Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Comparer

Ecclésiaste 4-7

Ec 4-7 (Catholique Crampon)

1 Je me suis tourné et j'ai vu toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : et voici que les opprimés sont dans les larmes, et personne ne les console ; Ils sont en bute à la violence de leurs oppresseurs, et personne ne les console ! 2 Et j'ai proclamé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, et plus heureux que les uns et les autres, 3 celui qui n'est pas encore arrivé à l'existence, qui n'a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. 4 J'ai vu que tout travail et que toute habileté dans un ouvrage n'est que jalousie contre un homme de la part de son prochain : cela encore est vanité et poursuite du vent. 5 L'insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut une main pleine de repos, que les deux mains pleines de labeur et de poursuite du vent. 7 Je me suis tourné et j'ai vu une autre vanité sous le soleil. 8 Tel homme est seul et n'a pas de second, il n'a ni fils ni frère, et pourtant il n'y a pas de fin à tout son travail, et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses : « Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissance ? » Cela encore est vanité, et mauvaise occupation. 9 Mieux vaut vivre à deux que solitaire ; il y a pour les deux un bon salaire dans leur travail ; 10 Car s'ils tombent, l'un peut relever son compagnon. Mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe sans avoir un second pour le relever ! 11 De même, si deux couchent ensemble, ils se réchauffent ; mais un homme seul, comment aurait-il chaud ! 12 Et si quelqu'un maîtrise celui qui est seul, les deux pourront lui résister, et le fil triplé ne rompt pas facilement. 13 mieux vaut un jeune homme pauvre et sage qu'un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; 14 car il sort de prison pour régner, quoiqu'il soit né pauvre dans son royaume. 15 J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil près du jeune homme qui s'élevait à la place du vieux roi. 16 Il n'y avait pas de fin à toute cette foule, à tous ceux à la tête desquels il était. Et cependant les descendants ne se réjouiront pas à son sujet. Cela encore est vanité et poursuite du vent. 17 Prends garde à ton pied quand tu vas à la maison de Dieu ; s'approcher pour écouter vaut mieux que d'offrir des victimes à la manière des insensés ; car leur ignorance les conduit à faire mal.

Ecclésiaste 5

1 Ne sois pas pressé d'ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses ! 2 Car de la multitude des occupations naissent les songes, et de la multitude des paroles, des propos d'insensé. 3 Lorsque tu fais un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'y a pas de faveur pour les insensés : ce que tu voues, accomplis-le. 4 Mieux vaut pour toi ne pas vouer, que vouer et ne pas accomplir. 5 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé de Dieu que c'est une inadvertance : pourquoi Dieu s'irriterait-il au sujet de tes paroles, et détruirait-il l'oeuvre de tes mains ? 6 Car comme il y a des vanités dans la multitude des occupations, il y en a aussi dans beaucoup de paroles ; c'est pourquoi crains Dieu. 7 Si tu vois dans une province le pauvre opprimé, le droit et la justice violés, ne t'étonne point de la chose ; car un plus grand veille sur un grand, et de plus grands encore veillent sur eux. 8 Un avantage pour le pays à tous égards, c'est un roi qui donne ses soins à l'agriculture. 9 Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses n'en goûte pas le fruit ; c'est encore là de la vanité. 10 Quand les biens se multiplient, ceux qui les mangent se multiplient aussi ; et quel avantage en revient-il à leurs possesseurs, sinon qu'ils les voient de leurs yeux ? 11 Le sommeil du travailleur est doux, qu'il ait peu ou beaucoup à manger ; mais la satiété du riche ne le laisse pas dormir. 12 Il est un mal grave que j'ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède : 13 Ces richesses se perdent par quelque fâcheux événement, et, s'il a engendré un fils, il ne lui reste rien entre les mains. 14 Tel qu'il est sorti du sein de sa mère, il s'en retournera nu, comme il était venu ; et il ne recevra rien pour son travail, qu'il puisse emporter dans sa main : 15 C'est encore là un grave mal, qu'il s'en aille comme il est venu : et quel avantage lui revient-il d'avoir travaillé pour le vent ? 16 De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres ; il a beaucoup de chagrin, de souffrance et d'irritation. 17 Voici donc ce que j'ai vu : c'est qu'il est bon et séant pour l'homme de manger et de boire et de jouir du bien-être dans tout son travail, auquel il se livre sous le soleil, durant les jours de vie que Dieu lui donne ; car c'est là sa part. 18 De plus, pour tout homme à qui Dieu donne richesses et biens, avec pouvoir d'en manger, d'en prendre sa part et de se réjouir de son travail, c'est là un don de Dieu. 19 Car alors il ne songe guère aux jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son coeur.

