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Matthieu 24-40 (Annotée Neuchâtel)

   1 Et Jésus, étant sorti du temple, s'éloignait, et ses disciples s'approchèrent pour lui montrer les constructions du temple. 2 Mais il leur dit : Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité, je vous dis qu'il ne sera laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie.
   3 Or, comme il était assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s'approchèrent de lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la consommation du temps. 4 Et Jésus répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise ; 5 car beaucoup viendront en mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ ! Et ils séduiront beaucoup de gens. 6 Cependant vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde, ne soyez pas troublés ; car il faut que cela arrive ; mais ce n'est pas encore la fin. 7 Car nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. 8 Mais tout cela sera le commencement des douleurs. 9 Alors ils vous livreront à la tribulation et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. 10 Et alors beaucoup seront scandalisés, et ils se livreront les uns les autres, et se haïront les uns les autres 11 Et beaucoup de faux prophètes s'élèveront et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et parce que l'iniquité se sera multipliée, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
   14 Et cet Evangile du royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin.
   15 Quand donc vous verrez établie en lieu saint l'abomination de la désolation dont il a été parlé par le prophète Daniel (que celui qui le lit y fasse attention), 16 alors, que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ; 17 que celui qui sera sur le toit ne descende point pour emporter ce qui est dans sa maison ; 18 et que celui qui sera aux champs ne retourne point en arrière pour prendre son manteau. 19 Mais malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! 20 Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat. 21 Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu'à maintenant et qu'il n'y en aura jamais. 22 Et si ces jours-là n'avaient pas été abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés.
   23 Alors, si quelqu'un vous dit : Voici, le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez point ; 24 car de faux Christs et de faux prophètes s'élèveront, et feront de grands signes et des prodiges, au point de séduire, si possible, les élus mêmes. 25 Voici, je vous l'ai prédit. 26 Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n'y allez pas ; voici il est dans les chambres, ne le croyez pas. 27 Car, comme l'éclair sort de l'orient et paraît jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement du fils de l'homme.
   28 Où que soit le cadavre, là s'assembleront les aigles.
   29 Et aussitôt après l'affliction de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30 Et alors le signe du fils de l'homme paraîtra dans le ciel ; et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le fils de l'homme venant sur les nuées du ciel, avec grande puissance et gloire. 31 Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre extrémité. 32 Or, que le figuier vous instruise par cette similitude : Dès que ses rameaux sont devenus tendres, et qu'il pousse des feuilles, vous connaissez que l'été est proche. 33 De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu'il est proche, à la porte. 34 En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n'arrivent. 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
   36 Or, pour ce qui est de ce jour-là et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. 37 Mais, comme furent les jours de Noé, ainsi sera l'avènement du fils de l'homme. 38 Car, comme dans les jours avant le déluge, ils mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, 39 et qu'ils ne comprirent point, jusqu'à ce que le déluge vint et les emporta tous ; tel sera aussi l'avènement du fils de l'homme. 40 Alors, deux hommes seront aux champs : l'un est pris, et l'autre laissé, 41 Deux femmes moudront à la meule : l'une est prise, et l'autre laissée. 42 Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. 43 Or sachez ceci : Si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur vient, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer sa maison. 44 C'est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le fils de l'homme vient à l'heure que vous ne pensez pas. 45 Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? 46 Heureux ce serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! 47 En vérité, je vous dis qu'il l'établira sur tous ses biens. 48 Mais si ce méchant serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde, 49 et qu'il se mette à battre ses compagnons de service, et qu'il mange et boive avec les ivrognes, 50 le maître de ce serviteur-là viendra au jour qu'il ne s'y attend pas, et à l'heure qu'il ne sait pas, 51 et il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les hypocrites ; c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Matthieu 25

   1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent au-devant de l'époux. 2 Or, cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. 3 Car les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles ; 4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. 5 Mais comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 6 Or, au milieu de la nuit, il y eut un cri : Voici l'époux ! sortez au-devant de lui. 7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. 8 Et les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile ; car nos lampes s'éteignent. 9 Mais les sages répondirent : Non, de peur qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt vers ceux qui en vendent, et en achetez pour vous. 10 Mais pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée. 11 Mais plus tard viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! 12 Mais il leur répondit : En vérité, je vous le dis, je ne vous connais point. 13 Veillez donc ; parce que vous ne savez ni le jour ni l'heure.
   14 Car il en est comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens ; 15 et à l'un il donna cinq talents, à l'autre deux, à l'autre un ; à chacun selon sa force particulière, et il partit. 16 Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même aussi celui qui en avait deux, en gagna deux autres. 18 Mais celui qui en avait reçu un, s'en étant allé, creusa dans la terre, et y cacha l'argent de son seigneur. 19 Or, après un long temps, le seigneur de ces serviteurs vient, et il règle compte avec eux. 20 Et celui qui avait reçu les cinq talents, s'approchant, présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j'ai gagnés. 21 Son seigneur lui dit : Bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup, entre dans la joie de ton seigneur. 22 Celui qui avait reçu les deux talents, s'approchant aussi, dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; en voici deux autres que j'ai gagnés. 23 Son seigneur lui dit : Bien, serviteur bon et fidèle ; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. 24 Mais celui qui avait reçu un talent, s'approchant aussi, dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui ramasses où tu n'as pas répandu ; 25 et ayant craint, je suis allé, et j'ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi. 26 Mais son seigneur lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que je ramasse où je n'ai pas répandu ; 27 il te fallait donc porter mon argent aux banquiers, et à mon retour j'aurais retiré ce qui est à moi avec l'intérêt. 28 Otez-lui donc le talent, et le donnez à celui qui a les dix talents. 29 Car à tout homme qui a, il sera donné, et il sera dans l'abondance ; mais à celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il a. 30 Et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et le grincement des dents.
   31 Or, quand le fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire ; 32 et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ; 35 car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Alors les justes lui répondront disant : Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim, et que nous t'avons nourri, ou avoir soif, et que nous t'avons donné à boire ? 38 et quand est-ce que nous t'avons vu étranger, et que nous t'avons recueilli ; ou nu, et que nous t'avons vêtu ? 39 et quand est-ce que nous t'avons vu malade, ou en prison, et que nous sommes venus vers toi ? 40 Et le Roi répondant, leur dira : En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, vous me l'avez fait à moi-même. 41 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel, qui est préparé au diable et à ses anges ! 42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; 43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; nu, et vous ne m'avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. 44 Alors eux aussi répondront disant : Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t'avons pas servi ? 45 Alors il leur répondra disant : En vérité je vous le dis, toutes les fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, vous ne l'avez pas non plus fait à moi. 46 Et ceux-ci s'en iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.

Matthieu 26

   1 Et il arriva, quand Jésus eut achevé tous ces discours, qu'il dit à ses disciples : Or, lorsque le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir ; 2 Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et le fils de l'homme est livré pour être crucifié. et l'ayant lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.
   3 Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple s'assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur, nommé Caïphe, 4 et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par ruse, et de le faire mourir. 5 Mais ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait du tumulte parmi le peuple.
   6 Et Jésus étant à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, 7 une femme s'approcha de lui, ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, et elle le répandit sur sa tête pendant qu'il était à table. 8 Or les disciples voyant cela, en furent indignés, et dirent : Pourquoi cette perte ? 9 Car cela pouvait être vendu bien cher, et donné aux pauvres. 10 Mais Jésus le sachant, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Car c'est une bonne oeuvre qu'elle a faite à mon égard. 11 Car vous avez toujours les pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m'avez pas toujours. 12 Car en répandant ce parfum sur mon corps, elle a agi en vue de ma sépulture. 13 En vérité je vous le dis, en quelque endroit que cet Evangile du royaume soit prêché dans le monde entier, ce qu'elle a fait sera aussi raconté en mémoire d'elle.
   14 Alors l'un des douze, appelé Judas Iscariot, s'en étant allé vers les principaux sacrificateurs, 15 leur dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent. 16 Et dès lors il cherchait une occasion favorable pour le livrer.
   17 Or, le premier jour des pains sans levain, les disciples s'approchèrent de Jésus, en disant : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? 18 Et il dit : Allez dans la ville chez un tel, et dites-lui : Le Maître dit : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je fais la Pâque avec mes disciples. 19 Et les disciples firent comme Jésus leur avait ordonné et ils préparèrent la Pâque. 20 Et le soir venu, il se mit à table avec les douze disciples. 21 Et comme ils mangeaient, il dit : En vérité, je vous dis que l'un de vous me livrera. 22 Et, fort attristés, ils se mirent chacun d'eux à lui dire : Seigneur, est-ce moi ? 23 Mais répondant, il dit : Celui qui a mis la main dans le plat avec moi, c'est celui qui me livrera. 24 Quant au fils de l'homme, il s'en va, selon qu'il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme par qui le fils de l'homme est livré ! il eût été bon pour cet homme-là qu'il ne fût pas né. 25 Et Judas, qui le livrait, répondant, dit : Est-ce moi, Rabbi ? lui dit : Tu l'as dit.
   26 Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris du pain et prononcé une bénédiction, le rompit, et le donnant à ses disciples, il dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. 27 Et ayant pris une coupe, et rendu grâces, il la leur donna, disant : Buvez-en tous ; 28 car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, lequel est répandu pour plusieurs pour la rémission des péchés. 29 Or je vous le dis, je ne boirai point désormais de ce produit de la vigne, jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. 30 Et après qu'ils eurent chanté les cantiques, ils sortirent pour aller à la montagne des Oliviers.
   31 Alors Jésus leur dit : Pour vous tous, je serai cette nuit une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. 32 Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. 33 Mais Pierre répondant, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. 34 Jésus lui dit : En vérité je te dis que cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. 35 Pierre lui dit : Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous les disciples dirent la même chose.
   36 Alors Jésus se rend avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, jusqu'à ce que m'en étant allé là, j'aie prié. 37 Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être attristé et dans l'angoisse. 38 Alors il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort, demeurez ici et veillez avec moi. 39 Et étant allé un peu plus avant, il se prosterna, priant et disant : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. 40 Et il vient vers les disciples et les trouve endormis ; et il dit à Pierre : Ainsi, vous n'avez pas pu veiller une heure avec moi ! 41 Veillez et priez, afin que vous n'entriez pas en tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible. 42 Il s'en alla encore pour la seconde fois, et pria, disant : Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe passe sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! 43 Et étant revenu, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. 44 Et les ayant laissés, il s'en alla encore, et pria pour la troisième fois, disant la même parole. 45 Alors il vient vers les disciples, et leur dit : Dormez désormais et reposez-vous ! Voici, l'heure approche, et le fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs. 46 Levez-vous, allons ! voici, il approche celui qui me livre !
   47 Et comme il parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, vint, et avec lui une grande foule armée d'épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs et des anciens du peuple. 48 Or celui qui le livrait leur avait donné un signe, disant : Celui que j'embrasserai, c'est lui ; saisissez-le. 49 Et aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : Salut, Rabbi ! Et il l'embrassa. 50 Mais Jésus lui dit : Ami, pour quel sujet es-tu ici ? Alors, s'étant approchés, ils mirent les mains sur Jésus et le saisirent. 51 Et voici l'un de ceux qui étaient avec Jésus, ayant étendu la main, tira son épée, et, ayant frappé le serviteur du souverain sacrificateur, lui emporta l'oreille. 52 Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. 53 Ou bien, penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, et il me fournira plus de douze légions d'anges ? 54 Comment donc s'accompliraient les Ecritures, qui disent qu'il doit en être ainsi ? 55 En ce moment-là, Jésus dit à la foule : Vous êtes sortis comme après un brigand avec des épées et des bâtons pour me prendre. Chaque jour j'étais assis enseignant dans le temple, et vous ne m'avez point saisi. 56 Mais tout ceci est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples, l'abandonnant, s'enfuirent.
   57 Mais ceux qui avaient saisi Jésus, l'emmenèrent chez Caïphe, le souverain sacrificateur, où les scribes et les anciens s'assemblèrent. 58 Et Pierre le suivait de loin, jusqu'à la cour du souverain sacrificateur ; et y étant entré, il s'assit avec les huissiers, pour voir la fin. 59 Or les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; 60 et ils n'en trouvèrent point, bien que plusieurs faux témoins se fussent présentés. Mais plus tard deux faux témoins s'étant présentés, 61 dirent : Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. 62 Et le souverain sacrificateur s'étant levé, lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ceux-ci déposent contre toi ? 63 Mais Jésus gardait le silence. Et le souverain sacrificateur reprenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire, si tu es le Christ, le Fils de Dieu. 64 Jésus lui dit : Tu l'as dit ; en outre, je vous le dis, désormais vous verrez le fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel. 65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, en disant : Il a blasphémé ! qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous avez maintenant entendu le blasphème. Que vous en semble ? 66 Ils répondirent : Il mérite la mort ! 67 Alors ils lui, crachèrent au visage et le souffletèrent, et d'autres le frappèrent 68 en disant : Prophétise-nous, Christ, qui est celui qui t'a frappé.
   69 Pierre cependant était assis dehors, dans la cour ; et une servante s'approcha de lui en disant : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. 70 Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu dis. 71 Et comme il sortait vers le porche, une autre le vit, et dit à ceux qui étaient là : Celui-ci était avec Jésus le Nazaréen. 72 Et il le nia de nouveau avec serment : Je ne connais point cet homme. 73 Et peu après, ceux qui étaient là s'approchant, dirent à Pierre : Vraiment, toi aussi, tu es des leurs, car aussi ton langage te fait connaître. 74 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais point cet homme. Et aussitôt le coq chanta. 75 Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. Et, étant sorti, il pleura amèrement.

Matthieu 27

   1 Or, lorsque le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir ;
   2 et l'ayant lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.
