cette œuvre et y coopère par la foi.
    On peut donc se demander si l'on doit traduire : soyez transformés, ou : transformez-vous. Le verbe grec peut être au passif, ou au moyen avec sens réfléchi.
    La vraie traduction est probablement : laissez vous transformer.
    - Cette transformation, commencée par la nouvelle naissance, (Jean 3.5) doit se poursuivre incessamment chez le régénéré, car la chair continue à lutter en lui contre l'esprit. (Romains 8.4) Le verbe au présent indique un changement qui se continue.
    L'entendement de l'homme naturel est obscurci et faussé par suite de la domination du péché dans la chair ; il est devenu un "entendement réprouvé ;" (Romains 1.28) il faut qu'il soit renouvelé, afin que nous discernions, que nous reconnaissions clairement à l'épreuve quelle est la volonté de Dieu, ce que Dieu veut que nous fassions, savoir ce qui est bon et agréable à Dieu et parfait.
    C'est ainsi que traduisent la plupart des interprètes modernes ; ils objectent surtout à l'explication qui considère les mots : bon, agréable, parfait comme des qualificatifs de la volonté de Dieu, que le mot agréable a pour complément sous-entendu : à Dieu, comme à verset 1 et dans 2Corinthiens 5.9.
    Le grec exige en tout cas que l'on traduise : quelle est, en quoi consiste, la volonté de Dieu. La traduction : que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, ne saurait se justifier.
    - Quelques majuscules portent, au lieu des impératifs : Ne vous conformez, pas, soyez transformés, des infinitifs qui dépendent du verbe : (verset 1) Je vous exhorte à ne point vous conformer (A, B, etc.), mais à vous laisser transformer (Sin, A, B, etc.).
    - Le renouvellement de l'entendement est la leçon de B, A, D, etc.
    - On lit : de votre entendement dans Sin. et quelques autres majuscules
  • 12.3 En effet, par la grâce qui m'a été donnée, je dis à quiconque se trouve parmi vous de n'avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu'il ne doit ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a départie. 3 à 8 Le chrétien dans l'Eglise.
    L'apôtre, voulant exposer aux chrétiens de Rome les devoirs relatifs à leurs rapports mutuels, commence par les inviter à être modestes dans l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes. La modestie seule nous met à notre véritable place devant Dieu et devant les hommes.
    Paul introduit cette exhortation à la modestie comme une confirmation (en effet) du principe qu'il a posé à verset 1, de l'obligation qu'il fait aux chrétiens d'offrir leur corps en sacrifice à Dieu.
    C'est une première et très importante application de ce principe. S'ils sont disposés à se limiter et à se modérer dans l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, ils montrent par là qu'ils sont animés d'un véritable esprit de sacrifice et de consécration à Dieu. Ils prouveront aussi qu'il "ne se conforment plus au monde," mais qu'ils sont transformés par le "renouvellement de leur entendement." Je dis à quiconque se trouve parmi vous (grec) à tout homme étant parmi vous...
    On s'est demandé s'il fallait, après cette locution complexe, sousentendre : en fonction, exerçant un ministère, occupait une position en vue. Mais cela n'est pas indiqué.
    L'apôtre s'adresse simplement à tout membre de l'Eglise de Rome, même au plus brillamment doué, même à celui qui a rendu les services les plus éclatants et occupe la position la plus en vue. Il invoque, à l'appui de son exhortation, l'autorité de son apostolat, qu'il appelle la grâce qui m'a été donnée.
    Il n'est pas connu personnellement de l'Eglise de Rome ; c'est pourquoi il sent le besoin de légitimer la liberté qu'il prend de faire à ses membres une recommandation qui touche au point le plus délicat de leur vie individuelle et collective. (Romains 15.15,1Corinthiens 3.10 ; Ephésiens 3.7)
    Il dit à chacun (grec) : de ne pas penser avec hauteur, de ne pas s'enorgueillir, de ne pas aspirer à une condition pour laquelle il ne serait point qualifié, en passant à côté et en allant au delà de ce qu'il doit penser, au delà de l'activité à laquelle il peut aspirer, mais de penser pour penser sagement (il y a en grec un jeu de mots difficile à rendre en français) ; en d'autres termes, chacun doit borner ses visées à la mesure du don que Dieu lui a accordé, et mettre son ambition à être sage, réfléchi, modéré et modeste dans l'estimation de soi-même.
    La norme d'après laquelle doit se faire cette estimation, c'est (grec) pour chacun selon que Dieu lui a départi une mesure de foi. Paul dit : une mesure de foi, et non de "dons." C'est que le chrétien reçoit des dons, et met en valeur ceux qu'il possède naturellement dans la mesure ou il a la foi, où il a appris à se confier en Dieu. Cette foi exclut tout mérite propre ; elle a conscience que ce que nous recevons de Dieu est une pure grâce ; elle entretient en nous la vraie humilité ; tandis que l'orgueil naît d'une appréciation illusoire de nous même. La fausse humilité, d'autre part, fruit de l'incrédulité, nous fait méconnaître la mesure de la foi que Dieu nous a départie et les dons qui en découlent.
    La foi n'est pas simplement la confiance en Christ et en son œuvre rédemptrice, c'est la disposition qui permet à l'homme de s'emparer de la puissance de Dieu la foi qui, "transporte les montagnes" (1Corinthiens 13.2 ; comp Matthieu 17.20). Cette foi est un don spécial que Paul énumère parmi les autres "charismes," (1Corinthiens 12.9) et qu'il considère ici comme la condition et la mesure des dons que chaque fidèle possède.
    D'autres interprètes, prenant le terme de foi dans le sens plus général où il désigne la piété, la vie chrétienne, pensent que l'apôtre a en vue la nature et les qualités diverses que cette foi prend chez les individus : elle est pratique ou contemplative ; elle se montre par l'action, par la parole par la pensée ; à chacun de connaître le caractère propre de sa foi. Ce sens ne nous paraît pas indiqué dans le contexte.
  • 12.4 Car, de même que, dans un seul corps, nous avons plusieurs membres, et que tous ces membres n'ont pas la même fonction, A l'appui (car) de son exhortation à rester dans le rôle que nous assigne la mesure de foi qui nous est départie, Paul montre l'analogie qu'il y a entre les chrétiens unis dans une communauté et les membres du corps.
    La comparaison de l'Eglise avec le corps humain se retrouve développée et appliquée dans 1Corinthiens 12, comparez aussi Ephésiens 4. Ici elle sert de transition à l'exhortation suivante qui porte sur la fidélité avec laquelle chacun doit employer le don qu'il a reçu, pour l'utilité commune et en vue de l'unité du corps.
    Il faut bien remarquer que nous ne sommes un seul corps qu'en Christ, qui est le Chef, la tête, et que c'est par une communion vivante avec lui que les croyants deviennent tous (grec) un à un, chacun individuellement, membres les uns des autres.
  • 12.6 Or, ayant des dons différents selon la grâce qui nous a été donnée, exerçons-les : soit un don de prophétie, selon la mesure de la foi ; La construction de ces versets est difficile à comprendre à cause de la vivacité et de l'extrême concision du langage de l'apôtre. Essayons de donner une idée de la forme dans laquelle il jeté sa pensée. Il omet tout verbe pour énoncer uniquement les dons et la manière de les pratiquer.
    La période entière dépend du participe : or, ayant des dons différents (comme les membres du corps ont des onctions diverses).
    Plusieurs exégètes et éditeurs rattachent ce participe au verbe précédent : nous sommes un seul corps en Christ, tous membres les uns des autres, mais en ayant des dons différents.
    Paul énumérerait dans la suite ces dons différents, en indiquant la sphère dans laquelle chacun s'exerce. On peut objecter :
    1° que l'antithèse à l'unité du corps est déjà exprimée à verset 5 "nous qui sommes plusieurs," et que ce verset a ainsi un sens complet par lui-même ;
    2° que l'exhortation de verset 3, à nous limiter selon la mesure de la foi qui nous est départie, domine tout ce passage, que ce n'est donc pas arbitrairement que l'on prête à l'apôtre l'intention d'inviter ses lecteurs à employer comme ils le doivent les dons qu'ils ont reçus et qu'il énumère ; les compléments : selon la mesure de la foi, (verset 6) dans le ministère, (verset 7) etc., ne se comprennent que s'il a cette intention d'exhorter ses lecteurs à bien employer leurs dons ; à verset 8, en particulier, la note de l'exhortation est clairement donnée.
    Il est donc naturel de sousentendre le verbe : exerçons les, après le participe : ayant des dons différents.
    Les dons (grec charismes, du mot charis, grâce) sont communiqués par le Saint-Esprit et reçus par la foi ; nous les possédons selon la grâce qui nous a été donnée.
    A verset 3, Paul appelait son apostolat la grâce qui m'a été donnée ; ici il applique cette expression au ministère que tout membre de l'Eglise exerce dans son sein. Soit l'énumération de ces dons.
    Chacun est accompagné d'un complément circonstanciel qui indique la manière ou la sphère de son emploi. Soit la prophétie : si c'est le don de prophétie que nous avons reçu, exerçons-le selon la mesure de la foi.
    Le prophète, c'est celui qui "parle, édifie, exhorte, console," (1Corinthiens 14.3) sous l'inspiration de l'Esprit. Dieu lui accorde des révélations pour qu'il en fasse part à ses frères. Il doit, pour montrer sa modestie et ne pas sortir des limites qui lui, sont assignées, prophétiser (grec) selon l'analogie de la foi. Le mot analogie ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament ; il signifie proportion, correspondance.
    D'anciens interprètes ont entendu par la foi la croyance, la doctrine reçue dans l'Eglise ; le prophète devrait se conformer à cette doctrine. Mais le mot foi n'a jamais cette signification chez Paul ; il est toujours pris au sens subjectif de confiance, sentiment religieux, conviction. Cette confiance n'est pas sans objet ; elle s'attache à Jésus-Christ et à son œuvre rédemptrice ; néanmoins la foi est, avant tout, un sentiment personnel.
    On peut dès lors se demander si la foi qui doit servir de règle au prophète c'est la sienne ou celle de ses auditeurs. Dans ce dernier cas, l'apôtre inviterait le prophète à ne point troubler ceux qui l'écoutent par des révélations ou des exhortations qu'ils ne seraient pas en état de recevoir ou de suivre.
    Mais il nous semble plus probable, vu la ressemblance des expressions, qu'il répète, en l'appliquant spécialement à ceux qui ont le don de prophétie, la recommandation de verset 3 : se limiter selon la mesure de la foi que Dieu a départie à "chacun ;" que le prophète se garde de dépasser cette mesure en affichant, par orgueil, une assurance qu'il ne possède pas vraiment !
    - Soit un ministère : si nous avons un ministère, exerçons-le dans les limites de ce ministère, sans en sortir pour étendre, par vaine ambition, notre activité à d'autres domaines : que l'ancien n'aspire pas à jouer le rôle de prophète, que le diacre n'empiète pas sur les fonctions de l'ancien.
    Quelques historiens invoquent cette recommandation pour prouver qu'il y avait déjà dans l'Eglise de Rome des charges régulièrement instituées. On leur objecte que, dans tout ce passage, il s'agit de dons (verset 6) plutôt que de charges, que l'apôtre a en vue des activités spontanément exercées par des membres de l'Eglise. Cependant l'énumération de ces multiples fonctions et la recommandation faite à ceux qui les remplissent de se borner chacun à sa tâche nous paraissent supposer une organisation plus ou moins arrêtes.
    Le terme de ministère (grec diaconie) peut s'appliquer aux fonctions des anciens et des évêques, aussi bien qu'à celles des diacres. Ceux qui exercent un ministère, ce sont ceux qui servent l'Eglise dans une activité pratique, tandis que les prophètes la servent par la parole. (comparez 1Pierre 4.11)
  • 12.8 soit celui qui exhorte, dans l'exhortation ; que celui qui donne le fasse avec simplicité ; celui qui préside, avec zèle ; celui qui exerce la miséricorde, avec joie. - Soit celui qui enseigne (la construction change : au lieu de la fonction, celui qui la remplit), qu'il se renferme dans l'enseignement, s'y consacrant tout entier. Le docteur ne reçoit pas de nouvelles révélations, comme le prophète, son rôle est d'exposer les vérités déjà connues.
    - Soit celui qui exhorte, qu'il se renferme dans l'exhortation. D'après 1Corinthiens 14.3, on pourrait croire qu'exhorter est la mission du prophète ; il ressort de la distinction faite ici par l'apôtre que l'on peut exhorter sans avoir le don de prophétie.
    - Que celui qui donne, (grec) qui transmet, qui fait part de ses biens aux indigents, (Ephésiens 4.28) le fasse avec simplicité, sans que "sa main gauche sache ce que fait sa main droite," sans s'élever dans le sentiment de sa générosité.
    - Que celui qui préside le fasse avec zèle. Il s'agit de celui qui est à la tête d'une entreprise charitable, ( 3.8) plutôt que de celui qui dirige une Eglise ; (1Thessaloniciens 5.12) cela ressort de la place donnée à cette exhortation, entre celle qui concerne la bienfaisance et celle qui a trait à l'exercice de la miséricorde. Celui-ci doit être pratiqué avec joie, avec cet empressement et cette bienveillance qui sont nécessaires pour rendre du courage aux pauvres et aux affligés.
  • 12.9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. 9 à 21 Le chrétien dans ses relations individuelles avec ses frères en la foi et avec ses ennemis.
    Après avoir montré que le chrétien doit être au sein de l'Eglise comme membre du corps de Christ et dans l'exercice du don qui lui a été confié (versets 3-8) Paul passe à des préceptes sur les rapports du chrétien avec les hommes pris individuellement, qu'ils soient ses frères ou ses ennemis.
    La charité, l'amour chrétien, pour être sans hypocrisie, ne doit pas, comme l'amour mondain, se chercher lui-même dans les autres en les flattant, en aimant et en tolérant chez eux le mal.
    Il doit avoir le mal en horreur même dans les êtres les plus chers, et s'attacher fortement (grec étant collés) au bien, pour le faire triompher en eux et dans le monde.
    De la charité l'apôtre fait découler toutes les exhortations qui suivent et qui, de verset 9 à verset 13, ne forment qu'une seule phrase, ainsi conçue dans l'original : "Abhorrant le mal, étant collés au bien ; quant à l'amour fraternel, pleins d'affection les uns pour les autres..."
  • 12.10 Quant à l'amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; quant à l'estime, faisant chacun passer les autres avant lui ; Le devoir de faire passer les autres avant soi, de les estimer plus que soi, en toute circonstance, est motivé par l'estime, que chacun doit avoir pour son frère.
    Ailleurs, Paul donne ce précepte tout semblable : "Que chacun estime l'autre comme plus excellent que soi même." (Philippiens 2.3 ; comparez Luc 14.7-10 et surtout 1Timothée 1.15).
  • 12.11 quant au zèle, pas indolents ; quant à l'esprit, fervents ; servant le Seigneur ; Grec : Quant au zèle, à l'empressement à rendre service, point paresseux.
    Un actif dévouement pour les autres est un fruit du véritable amour.
    Quant à l'esprit, fervents (grec brûlants, bouillants), comparez Apocalypse 3.15,16.
    L'esprit, c'est l'être spirituel de l'homme, que l'Esprit de Dieu pénètre pour le rendre vraiment fervent.
    D'autres traduisent : soyez brûlants par l'Esprit de Dieu.
    - Servant le Seigneur. Dans toutes les manifestations de notre amour pour nos frères, et spécialement dans l'activité et la vie de l'esprit, c'est le Seigneur que nous devons avoir en vue (Colossiens 3.23,24) et l'accroissement de notre vie spirituelle dépend de notre fidélité à le servir, à lui obéir en tout.