Ecclésiaste 6

1 Il est un mal que j'ai vu sous le soleil, et ce mal est grand sur l'homme : 2 Tel homme à qui Dieu a donné richesses, trésors et gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu'il peut désirer ; mais Dieu ne lui permet pas d'en jouir, car c'est un étranger qui en jouit : voilà une vanité et un mal grave. 3 Quand un homme aurait engendré cent fils, eût vécu de nombreuses années, et que les jours de ses années se seraient multipliés, si son âme ne s'est pas rassasiée de bonheur, et qu'il n'ait pas même eu de sépulture, je dis qu'un avorton est plus heureux que lui. 4 Car il est venu en vain, il s'en va dans les ténèbres, et les ténèbres couvriront son nom ; 5 Il n'a même ni vu ni connu le soleil, mais il a plus de repos que cet homme. 6 Et quand il vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas au même lieu ? 7 Tout le travail de l'homme est pour sa bouche ; mais ses désirs ne sont jamais satisfaits. 8 Car quel avantage a le sage sur l'insensé ? quel avantage a le pauvre qui sait se conduire devant les vivants ? 9 Ce que les yeux voient est préférable à la divagation des désirs. Cela encore est vanité et poursuite du vent. 10 De toute chose qui arrive, le nom est déjà prononcé ; on sait ce que sera un homme, et il ne peut contester avec qui est plus fort que lui 11 Car il y a beaucoup de paroles qui ne font qu'accroître la vanité : quel avantage en revient-il à l'homme ? 12 Car qui sait, en effet, ce qui est bon pour l'homme dans la vie, pendant les jours de sa vie de vanité, qu'il passe comme une ombre ? Et qui peut indiquer à l'homme ce qui sera après lui sous le soleil ?

Ecclésiaste 7

1 Une bonne renommée vaut mieux qu'un bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller à la maison de deuil qu'aller à la maison de festin. Car dans la première apparaît la fin de tout homme, et le vivant y applique son coeur. 3 Mieux vaut la tristesse que le rire, car un visage triste fait du bien au coeur. 4 Le coeur des sages est dans la maison de deuil, et le coeur des insensés dans la maison de joie. 5 Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d'entendre la chanson des insensés. 6 Car semblable au pétillement des épines sous la chaudière est le rire des insensés : c'est encore là une vanité. 7 Car l'oppression rend insensé le sage et les présents corrompent le coeur. 8 Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas dans ton esprit de t'irriter, car l'irritation repose dans le sein des insensés. 10 Ne dis pas : « D'où vient que les jours anciens étaient meilleurs que ceux-ci ? » Car ce n'est pas par sagesse que tu interroges à ce sujet. 11 La sagesse est bonne avec un patrimoine, et profitable à ceux qui voient le soleil. 12 Car telle la protection de l'argent, telle la protection de la sagesse ; mais un avantage du savoir, c'est que la sagesse fait vivre ceux qui la possèdent. 13 Regarde l'oeuvre de Dieu : qui pourra redresser ce qu'il a courbé ? 14 Au jour du bonheur, sois joyeux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l'un comme l'autre, afin que l'homme ne découvre point ce qui doit lui arriver. 15 Tout ceci, je l'ai vu au jour de ma vanité : il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge sa vie dans sa méchanceté. 16 Ne sois pas juste à l'excès, et ne te montre pas sage outre mesure : pourquoi voudrais-tu te détruire ? 17 Ne sois pas méchant à l'excès, et ne sois pas insensé : pourquoi voudrais-tu mourir avant ton temps ? 18 Il est bon que tu retiennes ceci, et que tu ne relâches pas ta main de cela, car celui qui craint Dieu évite tous les excès. 19 La sagesse donne au sage plus de force que n'en possèdent dix chefs qui sont dans la ville. 20 Car il n'y a pas sur terre d'homme juste qui fasse le bien sans jamais pécher. 21 Ne fais pas non plus attention à toutes les paroles qui se disent, de peur que tu n'entendes ton serviteur te maudire ; 22 Car ton coeur sait que bien des fois aussi tu as maudit les autres. 23 J'ai reconnu vrai tout cela par la sagesse ; J'ai dit : « Je veux être sage ! » Mais la sagesse est restée loin de moi. 24 Ce qui arrive est lointain, profond, profond : qui peut l'atteindre ? 25 Je me suis appliqué et mon coeur a cherché à connaître, à sonder et à poursuivre la sagesse et la raison des choses, et j'ai reconnu que la méchanceté est une démence, et qu'une conduite folle est un délire. 26 Et j'ai trouvé plus amère que la mort, la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens ; Celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur sera enlacé par elle. 27 Vois, j'ai trouvé ceci, dit l'Écclésiaste, en considérant les choses une à une pour en découvrir la raison, 28 que mon âme a constamment cherchée, sans que je l'aie trouvée : j'ai trouvé un homme entre mille, mais je n'ai pas trouvé une femme dans le même nombre. 29 Seulement, vois, j'ai trouvé ceci : c'est que Dieu a fait l'homme droit, mais eux cherchent beaucoup de subtilités.