   3 Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, 4 disant : J'ai péché en livrant un sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ? tu y pourvoiras. 5 Et, après avoir jeté les pièces d'argent dans le temple, il se retira, et s'en étant allé, il se pendit. 6 Et les principaux sacrificateurs ayant pris les pièces d'argent, dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, car c'est le prix du sang. 7 Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. 8 C'est pourquoi ce champ-là a été appelé, jusqu'à aujourd'hui, le Champ du Sang. 9 Alors s'accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète : Et ils ont pris les trente pièces d'argent, le prix de celui qui a été évalué et qu'ils ont évalué de la part des fils d'Israël ; 10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
   11 Or Jésus comparut devant le gouverneur, et le gouverneur l'interrogea, disant : Tu es le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis. 12 Et comme il était accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien. 13 Alors Pilate lui dit : N'entends-tu pas combien de choses ils témoignent contre toi ? 14 Et il ne lui répondit sur aucune parole, de sorte que le gouverneur était fort étonné.
   15 Or à chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu'elle voulait. 16 Or ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. 17 Comme ils étaient donc assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ? 18 Car il savait que c'était par envie qu'ils l'avaient livré. 19 Et pendant qu'il était assis au tribunal, sa femme lui envoya dire : N'aie rien à faire avec ce juste, car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui, en songe, à son sujet. 20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. 21 Et le gouverneur, prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas. 22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle Christ ? Tous disent : Qu'il soit crucifié ! 23 Et le gouverneur leur dit : Quel mal a-t-il donc fait ? Mais ils criaient plus fort : Qu'il soit crucifié ! 24 Voyant donc qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte allait croissant, Pilate prit de l'eau et se lava les mains devant le peuple, en disant : Je suis innocent de ce sang ; vous y pourvoirez. 25 Et tout le peuple répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! 26 Alors il leur relâcha Barabbas, et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié.
   27 Alors les soldats du gouverneur ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent autour de lui toute la cohorte. 28 Et lui ayant ôté ses vêtements, ils le revêtirent d'un manteau d'écarlate ;

Références croisées

24:1 Mt 23:39, Jr 6:8, Ez 8:6, Ez 10:17-19, Ez 11:22-23, Os 9:12, Mc 13:1-2, Lc 21:5-6, Jn 2:20
Réciproques : Lv 26:31, Ps 48:12, Ps 69:25, Jr 7:14, Jr 51:61, Os 3:4, Ag 1:4, Za 11:1, Ac 6:14
24:2 1R 9:7-8, Jr 26:18, Ez 7:20-22, Dn 9:26-27, Mi 3:12, Lc 19:44, 2P 3:11
Réciproques : Lv 14:45, Lv 26:31, 2S 17:13, Ps 48:12, Ps 69:25, Es 63:18, Es 64:11, Es 66:1, Jr 7:14, Jr 52:13, Lm 2:7, Lm 4:1, Ez 11:23, Os 3:4, Mi 1:6, Ag 1:4, Za 11:1, Mt 5:18, Mt 23:38, Mc 13:1, Mc 13:2, Lc 21:5, Lc 21:6, Ac 6:14, Ac 7:49
24:3 Mt 21:1, Mc 13:3-4, Mt 13:10-11, Mt 13:36, Mt 15:12, Mt 17:19, Dn 12:6-8, Lc 21:7, Jn 21:21-22, Ac 1:7, 1Th 5:1-11, Mt 24:32-33, Mt 24:43, Mt 13:39-40, Mt 13:49, Mt 28:20, He 9:26
Réciproques : Es 24:19, Za 14:5, Mt 16:28, Mt 24:14, Mt 24:30, Mc 11:1, Lc 13:23, Lc 17:30, Ac 1:6, Ac 1:12, Ac 3:20, 2P 1:16
24:4 Jr 29:8, Mc 13:5-6, Mc 13:22, Lc 21:8, 2Co 11:13-15, Ep 4:14, Ep 5:6, Col 2:8, Col 2:18, 2Th 2:3, 2P 2:1-3, 1Jn 4:1
Réciproques : Dt 4:23, Jr 37:9, Mt 7:15, Jn 21:21, 1Co 15:33, Col 2:4, 2Th 2:2, He 3:12, He 13:9, 2Jn 1:8
24:5 Mt 24:11, Mt 24:24, Jr 14:14, Jr 23:21, Jr 23:25, Jn 5:43, Ac 5:36-37, Ac 8:9-10, Ap 13:8
Réciproques : Jr 29:8, Jr 37:9, Mt 7:15, Mc 13:5, Mc 13:6, Mc 13:21, Lc 21:8, 2Th 2:2, 2Th 2:11, 1Tm 4:1, 2P 2:1, 1Jn 2:18, 1Jn 4:1
24:6 Jr 4:19-22, Jr 6:22-24, Jr 8:15-16, Jr 47:6, Ez 7:24-26, Ez 14:17-21, Ez 21:9-15, Ez 21:28, Dn 11:1-45, Mc 13:7-8, Lc 21:9, Ps 27:1-3, Ps 46:1-3, Ps 112:7, Es 8:12-14, Es 12:2, Es 26:3-4, Es 26:20, Es 26:21, Ha 3:16-18, Lc 21:19, Jn 14:1, Jn 14:27, 2Th 2:2, 1P 3:14-15, Mt 26:54, Lc 22:37, Ac 27:24-26, Mt 24:14, Dn 9:24-27
Réciproques : 1S 14:15, 2Ch 15:5, Jb 5:20, Ps 91:6, Pr 3:25, Es 7:4, Jr 49:14, Jr 51:46, Dn 9:26, Ab 1:1, Mt 24:13, 1Th 2:16
24:7 2Ch 15:6, Es 9:19-21, Es 19:2, Ez 21:27, Ag 2:21-22, Za 14:2-3, Za 14:13, He 12:27, Es 24:19-23, Ez 14:21, Jl 2:30-31, Za 14:4, Lc 21:11, Lc 21:25, Lc 21:26, Ac 2:19, Ac 11:28
Réciproques : Ex 19:18, Dt 32:23, 2S 24:15, 1R 19:11, 2Ch 15:5, Ps 59:15, Ps 91:6, Es 29:6, Es 30:30, Jr 38:2, Ez 14:19, Mc 13:7, Lc 12:51, Ap 6:12, Ap 8:5
24:8 Lv 26:18-29, Dt 28:59, Es 9:12, Es 9:17, Es 9:21, Es 10:4, 1Th 5:3, 1P 4:17-18
Réciproques : Dt 28:65, Dt 32:23, Ps 59:15, Jr 38:2, Mt 24:29, Mc 13:8
24:9 Mt 10:17-22, Mt 22:6, Mt 23:34, Mc 13:9-13, Lc 11:49, Lc 21:12, Lc 21:16, Lc 21:17, Jn 15:19, Jn 15:20, Jn 16:2, Ac 4:2-3, Ac 5:40-41, Ac 7:59, Ac 12:1, Ac 12:2-5, Ac 21:31-32, Ac 22:19-22, Ac 28:22, 1Th 2:14-16, 1P 4:16, Ap 2:10, Ap 2:13, Ap 6:9-11, Ap 7:14
Réciproques : 1S 22:23, Ps 119:157, Jr 15:10, Dn 11:33, Mt 5:11, Mt 10:22, Mt 13:21, Mt 26:31, Mc 4:17, Mc 13:13, Lc 18:8, Jn 15:18, Jn 15:21, Ac 5:33, Ac 9:16, Ac 12:4, Ac 16:19, 1Co 4:10, 1Co 15:19, 1Th 3:3, He 12:4, 1P 4:6, 1Jn 3:13
24:10 Mt 11:6, Mt 13:21, Mt 13:57, Mt 26:31-34, Mc 4:17, Jn 6:60-61, Jn 6:66, Jn 6:67, 2Tm 1:15, 2Tm 4:10, 2Tm 4:16, Mt 10:21, Mt 10:35, Mt 10:36, Mt 26:21-24, Mi 7:5-6, Mc 13:12, Lc 21:16
Réciproques : Ne 6:17, Es 9:21, Dn 11:30, Za 11:6, Za 11:14, Mt 7:6, Mt 10:17, Mt 17:22, Mc 13:9, Lc 6:49, Lc 12:53, Lc 21:12, Jn 16:1, Ac 9:26, Ph 3:2, 1Th 3:3, 2P 2:2, Ap 20:4
24:11 Mt 24:5, Mt 24:24, Mt 7:15, Mc 13:22, Ac 20:30, 1Tm 4:1, 2P 2:1, 1Jn 2:18, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, Jud 1:4, Ap 19:20
Réciproques : Dt 13:1, Ne 6:14, Mc 13:6, Lc 21:8, Rm 16:18, 1Co 15:33, Ep 4:14, 2Th 2:11
24:12 Jc 4:1-4, Jc 5:1-6, Ap 2:4-5, Ap 2:10, Ap 3:15
Réciproques : Ps 12:1, Rm 2:7, Rm 12:11
24:13 Mt 24:6, Mt 10:22, Mc 13:13, Lc 8:15, Rm 2:7, 1Co 1:8, He 3:6, He 3:14, He 10:39, Ap 2:10
Réciproques : Nb 6:12, Js 6:13, 1S 15:11, Ps 37:34, Ps 119:33, Pr 16:17, Ez 7:2, Mt 13:21, Lc 22:28, Jn 8:31, 1Co 15:24, Ga 6:9, Col 1:23, He 6:11, He 10:36, He 11:27, He 12:1, 1P 4:7, Ap 2:4, Ap 2:26
24:14 Mt 4:23, Mt 9:35, Mt 10:7, Ac 20:25, Mt 18:19, Mc 16:15-16, Lc 24:47, Ac 1:2, Rm 10:18, Rm 15:18-21, Rm 16:25-26, Col 1:6, Col 1:23, Ap 14:6, Mt 24:3, Mt 24:6, Ez 7:5-7, Ez 7:10
Réciproques : Ps 102:22, Ez 7:2, Dn 12:4, Mt 13:38, Mt 26:13, Mc 13:10, Lc 2:1, Lc 9:2, Ac 1:8, Ac 2:5, Rm 1:8, 1Th 2:16, 1P 4:7, 1P 4:10, Ap 3:10
24:15 Mc 13:14, Lc 19:43, Lc 21:20, Dn 9:27, Dn 12:11, Ez 40:4, Dn 9:23, Dn 9:25, Dn 10:12-14, He 2:1, Ap 1:3, Ap 3:22
Réciproques : Nb 24:24, Dt 27:15, Dt 28:52, 2R 6:10, Ne 11:18, Ps 48:1, Ps 74:4, Pr 3:25, Pr 22:3, Es 14:32, Jr 9:12, Jr 10:17, Jr 44:29, Jr 49:8, Dn 1:6, Dn 8:13, Dn 8:15, Dn 11:31, Za 14:2, Mt 13:51, Mt 15:10, Lc 21:7, Ac 8:30, He 11:7, Ap 17:9, Ap 18:4
24:16 Gn 19:15-17, Ex 9:20-21, Pr 22:3, Jr 6:1, Jr 37:11-12, Lc 21:21-22, He 11:7
Réciproques : Gn 19:17, Dt 28:52, 1S 20:38, 2S 17:16, 2R 7:7, 2R 7:15, Es 14:32, Es 22:5, Jr 44:29, Jr 48:6, Za 14:2, Mc 13:15, Lc 21:7, Ap 18:4
24:17 Mt 6:25, Jb 2:4, Pr 6:4-5, Mc 13:15-16, Lc 17:31-33, Mt 10:27, Dt 22:8
Réciproques : Gn 45:20, Js 2:6, Js 2:19
24:18 Réciproques : 2R 6:28, Pr 6:4
24:19 Dt 28:53-56, 2S 4:4, 2R 15:16, Lm 4:3-4, Lm 4:10, Os 13:16, Mc 13:17-18, Lc 21:23, Lc 23:29-30
Réciproques : Lv 26:29, 1S 1:23, Ec 4:3, Jr 16:2, Os 9:14, Za 14:2, 1Co 7:26
24:20 Ex 16:29, Ac 1:12
24:21 Ps 69:22-28, Es 65:12-16, Es 66:15-16, Dn 9:26, Dn 12:1, Jl 1:2, Jl 2:2, Za 11:8-9, Za 14:2-3, Ml 4:1, Mc 13:9, Lc 19:43-44, Lc 21:24, 1Th 2:16, He 10:26-29
Réciproques : Ex 9:24, 2R 21:12, Ps 37:18, Es 30:17, Jr 12:12, Jr 30:7, Lm 1:12, Lm 4:6, Ez 5:9, Ez 7:5, Dn 9:12, Za 13:8, Mt 21:41, Mc 13:19, Lc 13:3, Rm 9:28, 1Co 10:13, 1P 4:10
24:22 Mc 13:20, Es 6:13, Es 65:8-9, Za 13:8, Za 14:2, Rm 9:11, Rm 11:25-31, 2Tm 2:10
Réciproques : Gn 18:26, 2R 21:12, Est 4:14, Ps 57:1, Ps 76:10, Ps 112:3, Es 4:2, Es 24:13, Es 30:17, Es 45:4, Jr 12:12, Jr 30:7, Jr 31:17, Jr 42:2, Ez 12:16, Dn 2:30, Mt 19:25, Mt 21:41, Mc 13:27, 1Co 9:10, Ep 1:4, Col 3:12, 1Th 2:16, 1P 1:2, 1P 4:18, Ap 7:3
24:23 Dt 13:1-3, Mc 13:21, Lc 17:23-24, Lc 21:8, Jn 5:43
Réciproques : Pr 26:25, Ez 13:7, Am 8:12, Mc 13:6, Lc 17:21, Jn 8:21, 1Jn 4:1
24:24 Mt 24:5, Mt 24:11, 2P 2:1-3, 2P 3:17, Dt 13:1, 2Th 2:9-11, Ap 13:13-14, Ap 19:20, Jn 6:37, Jn 6:39, Jn 10:28-30, Rm 8:28-39, 2Tm 2:19, 1P 1:5, 1Jn 5:18, Ap 12:9-11, Ap 13:7-8, Ap 13:14, Mc 13:22, Ac 20:16, Rm 12:18, Ga 4:15
Réciproques : Ex 7:11, Ex 8:7, Nb 22:9, Dt 13:2, Dt 13:3, 1R 13:18, 1R 22:23, 2Ch 18:22, Ne 6:14, Ps 119:165, Es 9:15, Es 66:4, Jr 27:15, Jr 29:8, Ez 3:21, Ez 13:7, Ez 13:23, Mt 7:15, Mt 26:39, Mc 13:6, Mc 13:27, Lc 18:8, Jn 5:43, Jn 8:21, Jn 14:29, Ac 5:36, Ac 13:6, Rm 8:33, Rm 8:39, Rm 16:18, 1Co 15:33, 2Co 2:17, 2Co 11:3, Ga 1:7, Ga 3:1, Ep 1:4, Ep 4:14, Ep 5:6, Col 2:4, Col 2:18, Col 3:12, 2Th 2:2, 1Tm 4:2, 2Tm 2:10, He 13:9, 1P 1:2, 2P 2:2, 1Jn 2:18, 1Jn 2:19, 2Jn 1:8, Ap 9:4, Ap 16:14, Ap 20:3
24:25 Es 44:7-8, Es 46:10-11, Es 48:5-6, Lc 21:13, Jn 16:1
Réciproques : 1R 22:23, 2Ch 18:22, Pr 27:18, Pr 31:15, Ez 3:21, Mt 7:15, Mt 28:7, Lc 17:34, Jn 13:19, Jn 14:29, Jn 16:4, 1Co 9:17, 1Tm 5:17, 2Tm 2:2, He 11:7, 2P 3:17, 2Jn 1:8
24:26 Ac 21:38, Mt 3:1, Es 40:3, Lc 3:2-3, Ac 21:38
Réciproques : Jn 18:20, Ac 5:36, 2P 3:14
24:27 Jb 37:3, Jb 38:35, Es 30:30, Za 9:14, Lc 17:24-37, Mt 16:28, Ml 3:2, Ml 4:5, Jc 5:8, 2P 3:4
Réciproques : Jb 38:24, Lm 4:19, Ez 1:14, Za 14:5, Ml 4:6, Mt 10:23, Lc 17:30, Jn 21:22, Jc 5:7, 2P 1:16
24:28 Dt 28:49, Jb 39:27-30, Jr 16:16, Am 9:1-4, Lc 17:37
Réciproques : Lv 11:13, 1S 17:46, Jb 39:30, Lm 4:19, Ez 17:3, Dn 7:4, Os 8:1, Ha 1:8, Za 5:9, 2P 3:4, Ap 19:18
24:29 Mt 24:8, Dn 7:11-12, Mc 13:24-25, Es 13:10, Es 24:23, Jr 4:23-28, Ez 32:7-8, Jl 2:10, Jl 2:30, Jl 2:31, Jl 3:15, Am 5:20, Am 8:9, So 1:14-15, Lc 21:25-26, Ac 2:19-20, Ap 6:12-17, 2P 3:10
Réciproques : Gn 1:14, Gn 1:16, Js 10:13, Jb 9:7, Ps 18:9, Es 5:30, Es 8:22, Es 13:13, Es 28:7, Es 34:4, Es 49:21, Ez 30:18, Ag 2:6, Lc 21:11, Ac 27:20, Ap 8:12
24:30 Mt 24:3, Dn 7:13, Mc 13:4, Ap 1:7, Za 12:10, Ap 1:7, Mt 16:27-28, Mt 26:64, Mc 13:26, Mc 14:62-64, Lc 21:27, Lc 22:69, Ac 1:11, 2Th 1:7
Réciproques : Ps 103:21, Es 49:21, Jr 4:13, Dn 8:15, Am 8:8, Ag 2:6, Za 1:11, Za 12:12, Mt 10:23, Mc 8:38, Mc 9:1, Mc 16:10, Lc 9:26, Lc 17:24, Lc 21:11, Ac 3:20, 1Co 4:5, 1Th 4:16, 2Th 1:9, Ap 12:1
24:31 Mt 28:18, Mc 16:15-16, Lc 24:47, Ac 26:19-20, Mt 13:41, Mt 25:31, Ap 1:20, Ap 2:1, Ap 14:6-9, Nb 10:1-10, Ps 81:3, Es 27:13, 1Co 15:52, 1Th 4:16, Es 11:12, Es 49:18, Es 60:4, Za 14:5, Mc 13:27, Jn 11:52, Ep 1:10, 2Th 2:1, Ps 22:27, Ps 67:7, Es 13:5, Es 42:10, Es 43:6, Es 45:22, Za 9:10, Rm 10:18
Réciproques : Ex 25:20, Dt 4:32, Ne 1:9, Ps 50:5, Ps 103:21, Ez 1:14, Dn 8:8, Za 1:11, Mt 8:11, Mt 13:49, Mt 18:10, Mt 25:6, Lc 9:26, Lc 16:22, Ep 1:4, Col 3:12, 1Th 4:14, 2Tm 2:10, He 1:14, 1P 1:2, Ap 7:1, Ap 7:3, Ap 12:7
24:32 Mc 13:28-29, Lc 21:29-30
Réciproques : Jr 44:29, Mt 13:3, Mt 24:3, Lc 12:56
24:33 Mt 24:3, Ez 7:2-14, He 10:37, Jc 5:9, 1P 4:7
Réciproques : Ez 30:3, Mc 13:28, Lc 12:56, He 10:25
24:34 Mt 12:45, Mt 16:28, Mt 23:36, Mc 13:30-31, Lc 11:50, Lc 21:32-33
Réciproques : Ps 119:89, Ez 10:7, Ez 12:23, Mt 5:18, Mt 10:15, Mt 11:16, Ep 4:10, He 10:25
24:35 Mt 5:18, Ps 102:26, Es 34:4, Es 51:6, Es 54:10, Jr 31:35-36, He 1:11-12, 2P 3:7-12, Ap 6:14, Ap 20:11, Nb 23:19, Ps 19:7, Ps 89:34, Pr 30:5, Es 40:8, Es 55:11, Tt 1:2, 1P 1:25, Ap 3:14
Réciproques : Gn 21:1, Gn 28:15, Gn 32:12, Gn 41:32, Nb 11:23, 1S 9:6, 2S 7:21, 1R 8:15, 1R 16:34, 1R 22:38, 2R 7:16, 2R 23:16, 2Ch 6:4, Jb 14:12, Jb 18:4, Ps 36:5, Ps 56:10, Ps 58:8, Ps 89:2, Ps 93:5, Ps 119:58, Ps 119:89, Ps 119:96, Ps 138:2, Pr 12:19, Ec 1:4, Es 9:8, Es 13:13, Es 21:17, Es 31:2, Es 58:14, Jr 4:23, Jr 32:24, Jr 32:42, Jr 33:21, Jr 36:28, Jr 39:16, Jr 44:28, Ez 5:17, Ez 10:7, Ez 12:25, Ez 17:24, Ez 21:32, Ez 24:14, Ez 26:14, Ez 36:36, Dn 2:45, Dn 4:28, Dn 6:8, Ha 3:6, So 2:2, Za 1:6, Mt 10:15, Mc 13:31, Lc 21:33, Jn 10:35, Rm 3:3, Rm 9:6, 1Co 1:9, 2Co 1:19, 2Co 5:17, 1Th 5:24, 2Tm 2:13, He 6:18, He 8:13, He 12:27, 1P 1:23, 2P 3:10, 1Jn 2:17, Ap 3:7, Ap 21:4
24:36 Mt 24:42, Mt 24:44, Mt 25:13, Za 14:7, Mc 13:32, Ac 1:7, 1Th 5:2, 2P 3:10, Ap 3:3, Ap 16:15
Réciproques : Mt 7:22, 1Th 5:1, 2Th 1:10, 2Tm 1:12, 2Tm 4:8
24:37 Gn 6:1, Gn 7:24, Jb 22:15-17, Lc 17:26-27, He 11:7, 1P 3:20-21, 2P 2:5, 2P 3:6
Réciproques : Gn 5:29, Gn 7:1, Gn 7:23, 1Ch 1:4, Jb 22:16, 1Th 5:3
24:38 Gn 6:2, 1S 25:36-38, 1S 30:16-17, Es 22:12-14, Ez 16:49-50, Am 6:3-6, Lc 12:19, Lc 12:45, Lc 14:18-20, Lc 17:26-28, Lc 21:34, Rm 13:13-14, 1Co 7:29-31
Réciproques : Gn 6:14, Gn 7:7, Gn 7:10, Gn 7:11, Jg 16:30, 1R 1:41, 1Ch 1:4, Jb 21:13, Jb 24:1, Pr 23:34, Jr 16:8, Mt 22:5, He 11:7, 2P 3:6
24:39 Mt 13:13-15, Jg 20:34, Pr 23:35, Pr 24:12, Pr 29:7, Es 42:25, Es 44:18-19, Lc 19:44, Jn 3:20, Ac 13:41, Rm 1:28, 2P 3:5
Réciproques : Gn 6:17, Gn 7:10, Gn 7:21, Js 8:3, Js 8:14, Jg 16:30, 1R 1:41, Jb 21:13, Mt 22:5, Lc 14:18, Lc 21:34, 2P 3:6
24:40 2Ch 33:12-24, Lc 17:34-37, Lc 23:39-43, 1Co 4:7, 2P 2:5, 2P 2:7-9
Réciproques : Gn 41:25, Ps 64:7, Ac 9:7
24:41 Ex 11:5, Ex 11:5, Es 47:2
Réciproques : Jg 16:21, Jb 31:10, Lc 17:34, Ac 9:7
24:42 Mt 25:13, Mt 26:38-41, Mc 13:33-37, Lc 12:35-40, Lc 21:36, Rm 13:11, 1Co 16:13, 1Th 5:6, 1P 4:7, 1P 5:8, Ap 3:2-3, Ap 16:15, Mt 24:36, Mt 24:44, Mc 13:33
Réciproques : Mt 16:28, Mt 24:50, Mt 26:41, Mc 13:35, Mc 14:38, Lc 12:36, Lc 12:40, 1Th 5:2, 2P 3:10
24:43 Mt 20:11, Pr 7:19, Lc 12:39, 1Th 5:2-6, 2P 3:10-11, Ex 22:2-3
Réciproques : Ex 32:1, Jb 24:16, Ps 90:4, Mt 14:25, Mt 24:3, Ap 3:3, Ap 16:15
24:44 Mt 25:10, Mt 25:13, Lc 12:40, Ph 4:5, Jc 5:9, Ap 19:7
Réciproques : Ex 19:15, Jg 20:34, Ec 8:7, Am 4:12, Mt 24:36, Mt 24:42, Mt 25:6, Mc 13:35, Lc 12:39, Jn 21:22, Jc 5:7
24:45 Lc 12:41-43, Lc 16:10-12, Lc 19:17, Ac 20:28, 1Co 4:1-2, 1Tm 1:12, 2Tm 2:2, He 3:5, 1P 4:10-11, Ap 2:13, Mt 13:52, Mt 25:35-40, Ez 34:2, Jn 21:15-17, 1Co 3:1-2, Ep 4:11-13, 1P 5:1-3
Réciproques : Gn 30:29, Gn 47:23, Ex 36:4, Rt 2:6, 2R 12:15, Ne 7:2, Ps 101:6, Pr 14:35, Jr 23:28, Ez 46:24, Ez 48:11, Dn 12:3, Mc 13:34, Lc 12:37, Lc 12:42, Rm 12:7, 1Co 3:10, 1Co 3:14, 1Co 4:17, Col 1:7, 1Tm 3:3, Tt 1:7, Tt 2:10, He 13:7, 3Jn 1:5
24:46 Mt 25:34, Lc 12:37, Lc 12:43, Ph 1:21-23, 2Tm 4:6-8, 2P 1:13-15, Ap 2:19, Ap 16:15
Réciproques : Pr 27:18, Ez 48:11, Mt 5:3, Lc 12:42, 1Co 4:5
24:47 Mt 25:21, Mt 25:23, Dn 12:3, Lc 12:37, Lc 12:44, Lc 19:17, Lc 22:29-30, Jn 12:26, 2Tm 2:12, 1P 5:4, Ap 3:21, Ap 21:7
Réciproques : Mt 5:18
24:48 Mt 18:32, Mt 25:26, Lc 19:22, Dt 9:4, Dt 15:9, 2R 5:26, Es 32:6, Mc 7:21, Lc 12:45, Jn 13:2, Ac 5:3, Ac 8:22, Ec 8:11, Ez 12:22, Ez 12:27, 2P 3:3-5
Réciproques : Ex 32:1, Ps 10:6, Ps 125:5, Pr 7:19, Ez 12:28, Ez 34:2, Am 6:3, Mt 10:23, Mt 25:5, Mt 25:19, Mc 13:36, Lc 12:20, Rm 2:4, Rm 13:13, Rm 16:18, 1Co 7:31, Ep 6:9, Ph 4:5, Col 4:1, He 4:1, 1P 5:8, Ap 2:5
24:49 Es 66:5, 2Co 11:20, 1P 5:3, 3Jn 1:9-10, Ap 13:7, Ap 16:6, Ap 17:6, Mt 7:15, 1S 2:13-16, 1S 2:29, Es 56:12, Ez 34:3, Mi 3:5, Rm 16:18, Ph 3:19, Tt 1:11-12, 2P 2:13-14, Jud 1:12
Réciproques : 1R 16:9, Pr 23:20, Pr 23:29, Ec 8:11, Ez 34:4, Rm 2:4, 1Co 5:11, 2Co 1:24, Ep 5:18
24:50 Mt 24:42-44, Pr 29:1, 1Th 5:2-3, Ap 3:3
Réciproques : Js 8:3, Js 8:14, Ps 64:7, Pr 23:29, Ec 8:7, Ec 8:11, Za 11:8, Mt 13:50
24:51 Jb 20:29, Es 33:14, Lc 12:46, Mt 8:12, Mt 22:13, Mt 25:30, Lc 13:28
Réciproques : Lv 14:41, Dt 29:21, Jb 8:13, Jb 15:34, Ps 26:9, Ps 64:7, Jr 13:25, Za 11:8, Ml 1:14, Mt 6:2, Mt 13:50, Ac 7:54, Ep 6:9, 1P 2:1, Ap 16:10
24:1 Mt 24:42-51, Lc 21:34-36, Mt 3:2, Mt 13:24, Mt 13:31, Mt 13:38, Mt 13:44, Mt 13:45, Mt 13:47, Mt 20:1, Mt 22:2, Dn 2:44, Ps 45:14, Ct 1:3, Ct 5:8, Ct 5:16, Ct 6:1, Ct 6:8, Ct 6:9, 1Co 11:2, Ap 14:4, Mt 5:16, Lc 12:35-36, Ph 2:15-16, 2Tm 4:8, Tt 2:13, 2P 1:13-15, 2P 3:12-13, Mt 9:15, Mt 22:2, Ps 45:9-11, Es 54:5, Es 62:4-5, Mc 2:19-20, Lc 5:34-35, Jn 3:29, 2Co 11:2, Ep 5:25-33, Ap 19:7, Ap 21:2, Ap 21:9
Réciproques : Gn 29:22, Lv 24:2, Jr 8:20, Am 4:12, Mt 4:17, Mt 7:14, Mt 18:23, Mt 22:10, Mt 25:6, Jn 11:20, Ac 24:25, 1Co 1:7, He 4:1
24:2 Mt 7:24-27, Mt 13:19-23, Mt 13:38-43, Mt 13:47, Mt 13:48, Mt 22:10-11, Jr 24:2, 1Co 10:1-5, 1Jn 2:19, Jud 1:5
Réciproques : Jb 2:10, Ep 5:15, 1P 2:15
24:3 Mt 23:25-26, Es 48:1-2, Es 58:2, Ez 33:3, 2Tm 3:5, He 12:15, Ap 3:1, Ap 3:15, Ap 3:16
Réciproques : Pr 20:4, Pr 21:20, Pr 31:18, Mt 22:34
24:4 Ps 45:7, Za 4:2-3, Jn 1:15-16, Jn 3:34, Rm 8:9, 2Co 1:22, Ga 5:22-23, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, Jud 1:19
Réciproques : Pr 21:20, Ct 5:2, Lc 12:35
24:5 Mt 25:19, Mt 24:48, Ha 2:3, Lc 12:45, Lc 20:9, He 10:36-37, 2P 3:4-9, Ap 2:25, Mt 26:40, Mt 26:43, Ct 3:1, Ct 5:2, Jon 1:5-6, Mc 14:37-38, Lc 18:8, Rm 13:11, Ep 5:14, 1Th 5:6-8, 1P 5:8
Réciproques : Ct 5:3, Mt 13:25, Mt 13:49, Mc 13:36
24:6 Mt 24:44, Mc 13:33-37, Lc 12:20, Lc 12:38-40, Lc 12:46, 1Th 5:1-3, Ap 16:15, Mt 24:31, Jn 5:28-29, 1Th 4:16, 2P 3:10, Mt 25:31, Ps 50:3-6, Ps 96:13, Ps 98:9, 2Th 1:7-10, Jud 1:14-15, Mt 25:1, Es 25:9, Am 4:12, Ml 3:1-2, Ap 19:7-9
Réciproques : Ex 11:4, Ex 12:30, Js 8:3, Jg 7:19, Jb 34:20, Ec 8:7, Mt 13:30, Mt 25:10, Mc 13:32, Jn 11:20
24:7 Lc 12:35, 2P 3:14, Ap 2:4-5, Ap 3:2, Ap 3:19, Ap 3:20
24:8 Mt 3:9, Lc 16:24, Ac 8:24, Ap 3:9, Mt 13:20-21, Jb 8:13-14, Jb 18:5, Jb 21:17, Pr 4:18-19, Pr 13:9, Pr 20:20, Lc 8:18, Lc 12:35, He 4:1
Réciproques : Jb 12:5, Pr 21:20, Pr 24:20
24:9 Ps 49:7-9, Jr 15:1, Ez 14:14-16, Ez 14:20, Es 55:1-3, Es 55:6, Es 55:7, Ac 8:22, Ap 3:17-18
Réciproques : Gn 48:18, Ac 10:14
24:10 Mt 25:6, Ap 1:7, Ap 22:12, Ap 22:20, Mt 25:20-23, Am 8:12-13, Lc 12:36-37, Col 1:12, 2Tm 4:8, 1P 1:13, Gn 7:16, Nb 14:28-34, Ps 95:11, Lc 13:25, He 3:18-19, Ap 22:11
Réciproques : Pr 1:28, Ct 1:4, Jr 51:9, Ml 3:2, Mt 22:10, Mt 24:44, Lc 11:7, Lc 14:15
24:11 Mt 7:21-23, He 12:16-17
Réciproques : Ne 7:64, Es 55:6, Ez 20:31, Os 8:2, Za 7:13, Lc 6:46, Lc 13:25
24:12 Ps 1:6, Ps 5:5, Ha 1:13, Lc 13:26-30, Jn 9:31, Jn 10:27, 1Co 8:3, Ga 4:9, 2Tm 2:19