    - Une variante de D, etc. qui donne la leçon reçue en Occident jusqu'à Jérôme, porte : servant le temps.
    Luther a suivi cette variante dans sa traduction. Meyer, Godet, Zahn et d'autres considèrent cette leçon comme le texte primitif ils estiment que la formule courante : servant le Seigneur, a été substituée à l'expression : servant le temps, qui ne se trouve pas ailleurs.
    Temps et Seigneur ne diffèrent en grec que par une lettre.
    Si temps, occasion, est le mot employé par l'apôtre, il a voulu dire : saisissez les occasions qui vous sont offertes de vous employer avec ferveur au service de vos frères, ou encore : sachez vous soumettre aux circonstances favorables ou défavorables, quand vous voulez faire du bien au prochain.
  • 12.12 quant à l'espérance, vous réjouissant ; quant à l'affliction, patients ; quant à la prière, persévérants ; Si la vraie foi chrétienne produit l'amour, (versets 9-11) elle est inséparable aussi de l'espérance.
    Dans notre vie actuelle, il y a plus de sujets de tristesse que de motifs de joie ; (Jean 16.33) mais quant à l'espérance, le chrétien peut toujours être joyeux, car il sait que l'avenir lui appartient, qu'il va au-devant de l'affranchissement de toute souffrance et de l'éternelle félicité. (1Thessaloniciens 5.16 ; 1Pierre 1.8)
    De là aussi pour lui le moyen d'être patient ou persévérant dans l'affliction. (Jacques 5.11)
    Abandonné à ses propres ressources, il succomberait, mais il puise la vraie force dans la prière, il doit seulement s'y montrer persévérant. (Actes 1.14 ; Luc 18.1)
  • 12.13 pourvoyant aux besoins des saints ; exerçant l'hospitalité. Deux fruits qui procèdent de la même racine, la charité.
    Grec : Prendre part aux nécessités, à tous les besoins des saints, de nos frères en Christ. Comparer 1Jean 3.17.
    D et quelques majuscules portent : "Prenant part aux souvenirs des saints".
    - Certains interprètes entendent cette exhortation de la contribution à la collecte que Paul faisait en faveur des chrétiens de Jérusalem (Romains 15.25, suivants ; 1Corinthiens 16.1 ; 2Corinthiens 8.1-7 ; Actes 24.17).
    Mais il n'y a pas d'autre indice que Paul ait associé les chrétiens de Rome à cette manifestation de reconnaissance qu'il provoqua de la part des Eglises de Grèce et d'Asie Mineure. C'est restreindre arbitrairement le sens de ce précepte tout général.
    - Exerçant l'hospitalité (grec poursuivant l'hospitalité). L'accomplissement de ce devoir avait une grande importance dans l'Eglise primitive, car il n'y avait pas dans les villes de l'antiquité d'hôtelleries où les chrétiens pussent loger sans s'exposer à divers inconvénients. De là les fréquentes recommandations concernant l'exercice de l'hospitalité. (Romains 16.2 ; 1Timothée 3.2 ; 5.10 ; 1.8 ; Hébreux 13.2 ; 1Pierre 4.9 ; comparez Actes 16.15).
    Aujourd'hui encore, il faut saisir les occasions, les faire naître au besoin, de remplir ce devoir chrétien ; il faut, en un mot, poursuivre l'hospitalité. Il peut en résulter de grandes bénédictions, ce ne sont pas les patriarches seuls qui "ont logé des anges sans le savoir." (Hébreux 13.2)
  • 12.14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez point. Ce précepte, que l'homme naturel ne saurait accomplir, devient un besoin du cœur chez celui en qui l'Esprit de Christ habite. (Matthieu 5.44 ; Luc 23.34)
    L'apôtre reviendra, dans versets 18-21, sur ce fruit de la charité.
  • 12.15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. Ce qui donne au chrétien le plus de pouvoir sur les autres pour leur faire du bien, c'est une profonde sympathie, qui le fait vivre en eux, l'associant à leurs joies et à leurs pleurs.
    Les multitudes qui se pressaient sur les pas de Jésus étaient attirées à lui parce qu'elles sentaient en lui cette sympathie. "Il était touché de compassion," telle est la remarque que les évangélistes répètent à plus d'une reprise.
    - Quelqu'un dira : l'apôtre a raison de recommander de pleurer avec ceux qui pleurent, mais pourquoi prescrit-il de se réjouir avec ceux qui sont dans la joie ? qu'y a-t-il là de si grand ? C'est oublier qu'il y a plus de renoncement dans cette dernière disposition que dans la première. Pleurer avec ceux qui sont dans le malheur, la nature humaine y suffit : où est le cœur de pierre qui en soit incapable ? Mais voir un homme dans le bonheur et non seulement ne pas lui porter envie, mais se réjouit avec lui, c'est un sentiment que Dieu doit nous inspirer. Aussi Paul place-t-il ce précepte avant l'autre.
    - "Rien ne nous unit autant à nos frères dans l'amour que de partager leur douleur et leur joie. C'est pourquoi, si même tu n'es exposé à aucun danger, ne te refuse pas à la sympathie, prends part aux larmes de ton frère, afin d'alléger le fardeau de sa douleur ; prends part à sa joie, afin de la rendre plus grande. Quand Il verra que tu ne regardes pas de mauvais œil son bonheur, il t'aimera d'un amour plus fort. L'apôtre ne te demande pas l'impossible. Tu ne peux adoucir le malheur de ton frère ? porte-lui tes larmes et tu le soulageras. Tu ne peux augmenter son bonheur ? porte-lui ta joie et tu lui auras beaucoup donné." Chrysostome.
  • 12.16 Ayez un même sentiment les uns envers les autres. N'aspirez pas aux grandeurs, mais marchez avec les humbles. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Grec : Pensez une même chose les uns envers les autres.
    On interprète en général ce précepte : Vivez en bonne intelligence.
    C'est l'idée de Romains 15.5. où l'apôtre emploie une autre préposition. Dans notre passage il veut plutôt dire : poursuivez un même but d'amour chacun chez son prochain, soyez préoccupés des intérêts matériels et spirituels les uns des autres. Comparer le précepte de Jésus, Matthieu 7.12.
    Pour penser avant tout aux intérêts d'autrui, il faut être humble ; aussi l'apôtre continue-t-il : (grec) "Ne pensez point aux choses hautes, mais laissez-vous emmener avec les humbles," c'est-à-dire consentez à frayer avec ceux qui sont de condition inférieure ; regardez-les comme vos égaux, ne vous arrêtez pas aux distinctions sociales.
    Les humbles sont des hommes de situation modeste. On pourrait entendre le mot grec des choses humbles, par opposition aux choses élevées.
    Mais l'image renfermée dans le verbe : laissez-nous emmener avec, rend la première interprétation plus naturelle.
    - L'importance donnée aux différences de castes et l'esprit de coterie sont entretenus par l'orgueil, par la haute opinion que nous avons de nous-mêmes. Le mépris de nos frères plus humbles naît de la fausse idée que nous n'avons pas besoin d'eux, que nous pouvons nous suffire à nous-mêmes.
    De là ce dernier précepte : Ne soyez point sages à vos propres yeux, ne présumez pas de vous-mêmes, rappelez-vous que vous avez besoin des plus petits de vos frères, que l'un doit compléter l'autre. (Comparer Romains 11.25,Proverbes 3.7 ; Esaïe 5.21)
  • 12.17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Appliquez-vous au bien. devant tous les hommes. Dans les préceptes de versets 17-21, l'apôtre montre la charité qui nous fait triompher de l'hostilité de nos ennemis en nous apprenant à les supporter (versets 17-19) et à leur faire du bien. (versets 20-21)
    Ne rendez à personne le mal pour le mal. Le livre des Proverbes (Proverbes 20.22) donne déjà ce précepte, puis il ajoute : "Espère en l'Eternel et il te délivrera," exprimant la pensée que Paul développe dans les versets 19-21. Comparer 1Thessaloniciens 5.15.
    - Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. Le chrétien s'efforce d'avoir une bonne conduite avant tout pour plaire à Dieu ; mais il doit se préoccuper aussi de l'opinion de ses semblables et tâcher d'obtenir leur approbation. Les hommes jugent de la vérité d'après la vie de ceux qui la professent. (comparez 2Corinthiens 8.21 ; Actes 24.16 ; 1Pierre 2.12 ; 3.16)
    C'est dans la même pensée que l'apôtre ajoute l'exhortation de verset 18.
  • 12.18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Comparer Hébreux 12.14.
    La tournure hypothétique de ce précepte prouve que son accomplissement n'est pas toujours possible.
    Jésus déclarait qu'il était "venu apporter, non la paix, mais l'épée ;" (Matthieu 10.34) et lui qui était "doux et humble de cœur" a déchaîné contre sa personne les haines les plus violentes.
    Mais ses disciples doivent, pour autant que cela dépend d'eux, avoir la paix avec tous les hommes, être toujours animés de dispositions pacifiques et s'appliquer à faire régner la paix dans toutes leurs relations avec le prochain. (Matthieu 5.9 ; Marc 9.50)
  • 12.19 Ne vous faites point justice à vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : C'est à moi de faire justice ; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Le chrétien montrera qu'il est vraiment animé de sentiments pacifiques, en renonçant à se faire justice à lui-même.
    Ne vous faites point justice à vous-mêmes, mais laissez agir la colère (grec donnez lieu à la colère) il faut suppléer : de Dieu, à qui seul il appartient d'exercer une juste rétribution. (Romains 2.5) A l'appui de ce précepte, Paul invoque Deutéronome 32.35, cité librement.
    L'hébreu porte : "A moi la vengeance et la rétribution."
    L'attitude qui est prescrite au chrétien n'implique pas chez lui une satisfaction indirecte du désir qu'il pourrait avoir d'être vengé par la punition de celui qui l'a offensé.
    L'apôtre ne propose pas à ses frères de faire de Dieu l'exécuteur de leurs vengeances, et de se réjouir à la pensée du châtiment terrible qui atteindra leurs ennemis quand ils tomberont sous les coups de la justice divine.
    Son exhortation tend au contraire à bannir de leur cœur tout ressentiment toute haine. S'il en appelle à la colère de Dieu, à la justice divine, qui doit avoir le dernier mot, c'est, d'une part, pour donner satisfaction à ce besoin légitime de justice, qui est froissé par l'obligation de toujours céder au méchant, et, d'autre part, pour répondre à l'objection suivante : l'esprit de support, de pardon, de charité, que l'Evangile prêche, n'aura-t-il pas pour effet d'encourager les méchants et d'assurer le triomphe des violents ?
    Remets ta cause à l'Eternel, dit l'apôtre au chrétien offensé et lésé : il veille sur toi et ne permettra pas que tu deviennes définitivement la proie du méchant, il rétablira, mieux que toi, l'ordre troublé par les iniques. Son règne, qui est le règne de la justice, doit l'emporter ici bas et dans l'éternité. (Psaumes 73.1,2Pierre 3.13)
  • 12.20 Mais, si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; car, en faisant cela, tu amasseras des charbons de feu sur sa tête. Ce n'est pas assez pour le chrétien de ne pas se faire justice à soi-même, il doit rendre le bien pour le mal.
    - Mais si...est la leçon de Sin., B. A.
    Le sens est : loin de te venger, si l'occasion se présente de faire du bien à ton ennemi, profites-en. Quelques documents, suivis par le texte reçu, portent : si donc...La liaison avec ce qui précède serait, dans ce cas : tu ne dois pas te venger ; par conséquent, saisis l'occasion de faire du bien à ton ennemi ; ce sera le meilleur moyen de montrer que tu es affranchi de toute rancune.
    Le passage de l'Ancien Testament dans lequel Paul trouve l'expression de sa pensée et dont il emploie les termes, sans les introduire par une formule spéciale, est Proverbes 25.21,22, cité d'après les Septante.
    L'hébreu porte : "Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger ; s'il a soif, donne-lui de l'eau à boire, car tu lui amasses des charbons ardents sur la tête." Cette énergique image, qui énonce le motif de la conduite prescrite, ne signifie pas : tu attireras ainsi sur lui un jugement d'autant plus sévère de la part de Dieu, ce serait en opposition directe avec la pensée de l'apôtre, aussi bien qu'avec celle des Proverbes ; mais au contraire : la chaleur pénétrante d'un amour si inattendu fera naître dans sa conscience les douleurs salutaires de la repentance et consumera en lui la méchanceté et la haine. L'expérience est d'accord avec cet enseignement.
  • 12.21 Ne te laisse pas surmonter par le mal, mais surmonte le mal par le bien. Tu surmonteras le mal par le bien si, en rendant le bien pour le mal, tu transformes une relation d'hostilité en une relation d'amour. Et si même tu n'obtiens pas ce résultat, tu ne te seras pas laissé surmonter par le mal, ce qui aurait été le cas si tu avais été entraîné, par le mal que tu as souffert, à faire le mal, c'est-à-dire à te venger.
    Tandis que, si tu restes ferme dans le bien, qui est le pardon des offenses et l'amour, le bien triomphe du mal en toi ; et tu concours, pour ta part, à son triomphe final dans le monde.
    Il est à remarquer, en effet, que l'apôtre ne dit pas : "Ne te laisse point surmonter par le méchant, surmonte le méchant par le bien." Les deux fois il écrit : le mal.
    - Ainsi, de toutes manières, le chrétien sort victorieux de la lutte ; car ses armes sont spirituelles et non charnelles ; sa victoire est la victoire de Dieu. Comme son Maître, il triomphe en cédant, et même en succombant. (Matthieu 5.5)
  • Romains 13

  • 13.1 Que toute personne soit soumise aux autorités placées au-dessus de nous ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu ; et celles qui existent ont été instituées par Dieu. Chapitre 13.
    1 à 7 L'obéissance aux autorités constituées ;
    Après avoir donné au chrétien des préceptes qui sont relatifs à ses rapports avec Dieu, avec ses frères, avec ses ennemis, qui concernent, en d'autres termes sa vie religieuse et morale, l'apôtre lui prescrit son attitude vis-à-vis des autorités, sa conduite dans la vie civile : que toute personne (grec toute âme, il s'agit d'un devoir qui incombe à tout homme et non pas seulement au chrétien) soit soumise aux autorités placées audessus de nous.
    Ces autorités étaient alors les représentants de la Rome païenne ; le maître du monde était Néron, cet empereur qui poussa la méchanceté jusqu'à la folie ; tous les magistrats relevaient de lui. Et Paul parle à des chrétiens qui avaient des raisons pour ne voir dans ces autorités que des adversaires de leur foi, et bientôt de leur liberté et de leur vie.
    Plusieurs de ceux auxquels il s'adressait étaient des Juifs convertis, imbus encore des maximes de leur nation, d'après lesquelles il était contraire à la volonté de Dieu de se soumettre à des autorités païennes et de leur payer le tribut. (comparez Matthieu 22.15-22)
    Enfin les chrétiens pouvaient penser que, porteurs d'une vie nouvelle au sein de l'humanité, ayant pour mission de fonder le royaume de Dieu sur la terre, ils devaient prendre une position négative et hostile à l'égard des pouvoirs constitués, puisque ceux-ci incarnaient les idées de ce monde païen que l'Evangile était appelé à conquérir. Ces circonstances donnaient une haute importance aux principes que l'apôtre exprime ici.