Ec 4-7 (Codex W. Leningrad)

1 וְשַׁ֣בְתִּֽי אֲנִ֗י וָאֶרְאֶה֙ אֶת־ כָּל־ הָ֣עֲשֻׁקִ֔ים אֲשֶׁ֥ר נַעֲשִׂ֖ים תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ וְהִנֵּ֣ה ׀ דִּמְעַ֣ת הָעֲשֻׁקִ֗ים וְאֵ֤ין לָהֶם֙ מְנַחֵ֔ם וּמִיַּ֤ד עֹֽשְׁקֵיהֶם֙ כֹּ֔חַ וְאֵ֥ין לָהֶ֖ם מְנַחֵֽם׃ 2 וְשַׁבֵּ֧חַ אֲנִ֛י אֶת־ הַמֵּתִ֖ים שֶׁכְּבָ֣ר מֵ֑תוּ מִן־ הַ֣חַיִּ֔ים אֲשֶׁ֛ר הֵ֥מָּה חַיִּ֖ים עֲדֶֽנָה׃ 3 וְטוֹב֙ מִשְּׁנֵיהֶ֔ם אֵ֥ת אֲשֶׁר־ עֲדֶ֖ן לֹ֣א הָיָ֑ה אֲשֶׁ֤ר לֹֽא־ רָאָה֙ אֶת־ הַמַּעֲשֶׂ֣ה הָרָ֔ע אֲשֶׁ֥ר נַעֲשָׂ֖ה תַּ֥חַת הַשָּֽׁמֶשׁ׃ 4 וְרָאִ֨יתִֽי אֲנִ֜י אֶת־ כָּל־ עָמָ֗ל וְאֵת֙ כָּל־ כִּשְׁר֣וֹן הַֽמַּעֲשֶׂ֔ה כִּ֛י הִ֥יא קִנְאַת־ אִ֖ישׁ מֵרֵעֵ֑הוּ גַּם־ זֶ֥ה הֶ֖בֶל וּרְע֥וּת רֽוּחַ׃ 5 הַכְּסִיל֙ חֹבֵ֣ק אֶת־ יָדָ֔יו וְאֹכֵ֖ל אֶת־ בְּשָׂרֽוֹ׃ 6 ט֕וֹב מְלֹ֥א כַ֖ף נָ֑חַת מִמְּלֹ֥א חָפְנַ֛יִם עָמָ֖ל וּרְע֥וּת רֽוּחַ׃ 7 וְשַׁ֧בְתִּי אֲנִ֛י וָאֶרְאֶ֥ה הֶ֖בֶל תַּ֥חַת הַשָּֽׁמֶשׁ׃ 8 יֵ֣שׁ אֶחָד֩ וְאֵ֨ין שֵׁנִ֜י גַּ֣ם בֵּ֧ן וָאָ֣ח אֵֽין־ ל֗וֹ וְאֵ֥ין קֵץ֙ לְכָל־ עֲמָל֔וֹ גַּם־ לֹא־ תִשְׂבַּ֣ע עֹ֑שֶׁר וּלְמִ֣י ׀ אֲנִ֣י עָמֵ֗ל וּמְחַסֵּ֤ר אֶת־ נַפְשִׁי֙ מִטּוֹבָ֔ה גַּם־ זֶ֥ה הֶ֛בֶל וְעִנְיַ֥ן רָ֖ע הֽוּא׃ 9 טוֹבִ֥ים הַשְּׁנַ֖יִם מִן־ הָאֶחָ֑ד אֲשֶׁ֧ר יֵשׁ־ לָהֶ֛ם שָׂכָ֥ר ט֖וֹב בַּעֲמָלָֽם׃ 10 כִּ֣י אִם־ יִפֹּ֔לוּ הָאֶחָ֖ד יָקִ֣ים אֶת־ חֲבֵר֑וֹ וְאִ֣יל֗וֹ הָֽאֶחָד֙ שֶׁיִּפּ֔וֹל וְאֵ֥ין שֵׁנִ֖י לַהֲקִימֽוֹ׃ 11 גַּ֛ם אִם־ יִשְׁכְּב֥וּ שְׁנַ֖יִם וְחַ֣ם לָהֶ֑ם וּלְאֶחָ֖ד אֵ֥יךְ יֵחָֽם׃ 12 וְאִֽם־ יִתְקְפוֹ֙ הָאֶחָ֔ד הַשְּׁנַ֖יִם יַעַמְד֣וּ נֶגְדּ֑וֹ וְהַחוּט֙ הַֽמְשֻׁלָּ֔שׁ לֹ֥א בִמְהֵרָ֖ה יִנָּתֵֽק׃ 13 ט֛וֹב יֶ֥לֶד מִסְכֵּ֖ן וְחָכָ֑ם מִמֶּ֤לֶךְ זָקֵן֙ וּכְסִ֔יל אֲשֶׁ֛ר לֹא־ יָדַ֥ע לְהִזָּהֵ֖ר עֽוֹד׃ 14 כִּֽי־ מִבֵּ֥ית הָסוּרִ֖ים יָצָ֣א לִמְלֹ֑ךְ כִּ֛י גַּ֥ם בְּמַלְכוּת֖וֹ נוֹלַ֥ד רָֽשׁ׃ 15 רָאִ֙יתִי֙ אֶת־ כָּל־ הַ֣חַיִּ֔ים הַֽמְהַלְּכִ֖ים תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ עִ֚ם הַיֶּ֣לֶד הַשֵּׁנִ֔י אֲשֶׁ֥ר יַעֲמֹ֖ד תַּחְתָּֽיו׃ 16 אֵֽין־ קֵ֣ץ לְכָל־ הָעָ֗ם לְכֹ֤ל אֲשֶׁר־ הָיָה֙ לִפְנֵיהֶ֔ם גַּ֥ם הָאַחֲרוֹנִ֖ים לֹ֣א יִשְׂמְחוּ־ ב֑וֹ כִּֽי־ גַם־ זֶ֥ה הֶ֖בֶל וְרַעְי֥וֹן רֽוּחַ׃ 17 שְׁמֹ֣ר כַּאֲשֶׁ֤ר תֵּלֵךְ֙ אֶל־ בֵּ֣ית הָאֱלֹהִ֔ים וְקָר֣וֹב לִשְׁמֹ֔עַ מִתֵּ֥ת הַכְּסִילִ֖ים זָ֑בַח כִּֽי־ אֵינָ֥ם יוֹדְעִ֖ים לַעֲשׂ֥וֹת רָֽע׃