Réciproques : Ne 7:64, Es 55:6, Jr 24:5, Ez 20:31, Os 8:4, Za 7:13, Mt 5:18, Mt 7:21, Mt 7:23, Lc 12:9, Lc 13:25, Lc 13:27, He 12:17
24:13 Mt 24:42-44, Mc 13:33-37, Lc 21:36, Ac 20:31, 1Co 16:13, 1Th 5:6, 2Tm 4:5, 1P 4:7, 1P 5:8, Ap 16:15
Réciproques : Ez 1:26, Mt 10:23, Mt 24:36, Mt 24:44, Mt 26:38, Mt 26:41, Mc 13:32, Mc 14:38, Lc 12:40, 1Th 5:2, Ap 3:2, Ap 3:3, Ap 14:7
24:14 Mt 21:33, Mc 13:34, Lc 19:12-13, Lc 20:9, Lc 16:1-12, Rm 12:6-8, 1Co 3:5, 1Co 4:1-2, 1Co 12:4, 1Co 12:7-29, Ep 4:11, 1P 4:9-11
Réciproques : Ez 46:17, Mt 3:2, Mt 18:23, Mt 20:1, Mt 22:2, Mc 12:1, Lc 12:48, Lc 16:12, 1Co 4:7, 1Co 7:31, 1Tm 4:14, 1P 4:10
24:15 Mt 18:24, Lc 12:48, Lc 19:13-14
Réciproques : 1Ch 26:8, Ne 5:8, Mt 21:33, Jn 3:27, Ac 1:18, 1Co 3:5, 1Co 4:7, 2Co 10:13, Ep 4:7, 2Tm 1:6, 1P 4:10
24:16 2S 7:1-3, 1Ch 13:1-3, 1Ch 28:2-21, 1Ch 29:1-17, 2Ch 1:9-10, 2Ch 15:8-15, 2Ch 17:3-9, 2Ch 19:4-10, 2Ch 31:20-21, 2Ch 33:15-16, 2Ch 34:1-2, Ne 5:14-19, Es 23:18, Es 49:23, Es 60:5-16, Ac 13:36, Rm 15:18-19, 1Co 9:16-23, 1Co 15:10, 1Tm 6:17-18, 2Tm 2:6, 2Tm 4:5-8, Phm 1:6-7, 3Jn 1:5-8
24:17 Gn 18:19, 2S 19:32, 1R 18:3-4, 2R 4:8-10, Jb 29:11-17, Jb 31:16-22, Pr 3:9-10, Ec 11:1-6, Mc 14:3-8, Ac 9:36-39, Ac 10:2, Ac 11:29-30, 2Co 8:12, 2Co 9:11-14, Ga 6:9-10, Ep 5:16, Col 4:17, 1Tm 5:10, 2Tm 1:16-18, He 6:10-11, 1P 4:10
24:18 Pr 18:9, Pr 26:13-16, Ag 1:2-4, Ml 1:10, Lc 19:20, He 6:12, 2P 1:8
Réciproques : 2R 7:8
24:19 Mt 25:5, Mt 24:48, Mt 18:23-24, Lc 16:1-2, Lc 16:19-31, Rm 14:7-12, 1Co 3:12-15, 2Co 5:10, Jc 3:1
Réciproques : Gn 40:20, Mt 13:49, Mt 20:8, Mc 13:32, Lc 19:15
24:20 Lc 19:16-17, Ac 20:24, 1Co 15:10, Col 1:29, 2Tm 4:1-8, Jc 2:18
Réciproques : Pr 31:25, Mt 5:30, Mt 25:10, Lc 12:37, Lc 12:42, 2Co 10:18
24:21 2Ch 31:20-21, Lc 16:10, Rm 2:29, 1Co 4:5, 2Co 5:9, 2Co 10:18, 1P 1:7, Mt 25:34-40, Mt 25:46, Mt 10:40-42, Mt 24:47, Lc 12:44, Lc 22:28-30, Ap 2:10, Ap 2:26-28, Ap 3:21, Ap 21:7, Mt 25:23, Ps 16:10-11, Jn 12:26, Jn 14:3, Jn 17:24, Ph 1:23, 2Tm 2:12, He 12:2, 1P 1:8, Ap 7:17
Réciproques : Ne 7:2, Ps 111:10, Pr 22:29, Pr 27:18, Pr 31:25, Es 57:2, Mt 7:21, Lc 19:17, Jn 5:44, Rm 5:2, Rm 8:17, 1Co 3:14, 1Co 4:2, 1Co 4:17, 2Co 5:8, Ph 4:14, Col 1:7, 2Th 2:14, 1Tm 3:13, He 3:5, Jc 2:8, 1P 4:13, 3Jn 1:6, Ap 22:3
24:22 Lc 19:18-19, Rm 12:6-8, 2Co 8:1-3, 2Co 8:7, 2Co 8:8, 2Co 8:12
Réciproques : Pr 27:18
24:23 Mt 25:21, Mc 12:41-44, Mc 14:8-9
Réciproques : Ps 111:10, Pr 22:29, Mt 24:47, Mt 25:34, Jn 17:24, 1Co 4:2, 1Co 4:5, 1Co 4:17, 2Co 5:8, Jc 2:8, 1P 1:7, 1P 4:13
24:24 Mt 7:21, Lc 6:46, Mt 20:12, Jb 21:14-15, Es 58:3, Jr 2:31, Jr 44:16-18, Ez 18:25-29, Ml 1:12-13, Ml 3:14-15, Lc 15:29, Lc 19:20-22, Rm 8:7, Rm 9:20
Réciproques : Dt 1:27, 1R 20:40, 1Ch 13:12, Pr 20:4, Ez 33:17, Mt 25:44, Lc 19:21, 2Co 11:13
24:25 2S 6:9-10, Pr 26:13, Es 57:11, Rm 8:15, 2Tm 1:6-7, Ap 21:8
Réciproques : Lc 19:21
24:26 Mt 18:32, Jb 15:5-6
Réciproques : Gn 3:17, Pr 6:6, Pr 10:26, Pr 18:9, Pr 21:25, Mt 24:48, Lc 19:22, Rm 12:11, Tt 3:11, He 6:12, 2P 1:8
24:27 Lc 19:22-23, Rm 3:19, Jud 1:15, Dt 23:19-20
Réciproques : Gn 3:17, Ex 22:25
24:28 Lc 10:42, Lc 19:24
Réciproques : Mc 4:25, Lc 19:26
24:29 Mt 13:12, Mc 4:25, Lc 8:18, Lc 16:9-12, Lc 19:25-26, Jn 15:2, Mt 21:41, Lm 2:6, Os 2:9, Lc 10:42, Lc 12:19-21, Lc 16:1-3, Lc 16:20-25, Jn 11:48, Ap 2:5
Réciproques : Ne 5:8, Jn 1:50
24:30 Mt 3:10, Mt 5:13, Jr 15:1-2, Ez 15:2-5, Lc 14:34-35, Jn 15:6, Tt 3:14, He 6:7-8, Ap 3:15-16, Mt 8:12, Mt 13:42, Mt 13:50, Mt 22:13, Mt 24:51, Lc 13:28, 2P 2:17, Jud 1:13, Ap 21:8
Réciproques : Est 4:3, Ct 6:6, Lc 17:10, Ac 7:54, Rm 3:12, Phm 1:11
24:31 Mt 25:6, Mt 16:27, Mt 19:28, Mt 26:64, Dn 7:13-14, Za 14:5, Mc 8:38, Mc 14:62, Lc 9:26, Lc 22:69, Jn 1:51, Jn 5:27-29, Ac 1:11, 1Th 4:16, 2Th 1:7-8, He 1:8, Jud 1:14, Ap 1:7, Ps 9:7, Ap 3:21, Ap 20:11
Réciproques : Dt 11:27, 1S 2:10, 1R 22:19, 2R 11:19, Ps 24:10, Ec 3:17, Ec 12:14, Es 6:1, Jr 17:12, Ez 34:20, Dn 4:13, Dn 7:10, Mi 4:3, Mi 5:4, Za 1:11, Mt 13:39, Mt 16:13, Mt 20:8, Mt 22:11, Mt 24:31, Mt 26:53, Mc 9:1, Mc 10:37, Mc 13:26, Mc 13:27, Lc 5:24, Lc 12:8, Lc 12:9, Lc 17:24, Lc 21:27, Jn 5:22, Jn 5:29, Jn 11:52, Jn 12:23, Jn 12:48, Jn 21:22, Ac 7:56, Ac 10:42, Ac 17:31, Ac 24:25, Rm 2:16, Rm 8:19, Rm 14:10, 1Co 15:58, 2Co 5:10, Ga 5:6, Ep 1:21, 2Th 1:10, 2Tm 4:1, Tt 2:13, He 4:13, He 6:2, He 9:27, He 12:23, Jc 2:21, 1P 4:5, 1P 4:13, 1P 5:4
24:32 Ps 96:13, Ps 98:9, Ac 17:30-31, Rm 2:12, Rm 2:16, Rm 14:10-12, 2Co 5:10, Ap 20:12-15, Mt 3:12, Mt 13:42-43, Mt 13:49, Ps 1:5, Ps 50:3-5, Ez 20:38, Ez 34:17-22, Ml 3:18, 1Co 4:5, Ps 78:52, Jn 10:14, Jn 10:27
Réciproques : Gn 49:10, Lv 3:12, Dt 29:21, 1S 2:10, 2R 10:23, Ps 26:9, Ps 50:1, Jr 24:3, Ez 18:30, Ez 20:37, Mi 4:3, So 3:8, Za 10:3, Mt 13:30, Mt 22:11, Mc 13:27, Jn 14:3, Jn 21:16, Ep 1:10, 2Th 2:1, He 4:13
24:33 Ps 79:13, Ps 95:7, Ps 100:3, Jn 10:26-28, Jn 21:15-17, Gn 48:13-14, Gn 48:17-19, Ps 45:9, Ps 110:1, Mc 16:19, Ac 2:34-35, Ep 1:20, He 1:3
Réciproques : Lv 3:12, 1R 2:19, 2R 10:23, Ps 16:11, Jr 24:3, Ez 20:37, Ez 20:38, Ez 34:17, Za 10:3, Mt 25:41
24:34 Mt 21:5, Mt 22:11-13, Mt 27:37, Ps 2:6, Ps 24:7-10, Es 9:7, Es 32:1-2, Es 33:22, Jr 23:5-6, Ez 37:24-25, Dn 9:25, So 3:15, Za 9:9-10, Lc 1:31-33, Lc 19:38, Jn 1:49, Jn 12:13, Jn 19:15, Jn 19:19-22, Ap 19:16, Mt 25:21, Mt 25:23, Mt 25:41, Mt 5:3-12, Gn 12:2-3, Dt 11:23-28, Ps 115:13-15, Lc 11:28, Ac 3:26, Ga 3:13-14, Ep 1:3, 1Th 2:12, 1P 1:3, Lc 12:32, Rm 8:17, 1Co 6:9, Ga 5:21, Ep 5:5, 2Tm 2:12, 2Tm 4:8, Jc 2:5, 1P 1:4-5, 1P 1:9, 1P 3:9, Ap 5:10, Ap 21:7, Mt 20:23, Mc 10:40, Jn 14:2-3, 1Co 2:9, He 11:16, Ac 15:18, Ep 1:4-6, 1P 1:19-20, Ap 13:8
Réciproques : Gn 41:32, Ex 23:20, Js 14:2, Js 19:51, 1S 2:10, 2S 19:33, Ne 5:19, Ps 24:10, Ps 41:1, Ps 45:1, Ps 47:4, Ps 47:6, Ps 98:6, Ps 112:6, Ps 145:1, Ps 149:2, Pr 11:17, Pr 11:25, Pr 14:21, Pr 22:9, Ec 8:12, Ct 1:12, Es 43:15, Es 44:6, Es 52:7, Es 64:4, Ez 18:7, Ez 46:16, Ml 3:17, Mt 6:4, Mt 10:32, Mt 10:41, Mt 13:35, Mt 13:43, Mt 19:29, Mt 24:46, Mt 25:40, Mt 26:11, Mt 26:29, Lc 11:41, Lc 14:14, Lc 22:29, Jn 14:15, Jn 17:5, Jn 21:15, Ac 20:35, Rm 2:6, Rm 5:17, Ep 3:9, Ph 4:17, Col 1:12, Col 1:13, 1Tm 1:17, 1Tm 6:19, 2Tm 1:18, 2Tm 4:18, Tt 1:2, He 1:14, He 9:15, He 9:26, He 12:28, Jc 1:12, Jc 1:27, 1P 4:13, 2P 1:11, Ap 17:8, Ap 22:5
24:35 Mt 25:40, Mt 10:40-42, Mt 26:11, Dt 15:7-11, Jb 29:13-16, Jb 31:16-21, Ps 112:5-10, Pr 3:9-10, Pr 11:24-25, Pr 14:21, Pr 14:31, Pr 19:17, Pr 22:9, Ec 11:1-2, Es 58:7-11, Ez 18:7, Ez 18:16, Dn 4:27, Mi 6:8, Mc 14:7, Lc 11:41, Lc 14:12-14, Jn 13:29, Ac 4:32, Ac 9:36-39, Ac 10:31, Ac 11:29, 2Co 8:1-4, 2Co 8:7-9, 2Co 9:7-14, Ep 4:28, 1Tm 6:17-19, Phm 1:7, He 6:10, He 13:16, Jc 1:27, 1P 4:9-10, 1Jn 3:16-19, Mt 25:42, Pr 25:21, Rm 12:20, Mt 25:43, Gn 18:2-8, Gn 19:1-3, Ac 16:15, Rm 12:13, Rm 16:23, 1Tm 5:10, He 13:1-3, 1P 4:9, 3Jn 1:5-8
Réciproques : Lv 25:35, Jg 19:15, Rt 2:10, 1S 30:11, 1R 17:11, 1R 18:4, 1R 18:13, 2Ch 28:15, Jb 31:32, Ct 5:2, Es 16:3, Es 23:18, Mt 5:42, Mt 24:45, Lc 16:9, Ac 16:33, 2Tm 1:16, He 13:2, Jc 2:15, 1P 1:8, Ap 14:13
24:36 Jb 31:19-20, Lc 3:11, Jc 2:14-16, Mt 25:43, Ez 34:4, Ac 20:35, Ac 28:8-9, Jc 1:27, Jc 5:14-15, Ph 4:10-14, 2Tm 1:16-18, He 10:34, He 13:3
Réciproques : Jr 23:2, Mt 13:43, Ac 9:39, Ac 15:36, Ph 2:30, He 9:15
24:37 Mt 6:3, 1Ch 29:14, Pr 15:33, Es 64:6, 1Co 15:10, 1P 5:5-6
Réciproques : Lc 17:10
24:40 Mt 25:34, Pr 25:6-7, Mt 10:42, 2S 9:1, 2S 9:7, Pr 14:31, Pr 19:17, Mc 9:41, Jn 19:26-27, Jn 21:15-17, 1Co 16:21-22, 2Co 4:5, 2Co 5:14-15, 2Co 8:7-9, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, 1Th 4:9-10, 1P 1:22, 1Jn 3:14-19, 1Jn 4:7-12, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Jn 5:1-2, Mt 12:49-50, Mt 18:5-6, Mt 18:10, Mt 28:10, Mc 3:34-35, Jn 20:17, He 2:11-15, He 6:10, Ac 9:4-5, Ep 5:30
Réciproques : Gn 12:3, Gn 27:29, Gn 50:17, Ex 1:20, Nb 24:9, Dt 15:10, Dt 23:4, Js 6:17, Rt 2:16, 1R 13:4, 1R 18:4, 2R 4:10, Ne 13:2, Jb 31:32, Ps 22:22, Ec 11:1, Ct 5:1, Ct 7:13, Es 63:9, Jr 39:17, Mi 5:3, Za 2:8, Mt 5:18, Mt 6:1, Mt 10:40, Mt 25:35, Mt 25:45, Mc 9:37, Lc 3:11, Lc 8:3, Lc 8:21, Lc 9:48, Jn 2:2, Jn 13:20, Jn 21:17, Ac 22:8, Ac 26:15, Rm 8:29, Rm 12:8, Rm 15:26, Rm 16:2, 1Co 8:12, 2Co 8:4, Ga 4:14, Ga 6:10, 1Tm 6:2, Phm 1:17, He 13:2, Ap 17:14
24:41 Mt 25:33, Mt 7:23, Ps 6:8, Ps 119:115, Ps 139:19, Lc 13:27, Dt 27:15-26, Dt 28:16-68, Ps 119:21, Jr 17:5, Ga 3:10-13, He 6:8, Mt 25:46, Mt 3:12, Mt 13:40, Mt 13:42, Mt 13:50, Mc 9:43-48, 2Th 1:9, Ap 14:10-11, Ap 20:10-15, Jn 8:44, Rm 9:22-23, 2P 2:4, 1Jn 3:10, Jud 1:6, Ap 12:7-9
Réciproques : Gn 4:14, Gn 9:25, Gn 41:32, Lv 13:57, Lv 22:3, Lv 27:28, Nb 12:10, Dt 11:28, Dt 15:9, Dt 27:26, Dt 29:21, Jg 5:23, 1S 18:12, 1S 28:15, 2R 9:34, 2R 13:23, 2R 17:20, Jb 15:30, Ps 1:5, Ps 5:5, Ps 9:17, Ps 21:9, Ps 28:3, Ps 37:22, Ps 138:6, Ps 145:20, Pr 21:13, Ec 8:12, Es 9:18, Es 26:11, Es 30:33, Es 33:14, Es 34:5, Jr 23:39, Za 5:3, Mt 5:22, Mt 5:26, Mt 7:13, Mt 13:30, Mt 18:8, Mt 25:34, Mc 9:44, Mc 11:21, Lc 8:31, Lc 12:5, Lc 12:9, Lc 12:59, Lc 13:25, Lc 16:24, Jn 8:21, Jn 14:24, Ac 1:25, 1Co 6:3, 1Co 16:22, Ga 1:8, Ph 3:19, 2Th 1:8, 1Tm 5:21, He 2:14, He 10:27, Jc 2:13, 1P 5:8, 2P 2:14, 2P 3:7, 1Jn 3:18, Ap 20:15, Ap 22:3
24:42 Mt 25:35, Mt 10:37-38, Mt 12:30, Am 6:6, Jn 5:23, Jn 8:42-44, Jn 14:21, 1Co 16:22, 2Th 1:8, Jc 2:15-24, 1Jn 3:14-17, 1Jn 4:20
Réciproques : Jb 22:7, Mt 26:11, Jc 2:16
24:43 Réciproques : Jg 19:15, Jb 31:19, Jr 23:2, Ez 22:29, Mt 25:35, Mt 25:36, Ac 15:36, He 13:2, He 13:3
24:44 Mt 25:24-27, Mt 7:22, 1S 15:13-15, 1S 15:20, 1S 15:21, Jr 2:23, Jr 2:35, Ml 1:6, Ml 2:17, Ml 3:13, Lc 10:29
Réciproques : 2S 14:32, Jb 31:32, Ps 26:9, Mt 20:26, Lc 6:46, 2Co 8:4, 1P 4:10
24:45 Mt 25:40, Gn 12:3, Nb 24:9, Ps 105:15, Pr 14:31, Pr 17:5, Pr 21:13, Za 2:8, Jn 15:18-19, Ac 9:5, 1Jn 3:12-20, 1Jn 5:1-3
Réciproques : Gn 3:17, Gn 27:29, Jb 31:32, Es 63:9, Mt 5:18, Mt 10:40, Mt 12:50, Mt 18:5, Mt 28:10, Mc 9:42, Lc 8:21, Lc 9:48, Jn 2:2, Ac 9:4, Ac 22:7, Ac 22:8, Ac 26:15, 1Co 8:12, 1Co 13:1, 1Co 16:22, 2Co 8:4
24:46 Mt 25:41, Dn 12:2, Mc 9:44, Mc 9:46, Mc 9:48, Mc 9:49, Lc 16:26, Jn 5:29, 2Th 1:9, Ap 14:10-11, Ap 20:10, Ap 20:15, Ap 21:8, Mt 13:43, Ps 16:10-11, Jn 3:15-16, Jn 3:36, Jn 10:27-28, Rm 2:7-16, Rm 5:21, Rm 6:23, 1Jn 2:25, 1Jn 5:11-12, Jud 1:21
Réciproques : Gn 4:14, Gn 7:23, Nb 24:19, Dt 29:21, Ps 1:5, Ps 21:9, Ps 26:9, Ps 28:3, Ps 37:38, Pr 8:21, Pr 15:29, Es 33:14, Es 38:18, Es 61:7, Ml 3:18, Mt 5:26, Mt 7:13, Mt 10:28, Mt 18:8, Mt 19:16, Mt 19:29, Mt 25:21, Mc 3:29, Mc 9:42, Lc 12:5, Lc 12:59, Jn 8:21, Ac 1:25, Ac 9:4, Rm 6:22, 1Co 16:22, 2Co 4:18, 2Co 5:11, 2Th 1:8, Tt 1:2, Ap 22:5
24:1 Mt 19:1
Réciproques : Gn 22:9, Lv 1:15
24:2 Mc 14:1-2, Lc 22:1-2, Lc 22:15, Jn 13:1, Ex 12:11-14, Ex 34:25, Jn 2:13, Jn 11:55, Jn 12:1, Mt 26:24-25, Mt 17:22, Mt 20:18-19, Mt 27:4, Lc 24:6-7, Jn 13:2, Jn 18:2
Réciproques : Nb 28:16, Dt 16:2, Mt 16:21, Mt 26:18, Mt 26:21, Mt 26:45, Mc 9:31, Mc 14:41, Mc 15:6, Lc 9:44, Lc 23:33, Jn 18:4, Jn 18:32, 1Co 11:23
24:3 Mt 21:45-46, Ps 2:1-2, Ps 56:6, Ps 64:4-6, Ps 94:20-21, Jr 11:19, Jr 18:18-20, Jn 11:47-53, Jn 11:57, Ac 4:25-28, Mt 26:58, Jr 17:27, Mc 14:54, Jn 11:49, Jn 18:13-14, Jn 18:24, Ac 4:5-6
Réciproques : Ex 3:16, 2R 23:4, 1Ch 24:5, 2Ch 34:13, Ps 22:13, Ps 26:10, Ps 31:13, Ps 41:7, Ps 58:1, Ps 62:4, Ps 64:2, Ps 64:5, Ps 71:10, Ps 86:14, Ps 119:95, Pr 1:11, Pr 24:2, Jr 11:9, Jr 19:1, Jr 26:8, Mt 2:4, Mt 2:7, Mt 21:15, Mt 21:38, Mt 27:1, Mt 28:12, Mc 11:18, Mc 14:53, Lc 19:47, Lc 20:19, Lc 22:2, Ac 4:1, Ac 4:27
24:4 Ps 2:2, Mt 23:33, Gn 3:1, Ac 7:19, Ac 13:10, 2Co 11:3
Réciproques : Ps 11:2, Ps 21:11, Ps 22:13, Ps 26:10, Ps 31:13, Ps 35:20, Ps 37:12, Ps 41:7, Ps 55:11, Ps 56:6, Ps 62:4, Ps 64:2, Ps 64:5, Ps 71:10, Ps 86:14, Pr 1:11, Pr 12:5, Pr 19:21, Pr 24:2, Pr 24:15, Es 32:7, Jr 11:9, Jr 11:19, Jr 26:8, Jr 26:15, Dn 6:4, Dn 6:7, Mt 21:38, Mt 27:1, Mt 28:12, Mc 11:18, Mc 14:1, Lc 19:47, Lc 20:19, Ac 4:1, Ac 4:27, Ac 23:12, 1Co 5:8
24:5 Ps 76:10, Pr 19:21, Pr 21:30, Es 46:10, Lm 3:37, Mc 14:2, Mc 14:12, Mc 14:27, Lc 22:7, Jn 18:28, Ac 4:28, Mt 14:5, Mt 21:26, Lc 20:6
Réciproques : Ps 21:11, Mt 27:15, Mc 15:6, Lc 22:6, Ac 4:21, Ac 5:26, Ac 12:4, Ac 19:40, Ac 21:31, Ac 26:26, 1Co 5:8
24:6 Mt 21:17, Mc 11:12, Jn 11:1-2, Jn 12:1, Mc 14:3
Réciproques : Mt 8:2, Lc 5:12, Lc 7:36, Jn 12:2, Jn 12:3
24:7 Jn 12:2-3, Ex 30:23-33, Ps 133:2, Ec 9:8, Ec 10:1, Ct 1:3, Es 57:9, Lc 7:37-38, Lc 7:46
Réciproques : Dt 28:21, Am 6:6, Mc 14:3, Jn 11:2
24:8 1S 17:28-29, Ec 4:4, Mc 14:4, Jn 12:4-6, Ex 5:17, Am 8:5, Ag 1:2-4, Ml 1:7-10, Ml 1:13
Réciproques : Jn 12:5
24:9 Js 7:20-21, 1S 15:9, 1S 15:21, 2R 5:20, Mc 14:5, Jn 12:5-6, 2P 2:15
Réciproques : Mc 14:4
24:10 Jb 13:7, Mc 14:6, Lc 7:44-50, Ga 1:7, Ga 5:12, Ga 6:17, Ne 2:18, 2Co 9:8, Ep 2:10, Col 1:10, 2Th 2:17, 1Tm 3:1, 1Tm 5:10, 2Tm 2:21, Tt 1:16, Tt 2:14, Tt 3:1, Tt 3:8, Tt 3:14, He 13:21, 1P 2:12
Réciproques : Ct 4:16, Jn 12:7
24:11 Mt 25:34-40, Mt 25:42-45, Dt 15:11, Mc 14:7, Jn 12:8, Ga 2:10, 1Jn 3:17, Mt 18:20, Mt 28:20, Jn 13:33, Jn 14:19, Jn 16:5, Jn 16:28, Jn 17:11, Ac 3:21
Réciproques : Nb 14:40, Mt 25:35, Lc 8:3, Lc 11:41, Ac 9:39, Rm 12:16, Rm 15:26
24:12 2Ch 16:14, Mc 14:8, Mc 16:1, Lc 23:56, Lc 24:1, Jn 12:7, Jn 19:39-40
Réciproques : Gn 50:2, Nb 14:40, Ct 4:16, Mc 14:9
24:13 Mt 24:14, Mt 28:19, Ps 98:2-3, Es 52:9, Mc 13:10, Mc 16:15, Lc 24:47, Rm 10:18, Rm 15:19, Col 1:6, Col 1:23, 1Tm 2:6, Ap 14:6, 1S 2:30, Ps 112:6, Mc 14:9, 2Co 10:18, He 6:10
Réciproques : Ex 12:14, Ps 45:17, Pr 11:16, Za 6:14, Mt 5:18, 1Co 11:24
24:14 Mc 14:10, Lc 22:3-6, Jn 13:2, Jn 13:30, Mt 10:4, Jn 6:70-71, Jn 18:2
Réciproques : 2S 15:31, Es 32:7, Mt 5:18, Mt 26:21, Mt 26:45, Mt 27:3, Mc 3:19, Lc 6:16, Lc 22:4, Lc 22:47, Jc 1:15
24:15 Gn 38:16, Jg 16:5, Jg 17:10, Jg 18:19-20, Es 56:11, 1Tm 3:3, 1Tm 6:9-10, 2P 2:3, 2P 2:14, 2P 2:15, Ex 21:32, Mt 27:3-5, Gn 37:26-28, Za 11:12-13, Ac 1:18
Réciproques : Gn 25:34, Gn 37:27, Gn 37:28, Lv 27:4, Dt 27:25, Jg 16:18, 2S 15:31, 2R 5:25, Ps 10:3, Ps 15:5, Es 29:21, Es 33:15, Jr 11:9, Os 6:8, Mi 7:3, Mt 4:9, Mt 26:45, Mt 27:9, Mt 28:15, Mc 14:11, Lc 22:5
24:16 Mc 14:11, Lc 22:6
Réciproques : 2R 5:25, 2R 8:14, Ps 10:3, Ps 37:12, Os 6:8, Mt 17:22
24:17 Ex 12:6, Ex 12:18-20, Ex 13:6-8, Lv 23:5-6, Nb 28:16-17, Dt 16:1-4, Mc 14:12, Lc 22:7, Mt 3:15, Mt 17:24-25, Lc 22:8-9
Réciproques : Ex 12:21, Dt 16:2, Esd 6:22, Mt 27:62, Ac 12:3, 1Co 11:23
24:18 Mc 14:13-16, Lc 22:10-13, Mt 26:49, Mt 21:3, Mt 23:8, Mt 23:10, Mc 5:35, Jn 11:28, Jn 20:16, Mt 26:2, Lc 22:53, Jn 7:6, Jn 7:30, Jn 12:23, Jn 13:1, Jn 17:1
Réciproques : Mt 21:2, Mt 22:16
24:19 Mt 21:6, Jn 2:5, Jn 15:14, Ex 12:4-8, 2Ch 35:10-11
Réciproques : Ex 12:11, Mc 11:4, Mc 14:13, Mc 15:23, Lc 22:10
24:20 Mc 14:17-21, Lc 22:14-16, Jn 13:21, Ex 12:11, Ct 1:12
Réciproques : Dt 16:6, Mt 10:1
24:21 Mt 26:2, Mt 26:14-16, Ps 55:12-14, Jn 6:70-71, Jn 13:21, He 4:13, Ap 2:23
Réciproques : 2R 5:25, Pr 29:1, Mt 24:10, Mc 14:18, Lc 22:21, Jn 18:4, Ac 20:30, 2Co 7:8
24:22 Mc 14:19-20, Lc 22:23, Jn 13:22-25, Jn 21:17
Réciproques : 2Co 7:8
24:23 Ps 41:9, Lc 22:21, Jn 13:18, Jn 13:26-28
Réciproques : Dn 11:26, Mi 7:6, Mc 14:20, Lc 22:3
24:24 Mt 26:54, Mt 26:56, Gn 3:15, Ps 22:1-31, Ps 69:1-21, Es 50:5-6, Es 53:1-12, Dn 9:26, Za 12:10, Za 13:7, Mc 9:12, Lc 24:25-26, Lc 24:46, Jn 19:24, Jn 19:28, Jn 19:36, Jn 19:37, Ac 13:27-29, Ac 17:2-3, Ac 26:22-23, Ac 28:23, 1Co 15:3, 1P 1:11, Lc 22:22, Ac 2:23, Ac 4:28, Mt 18:7, Mt 27:3-5, Ps 55:15, Ps 55:23, Ps 109:6-19, Mc 14:21, Jn 17:12, Ac 1:16-20
Réciproques : 1S 28:19, 2Ch 18:22, Jb 10:18, Ps 109:18, Ec 6:3, Es 10:1, Mt 11:21, Mt 21:44, Mt 26:2, Mc 1:2, Lc 10:20, Lc 17:2, Jn 1:51, Jn 13:11, Ac 1:25, 1Th 5:9, 2Th 1:9
24:25 2R 5:25, Pr 30:20, Mt 26:64, Mt 27:11, Jn 18:37
Réciproques : Dt 8:4, 2Ch 18:22, Ps 55:21, Jr 26:15, Mt 26:2, Mc 14:21, Jn 13:11
24:26 Mc 14:22, Lc 22:19, Lc 24:30, 1Co 11:23-25, Mc 6:41, Ac 2:46, Ac 20:7, 1Co 10:16-17, Jn 6:33-35, Jn 6:47-58, 1Co 11:26-29, Ez 5:4-5, Lc 22:20, 1Co 10:4, 1Co 10:16, Ga 4:24-25
Réciproques : Gn 9:12, Gn 14:18, Gn 40:12, Gn 47:7, Ex 12:8, 1S 9:13, Pr 9:5, Ct 1:2, Ct 1:12, Ez 31:18, Ez 45:22, Mt 14:19, Mt 15:36, Mc 8:6, Jn 6:53, Rm 7:4, 1Jn 5:8
24:27 Mc 14:23-24, Lc 22:20, Ps 116:13, Ct 5:1, Ct 7:9, Es 25:6, Es 55:1, 1Co 10:16, 1Co 11:28
Réciproques : Mt 14:19, Mt 15:36
24:28 Ex 24:7-8, Lv 17:11, Jr 31:31, Za 9:11, Mc 14:24, Lc 22:19, 1Co 11:25, He 9:14-22, He 10:4-14, He 13:20, Mt 20:28, Rm 5:15, Rm 5:19, Ep 1:7, Col 1:14, Col 1:20, He 9:22, He 9:28, 1Jn 2:2, Ap 7:9, Ap 7:14
Réciproques : Lv 3:17, Nb 15:5, Dt 32:14, 2S 23:17, Ps 50:5, Es 42:6, Es 49:8, Dn 9:27, Jn 2:3, 1Co 15:3, 2Co 3:6, Ga 1:4, Ga 3:13, He 5:7, He 7:22, He 8:8, He 9:20, He 10:3, He 12:24, 1P 1:19, 1Jn 5:6, Ap 5:9
24:29 Ps 4:7, Ps 104:15, Es 24:9-11, Mc 14:25, Lc 22:15-18, Mt 18:20, Mt 28:20, Ps 40:3, Ct 5:1, Es 53:11, So 3:17, Za 9:17, Lc 15:5-6, Lc 15:23-25, Lc 15:32, Jn 15:11, Jn 16:22, Jn 17:13, Ac 10:41, He 12:2, Ap 5:8-10, Ap 14:3, Mt 13:43, Mt 16:28, Mt 25:34, Es 25:6, Lc 12:32, Lc 22:18, Lc 22:29, Lc 22:30, Ap 7:17
Réciproques : Nb 6:20, Nb 15:5, Dt 32:14, Es 55:1, Mt 6:9, Jn 17:24, Ep 2:6
24:30 Ps 81:1-4, Mc 14:26, Ep 5:19-20, Col 3:16-17, Lc 21:37, Lc 22:39, Jn 14:31, Jn 18:1-4
Réciproques : Ex 12:22, 1R 11:7, 1Ch 16:9, Ps 18:49, Ps 113:1, Es 30:29, Mt 21:1, Mc 11:1, Ac 1:12, Jc 5:13
24:31 Mt 26:56, Mt 11:6, Mt 24:9-10, Mc 14:27-28, Lc 22:31-32, Jn 16:32, Es 53:10, Za 13:7, Jb 6:15-22, Jb 19:13-16, Ps 38:11, Ps 69:20, Ps 88:18, Lm 1:19, Ez 34:5-6
Réciproques : 2S 17:2, Jb 6:21, Mt 5:30, Mt 13:21, Mt 28:6, Mc 1:2, Mc 2:20, Jn 13:37, Jn 16:1, Jn 18:4
24:32 Mt 16:21, Mt 20:19, Mt 27:63-64, Mc 9:9-10, Lc 18:33-34, Mt 28:6-7, Mt 28:10, Mt 28:16, Mc 14:28, Mc 16:7, Jn 21:1-14, 1Co 15:6
24:33 Mc 14:29, Lc 22:33, Jn 13:36-38, Jn 21:15, Ps 17:5, Ps 119:116-117, Pr 16:18-19, Pr 20:6, Pr 28:25-26, Jr 17:9, Rm 12:10, Ph 2:3, 1P 5:5-6
Réciproques : 1R 20:11, 2R 8:13, Mt 13:21, Mt 14:28, Lc 9:55, Jn 13:8, Jn 18:17, Rm 11:18, 1Co 10:12, Ph 1:10
24:34 Mc 14:30-31, Lc 22:34, Jn 13:38
Réciproques : Mt 26:70, Mt 26:75, Mc 14:72, Lc 22:61, Jn 18:27, Rm 3:7, 1Co 10:12, 1Co 11:23
24:35 Mt 20:22-23, Pr 28:14, Pr 29:23, Rm 11:20, 1Co 10:12, Ph 2:12, 1P 1:17, Mt 20:24, Ex 19:8
Réciproques : Mt 26:40, Mt 26:51, Mt 26:70, Jn 11:16, Jn 13:8, Jn 21:15, 2Tm 2:12
24:36 Mc 14:32-35, Lc 22:39-46, Jn 18:1-11, Mt 26:39, Mt 26:42, Ps 22:1-2, Ps 69:1-3, Ps 69:13-15, He 5:7
Réciproques : Ps 40:13, Mt 6:6, Mt 14:23, Lc 9:18
24:37 Mt 4:18, Mt 4:21, Mt 17:1, Mt 20:20, Mc 5:37, Mc 14:33-34, Lc 22:44, Jn 12:27