    - L'Evangile ne devait pas appeler les hommes à la révolte, les pousser à renverser brusquement l'ordre établi. Il devait agir comme le levain dans la pâte, (Matthieu 13.33) pénétrer peu à peu de sa saveur et de sa force divine l'humanité entière, et s'adapter, dans sa sainte spiritualité, à toutes les formes que peut revêtir la société.
    Il en résulte que la soumission aux autorités est le constant devoir du chrétien. Si les apôtres n'avaient pas prêché cette soumission, le christianisme se serait manifesté, non comme une vie venant du ciel, mais comme une puissance terrestre, il aurait cherché à triompher par des armes charnelles dans la lutte avec les autres puissances de ce monde et il aurait perdu sa nature propre ; car le Maître a dit : "Mon règne n'est pas de ce monde." (Jean 18.36)
    - Dans notre passage, l'apôtre ne se fonde pas sur ces considérations relatives à la nature du règne de Dieu. Il n'invoque pas non plus des raisons d'opportunité, de prudence politique. Il donne comme motif de soumission aux autorités établies une seule raison, péremptoire, absolue : l'origine et l'institution divines de toute autorité.
    Car il n'y a point d'autorité (grec) si ce n'est de la part de Dieu (D, majuscules), ou (établie) par Dieu (Sin., B A), et celles qui existent ont été instituées par Dieu.
    On s'est demandé si cette définition s'appliquait seulement à l'autorité dont les titres sont consacrés par un long usage. Les partisans du droit divin, de la royauté par la grâce de Dieu ont prétendu fonder sur la parole de l'apôtre leurs théories absolutistes. Ils ont affirmé, en conséquence, qu'un gouvernement issu d'une révolution ne saurait être considéré comme institué par Dieu.
    C'est limiter arbitrairement la portée du principe posé par l'apôtre. Paul estime que tout pouvoir qui existe est institué par Dieu. Quelles que soient ses origines, par quelques moyens qu'il se soit établi, il est un fait providentiel, que Dieu a permis et voulu, et auquel le chrétien doit se soumettre (verset 3 et suivants)
    En disant qu'il n'a a point d'autorité si ce n'est par Dieu, Paul entendait certainement parler de l'empereur qui régnait alors à Rome. Or Néron était arrivé au trône par un crime et ne s'y maintenait que par une série de crimes, plus atroces les uns que les autres. Jésus s'est prononcé dans un sens analogue, en répondant aux Juifs qui lui demandaient s'ils devaient payer l'impôt : "Rendez à César ce qui est à César." Il envisage aussi la domination de César comme un fait voulu de Dieu, que l'on peut reconnaître, tout en rendant à Dieu le service qui lui est dû ; mais il est moins affirmatif que Paul sur le droit divin de l'autorité établie. (Marc 12.13-17)
    - On peut, à propos du principe énoncé par l'apôtre, poser deux questions :
    1° En temps de révolution, quand un pouvoir établi est renversé et remplacé par un gouvernement nouveau, plus ou moins stable, à quel moment le chrétien doit-il considérer le pouvoir naissant comme institué par Dieu ?
    2° Le chrétien doit-il observer en politique une attitude toute passive, se borner à s'incliner devant le fait accompli, subir docilement un régime qu'il a reconnu détestable, sans essayer de le modifier ?
    On ne saurait trouver de réponses à ces questions dans la parole apostolique. Paul donnait ses instructions à des chrétiens qui formaient une infime minorité dans l'empire, et qui ne devaient pas de longtemps être en situation de concourir activement aux affaires publiques et de jouer un rôle politique. Il se borne à leur présenter comme un devoir religieux le respect des autorités établies et de l'ordre social existant.
  • 13.2 En sorte que celui qui est rebelle à l'autorité résiste à l'ordre institué par Dieu ; or ceux qui y résistent attireront sur eux-mêmes un jugement. L'ordre institué par Dieu (grec l'institution de Dieu), ce terme désigne, tout ensemble, l'état de droit et l'état de fait (comparez verset 1, note).
    Ils attireront sur eux-mêmes un jugement. Par ce jugement, il ne faut entendre ni la condamnation définitive prononcée par Dieu, et qui entrains la perdition éternelle, ni simplement une peine infligée par l'autorité humaine lésée. Le premier sens dépasse la pensée de l'apôtre, le second est d'une vérité trop évidente pour qu'il eût estimé nécessaire de l'énoncer.
    Ce jugement est donc bien une punition infligée par Dieu à ceux qui ne respectent pas l'ordre établi par lui, mais une punition qui s'accomplit dans le domaine temporel et le plus souvent par l'entremise de l'autorité humaine méconnue. (Matthieu 26.62 ; Apocalypse 13.10)
    - Etre rebelle à l'autorité, c'est s'opposer à Dieu. Le chrétien qui saisit la loi dans son esprit ne restreindra pas ce précepte à la résistance violente et armée, mais l'étendra à toute attitude hostile, à toute action qui tend à désaffectionner le peuple de ceux qui le gouvernent à toute approbation des tentatives de résistance et de révolte.
    Cependant, ici comme au verset précédent, ce qui concerne l'activité politique du chrétien en tant que citoyen, son droit d'apporter des modifications au gouvernement de son pays, demeure en dehors de l'horizon de l'apôtre. Paul se borne à poser le principe de l'obéissance aux magistrats et du respect de l'ordre social.
  • 13.3 Car les magistrats ne sont pas redoutables pour la bonne action, mais pour la mauvaise. Or veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais le bien, et tu recevras d'elle la louange ; Grec : Car les magistrats ne sont pas un sujet de crainte pour l'œuvre bonne, mais pour la mauvaise.
    Quelques majuscules et minusc. portent : crainte des œuvres bonnes, mais des mauvaises.
    - L'œuvre bonne, c'est la pratique de ce qui est juste, légitime, utile à la société. L'œuvre mauvaise, c'est le contraire. La première vaut à celui qui l'accomplit la louange des autorités.
    L'apôtre ne craint pas d'en appeler à l'approbation de magistrats païens. Dans 1Pierre 2.13,14 le même rôle, réprimer le mal et encourager le bien, est attribué aux autorités.
  • 13.4 car elle est au service de Dieu à ton égard pour le bien. Mais si tu fais le mal, crains, car ce n'est pas en vain qu'elle porte l'épée ; elle est, en effet, au service de Dieu, chargée de punir, pour manifester la colère divine, celui qui fait le mal. L'apôtre, dans tout ce passage, parle au point de vue de l'institution idéale et divine de l'autorité ; il se tait sur les cas trop fréquents où les magistrats sont loin de répondre aux intentions de Dieu et de se montrer dignes de leur auguste charge.
    Son silence a évidemment pour but de laisser subsister dans toute son étendue le principe de l'obéissance, alors même que ceux qui exercent l'autorité ne méritent pas personnellement le respect.
    "Car Si le mauvais prince est un fléau du Seigneur pour punir les péchés du peuple, reconnaissons que. c'est par notre vice que cela advient, qu'une bénédiction excellente de Dieu nous est tournée en malédiction : et pourtant ne laissons point d'avoir en révérence la bonne ordonnance de Dieu." Calvin.
    On se demande ici pourquoi Paul ne fait aucune mention du cas où l'autorité ordonne des choses qui se trouvent en opposition manifeste avec la Parole de Dieu, puisque ce fait se présentait si fréquemment au temps des apôtres et qu'eux mêmes avaient posé ce principe : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." (Actes 4.19 ; 5.29)
    Paul ne mentionne pas ce principe, qu'il a bien su pratiquer à l'occasion, sans doute parce qu'il estime que le chrétien, consciencieusement soumis à l'autorité dans tout ce qui est du ressort de celle-ci, ne s'oppose pas réellement à elle quand il est contraint d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Il le fait en effet, à ses périls et risques, il souffre sans murmurer les conséquences de son obéissance à Dieu, la mort y comprise ; et en mourant, il priera encore pour l'autorité qui le persécute.
    Les chrétiens n'ont commencé à transgresser la règle énoncée ici par l'apôtre que lorsqu'ils ont pris les armes pour défendre leur cause contre les autorités de leur pays ; mais alors aussi, ils ont "attiré sur eux un jugement." (verset 2)
    - L'épée que le magistrat ne porte pas en vain est le symbole du pouvoir en général, et spécialement du droit d'ôter la vie. C'est trop presser ce terme que d'en faire un argument en faveur de la peine de mort.
    L'autorité est (grec) ministre de Dieu, chargée de punir, (grec) justicier (ou vengeur) en vue de la colère (de Dieu) pour celui qui fait le mal.
  • 13.5 C'est pourquoi il est nécessaire de se soumettre, non seulement à cause de la colère, mais encore à cause de la conscience. Le chrétien se soumet, non par crainte du châtiment que l'autorité courroucée pourrait lui infliger, mais parce que la conscience lui fait un devoir de respecter l'ordre établi par Dieu.
  • 13.6 C'est aussi pour cela, en effet, que vous payez les impôts, car ceux qui les perçoivent sont des ministres de Dieu qui s'appliquent à cela même avec constance. Ce verset confirme (en effet) par un fait particulier ce que l'apôtre vient de dire du rôle des autorités et de l'obligation de leur être soumis.
    C'est pour cela aussi, en vertu de cette obligation, que vous payer les impôts, pratique universelle, qui ne s'expliquerait pas sans cette obligation ; en effet, ceux qui les perçoivent (mots sous-entendus dans l'original) sont ministres de Dieu.
    Le mot ministre désigne celui qui exerce une fonction publique et, dans le Nouveau Testament, une fonction d'un caractère religieux. (Hébreux 8.2) De la même racine provient le mot liturgie. Paul s'applique à lui même ce terme dans Romains 15.16, note.
    Les percepteurs de l'impôt sont des ministres de Dieu qui s'appliquent avec constance à cela même, à la perception de l'impôt.
    Les bienfaits de l'ordre, dans une société qui, préservée des horreurs de l'anarchie, jouit de la sécurité indispensable à son développement, sont aux yeux de tout bon citoyen un motif de supporter sans murmure les charges que lui impose l'Etat et en particulier de s'acquitter consciencieusement des contributions publiques. On voit par les écrits des Pères de l'Eglise combien, dans les premiers siècles, les chrétiens mettaient de soins à remplir ces devoirs, même envers une autorité païenne qui les persécutait.
  • 13.7 Rendez à tous ce que vous leur devez : l'impôt à qui vous devez l'impôt ; le péage à qui vous devez le péage ; la crainte à qui vous devez la crainte ; l'honneur à qui vous devez l'honneur. Dans cette énumération des devoirs civiques, l'apôtre mentionne non seulement les prestations extérieures, mais les sentiments qui doivent animer le citoyen chrétien envers ceux que Dieu a investis du pouvoir.
    C'est la conclusion de tout ce qui précède, bien que le donc, qui se lit dans les majuscules plus récents, soit probablement inauthentique.
    Le mot que nous rendons par impôt est la contribution directe, exigée de chaque citoyen, la capitation.
    Le péage désigne les contributions indirectes, prélevées sur les objets, les articles de consommation, etc.
  • 13.8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. 8 à 10 L'amour du prochain, accomplissement de la loi.
    L'apôtre applique a nos relations avec tous nos semblables ce qu'il vient de dire (verset 7) de nos rapporte avec les représentants de l'Etat : n'ayez de dette envers aucun d'eux, acquittez-vous fidèlement de tous vos devoirs envers chacun.
    Mais il est un devoir dont nous ne nous acquitterons jamais entièrement, c'est le devoir d'aimer nos frères ; quoi que nous fassions, une partie de notre dette envers le prochain subsistera ; elle s'accroîtra même à mesure que nous chercherons à remplir les obligations qu'elle nous impose, car ces obligations sont illimitées.
    "La tâche de l'amour est infinie. Plus l'amour est actif, plus il la voit grandir, car, inventif comme il l'est, il découvre incessamment de nouveaux objets à son activité." Godet.
    Plus nous nous acquittons de cette dette, plus elle augmente ; mais aussi plus nous la payons, plus nous devenons riches pour la payer encore.
    "L'amour que nous donnons n'est pas perdu pour nous ; Il se multiplie en se donnant." Augustin.
    Du reste, dans ce passage, Paul considère surtout l'amour comme le moyen de remplir tous les devoirs de la justice, de "ne point faire de mal au prochain." (verset 10) Il ne revient donc pas au sujet de la charité et de l'amour fraternel, qu'il a traité Romains 12.9 et suivants L'amour que l'apôtre recommande ici, c'est l'amour du prochain en général et non l'amour des chrétiens les uns pour les autres. (1Thessaloniciens 4.9 ; Jean 13.34)
    Il dit : "Celui qui aime les autres a accompli la loi." Le verbe est au passé, parce que cet amour est une sûre garantie de l'accomplissement de tous les commandements de la loi ; celleci peut être envisagée comme déjà tout accomplie par celui qui aime. (verset 10)
  • 13.9 En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et s'il y a quelque autre commandement, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Paul cite les commandements de la seconde table du décalogue. Il ne mentionne pas ceux de la première table, parce que les devoirs envers Dieu ne se rapportent pas directement au sujet qu'il traite.
    Le commandement relatif à l'adultère est mis avant celui qui interdit le meurtre. Il en est de même dans : Marc 10.19 ; Luc 18.20,Jacques 2.11 et dans certains manuscrits de la version grecque de l'Ancien Testament. Paul n'a probablement pas fait cette inversion avec intention.
  • 13.10 L'amour ne fait point de mal au prochain ; l'amour est donc l'accomplissement de la loi. Comparer la note de verset 8. Les exemples fournis par l'obéissance aux commandements énumérés montrent que l'amour est l'accomplissement de la loi.
    Lequel, en effet, de ces commandements peut être violé, lequel n'est pas entièrement accompli par nous, dans son esprit comme dans sa lettre, envers ceux que nous aimons de tout notre cœur ?
    - La citation du neuvième commandement : "Tu ne diras point de faux témoignage," qui se lit dans Sin., quelques majuscules et versions, ne paraît pas authentique.
  • 13.11 Et cela, faites-le, connaissant le moment présent : l'heure est venue de vous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. 11 à 14 Exhortation à la vigilance et à la sanctification, fondée sur l'approche de la délivrance finale.
    Faites-le est sous-entendu dans l'original. Le pronom cela embrasse tous les préceptes qui viennent d'être énoncés dès le Romains 12, et en particulier le commandement de l'amour du prochain, qui résume toute la loi. (versets 8-10)
    Les chrétiens ont un motif pressant de les exécuter fidèlement : ils connaissent le moment présent, ils savent que le règne de Dieu vient, qu'un court délai leur est accordé encore pour achever leur sanctification.
    Grec : Que c'est l'heure déjà de vous réveiller du sommeil.
    - Vous est la leçon de Sin., B. A, C, ; les autres documents portent nous.
    - Nous rattachons déjà à c'est l'heure : elle est venue, elle est là. D'autres rattachent ce mot à vous réveiller, dans le sens de : enfin, une bonne fois, sans tergiverser plus longtemps.
    - Car maintenant le salut est plus près de nous...Par le salut, l'apôtre entend ici notre complet et définitif affranchissement du péché et de toutes ses conséquences qui sera l'effet du retour glorieux du Seigneur.
    Le verbe "sauver" est employé dans le même sens, Romains 5.10 et Romains 10.10. D'après Romains 8.23,24 "nous sommes déjà sauvés," mais "en espérance," car nous attendons encore "la rédemption de notre corps".