Ecclésiaste 5

1 אַל־ תְּבַהֵ֨ל עַל־ פִּ֜יךָ וְלִבְּךָ֧ אַל־ יְמַהֵ֛ר לְהוֹצִ֥יא דָבָ֖ר לִפְנֵ֣י הָאֱלֹהִ֑ים כִּ֣י הָאֱלֹהִ֤ים בַּשָּׁמַ֙יִם֙ וְאַתָּ֣ה עַל־ הָאָ֔רֶץ עַֽל־ כֵּ֛ן יִהְי֥וּ דְבָרֶ֖יךָ מְעַטִּֽים׃ 2 כִּ֛י בָּ֥א הַחֲל֖וֹם בְּרֹ֣ב עִנְיָ֑ן וְק֥וֹל כְּסִ֖יל בְּרֹ֥ב דְּבָרִֽים׃ 3 כַּאֲשֶׁר֩ תִּדֹּ֨ר נֶ֜דֶר לֵֽאלֹהִ֗ים אַל־ תְּאַחֵר֙ לְשַׁלְּמ֔וֹ כִּ֛י אֵ֥ין חֵ֖פֶץ בַּכְּסִילִ֑ים אֵ֥ת אֲשֶׁר־ תִּדֹּ֖ר שַׁלֵּֽם׃ 4 ט֖וֹב אֲשֶׁ֣ר לֹֽא־ תִדֹּ֑ר מִשֶׁתִּדּ֖וֹר וְלֹ֥א תְשַׁלֵּֽם׃ 5 אַל־ תִּתֵּ֤ן אֶת־ פִּ֙יךָ֙ לַחֲטִ֣יא אֶת־ בְּשָׂרֶ֔ךָ וְאַל־ תֹּאמַר֙ לִפְנֵ֣י הַמַּלְאָ֔ךְ כִּ֥י שְׁגָגָ֖ה הִ֑יא לָ֣מָּה יִקְצֹ֤ף הָֽאֱלֹהִים֙ עַל־ קוֹלֶ֔ךָ וְחִבֵּ֖ל אֶת־ מַעֲשֵׂ֥ה יָדֶֽיךָ׃ 6 כִּ֣י בְרֹ֤ב חֲלֹמוֹת֙ וַהֲבָלִ֔ים וּדְבָרִ֖ים הַרְבֵּ֑ה כִּ֥י אֶת־ הָאֱלֹהִ֖ים יְרָֽא׃ 7 אִם־ עֹ֣שֶׁק רָ֠שׁ וְגֵ֨זֶל מִשְׁפָּ֤ט וָצֶ֙דֶק֙ תִּרְאֶ֣ה בַמְּדִינָ֔ה אַל־ תִּתְמַ֖הּ עַל־ הַחֵ֑פֶץ כִּ֣י גָבֹ֜הַּ מֵעַ֤ל גָּבֹ֙הַ֙ שֹׁמֵ֔ר וּגְבֹהִ֖ים עֲלֵיהֶֽם׃ 8 וְיִתְר֥וֹן אֶ֖רֶץ בַּכֹּ֣ל מֶ֥לֶךְ לְשָׂדֶ֖ה נֶעֱבָֽד׃ 9 אֹהֵ֥ב כֶּ֙סֶף֙ לֹא־ יִשְׂבַּ֣ע כֶּ֔סֶף וּמִֽי־ אֹהֵ֥ב בֶּהָמ֖וֹן לֹ֣א תְבוּאָ֑ה גַּם־ זֶ֖ה הָֽבֶל׃ 10 בִּרְבוֹת֙ הַטּוֹבָ֔ה רַבּ֖וּ אוֹכְלֶ֑יהָ וּמַה־ כִּשְׁרוֹן֙ לִבְעָלֶ֔יהָ כִּ֖י אִם־ עֵינָֽיו׃ 11 