Réciproques : Jb 7:11, Jb 15:24, Ps 55:4, Ps 57:6, Ps 69:2, Ps 69:20, Ps 88:3, Ps 102:4, Es 53:3, Es 53:4, Mt 10:2, Lc 9:28, Ac 3:1, Ph 2:26, He 2:18, He 5:7, 1P 1:6
24:38 Jb 6:2-4, Ps 88:1-7, Ps 88:14-16, Ps 116:3, Es 53:3, Es 53:10, Rm 8:32, 2Co 5:21, Ga 3:13, 1P 2:24, 1P 3:18, Mt 26:40, Mt 25:13, 1P 4:7
Réciproques : Lv 2:4, Lv 3:14, 2S 22:7, Jb 7:11, Jb 15:24, Jb 21:4, Ps 6:3, Ps 13:2, Ps 18:4, Ps 20:1, Ps 22:14, Ps 55:4, Ps 57:6, Ps 69:2, Ps 69:17, Ps 69:20, Ps 102:4, Ct 5:3, Jon 4:9, Mt 24:42, Mc 14:33, Jn 12:27, Jn 13:21, Ac 16:25, 1Th 5:6, He 5:7
24:39 Gn 17:3, Nb 14:5, Nb 16:22, 1Ch 21:16, Ez 1:28, Lc 17:16, Ac 10:25, Ap 19:10, Mc 14:35-36, Lc 22:41-42, He 5:7, Mt 26:42, Jn 11:41, Jn 12:27, Mt 24:24, Mc 13:22, Mt 20:22, Jn 18:11, 2S 15:26, Jn 5:30, Jn 6:38, Jn 12:28, Jn 14:31, Rm 15:1-3, Ph 2:8
Réciproques : Gn 22:7, Lv 9:24, Nb 16:45, Nb 20:6, Dt 3:26, 2S 22:7, Ne 8:6, Jb 1:20, Ps 18:4, Ps 20:1, Ps 31:14, Ps 42:6, Ps 89:26, Es 50:5, Ez 46:2, Mt 6:7, Mt 7:21, Mt 26:36, Mc 10:38, Ac 16:25, Ac 18:21, Ac 21:14, Rm 15:3, 2Co 12:8, 1P 3:17, Ap 14:10
24:40 Mt 26:43, Mt 25:5, Ct 5:2, Mc 14:37, Lc 9:32, Lc 22:45, Mt 26:35, Jg 9:33, 1S 26:15-16, 1R 20:11
Réciproques : Ex 17:12, 2S 11:2, Ct 3:2, Jon 1:5, Mt 26:38, Mt 26:70, Mc 13:33, Lc 18:39, Lc 22:33, Ac 20:9, Rm 13:11, 1Co 10:12, 1Th 5:6
24:41 Mt 24:42, Mt 25:13, Mc 13:33-37, Mc 14:38, Lc 21:36, Lc 22:40, Lc 22:46, 1Co 16:13, Ep 6:18, 1P 4:7, 1P 5:8, Ap 16:15, Mt 6:13, Pr 4:14-15, Lc 8:13, Lc 11:4, 1Co 10:13, 2P 2:9, Ap 3:10, Ps 119:4-5, Ps 119:24, Ps 119:25, Ps 119:32, Ps 119:35-37, Ps 119:115, Ps 119:117, Ps 119:1, Es 26:8-9, Rm 7:18-25, Rm 8:3, 1Co 9:27, Ga 5:16-17, Ga 5:24, Ph 3:12-14
Réciproques : Gn 32:25, 2S 11:2, Ne 4:9, Ps 119:40, Ct 3:2, Ct 5:2, Jon 1:5, Lc 9:55, Lc 22:33, Ac 20:9, Rm 13:11, 1Co 10:12, Ga 1:16, Col 4:2, 1Th 5:6
24:42 Mt 26:39, Ps 22:1-2, Ps 69:1-3, Ps 69:17, Ps 69:18, Ps 88:1-2, Mc 14:39-40, He 4:15, He 5:7-8
Réciproques : Gn 22:7, Ps 31:14, Ps 89:26, Ps 110:7, Mt 6:7, Mt 6:9, Mt 6:10, Mt 7:21, Mt 20:22, Mt 26:36, Lc 22:42, Jn 12:27, Jn 12:28, Jn 18:11, Ac 21:14, Rm 15:3, Ga 1:4, Ph 2:8, 1P 3:17
24:43 Pr 23:34, Jon 1:6, Lc 9:32, Ac 20:9, Rm 13:1, 1Th 5:6-8
Réciproques : Jon 1:5, Mt 25:5, Mt 26:40, Lc 22:45
24:44 Mt 6:7, Dn 9:17-19, Lc 18:1, 2Co 12:8
Réciproques : Gn 32:25, Ps 22:2, Lc 22:42
24:45 1R 18:27, Ec 11:9, Mt 26:2, Mt 26:14, Mt 26:15, Mc 14:41-42, Lc 22:53, Jn 13:1, Jn 17:1
Réciproques : 1R 22:15, 2Ch 18:14, 2Ch 25:8, Es 29:9, Am 4:4, Jon 1:5, Lc 22:47
24:46 1S 17:48, Lc 9:51, Lc 12:50, Lc 22:15, Jn 14:31, Ac 21:13
Réciproques : Ps 119:150, Mt 17:22, Mc 14:41, Mc 14:42
24:47 Mt 26:55, Mc 14:43, Lc 22:47-48, Jn 18:1-8, Ac 1:16
Réciproques : 1S 26:20, 2R 6:14, Ps 18:4, Ps 55:13, Ps 119:150, Ps 119:157, Jr 36:26, Mt 2:4, Mt 10:1, Mt 10:4, Mt 16:21, Mt 27:3, Mc 3:19, Mc 14:20, Jn 18:3
24:48 2S 3:27, 2S 20:9-10, Ps 28:3, Ps 55:20-21, Mc 14:44
Réciproques : Ps 69:8, Pr 27:6, Jr 9:8, Mt 2:8, Lc 7:45, Lc 22:48, Ac 16:23, Jc 1:15
24:49 Mt 27:29-30, Mc 15:18, Jn 19:3, Gn 27:26, 1S 10:1, 2S 20:9, Pr 27:6, Mc 14:45-46, Lc 7:45, 1Th 5:26
Réciproques : Jg 14:20, Pr 18:24, Jr 9:8, Mi 7:6, Mt 2:8, Mt 22:16, Mt 23:8, Mt 26:18, Lc 7:40, Lc 20:21, Rm 12:9
24:50 Mt 20:13, 2S 16:17, Ps 41:9, Ps 55:13-14, Lc 22:48
Réciproques : Jg 14:20, Pr 18:24, Os 3:1, Mi 7:6, Mt 21:39, Mt 22:12, Lc 20:21
24:51 Mt 26:35, Mc 14:47, Lc 9:55, Lc 22:36-38, Lc 22:49-51, Jn 18:10-11, Jn 18:36, 2Co 10:4
Réciproques : Mt 16:22, Mt 26:70, Lc 22:50
24:52 Mt 5:39, Rm 12:19, 1Co 4:11-12, 1Th 5:15, 1P 2:21-23, 1P 3:9, Mt 23:34-36, Gn 9:6, Ps 55:23, Ez 35:5-6, Ap 13:10, Ap 16:6
Réciproques : Gn 4:15, Ex 21:12, 2S 12:10, 1Ch 21:27, Lc 22:38, Ac 5:37, He 5:7
24:53 Mt 4:11, Mt 25:31, 2R 6:17, Dn 7:10, 2Th 1:7, Jud 1:14, Mt 10:1-2, Lc 8:30
Réciproques : 2R 6:16, Jb 25:3, Ps 55:18, Ps 68:17, Ps 103:20, Mc 1:13, Mc 5:9, Lc 22:22, Lc 22:43, Jn 10:18, Jn 10:35, Jn 11:26, Jn 11:42, Jn 12:27, Rm 2:3, He 5:7, Jc 5:6, Ap 12:7, Ap 19:14
24:54 Mt 26:24, Ps 22:1-31, Ps 69:1-36, Es 53:1-12, Dn 9:24-26, Za 13:7, Lc 24:25-26, Lc 24:44-46, Jn 10:35, Ac 1:16
Réciproques : Mt 2:15, Mt 4:14, Mt 24:6, Mt 26:56, Mc 14:21, Mc 14:49, Lc 22:22, Lc 22:37, Jn 3:14, Jn 12:27, Ac 4:28, Ac 13:27, 2Tm 3:16, Jc 5:6
24:55 Mc 14:48-50, Lc 22:52-53, Mc 12:35, Lc 21:37-38, Jn 8:2, Jn 18:20-21
Réciproques : 1S 26:20, 2R 6:14, Ps 18:4, Jr 48:27, Mt 26:47, Jn 18:3, Ac 19:9
24:56 Mt 26:54, Gn 3:15, Es 44:26, Lm 4:20, Dn 9:24, Dn 9:26, Za 13:7, Ac 1:16, Ac 2:23, Mt 26:31, Mc 14:50-52, Jn 16:32, Jn 18:8-9, Jn 18:15, Jn 18:16, 2Tm 4:16
Réciproques : 1R 2:27, 1R 19:3, Jb 6:21, Jb 19:13, Jb 30:10, Ps 22:11, Ps 31:11, Ps 38:11, Ps 69:8, Ps 69:20, Ps 142:4, Ec 4:1, Dn 11:35, Mt 2:15, Mt 4:14, Mt 20:22, Mt 21:4, Mt 26:24, Mt 26:70, Mc 14:21, Mc 14:49, Lc 24:44, 2Tm 3:16, 2Tm 4:10
24:57 Ps 56:5-6, Mc 14:53-54, Lc 22:54-55, Jn 11:49, Jn 18:12-14, Jn 18:24
Réciproques : 1R 13:4, Ps 22:16, Mt 21:39, Jn 18:13, Ac 4:13, Ac 6:12
24:58 Jn 18:15-16, Jn 18:25
Réciproques : Mt 26:3, Mt 26:69, Mt 26:70, Mc 14:54, Mc 14:66, Lc 22:54, Ac 4:13
24:59 Dt 19:16-21, 1R 21:8-13, Ps 27:12, Ps 35:11-12, Ps 94:20-21, Pr 25:18, Mc 14:55-56, Ac 6:11-13, Ac 24:1-13
Réciproques : Gn 39:14, Ex 20:16, Ex 23:1, 1S 22:9, 1R 21:10, Ne 6:13, Ps 2:2, Ps 22:13, Ps 31:13, Ps 52:2, Ps 55:3, Ps 64:6, Ps 109:2, Ps 119:69, Ps 120:2, Pr 6:19, Pr 12:17, Pr 24:28, Ec 3:16, Es 32:7, Jr 20:10, Jr 26:8, Ez 22:9, Ha 1:4, Mt 5:22, Mt 10:17, Mt 21:15, Lc 6:7, Lc 22:63, Lc 23:2, Jn 11:53, Jn 18:21, Ac 4:27, Ac 24:9
24:60 Dn 6:4-5, Tt 2:8, 1P 3:16, Dt 19:15, Mc 14:57-59
Réciproques : Ex 20:16, Lv 19:16, 1R 21:10, Ps 27:12, Ps 35:11, Pr 24:28, Es 32:7, Jr 20:10, Mc 14:55, Lc 6:7, Lc 23:2, Jn 2:19, Jn 18:21, Ac 6:11, Ac 24:9, Ac 25:7, 2Co 13:1
24:61 Mt 26:71, Mt 12:24, Gn 19:9, 1R 22:27, 2R 9:11, Ps 22:6-7, Es 49:7, Es 53:3, Lc 23:2, Jn 9:29, Ac 17:18, Ac 18:13, Ac 22:22, Mt 27:40, Jr 26:8-11, Jr 26:16-19, Mc 15:29, Jn 2:19-21, Ac 6:13
Réciproques : Lv 19:16, Dt 19:15, Ps 56:5, Ps 89:51, Am 7:11, Za 6:12, Mt 27:63, Mc 14:57, Ac 7:1, 2Co 13:1
24:62 Mt 27:12-14, Mc 14:60, Lc 23:9, Jn 18:19-24, Jn 19:9-11
Réciproques : Mt 27:13, Mc 15:4, Ac 7:1, Ac 8:32
24:63 Ps 38:12-14, Es 53:7, Dn 3:16, Ac 8:32-35, 1P 2:23, Lv 5:1, Nb 5:19-21, 1S 14:24, 1S 14:26, 1S 14:28, 1R 22:16, 2Ch 18:15, Pr 29:24, Mc 14:61, Lc 22:66-71, Jn 8:25, Jn 10:24, Jn 18:37, Mt 16:16, Mt 27:40, Mt 27:43, Mt 27:54, Ps 2:6-7, Es 9:6-7, Jn 1:34, Jn 1:49, Jn 3:16-18, Jn 5:18-25, Jn 6:69, Jn 10:30, Jn 10:36, Jn 19:7, Jn 20:31, 1Jn 5:11-13
Réciproques : Ex 20:7, Dt 5:26, Js 6:26, 1S 3:17, Esd 10:5, Ne 5:12, Ct 2:7, Jr 10:10, Mt 14:33, Mt 27:12, Mc 5:7, Mc 9:7, Mc 12:6, Mc 14:60, Lc 1:35, Lc 4:41, Lc 9:20, Lc 22:67, Jn 4:26, Jn 8:6, Ac 9:20, Ac 19:13, Rm 1:3, 2Co 1:19, 1Th 5:27, He 1:2, Ap 7:2
24:64 Mt 26:25, Mt 27:11, Mc 14:62, Lc 22:70, Jn 18:37, Mt 16:27, Mt 24:30, Mt 25:31, Dn 7:13, Lc 21:27, Jn 1:50-51, Ac 1:11, Rm 14:10, 1Th 4:16, Ap 1:7, Ap 20:11, Ps 110:1, Ac 7:55-56, He 1:3, He 12:2
Réciproques : Ex 20:7, 2Ch 18:16, Ps 104:3, Es 19:1, Na 1:3, Mt 10:23, Mt 16:28, Mt 27:40, Mt 28:13, Mc 8:38, Mc 9:7, Mc 14:61, Lc 1:35, Lc 5:24, Lc 9:26, Lc 17:24, Lc 17:30, Lc 22:69, Jn 4:26, 2Co 1:19, Ep 1:20, Col 3:1, 1Th 4:17, 2Th 1:7, Tt 2:13, Ap 6:16, Ap 12:10
24:65 Lv 21:20, 2R 18:37, 2R 19:1-3, Jr 36:24, Mc 14:63-64, Mt 9:3, 1R 21:10-13, Lc 5:21, Jn 10:33, Jn 10:36
Réciproques : Gn 37:34, Gn 39:17, Lv 21:10, Lv 24:11, Nb 14:6, 2R 5:7, Jb 15:6, Es 19:1, Es 36:22, Es 53:8, Mc 2:7, Lc 2:34, Lc 22:71, Jn 18:20, Jn 19:11, Ac 7:56, Ac 14:14
24:66 Lv 24:11-16, Jn 19:7, Ac 7:52, Ac 13:27-28, Jc 5:6
Réciproques : Dt 21:22, Ps 22:7, Ps 109:20, Es 53:8, Jr 26:11, Mt 20:18, Mc 10:33, Mc 14:64, Lc 22:71
24:67 Mt 27:30, Nb 12:14, Dt 25:9, Jb 30:9-11, Es 50:6, Es 52:14, Es 53:3, Mc 14:65, Mc 15:19, 1Co 4:13, He 12:2, Mt 5:39, 1R 22:24, Jr 20:2, Lm 3:30, Lm 3:45, Lc 22:63, Jn 18:22, Jn 19:3, Ac 23:2-3, 2Co 11:20-21, Mi 5:1
Réciproques : Jg 16:25, 2Ch 18:23, Jb 16:10, Jb 30:10, Jb 30:11, Ps 69:7, Ps 109:20, Es 3:5, Es 49:7, Jr 37:15, Mt 20:19, Mc 10:34, Lc 6:29, Lc 18:32, 2Co 12:7, 1P 2:20
24:68 Mt 27:39-44, Gn 37:19-20, Jg 16:25, Mc 14:65, Lc 22:63-65, Mt 27:28-29, Mc 15:18-19, Jn 19:2-3, Jn 19:14, Jn 19:15, 1P 2:4-8
Réciproques : 1R 22:24, 2R 1:9, 2Ch 18:23, Jb 30:11, Ps 69:7, Jr 37:15, Mt 20:19, Jn 18:22, He 12:2
24:69 Mt 26:58, 1R 19:9, 1R 19:13, Ps 1:1, Mc 14:66-68, Lc 22:55-57, Jn 18:16-17, Jn 18:25, 2P 2:7-9, Mt 26:71, Mt 2:22-23, Mt 21:11, Jn 1:46, Jn 7:41, Jn 7:52, Ac 5:37
Réciproques : Gn 12:13, Ex 38:8, Pr 25:26, Pr 29:25, Es 57:11, Dn 11:35, Mt 14:30, Mc 14:30, Lc 22:56, Jn 12:42, Jn 13:38, Rm 3:7, Ga 2:12, Ga 6:1, 1P 3:6
24:70 Mt 26:34-35, Mt 26:40-43, Mt 26:51, Mt 26:56, Mt 26:58, Ps 119:115-117, Pr 28:26, Pr 29:23, Pr 29:25, Es 57:11, Jr 17:9, Rm 11:20, 1Co 10:12, Ap 21:8
Réciproques : Gn 27:19, 2S 11:6, 1R 19:3, Ps 69:8, Mt 10:33, Mc 14:66, Lc 22:57, Jn 18:17, Ap 3:8
24:71 Mc 14:68-69, Lc 22:58, Jn 18:25-27, Mt 26:61
Réciproques : Mt 2:23, Mt 26:69, Mc 10:47, Ac 4:13
24:72 Mt 5:34-36, Ex 20:7, Es 48:1, Za 5:3-4, Za 8:17, Ml 3:5, Ac 5:3-4, Mt 26:74, Lc 22:34
Réciproques : 1S 28:10, 2S 11:6, Ps 22:11, Pr 30:9, Mc 14:68, Lc 22:58, Jn 21:16
24:73 Lc 22:59-60, Jn 18:26-27, Jg 12:6, Ne 13:24
Réciproques : Jg 18:3, Mc 14:70, Jn 21:17, Ac 4:13
24:74 Mt 27:25, Jg 17:2, Jg 21:18, 1S 14:24-28, Mc 14:71, Ac 23:12-14, Rm 9:3, 1Co 16:22, Mt 10:28, Mt 10:32, Mt 10:33, Jn 21:15-17, Ap 3:19, Mc 14:30, Mc 14:68, Mc 14:72, Lc 22:60, Jn 18:27
Réciproques : Nb 5:21, 2S 11:6, Ps 22:11, Ps 31:11, Pr 16:18, Pr 30:9, Mt 26:72, Mc 14:70, Lc 22:34, Lc 22:59, Jn 21:17, Jc 3:9
24:75 Mt 26:34, Lc 22:61-62, Jn 13:38, Mt 27:3-5, Lc 22:31-34, Rm 7:18-20, 1Co 4:7, Ga 6:1, 1P 1:5
Réciproques : Lv 13:23, 1R 20:11, 1Ch 4:10, Ct 5:6, Es 22:4, Za 12:10, Mc 14:72, Lc 6:42, Lc 22:32, Lc 22:60, Jn 18:27, Jn 21:17, 2Co 7:7, 2Co 7:10, 2Tm 2:12
24:1 Jg 16:2, 1S 19:11, Pr 4:16-18, Mi 2:1, Lc 22:66, Ac 5:21, Mt 23:13, Mt 26:3-4, Ps 2:2, Mc 15:1, Lc 23:1-2, Jn 18:28, Ac 4:24-28
Réciproques : Gn 37:18, 2S 15:2, 2S 16:20, 2R 23:4, 1Ch 24:5, Ps 22:12, Ps 31:13, Ps 35:4, Ps 36:4, Ps 56:6, Ps 58:1, Ps 62:4, Ps 71:10, Ps 86:14, Ps 94:21, Es 43:27, Jr 19:1, Ha 1:4, Mt 2:4, Mt 12:14, Mt 20:18, Mt 21:15, Mt 21:38, Mt 27:62, Mt 28:12, Lc 24:20, Jn 11:47, Ac 4:1, Ac 4:5, Ac 21:11
24:2 Gn 22:9, Jn 18:12, Jn 18:24, Ac 9:2, Ac 12:6, Ac 21:33, Ac 22:25, Ac 22:29, Ac 24:27, Ac 28:20, 2Tm 2:9, He 13:3, Mt 20:19, Lc 18:32-33, Lc 20:20, Ac 3:13
Réciproques : Jg 15:12, Ps 86:14, Mi 2:1, Ha 1:4, Mt 21:38, Mt 27:62, Mt 28:12, Mc 10:33, Mc 15:1, Lc 23:1, Lc 24:20, Jn 11:47, Jn 18:28, Jn 19:11, Ac 4:1, Ac 4:5, Ac 4:27, Ac 21:11, Ac 22:30, Ac 23:24
24:3 Mt 26:14-16, Mt 26:47-50, Mc 14:10-11, Mc 14:43-46, Lc 22:2-6, Lc 22:47, Lc 22:48, Jn 13:2, Jn 13:27, Jn 18:3, Jb 20:5, Jb 20:15-29, 2Co 7:10
Réciproques : Gn 42:21, Ex 21:32, Ex 32:35, Dt 27:25, 2R 5:27, Ps 15:5, Ps 35:8, Ps 109:18, Za 11:13, Mt 10:4, Mt 26:15, Mt 26:24, Mt 26:75, Mc 3:19, Mc 6:26, Mc 10:22, Mc 14:21, Lc 6:16, Lc 14:30, Lc 22:5, Jn 6:71, Ac 1:18, Ac 1:25, Ac 8:20, 1Tm 6:9
24:4 Gn 42:21-22, Ex 9:27, Ex 10:16-17, Ex 12:31, 1S 15:24, 1S 15:30, 1R 21:27, Rm 3:19, Mt 27:19, Mt 27:23, Mt 27:24, Mt 27:54, 2R 24:4, Jr 26:15, Jon 1:14, Lc 23:22, Lc 23:41, Lc 23:47, Jn 19:7, Ac 13:28, He 7:26, 1P 1:19, Mt 27:25, Ac 18:15-17, 1Tm 4:2, Tt 1:16, 1Jn 3:12, Ap 11:10, 1S 28:16-20, Jb 13:4, Jb 16:2, Lc 16:25-26
Réciproques : Lv 19:16, Lv 22:19, Nb 21:7, Nb 22:34, Dt 19:10, Dt 27:25, Js 7:20, 1S 19:5, 1S 24:17, 1S 26:21, 2S 19:19, 2R 6:33, 1Ch 10:4, Jb 20:15, Ps 37:15, Ps 55:23, Ps 69:27, Ps 109:6, Pr 1:18, Pr 11:5, Pr 12:8, Pr 28:13, Pr 28:17, Es 59:3, Jr 7:6, Jr 20:4, Jr 36:25, Mt 26:2, Mc 6:16, Mc 15:14, Lc 23:14, Jn 19:4, 2Co 7:10, Ep 5:15, 1P 2:22
24:5 Jg 9:54, 1S 31:4-5, 2S 17:23, 1R 16:18, Jb 2:9, Jb 7:15, Ps 55:23, Ac 1:18-19
Réciproques : Nb 22:34, Dt 19:10, 2S 18:9, 2S 21:6, 2R 6:33, 1Ch 10:4, Jb 15:22, Ps 37:15, Ps 55:15, Ps 69:27, Ps 109:8, Pr 1:18, Pr 11:5, Pr 12:8, Pr 17:13, Pr 28:13, Pr 28:17, Jr 20:4, Dn 3:22, Lc 10:20, Lc 22:22, Jn 15:6, Ac 16:27, 2Co 7:10, Ga 3:13
24:6 Mt 23:24, Lc 6:7-9, Jn 18:28, Dt 23:18, Es 61:8
Réciproques : Js 6:19, 2R 21:16, Mc 12:41, Lc 21:1, Jn 8:20
24:8 Ac 1:19, Mt 28:15, Dt 34:6, Js 4:9, Jg 1:26, 2Ch 5:9
Réciproques : 1Ch 4:43
24:9 Mt 1:22, Mt 2:5, Mt 2:15, Mt 13:35, Mt 21:4, Za 11:12-13, Mt 26:15, Ex 21:32, Lv 27:2-7
Réciproques : Gn 37:28, Lv 27:4, Es 53:3, Mt 27:24
24:10 Réciproques : Lv 27:4, Es 53:3
24:11 Mt 10:18, Mt 10:25, Mc 15:2, Lc 23:3, Jn 18:33-36, Mt 26:25, Mt 26:64, Mc 14:62, Jn 18:37, 1Tm 6:13
Réciproques : Lc 23:1, Lc 23:38, Jn 1:49, Ac 4:27
24:12 Mt 27:14, Mt 26:63, Ps 38:13-14, Es 53:7, Mc 15:3-5, Jn 19:9-11, Ac 8:32, 1P 2:23
Réciproques : 1S 10:27, Ps 39:2, Ps 69:12, Am 5:13, Za 11:13, Mt 16:21, Mt 26:62, Mc 14:61, Ac 8:33
24:13 Mt 26:62, Jn 18:35, Ac 22:24
Réciproques : Ps 69:12, Mc 15:4
24:14 Ps 71:7, Es 8:18, Za 3:8, 1Co 4:9
Réciproques : Es 52:14, Mt 27:12, Mc 15:5, Lc 23:9
24:15 Mt 26:5, Mc 15:6, Mc 15:8, Lc 23:16-17, Jn 18:38-39, Ac 24:27, Ac 25:9
24:16 Mc 15:7, Lc 23:18-19, Lc 23:25, Jn 18:40, Ac 3:14, Rm 1:32
Réciproques : Ac 4:16
24:17 Mt 27:21, Js 24:15, 1R 18:21, Mt 27:22, Mc 15:9-12, Jn 19:15
Réciproques : Dn 6:14, Mt 1:16, Mt 14:9, Ac 3:13
24:18 Gn 37:11, 1S 18:7-11, Ps 106:16, Pr 27:4, Ec 4:4, Es 26:11, Mc 15:10, Ac 5:17, Ac 7:9, Ac 13:45, Jc 4:5, Pr 27:4
Réciproques : 1S 17:28, Dn 6:4, Jn 18:38, Ac 17:5, Ac 25:10, 1Co 13:4, He 7:26, Jc 3:14
24:19 Gn 20:3-6, Gn 31:24, Gn 31:29, Jb 33:14-17, Pr 29:1, Mt 27:4, Mt 27:24, Es 53:11, Za 9:9, Lc 23:41, Lc 23:47, 1P 2:22, 1Jn 2:1
Réciproques : Gn 41:1, Lv 22:19, Nb 22:12, Jb 7:14, Jb 33:17, Mt 2:12, Mc 15:14, Lc 23:14, Lc 23:20, Jn 18:38, Jn 19:4, Ac 5:35, Ac 13:28, Ac 18:12, Ac 25:6, 1P 3:18
24:20 Mc 15:11, Ac 14:18-19, Ac 19:23-29, Lc 23:18-20, Jn 18:40, Jn 19:15-16, Ac 3:14-15
Réciproques : Gn 19:4, Ex 12:6, Jb 31:34, Ps 22:6, Ps 54:3, Ps 69:12, Jr 26:9, Mt 21:15, Lc 24:20, Jn 6:66, Ac 2:23, Ac 4:1, Jc 5:6
24:21 Réciproques : Ps 88:8, Mt 27:17, Lc 20:14, Lc 23:13
24:22 Mt 27:17, Jb 31:31, Ps 22:8-9, Es 49:7, Es 53:2-3, Za 11:8, Mc 14:55, Mc 15:12-14, Lc 23:20-24, Jn 19:14-15, Ac 13:38
Réciproques : 1S 30:6, 2S 15:13, Mt 1:16, Mc 9:30, Lc 23:21, Jn 19:6, Ac 13:28, Ac 28:6
24:23 Gn 37:18-19, 1S 19:3-15, 1S 20:31-33, 1S 22:14-19, Mt 21:38-39, Ac 7:57, Ac 17:5-7, Ac 21:28-31, Ac 22:22-23, Ac 23:10, Ac 23:12-15
Réciproques : 1S 20:32, Pr 16:30, Pr 24:28, Jr 26:16, Dn 6:6, Dn 6:16, Mt 27:4, Mc 9:30, Mc 15:12, Mc 15:14, Jn 18:29, Ac 22:7, Ac 25:10, 1P 2:22, 1Jn 3:12
24:24 Dt 21:6-7, Jb 9:30-31, Ps 26:6, Jr 2:27, Jr 2:35, Mt 27:4, Mt 27:9, Mt 27:54, Jn 19:4, Ac 3:14, 2Co 5:21, 1P 3:18
Réciproques : Gn 37:22, Ex 23:2, Ex 30:13, Lv 22:19, Js 2:19, 1S 19:5, 2S 3:28, Ps 18:4, Ps 83:2, Es 5:23, Es 37:29, Jr 26:16, Jr 26:19, Jr 36:25, Mt 27:19, Mc 6:26, Mc 7:4, Mc 10:22, Mc 15:14, Lc 23:4, Lc 23:5, Lc 23:14, Lc 23:41, Jn 13:9, Jn 18:38, Jn 19:6, Ac 18:15, Ac 25:10, Ep 5:15, Jc 4:8, Jc 5:6, 1P 2:22
24:25 Mt 21:44, Mt 23:30-37, Nb 35:33, Dt 19:10, Dt 19:13, Js 2:19, 2S 1:16, 2S 3:28-29, 1R 2:32, 2R 24:3-4, Ps 109:12-19, Ez 22:2-4, Ez 24:7-9, Ac 5:28, Ac 7:52, 1Th 2:15-16, He 10:28-30, Ex 20:5, Ez 18:14-32
Réciproques : Gn 27:13, Ex 12:6, Lv 20:9, Dt 21:6, Js 10:26, 2S 14:9, 1R 2:33, Ps 3:1, Ps 18:4, Ps 59:12, Ps 140:9, Pr 12:13, Pr 17:13, Es 5:23, Es 24:6, Jr 7:6, Jr 26:19, Jr 32:18, Jr 36:25, Jl 3:21, Mi 3:10, Ha 1:4, Ha 2:10, Mt 26:74, Mt 27:4, Mc 6:26, Jn 11:48, Ac 4:27, Ac 23:12, Ac 28:4, Jc 5:6
24:26 Mc 15:15, Lc 23:25, Mt 20:19, Es 50:6, Es 53:5, Mc 10:34, Lc 18:32-33, Lc 23:16, Lc 23:24, Lc 23:25, Jn 19:1, Jn 19:16, 1P 2:24
Réciproques : Dt 25:2, Ha 1:4, Jn 18:40, Ac 16:22, He 11:36
24:27 Mc 15:16, Jn 18:28, Jn 18:33, Jn 19:8-9, Ac 23:35, Jn 18:3, Ac 10:1, Ac 27:1
Réciproques : Ps 35:15, Mt 20:19, Mc 10:34, Lc 23:11, Jn 19:2, He 12:2
24:28 Mc 15:17, Lc 23:11, Jn 19:2-5
Réciproques : Gn 37:23, Jg 14:12, Es 3:5, Mt 26:68, Lc 18:32, Lc 22:63, He 9:19
24:29 Mt 20:19, Ps 35:15-16, Ps 69:7, Ps 69:19, Ps 69:20, Es 49:7, Es 53:3, Jr 20:7, He 12:2-3, Mt 27:37, Mt 26:49, Mc 15:18, Lc 23:36-37, Jn 19:3
Réciproques : Gn 37:19, Jg 16:25, 2R 1:9, 2R 2:23, 2R 11:12, Ne 4:1, Jb 12:4, Ps 22:7, Es 52:14, Es 57:4, Mt 26:68, Ac 26:26, Ph 2:10
24:30 Mt 26:67, Jb 30:8-10, Es 49:7, Es 50:6, Es 52:14, Es 53:3, Es 53:7, Mi 5:1, Mc 15:19, Lc 18:32-33
Réciproques : Dt 25:9, Jb 30:10, Ps 69:7, Mt 26:49, Lc 23:36
24:31 Mt 20:19, Mt 21:39, Nb 15:35, 1R 21:10, 1R 21:13, Es 53:7, Jn 19:16, Jn 19:27, Ac 7:58, He 13:12
Réciproques : Lv 16:27, Mc 15:20, Jn 19:17, He 12:2
24:32 Lv 4:3, Lv 4:12, Lv 4:21, Nb 15:35-36, 1R 21:10, 1R 21:13, Ac 7:58, He 13:11-12, Mt 16:24, Mc 15:21, Lc 23:26, Ac 2:10, Ac 6:9, Ac 11:20, Ac 13:1
Réciproques : Mt 5:41, Mt 10:38, Mc 8:34, He 13:13
24:33 Mc 15:22, Lc 23:27-33, Jn 19:17
Réciproques : Lc 23:33
24:34 Mt 27:48, Ps 69:21, Mc 15:23, Jn 19:28-30
Réciproques : Jr 8:14, Jr 23:15, Lc 23:33, Lc 23:36, Jn 19:17, Jn 19:29
24:35 Ps 22:16, Jn 20:20, Jn 20:25, Jn 20:27, Ac 4:10, Mc 15:24-32, Lc 23:34, Jn 19:23-24, Ps 22:18
Réciproques : Js 18:10, Est 3:7, Ps 109:16, Jon 1:7, Mt 2:15, Jn 10:35, Jn 12:38, Jn 19:18, Ac 2:30
24:36 Mt 27:54, Mc 15:39, Mc 15:44
Réciproques : Ps 22:17, Mc 15:24, Lc 23:34
24:37 Mc 15:26, Lc 23:38, Jn 19:19-22
Réciproques : Esd 4:6, Ps 45:1, Ps 47:6, Es 44:6, Jr 30:21, Mt 25:34, Mt 27:29, Mt 27:42
24:38 Mt 27:44, Es 53:12, Mc 15:27-28, Lc 22:37, Lc 23:32-33, Lc 23:39-43, Jn 19:18, Jn 19:31-35
Réciproques : Ps 69:7, Es 49:7, Jr 48:27, Lm 3:46, Lc 23:35, He 6:6, He 12:2
24:39 Ps 22:6-7, Ps 22:17, Ps 31:11-13, Ps 35:15-21, Ps 69:7-12, Ps 69:20, Ps 109:2, Ps 109:25, Lm 1:12, Lm 2:15-17, Mc 15:29-30, Lc 23:35-39, 1P 2:22-24
Réciproques : Jg 16:25, 2S 22:19, 2R 19:21, Jb 16:4, Jb 17:2, Jb 30:11, Jb 30:24, Ps 18:4, Ps 88:17, Pr 18:3, Pr 29:8, Es 28:22, Es 37:22, Es 53:3, Es 57:4, Jr 18:16, Lm 3:14, Ez 36:3, So 2:15, Mt 5:11, Mt 9:24, Mt 26:68, Lc 22:63, Jn 9:28, Jn 16:20, He 13:13, 1P 2:23
24:40 Gn 37:19-20, Ap 11:10, Mt 26:61, Lc 14:29-30, Jn 2:19-22, Mt 27:54, Mt 4:3, Mt 4:6, Mt 26:63-64, Mt 16:4, Lc 16:31
Réciproques : 2R 2:23, Jb 16:4, Ps 14:6, Ps 22:7, Ps 109:25, Ps 119:42, Ab 1:12, Mt 12:40, Mt 27:43, Mc 14:57, Mc 15:29, Lc 2:34, Jn 1:34, Jn 11:37, Ac 4:27, 2Co 1:19