    - Avec toute l'Eglise primitive, Paul croyait à l'imminence du retour. du Christ. "Cette parole suppose que l'apôtre n'avait pas l'idée de toute la durée du temps qui s'écoulerait jusqu'à l'avènement du Christ." Godet (1Thessaloniciens 4.17 ; 1Corinthiens 15.52)
    L'attitude qu'il propose à ses lecteurs n'en est pas moins conforme à la situation du chrétien et de l'homme ici-bas, car la fin peut venir pour nous d'un moment à l'autre. Si le Seigneur ne vient pas c'est nous qui pouvons être appelés tous les jours à comparaître devant lui. Jésus invoquait souvent ce motif de vigilance. (Marc 13.35 ; Luc 12.36, etc.) Les dispositions que cette attente crée et entretient dans nos cœurs sont des plus favorables aux progrès de notre sanctification.
  • 13.12 La nuit est avancée, le jour est proche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. La nuit, c'est le temps qui doit s'écouler encore jusqu'au retour glorieux du Christ. Ce retour est comparé au lever du soleil.
    Sans doute, par la première venue du Christ, la lumière a déjà lui dans les ténèbres, mais "les ténèbres ne l'ont pas reçue" (Jean 1.5,9 ; comparez Luc 1.78,79).
    L'état dans lequel l'humanité est plongée encore aujourd'hui est bien la nuit, même là où le message de l'Evangile retentit depuis longtemps Cette image, qu'il ne faut d'ailleurs pas trop presser, correspond à celle du "sommeil" (v 11) qui, elle non plus, ne doit être prise dans un sens absolu. (1Thessaloniciens 5.4-8 ; Ephésiens 5.8-14)
    Et voici la conclusion pratique à tirer de cette situation : Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
    Le péché et ses mille convoitises se trahissent comme œuvres de ténèbres déjà en ce que, littéralement ils fuient la lumière du jour. (Ephésiens 5.11) D'autre part, l'approche du jour invite le soldat à revêtir ses armes pour recommencer la lutte.
    Le mot que nous traduisons par armes signifie aussi "instruments." Mais, d'après 1Thessaloniciens 5.8 ; Ephésiens 6.10-18, Paul lui donne plutôt le premier sens.
  • 13.13 Comme en plein jour, marchons honnêtement, non dans les orgies et l'ivrognerie, non dans les impuretés et la luxure, non dans les querelles et la jalousie ; Comme en plein jour (grec comme de jour), ainsi qu'il sied à la lumière du jour. Même celui qui aime la souillure garde, de jour, les apparences de l'honnêteté.
    Combien plus l'homme dont la conscience a été éclairée par Jésus-Christ doit il rejeter tout ce qui ne saurait supporter la lumière. Sur ces "œuvres des ténèbres," groupées en trois paires, comparer : 1Corinthiens 3.3 ; 2Corinthiens 12.20 ; Galates 5.19,20.
  • 13.14 mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne prenez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. Quel contraste entre les vices grossiers qui étaient la vie habituelle de beaucoup de païens (verset 13) et cet ordre : Revêtezvous du Seigneur Jésus-Christ !
    Cette image est souvent employée par Paul ; (Galates 3.27 ; Ephésiens 4.24 ; Colossiens 3.10) elle est empruntée à l'Ancien Testament. (Esaïe 61.10 ; Psaumes 132.9) Christ s'unit à nous plus étroitement que le vêtement ne s'unit au corps. Il nous pénètre de son esprit ; c'est lui qui vit, pense aime, agit en nous. C'est là "revêtir l'homme nouveau, qui se renouvelle selon l'image de celui qui l'a créé." (Colossiens 3.10)
    - D'après Galates 3.27, le croyant a déjà revêtu Christ au moment du baptême. Mais il doit répéter tous les jours cet acte de foi, par lequel il s'unit à son Sauveur. La contre partie, la condition négative de l'union avec Christ est indiquée par cette recommandation dernière qui forme, en quelque manière transition au sujet traité dans Romains 14 : Ne prenez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises, (grec) ne faites pas le soin, ne vous livrez pas à la préoccupation de la chair pour des convoitises ou des mauvais désirs, pour les satisfaire ou les exciter, ce peut être le but de celle préoccupation de la chair ou sa conséquence inévitable.
    Le soin du corps n'est point interdit par ces paroles ; l'Ecriture honore le corps et nous apprend à le sanctifier, puisqu'il est destiné à la gloire ; (1Thessaloniciens 5.23) mais il s'agit ici de la chair et de tout ce qui nourrit ses désirs impurs.
    - C'est sur ce passage (versets 11-14) que tombèrent les preux d'Augustin, quand une voix lui fit entendre cet ordre répété : "Prends et lis !" Par cette exhortation de Paul fut allumée la plus vive lumière que le Seigneur ait fait luire sur la terre depuis le siècle des apôtres jusqu'à celui des Réformateurs.
  • Romains 14

  • 14.1 Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le sans décisions de controverses. Les rapports entre les forts et les faibles en la foi. Ch. 14 :1 à 15 :13
    Chapitre 14.
    1 à 12 Exhoration aux deux partis à se respecter mutuellement.
    L'apôtre vient de présenter le commandement de l'amour fraternel comme l'accomplissement de toute la loi. (Romains 13.8-10)
    C'est ce qui l'amène peut-être à penser à ce groupe de chrétiens de Rome qui mettaient leur conscience à se refuser certains aliments et à observer certains jours, et qui étaient exposés par là même à méconnaître l'importance bien plus grande du commandement de l'amour, tandis que, d'autre part, les chrétiens plus éclairés pouvaient être entraidés, par des discussions avec les premiers, à transgresser ce commandement.
    C'est peut-être aussi la recommandation de "ne pas prendre soin de la chair," (Romains 13.14) qui conduit l'apôtre à parler de chrétiens qui paraissaient pratiquer cette règle par leur abstinence.
    Quoi qu'il en Soit, Paul avait été informé de la situation intérieure de l'Eglise de Rome, des divisions dont elle était menacée par les divergences de vues entre les "forts" et les "faibles." C'est ce qui l'oblige à traiter le sujet de leurs relations réciproques. Il abordait ainsi une application spéciale des principes qu'il avait posés touchant les rapports entre chrétiens. (Romains 12.9 et suivants)
    Celui qui est faible dans la foi, celui dont la foi est faible sur un point particulier, accueillez le ; montrez-vous bienveillants à son égard. Cette exhortation s'adresse à toute l'Eglise.
    Les faibles n'étaient donc qu'une petite minorité. Il n'est pas probable que Paul leur ait, le premier, appliqué cette épithète de faibles.
    On les désignait ainsi dans l'Eglise de Rome, et Paul adopte cette désignation parce qu'elle correspondait à la vérité. Ces chrétiens, qui se faisaient des scrupules de manger de la viande et se croyaient tenus d'observer certains jours, étaient réellement faibles dans la foi ; ils n'avaient pas compris tout le conseil de Dieu, ni cru à la plénitude de sa grâce ; ils ne saisissaient pas la glorieuse liberté dont jouit l'enfant de Dieu, après que Christ l'a affranchi des servitudes légales (Galates 5.1 et suivants ; Colossiens 2.20).
    Mais ils étaient sincères dans leur erreur et ils ne faisaient pas des abstinences et des observances auxquelles ils se soumettaient pour leur compte personnel, une règle pour tous, ni une condition du salut.
    Si tel avait été le cas, Paul les aurait combattus énergiquement, comme il avait fait pour les judaïsants qui troublaient les Eglises de Galatie, (Galates 3.1 et suivants) comme il fit plus tard pour les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.8, suivants)
    Lui, si sévère et inflexible à l'égard de ceux qui prétendaient imposer l'observation de la loi et établir leur justice par les œuvres, en anéantissant la grâce, lui qui pétrissait ces judaïsants des noms de "faux apôtres" et de "séducteurs" (2Corinthiens 11.13) et traitait leur enseignement de "doctrines de démons," (1Timothée 4.1) nous le trouvons ici plein du plus tendre support envers ces âmes faibles et timorées qui s'affligeaient seulement de voir leurs frères sans scrupules à l'égard de ce qu'ils estimaient défendu au chré1ien. Il réprouve avec vivacité les jugements sévères dont ils étaient l'objet. Il les prend sous sa protection et plaide en leur faveur auprès des forts, (comparez Romains 15.1) recommandant a ceux-ci de les supporter avec charité, de condescendre à leur infirmité, de les aimer comme des frères.
    Quelles leçons l'exemple de l'apôtre donne aux chrétiens de tous les temps !
    - Les opinions varient sur l'origine et la race des faibles, les uns voient en eux d'anciens païens, les autres des Juifs. Les premiers se fondent sur le fait que la loi de Moïse n'interdit pas l'usage de toute viande, (verset 2) mais seulement celui de la chair de certains animaux, (Actes 10.14) et en concluent que les faibles sont des païens, conduits par des vues dualistes à regarder la matière comme mauvaise par ellemême.
    Les autres considèrent les faibles comme des chrétiens d'origine juive, parce qu'ils faisaient une distinction entre les jours ; (verset 5) observer des jours de fête, et le sabbat en particulier, demeurait la préoccupation persistante de ceux qui avaient été élevés sous la loi. Cette dernière opinion nous parait la plus vraisemblable.
    On ne peut nier qu'il y avait dans l'Eglise de Rome une minorité judéo-chrétienne. Les faibles se recrutaient dans son sein. Sous l'influence d'idées d'origine païenne, beaucoup de Juifs en étaient venus à condamner l'usage de la viande et même du vin. (verset 21) Tel était le cas des esséniens, ces ascètes qui formaient des colonies de moines sur les bords de la mer Morte et qui s'étaient répandus dans beaucoup de contrées.
    Les faibles de Rome n'étaient cependant pas des esséniens, car ceux-ci condamnaient aussi le mariage et faisaient de leurs abstinences une question de principe. Paul aurait été obligé de les combattre comme les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.20 et suivants)
    Ce qui prouve aussi que les faibles étaient des chrétiens d'origine juive, c'est la manière dont l'apôtre invoque en leur faveur l'exemple de Christ qui, pour eux, "s'est fait serviteur de la circoncision." (Romains 15.8) Il faut remarquer enfin qu'ils n'osaient manger de la viande parce qu'ils estimaient cet aliment impur en soi, tandis que certains membres de l'Eglise de Corinthe (1Corinthiens 8) étaient retenus par la crainte que la viande achetée sur le marché ne provint de bêtes sacrifiées aux idoles
    Les derniers mots du verset, par lesquels l'apôtre caractérise l'accueil qu'il recommande de faire au faible, sont traduits par la plupart : "sans discussions d'opinions." Mais le premier mot grec est le substantif d'un verbe qui signifie : juger, décider entre des opinions, des partis ; le second est rendu imparfaitement par "opinions." Il signifie proprement le dialogue, la discussion qu'un homme a avec lui-même ou avec d'autres.
    L'apôtre veut dire : que les forts s'abstiennent, en accueillant les faibles, de juger leurs pensées, leurs délibérations, leurs hésitations, (Philippiens 2.14) ou de trancher les questions controversées.
  • 14.2 L'un a la foi pour manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne mange que des légumes. L'un (grec) croit manger de tout, il a une foi assez ferme pour manger de tous les aliments, sans distinction.
    L'autre (grec) étant faible, mange des légumes. Il s'abstient de viande, afin de maintenir la chair dans la dépendance de l'esprit, ou par crainte de consommer des aliments impurs.
  • 14.3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ; mais aussi que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Celui qui mange...qui ne mange pas,...il faut sous-entendre "de tout".
    Le motif invoqué : car Dieu l'a accueilli, pourrait être opposé tout à la fois au mépris du fort pour le faible, et au jugement téméraire que le faible porte sur le fort ; l'apôtre adresserait son exhortation à l'un et à l'autre.
    Cependant la suite (verset 4) montre que l'apôtre a plus spécialement en vue le faible et son penchant à juger celui qui use de sa liberté de chrétien.
    C'est donc seulement de celui qui mange qu'il dit : Dieu l'a accueilli ; il lui a fait grâce et l'a destiné au salut et à la vie éternelle. La conduite de Dieu envers nous doit toujours être la mesure de notre conduite envers nos frères.
  • 14.4 Qui es-tu, toi qui juges le serviteur d'autrui ? C'est pour son propre maître qu'il se tient debout ou qu'il tombe. Mais il sera maintenu debout, car le Maître est puissant pour le maintenir debout. Grec : A son propre Seigneur il se tient debout ou tombe mais il sera maintenu debout, car le Seigneur est puissant pour le maintenir debout.
    Le Seigneur est la leçon de Sin., B. A, C.
    - D, Majusc. portent : Dieu.
    Le verbe se tenir debout est souvent rendu par subsister devant Dieu. (Romains 11.20 ; Luc 21.36 ; Apocalypse 6.17)
    - Juger ton frère n'est pas ton affaire, c'est celle de son Maître.
    Il sera maintenu debout, ajoute l'apôtre, parlant le langage de la charité, bien différent de celui de l'orgueil qui juge et qui condamne, même sous prétexte de prendre intérêt au salut du prochain.
  • 14.5 Celui-ci, en effet, estime un jour plus qu'un autre jour ; celui-là estime tous les jours égaux. Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre entendement. Grec : L'un juge un jour à côté d'un jour, l'autre juge chaque jour.
    C'est ici une seconde pratique au sujet de laquelle les chrétiens de Rome différaient d'opinion et devaient apprendre à se supporter.
    Il s'agit du sabbat, des nouvelles lunes et d'autres fêtes auxquelles des chrétiens convertis du judaïsme ne pouvaient se résoudre à renoncer.
    L'apôtre ne se prononce pas entre les deux pratiques opposées pour condamner absolument l'une et approuver l'autre sans réserve. Il veut que chacun soit libre d'agir selon sa conscience, sans être jugé par les autres.
    Tout ce qu'il demande, c'est que chacun soit pleinement persuadé, pour ne pas agir sous l'impulsion d'autrui ou sous le joug de traditions qu'il suivrait sans réfléchir. Il sait qu'en cherchant à se faire une conviction personnelle, éclairée par l'Esprit de Dieu, le faible s'affranchira graduellement de ses préjugés, de ses vains scrupules, et acquerra une connaissance toujours plus complète de l'Evangile, par laquelle il sera mis en possession des privilèges de la liberté chrétienne.
  • 14.6 Celui qui observe tel jour l'observe pour le Seigneur. Et celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu. Et celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. Grec :..Observe au Seigneur,...mange au Seigneur,...ne mange pas au Seigneur ; ils sont à leur Maître, c'est pour lui qu'ils vivent, en vue de lui qu'ils agissent.
    - Dans quelques documents, on lit encore : et celui qui n'observe pas le jour n'observe pas au Seigneur. Cette phrase manque dans la plupart des majuscules
    - L'action de grâces à Dieu sanctifie pour l'un sa viande, pour l'autre ses légumes (verset 2 ; comparez 1Corinthiens 10.25-31, notes).
    Il faut remarquer une nuance. "Celui qui mange de tout mange pour le Seigneur, car il rend grâces à Dieu ;" son action de grâces prouve que c'est bien pour le Seigneur qu'il mange. "Celui qui ne mange pas ne mange pas pour le Seigneur, et il rend grâces à Dieu ;" par sa modération et sa frugalité même, il témoigne à Dieu sa reconnaissance.
    Ce qui importe, dans les choses qui ne sont pas clairement commandées ou défendues c'est que nous fassions tout dans un esprit de filiale obéissance à Dieu et rien en suivant notre volonté propre.
  • 14.7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même et nul de nous ne meurt pour lui-même. L'apôtre explique et motive (en effet) son affirmation précédente que les chrétiens observent les jours, s'abstiennent et mangent "pour le Seigneur," en constatant que le chrétien ne s'appartient plus ; dans la vie comme dans la mort, son être entier est consacré au Seigneur.