מְתוּקָה֙ שְׁנַ֣ת הָעֹבֵ֔ד אִם־ מְעַ֥ט וְאִם־ הַרְבֵּ֖ה יֹאכֵ֑ל וְהַשָּׂבָע֙ לֶֽעָשִׁ֔יר אֵינֶ֛נּוּ מַנִּ֥יחַֽ ל֖וֹ לִישֽׁוֹן׃ 12 יֵ֚שׁ רָעָ֣ה חוֹלָ֔ה רָאִ֖יתִי תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ עֹ֛שֶׁר שָׁמ֥וּר לִבְעָלָ֖יו לְרָעָתֽוֹ׃ 13 וְאָבַ֛ד הָעֹ֥שֶׁר הַה֖וּא בְּעִנְיַ֣ן רָ֑ע וְהוֹלִ֣יד בֵּ֔ן וְאֵ֥ין בְּיָד֖וֹ מְאֽוּמָה׃ 14 כַּאֲשֶׁ֤ר יָצָא֙ מִבֶּ֣טֶן אִמּ֔וֹ עָר֛וֹם יָשׁ֥וּב לָלֶ֖כֶת כְּשֶׁבָּ֑א וּמְא֙וּמָה֙ לֹא־ יִשָּׂ֣א בַעֲמָל֔וֹ שֶׁיֹּלֵ֖ךְ בְּיָדֽוֹ׃ 15 וְגַם־ זֹה֙ רָעָ֣ה חוֹלָ֔ה כָּל־ עֻמַּ֥ת שֶׁבָּ֖א כֵּ֣ן יֵלֵ֑ךְ וּמַה־ יִּתְר֣וֹן ל֔וֹ שֶֽׁיַּעֲמֹ֖ל לָרֽוּחַ׃ 16 גַּ֥ם כָּל־ יָמָ֖יו בַּחֹ֣שֶׁךְ יֹאכֵ֑ל וְכָעַ֥ס הַרְבֵּ֖ה וְחָלְי֥וֹ וָקָֽצֶף׃ 17 הִנֵּ֞ה אֲשֶׁר־ רָאִ֣יתִי אָ֗נִי ט֣וֹב אֲשֶׁר־ יָפֶ֣ה לֶֽאֶכוֹל־ וְ֠לִשְׁתּוֹת וְלִרְא֨וֹת טוֹבָ֜ה בְּכָל־ עֲמָל֣וֹ ׀ שֶׁיַּעֲמֹ֣ל תַּֽחַת־ הַשֶּׁ֗מֶשׁ מִסְפַּ֧ר יְמֵי־ אֲשֶׁר־ נָֽתַן־ ל֥וֹ הָאֱלֹהִ֖ים כִּי־ ה֥וּא חֶלְקֽוֹ׃ 18 גַּ֣ם כָּֽל־ הָאָדָ֡ם אֲשֶׁ֣ר נָֽתַן־ ל֣וֹ הָאֱלֹהִים֩ עֹ֨שֶׁר וּנְכָסִ֜ים וְהִשְׁלִיט֨וֹ לֶאֱכֹ֤ל מִמֶּ֙נּוּ֙ וְלָשֵׂ֣את אֶת־ חֶלְק֔וֹ וְלִשְׂמֹ֖חַ בַּעֲמָל֑וֹ זֹ֕ה מַתַּ֥ת אֱלֹהִ֖ים הִֽיא׃ 19 כִּ֚י לֹ֣א הַרְבֵּ֔ה יִזְכֹּ֖ר אֶת־ יְמֵ֣י חַיָּ֑יו כִּ֧י הָאֱלֹהִ֛ים מַעֲנֶ֖ה בְּשִׂמְחַ֥ת לִבּֽוֹ׃