24:41 Jb 13:9, Ps 22:12-13, Ps 35:26, Es 28:22, Es 49:7, Za 11:8, Mc 15:31-32, Lc 18:32, Lc 22:52, Lc 23:35
Réciproques : 2R 1:9, Ps 41:8, Ps 69:12, Es 43:27, Jr 19:1, Ac 4:1
24:42 Jn 9:24, Jn 12:47, Ac 4:14, Mt 27:37, Mt 2:2, Lc 19:38, Jn 1:49
Réciproques : Gn 37:19, Dt 10:10, 1R 22:24, Ps 3:2, Ps 22:8, Ps 69:12, Ps 71:11, Jr 19:1, Mc 15:18, Jn 4:48, Jn 19:7, Jn 20:25
24:43 Ps 3:2, Ps 14:6, Ps 22:8, Ps 42:10, Ps 71:11, Es 36:15, Es 36:18, Es 37:10, Mt 27:40, Jn 3:16-17, Jn 5:17-25, Jn 10:30, Jn 10:36, Jn 19:7
Réciproques : Gn 37:19, 2S 22:20, 1R 22:24, 2R 18:5, 2R 18:22, 2R 18:30, 2Ch 32:11, Ps 21:7, Ps 35:25, Ps 144:7, Dn 3:15, Jl 2:17, Mi 7:10, Na 1:7, Mt 14:33, Mt 26:63, Mt 27:49, Mt 27:54, Mc 9:7, Mc 15:18, Mc 15:39, Lc 3:22, Lc 22:70, Jn 1:34, Ac 9:20, Rm 1:3, 1Tm 4:10, He 2:13
24:44 Mt 27:38, Jb 30:7-9, Ps 35:15, Mc 15:32, Lc 23:39-40
Réciproques : Es 28:22, Jn 19:18
24:45 Mc 15:25, Mc 15:33, Mc 15:34, Lc 23:44-45, Es 50:3, Am 8:9, Ap 8:12, Ap 9:2
Réciproques : Gn 1:16, Ex 10:21, 2S 22:10, Jb 3:4, Jb 38:19, Es 9:19, Jr 2:12, Jr 4:28, Jl 2:31, Mt 20:5, Lc 19:40, Lc 21:25, Jn 4:6, Ac 2:20, Ac 10:9, Ap 6:12
24:46 Mc 15:34, Lc 23:46, Jn 19:28-30, He 5:7, Ps 22:1, Ps 71:11, Es 53:10, Lm 1:12
Réciproques : Ex 12:6, Dt 16:1, Ps 31:14, Ps 42:6, Ps 69:17, Ps 88:14, Lm 3:8, Dn 6:22, Dn 9:21, Ac 10:3
24:47 Mt 11:14, Ml 4:5, Mc 15:35-36
Réciproques : 1R 17:1, Mt 17:10
24:48 Mt 27:34, Ps 69:21, Lc 23:36, Jn 19:29-30
24:49 Mt 27:43
Réciproques : 1R 17:1, Ps 71:11
24:50 Mc 15:37, Lc 23:46, Jn 19:30, Mt 20:28, Ps 22:14-15, Es 53:9-12, Dn 9:26, Jn 10:11, Jn 10:15, He 2:14, He 9:14
Réciproques : Lv 1:17, 1S 14:15, Jb 14:10, Ps 97:4, Jr 2:12, Jn 8:28, He 5:7
24:51 Ex 26:31-37, Ex 40:21, Lv 16:2, Lv 16:12-15, Lv 21:23, 2Ch 3:14, Es 25:7, Mc 15:38, Lc 23:45, Ep 2:13-18, He 6:19, He 10:19-22, Mt 28:2, Ps 18:7, Ps 18:15, Mi 1:3-4, Na 1:3-5, Ha 3:10, Ha 3:13, He 12:25-27, Ap 11:13, Ap 11:19
Réciproques : Ex 30:6, Ex 36:35, Nb 4:5, 1S 14:15, 2S 22:8, 1R 19:11, Jb 9:5, Jb 14:18, Ps 60:2, Ps 77:18, Ps 97:4, Jr 10:10, Dn 9:27, Jl 2:10, Na 1:5, Lc 19:40, He 9:3, He 10:20, Ap 15:5
24:52 Es 25:8, Es 26:19, Os 13:14, Jn 5:25-29, 1Co 15:20, Dn 12:2, 1Co 11:30, 1Co 15:51, 1Th 4:14, 1Th 5:10
Réciproques : 2R 13:21, Ps 17:15, Jr 10:10, Ac 9:32, 1Th 4:13, Ap 8:5
24:53 Mt 4:5, Ne 11:1, Es 48:2, Dn 9:24, Ap 11:2, Ap 21:2, Ap 22:19
Réciproques : 2R 13:21, Ne 11:18, Ps 17:15, Ac 26:23
24:54 Mt 27:36, Mt 8:5, Ac 10:1, Ac 21:32, Ac 23:17, Ac 23:23, Ac 27:1, Ac 27:43, Mc 15:39, Lc 23:47-49, 2R 1:13-14, Ac 2:37, Ac 16:29-30, Ap 11:13, Mt 27:40, Mt 27:43, Mt 26:63, Lc 22:70, Jn 19:7, Rm 1:4
Réciproques : Lv 22:19, Jr 26:16, Jr 44:10, Mt 14:33, Mt 16:16, Mt 27:24, Mc 9:7, Mc 15:14, Lc 1:35, Lc 7:2, Lc 23:14, Lc 23:41, Jn 1:34, Jn 10:36, Jn 19:4, Jn 20:31, Ac 9:20, Ac 13:12, Ac 22:25, 2Co 1:19, Ap 2:18, Ap 6:12
24:55 Lc 23:27-28, Lc 23:48, Lc 23:49, Jn 19:25-27, Lc 8:2-3
Réciproques : Mt 20:26, Mc 1:31, Mc 15:40, Lc 24:1, Ac 1:14, Rm 16:6
24:56 Mt 27:61, Mt 28:1, Mc 15:40-41, Mc 16:1, Mc 16:9, Lc 24:10, Jn 20:1, Jn 20:18, Mc 15:47, Mc 16:1, Jn 19:25, Mt 13:55, Mc 15:40, Mc 16:1, Mt 20:20-21
Réciproques : Mt 10:3, Lc 8:2, Lc 23:49
24:57 Mc 15:42-43, Lc 23:50-51, Jn 19:38-42, 1S 1:1, 1S 7:17
Réciproques : Js 18:25, Es 53:9, Mc 6:29, Jn 12:7, Ac 13:29, 1Co 15:4, 1Tm 6:17
24:58 Mc 15:44-46, Lc 23:52-53
Réciproques : Es 26:19, Mt 14:12, Mc 15:45, Lc 23:50
24:59 Réciproques : Mc 15:46, Lc 23:53
24:60 Es 53:9, Mt 27:66, Mt 28:2, Mc 16:3-4, Lc 24:2, Jn 20:1
Réciproques : Gn 50:5, Es 22:16, Lm 3:53, Dn 6:17, Mc 15:46, Lc 23:53, Jn 11:38, Jn 19:41
24:61 Mt 27:56
Réciproques : Mt 28:1, Mc 15:40, Mc 15:47, Lc 23:49, Lc 23:55
24:62 Mt 26:17, Mc 15:42, Lc 23:54-56, Jn 19:14, Jn 19:42, Mt 27:1-2, Ps 2:1-6, Ac 4:27-28
Réciproques : Ps 69:12, Ps 83:4, Mt 16:1, Mt 28:12, Jn 16:20, Jn 19:31, Jn 19:34
24:63 Lc 23:2, Jn 7:12, Jn 7:47, 2Co 6:8, Mt 16:21, Mt 17:23, Mt 20:19, Mt 26:61, Mc 8:31, Mc 10:34, Lc 9:22, Lc 18:33, Lc 24:6-7, Jn 2:19
Réciproques : Ex 9:5, 1S 30:12, Ps 21:11, Ps 41:8, Ps 59:12, Ps 69:12, Ps 119:42, Pr 19:21, Es 53:3, Jr 29:27, Dn 3:19, Mt 12:40, Mt 15:32, Mt 26:32, Mt 28:6, Mc 9:9, Lc 2:34, Lc 2:46, Jn 20:2, Ac 2:24, Ac 4:10, Ac 5:23, Ac 16:23, 1Co 15:4, Jc 2:7
24:64 Mt 28:13, Mt 12:45
Réciproques : Ex 9:5, Est 5:1, Ps 21:11, Ps 41:8, Pr 19:21, Mt 12:40, Mt 26:32, Lc 2:46, Jn 19:41, Jn 20:1, Jn 20:2, Ac 4:17, Ac 12:4, 1Co 15:4
24:65 Mt 28:11-15, Ps 76:10, Pr 21:30
Réciproques : Mt 28:4
24:66 Dn 6:17, 2Tm 2:19
Réciproques : Gn 22:9, Lv 1:15, Js 10:18, Lm 3:53, Mt 27:60, Mt 28:4, Mt 28:11, Jn 11:38, Ap 20:3
24:1 Ez 20:21, Nb 28:18, Mc 16:1-2, Lc 23:56, Lc 24:1, Lc 24:22, Jn 20:1-10, Mt 27:56, Mt 27:61
Réciproques : Lv 9:1, Js 6:15, Ps 118:24, Dn 6:19, Mc 15:40, Mc 15:47, Mc 16:5, Ac 10:40, 1Co 15:4
24:2 Mt 27:51-53, Ac 16:26, Ap 11:19, Mc 16:3-5, Lc 24:2-5, Jn 20:1, Jn 20:12, Jn 20:13, 1Tm 3:16, 1P 1:12
Réciproques : 2S 22:8, 1R 19:11, Jb 37:1, Ps 18:7, Ps 21:11, Ps 57:3, Ps 77:18, Ps 97:4, Es 8:12, Na 1:5, Mt 4:11, Mt 27:60, Mc 15:46, Mc 16:4, Lc 24:4, Ac 3:15, Ac 10:40, Rm 6:4, Ap 6:12
24:3 Mt 17:2, Ps 104:4, Ez 1:4-14, Dn 10:5-6, Ap 1:14-16, Ap 10:1, Ap 18:1, Mc 9:3, Mc 16:5, Ac 1:10, Ap 3:4-5
Réciproques : Jg 13:6, Ps 97:4, Ct 5:15, Ez 1:13, Lc 24:5, Jn 20:12, Ac 10:30, Rm 6:4, Ap 19:14
24:4 Mt 28:11, Mt 27:65-66, Jb 4:14, Ps 48:6, Dn 10:7, Ac 9:3-7, Ac 16:29, Ap 1:17
Réciproques : Jg 13:6, Mc 16:6, Ac 12:6
24:5 Es 35:4, Es 41:10, Es 41:14, Dn 10:12, Dn 10:19, Mc 16:6, Lc 1:12-13, Lc 1:30, He 1:14, Ap 1:17-18, Ps 105:3-4, Lc 24:5, Jn 20:13-15, He 1:14
Réciproques : Gn 15:1, Ex 14:13, 1R 17:13, Ag 2:5, Mt 1:20, Mt 28:10, Lc 2:10, Lc 15:10, Jn 20:15
24:6 Mt 12:40, Mt 16:21, Mt 17:9, Mt 17:23, Mt 20:19, Mt 26:31-32, Mt 27:63, Mc 8:31, Lc 24:6-8, Lc 24:23, Lc 24:44, Jn 2:19, Jn 10:17, Mc 16:6, Lc 24:12, Jn 20:4-9
Réciproques : Jn 11:34, Ac 13:30
24:7 Mt 28:10, Mc 16:7-8, Mc 16:10, Mc 16:13, Lc 24:9-10, Lc 24:22-24, Lc 24:34, Jn 20:17-18, Mt 28:16-17, Mt 26:32, Mc 14:28, Jn 21:1-14, 1Co 15:4, 1Co 15:6, Mt 24:25, Es 44:8, Es 45:21, Jn 14:29, Jn 16:4
Réciproques : Mt 12:49, Mc 16:6
24:8 Esd 3:12-13, Ps 2:11, Mc 16:8, Lc 24:36-41, Jn 16:20, Jn 16:22, Jn 20:20-21
Réciproques : Mc 10:17, Lc 5:26, Lc 7:16, Lc 8:47, Lc 24:9, Lc 24:22, Jn 4:28, Ac 12:14
24:9 Es 64:5, Mc 16:9-10, Jn 20:14-16, Lc 1:28, Jn 20:19, 2Co 13:11, Ct 3:3-4, Lc 7:38, Jn 12:3, Jn 20:17, Ap 3:9, Mt 28:17, Mt 14:33, Lc 24:52, Jn 20:28, Ap 5:11-14
Réciproques : 2R 4:27, Mt 8:2, Jn 9:38, Ac 1:3
24:10 Mt 28:5, Mt 14:27, Lc 24:36-38, Jn 6:20, Mt 28:7, Jg 10:16, Ps 103:8-13, Mc 16:7, Mt 12:48-50, Mt 25:40, Mt 25:45, Mc 3:33-35, Jn 20:17, Rm 8:29, He 2:11-18
Réciproques : Ps 22:22, Dn 10:12, Mt 12:50, Mt 26:32, Mt 28:16, Mc 3:34, Mc 14:28, Lc 8:21, Jn 20:18, 1Co 15:6
24:11 Mt 28:4, Mt 27:65-66
Réciproques : Lc 8:34, Ac 4:10, Ac 12:19
24:12 Mt 26:3-4, Mt 27:1-2, Mt 27:62-64, Ps 2:1-7, Jn 11:47, Jn 12:10-11, Ac 4:5-22, Ac 5:33-34, Ac 5:40
Réciproques : Ac 5:23, Ac 6:11
24:13 Mt 26:64
Réciproques : Gn 34:13, Mt 27:64
24:14 Ac 12:19
Réciproques : Ex 23:1, Ga 1:10
24:15 Mt 26:15, 1Tm 6:10, Mt 27:8
Réciproques : Ex 23:1, Js 4:9, 1R 8:8, 1Ch 4:43, Ac 1:19
24:16 Mc 16:14, Jn 6:70, Ac 1:13-26, 1Co 15:15, Mt 28:7, Mt 28:10, Mt 26:32
Réciproques : Mc 14:28, Mc 16:7, Jn 21:1, Ac 1:3, Ac 13:31, Ac 13:48, 1Co 15:6
24:17 Mt 16:28, Mt 28:9, Ps 2:12, Ps 45:11, Jn 5:23, 1Co 15:6
Réciproques : Mt 8:2, Mt 9:18, Mt 14:33, Mt 20:20, Mt 28:7, Mc 16:7, Lc 24:52, Jn 9:38
24:18 Mt 11:27, Mt 16:28, Ps 2:6-9, Ps 89:19, Ps 89:27, Ps 110:1-3, Es 9:6-7, Dn 7:14, Lc 1:32-33, Lc 10:22, Jn 3:35, Jn 5:22-27, Jn 13:3, Jn 17:2, Ac 2:36, Ac 10:36, Rm 14:9, 1Co 15:27, Ep 1:20-22, Ph 2:9-11, Col 1:16-19, He 1:2, He 2:8, 1P 3:22, Ap 11:15, Ap 17:14, Ap 19:16
Réciproques : Gn 25:5, Gn 41:41, Nb 24:19, 1S 2:10, 1Ch 22:6, 1Ch 29:12, Jb 25:2, Ps 8:6, Ps 21:5, Ps 47:2, Ps 62:11, Ps 66:7, Ps 110:2, Ps 132:18, Ps 135:6, Ps 145:12, Pr 8:15, Pr 15:7, Es 22:24, Es 26:4, Es 40:10, Es 49:5, Es 51:5, Es 52:7, Es 52:13, Es 55:4, Ez 1:26, Ez 21:27, Ez 34:24, Dn 2:44, Mi 5:2, Mt 2:6, Mt 7:29, Mt 10:1, Mt 13:38, Mt 24:31, Mc 13:10, Mc 16:19, Lc 2:10, Lc 5:24, Lc 19:12, Jn 3:31, Jn 11:22, Jn 15:16, Jn 16:15, Jn 20:21, Ac 2:33, Ac 3:13, Ac 5:31, Rm 10:15, Rm 15:18, 1Co 5:4, 1Co 8:6, 1Co 11:3, 1Co 15:24, 2Co 12:9, Ga 1:1, Ep 1:21, Ph 2:10, Ph 3:21, Col 1:18, 1P 1:21, 2P 1:3, 2P 1:16, Ap 1:5, Ap 3:21, Ap 5:12, Ap 6:2, Ap 10:2, Ap 12:10, Ap 19:12
24:19 Ps 22:27-28, Ps 98:2-3, Es 42:1-4, Es 49:6, Es 52:10, Es 66:18-19, Mc 16:15-16, Lc 24:47-48, Ac 1:8, Ac 13:46-47, Ac 28:28, Rm 10:18, Col 1:23, Ac 2:38-39, Ac 2:41, Ac 8:12-16, Ac 8:36-38, Ac 9:18, Ac 10:47-48, Ac 16:15-33, Ac 19:3-5, 1Co 1:13-16, 1Co 15:29, 1P 3:21, Mt 3:16-17, Gn 1:26, Nb 6:24-27, Es 48:16, 1Co 12:4-6, 2Co 13:14, Ep 2:18, 1Jn 5:7, Ap 1:4-6
Réciproques : Nb 6:27, 1R 7:25, 2Ch 4:4, 2Ch 17:9, Ps 49:1, Ps 65:5, Ps 67:2, Ps 96:3, Pr 8:1, Es 52:15, Es 60:3, Mi 4:2, Mi 5:7, Za 14:9, Ml 1:11, Mt 9:37, Mt 10:1, Mt 23:34, Mt 26:13, Mc 13:10, Lc 14:23, Jn 3:5, Jn 4:21, Jn 5:23, Jn 10:30, Jn 14:26, Jn 15:16, Ac 1:2, Ac 2:21, Ac 8:16, Ac 8:37, Ac 10:42, Ac 11:26, Ac 14:21, Ac 15:35, Ac 18:8, Rm 3:29, Rm 6:3, Rm 12:7, Rm 16:26, Ga 3:27, Ep 1:21, Ep 3:9, Ep 4:4, Ep 4:5, Col 1:6, Col 3:17, 1Tm 2:4, 2Tm 2:19, Tt 2:11, He 6:2, 2P 1:17, 1Jn 5:8
24:20 Mt 7:24-27, Dt 5:32, Dt 12:32, Ac 2:42, Ac 20:20-21, Ac 20:27, 1Co 11:2, 1Co 11:23, 1Co 14:37, Ep 4:11-17, Ep 4:20-32, Col 1:28, 1Th 4:1-2, 2Th 3:6-12, 1Tm 6:1-4, Tt 2:1-10, 1P 2:10-19, 2P 1:5-11, 2P 3:2, 1Jn 2:3-4, 1Jn 3:19-24, Ap 22:14, Mt 1:23, Mt 18:20, Gn 39:2-3, Gn 39:21, Ex 3:12, Js 1:5, Ps 46:7, Ps 46:11, Es 8:8-10, Es 41:10, Mc 16:20, Jn 14:18-23, Ac 18:9-10, 2Tm 4:17, Ap 22:21, Mt 13:39-40, Mt 13:49, Mt 24:3, Mt 6:13, 1R 1:36, 1Ch 16:36, Ps 72:19, Ap 1:18, Ap 22:20
Réciproques : Gn 28:15, Ex 3:14, Ex 4:15, Ex 6:29, Ex 7:2, Ex 8:27, Ex 12:50, Ex 17:10, Ex 18:16, Ex 18:19, Ex 18:20, Ex 20:24, Ex 21:1, Ex 33:14, Ex 34:9, Ex 34:11, Ex 34:32, Ex 35:29, Ex 36:1, Ex 38:22, Ex 39:5, Ex 39:32, Ex 39:42, Ex 40:16, Lv 8:4, Lv 10:11, Nb 1:54, Nb 9:5, Nb 20:11, Nb 29:40, Nb 36:10, Dt 1:18, Dt 4:1, Dt 4:5, Dt 11:32, Dt 26:16, Js 1:8, Js 6:27, Jg 6:12, Jg 6:16, Jg 13:14, 1S 10:7, 1S 16:18, 1S 18:14, 1S 20:13, 1R 8:57, 2R 18:7, 1Ch 22:11, 2Ch 1:1, 2Ch 4:4, 2Ch 17:3, 2Ch 17:9, 2Ch 20:17, Esd 1:3, Esd 7:6, Ps 23:4, Ps 42:5, Ps 49:1, Ps 65:5, Ps 73:23, Ps 91:15, Ps 103:18, Ps 119:4, Ps 143:10, Pr 8:1, Ct 6:2, Ct 7:5, Ct 8:13, Es 4:5, Es 8:10, Es 41:4, Es 62:12, Es 66:22, Jr 1:7, Jr 1:8, Jr 11:4, Jr 26:2, Jr 28:6, Jr 30:11, Jr 42:11, Jr 43:1, Jr 46:28, Ez 2:7, Ez 34:30, Ez 43:7, Ez 43:11, Ez 44:5, Ez 46:10, Dn 11:33, Am 5:14, Mi 4:2, Ag 1:13, Za 2:10, Za 9:14, Za 10:5, Mt 5:19, Mt 11:1, Mt 11:29, Mt 23:34, Mt 26:11, Mt 26:29, Lc 14:23, Lc 24:53, Jn 3:13, Jn 13:1, Jn 14:16, Ac 10:42, Ac 15:35, Ac 23:11, Rm 9:5, Rm 15:33, Rm 16:26, 1Co 5:4, 1Co 14:16, 1Co 16:24, 2Co 12:9, 2Co 13:14, Ga 1:5, Ga 3:27, Ep 6:24, Ph 4:9, Ph 4:20, 2Th 3:4, 2Th 3:16, 1Tm 1:17, 1Tm 5:21, 1Tm 6:3, 2Tm 4:22, Tt 2:12, He 13:21, Jc 1:22, 2P 3:18, Ap 2:1, Ap 12:17, Ap 19:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 24
  • 24.1 Et Jésus, étant sorti du temple, s'éloignait, et ses disciples s'approchèrent pour lui montrer les constructions du temple. Chapitre 24. Discours sur les derniers temps
    1 à 14 Signes précurseurs de la fin.
    Comparer Marc 13 ; Luc 21.
    - Jésus étant sorti du temple où il s'était tenu presque constamment dans ces derniers jours. (Matthieu 21.23)
    Les mots du temple doivent se rapporter au verbe s'éloignait (grec s'en allait).
    C'est au moment où il quittait le temple et le vouait ainsi à la ruine, que les disciples, par une ironie involontaire et inconsciente, lui en font admirer les magnifiques constructions. Le Sauveur s'éloigne définitivement de ce lieu sacré où sa parole a si souvent retenti. (Matthieu 23.39, note.) Il consomme sa rupture avec ce centre religieux de la théocratie juive. Les jugements de Dieu vont commencer. Jésus les annonce dans ce chapitre.
    Les disciples montrent avec admiration à leur Maître les constructions du temple, ou plutôt du lieu sacré, qui comprenait, non seulement le temple proprement dit, mais tous les bâtiments qui en étaient les dépendances.
    Selon Marc, (Marc 13.2, voir les notes) l'un d'eux lui dit : "Vois quelles pierres et quelles constructions !" Il s'agit des constructions entreprises par Hérode et continuées par ses successeurs.
    Ces travaux, commencés vingt ans avant Jésus-Christ, durèrent jusqu'aux approches de la guerre des Romains. Josèphe (Antiq. XV, 11 et Guerre des Juifs, V, 5, 5) en a décrit la beauté et la grandeur.
    Mais qu'est-ce qui pouvait inspirer aux disciples l'idée de faire admirer à leur Maître la magnificence de ces bâtiments ? Serait-ce la parole qu'il venait de prononcer (Matthieu 23.38) et qui avait excité dans leurs cœurs un funeste pressentiment ? Cela est possible, mais n'est pas clairement indiqué. D'après la réponse de Jésus, il semblerait plutôt que les disciples aient été, à ce moment comme précédemment (Matthieu 20.17-22) et dans la suite (Luc 22.24 et suivants Luc 22.38,46), sans intelligence du moment solennel où ils se trouvaient.
  • 24.2 Mais il leur dit : Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité, je vous dis qu'il ne sera laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie. Ces paroles, si simples en elles-mêmes, ont été traduites et expliquées de bien des manières différentes. Ainsi on a pris le verbe regarder dans le sens "d'admirer." Jésus reprocherait à ses disciples d'arrêter leurs pensées sur des choses qui allaient être détruites. Ainsi encore, en retranchant la négation qui manque dans quelques manuscrits on a traduit : Vous voyez toutes ces choses : bientôt il n'en restera rien.
    Cette traduction donne le vrai sens. Jésus, par une question qui appelle une réponse affirmative, invite les disciples à embrasser d'un regard les édifices superbes qui excitent leur admiration, afin de faire ressortir la terrible prédiction qu'il va prononcer.
    Dans les premiers jours du mois d'août 70, tandis que les Romains déjà maîtres du reste de la ville battaient en brèche avec leurs machines les formidables murailles du temple, un légionnaire lança un brandon sur la toiture du sanctuaire. Celui-ci prit feu et fut bientôt réduit en cendres. Titus laissa à Jérusalem un certain Térentins Rufus. C'est lui qui, au rapport d'un écrivain juif, "fit passer la charrue sur l'emplacement du temple et les endroits environnants." (E.Stapfer La Palestine, p. 89, 90.)
    L'empereur Adrien éleva plus tard (131) au sommet de la colline de Morija un temple à Jupiter. Celui-ci fut détruit par Constantin.
    Le lieu demeura couvert de ruines jusqu'à la conquête d'Omar (637). Ses successeurs y élevèrent divers édifices, dont le principal est le Qoubbet es-Sakrah ou Dôme-du-Rocher appelé improprement mosquée d'Omar. (Ph. Bridel, La Palestine illustrée, I)
  • 24.3 Or, comme il était assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s'approchèrent de lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la consommation du temps. Jésus et ses disciples sont sortis de la ville ; (verset 1) ils sont descendus dans la vallée du Cédron, puis remontant de l'autre côté sur la montagne des Oliviers ils s'y sont assis ; ils ont sous leurs yeux, sur le mont opposé, Jérusalem et les magnifiques constructions du temple que les disciples venaient d'admirer. (Marc 13.3) On comprend tout ce que cette situation donne d'actuel et de solennel au discours qui va suivre.
    Les disciples ont différé leur question pour pouvoir interroger leur Maître en particulier, car ils sentaient qu'il s'agissait d'une révélation solennelle qu'eux seuls alors devaient entendre. Ils adressent à Jésus deux questions :
    Quand est-ce que ces choses (la destruction de Jérusalem, v.2) arriveront ?
    Quel sera le signe de ton avènement et de la consommation du temps ?
    L'avènement de Jésus-Christ, ou son arrivée, ou sa présence (grec parousia), c'est son retour dans la gloire pour juger le monde et pour élever son règne à la perfection, (comparez Matthieu 24.27,37,39 ; 1Thessaloniciens 2.19 ; 4.15 ; 2Thessaloniciens 2.1 ; 1Corinthiens 15.23 ; 1Jean 2.28 ; Jacques 5.7)
    c'est ce qui est appelé ailleurs son apparition (1Timothée 6.14,2Timothée 4.1)
    ou encore sa révélation. (1Corinthiens 1.7 ; 2Thessaloniciens 1.7 ; 1Pierre 1.7)
    A l'avénement de Christ les disciples joignent la consommation du temps (grec du siècle) expression propre à Matthieu (Matthieu 13.39,40,49) et qu'on traduit ordinairement par ces mots : la fin du monde, c'est-à-dire la fin de l'économie présente.
    Ainsi, dans la pensée des disciples, qui est celle de tout le Nouveau Testament, le retour de Christ la résurrection et le jugement coïncident avec la consommation du temps, ou ce qui est appelé ailleurs "le dernier jour," (Jean 6.39,40,44,54) ou "les derniers jours," (Actes 2.17 ; 2Timothée 3.1) ou encore "le dernier temps," (1Pierre 1.5,20) ou enfin "la dernière heure." (1Jean 2.18)
    - Il faut remarquer que la double question des disciples n'est formulée ainsi que dans Matthieu ; Marc et Luc la posent autrement. (Voir Marc 13.4, note.)
  • 24.4 Et Jésus répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise ; Jésus répond maintenant aux deux questions des disciples ; mais il le fait en ayant constamment devant les yeux la seconde, relative à son avènement, et il ne résout la première, concernant la ruine de Jérusalem, qu'en la considérant comme l'un des signes de son avènement.
    En effet, les développements futurs de son règne renferment tous les jugements de Dieu, jusqu'au dernier, qui sera "la consommation du temps." De là vient que dans l'immense perspective de cette prophétie, les divers événements qu'elle annonce n'ont pas pu être toujours clairement distingués les uns des autres par les évangélistes.
    Ceux-ci se trouvent, en présence de cet avenir, dans la situation d'un spectateur qui contemple de loin des hauteurs du Jura, par exemple, la chaîne des Alpes, et qui voit rapprochés les uns des autres des sommets qui en réalité sont séparés par de grandes distances et de profondes vallées. De là l'apparente confusion qui règne dans le discours prophétique de notre chapitre.