    S'il vit, c'est pour servir le Seigneur ; s'il meurt, c'est pour aller auprès du Seigneur. (1Thessaloniciens 5.10 ; Philippiens 1.20) Son unique préoccupation est de servir le Seigneur. (2Corinthiens 5.6-9)
    Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur ; nous ne sommes pas seulement à lui par le désir de notre cœur, mais nous lui appartenons (grec nous sommes de lui) en fait, par une relation réelle fondes sur l'œuvre u salut, que Christ a accomplie pour nous et par laquelle il nous a acquis comme sa propriété. (verset 9)
    "Par même moyen aussi nous est prescrite la règle qu'il nous faut tenir à vivre et à mourir, c'est à savoir qu'encore qu'il nous prolonge la vie en continuelles misères et langueurs, nous n'appétions (cherchions) point toutefois de sortir d'ici devant le temps ; et au contraire, s'il nous rappelle au milieu de la fleur de notre âge, que nous soyons toujours prêt de partir" Calvin.
  • 14.9 Car c'est pour cela que Christ est mort et qu'il a repris vie : pour être le Seigneur des morts et des vivants. Car c'est pour cela que Christ est mort et a repris vie, est la leçon de Sin. ; B. A, C.
    - D, Itala, Irénée ont : a vécu et est mort et est ressuscité. C'est une correction, née du désir de faire une place à la vie terrestre de Jésus.
    - Il a repris vie, (grec) il à vécu ; mais, après : il est mort, ce verbe ne peut s'entendre que de la vie du Christ ressuscité et glorifié.
    Par sa mort, Jésus nous a rachetés et acquis à lui. (1Corinthiens 6.19 ; 2Corinthiens 5.14,15) L'empire qu'il a fondé par sa mort, il l'étend par sa vie dans la gloire, par l'action qu'il exerce en se servant de ses disciples pour conquérir le monde. (Matthieu 28.19 ; Ephésiens 4.8 ; Philippiens 2.8-11)
    Il est ainsi le Seigneur des morts, de ceux qui ont achevé leur carrière terrestre, et des vivants, de ceux qui poursuivent encore leur course ici-bas.
  • 14.10 Or toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? car tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Christ étant notre Maître est aussi notre seul Juge.
    Or, s'il en est ainsi, pourquoi juges-tu ton frère ? dit l'apôtre au faible, puis se tournant vers le fort : ou toi aussi, de ton côté, pourquoi méprises-tu ton frère ?
    Jugement et mépris sont également déraisonnables, car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
    - Quelques documents ont : tribunal de Christ, conformément à l'idée plus généralement exprimée dans le Nouveau Testament que Christ remplira l'office de juge suprême ; (2Corinthiens 5.10 ; Matthieu 25.31 ; Jean 5.27 et suivants) mais la grande majorité des manuscrits portent de Dieu.
    - Ce jugement, qui sera rendu devant le tribunal de Dieu, sera infaillible. C'est le seul jugement équitable, parce que celui qui le prononcera connaîtra toutes les circonstances et les appréciera selon sa justice et sa miséricorde parfaites. La perspective de ce jugement définitif nous interdit de porter sur notre prochain des jugements téméraires (verset 4 ; comparez Matthieu 7.1).
    - Dans ce passage comme dans 2Corinthiens 5.10, l'apôtre enseigne que les chrétiens seront tous soumis au jugement dernier. D'après d'autres paroles du Nouveau Testament, il semble que leur privilège soit précisément de "ne pas venir en jugement.." (Jean 3.18 ; 5.24 ; 1Corinthiens 11.31)
    Ces déclarations toutefois ne signifient pas que le chrétien n'ait plus rien à faire avec le jugement suprême, mais seulement qu'il peut envisager ce jugement avec la sérénité de celui qui est assuré en Christ de n'être point condamné. Pour lui, le jugement sera l'acte solennel par lequel Dieu reconnaîtra qu'il est parfaitement sauvé en Christ (comparez 5 : 9-11).
  • 14.11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. Esaïe 45.23 ; comparez Philippiens 2.9-11.
  • 14.12 Ainsi chacun de nous rendra compte pour lui-même. La plupart des documents portent : rendra compte à Dieu.
    Ce complément est omis par B et deux majuscules Il a été probablement ajouté au texte primitif.
    - La pratique de l'Eglise romaine, qui impute aux uns les œuvres surérogatoires des autres et constitue avec les mérites des saints le trésor des indulgences qu'elle octroie aux pécheurs, est en contradiction flagrante avec le principe énoncé dans ce verset.
  • 14.13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais décidez plutôt ceci : ne pas placer de pierre d'achoppement ni d'occasion de chute devant votre frère. 13 à 23 Exhortation aux forts : les égards dûs aux faibles.
    Dans ce verset qui fait transition à la suite, Paul s'adresse encore aux deux partis par un jeu de mots hardi, il leur montre sur quoi ils doivent faire porter leur perspicacité et leur penchant à juger : ne nous jugeons plus les uns les autres, mais (grec) jugez plutôt ceci, de ne pas placer au frère une pierre d'achoppement, c'est-à-dire un obstacle où il pourrait se heurter et qui le ferait trébucher, ou une occasion de chute (ce dernier mot manque dans A), soit un moyen de le faire tomber tout à fait. Cette recommandation s'adresse plus spécialement aux forts.
    "Le fort est involontairement et inévitablement un danger pour le faible, en ce qu'il peut devenir pour lui une cause de chute." Schlatter. (Comparer 1Corinthiens 8.7-13, notes.)
  • 14.14 Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur par soi-même ; seulement, si quelqu'un pense qu'une chose est impure, pour lui elle est impure. Paul exprime par deux verbes : je sais et je suis persuadé, sa conviction qu'aucune chose créée par Dieu n'est impure par soimême.
    Cette conviction, il l'a dans le Seigneur Jésus, non seulement en s'appuyant sur telle de ses déclarations, (Marc 7.15, etc.) mais en se pénétrant de son esprit et en demeurant dans sa communion.
    Il n'en est pas moins convaincu, que si un chrétien estime dans sa conscience tel aliment impur, cet aliment est impur pour lui. (comp verset 20)
  • 14.15 Car si, à cause d'un aliment, ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon l'amour. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour qui Christ est mort. Le verset verset 14 était une parenthèse ;
    verset 15 donne le motif (car) de l'exhortation de verset 13 : ne fournir aucun scandale à nos frères. Le texte reçu introduit ce verset par or ; c'est une fausse correction, provoquée par l'impossibilité de relier verset 15 à verset 14 par car.
    L'amour, tel est le grand principe en vertu duquel tout chrétien évite de contrister son frère, c'est à dire de le scandaliser dans sa conscience.
  • 14.16 Que l'on ne médise donc pas de votre bien. Grec : Que votre bien ne soit pas blasphémé.
    Par votre bien beaucoup d'interprètes entendent la doctrine évangélique, la foi chrétienne ou le royaume de Dieu, le souverain bien des chrétiens.
    Ceux qui seraient portés à le blasphémer à en dire du mal, seraient dans ce cas les gens du dehors, le monde. La recommandation de l'apôtre signifierait : N'allez pas par vos disputes sur des aliments exposer le christianisme à être mal jugé et calomnié par les infidèles. Mais si Paul pensait à des jugements portés par des païens il aurait dû le dire.
    Le contexte fait plutôt penser au jugement que les faibles portent sur les forts. S'adressant à ceux-ci, comme dans les versets précédents, Paul leur dit : N'exposez pas votre bien de croyants affranchis de la loi et possesseurs de la liberté chrétienne à être blâmé, apprécié défavorablement par les faibles.
  • 14.17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l'Esprit-Saint. Le royaume de Dieu n'est pas le manger et le boire : manière concise et vive de dire que le règne de Dieu, ce saint état de communion vivante avec lui, de vraie liberté dans l'obéissance constante aux directions de son Esprit, ne consiste pas dans la licence de manger et de boire ce que bon nous semble, sans égards pour les scrupules de nos frères.
    Son principe constitutif, c'est l'action de l'Esprit-Saint qui seul nous introduit dans la communion avec Dieu et nous y maintient, et qui produit en nous la justice, c'est-à-dire le pardon des péchés et la sainteté de la vie, la paix avec Dieu d'abord, (Romains 5.1) puis avec nos frères, et une sainte joie qui affranchit l'âme de ses pénibles anxiétés (1Thessaloniciens 1.6) et la dispose à la bienveillance envers le prochain.
    Ces sentiments, entretenus par le Saint-Esprit, se manifestent d'abord dans les rapports de l'âme avec Dieu ; mais ils ont ensuite leur répercussion dans nos relations avec nos frères. (comparez Galates 5.22)
  • 14.18 Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Grec : Celui qui sert le Christ en ceci, dans la justice, la paix et la joie qui sont l'essence du royaume de Dieu, est agréable à Dieu, puisque ces dispositions sont l'œuvre de son Esprit, et il est impossible qu'il ne soit pas approuvé des hommes.
  • 14.19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. Conclusion (ainsi donc) sous forme d'exhortation à travailler à l'édification mutuelle (grec l'édification, celle les uns pour les autres).
    Ce mot d'édification renferme une image dont la sens est souvent arbitrairement restreint. Edifier signifie "bâtir".
    Dans le Nouveau Testament, ce terme est appliqué d'abord au développement intérieur du chrétien : sentiment, connaissance, volonté, tout doit croître en lui et s'élever harmonieusement pour faire de lui un saint temple. (1Corinthiens 3.16 ; 8.1 ; 14.3,Actes 20.32)
    Mais l'image est aussi et surtout employer pour figurer le développement de l'Eglise dans la construction de laquelle les chrétiens entrent comme des pierres vives. (1Pierre 2.5 ; 1Corinthiens 3.10 ; Ephésiens 2.21,22 ; Actes 9.31)
    A cette œuvre d'édification collective tous doivent concourir ; l'édification doit être vraiment mutuelle.
  • 14.20 Ne détruis pas l'œuvre de Dieu pour un aliment. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais toute chose devient mauvaise pour l'homme qui en mange étant scandalisé. L'œuvre de Dieu dans ton frère, sa foi, sa vie chrétienne. Ce que Dieu a édifié, ne le démolis pas. (comparez verset 15, note)
    - Mais une chose devient mauvaise...(grec) mais c'est mauvais pour l'homme qui mange moyennant achoppement, dans des circonstances où il y a achoppement ; cela doit probablement se rapporter au faible qui, en mangeant, agit contre sa conscience et est ainsi scandalisé.
    D'autres le rapportent au fort, qui donne du scandale en mangeant. Ils invoquent le verset suivant en faveur de ce sens.
    Mais l'explication que nous admettons se justifie mieux d'après le contexte général : (comparez verset 14) Paul explique comment L'œuvre de Dieu peut être détruite par un aliment, quand même toutes choses sont pures.
  • 14.21 II est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de n'user de rien par quoi ton frère est scandalisé. Il est bien de ne pas manger de viande ni boire de vin (grec) ni en quoi ton frère s'achoppe.
    Le plus simple est de sous-entendre : user d'une chose par laquelle le faible est scandalisé. Paul pense à quelque aliment autre que la viande et le vin, ou à telle jouissance permise en elle-même.
    La charité conseille au chrétien de s'abstenir de tout ce qui pourrait être une occasion de chute pour un frère quand même il aurait pour soi la liberté d'en user.
    Ce principe trouve, aujourd'hui encore, son application dans l'usage des boissons alcooliques et dans mainte autre circonstance où la liberté chrétienne doit être sacrifiée aux égards dus à la conscience des faibles.
    - La plupart des éditeurs modernes se fondant sur Sin., A, C, omettent les mots qui, dans B, D, majuscules, se lisent à la fin du verset : ou est scandalisé ou est faible. Sin. porte : est contristé au lieu de s'achoppe.
  • 14.22 Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu'il approuve. Sin., B, A, C portent : la foi que tu as.
    Cette leçon est généralement rejetée.
    Tu as la foi...met le croyant en évidence pour l'opposer à celui qui doute. (verset 23)
    Tu as une foi éclairée et forte ; garde-la (grec aie-la) par devers toi, pour toi-même, dans ton cœur, devant Dieu. Ne crains pas d'en rien perdre parce que, par amour pour ton frère, tu auras renoncé à certaines libertés, que ta conviction te donnait.
    Ce n'est pas le sacrifice de cette conviction elle-même que Dieu te demande. Garde-la devant Dieu qui la connaît, et ne te presse pas de l'afficher à tout propos en public.
    Le chrétien reçoit la foi et les lumières qu'elle lui procure d'abord pour lui-même, pour qu'elle lui donne accès auprès de Dieu et le fasse vivre dans sa communion. S'il en use à cette fin, il ne sera pas entraîné par elle à s'enorgueillir, à mépriser ou à scandaliser ses frères plus faibles et moins éclairés.
    Heureux celui qui ne se juge pas soimême, c'est-à-dire qui n'a pas à examiner anxieusement sa ligne de conduite pour savoir si ce qu'il approuve est bien, s'il prend le bon parti. Il s'agit de celui qui a une conviction éclairée et ferme.
    L'apôtre lui fait sentir son avantage, auquel il oppose (verset 23) la triste condition de "celui qui doute." La traduction : "celui qui ne se condamne pas dans ce qu'il approuve," est inadmissible.
  • 14.23 Mais celui qui doute est condamné s'il mange, parce que cela n'est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché. L'apôtre, qui a plaidé jusqu'ici la cause des faibles, afin qu'ils ne fussent point juges ni méprisés par les forts, n'entend point excuser ni encourager les hésitations et les variations d'un esprit indécis.
    Sans la foi, qui donne une ferme conviction, il n'y a pas de vraie moralité. Ce qui le prouve, c'est le cas spécial dont Paul s'est occupé dans ce chapitre et auquel il revient dans les premiers mots de notre verset.
    Voici un homme qui doute s'il y a, oui ou non, péché à manger de certains aliments, et qui pourtant en mange : il est condamné par le fait même qu'il a mangé ; à son propre point de vue, il a commis un péché. Cet homme agira-t-il mieux dans un cas plus grave, lorsque, en présence d'une tentation plus redoutable, il sera sans conviction et sans force ?
    L'apôtre indique ce qui rend coupable l'acte de celui qui mange dans ces conditions : cet acte ne vient point de la foi. Puis il proclame ce principe général : tout ce qui ne vient point de la foi est péché.
    Il faut se garder, si l'on veut saisir la pensée de l'apôtre dans sa profondeur et rester dans le vrai, de donner ici au mot foi le sens d'une simple conviction individuelle et subjective, de la persuasion où l'on est, à chaque moment donné, (verset 5) sans égard à l'inspiration qui a formé cette conviction.
    Le mot de foi n'est appliqué dans l'Ecriture qu'à la confiance du cœur en Dieu, à l'obéissance à sa volonté qu'il nous a révélée. Pour autant que cette foi suppose des idées et forme des convictions, elle les marque de son empreinte.
    La foi, dans notre passage, n'est donc pas une conviction quelconque. C'est de la foi chrétienne qu'il est question dans tout ce chapitre. (comparez verset 1, note)
    La faiblesse des faibles provient précisément du vague et de l'obscurité de leur foi en Christ. Cette foi est faible relativement à son objet, Christ : elle ne saisit pas le salut qu'il apporte, l'affranchissement qu'il procure dans toute leur étendue. Elle l'est aussi quant à ses fruits : elle ne donne ni certitude, ni paix, ni joie ; elle n'éclaire ni ne vivifie la conscience ; elle abandonne l'homme, dans chaque cas donné, à toute l'incertitude, à toutes les fluctuations d'une volonté indécise.