Ecclésiaste 6

1 יֵ֣שׁ רָעָ֔ה אֲשֶׁ֥ר רָאִ֖יתִי תַּ֣חַת הַשָּׁ֑מֶשׁ וְרַבָּ֥ה הִ֖יא עַל־ הָאָדָֽם׃ 2 אִ֣ישׁ אֲשֶׁ֣ר יִתֶּן־ ל֣וֹ הָאֱלֹהִ֡ים עֹשֶׁר֩ וּנְכָסִ֨ים וְכָב֜וֹד וְֽאֵינֶ֨נּוּ חָסֵ֥ר לְנַפְשׁ֣וֹ ׀ מִכֹּ֣ל אֲשֶׁר־ יִתְאַוֶּ֗ה וְלֹֽא־ יַשְׁלִיטֶ֤נּוּ הָֽאֱלֹהִים֙ לֶאֱכֹ֣ל מִמֶּ֔נּוּ כִּ֛י אִ֥ישׁ נָכְרִ֖י יֹֽאכֲלֶ֑נּוּ זֶ֥ה הֶ֛בֶל וָחֳלִ֥י רָ֖ע הֽוּא׃ 3 אִם־ יוֹלִ֣יד אִ֣ישׁ מֵאָ֡ה וְשָׁנִים֩ רַבּ֨וֹת יִֽחְיֶ֜ה וְרַ֣ב ׀ שֶׁיִּהְי֣וּ יְמֵֽי־ שָׁנָ֗יו וְנַפְשׁוֹ֙ לֹא־ תִשְׂבַּ֣ע מִן־ הַטּוֹבָ֔ה וְגַם־ קְבוּרָ֖ה לֹא־ הָ֣יְתָה לּ֑וֹ אָמַ֕רְתִּי ט֥וֹב מִמֶּ֖נּוּ הַנָּֽפֶל׃ 4 כִּֽי־ בַהֶ֥בֶל בָּ֖א וּבַחֹ֣שֶׁךְ יֵלֵ֑ךְ וּבַחֹ֖שֶׁךְ שְׁמ֥וֹ יְכֻסֶּֽה׃ 5 גַּם־ שֶׁ֥מֶשׁ לֹא־ רָאָ֖ה וְלֹ֣א יָדָ֑ע נַ֥חַת לָזֶ֖ה מִזֶּֽה׃ 6 וְאִלּ֣וּ חָיָ֗ה אֶ֤לֶף שָׁנִים֙ פַּעֲמַ֔יִם וְטוֹבָ֖ה לֹ֣א רָאָ֑ה הֲלֹ֛א אֶל־ מָק֥וֹם אֶחָ֖ד הַכֹּ֥ל הוֹלֵֽךְ׃ 7 כָּל־ עֲמַ֥ל הָאָדָ֖ם לְפִ֑יהוּ וְגַם־ הַנֶּ֖פֶשׁ לֹ֥א תִמָּלֵֽא׃ 8 כִּ֛י מַה־ יּוֹתֵ֥ר לֶחָכָ֖ם מִֽן־ הַכְּסִ֑יל מַה־ לֶּעָנִ֣י יוֹדֵ֔עַ לַהֲלֹ֖ךְ נֶ֥גֶד הַחַיִּֽים׃ 9 ט֛וֹב מַרְאֵ֥ה עֵינַ֖יִם מֵֽהֲלָךְ־ נָ֑פֶשׁ גַּם־ זֶ֥ה הֶ֖בֶל וּרְע֥וּת רֽוּחַ׃ 10 מַה־ שֶּֽׁהָיָ֗ה כְּבָר֙ נִקְרָ֣א שְׁמ֔וֹ וְנוֹדָ֖ע אֲשֶׁר־ ה֣וּא אָדָ֑ם וְלֹא־ יוּכַ֣ל לָדִ֔ין עִ֥ם מִמֶּֽנּוּ׃ 11 כִּ֛י יֵשׁ־ דְּבָרִ֥ים הַרְבֵּ֖ה מַרְבִּ֣ים הָ֑בֶל מַה־ יֹּתֵ֖ר לָאָדָֽם׃ 12 כִּ֣י מִֽי־ יוֹדֵעַ֩ מַה־ טּ֨וֹב לָֽאָדָ֜ם בַּֽחַיִּ֗ים מִסְפַּ֛ר יְמֵי־ חַיֵּ֥י הֶבְל֖וֹ וְיַעֲשֵׂ֣ם כַּצֵּ֑ל אֲשֶׁר֙ מִֽי־ יַגִּ֣יד לָֽאָדָ֔ם מַה־ יִּהְיֶ֥ה אַחֲרָ֖יו תַּ֥חַת הַשָּֽׁמֶשׁ׃