    Il faut convenir que toutes les nombreuses tentatives faites, depuis les Pères de l'Eglise jusqu'à nos jours, pour retrouver dans ce discours une prédiction claire et distincte des deux grands événements qu'il annonce, ont en partie échoué en présence des difficultés du texte. (Voir en particulier verset 34, note.)
    Au lieu donc d'y chercher, au moyen d'interprétations forcées, ou même fausses, une suite chronologique, il vaut mieux en considérer les diverses parties comme des cycles qui pénètrent les uns dans les autres et dont chacun renferme tout l'espace à parcourir depuis le point de départ jusqu'à la dernière fin. (Voir les versets 14 et 28.)
    Tel est du reste le caractère général de la prophétie, comme il se manifeste en particulier dans l'Apocalypse. Le seul mode vrai d'interprétation consiste donc à rapporter chaque pensée, chaque expression, l'événement qu'elles désignent évidemment, sans s'attacher à l'ordre chronologique.
    On est d'autant plus autorisé à suivre ce procédé que Luc lui-même a distribué les éléments de cette prophétie en deux discours prononcés à des moments différents, (Luc 17.20-37 ; 21.5-36) tandis que Matthieu les rapporte en un seul discours, selon sa méthode.
    On peut toutefois distinguer dans ce discours trois cycles divers, annonçant
    1° des signes généraux relatifs au règne de Christ sur la terre ; (versets 1-14)
    2° le Jugement de Dieu sur Jérusalem et le peuple Juif ; (versets 15-28)
    3° l'avènement du Seigneur et les sérieuses exhortations à la vigilance qu'il en tire pour tous les temps. (versets 29-51)
    Tout le discours est complété par les deux grandes paraboles qui suivent, et par le tableau solennel du jugement dernier. (Ch. 25.)
  • 24.5 car beaucoup viendront en mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ ! Et ils séduiront beaucoup de gens. Le Seigneur commence son discours par des avertissements adressés à ses disciples, car leurs questions sur l'avenir pouvaient renfermer beaucoup d'illusions et être inspirées par une vaine curiosité. Or la prophétie a un but éminemment sérieux et pratique
    - Le premier signe de l'avenir du règne de Dieu que Jésus signale, c'est la venue de faux Christs (verset 24) qui, usurpant son nom, séduiront beaucoup de gens.
    Il n'est point nécessaire pour constater l'accomplissement de cette prophétie de rechercher dans l'histoire soit des premiers siècles, soit des siècles suivants, des noms propres d'hommes qui se seraient donnés réellement pour être le Christ, c'est-à-dire le Messie.
    Tous les faux docteurs qui ont la prétention d'avoir seuls compris le Christ, de représenter sa doctrine, et qui, en son nom, prêchent leurs systèmes d'erreur, sont de faux Christs.
  • 24.6 Cependant vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde, ne soyez pas troublés ; car il faut que cela arrive ; mais ce n'est pas encore la fin. Le second signe indiqué par Jésus, sont des guerres et des troubles parmi les nations. (verset 7)
    Un premier et terrible accomplissement de cette prophétie fut la guerre des Romains contre les Juifs. Les disciples ne devaient pas en être troublés, d'abord parce que ces calamités étaient inévitables (car il faut), ensuite parce qu'ils ne devaient pas s'imaginer que ce fût là la fin.
    Ce dernier mot ne peut signifier autre chose que la fin de l'économie présente, ce que les disciples eux mêmes ont nommé la "consommation du temps." (verset 3 ; comparez verset 14, où ce mot a exactement le même sens.) Or cette fin-là, nul ne devait l'attendre sitôt. (Ainsi Bleek, Ebrard, Lange, Auberlen.)
    Cet avertissement était d'autant plus nécessaire que les disciples, dans leur question, (verset 3) avaient considéré la ruine de Jérusalem et le retour de Christ, comme devant être simultanés. Ces paroles si claires peuvent aussi servir à prévenir de fausses interprétations de quelques parties de ce discours. (Par exemple versets 29,34)
    - Si, avec quelques interprètes (Meyer, de Wette), on entend par ces mots : ce n'est pas encore la fin, le terme de la théocratie juive ou la ruine de Jérusalem, une telle déclaration serait en contradiction avec le contexte, car ces guerres et ces soulèvements d'une nation contre l'autre amenèrent précisément la fin de la nationalité israélite.
  • 24.7 Car nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. Aux guerres et aux troubles entre les nations et les royaumes viendront s'ajouter des calamités naturelles, telles que des famines et des tremblements de terre. (Entre ces deux mots, le texte reçu ajoute avec C, la plupart des majuscules, les versions syriaques et égyptiennes, et des pestes.)
    Le théâtre de tous ces événements sera non seulement la Palestine, mais le vaste empire romain où, dans chaque province, vivaient des juifs, et où bientôt le christianisme fut répandu.
    L'historien Tacite fait des calamités de ces temps une description qui montre comment s'est accomplie cette prophétie. "J'entre, dit il, dans l'histoire d'un temps riche en malheurs, cruel par les batailles, déchiré par les révoltes, tourmenté jusque dans la paix. Quatre empereurs ont été tués par l'épée ; trois guerres civiles au dedans, plusieurs autres au dehors, souvent deux à la fois, ont troublé l'empire. L'Illyrie était remplie de troubles, la Gaule prête à se révolter, la Bretagne, subjuguée, a secoué le joug ; les tribus sarmates et les Suèves se sont soulevés, les Daces sont devenus célèbres par leurs guerres civiles, les Parthes ont couru aux armes, excités par un faux Néron. L'Italie a été remplie de mille malheurs souvent répétés ; des villes ont été englouties ou ébranlées par des tremblements de terre, sur les côtes fertiles de la Campanie ; Rome a été dévastée par des incendies, le Capitole mis en feu par les mains des citoyens...Noblesse, richesse, honneur, tout est devenu crime, et la vertu le plus sûr chemin de la ruine."
  • 24.8 Mais tout cela sera le commencement des douleurs. Grec :, des douleurs de l'enfantement ; cette expression annonce la renaissance du monde, du sein même de ses ruines. (Matthieu 19.28)
    Pour le peuple juif, les douleurs devaient s'accroire à mesure qu'il approcherait de sa dispersion ; pour l'humanité des douleurs non moins grandes sont réservées aux derniers temps.
  • 24.9 Alors ils vous livreront à la tribulation et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors, dans le même temps, à ces calamités extérieures se joindront, pour l'Eglise, les persécutions et la haine du monde.
    Jésus voit dans les douze, auxquels il adresse ce discours (v. 3), les représentants de ceux qui auront cru par leur moyen et qui seront alors dispersés parmi toutes les nations.
    C'est dans les dernières années du règne de Néron que les apôtres Paul et Pierre furent mis à mort, et qu'éclata la première persécution contre les chrétiens, tolérés jusqu'alors, parce qu'on ne les distinguait pas des Juifs. Cette prédiction s'est accomplie d'une manière cruelle et prolongée pour les premiers chrétiens, et souvent depuis pour leurs successeurs ; elle s'accomplira toujours et partout à proportion que les disciples du Sauveur seront fidèles dans le témoignage qu'ils ont à rendre à la vérité.
  • 24.10 Et alors beaucoup seront scandalisés, et ils se livreront les uns les autres, et se haïront les uns les autres Et alors (terme qui marque la profession du mal), la persécution et la haine du dehors produiront leurs ravages dans l'Eglise même : beaucoup seront scandalisés, c'est-à-dire, retomberont dans l'incrédulité, (comparez Matthieu 13.21) et, devenus infidèles, ils livreront leurs frères à leurs ennemis ; et cela aura pour résultat qu'ils se haïront les uns les autres. Effroyable progression dans ces trois termes.
  • 24.11 Et beaucoup de faux prophètes s'élèveront et ils séduiront beaucoup de gens. Les faux prophètes sont les faux docteurs qui parurent dans l'Eglise dès les temps apostoliques. (Actes 20.30 ; 1Jean 4.1)
  • 24.12 Et parce que l'iniquité se sera multipliée, la charité du plus grand nombre se refroidira. L'iniquité (grec anomia), c'est la révolte contre la loi, contre toute loi divine et humaine, l'antinomianisme fruit de l'apostasie, (versets 10,11) se réalisant dans la conduite pratique.
    Dans un tel état de choses, l'égoïsme, la défiance mutuelle reprennent leur empire, et la charité, l'amour, se refroidit, dépérit. La charité ne subsiste qu'avec la vérité et la sainteté. Dieu seul est amour et Jésus seul est le foyer de cet amour dans son Eglise.
    Le grand nombre désigne la généralité des chrétiens. (Apocalypse 2.2)
  • 24.13 Mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Persévérer (grec patienter) jusqu'à la fin de l'épreuve ou même de la vie (par opposition à verset 10-12), c'est le seul moyen d'être sauvé.
    Cette persévérance, comme la conversion, comme toutes les grâces qui conduisent au salut final, est une œuvre de Dieu ; (Philippiens 1.6) mais cette œuvre s'accomplit dans le cœur de l'homme ; celui-ci y concourt donc et devient ouvrier avec Dieu. Dieu fait tout, mais il exhorte l'homme à l'action, comme si l'homme devait tout faire. (Comparer Matthieu 10.22)
  • 24.14 Et cet Evangile du royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. Cet Evangile du royaume est cette même bonne nouvelle que Jésus prêchait dans ce moment, en annonçant l'établissement final du royaume de Dieu. De là le pronom démonstratif cet.
    Il n'est pas besoin pour l'expliquer de recourir, avec de Wette, à la supposition invraisemblable que Matthieu aurait intercalé dans le discours de Jésus cette réflexion, et désignerait son propre évangile à la rédaction duquel il était occupé.
    L'Evangile, dit le Sauveur, sera prêché par toute la terre (grec, la terre habitable, le monde), à toutes les nations : ce qui ne veut pas dire que tous les individus dont elles se composent recevront cet Evangile ; mais il leur sera un témoignage de la miséricorde éternelle de Dieu et de l'amour de Jésus qui est mort pour eux.
    Ce témoignage devient ainsi pour tout peuple, pour toute âme, l'occasion d'une crise, d'un jugement intérieur, qui aboutit ou à la vie ou à la mort. Quand cette grande promesse aura été pleinement accomplie, et que la lumière de l'Evangile aura resplendi sur toutes les nations, alors seulement viendra la fin.
    Quelle fin ? la cessation des épreuves que Jésus vient de prédire ? la fin de la théocratie israélite par la ruine de Jérusalem ? On l'a prétendu, mais ce sens est inadmissible, car alors cette prophétie ne se serait point accomplie. Il s'agit de la fin du monde actuel ou de la "consommation du temps." (v.3 ; comparez verset 6.) Il est donc évident que Jésus termine ce premier cycle de sa prophétie en ouvrant une perspective pleine de consolation et d'espérance sur son retour, bien que, dans ce qui va suivre, il revienne en arrière pour indiquer avec plus de détails les signes précurseurs de ce retour, à commencer par le plus prochain, la ruine de Jérusalem. (versets 15-28)
  • 24.15 Quand donc vous verrez établie en lieu saint l'abomination de la désolation dont il a été parlé par le prophète Daniel (que celui qui le lit y fasse attention), Après avoir achevé le premier cycle de sa prophétie, Jésus revient à d'autres signes précurseurs de son avènement et d'abord au jugement de Dieu sur le peuple juif, image et prélude du jugement dernier. C'est ce retour à la première question des disciples (verset 3) qu'il marque par la particule donc.
    D'autres commentateurs (Meyer, Weiss) rapportent ce donc aux mots qui précèdent immédiatement : alors viendra la fin. L'évangéliste voudrait marquer que les faits qui vont être prédits seront le commencement de la fin.
    Le signe précurseur de cette grande catastrophe que Jésus indique à ses disciples est exprimé en des termes qu'il emprunte au prophète Daniel : l'abomination de la désolation ou de la dévastation. (Daniel 9.27 ; 11.31 ; 12.11)
    En hébreu il y a du dévastateur.
    Ces deux mots, les seuls que Jésus cite de la prophétie, et qui se trouvent dans Matthieu et Marc, ont un sens assez clair : ils désignent les ravages faits par une armée païenne.
    Luc rend la même pensée en des termes qui ne laissent aucun doute sur leur signification : "Or, quand vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez que sa désolation est proche."
    Ainsi l'abomination est, aux yeux d'un Israélite, le lieu saint foulé et souillé par les païens. et la désolation ou dévastation, c'est la ruine totale du temple de la ville, du pays tout entier, comme l'indique l'expression indéterminée en lieu saint, que l'on ne saurait limiter au sanctuaire. (Comparer Marc 13.14, note, et la prophétie complète dans les trois passages cités, traduction Segond.)
    - Les derniers mots de ce verset, exhortant le lecteur à faire attention à la prophétie citée, ou à réfléchir ou comprendre, forment une parenthèse que les uns attribuent à Jésus lui-même, d'autres à l'évangéliste et cela avec plus de raison, car Jésus parlant à ses disciples n'aurait pas interrompu son discours pour avertir ceux qui un jour le liraient rédigé. De la part de l'évangéliste ce nota bene est naturel, car le signe emprunté au prophète était de la plus grande importance pour les premiers lecteurs de l'évangile, comme le prouvent les versets qui suivent.
  • 24.16 alors, que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ; Le signe fut compris et l'ordre du Maître exécuté par les chrétiens de la Judée qui, aux approches du siège, s'enfuirent à Pella, dans la Pérée, et sur des montagnes plus éloignées encore. (Eusèbe Hist. eccl., III, 5.)
  • 24.17 que celui qui sera sur le toit ne descende point pour emporter ce qui est dans sa maison ; Comparer Luc 17.31.
    Les toits en Orient sont en forme de terrasse ; l'on s'y tient fréquemment le matin et le soir, à l'heure de la fraîcheur. A la vue des signes prédits, ceux qui s'y trouvaient devaient fuir aussitôt sans descendre par l'escalier intérieur, en utilisant plutôt l'escalier extérieur qui de la terrasse conduisait directement dans la rue, ou en passant, suivant les circonstances, de terrasse en terrasse (car elles communiquaient souvent entre elles), sans s'arrêter en tous cas à emporter leurs biens.
    Ces versets (16-18) montrent avec quelle rapidité les jugements devaient fondre sur Jérusalem. Les chrétiens, ainsi avertis, renoncèrent à toute idée de salut pour la ville, tandis que les Juifs, aveuglés, la défendirent avec une fureur désespérée.
  • 24.18 et que celui qui sera aux champs ne retourne point en arrière pour prendre son manteau. L'homme qui sera aux champs pour y travailler, n'ayant pas son manteau avec lui, ne doit pas retourner à la ville pour le chercher. (Le texte reçu dit à tort : ses vêtements.)
  • 24.19 Mais malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! A cause de la peine qu'elles auront à fuir dans cet état ou en emportant leurs petits enfants, et surtout parce que les sentiments naturels d'une mère rendent toutes les souffrances plus vives dans de si épouvantables calamités.
  • 24.20 Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat. L'hiver aurait rendu plus pénible la fuite et la position de ceux qui allaient se trouver sans asile ; et d'autre part les institutions minutieuses du sabbat, (Exode 16.29 ; Actes 1.12) auxquelles les premiers chrétiens se soumettaient encore, auraient ajouté à ces difficultés. Le sens général est : Priez que ces malheurs ne soient pas aggravés en arrivant à une époque défavorable.
  • 24.21 Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu'à maintenant et qu'il n'y en aura jamais. Pour se convaincre qu'il n'y a rien d'exagéré dans ces paroles, il faut lire, dans l'historien Josèphe, le récit de la destruction de Jérusalem.
    Il périt dans cette guerre plus d'un million de Juifs car le siège eut lieu précisément à l'époque de la plus grande fête religieuse. Immédiatement après la guerre, 90 000 Israélites furent emmenés en captivités. Pendant le siège, sans compter les cruautés des assaillants, la ville fut dévastée à la fois par la guerre intestine des factions par la famine, par la peste et par des incendies.
    Ces épouvantables calamités durent être ressenties par les Juifs avec une horreur que nous pouvons difficilement comprendre, parce qu'avec Jérusalem et son temple tombait en ruines le fondement de toute leur foi, de toutes leurs espérances temporelles et religieuses.
  • 24.22 Et si ces jours-là n'avaient pas été abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. Grec : si ces jours-là (les jours de ce jugement de Dieu) n'avaient pas été raccourcis (littér. coupés, amputés, mutilés), nulle chair (toute chair, hébraïsme désignant toute l'humanité : Luc 3.6 ; Actes 2.17 ; 1Pierre 1.24) n'aurait été sauvée, la vie d'aucun homme n'aurait échappé, tous auraient péri.
    Pourquoi ? Parce que ce terrible jugement de Dieu, signe avant coureur du retour de Christ, (verset 4, note) se serait étendu à toute chair, serait devenu le jugement dernier. Mais ces jours là, par un acte de la miséricorde et de la patience de Dieu, seront coupés, dit Jésus ; il y aura un intervalle, un sursis, après la ruine du peuple juif.
    En faveur de qui ? A cause des élus. Non à cause de ceux qui alors déjà vivaient, étaient croyants ; mais de ceux qui, beaucoup plus nombreux, croiront et seront sauvés pendant le temps de la patience de Dieu.
    Si l'on appliquait ces paroles seulement à la durée de la guerre romaine, on ne comprendrait pas comment le prolongement de celle-ci aurait menacé l'existence de toute chair c'est-à-dire de toute l'humanité, ni pourquoi cette guerre aurait dû être abrégée à cause des élus, des chrétiens d'alors, qui étaient en sûreté. (verset 16, note.)
    Weiss interprète ces mots : "grâce à l'intercession des élus ;" (comparez Genèse 18) mais ce sens ne ressort pas du contexte.
    Enfin, les versets qui suivent (versets 23-27) ne se rapportent plus à l'époque de la guerre des Juifs, mais évidemment aux temps postérieurs, temps de la patience de Dieu, qui s'étendront jusqu'au jugement définitif.
  • 24.23 Alors, si quelqu'un vous dit : Voici, le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez point ; Les commentateurs sont divisés sur la portée de ce mot alors.
    Quelques-uns le rapportent au temps où les jugements de Dieu s'exerceront sur Jérusalem (versets 15-22) et où la grande tribulation produira un ardent désir de voir le Seigneur revenir.
    Cette application parait au premier abord la plus naturelle.
    Mais quand on considère que les signes énumérés (versets 23-26) embrassent une période prolongée, et qu'au verset 27 le regard prophétique de Jésus s'étend jusqu'à son retour dans la gloire, on est amené à rapporter cet alors à toute la suite des temps, depuis la ruine de Jérusalem jusqu'à la fin du monde. Le mieux serait peut-être de laisser à ce terme son caractère indéterminé. Dans la pensée de l'évangéliste, qui attend le retour du Seigneur peu après la ruine de Jérusalem, il comprend tous ces temps de tribulation avant et après la chute de la théocratie.
    - Luc assigne aux paroles qui suivent une autre place. (Luc 17.22-25)
  • 24.24 car de faux Christs et de faux prophètes s'élèveront, et feront de grands signes et des prodiges, au point de séduire, si possible, les élus mêmes. Comparer verset 5, note.
    - Les faux docteurs, qui prétendent représenter seuls le vrai Christ et sa doctrine, ont toujours la prétention de se légitimer par des signes et des prodiges, c'est-à-dire par des miracles de diverses sortes. (2Thessaloniciens 2.9)
    N'avons-nous pas tous les faux miracles de l'Eglise romaine et, jusqu'en plein dix-neuvième siècle, les apparitions de la Vierge et les eaux merveilleuses de Lourdes ? Ces miracles, apocryphes ou authentiques, donnent une redoutable confirmation aux enseignements des faux docteurs, et leur permettraient de séduire les élus eux-mêmes, si cela était possible, si la fidélité de Dieu ne les gardait.
  • 24.25 Voici, je vous l'ai prédit. Et vous n'avez plus qu'à y prendre garde. (Comparer 14.29)
    Une telle remarque, qui ne s'invente pas, qui est prise sur le fait, montre que, pour Jésus, ce qu'il prédit est d'une parfaite certitude.
  • 24.26 Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n'y allez pas ; voici il est dans les chambres, ne le croyez pas. Ces mots : dans le désert, dans les chambres, ont été expliqués de diverses manières. Plusieurs interprètes n'y voient que des traits d'un tableau apocalyptique auquel il ne faut pas chercher de sens précis.
    Tout au moins faudrait-il y reconnaître la pensée ainsi exprimée par Luc : (Luc 17.23) "Voici, il est ici, ou voilà, il est là." D'autres interprètes ont entendu par le désert l'ascétisme, le monarchisme ; et par les chambres, les conseils secrets des grands de ce monde, les conciliabules des princes de l'Eglise, où se traitent les questions de politique ecclésiastique. Avec plus de sens historique, Weiss voit dans le désert la mention du lieu où le premier grand conducteur d'Israël, Moïse, déploya son activité, et où, plus tard, le précurseur, Jean-Baptiste, se manifesta au peuple.
    Par antithèse, les chambres (Matthieu 6.6) désigneraient les endroits secrets de telle ou telle maison où le Christ se tiendrait encore caché. Quoi qu'il en soit, il est évident que cet avertissement contre de fausses prétentions à indiquer la présence du Christ est clairement motivé par le verset suivant, d'après lequel il ne pourra y avoir aucun doute sur son apparition.
  • 24.27 Car, comme l'éclair sort de l'orient et paraît jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement du fils de l'homme. Ce verset motive le précédent (car), et la saisissante image par laquelle Jésus annonce son avènement n'indique pas seulement ce qu'il aura d'inopiné, d'inattendu, mais surtout la manifestation éclatante dont il sera accompagné.
    "Tel que l'éclair, il apparaîtra partout à la fois, par la splendeur de sa gloire." Chrysostome.
  • 24.28 Où que soit le cadavre, là s'assembleront les aigles. "A l'universalité de l'apparition du Christ correspond l'universalité du jugement." Weiss.
    De même que la présence d'un cadavre attire les oiseaux de proie qui fondent sur lui pour le dévorer, (comparez Job 39.30) de même aussi, là où un Etat, une nation, une Eglise et enfin le corps entier de l'humanité tombe en dissolution comme un cadavre, là se manifestent inévitablement, par une nécessité morale absolue, les jugements de Dieu. Cette image proverbiale est d'une application universelle ; mais ici, d'après l'ensemble du texte, elle désigne le jugement dernier.
    Dans la parabole de Matthieu 13.41,42, ce sont les anges qui sont les exécuteurs du jugement ; d'où quelques interprètes ont conclu qu'ici les aigles représentent aussi les anges dont Christ sera accompagné à sa venue. Cette idée est en pleine contradiction avec l'image même.
    D'autres ont vu dans le corps mort Jérusalem et le peuple juif, et dans les aigles les étendards des légions romaines.
    Notre verset s'appliquerait alors exclusivement à la ruine de Jérusalem, ce qui n'est point conforme à l'ensemble du texte, car le verset 27 ne peut pas désigner autre chose que l'avènement final de Jésus-Christ, sa parousie, terme qui désigne constamment sa présence au dernier Jour.
    D'autres encore (plusieurs Pères de l'Eglise et divers commentateurs, au nombre desquels on regrette de trouver Calvin, Luther, Th. de Bèze) voient dans le corps mort Christ lui-même, et dans les aigles ses disciples, toujours empressés à se rassembler autour de lui !
    Et pour ajouter encore à tout ce qu'il y aurait déjà de repoussant dans cette image, les Pères ne craignaient pas de rappeler que c'est Christ mort, sa chair, qui est la nourriture des fidèles !
    - Il faut remarquer du reste que l'aigle proprement dit ne recherche pas les cadavres. Les écrivains sacrés comprenaient sous ce terme le grand vautour fauve, qui ressemble à l'aigle en taille et en force et qu'on voit par grandes troupes dans la plaine de Génézareth.
  • 24.29 Et aussitôt après l'affliction de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 29 à 51 Le retour de Christ. Exhortation à la vigilance.
    Jésus a commencé au verset 27 à décrire les signes de sa dernière venue, et il va continuer, répondant ainsi à la seconde question des disciples. (verset 3, note ; comparez verset 4, note.) Ici se présente une difficulté qui a fait le tourment des exégètes.
    Ceux d'entre eux qui rapportent ces mots : l'affliction de ces jours-là, à la ruine de Jérusalem, (versets 15-22) doivent arriver à cette conclusion : ou que Jésus a placé le moment de son retour aussitôt après cette grande catastrophe, et que par conséquent il s'est trompé et a induit en erreur ses disciples ; ou bien que les évangélistes ont fait une confusion en rapportant ce discours. (Voir verset 34, note.)
    Car toutes les tentatives faites pour se de la et débarrasser de ce mot précis : aussitôt après, ont manqué leur but. Mais est-il possible d'attribuer à Jésus une telle erreur ? Sans parler parfaite connaissance de l'avenir de son règne qu'il manifeste dans tous ses discours, l'opinion que nous examinons le mettrait en contradiction directe avec lui-même, à ne considérer que ses propres paroles dans notre chapitre.
    En effet, comment concilier avec cette idée les catastrophes qu'il voit dans l'avenir, (verset 5 et suivants) et dont il dit si nettement : "ce n'est pas encore la fin ?" (v.6.)
    Comment admettre que, dans sa pensée, "l'Evangile du royaume sera prêché à toutes les nations de la terre," avant la destruction de Jérusalem, que "alors viendra la fin ?" (verset 14) Quelle contradiction, enfin, entre la déclaration si positive que nul, si ce n'est le Père, ne connaît le temps du retour du fils de l'homme (verset 36) et cette déclaration non moins positive que ce retour aura lieu aussitôt après la ruine de Jérusalem !
    Convaincus de ces impossibilités, d'autres interprètes renoncent à attribuer au Sauveur l'erreur dont il s'agit, et ils la mettent sur le compte de l'évangéliste, qui aurait confondu les deux prédictions de la ruine de Jérusalem et du retour de Christ.
    Cette idée devra être examinée à l'occasion du verset 34, Mais ici, il n'est nullement nécessaire de l'admettre. En effet, les mots l'affliction de ces jours-là ne doivent point être rapportés aux versets 15-22, qui décrivent les jugements de Dieu sur le peuple juif, mais bien à ceux qui précèdent immédiatement, (versets 23-28) et qui mentionnent les faits caractéristiques de l'histoire du royaume de Dieu jusqu'aux jugements qui marqueront l'avènement du fils de l'homme.
    Encore une fois, les versets 27 et 28 ne peuvent pas avoir un autre sens. Or c'est bien aussitôt après l'affliction ou la tribulation de ces jours là qu'on verra "le fils de l'homme venir sur les nuées du ciel." (verset 30 et suivants)
    Il faut voir dans cette description à la fois une peinture symbolique des dernières catastrophes et une prophétie de la rénovation des cieux et de la terre. (Apocalypse 21.1)
    Tous les écrivains sacrés dépeignent les grands événements du monde moral sous l'image de puissantes commotions de la nature. (Esaïe 34.4 ; Ezéchiel 32.7 ; 2Pierre 3.7)
    Dès qu'on veut presser ces images et y chercher un sens allégorique, on tombe dans l'arbitraire et l'on a autant d'opinions que d'interprètes.
  • 24.30 Et alors le signe du fils de l'homme paraîtra dans le ciel ; et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le fils de l'homme venant sur les nuées du ciel, avec grande puissance et gloire. Quel sera ce signe ? Jésus ne le dit pas, et l'exégèse, en voulant le déterminer, s'est jetée dans l'arbitraire ; elle a trouvé tour à tour : l'apparition d'une croix, l'étoile du Messie (Nombres 24.17) les phénomènes prédits au verset 29, une lumière éclatante, annonçant la gloire du Messie, le Christ lui-même venant dans sa gloire. (Comparer Daniel 7.13 ; Apocalypse 1.7)
    C'est cette dernière interprétation qui parait la plus naturelle ; c'est là le seul signe assez grand, assez puissant pour produire sur toutes les tribus de la terre l'impression que Jésus va décrire. Cette vue est aussi seule conforme aux récits de Marc et de Luc, qui disent simplement : "Ils verront le fils de l'homme venir," etc.
    Grec : se frapperont la poitrine. Terreurs de ce bouleversement universel, regret d'être surpris par ce jour, crainte du jugement, repentance tardive, tous ces sentiments se trahissent dans cette attitude, et ils ont tous leur cause dans le fait exprimé par ce mot : elle verront, qui forme en grec avec le verbe se lamenteront, une consonance lugubre (copsontai, opsontai).
    - Il faut remarquer aussi cette répétition solennelle : et alors, et alors...
    Comparer Daniel 7.13. Cette grande puissance et cette grande gloire se manifesteront soit par les phénomènes décrits au verset 29, soit par la présence des anges, (verset 31) soit surtout par l'apparition même du Fils de Dieu glorifié. Qu'il sera loin alors de sa forme de serviteur !
  • 24.31 Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre extrémité. Ici encore, comme dans toutes les prophéties du Sauveur, ce sont les anges qui exécutent sa volonté suprême. (Matthieu 13.41,49) Ils se servent, pour rassembler ses élus de toutes les parties du monde, du son de la trompette, image empruntée à l'usage israélite de convoquer au son de cet instrument les grandes assemblées des fêtes solennelles. (Comparer 1Corinthiens 15.52 ; 1Thessaloniciens 4.16 ; Esaïe 27.13)
    D'après ces derniers passages, la résurrection coïncide avec ce rassemblement des élus de Dieu.