    Quand il obéit ainsi à ses propres inspirations et n'est pas conduit par l'Esprit de Dieu, tout ce qu'il fait, même ses bonnes œuvres, porte le triste caractère du péché.
    La foi seule, par laquelle l'homme sort de lui-même pour vivre en Dieu, dans son obéissance, dans son amour, donne à ses œuvres leur caractère moral.
    "Remarque bien cette déclaration universelle contre toutes les œuvres faites sans la foi et gardetoi des fausses gloses inventées par plusieurs docteurs." Luther.
    "Dieu regarde l'obéissance intérieure du cœur, de laquelle seule dépend toute l'estime de nos œuvres. Or quelle obéissance y at-il en cela, quand l'homme entreprend quelque chose, de laquelle il n'est point certain qu'elle soit approuvée de Dieu ? Le mot de foi est ici mis pour une résolution arrêtée en l'esprit et ferme certitude...qui soit conçue de la vérité de Dieu et en procède. Or comme l'esprit fidèle ne se peut en nulle part assurément arrêter qu'en la parole de Dieu, il faut que, par ce passage, toutes inventions de servir Dieu et toutes œuvres qui ont pris leur origine dedans le cerveau des hommes s'en aillent en fumée. Car quand Paul condamne tout ce qui n'est pas de la foi, il rejette tout ce qui n'est point fondé sur la Parole de Dieu et approuvé en elle. Et cependant cela seul ne suffit pas, que ce que nous faisons soit approuvé par la Parole de Dieu ; il faut encore que l'esprit étant muni de cette certitude et ferme persuasion, s'emploie à l'œuvre avec allégresse. Ainsi donc, le commencement ou fondement de bien vivre et droitement est, qu'étant appuyés sur la Parole de Dieu, afin que nos esprits ne soient en branle d'un côté et d'autre, nous marchions assurément et hardiment où que Dieu nous appelle." Calvin.
  • Romains 15

  • 15.1 Or nous devons, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Chapitre 15.
    1 à 13 Le support des faibles à l'exemple de Christ. L'union de tous, grâce à la condescendance et à la miséricorde de Christ, Accomplissement des prophéties.
    Après avoir recommandé aux forts de sacrifier les droits de la liberté chrétienne pour ne pas scandaliser les faibles, Paul leur rappelle encore que c'est leur devoir de (grec) porter comme un fardeau, avec patience et charité, les infirmités des faibles, non seulement leurs scrupules touchant les aliments et les fêtes, mais toutes les inconséquences, tous les préjugés, toutes les erreurs qui naissent de la faiblesse de leur foi.
    C'est une exhortation générale à la tolérance et au support, qui s'ajoute aux prescriptions spéciales concernant les divergences mentionnées à Romains 14.
    En pratiquant ce support, nous montrerons que nous avons à cœur de ne pas nous complaire en nous mêmes.
    Ce verbe complaire, ou plaire, revient fréquemment sous la plume de Paul. (Romains 15.2,3,1Thessaloniciens 2.4,Galates 1.10 ; 1Corinthiens 7.32,33 ; 10.33 ; Ephésiens 6.6 ; Colossiens 3.22) Il indique non seulement une disposition du cœur, mais la manière d'être et d'agir à l'égard d'autrui qui en procède.
    Se complaire en soi-même, c'est se prendre pour centre et pour but, se rechercher, soi et ses jouissances.
  • 15.2 Que chacun de nous cherche à complaire au prochain pour le bien, en vue de l'édification. A cette attitude égoïste, l'apôtre opposé ce précepte qu'il invite tous les chrétiens, les faibles comme les forts, à pratiquer : que chacun (grec) complaise au prochain.
    Complaire au prochain, c'est le prendre pour but de nos efforts, chercher à lui être agréable en toutes choses. Mais dans quel esprit, avec quelles intentions ?
    Nous pouvons revenir par un détour à nous complaire en nous même, quand nous cherchons à complaire au prochain ; nous pouvons flatter nos frères pour nous faire bien voir d'eux. Nous cessons alors de plaire à Dieu.
    Aussi l'apôtre ajoute-t-il : pour le bien, en vue de l'édification. Ce but, nous pouvons l'atteindre par de bons procédés, inspirés par l'amour. Il est des chrétiens qui semblent faire consister la fidélité à se rendre désagréables ; ils se trompent. Mais, d'un autre côté, la véritable charité maintient les droits de la vérité (Ephésiens 4.15) et se préoccupe avant tout des intérêts spirituels et éternels du prochain. (1Corinthiens 10.32) L'application que l'apôtre fait de ce précepte aux forts dans leurs rapports avec les faibles est évidente.
  • 15.3 Car aussi le Christ ne s'est point complu en lui-même ; mais, selon qu'il est écrit : Les outrages de ceux qui t'outragent sont tombés sur moi. Mais il s'est conduit selon qu'il est écrit.
    Par l'humiliation qu'il a acceptée il a accompli cette parole de l'Ecriture.
    - Psaumes 69.10, littéralement cité d'après les Septante. Le Christ, dans son entier renoncement, dans son parfait dévouement à Dieu, ne pensa jamais à lui-même, mais accepta pour sa part tous les outrages que le psalmiste déjà endurait de la part des ennemis de Dieu. En appliquant au Sauveur ce psaume qui décrit les souffrances de l'israélite fidèle, l'apôtre n'oublie pas que Dieu lui-même était outragé dans la personne de son bien aimé.
  • 15.4 Car tout ce qui a été écrit auparavant a été écrit pour notre instruction ; afin que, par la constance et par la consolation des Ecritures, nous ayons l'espérance. L'exemple du Christ, qu'il trouve dépeint dans Psaumes 69, conduit l'apôtre à penser à tout ce qui, dans le recueil sacré, a été écrit auparavant pour notre instruction et qui était propre à confirmer (car) son exhortation.
    Ces prophéties avaient été écrites pour que, par la constance et la consolation que les Ecritures communiquent à notre âme, nous ayons l'espérance.
    Aux yeux de Paul, tout ce qui a été écrit avant lui par les hommes de Dieu, loin de n'avoir qu'un caractère local et une valeur temporaire, est, pour tous les hommes, dans tous les temps, une source divine d'instruction.
    L'Esprit, qui a inspiré ces écrits, est l'Esprit éternel de Dieu, et les besoins des âmes, auxquelles ils répondent, sont toujours les mêmes.
    La constance et la consolation, qui nourrissent l'espérance, sont les biens les plus précieux que le Chrétien puise dans le trésor des Ecritures. Ces vertus le soutiennent dans toutes les épreuves de la vie, et spécialement lorsqu'il doit apprendre à supporter les infirmités de ses frères. S'il ne trouve pas en eux tout ce qu'il en attendait, s'il rencontre chez eux des sentiments qui le froissent ou le découragent, qu'il retourne à l'écriture, il puisera toujours de nouveau en elle la constance et la consolation et l'espérance "qui ne confond point".
  • 15.5 Or, que le Dieu de la constance et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres le même sentiment selon Jésus-Christ ; La vérité qu'il vient de proclamer inspire à l'apôtre un vœu, une prière, par laquelle il passe à un sujet nouveau : l'union de tous les croyants en Christ. Cette prière, il l'adresse à Dieu, source suprême des grâces que l'Ecriture nous offre.
    C'est pourquoi Paul l'appelle le Dieu de la constance et de la consolation.
    Ailleurs, il l'appelle de même : Dieu de la paix, Dieu de l'espérance. (verset 13)
    Lors donc que Dieu daigne accorder ces grâces à ses enfants, ils arrivent à avoir, malgré leurs divisions et leurs misères naturelles, le même sentiment selon JésusChrist.
    Créer et maintenir cette union spirituelle, cette communauté de sentiments, tel est le grand but que poursuit l'apôtre dans toute cette partie de son épître.
  • 15.6 afin que, d'un même cœur, d'une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Toute la vie du chrétien, comme la création entière, n'a d'autre but que de glorifier Dieu.
    Mais lorsque des frères glorifient Dieu d'un même cœur et (grec) d'une seule bouche par leur union et par leurs chants de louange, ils réjouissent ce Dieu qui est amour, et ils exercent sur les hommes une grande puissance d'édification.
    - Dieu est appelé ici le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
    Comme le même article en grec régit les mots Dieu et Père, cette traduction paraît préférable à celle-ci : "Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ." C'est le Dieu et Père que Jésus adorait, glorifiait, aimait. Par l'œuvre rédemptrice du Sauveur, par notre union avec lui, son Dieu devient notre Dieu, son Père notre Père. (Jean 20.17) Voilà pourquoi Paul aime à désigner Dieu de cette manière. (Ephésiens 1.17)
  • 15.7 C'est pourquoi, accueillez-vous les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. B, D portent : nous a accueillis. Sin., A, C : vous a accueillis.
    - C'est pourquoi, afin que vous puissiez louer Dieu d'un même cœur, accueillez-vous les uns les autres, les forts les faibles, et les faibles les forts, comme Christ nous a accueillis.
    Sa condescendance, sa bienveillance à notre égard doit nous pousser à manifester les mêmes sentiments à nos frères. Quand pourrons-nous déployer envers le plus infirme d'entre eux la millième partie de la miséricorde dont Christ a usé envers nous ?
    - Le complément : pour la gloire de Dieu se rapporte non à l'exhortation : "accueillez-vous les uns les autres," mais à l'attitude miséricordieuse de Christ qui, en nous accueillant, en nous sauvant, avait en vue, avant tout, la gloire de Dieu.
  • 15.8 Je dis, en effet, que Christ est devenu serviteur des circoncis pour prouver la véracité de Dieu, afin de confirmer les promesses faites aux pères ; Paul explique (je dis en effet) comment Christ a accueilli les Juifs et les gentils et a glorifié Dieu par cet accueil.
    En devenant serviteur (grec) de la circoncision, (comparez Galates 4.4,5) Christ avait pour but de prouver la véracité (grec il l'est devenu pour la véracité) de Dieu, sa fidélité aux promesses faites aux pères ; il voulait confirmer ces promesses en montrant qu'elles s'accomplissaient.
    En insistant sur le fait que le Sauveur du monde a été serviteur de la circoncision, un Juif astreint à l'observance de la loi, Paul veut relever les chrétiens d'origine juive, les "faibles," (Romains 14) aux yeux de leurs frères, convertis du paganisme, qui se considéraient comme les "forts." Il rappelle à ces derniers les privilèges des Juifs, et que c'est à eux, après Dieu, qu'ils sont redevables du salut (comparez Romains 11.16 et suivants, Jean 4.22).
    Cet argument a encore toute sa force pour nous apprendre à respecter et à aimer l'ancien peuple de Dieu.
    Sur le rôle de serviteur, assumé par le Fils de Dieu, comparez Matthieu 20.28 ; Philippiens 2.7.
  • 15.9 et que les gentils ont glorifié Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pour cela que je te louerai parmi les nations et que je chanterai à la gloire de ton nom. Ce qui éclate dans le salut des païens, c'est la miséricorde de Dieu.
    Les gentils glorifient Dieu pour sa miséricorde parce qu'il les a reçus par pure grâce. Juifs et gentils, en glorifiant Dieu, accomplissent des paroles prophétiques.
    Dans Psaumes 18.50, qui est cité d'après les Septante, David, vainqueur de ses ennemis, annonce qu'il louera Dieu parmi les nations. Le Fils de David accomplit ce vœu spirituellement.
    "Ce que Christ dit vouloir faire, Paul annonce que les nations le feront, c'est-à-dire Christ dans les nations." Bengel.
  • 15.10 Et l'Ecriture dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple ! Le sujet sous-entendu du verbe dit c'est l'Ecriture, car la citation précédente est introduite par la formule : "Il est écrit."
    La citation est tirée de Deutéronome 32.43 ; elle est faite d'après les Septante, qui diffèrent légèrement de l'hébreu.
  • 15.11 Et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent ! voir Psaumes 117.1.
  • 15.12 Et Esaïe dit encore : il paraîtra le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour gouverner les nations ; en lui les nations espéreront. Esaïe 11.10, d'après les Septante.
    Le texte hébreu porte : "Il y aura, en ce jour là, un rejeton d'Isaï, s'élevant pour étendard des peuples ; les nations s'enquerront de lui, et son repos sera glorieux."
    Les Septante ont remplacé l'image de l'étendard par l'idée que le rejeton de Jessé se lève pour gouverner les nations.
    Grec : Il sera le rejeton de Jessé et celui qui se lève pour gouverner La conjonction et a le sens explicatif : c'est-à-dire.
    Jessé est l'orthographe grecque d'Isaï, le père de David.
  • 15.13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint ! Le Dieu de l'espérance est celui en qui "les nations espéreront." (verset 12)
    C'est dans la foi, (gr) dans le croire, dans l'acte de se confier en Dieu, que le fidèle puise toute joie et toute paix. Il en est rempli dans la mesure où il se confie en Dieu et s'empare, par la foi, des biens invisibles et éternels.
    Et inversement, la paix et la joie le font abonder en espérance, le font vivre toujours plus dans le ciel, d'où elles descendent en son âme par la puissance de l'Esprit saint.
    Par cette prière, dans laquelle il appelle sur ses lecteurs toutes les bénédictions spirituelles, l'apôtre termine sa lettre proprement dite. Ce qui suit ne traite que des rapports personnels de Paul avec les Romains, des circonstances où l'apôtre se trouve, des veux et des projets qu'il fait.
    Le dernier chapitre renferme des salutations pour un grand nombre de chrétiens de Rome, nommément désignés. Il pourrait sembler que ces sujets sont de peu d'intérêt. Mais les paroles de l'apôtre n'ont pas seulement une grande importance historique, elles nous montrent aussi comment Paul, dans ses rapports avec ses frères, mettait ses principes en pratique. Sa conduite est plus instructive encore que ses enseignements.
  • 15.14 Or, je suis moi-même aussi persuadé à votre sujet, mes frères, que vous êtes, vous aussi, pleins de bonté, remplis de toute connaissance, capables de vous avertir aussi les uns les autres. Conclusion de l'épître. Ch. 15 :14 à 16 :27
    Explications personnelles.
    14 à 21 Paul justifie son épître à l'Eglise de Rome.
    Paul invoque sa mission d'apôtre des gentils (verset 16) pour se justifier d'adresser cette épître à l'Eglise de Rome, qu'il n'avait ni fondée ni visitée.
    Il commence par louer ses frères ; il est persuadé à leur sujet qu'ils possèdent déjà d'éminentes qualités : la bonté, qui se montre dans leurs rapport avec le prochain, la connaissance de la vérité salutaire, et, ce qui résulte de ces deux avantages, la capacité de s'avertir, de s'exhorter, de se reprendre les uns les autres.
    Il pourrait sembler avec cela que Paul n'aurait pas eu besoin de leur adresser une épître aussi étendue, tout un traité de doctrine et de vie chrétiennes.
    Cependant je vous ai écrit, leur dit-il, (grec) plus hardiment que ne le comportait ma situation vis-à-vis de vous, (grec) en partie, à certains égards, ou dans quelques passages, ou bien (en faisant porter la restriction sur ce qui suit) comme (grec) vous faisant ressouvenir en quelque mesure, vous rappelant ce que vous aviez déjà appris, et cela en vertu de la grâce qui m'a été donnée de Dieu, c'est-à-dire de mon apostolat parmi les gentils. (verset 16)
  • 15.16 pour être ministre de Jésus-Christ parmi les gentils, m'acquittant du divin service de l'Evangile de Dieu, afin que les gentils deviennent une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit saint. Les expressions par lesquelles Paul décrit son apostolat sont empruntées au rituel sacerdotal.