Ecclésiaste 7

1 ט֥וֹב שֵׁ֖ם מִשֶּׁ֣מֶן ט֑וֹב וְי֣וֹם הַמָּ֔וֶת מִיּ֖וֹם הִוָּלְדֽוֹ׃ 2 ט֞וֹב לָלֶ֣כֶת אֶל־ בֵּֽית־ אֵ֗בֶל מִלֶּ֙כֶת֙ אֶל־ בֵּ֣ית מִשְׁתֶּ֔ה בַּאֲשֶׁ֕ר ה֖וּא ס֣וֹף כָּל־ הָאָדָ֑ם וְהַחַ֖י יִתֵּ֥ן אֶל־ לִבּֽוֹ׃ 3 ט֥וֹב כַּ֖עַס מִשְּׂחֹ֑ק כִּֽי־ בְרֹ֥עַ פָּנִ֖ים יִ֥יטַב לֵֽב׃ 4 לֵ֤ב חֲכָמִים֙ בְּבֵ֣ית אֵ֔בֶל וְלֵ֥ב כְּסִילִ֖ים בְּבֵ֥ית שִׂמְחָֽה׃ 5 ט֕וֹב לִשְׁמֹ֖עַ גַּעֲרַ֣ת חָכָ֑ם מֵאִ֕ישׁ שֹׁמֵ֖עַ שִׁ֥יר כְּסִילִֽים׃ 6 כִּ֣י כְק֤וֹל הַסִּירִים֙ תַּ֣חַת הַסִּ֔יר כֵּ֖ן שְׂחֹ֣ק הַכְּסִ֑יל וְגַם־ זֶ֖ה הָֽבֶל׃ 7 כִּ֥י הָעֹ֖שֶׁק יְהוֹלֵ֣ל חָכָ֑ם וִֽיאַבֵּ֥ד אֶת־ לֵ֖ב מַתָּנָֽה׃ 8 ט֛וֹב אַחֲרִ֥ית דָּבָ֖ר מֵֽרֵאשִׁית֑וֹ ט֥וֹב אֶֽרֶךְ־ ר֖וּחַ מִגְּבַהּ־ רֽוּחַ׃ 9 אַל־ תְּבַהֵ֥ל בְּרֽוּחֲךָ֖ לִכְע֑וֹס כִּ֣י כַ֔עַס בְּחֵ֥יק כְּסִילִ֖ים יָנֽוּחַ׃ 10 אַל־ תֹּאמַר֙ מֶ֣ה הָיָ֔ה שֶׁ֤הַיָּמִים֙ הָרִ֣אשֹׁנִ֔ים הָי֥וּ טוֹבִ֖ים מֵאֵ֑לֶּה כִּ֛י לֹ֥א מֵחָכְמָ֖ה שָׁאַ֥לְתָּ עַל־ זֶֽה׃ 11 טוֹבָ֥ה חָכְמָ֖ה עִֽם־ נַחֲלָ֑ה וְיֹתֵ֖ר לְרֹאֵ֥י הַשָּֽׁמֶשׁ׃ 12 כִּ֛י בְּצֵ֥ל הַֽחָכְמָ֖ה בְּצֵ֣ל הַכָּ֑סֶף וְיִתְר֣וֹן דַּ֔עַת הַֽחָכְמָ֖ה תְּחַיֶּ֥ה בְעָלֶֽיהָ׃ 13 רְאֵ֖ה אֶת־ מַעֲשֵׂ֣ה הָאֱלֹהִ֑ים כִּ֣י מִ֤י יוּכַל֙ לְתַקֵּ֔ן אֵ֖ת אֲשֶׁ֥ר עִוְּתֽוֹ׃ 14 בְּי֤וֹם טוֹבָה֙ הֱיֵ֣ה בְט֔וֹב וּבְי֥וֹם רָעָ֖ה רְאֵ֑ה גַּ֣ם אֶת־ זֶ֤ה לְעֻמַּת־ זֶה֙ עָשָׂ֣ה הָֽאֱלֹהִ֔ים עַל־ דִּבְרַ֗ת שֶׁלֹּ֨א יִמְצָ֧א הָֽאָדָ֛ם אַחֲרָ֖יו מְאֽוּמָה׃ 15 אֶת־ הַכֹּ֥ל רָאִ֖יתִי בִּימֵ֣י הֶבְלִ֑י יֵ֤שׁ צַדִּיק֙ אֹבֵ֣ד בְּצִדְק֔וֹ וְיֵ֣שׁ רָשָׁ֔ע מַאֲרִ֖יךְ בְּרָעָתֽוֹ׃ 16 אַל־ תְּהִ֤י צַדִּיק֙ הַרְבֵּ֔ה וְאַל־ תִּתְחַכַּ֖ם יוֹתֵ֑ר לָ֖מָּה תִּשּׁוֹמֵֽם׃ 17 אַל־ תִּרְשַׁ֥ע הַרְבֵּ֖ה וְאַל־ תְּהִ֣י סָכָ֑ל לָ֥מָּה תָמ֖וּת בְּלֹ֥א עִתֶּֽךָ׃ 18 ט֚וֹב אֲשֶׁ֣ר תֶּאֱחֹ֣ז בָּזֶ֔ה וְגַם־ מִזֶּ֖ה אַל־ תַּנַּ֣ח אֶת־ יָדֶ֑ךָ כִּֽי־ יְרֵ֥א אֱלֹהִ֖ים יֵצֵ֥א אֶת־ כֻּלָּֽם׃ 19 הַֽחָכְמָ֖ה תָּעֹ֣ז לֶחָכָ֑ם מֵֽעֲשָׂרָה֙ שַׁלִּיטִ֔ים אֲשֶׁ֥ר הָי֖וּ בָּעִֽיר׃ 20 כִּ֣י אָדָ֔ם אֵ֥ין צַדִּ֖יק בָּאָ֑רֶץ אֲשֶׁ֥ר יַעֲשֶׂה־ טּ֖וֹב וְלֹ֥א יֶחֱטָֽא׃ 21 גַּ֤ם לְכָל־ הַדְּבָרִים֙ אֲשֶׁ֣ר יְדַבֵּ֔רוּ אַל־ תִּתֵּ֖ן לִבֶּ֑ךָ אֲשֶׁ֥ר לֹֽא־ תִשְׁמַ֥ע אֶֽת־ עַבְדְּךָ֖ מְקַלְלֶֽךָ׃ 22 כִּ֛י גַּם־ פְּעָמִ֥ים רַבּ֖וֹת יָדַ֣ע לִבֶּ֑ךָ אֲשֶׁ֥ר גַּם־ קִלַּ֥לְתָּ אֲחֵרִֽים׃ 23 כָּל־ זֹ֖ה נִסִּ֣יתִי בַֽחָכְמָ֑ה אָמַ֣רְתִּי אֶחְכָּ֔מָה וְהִ֖יא רְחוֹקָ֥ה מִמֶּֽנִּי׃ 24 רָח֖וֹק מַה־ שֶּׁהָיָ֑ה וְעָמֹ֥ק ׀ עָמֹ֖ק מִ֥י יִמְצָאֶֽנּוּ׃ 25 סַבּ֨וֹתִֽי אֲנִ֤י וְלִבִּי֙ לָדַ֣עַת וְלָת֔וּר וּבַקֵּ֥שׁ חָכְמָ֖ה וְחֶשְׁבּ֑וֹן וְלָדַ֙עַת֙ רֶ֣שַׁע כֶּ֔סֶל וְהַסִּכְל֖וּת הוֹלֵלֽוֹת׃ 26 וּמוֹצֶ֨א אֲנִ֜י מַ֣ר מִמָּ֗וֶת אֶת־ הָֽאִשָּׁה֙ אֲשֶׁר־ הִ֨יא מְצוֹדִ֧ים וַחֲרָמִ֛ים לִבָּ֖הּ אֲסוּרִ֣ים יָדֶ֑יהָ ט֞וֹב לִפְנֵ֤י הָאֱלֹהִים֙ יִמָּלֵ֣ט מִמֶּ֔נָּה וְחוֹטֵ֖א יִלָּ֥כֶד בָּֽהּ׃ 27 רְאֵה֙ זֶ֣ה מָצָ֔אתִי אָמְרָ֖ה קֹהֶ֑לֶת אַחַ֥ת לְאַחַ֖ת לִמְצֹ֥א חֶשְׁבּֽוֹן׃ 28 אֲשֶׁ֛ר עוֹד־ בִּקְשָׁ֥ה נַפְשִׁ֖י וְלֹ֣א מָצָ֑אתִי אָדָ֞ם אֶחָ֤ד מֵאֶ֙לֶף֙ מָצָ֔אתִי וְאִשָּׁ֥ה בְכָל־ אֵ֖לֶּה לֹ֥א מָצָֽאתִי׃ 29 לְבַד֙ רְאֵה־ זֶ֣ה מָצָ֔אתִי אֲשֶׁ֨ר עָשָׂ֧ה הָאֱלֹהִ֛ים אֶת־ הָאָדָ֖ם יָשָׁ֑ר וְהֵ֥מָּה בִקְשׁ֖וּ חִשְּׁבֹנ֥וֹת רַבִּֽים׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

Afficher une version unique pour accéder aux notes et références croisées