    - Les quatre vents signifient les quatre points cardinaux, c'est-à-dire toutes les contrées de la terre.
    Cette expression : depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre extrémité, est un hébraïsme fondé sur les apparences. Pour le regard, l'horizon parait être l'extrémité du ciel. (Psaumes 19.7 ; Deutéronome 30.4)
  • 24.32 Or, que le figuier vous instruise par cette similitude : Dès que ses rameaux sont devenus tendres, et qu'il pousse des feuilles, vous connaissez que l'été est proche. Grec : du figuier apprenez la parabole.
    Le mot de parabole est pris dans le sens d'une simple comparaison. (Matthieu 13.3, note.)
    Le figuier pousse ses feuilles au printemps et annonce l'été, ou le temps de la moisson, qui est celui où le Seigneur rassemblera ses gerbes. (verset 31) Par cette gracieuse image, Jésus indique que le temps même qui fera la terreur des impies marquera pour ses rachetés l'approche de la joie éternelle. (Luc 21.28)
  • 24.33 De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu'il est proche, à la porte. Toutes ces choses sont les signes et les indications qui précèdent, concernant l'avènement du Seigneur. Comme le verbe est proche se trouve sans sujet, plusieurs interprètes ont pensé qu'il s'agissait de l'été, (verset 32) considéré comme le temps de la moisson et du jugement.
    Il est beaucoup plus naturel d'admettre comme sujet de ce verbe le fils de l'homme, (versets 30,31) dont la venue est annoncée dans toute cette partie du discours. Aussi bien, cette expression être à la porte ne peut se rapporter qu'à une personne.
  • 24.34 En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n'arrivent. D'après la suite logique de ce discours, toutes ces choses ne peuvent désigner que celles dont Jésus vient de parler (v. 29-33), et dont il continue à parler, (verset 36) c'est-à-dire sa dernière venue pour le jugement du monde.
    Mais comment peut-il l'annoncer comme devant s'accomplir du vivant même de cette génération ? Pour échapper à cette difficulté, on a cherché à donner à ce dernier terme un sens inusité ; ainsi par exemple la race humaine, la nation juive, la création, les disciples de Jésus en général ou l'Eglise. Ces interprétations sont inadmissibles. (Comparer Luc 11.50,51)
    D'autres conservent au mot cette génération son sens naturel, mais commentent notre verset de cette manière : "Cette génération ne passera point avant que ces choses aient commencé d'arriver, elle en verra les premiers signes, par exemple dans l'établissement du royaume de Dieu sur la terre," etc.
    Cette tentative vient échouer contre l'inexorable clarté de ces paroles : toutes ces choses. Il ne nous resterait donc qu'à attribuer au Sauveur l'erreur d'avoir confondu l'époque de son retour avec celle de la ruine de Jérusalem ; mais nous avons déjà montré (verset 29, note) que cela n'est pas possible. Or, comme ce v 34 ne peut absolument se rapporter qu'à la ruine de Jérusalem, et non au retour de Christ, on est inévitablement poussé à la conclusion qu'il se trouve ici inséré hors de sa place.
    On objectera peut-être que cette supposition n'est pas probable, parce que le même fait se reproduit dans les évangiles de Marc et de Luc. Mais cette conformité s'explique fort bien en admettant que les trois évangélistes ont reproduit ce discours d'après la tradition apostolique, où s'était glissée cette confusion. Nous croyons qu'en rejetant cette hypothèse on se met en présence d'une difficulté que nulle exégèse ne peut résoudre. (Voir Marc 13.30, note.)
  • 24.35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Marc 13.31 ; Luc 21.33, note.
    Solennelle confirmation de ce discours et de toutes les paroles du Fils de Dieu.
    Cette même Parole qui, toujours vivante, a créé le ciel et la terre, subsistera quand ils auront passé, et elle créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. (Apocalypse 21.1)
    Toute l'Ecriture révèle ce profond contraste entre "les choses visibles qui ne sont que pour un temps" (2Corinthiens 4.18) et Dieu immuable dans tous ses desseins.
    (Matthieu 5.18 ; Psaumes 102.27,28 ; Esaïe 51.6 ; Hébreux 1.11,12 ; 2Pierre 3.10)
  • 24.36 Or, pour ce qui est de ce jour-là et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. La plupart des critiques admettent dans notre texte les mots : ni le Fils, qui se lisent dans Sin., B, D, l'itala et quelques Pères.
    Cette expression, par laquelle le Fils s'exclut lui-même de la connaissance du jour et de l'heure du jugement dernier, se trouve incontestée dans Marc. (Marc 13.32, voir la note.)
    On objecte à son authenticité dans Matthieu, qu'elle aurait été ajoutée pour rendre le texte de celui-ci conforme au texte de Marc, mais on peut supposer avec autant de vraisemblance, qu'elle a été retranchée dans un intérêt dogmatique, il faut reconnaître du reste que l'idée se trouve implicitement dans ces termes : le Père seul.
    - Il y a une profonde sagesse dans ce mystère voulu de Dieu quant au jour du jugement éternel. C'est de là que le Sauveur déduit, dans les versets qui suivent, son exhortation à la vigilance. (verset 42)
    L'Eglise entière est ainsi placée jusqu'à la fin dans un état d'ignorance et d'attente. Ces paroles doivent donc rendre fort discrètes les recherches sur les prophéties relatives aux derniers temps. Il est évident que cette déclaration serait en pleine contradiction avec le verset 34 (voir la note), s'il fallait appliquer ce dernier à l'avènement du Seigneur.
  • 24.39 et qu'ils ne comprirent point, jusqu'à ce que le déluge vint et les emporta tous ; tel sera aussi l'avènement du fils de l'homme. Comparer Luc 17.26-30.
    - Grec : ils étaient mangeant et buvant, se mariant et donnant en mariage, (verset 38)
    Ces expressions, qui peignent si bien le cours ordinaire de la vie terrestre, disent aussi quelle était la parfaite sécurité des hommes de cette génération, qui ne comprirent point, ne connurent pas, ne se doutèrent de rien, n'eurent aucun pressentiment de l'effroyable catastrophe qui allait les emporter tous.
    Quelle image de ce qu'il y aura d'inattendu dans l'avènement du fils de l'homme !
  • 24.41 Deux femmes moudront à la meule : l'une est prise, et l'autre laissée. Comparer Luc 17.34-36.
    - De deux hommes, deux femmes, de la même condition extérieure, employés aux mêmes travaux, unis peut-être par d'intimes liens, l'un est pris (par les anges verset 31, comparez Jean 14.3), l'autre est laissé, c'est-à-dire exclu du royaume de Dieu. Telle est l'explication de Meyer.
    Weiss pense au contraire que celui qui est pris est emporté par le jugement comme par le flot du déluge et que celui qui est laissé est épargné.
    Quoi qu'il en soit, la pensée est qu'il n'y a point d'acception de personnes. Les verbes au présent rendent l'action plus actuelle et plus saisissante encore.
    - Le moulin où, selon le texte reçu, sont occupées ces deux femmes, serait la maison d'un meunier ; selon la vraie expression ici rétablie, il s'agit d'une meule que ces deux femmes faisaient mouvoir à la main dans leur propre maison.
  • 24.42 Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Telle est la sérieuse conséquence pratique (donc) que le Seigneur tire de toute cette prophétie et surtout de l'ignorance où tous sont laissés sur le jour où il vient. (versets 36,44,50)
    - Le texte reçu porte au lieu de jour, heure contre les principales autorités.
  • 24.43 Or sachez ceci : Si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur vient, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer sa maison. Cet exemple, pris dans la vie ordinaire, doit rendre plus sensible l'exhortation des verset 42 et 44. Parce que le maître de maison ne savait pas à quelle heure le voleur viendrait, il a eu le tort de ne pas veiller, et ainsi il a laissé percer sa maison, c'est-à-dire que le voleur y est entré avec effraction.
    Les verbes au passé (et c'est ainsi qu'il faut traduire) expriment, non une simple supposition, mais un fait déjà accompli.
  • 24.44 C'est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le fils de l'homme vient à l'heure que vous ne pensez pas. Conclusion tirée de l'exemple qui précède.
    Ici il ne s'agit plus seulement de veiller (42, 43), mais d'être prêt, c'est-à-dire intérieurement préparé par la foi, par l'amour, à recevoir le fils de l'homme. (Comparer Matthieu 25.10)
  • 24.47 En vérité, je vous dis qu'il l'établira sur tous ses biens. La question du verset 45 n'a point de réponse et n'en devait point avoir, ou plutôt chaque lecteur doit la chercher dans son cœur.
    Le Seigneur demande qui est le serviteur fidèle et prudent ? Il cherche un tel serviteur, puis il s'écrie avec effusion : Heureux est-il ! Il est heureux à cause de sa fidélité même, et parce que son maître peut l'élever à un poste plus éminent (sur tous ses biens), c'est-à-dire lui donner comme récompense un degré plus élevé de félicité dans son royaume. (Matthieu 25.21 et suivants ; Luc 19.17 et suivants)
  • 24.49 et qu'il se mette à battre ses compagnons de service, et qu'il mange et boive avec les ivrognes, Ce méchant serviteur n'est pas autre que celui dont parle le verset 45.
    Là il est supposé fidèle et prudent ; ici il est supposé méchant.
    C'est ce qui est parfaitement clair dans le passage parallèle de Luc. (Luc 12.45) Sa méchanceté consiste d'abord dans l'hypocrisie avec laquelle il dit : mon maître, en le reconnaissant pour tel ; (verset 51) ensuite dans l'aveuglement avec lequel il se persuade que son maître tarde à venir et tardera longtemps encore ; enfin dans la mauvaise conduite à laquelle il se livre, soit envers ses compagnons de service, soit même avec les ivrognes.
  • 24.50 le maître de ce serviteur-là viendra au jour qu'il ne s'y attend pas, et à l'heure qu'il ne sait pas, Comparer versets 36,39,42,44.
  • 24.51 et il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les hypocrites ; c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. Le mot que nous traduisons par mettre en pièces signifie littéralement pourfendre, couper en deux, et plusieurs interprètes voient dans ce terme la mention d'un supplice réellement usité chez les peuples anciens, même en Israël, (2Samuel 12.31 ; 1Chroniques 20.3) tandis que d'autres, lui donnant une signification atténuée, y voient la peine de la flagellation qui déchirait les chairs du coupable.
    Ce dernier sens parait s'imposer, puisque la suite du châtiment : il lui donnera sa part avec les hypocrites, suppose que le coupable est encore en vie.
    Mais on peut voir aussi dans le terme : mettre en pièces une désignation figurée du jugement par lequel il recevra sa part avec les hypocrites.
    "Celui qui a le cœur partagé sera coupé en deux." Bengel.
    Nos versions ordinaires traduisent : "il le séparera" (d'avec les serviteurs fidèles), pour lui donner sa part, etc. C'est là une interprétation de Th. de Bèze, qui ne s'accorde point avec le sens ordinaire du mot.
    Comparer Matthieu 8.12, note ; Matthieu 13.42,50 ; 22.13 ; 25.30.
  • Matthieu 25

  • 25.1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent au-devant de l'époux. Chapitre 25.
    1 à 13 Exhortations à la vigilance. (Suite.) Parabole des dix vierges.
    Alors, c'est-à-dire lors du retour de Christ, annoncé dans le chapitre précédent. (Voir en particulier Matthieu 24.44-51)
    Le royaume des cieux (Matthieu 3.2, note) est décrit par diverses paraboles, dans divers moments de son développement (comparez par ex., Matthieu 13) ; ici il s'agit du dernier triomphe de ce royaume qui sera semblable (grec, sera fait semblable) aux divers traits de la parabole que Jésus va raconter.
    Allusion à un usage de l'Orient. Les noces se célèbrent de nuit, l'époux se rend le soir, à la lueur des flambeaux, chez sa fiancée, afin de l'épouser et de l'emmener dans sa maison. Les amies de noce qui entourent l'épouse sortent au devant de l'époux à son arrivée, et prennent part aux cérémonies du mariage, aussi bien qu'au banquet qui a lieu chez l'époux.
  • 25.2 Or, cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Le texte reçu nomme ces vierges dans un ordre inverse, d'abord les sages, puis les folles. La suite de la parabole montre en quoi consistait la folie des unes et la sagesse des autres. (Voir verset 13, note.)
  • 25.3 Car les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles ; Le texte reçu a : celles qui étaient folles, au lieu de : car les folles.
    La particule (car) explique en quoi consistait leur folie : c'est qu'elles n'avaient point pris d'huile avec elles.
  • 25.4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Grec : selon le vrai texte : avec leurs propres lampes.
    Chacune devait avoir la sienne. Mais outre cette lampe, bien pourvue d'huile, les sages en firent encore provision dans des vases, de sorte que leurs lampes pouvaient toujours être alimentées.
  • 25.5 Mais comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. La pensée de ce retard de l'époux doit être remarquée, elle peut jeter de la lumière sur quelques parties du discours précédent. (Voir en particulier verset 29, note.)
    Quoi qu'il en soit, c'est pendant ce temps solennel, inconnu dans sa durée, que toutes les vierges s'assoupirent et s'endormirent. (Comparer verset 13, note.)
  • 25.6 Or, au milieu de la nuit, il y eut un cri : Voici l'époux ! sortez au-devant de lui. Ce cri se fait entendre au milieu de la nuit, c'est-à-dire à l'heure la plus inattendue. (Matthieu 25.13 ; 24.36,42,44,50)
  • 25.7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. Encore ici : leurs propres lampes.
    Elles les préparent (grec, les mettent en ordre, les ornent) et s'assurent qu'elles brûlent.
  • 25.8 Et les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile ; car nos lampes s'éteignent. La faible portion d'huile renfermée dans leurs lampes s'étant consumée pendant l'attente, (verset 5) ces lampes commencent à s'éteindre.
    On sent que le langage des vierges folles est plein d'angoisse.
  • 25.10 Mais pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée. Ce dernier trait, qui a quelque chose de si absolu, est expliqué et motivé au verset 12.
  • 25.11 Mais plus tard viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Ces mots : mais plus tard ou mais enfin forment un contraste frappant avec ceux-ci : la porte fut fermée.
    Et, dans cette situation, la prière des vierges folles est un cri d'angoisse, ainsi que le montre déjà cette double exclamation : Seigneur, Seigneur ! (Matthieu 7.21)
  • 25.12 Mais il leur répondit : En vérité, je vous le dis, je ne vous connais point. Pour comprendre ce motif d'une si rigoureuse exclusion, il faut se rappeler que, dans le style de l'Ecriture, connaître désigne l'expérience personnelle de l'amour envers l'objet de cette connaissance, en d'autres termes, une communion intime et vivante avec lui. ( 10.14 ; 1Corinthiens 8.3 ; 13.12 ; Galates 4.9.)
    Par conséquent, ne pas connaître dit clairement que cette expérience personnelle, cette communion, n'a jamais existé. (Comparer Matthieu 7.23 ; Luc 13.25-27)
  • 25.13 Veillez donc ; parce que vous ne savez ni le jour ni l'heure. Le texte reçu ajoute : à laquelle le fils de l'homme vient.
    Mais ces paroles, empruntées au verset 42 du chapitre précédent, ne sont ici ni authentiques ni nécessaires pour compléter la pensée.
    - Le dernier mot de cette belle parabole en exprime tout le sens, il en est la sérieuse conclusion (donc). Aussi tous les traits de la parabole qui servent à recommander plus vivement ce saint devoir de veiller, de se tenir prêt, (Matthieu 25.10 ; 24.44) sont évidents par eux-mêmes ; tandis que les traits secondaires ne sauraient être interprétés sans tomber dans l'arbitraire.
    Au nombre des premiers se trouvent :
    - 1° L'époux, belle et douce image sous laquelle le Seigneur Jésus se représente lui-même, (Matthieu 22.2, note) au moment de son retour, inattendu de tous (au milieu de la nuit), et où il recueillera les siens dans le séjour de la joie et de la félicité. (Les noces, Apocalypse 19.7)
    - 2° Les dix vierges, représentant évidemment toutes les âmes de ceux qui font profession d'être les amies de l'épouse (l'Eglise du Sauveur, Ephésiens 5.25), d'attendre avec elle l'arrivée de l'époux, et qui espèrent avoir part avec lui au bonheur éternel.
    - 3° Ce qui constitue la sagesse ou la folie des vierges, c'est d'avoir ou de n'avoir pas une provision suffisante d'huile dans des vases. Ce trait joue un rôle si important dans la parabole, qu'il doit évidemment avoir une signification spirituelle correspondante. Or, dans la symbolique de l'Ecriture, l'huile représente constamment l'Esprit-Saint ; elle est ici l'emblème de la vie créée et entretenue dans l'âme, par l'Esprit de Dieu.
    - 4° L'impossibilité où sont les vierges sages de donner aux folles de leur huile est dès lors très claire, car nul homme ne saurait communiquer à un autre les grâces de la foi, de l'expérience personnelle d'une vie de sainteté et d'amour, qui sont de leur nature incommunicables et doivent être acquises par chacun pour son propre compte. Dieu seul en est la source et ce n'est qu'en nous approchant individuellement de lui que nous pouvons les acquérir.
    - 5° Enfin ces mots : la porte fut fermée, et la réponse de Jésus aux vierges folles, exprimant une exclusion effrayante redisent de la manière la plus pénétrante : veillez ! soyez prêts !
    - Quant aux traits secondaires de la parabole, qui n'appartiennent point à l'idée principale, et sur lesquels on a hasardé un grand nombre d'opinions plus ou moins arbitraires, il faut mentionner :
    1° Les lampes, dans lesquelles on a vu tantôt une profession extérieure, tantôt le cœur brûlant ; "les lampes sans huile sont les bonnes œuvres sans la foi." Luther.
    2° Le sommeil des vierges interprété, soit comme une chute dans quelque tentation, soit comme un relâchement dans la foi et dans la vie religieuse, soit comme une distraction, causée par les occupations du monde (Calvin), soit enfin comme le moment de la mort corporelle.
    3° Le cri qui annonce l'arrivée de l'époux serait, selon les uns la voix des serviteurs de Dieu, les avertissements de l'Evangile ; selon d'autres, les signes des temps dans le règne du Sauveur, selon d'autres encore, le moment inattendu de la mort, selon d'autres enfin, le cri de résurrection au dernier jour.
    4° Il n'y a pas jusqu'à ceux qui vendent de l'huile qui n'aient été l'objet de suppositions pareilles, admissibles dans certaines applications de la vie religieuse, mais qui ne sont plus du domaine de l'exégèse.
  • 25.14 Car il en est comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens ; 14 à 30 La parabole des talents
    Cette particule (Car) montre dès l'abord que la parabole qui va suivre explique et développe, en les appliquant à la vie pratique, les leçons de celle qui précède, c'est-à-dire le saint devoir de la vigilance et de la fidélité. Ce n'est point assez d'attendre l'époux, il faut encore, jusqu'à sa venue, mettre à profit le temps qui nous est laissé, et l'employer à une activité qui mette notre responsabilité à couvert.
    - Luc (Luc 19.12 et suivants) rapporte une parabole qui a des traits de ressemblance avec celle-ci, mais qui, à d'autres égards, en diffère profondément. Plusieurs interprètes, considérant ces deux récits comme une seule et même parabole, diversement modifiée par la tradition apostolique, se demandent auquel des deux appartient la priorité et l'originalité. Mais pourquoi ne pas admettre plutôt que Jésus a employé deux fois une forme si frappante d'instruction, en la modifiant de manière à exprimer deux idées différentes ? C'est le résultat auquel conduit une étude attentive des deux paraboles.
    Grec :, ses propres serviteurs, non des étrangers, des banquiers, par exemple, mais des hommes qui lui appartenaient comme esclaves, qu'il pouvait employer comme il l'entendait, et dont aussi il avait éprouvé la fidélité et le dévouement.
  • 25.15 et à l'un il donna cinq talents, à l'autre deux, à l'autre un ; à chacun selon sa force particulière, et il partit. Voir sur la valeur du talent : Matthieu 18.24.
    - Dans la parabole rapportée par Luc, tous les serviteurs reçoivent la même somme à faire valoir. Ici les dons confiés sont individualisés selon la force particulière, c'est-à-dire selon la capacité et les moyens de chacun.
    - Ayant ainsi confié ses biens, le maître partit, ou, selon nos versions ordinaires, partit aussitôt, ce qui signifierait qu'il ne voulut gêner en rien la liberté de ses serviteurs, désormais responsables. Mais il nous parait préférable de joindre ce mot au verset suivant. (Voir la note.)
  • 25.16 Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. Aussitôt il s'en alla et fit valoir ses talents ; il ne perdit pas un moment, sentant sa responsabilité, et combien le temps était précieux. Dès cet instant (grec) il travailla, opéra avec eux (avec les talents) et fit cinq autres talents.
    Telle serait la traduction littérale, exprimant toute l'énergique activité de ce serviteur. C'est ainsi qu'on dit dans la vie ordinaire : faire de l'argent.
  • 25.18 Mais celui qui en avait reçu un, s'en étant allé, creusa dans la terre, et y cacha l'argent de son seigneur. L'argent de son seigneur.
    Ces mots font ressortir combien étaient coupables la paresse et l'infidélité de ce serviteur.
  • 25.19 Or, après un long temps, le seigneur de ces serviteurs vient, et il règle compte avec eux. Il vient, il règle ; comme ces verbes au présent font sentir la solennité de l'action ! Pourtant, il ne revient qu'après un long temps, ayant laissé à ses serviteurs le temps nécessaire pour leur travail.
    Et comme ce retour du maître représente la seconde venue du Sauveur, on voit que Jésus ne l'annonce pas dans un avenir si prochain que le veut une certaine exégèse, (Matthieu 24.29, note) bien qu'il en laisse le moment parfaitement inconnu. (versets 24-36)
  • 25.20 Et celui qui avait reçu les cinq talents, s'approchant, présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j'ai gagnés. Le texte reçu, avec A, C, la trad. Syriaque, porte ici : que j'ai gagnés de plus.
    Ce dernier mot, qui du reste n'ajoute rien à l'idée, est omis par les meilleurs critiques. Il en est de même au verset 22.
  • 25.21 Son seigneur lui dit : Bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup, entre dans la joie de ton seigneur. Les cinq talents confiés n'étaient pas si peu de chose ; mais le maître les désigne ainsi en comparaison de ce qu'il confiera encore de ses immenses richesses à ce serviteur qui s'est montré bon et fidèle.
    Que signifie dans la parabole, ce mot : la joie de ton seigneur ? Les uns ont pensé à la satisfaction que le maître éprouvait au sujet de ce bon serviteur, d'autres à quelque banquet ou quelque fête qu'il voulait instituer pour célébrer son retour.
    Le plus naturel est d'admettre qu'ici Jésus passe tout à coup de l'image à la réalité, et que cette joie, c'est la félicité et la gloire dont il jouit, et dans laquelle il introduit son fidèle serviteur. (Comparer Romains 8.17)
  • 25.23 Son seigneur lui dit : Bien, serviteur bon et fidèle ; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. L'approbation et la récompense sont exactement les mêmes pour les deux talents gagnés que pour les cinq. Le Seigneur ne les mesure pas à la grandeur des dons confiés, mais à la fidélité.
  • 25.25 et ayant craint, je suis allé, et j'ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi. Le langage de ce méchant serviteur est emprunté aux usages de l'agriculture. Il exprime même, sous deux formes différentes, son accusation contre son maître : vouloir moissonner sans avoir semé, et ramasser sans avoir répandu.
    Cette dernière image est empruntée à l'usage de battre le blé, dont on répand (grec disperse) les épis sur la terre, pour ramasser ensuite le grain dans le grenier.
    Le serviteur veut prouver à son maître qu'il est un homme dur, trop exigeant, injuste. Mais lui-même trahit le fond de son cœur, où il n'y a que de la crainte et point de confiance, point d'amour, point de sollicitude pour les intérêts de son maître. Il se place vis-à-vis de lui sur le terrain de la propre justice : ce qui est à toi. Il lui fait aussi le reproche sous-entendu de lui avoir trop peu confié. (Comparer Luc 19.20-26, note.)
  • 25.27 il te fallait donc porter mon argent aux banquiers, et à mon retour j'aurais retiré ce qui est à moi avec l'intérêt. Méchanceté et paresse, tels sont les deux vices que le maître voit dans le cœur et dans la conduite de son serviteur. Celui-ci les a abondamment dévoilés, soit dans sa manière d'agir, soit dans ses sentiments envers son maître. Ce maître ne réfute pas l'accusation portée contre lui, il l'admet (et il y a dans cette admission une ironie pleine de tristesse), mais pour en tirer aussitôt une conclusion (donc) tout opposée à la conduite du serviteur.
    En effet, même s'il était un homme dur et injuste, qui ne pût inspirer à son serviteur que de la crainte, celui-ci aurait dû, par cette crainte seule, faire valoir l'argent de son maître par des banquiers : séparant ainsi son bien de celui de son maître, il n'aurait pas, à proprement parler, fait de tort à celui-ci ; il aurait au moins réalisé cette justice à laquelle il en appelle.
    Cette pensée ressort finement du contraste formé par ces deux mots : ce qui est à toi, (verset 25) ce qui est à moi. (verset 27)
    On a donné de ce dernier trait : porter l'argent aux banquiers des explications plus ou moins arbitraires. Les uns ont vu dans ces banquiers des associations chrétiennes auxquelles le serviteur paresseux aurait pu confier les ressources qu'il ne voulait pas faire valoir lui-même ; d'autres, des chrétiens plus avancés, sous la direction desquels il aurait dû se placer.
    D'autres encore voient dans l'acte de porter l'argent aux banquiers, le renoncement à la profession chrétienne qui est commandé à ceux qui n'ont pas dans le cœur la foi et l'amour de leur Maître.
    M. Godet pense que la banque est "le trésor divin, et l'acte de dépôt, réclamé du serviteur, un état de prière dans lequel le serviteur, qui se croit incapable d'agir lui-même pour la cause de Christ, peut au moins demander à Dieu de tirer de lui et de sa connaissance chrétienne le parti qu'il trouvera bon." Il est peut-être prudent de ne pas presser ce détail de la parabole.
  • 25.28 Otez-lui donc le talent, et le donnez à celui qui a les dix talents. Donc, conséquence inévitable de l'infidélité.
    - Quand le Seigneur ôte à un homme le talent qu'il lui avait confié, il lui retranche par là tout moyen de travailler encore pour lui. Là commence le jugement qui va suivre.
  • 25.29 Car à tout homme qui a, il sera donné, et il sera dans l'abondance ; mais à celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il a. Ce principe général est destiné à justifier la décision énoncée au verset 28.
    Quant au sens de cette sentence, voir Matthieu 13.12, note.
  • 25.30 Et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et le grincement des dents. Comparer Matthieu 8.12, note ; Matthieu 13.42 et 50 ; 22 :13 ; 24 :51.
    - Quelle est l'explication de cette parabole ?
    L'homme qui confie ses biens avant de s'absenter, c'est le Seigneur lui-même, qui bientôt allait se séparer de ses disciples.
    Les serviteurs sont les disciples d'alors et les rachetés de tous les temps, quelles que soient leur position ou leurs fonctions dans l'Eglise.
    Les talents représentent tous les dons de Dieu, avantages naturels et grâces spirituelles, et en particulier l'effusion de son Saint-Esprit qui allait être accordée à l'Eglise, pour v créer une vie nouvelle et y vivifier tous les autres dons.
    Ces talents sont répartis à chacun selon sa capacité, (verset 15) conformément à la souveraine sagesse de celui qui sonde les cœurs, mesure les forces morales et intellectuelles et connaît le degré de réceptivité de chaque âme. Il s'agit pour tous d'augmenter ces talents en les faisant valoir. De même, en effet, que des capitaux s'augmentent par les intérêts, par le travail, de même toutes les grâces de Dieu se multiplient par leur emploi fidèle dans la vie pratique.
    Le retour du maître qui vient régler compte avec ses serviteurs, c'est l'avènement solennel, au dernier jour, du Seigneur devant qui seront manifestés tous les secrets des cœurs et tous les fruits du travail de chacun.
    Le bonheur des serviteurs fidèles qui entrent dans la joie de leur Seigneur, aussi bien que l'inexprimable malheur du serviteur méchant et paresseux qui se voit dépouillé de son talent et jeté dans les ténèbres du dehors ce dénouement si grand, si tragique de la parabole, s'explique de lui-même.
  • 25.31 Or, quand le fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire ; 31 à 46 Le jugement dernier.
    La mention solennelle du retour de Christ, pour le jugement du monde, indiqué par ces mots quand le fils de l'homme viendra dans sa gloire, reporte la pensée sur le dénouement des deux paraboles qui précèdent et sur la grande prophétie du ch. 24, prononcée en réponse à la question des disciples. (verset 3) La scène que Jésus va décrire est donc la conclusion naturelle des discours qui précèdent.
    - C'est comme fils de l'homme (voir sur ce terme Matthieu 8.20) que le Christ vient exercer le jugement. (Comparer Jean 5.27) Mais pour remplir cette fonction, il doit posséder les attributs divins de la toute-science pour sonder les secrets des cœurs, de la parfaite justice pour rendre à chacun selon ses œuvres. Pour juger le monde comme pour le sauver, il faut qu'il soit l'homme-Dieu.
    - Au reste, l'intention du Sauveur n'est pas de décrire dans les versets qui suivent tout ce qui aura lieu dans les grandes scènes du dernier jour, mais d'indiquer seulement quelques traits généraux du jugement, tels que la séparation définitive des justes et des injustes, et le caractère principal qui sera recherché en ceux qui comparaîtront en sa présence, à savoir l'amour dans un cœur humble, dépris de tout égoïsme, abondant en œuvres de charité.