    Il est ministre, chargé d'une fonction religieuse, (Romains 13.6, note) (grec) desservant comme sacrificateur l'Evangile de Dieu, s'acquittant de son office de prédicateur de l'Evangile avec les sentiments du prêtre chargé de présenter le sacrifice à Dieu ; et cela afin que l'offrande des gentils, l'offrande que les gentils sont eux-mêmes, devienne agréable, telle que Dieu puisse la recevoir, ayant été sanctifiée, consacrée par l'Esprit saint.
  • 15.17 J'ai donc ce sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde le service de Dieu. La mention de son ministère parmi les gentils conduit Paul à décrire les grandes choses que Christ a faites par son moyen. Il a parcouru l'Orient tout entier. La conclusion, qu'il n'exprime pas, c'est qu'il peut maintenant se tourner vers l'Occident, vers Rome tout d'abord.
    Grec : J'ai donc la glorification en Christ Jésus quant aux choses qui se rapportent à Dieu...
    "L'expression : les choses qui se rapportent à Dieu, est, en quelque sorte, technique dans la langue liturgique juive pour désigner les fonctions du culte. (Hébreux 2.17 ; 5.1, etc.) Ce terme se rattache ainsi au même ordre d'idées que tous ceux du verset précédent." Godet.
    L'apôtre trouve ce sujet de se glorifier en Jésus-Christ, à qui il attribue tout ce qu'il a fait : "non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu en moi." (1Corinthiens 15.10)
  • 15.18 Car je n'oserai mentionner aucune chose que Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, en parole et en œuvre, Ce verset explique (car) l'affirmation du verset précèdent.
    Grec : Je ne m'enhardirai pas à dire quoi que ce soit de choses que Christ n'ait pas faites par moi pour l'obéissance des gentils.
    Suivant les uns, Paul proteste qu'il ne se vante pas, et qu'il ne parle pas pour se glorifier de choses que Christ n'aurait pas réellement accomplies par lui.
    D'après une autre explication, plus naturelle, il voudrait dire : Je ne saurais mentionner aucune chose que Christ n'ait pas faite par moi, il a vraiment tout fait ce qui pouvait se faire. Je serais téméraire en signalant une lacune dans mon apostolat ; en parole et en œuvre, il m'a accordé tous les signes de l'apôtre. (comparez 2Corinthiens 12.12)
  • 15.19 par la puissance des signes et des prodiges, par la puissance de l'Esprit ; de sorte que, de Jérusalem et ses environs jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ, L'action du Seigneur par son serviteur s'est manifestée dans son œuvre par la puissance des signes et des miracles, dans sa parole, par la puissance de l'Esprit, par ce dernier moyen Paul agissait plus directement sur les âmes et les enfantait à la vie nouvelle.
    - Sin. et quelques majuscules portent : l'Esprit de Dieu. A, C D, majuscules : l'Esprit saint. B : l'Esprit.
    - Paul indique le résultat de cette activité inspirée par Christ en ajoutant : de sorte que, de Jérusalem et les environs jusqu'à l'Illyrie, j'ai abondamment prêché l'Evangile du Christ Grec : J'ai rempli, accompli l'Evangile, c'est-à-dire la prédication de l'Evangile. (Romains 1.9)
    Il est inexact de traduire : "J'ai tout rempli de l'Evangile," ce qui serait une exagération manifeste.
    - Les environs (grec en cercle, alentour) de Jérusalem s'étendent jusqu'à Damas, en Syrie, (Actes 9.20 et suivants) et peut-être jusqu'à "l'Arabie." (Galates 1.17)
    L'Illyrie touchait aux frontières de la Macédoine, où l'apôtre fut le premier à porter l'Evangile. Le livre des Actes ne mentionne pas de voyage de Paul en Illyrie. Il a probablement visité cette province pendant le séjour qu'il fit en Macédoine entre son départ d'Ephèse et son arrivée à Corinthe. (Actes 20.1,2) Peut-être se borna-t-il à évangéliser les districts de l'Illyrie qui confinaient à la Macédoine.
  • 15.20 et cela, en tenant à honneur d'évangéliser là où Christ n'avait point encore été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement posé par un autre, Et j'ai agi ainsi, tenant à honneur d'évangéliser, (grec) non là où Christ avait été nommé, afin que je ne bâtisse pas sur le fondement d'autrui.
    Cette vocation de pionnier s'accordait admirablement avec les dons de Paul.
  • 15.21 mais selon qu'il est écrit : Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point ouï parler comprendront. Grec : Ceux à qui il n'avait point été annoncé à son sujet, au sujet du Christ.
    Les mots : à son sujet sont ajoutés par les Septante au texte hébreu. Ceux à qui l'Evangile n'a pas encore été annoncé voient et comprennent souvent plus vite et mieux que ceux qui en sont comme rassasiés.
  • 15.23 Mais à présent n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées-ci, et éprouvant depuis plusieurs années le vif désir de me rendre auprès de vous, Grec : N'ayant plus de lieu dans ces régions, plus de raison d'y rester, il parle de la Grèce et de l'Asie-Mineure, où il avait fondé des Eglises dans toutes les villes principales et où ses compagnons d'œuvre pouvaient continuer sa mission.
  • 15.24 quand je me rendrai en Espagne..., car j'espère vous voir en passant, et y être accompagné par vous, après que j'aurai d'abord satisfait en partie mon désir d'être avec vous. Comparer verset 28.
    Il est possible que Paul ait fait ce voyage en Espagne, mais cela est très incertain. En tout cas, sa première venue à Rome eut lieu dans des conditions bien différentes de celles qu'il énonce ici. (comparez Actes 28)
    Le texte reçu porte : "quand je me rendrai en Espagne j'irai chez vous ; car j'espère..." Les mots soulignés manquent dans la plupart des majuscules et cependant, dans ces mêmes documents, la phrase suivante commence par : car j'espère...Il faut donc admettre que la phrase est restée inachevée et que l'apôtre a omis les mots : "j'irai chez vous."
    - Après que j'aurai en partie satisfait le désir d'être avec vous, (grec) que je me serai rempli de vous. Ici, comme Romains 1.12, Paul, loin de se mettre au-dessus de ses frères, leur donne à entendre que son ardent désir de les voir vient de ce qu'il espère recevoir d'eux consolation et force.
    - Le verbe être accompagné par vous exprime l'espoir de Paul que quelques chrétiens de Rome l'accompagneront dans une partie du voyage et peut-être que l'Eglise de Rome contribuera aux frais de ce voyage. (comparez 1Corinthiens 16.6,11 ; 2Corinthiens 1.16 ; 3.13)
  • 15.26 Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire quelque communication de leurs biens aux pauvres d'entre les saints qui sont à Jérusalem. Voir l'Introduction, , et les notes de 1Corinthiens 16. 1 ; 2Corinthiens 8.1 et suivants ; Actes 19. 21 ; ; 20. 4 ; 24. 17.
  • 15.27 Elles l'ont bien voulu, en effet, et elles sont leurs débitrices ; car si les gentils ont eu communication des biens spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister de leurs biens temporels. Temporels, (grec) charnels. Cette réflexion de l'apôtre était, remarque Luther, Une manière délicate de rappeler aux Romains qu'une semblable obligation leur incombait à eux aussi.
    Les chrétiens juifs ont fait part de leurs biens spirituels à tous les gentils, au monde entier, puisque c'est de Jérusalem que l'Evangile s'est répandu partout. Il convient d'en tenir compte à l'ancien peuple de Dieu.
  • 15.28 Lors donc que j'aurai achevé cette œuvre et que je leur aurai remis en due forme ces dons, je m'en irai en Espagne, en passant chez vous. Grec : Ayant donc fini cela et leur ayant scellé ce fruit, je m'en irai par vous en Espagne.
  • 15.29 Et je sais que, en allant auprès de vous, c'est dans la plénitude de la bénédiction de Christ que j'irai. Contrairement aux principaux témoins, le texte reçu porte : "bénédiction de l'Evangile de Christ".
    L'apôtre attend cette bénédiction des rapports qui s'établiront entre lui et l'Eglise de Rome.
  • 15.30 Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour qu'inspire l'Esprit, à combattre avec moi dans les prières que vous adressez à Dieu en ma faveur ; B omet : frères.
    Grec : L'amour de l'Esprit, c'est-à-dire l'amour chrétien, que l'Esprit de Dieu répand dans les cœurs. (Galates 5.22)
    Grec : A combattre dans vos prières à Dieu pour moi. La vraie prière est, aux yeux de Paul, un combat.
  • 15.31 afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée et que cette offrande que je porte à Jérusalem soit agréée des saints ; Ses appréhensions n'étaient que trop justifiées. (Actes 20.22 et suivants ; Actes 21.11 ; 23.12 et suivants).
    Mais quelle confiance dans le pouvoir des prières de ses frères ! Sa foi ne fut point confondue, car il fut l'objet d'une délivrance toute providentielle.
    - Grec : Que l'offrande du présent (B. D, d'autres portent : le service, comparez à verset 25) soit agréée, bien reçue, qu'elle atteigne son but, en unissant dans un même amour l'Eglise mère de Jérusalem et les Eglises de la gentilité.
  • 15.32 afin que, arrivé avec joie auprès de vous par la volonté de Dieu, je me repose avec vous. Encore une bénédiction que l'apôtre attend comme fruit des prières de ses frères. Il espérait arriver à Rome avec joie ; il y arriva chargé de chaînes.
    Dans cette dispensation, il ne reconnut pas moins la volonté de Dieu. Et son attente de se reposer dans la communion des chrétiens de Rome commença de se réaliser dès qu'il eut mis le pied sur le sol de l'Italie. (Actes 28.14,15)
    - Au lieu de "la volonté de Dieu" B porte : "la volonté du Seigneur Jésus," Sin. : "de Jésus-Christ ;" D et d'autres : "de Christ-Jésus".
  • 15.33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen ! Paul affectionne ce nom si doux à l'âme : le Dieu de la paix, le Dieu qui en est la source, qui la donne, qui la renouvelle sans cesse dans le cœur de ses enfants. (Romains 16.20 ; 2Corinthiens 13.11 ; Philippiens 4.9 ; 1Thessaloniciens 5.23)
  • Romains 16

  • 16.1 Or je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est aussi diaconesse de l'Eglise de Cenchrées ; Chapitre 16. Recommandations. Salutations. Avertissement et vœux.
    1 à 16 Recommandation de Phœbé. Salutations à divers chrétiens de Rome.
    Phœbé est appelée diaconesse, ce qui signifie servante, comme diacre signifie serviteur.
    Il semble ressortir de ce passage que l'Eglise sentit, dès l'origine, le besoin d'appeler des femmes à exercer un ministère spécial auprès des pauvres et des malades.
    Beaucoup d'interprètes et d'historiens se refusent, il est vrai, à voir dans le titre de diaconesse donné à Phœbé la désignation d'une charge régulière ils se fondent sur le fait que les termes de diacre et de diaconie sont employés par Paul dans un sens très général ; (Romains 15.8 ; 1Corinthiens 16.15) et ils traduisent : "Phœbé, qui rend des services à l'Eglise du Cenchrées," qui exerce dans son sein une activité bienfaisante.
    La tournure de la phrase grecque et en particulier le mot aussi, devant diaconesse, qui est probablement authentique (B. À, etc.), ne sont pas favorables à cette explication. Aussi semble marquer que Phœbé, outre les services exceptionnels qu'elle a rendus à plusieurs, (verset 2) remplit la fonction de diaconesse de l'Eglise de Cenchrées.
    - Cenchrées était le port de Corinthe, du côté de l'Asie. (Actes 18.18)
  • 16.2 afin que vous la receviez dans le Seigneur d'une manière digne des saints et que vous l'assistiez dans toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a été l'aide de plusieurs et de moi-même. On croit que ce fut Phœbé qui, allant de Corinthe à Rome, porta notre épître. Paul la recommande aux Romains avec une touchante sollicitude, qui montre quels rapports d'affection unissaient ces premiers ouvriers de l'Evangile.
    Que vous la receviez d'une manière digne des saints, c'est-à-dire comme les saints reçoivent ou comme ils doivent être reçus.
    On ignore dans quelles circonstances Phœbé a été l'aide de Paul, mais on voit quelle vive reconnaissance il lui en conservait.
  • 16.3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'œuvre en Jésus-Christ, Voir sur Prisca ou Priscille et Aquilas Actes 18.2 et suivants
    On est surpris de trouver Priscille et Aquilas à Rome, avec une Eglise dans leur maison, (verset 5) quand, moins d'un an auparavant, ils étaient à Ephèse, où ils avaient également une Eglise dans leur maison, (1Corinthiens 16.19) et que, peu d'années après, ils sont de nouveau dans cette ville. (2Timothée 4.19)
    C'est une des raisons pour lesquelles on a supposé que les salutations de versets 3-6 étaient adressées originairement à des chrétiens d'Ephèse (Voir l'introduction)
    Mais cette supposition n'est point nécessaire. Aquilas et Priscille, comme beaucoup de Juifs à cette époque, (Jacques 4.13 et suivants) changeaient fréquemment de résidence, Paul les trouve successivement à Corinthe et à Ephèse. Ils quittèrent probablement cette dernière ville au commencement de l'été de 57, Pour retourner à Rome ; ils y étaient dans les premiers mois de 58, au moment où Paul écrivait notre épître.
    Il se peut qu'ils se soient rendus d'Ephèse à Rome, comme ils étaient allés précédemment de Corinthe à Ephèse, (Actes 18.18,19) pour préparer les voies à l'apôtre et le renseigner sur la situation de l'Eglise de Rome. Nous savons en effet que, dès le printemps de 57, Paul avait conçu le dessein de se rendre à Rome. (Actes 19.21) Aquilas et Priscille revinrent plus tard à Ephèse, (2Timothée 4.19) peut-être avant l'arrivée de Paul à Rome, très probablement avant le massacre des chrétiens, ordonné par Néron, en 64.
  • 16.4 eux qui, pour sauver ma vie, ont exposé leur tête, auxquels ce n'est pas moi seul qui rends grâces, mais aussi toutes les Eglises des gentils. Grec : "Exposé leur cou pour mon âme."
    Peut-être était-ce dans l'émeute qui eut lieu à Ephèse avant le départ de Paul, (Actes 19.23-40) ou dans les circonstances auxquelles Paul fait allusion dans 1Corinthiens 15.32 et 2Corinthiens 1.8, et qui ne nous sont pas autrement connues.
  • 16.5 Saluez aussi l'Eglise qui se réunit dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui est les prémices de l'Asie pour Christ. Dans une grande ville telle que Rome, les chrétiens durent s'assembler de bonne heure, en différents quartiers et en diverses maisons particulières.
    Chacune de ces assemblées était une Eglise : Paul ne craint pas de lui donner ce nom.
    Ce qui n'empêchait point ces diverses Eglises de former un seul corps en Christ.
    Ce n'est pas seulement à Rome mais à Ephèse (1Corinthiens 16.19) et à Colosses, (Colossiens 4.15 ; Philémon 1.2) que nous trouvons de ces Eglises dans des maisons particulières.
    - Epaïnète fut l'un des premiers gagné à Christ dans la province d'Asie (et non en Achaïe comme porte le texte reçu, contre la plupart des majuscules). Il fut peut-être un fruit du ministère de Priscille et Aquilas, avant l'arrivée de Paul à Ephèse. Il leur est étroitement associé, et l'on peut supposer qu'il se rendit avec eux d'Ephèse à Rome.
  • 16.6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous. Marie est inconnue. Son nom indique une origine juive.
    Presque tous les majuscules portent : pour vous.
    La leçon pour nous paraît plus naturelle, car Paul n'avait pas à apprendre aux Romains que Marie avait beaucoup travaillé pour eux. Mais il pouvait n'être pas inutile de le leur rappeler.
  • 16.7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été en Christ avant moi. Le nom de Junias ne se rencontre pas ailleurs ; on le considère comme une abréviation de Junianus. Chrysostome et d'autres après lui ont lu : Junia, nom de femme fréquemment employé.
    Junia serait l'épouse ou la sœur d'Andronicus. La plupart des interprètes donnent au mot que nous traduisons par parents le sens de compatriote, parce qu'ils ont peine à admettre que Paul eût plusieurs parents, tant à Rome que dans son entourage à Corinthe. (versets 11,21) Mais l'épithète de compatriote aurait dû être appliquée également à Prisca et à Aquilas, (verset 3) à Marie, (verset 6) et probablement à d'autres des personnes mentionnées dans ces salutations. Et le mot grec a toujours le sens de parent, membre de la même famille.
    - On ignore quand et comment Andronicus et Junias ont été les compagnons de captivité de l'apôtre Paul. Paul ajoute qu'ils sont distingués parmi les apôtres, ce qui peut signifier que les apôtres de Jérusalem, les douze, les ont en haute estime ; ou bien qu'ils se distinguent dans la catégorie des apôtres, ce terme étant pris ici dans son sens général d'envoyés, de missionnaires.
    Quoi qu'il en soit, leurs noms, alors distingués, sont aujourd'hui inconnus et ne seraient pas parvenus jusqu'à nous sans cette fraternelle salutation de l'apôtre.
    Combien d'autres noms, ignorés des hommes, se trouveront écrits dans les cieux ! Tels sont la plupart de ceux qui suivent, et dont, pour cette raison, nous n'aurons rien à dire dans ces notes.
  • 16.10 Saluez Appellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux d'entre les gens d'Aristobule. Grec : Les chrétiens de ceux d'Aristobule, c'est-à-dire d'entre ses esclaves, qui formaient sa "maison," et n'étaient connus que par le nom de leur maître.
    Ces pauvres esclaves, considérés à peine comme des hommes, trouvaient, dans les compassions de Dieu en Jésus-Christ, la liberté, la dignité, l'amour et la gloire éternelle. L'apôtre les fait saluer comme ses frères, avec une vive affection.
    Aristobule pourrait être le petit-fils d'Hérode le Grand, le frère d'Hérode Agrippa 1er, qui habitait alors Rome.
  • 16.11 Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux d'entre les gens de Narcisse qui sont dans le Seigneur. Le nom d'Hérodion peut désigner un affranchi de la famille des Hérode.
    Narcisse était-il le célèbre favori de l'empereur Claude ? Il avait été mis à mort à la fin de 54, mais les esclaves continuaient quelquefois à porter le nom de leur premier maître quand celui-ci avait été illustre, même après avoir passé en d'autres mains.
  • 16.12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent dans le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, elle qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur. Tryphène et Tryphose sont des noms de femmes.
  • 16.13 Saluez Rufus, l'élu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. Grec : Rufus, l'élu dans le Seigneur.
    Cette épithète ne saurait être entendue ici dans le sens où elle s'applique à tout vrai chrétien. Elle désigne Rufus comme distingué par sa sainteté et son activité, qui faisaient de lui un chrétien "de choix." Marc, (Marc 15.21) écrivant son Evangile à Rome, désigne Simon de Cyrène comme "le père d'Alexandre et de Rufus."
    On est amené naturellement à identifier le Rufus de notre passage avec le fils de Simon de Cyrène. Paul a dû avoir des relations bien intimes avec cette famille, puisqu'il considère la mère de Rufus comme la sienne. Il est impossible de dire à quel moment il jouit de ses soins maternels.
  • 16.14 Saluez Asyncritus, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères qui sont avec eux. Les frères...les saints qui sont avec eux.
    Ces mots, ajoutés aux noms des personnes que Paul fait saluer, les désignent, suivant les uns, comme des chefs de groupe, qui avaient chacun une assemblée dans sa maison. Suivant une autre explication, nous aurions ici deux groupes seulement, deux Eglises qui s'assemblaient dans des maisons particulières l'une mentionnée à verset 14, l'autre à verset 15 ; Paul nommerait les principaux membres de chacune.
  • 16.16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises du Christ vous saluent. Les salutations de l'apôtre, effusions de son amour fraternel, avaient aussi pour but d'unir les chrétiens à qui il les adressait en une famille dont les membres ne devaient pas craindre entre eux les démonstrations d'une cordiale affection.
    L'usage de se saluer par un saint baiser (1Corinthiens 16.20 ; 2Corinthiens 13.12 ; 1Thessaloniciens 5.26 ; 1Pierre 5.14) devint l'un des actes les plus touchants du culte chrétien. Avant la célébration de la cène, les fidèles se saluaient par ce que Tertullien appelle "le baiser de paix," et scellaient ainsi leur union en Christ.
    - Au moment où il écrit, Paul venait de visiter les Eglises d'Asie-Mineure et de Grèce. (Actes 20.1-3) Il leur avait sans doute fait part de son projet d'aller à Rome, et probablement de son dessein d'écrire aux chrétiens de cette ville. Aussi peut-il les saluer au nom de toutes les Eglises du Christ. Il sait l'intérêt et l'affection qu'elles leur portent.
  • 16.17 Or, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise. Eloignez-vous d'eux ; 17 à 20 Dernier avertissement contre des faux docteurs.
    L'apôtre ajoute aux salutations qu'il vient de faire un avertissement pressant. Les frères qu'il a nommés et qu'il porte sur son cœur, il les voit exposés à un danger contre lequel il veut les prémunir.
    Prendre garde, (grec) avoir l'œil sur, regarder pour voir venir de loin, expression qui semble impliquer que les séducteurs sont encore loin de Rome, mais se préparent à attaquer cette Eglise.
    Ils causent (grec) les divisions et les scandales bien connus contre la doctrine, en s'opposant à l'enseignement que les Romains avaient reçu de leurs premiers conducteurs et que Paul confirme dans cette lettre. (Romains 6.17)
  • 16.18 car de telles gens ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et par leurs bonnes paroles et leur beau langage, ils séduisent les cœurs des simples. Les cœurs des simples, (grec) des innocents, de ceux qui sont sans malice.
    - Sur ce trait : ils servent leur propre ventre, comparez Philippiens 3.19. Leurs bonnes paroles ou leur parler bénin, leur beau langage, (grec) leurs bénédictions. Ce dernier mot manque dans D et quelques majuscules
    - Les séducteurs, dont l'apôtre parle ici, ne sont pas les "faibles" de versets 14,15, mais probablement ces chrétiens judaïsants, opposés au salut gratuit et adversaires personnels de Paul qui cherchaient partout à combattre son influence. L'apôtre prévoit qu'ils ne tarderont pas à paraître à Rome et à troubler cette Eglise comme ils avaient troublé les Eglises de la Galatie et celle de Corinthe. L'événement confirma ses prévisions. (Philippiens 1.15 et suivants)
  • 16.19 Car votre obéissance est venue à la connaissance de tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages à l'égard du bien et purs à l'égard du mal. Ce verset donne le motif (car) de l'avertissement qui précède.
    Si je vous mets en picarde contre ces faux docteurs, c'est qu'ils viendront sûrement vous troubler, car la renommée de votre obéissance est parvenue à tous. (comparez Romains 1.8)
    Les chrétiens de Rome se distinguaient, en effet, par leur obéissance à l'Evangile. L'apôtre se réjouit de cette disposition mais il leur souhaite une plus grande maturité, afin que, d'une part, ils soient sages, prudents à l'égard du bien, qu'ils aient l'intelligence pour le discerner, et que d'autre part, ils soient purs (grec sans mélange) à l'égard du mal, doués de cette droiture morale qui leur permettra de le repousser sous toutes ses formes. (comparez Matthieu 10.16 ; 1Corinthiens 14.20)
  • 16.20 Mais le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous ! Allusion à la promesse divine, (Genèse 3.15) dont Paul annonce l'accomplissement prochain pour encourager les chrétiens à résister aux séductions.
    Remarquez le contraste dans les termes : le Dieu de la paix écrasera...
    Le vœu : la grâce, etc., manque dans D, majuscules, étala.
    - Tous les majuscules, sauf Sin., B. portent : Jésus-Christ.
  • 16.21 Timothée, mon compagnon d'œuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipatros, mes parents. Timothée est le plus connu des collaborateurs de Paul. (comparez Actes 16.1, etc.) Il était alors auprès de Paul à Corinthe. (Actes 20.4)
    Lucius pourrait être le Lucius de Cyrène mentionné en Actes 13.1 ; il ne saurait en tout cas être identifié avec l'auteur du troisième Evangile et des Actes.
    Jason pourrait être le même que l'hôte de Paul à Thessalonique. (Actes 17.5-9)
    Sosipatros doit être probablement identifié avec le chrétien de Bérée nommé Actes 20.4.
    Mes parents, comparez verset 7, note.
  • 16.22 Je vous salue dans le Seigneur, moi, Tertius, qui ai écrit cette épître. Paul dictait ses lettres et se contentait d'écrire de sa main le vœu final et la signature. (1Corinthiens 16.21 ; Colossiens 4.18 ; 2Thessaloniciens 3.17. Voir au contraire Galates 6.11).
    Arrivé au terme de cette longue épître, il interrompt sa dictée pour laisser à son secrétaire le plaisir de saluer lui même les destinataires et de leur apprendre que c'est lui qui a tenu la plume. Le nom latin de Tertius fait supposer qu'il était Romain.
  • 16.23 Gaïus, mon hôte et celui de l'Eglise entière, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent. Paul reprend la parole pour exprimer encore quelques messages dont il est chargé.
    D'abord de la part de Gaïus, son hôte et celui de toute l'Eglise ; cela pourrait signifier que Gaïus recevait dans sa maison les assemblées plénières de l'Eglise ; mais le terme d'hôte fait plutôt penser à la large hospitalité que Gaïus exerçait envers les chrétiens de toutes les Eglises, quand ils venaient à Corinthe.
    Gaïus est probablement mentionné 1Corinthiens 1.14. Paul l'avait lui-même baptisé.
    Eraste était (grec) économe de la ville, c'est à dire maître des comptes, intendant des finances. Ce poste élevé, qu'il occupait dans l'administration de Corinthe, ne permet pas de l'identifier avec l'aide de Paul mentionné Actes 19.22. Est ce lui qui est nommé dans 2Timothée 4.20 ?
    Quartus est tout à fait inconnu.
    - Dans le texte reçu se lit verset 24 : La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen ! Ces paroles manquent dans Sin., B. A, C. Les majuscules (D, etc.) qui ont ce vœu apostolique à cette place l'omettent à la fin de verset 20.
  • 16.25 Or, à celui qui peut vous fortifier selon mon Evangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère, touchant lequel le silence a été gardé durant des temps infinis, Cette doxologie se trouvait placée, très anciennement déjà, à la fin de Romains 14. On la lit encore à cette place dans un manuscrit du huitième siècle et dans la grande majorité des minusc. La plupart des majuscules l'ont à la fin de l'épître. A et un autre l'ont aux deux endroits. Marcion, au témoignage d'Origène, l'avait tout à fait retranches.
    Plusieurs critiques modernes se sont fondés sur ces variations du texte pour contester l'authenticité de la doxologie. Nous renvoyons à l'introduction pour toutes les questions relatives à l'intégrité des derniers chapitres de l'épître.
    Les éditeurs et les exégètes les plus nombreux et les plus compétents admettent l'authenticité de la doxologie et estiment que sa vraie place est à la fin de Romains 16. Si elle a été transportée à la fin de Romains 14, c'est que l'on s'arrêtait là quand on lisait l'épître en public.
    Elle termine admirablement la grande lettre apostolique, en la résumant tout entière dans un élan d'adoration.
    L'apôtre, dans le besoin pressant d'attribuer toute gloire à Dieu, donne une dernière fois essor à la pensée qui remplit son cœur. Pour fortifier les chrétiens de Rome, il attend tout de Dieu, qui peut le faire par sa grâce, selon l'Evangile que Paul a annoncé et que, pour cela, il appelle mon Evangile. (Romains 2.16, note)
    Cet Evangile consistait dans la prédication de Jésus-Christ, parce que le Sauveur en était l'objet, le centre et la vie.
    Cet Evangile est la révélation du mystère (grec) tu durant des temps infinis (ou éternels).
    Dans son conseil, Dieu avait arrêté de toute éternité le plan du salut, (1Corinthiens 2.7) mais il a gardé le silence à son sujet dans les temps infiniment longs qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu'à la venue du Sauveur. Pendant cette longue période d'attente les hommes ignorèrent ce que serait le salut que Dieu leur avait "promis par ses prophètes," (Romains 1.2) mais qui restait un "mystère" tant qu'il n'avait pas été "manifesté par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ" (2Timothée 1.10 ; comparez Colossiens 1.25,26 ; 1.2,3).
  • 16.26 mais qui a été maintenant manifesté et, par des écrits prophétiques, selon l'ordre du Dieu éternel, porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi, Mais maintenant, (verset 26) ce mystère a été manifesté par la venue de Jésus-Christ d'abord, puis par la révélation intérieure que le Saint Esprit donnait aux apôtres ; (Ephésiens 3.5) et il a été (grec) publié pour toutes les nations, pour l'obéissance de la foi, (Romains 1.5. note) par le moyen d'écrits prophétiques.
    La plupart entendent, par ces derniers mots, les écrits des prophètes de l'Ancienne Alliance, dont le sens profond se découvrait aux chrétiens. Mais le contraste entre aujourd'hui et autrefois est trop marqué pour que l'apôtre ait pensé à des écrits parus durant ces temps infinis où Dieu se taisait. Il s'agit d'écrits inspirés de la Nouvelle Alliance, dans lesquels les témoins du Christ exposent la révélation qu'ils ont reçue en leur Maître. Ces écrits sont, en tout cas, compris dans l'expression : écrits prophétiques. Paul comptait dans leur nombre, probablement, l'épître qu'il termine par ces mots. Il parle en termes semblables de son épître aux Ephésiens. (Ephésiens 3.3-5)
    La publication du mystère a lieu selon l'ordre du Dieu éternel : l'apôtre l'appelle éternel en regard de ces temps infinis pendant lesquels le mystère avait été tenu secret, et parce que, de toute éternité, Dieu avait conçu le dessein de sauver les hommes.
    "Il montre combien ce secret est haut quand il ajoute que, dès le commencement du monde, il a été caché par tant de siècles. Vrai est qu'il ne contient pas une sagesse qui soit enflée et brave, telle que les enfants de ce monde désirent, lesquels aussi l'ont pourtant en mépris : mais il nous déploie ces trésors inestimables de la sapience céleste, qui surmontent tout entendement ; lesquelles si les anges mêmes adorent en grande admiration, il n'y a certes celui d'entre les hommes qui les puisse considérer en assez grande révérence. Et ne faut point que cette sapience soit par nous moins estimée pour ce qu'elle est cachée sous une simplicité de paroles commune et contemptible ; car il a plu au Seigneur d'abattre ainsi l'orgueil de la chair." Calvin.
  • 16.27 à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen ! Enfin, reprenant (verset 27) la phrase commencée à verset 25, Paul proclame la louange et la gloire qui reviennent à ce Dieu seul sage. Sa sagesse éclate dans l'œuvre de salut qu'il a accomplie par Jésus-Christ.