    Le fils de l'homme apparaît non plus dans ses humiliations, mais dans sa gloire divine, que rehausse la présence de tous les anges, exécuteurs de ses volontés. (Matthieu 24.31, etc.)
    Le texte reçu dit : les saints anges, expression non authentique et qui appartient au langage adopté plus tard par l'Eglise. La royauté du Fils de Dieu maintenant voilée à tous les yeux, paraîtra alors dans tout son éclat. Il siège sur le trône de sa gloire ; il s'appelle lui même le Roi. (versets 34,40)
  • 25.32 et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; "Tous les anges, toutes les nations quelle solennité !" Bengel.
    Ce dernier terme : toutes les nations, montre que le jugement ici décrit est le jugement universel (Romains 2.5-9 ; Apocalypse 20.11-13 ; Actes 17.31)
    Mais comme, d'autre part, ceux qui sont admis à la Droite du Sauveur, (verset 34 et suivants) aussi bien que les réprouvés eux-mêmes, (verset 41 et suivants) sont des hommes qui ont eu l'occasion de connaître le Sauveur et de lui faire du bien dans la personne des pauvres, il est évident que Jésus savait qu'à l'époque de sa venue pour le jugement du monde, il serait connu de tous les peuples par la prédication de l'Evangile. (Matthieu 24.14 ; 28.19)
    Et comme, d'ailleurs, "le nom de Jésus est le seul nom donné aux hommes par lequel il nous faut être sauvés," (Actes 4.12) on peut en inférer que tous les hommes seront placés en présence de Jésus-Christ et mis en demeure d'accepter ou de repousser le salut qu'il leur offre.
    Au jour du jugement, il deviendra manifeste s'ils ont accueilli par la foi l'Evangile de la grâce et si cet Evangile a pénétré dans le cœur de ceux qui le professent, ou si leur religion n'a été qu'une religion des lèvres. Les considérants du jugement indiqués dans cette description prophétique n'excluent donc nullement la grande doctrine chrétienne du salut par la foi ; ils manifestent seulement ceux en qui cette foi "aura été opérante par la charité." (Galates 5.6)
  • 25.33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. La séparation, c'est-à-dire, pour le peuple de Dieu, la cessation du mélange confus où il vit maintenant avec le monde, telle est l'idée principale qui est représentée par cette image.
    Jésus y ajoute pour les siens le privilège d'être placés à sa droite, ce qui, chez tous les peuples, est considéré comme un honneur. On cherche ordinairement dans cette image une autre antithèse, qui reposerait sur le contraste entre les brebis et les boucs : les unes représentant la douceur, la paix, l'innocence, les autres doués d'un naturel farouche, querelleur et impur.
    Il ne faut pas attacher trop d'importance à cette comparaison, car si les brebis sont, dans toute l'Ecriture, l'image du peuple de Dieu, l'idée opposée ne se trouve pas dans le terme que nous traduisons par les boucs, car ce mot signifie proprement des chevreaux et n'implique point les mêmes idées défavorables.
  • 25.34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ; Le Roi, c'est Christ dont la royauté divine apparaît dans tout son éclat, maintenant qu'il entre dans son règne. C'est lui qui dispose des biens éternels, que ce règne apporte avec lui.
    Puisque ce royaume était préparé dans le conseil de la grâce divine dès la fondation du monde à ceux qui sont bénis du Père, eux-mêmes y étaient destinés par cette même grâce. (Ephésiens 1.4)
    Ces paroles montrent donc évidemment que la récompense des justes est un don de la miséricorde divine et non le prix des œuvres qui vont être mentionnées. Ces œuvres sont moins la cause de la félicité ici décrite que le témoignage et le fruit de la foi et de l'amour de ceux qui les ont faites.
  • 25.36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Ainsi vous m'avez rendu tous les services et tous les soins de la charité la plus active et la plus dévouée.
    - Le mot que nous traduisons par : vous m'avez recueilli, signifie littéralement : vous m'avez emmené avec vous, c'est-à-dire introduit dans votre demeure, dans votre cercle de famille
  • 25.39 et quand est-ce que nous t'avons vu malade, ou en prison, et que nous sommes venus vers toi ? On a interprété de diverses manières ces questions des justes. On y a vu un signe de leur modestie, de leur humilité, dont pourtant ils n'avaient pas même conscience. On y a trouvé encore la pensée qu'ils avaient oublié leurs bonnes œuvres pour ne se souvenir que de leurs fautes, n'ayant jamais espéré en quoi que ce soit pour subsister en jugement, si ce n'est en la grâce et la miséricorde de Dieu.
    Sans doute, ces suppositions sont fondées, mais la cause principale de l'étonnement des justes, c'est l'idée exprimée par le Sauveur, (versets 35,36) qu'ils aient fait à lui-même ce qu'ils avaient fait pour des malheureux. Ils refusent à leurs œuvres la valeur immense qu'elles acquièrent tout à coup à leurs yeux par le fait que le Roi (verset 34) s'identifie ainsi avec les plus pauvres des hommes.
    "Les fidèles n'estiment point leurs bonnes œuvres, ni les impies leurs mauvaises, (verset 44) comme le fait le juge." Bengel.
    Du reste l'expression de l'étonnement des justes est destinée à provoquer la réponse du Roi. (verset 40)
  • 25.40 Et le Roi répondant, leur dira : En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, vous me l'avez fait à moi-même. Grec : en tant que vous l'avez fait à un seul de ces frères de moi, des plus petits.
    Les interprètes discutent cette question : Qui est-ce que Jésus désigne par ce pronom démonstratif ces frères, ces petits ?
    Les uns ont pensé qu'il s'agissait des chrétiens en général, d'autres, de ses disciples qui l'entouraient.
    A quoi bon ces distinctions ? Jésus n'a-t-il pas enseigné, dans la parabole du Samaritain, que tout homme malheureux doit être l'objet de notre charité ? Comme lui-même était sans cesse entouré de pauvres, de petits, de malades, de péagers et de pécheurs méprisés, il se représente qu'ils se presseront encore autour de lui au jour du jugement, désireux d'obtenir son salut et ce sont eux qu'il désigne par ce mot mes frères, ces petits. Seulement cette expression à moi-même, indique nettement le motif des œuvres qu'il accepte et récompense. Par là il ne mentionne qu'un trait de la vie chrétienne, qu'un fruit de l'amour de ses disciples pour lui, mais ce trait, ce fruit, en suppose beaucoup d'autres provenant de la même source.
    - Les chrétiens ne peuvent rien faire directement pour Celui qui les a tant aimés ; mais puisqu'il s'identifie avec le plus petit de ses frères, ils peuvent faire beaucoup pour lui, dans la personne de ces malheureux. C'est là une précieuse grâce qu'il ajoute à toutes ses grâces.
  • 25.41 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel, qui est préparé au diable et à ses anges ! Ces redoutables paroles forment le pendant et le contraste du verset 34
    Jésus conserve à dessein la même tournure et quelques-uns des mêmes termes. Mais il faut remarquer aussi les différences voulues : il ne dit pas maudits de mon Père, ni : le feu éternel préparé dès la fondation du monde, ni : qui vous est préparé.
    Ces différences portent avec elles leur profond enseignement. Elles ne font pas remonter la cause de la condamnation des réprouvés jusqu'à Dieu, mais la montrent dans leur propre faute ; eux seuls en portent la responsabilité.
    - Toutes les fois que la Bible nous peint les peines morales des réprouvés sous ces images d'un feu, d'une flamme, d'un ver, etc., il faut se garder de les matérialiser. C'est dans la conscience avec ses remords, dans l'âme avec ses regrets, que se trouveront les châtiments de la justice divine.
  • 25.43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; nu, et vous ne m'avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. Ici encore, l'absence de ces œuvres dépeint un état d'âme. Le manque d'amour pour le Sauveur, d'amour fraternel, est en lui-même la mort et la condamnation. (1Corinthiens 13.1 et suivants ; 1Jean 3.10,11 ; 4.8 ; 5.1)
  • 25.44 Alors eux aussi répondront disant : Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t'avons pas servi ? Ceux-ci croient trouver une excuse dans la pensée que par leur indifférence et leur égoïsme ils n'avaient point agi contre le Seigneur personnellement. Ils n'étaient point des impies. Et dans leur propre justice ils donnent à entendre que, s'ils avaient reconnu le Sauveur dans ses frères, ils l'auraient secouru.
  • 25.45 Alors il leur répondra disant : En vérité je vous le dis, toutes les fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, vous ne l'avez pas non plus fait à moi. Le fait que Jésus s'identifie encore avec tous les malheureux montre que le manque d'amour à l'égard du prochain suppose l'absence de l'amour de Jésus, source unique de toute charité.
  • 25.46 Et ceux-ci s'en iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. Telle est l'issue tragique et définitive du jugement. (Daniel 12.2)
    Ceux qui nient la durée infinie des peines ne peuvent pas appuyer leur opinion sur le fait que le mot grec que nous traduisons par éternel n'a pas toujours le sens d'une durée sans fin, car le contraste évident et voulu qui se trouve ici entre châtiment éternel et vie éternelle ne permet pas de donner à l'un de ces deux termes une signification différente de l'autre.
    Beaucoup plutôt pourrait-on appuyer cette opinion, comme l'ont fait quelques exégètes, sur cette considération que, rigoureusement, l'opposé de la vie n'est point le châtiment, mais serait l'absence de toute vie, la mort, la destruction, l'anéantissement.
  • Matthieu 26

  • 26.1 Et il arriva, quand Jésus eut achevé tous ces discours, qu'il dit à ses disciples : Chapitre 26. La mort et la résurrection
    Le repas de Béthanie
    1 à 16 Délibération du Sanhédrin. Jésus à Béthanie. Judas le trahit.
    Tous ces discours sont ceux qui remplissent les ch. 24 et 25. (Comparer Matthieu 7.28 ; 11.1 ; 13.53 ; 19.1)
    Toutes les fois que Matthieu emploie cette formule de conclusion, c'est qu'il est arrivé au terme d'un cycle de discours que Jésus a prononcés en diverses occasions, mais que l'évangéliste a groupés, selon sa méthode.
  • 26.2 Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et le fils de l'homme est livré pour être crucifié. La Pâque (en hébreu Pesach, en araméen Pasecha, c'est-à-dire passage de l'ange exterminateur pour épargner les premiers-nés des Israélites, Exode 12.14) était la fête la plus solennelle du peuple juif ; il la célébrait annuellement en souvenir de sa délivrance de la captivité égyptienne.
    La fête commençait le 14 du mois de nisan, après le coucher du soleil, et durait jusqu'au 21. Les Juifs la célébraient exactement selon les prescriptions que Moïse avait données en l'instituant, et qui se lisent dans Exode 12.1 et suivants ; Lévitique 23.5 et suivants
    - L'expression dans deux jours, qu'emploie ici le Sauveur, et qui se trouve aussi dans Marc, semble indiquer qu'on était au mardi 12 du mois de nisan, puisque la fête commençait le 14 au soir, moment où l'on immolait l'agneau pascal. Quant à la différence qui parait exister entre les synoptiques et Jean, voir Jean 13.1, note ; Marc 15.21, note.
    Quelle parfaite connaissance Jésus avait de tout ce qui allait se passer, et même du moment précis ! Les verbes au présent expriment la certitude de ces tragiques événements et montrent que pour Jésus ils étaient déjà actuels.
    Quant aux disciples, ils pouvaient en effet avoir connaissance des souffrances et de la mort de leur Maître d'après Matthieu 20.18-19 ; mais ils ne pouvaient pas savoir qu'elles auraient lieu à la fête de Pâque, et Jésus le leur apprend par ces paroles. Les mots : vous savez se rapportent donc à la proximité de la Pâque, non au crucifiement de Jésus pendant la fête.
  • 26.3 Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple s'assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur, nommé Caïphe, Entre les sacrificateurs et les anciens le texte reçu place encore les scribes, mot qui n'est ici ni authentique ni nécessaire pour faire comprendre que l'évangéliste a en vue les diverses classes d'hommes qui composaient le sanhédrin. (Voir Matthieu 21.23, note.)
    Ils s'assemblent dans le palais du souverain sacrificateur. Il pourrait paraître étrange que Matthieu, parlant d'un homme si connu et occupant un poste si éminent, se serve de ce terme : nommé Caïphe. C'est que Caïphe était un surnom, il s'appelait en réalité Joseph. (Josèphe, Antiq. XVIII, 2, 2.) Etabli dans sa charge vers l'an 18 par Valerius Gratus (15-26 après J.-C.), le prédécesseur de Pilate, il ne fut destitué que par le successeur de celui-ci, Vitellius, en 36.
  • 26.4 et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par ruse, et de le faire mourir. Alors (verset 3) ils délibèrent de leur dessein meurtrier, précisément au moment où Jésus annonce sa mort. (verset 2) Tragique coïncidence. Ils ne font qu'accomplir "les choses que la main et le conseil de Dieu ont auparavant déterminées.." (Actes 4.28)
    - Ils doivent agir par ruse, parce que Jésus se retirait pendant la nuit (Matthieu 26.6 ; Luc 21.37 ; Jean 11.57) et que, le jour, ses adversaires craignaient le peuple. (Luc 22.2) Jésus alla volontairement à la mort qu'il avait plusieurs fois prédite, (verset 2) mais il ne voulut rien faire pour l'occasionner ; il fallait que ses ennemis en portassent toute la responsabilité.
  • 26.5 Mais ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait du tumulte parmi le peuple. Ils pouvaient craindre ce tumulte pendant la fête, à cause des immenses multitudes qui alors remplissaient Jérusalem, et parmi lesquelles il y avait un grand nombre d'amis de Jésus, surtout de la Galilée.
    Mais encore ici ces aveugles ennemis de la vérité devaient accomplir les desseins de Dieu, car leur plan fut changé par l'offre inattendue de Judas. (verset 14)
  • 26.6 Et Jésus étant à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, Comparer Marc 14.3-9 ; Jean 12.18.
    - Matthieu et Marc, plus occupés du sens intime du touchant récit qui va suivre que de la chronologie, le placent à l'entrée de l'histoire de la Passion, à cause de son étroite relation avec les souffrances du Sauveur, dont il devait être la sainte inauguration. (verset 12 ; comparez Matthieu 21.1, note.)
    D'après Jean (Jean 12.1 et suivants) ce repas à Béthanie eut lieu six jours avant la Pâque, la veille de l'entrée solennelle à Jérusalem. Personne, en effet, ne conteste plus aujourd'hui que Jean et les deux premiers évangiles ne racontent le même fait avec quelques légères différences dans les détails.
    Ainsi Jean ne dit pas que la scène se passe dans la maison de Simon le lépreux (homme inconnu du reste dans l'histoire, et qui probablement avait été guéri de la lèpre par Jésus), mais il ne dit nullement le contraire. Ce Simon pouvait être un parent ou un ami intime de Marthe et de Marie, et il n'y a rien d'étonnant dans le fait qu'elles sont présentes avec leur frère et qu'elles agissent comme étant chez elles.
    - Mais un autre trait de l'histoire évangélique qu'on a quelquefois confondu avec celui-ci, c'est l'histoire de la pécheresse, rapportée par Luc. (Luc 7.36 et suivants) Tout dans cette dernière est absolument différent : le temps, le lieu, les circonstances, les personnes, le sens moral et le but entier du récit. (Voir les notes.)
  • 26.7 une femme s'approcha de lui, ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, et elle le répandit sur sa tête pendant qu'il était à table. Celle que Matthieu appelle simplement une femme, était Marie, sœur de Lazare, (Jean 12.3) qui, ayant depuis longtemps ouvert toute son âme à la parole et à l'amour du Sauveur, (Luc 10.39) saisit avec empressement cette dernière occasion de lui témoigner sa vénération. Elle lui fait le sacrifice de ce qu'elle avait de plus grand prix, comme elle lui avait consacré son cœur et sa vie.
    En Orient, oindre ainsi la tête de quelque personnage éminent qu'on recevait comme hôte dans sa maison, était un témoignage de la plus haute distinction dont on pût l'honorer.
  • 26.8 Or les disciples voyant cela, en furent indignés, et dirent : Pourquoi cette perte ? Cette perte ou cette inutile prodigalité.
    D'après Marc, ce furent quelques-uns (des disciples) qui firent entendre ces murmures. Selon le récit de Jean, ce fut Judas qui, obéissant à une basse cupidité, entraîna ainsi quelques autres disciples, dont le légalisme étroit ne pouvait comprendre cet acte de dévouement et d'amour.
  • 26.9 Car cela pouvait être vendu bien cher, et donné aux pauvres. Judas dit dans sa mauvaise humeur : cela (et non, selon le texte reçu, ce parfum) pouvait être vendu bien cher ; et d'après Marc et Jean, il indique même la somme à laquelle il l'estimait : 300 deniers.
    Mais Jean (Jean 12.6) nous révèle aussi le motif de son mécontentement. Il y a toujours dans le monde une certaine vue des choses d'après laquelle tout ce qui n'est pas matériellement utile, qui n'augmente pas le bien-être ou la possession, est une perte.
  • 26.10 Mais Jésus le sachant, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Car c'est une bonne œuvre qu'elle a faite à mon égard. Jésus ressent, dans sa vive sympathie, la peine que ces murmures durent faire à Marie ; et pour la justifier, il déclare bonne (grec belle), moralement excellente, l'œuvre qu'elle vient de faire, par cela seul qu'elle procède de la vénération et de l'amour pour lui. Toute œuvre, au contraire, qui n'a pas pour mobile ces sentiments du cœur, ne saurait être bonne.
  • 26.11 Car vous avez toujours les pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m'avez pas toujours. Ces pauvres que vous avez toujours, parce que malheureusement cela est fondé dans la nature des choses en ce monde, "vous pouvez leur faire du bien, quand vous voudrez ;" (Marc 14.7) mais moi, ajoute Jésus avec tristesse, dans le sentiment de sa mort si prochaine, vous ne m'avez pas toujours.
    Et alors, quelle source de regrets pour ceux qui l'aiment de ne pouvoir rien faire pour lui témoigner personnellement cet amour !
  • 26.12 Car en répandant ce parfum sur mon corps, elle a agi en vue de ma sépulture. Grec : elle l'a fait pour m'ensevelir. C'est-à-dire que, comme on embaume un corps avant de l'ensevelir, elle a voulu rendre au vivant le même honneur qu'on rend aux morts. (Jean 19.40 ; Marc 16.1)
    On admet généralement que, par ces paroles, Jésus prête à Marie une pensée, une intention qu'elle n'avait pas, afin de donner plus de valeur à son action, et de la justifier entièrement aux yeux des disciples. Nous ne pouvons adopter cette interprétation.
    Elle donne aux paroles de Jésus un sens qui ne serait pas entièrement vrai. Sans aucun doute, Marie, dans son âme profonde et aimante, avait pressenti la mort prochaine du Maître.
    Elle avait pénétré le sens des prédictions nombreuses que Jésus avait faites de cette mort, tandis que les disciples n'y avaient rien compris. Elle avait vu d'ailleurs la haine de ses adversaires grandir à la suite de la résurrection de son frère. (Jean 12.10)
    Et elle remarquait qu'il y avait dans la personne et dans les paroles de Jésus, pendant ce séjour à Béthanie, quelque chose de particulièrement sérieux et solennel.
    Il n'en fallait pas davantage pour faire naître dans l'âme d'une Marie ce pressentiment douloureux auquel Jésus donne une expression plus précise. Les paroles qu'il prononce durent être d'ailleurs pour Marie une révélation nouvelle, en même temps qu'une précieuse approbation de ce qu'elle venait de faire
  • 26.13 En vérité je vous le dis, en quelque endroit que cet Evangile du royaume soit prêché dans le monde entier, ce qu'elle a fait sera aussi raconté en mémoire d'elle. Voir, sur ce pronom démonstratif cet Evangile, et sur la grande prophétie ici répétée qu'il sera prêché dans le monde entier Matthieu 24.14, note.
    En Dieu rien ne se perd, pas même "un verre d'eau froide" donné au nom du Sauveur, (Matthieu 10.42) combien moins une action faite avec l'amour d'une Marie. "De siècle en siècle s'accomplit cette prophétie remarquable du Seigneur et nous contribuons nous-mêmes à son accomplissement, en expliquant cette parole du Fils de Dieu." Olshausen.
  • 26.14 Alors l'un des douze, appelé Judas Iscariot, s'en étant allé vers les principaux sacrificateurs, Comparer Marc 14.10,11 ; Luc 22.3-6.
    - On peut conclure de cet alors, avec la plupart des interprètes, que ce furent les paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie qui irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Et c'est sans doute par cette raison que Matthieu et Marc ont placé dans cet ordre le récit qui précède.
    - L'un des douze. Il y a un contraste tragique entre cette désignation et l'action ici racontée. (Comparer Matthieu 27.4, note.)
  • 26.15 leur dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent. Ainsi c'est Judas lui-même qui prend l'initiative de cet horrible marché.
    On a fait bien des suppositions sur les causes psychologiques et morales de la trahison de Judas et aussi sur les raisons qui pouvaient avoir déterminé le Sauveur à choisir ce disciple.
    Le plus simple et le plus vrai est de s'en tenir à cet égard aux données de l'Evangile. Ce serait une erreur que de penser qu'il n'y avait en Judas, lorsqu'il fut appelé à l'apostolat, aucune des dispositions qui, avec le secours de la grâce, auraient pu faire de lui un vrai serviteur de Jésus-Christ. Mais Judas avait laissé s'enraciner dans son cœur une passion qui, alimentée par un manque de droiture, le conduisit par degrés à l'hypocrisie, à l'injustice, au vol. (Jean 12.6)
    Malgré les avertissements réitérés du Sauveur (Matthieu 26.23,50 ; Jean 13.18,26 etc.) Judas s'endurcit dans son péché et joua avec une passion qui finit par livrer son âme à la puissance des ténèbres, (Luc 22.3 ; Jean 13.2,27) et par l'aveugler tout à fait. Au reste, bien qu'il y ait un profond mystère dans la destinée de cet homme, (Jean 6.70 ; 17.12) comme dans celle de toute âme qui se perd, il faut ajouter que Judas ne prévoyait point alors le résultat de sa trahison. Il pensait que le sanhédrin se contenterait d'infliger à Jésus quelque peine légère ou que celui-ci ferait usage de sa puissance pour échapper à ses ennemis.
    Ce qui le prouve, c'est sa propre conduite après l'événement, (Matthieu 27.3, note) mais cela prouve aussi que nul ne peut calculer d'avance les suites d'un péché qu'il nourrit dans son cœur.
    Grec : ils lui pesèrent trente pièces d'argent. Ce terme rappelle l'antique usage de peser l'argent ou l'or qui n'était pas monnayé. Il ne faut pas traduire : ils lui promirent, car Judas reçut réellement alors le prix de sa trahison, que bientôt il voulut rendre. (Matthieu 27.3)
    Ces trente pièces d'argent qui étaient sans doute des sicles, équivalaient à environ cent francs de notre monnaie. C'était le plus bas prix d'un esclave. (Exode 21.32)
    Il est difficile de comprendre que Judas, pour prix d'une telle trahison, se soit contenté d'un si pauvre salaire ; et comme Matthieu seul indique le chiffre de cette valeur, la critique en a conclu que la tradition avait déterminé ce prix d'après la prophétie. (Zacharie 11.12 ; comparez Matthieu 27.9,10) Mais c'est là une pure supposition.
    Il ne faut pas oublier que Judas n'avait point prévu les terribles conséquences de son action, (Matthieu 27.3, note) et qu'ainsi, dans son aveuglement, il n'y attachait pas l'importance que les événements ont donnée à son crime.
    - Quoi qu'il en soit, cet argent avait été pris dans le trésor du temple, qui servait à acheter les victimes.
    Ainsi l'Agneau de Dieu dut être payé par ce trésor, où cependant les trente pièces d'argent ne rentrèrent plus. (Matthieu 27.6) Tout a un sens dans ces solennels moments de la vie et de la mort du Sauveur.
  • 26.16 Et dès lors il cherchait une occasion favorable pour le livrer. Pour le livrer, sans courir le danger de susciter quelque tumulte parmi le peuple. (versets 4,5. note.)
  • 26.17 Or, le premier jour des pains sans levain, les disciples s'approchèrent de Jésus, en disant : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? Dernier repas de Jésus avec ses disciples
    17 à 30 Jésus célébre la Pâque et institue la cène.
    Comparer Marc 14.12-25 ; Luc 22.7-23.
    - C'est-à-dire le premier jour de la fête où l'on mangeait les pains sans levain. (Exode 12.18 et suivants ; Nombres 28.16 et suivants)
    C'est ainsi que les Juifs désignaient la Pâque. Ce premier jour était le quatorze du mois de nisan. On préparait alors l'agneau de Pâque et les pains sans levain, et la fête commençait le même jour à six heures du soir, bien qu'elle fût fixée au lendemain quinze, de même que le sabbat des Juifs commence le vendredi à six heures du soir. L'après-midi du 14 nisan, avant le coucher du soleil, l'agneau pascal était immolé par les sacrificateurs dans les parvis du temple et c'est dans la soirée qu'on le mangeait. (Comparer verset 2, note.)
    Grec : que nous te préparions à manger la Pâque. Jésus est considéré comme le père de famille, et les disciples, dans leur vénération, lui parlent comme si cette préparation ne concernait que lui.
  • 26.18 Et il dit : Allez dans la ville chez un tel, et dites-lui : Le Maître dit : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je fais la Pâque avec mes disciples. Les mots allez dans la ville supposent que cet entretien eut lieu à Béthanie.
    L'expression chez un tel est de l'évangéliste qui passe sous silence le nom de la personne que le Sauveur ne désigna qu'avec une sorte de mystère commandé par la situation. (Voir Marc 14.15, note.)
    C'était probablement un de ses disciples auquel il annonce ainsi sa mort prochaine : Mon temps est proche, et à qui il veut donner une marque particulière de son amour, en célébrant chez lui cette fête solennelle. Peut-être en était-il convenu d'avance avec lui ; de là la connaissance exacte qu'il avait de la chambre haute qui serait indiquée aux disciples. (Marc 14.15 ; Luc 22.12)
    D'après Luc, (Luc 22.7 et suivants) c'étaient Pierre et Jean que Jésus chargeait de cette mission, et auxquels il donna des indications plus précises, omises par Matthieu. (Comparer aussi Marc 14.13,14)
    Ce mot de Jésus : Mon temps est proche, ne peut pas signifier autre chose que le moment de sa mort, (Jean 13.1) et cette mention suffisait à son disciple pour qu'il comprît toute l'importance de la communication que Jésus lui faisait et de la suprême demande que le Maître mourant lui adressait.
  • 26.20 Et le soir venu, il se mit à table avec les douze disciples. Le texte reçu, avec B, D, majuscules, omet le mot disciples.
    - Les Israélites, à l'origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main. (Exode 12.11) Dans la suite, l'usage prévalut de prendre ce repas assis à table, ou plutôt, selon le sens du mot original, à demi couché sur le côté. (Luc 7.38 note, Jean 13.23, note.)
    Les convives devaient être au moins dix, car l'agneau devait être entièrement mangé. (Exode 12.4,10)
  • 26.21 Et comme ils mangeaient, il dit : En vérité, je vous dis que l'un de vous me livrera. Le but du Sauveur, en prononçant cette terrible révélation, était de montrer à Judas qu'il connaissait fort bien son dessein, de réveiller si possible sa conscience, et ainsi de le détourner encore de son crime à la dernière heure. Mais à quel moment est-ce que Jésus lui donna cet avertissement ?
    Matthieu dit ici : comme ils mangeaient, c'est-à-dire pendant le repas de la Pâque et avant l'institution de la cène. (verset 26) Selon Luc (Luc 22.21) cet incident aurait eu lieu après la célébration de la communion, à laquelle Judas aurait ainsi pris part. Tout porte à croire que la relation de Matthieu et de Marc est la plus exacte. On ne conçoit pas que Jésus pût, après le moment intime et solennel de la cène, soulever ce triste incident qui porta le trouble dans tous les cœurs, (verset 22) ni qu'il eût admis Judas à prendre part à la cène, au moment où il lui reprochait son crime.
    D'ailleurs cette révélation de la trahison de Judas est évidemment identique à celle que rapporte Jean (Jean 13.21 et suivants) avec quelques circonstances différentes ; or, cet évangéliste dit positivement (Jean 13.27) que le traître sortit immédiatement après. Donc il n'était plus présent au moment de la cène. (Voir Luc 22.21, note.)
  • 26.22 Et, fort attristés, ils se mirent chacun d'eux à lui dire : Seigneur, est-ce moi ? Grec : je ne le suis pas, Seigneur ? ou ce n'est pourtant pas moi ?
    La question suppose une réponse négative. L'horreur que leur inspire le crime révélé par le Sauveur leur fait éprouver le besoin d'entendre de sa bouche l'assurance qu'ils en sont innocents.
  • 26.23 Mais répondant, il dit : Celui qui a mis la main dans le plat avec moi, c'est celui qui me livrera. Jésus donne encore ici, par ménagement pour Judas, une réponse vague que, d'après Jean, il précisa ensuite davantage. (Jean 13.18,26)
    - Les Israélites mangeaient, avec l'agneau de Pâque, un plat composé de dattes, de figues, etc., appelé charoset et ayant la couleur des briques, en souvenir de celles d'Egypte. Ils plongeaient dans cette sauce le pain et les herbes amères. Il parait que Judas, assis près du Sauveur, venait de faire en même temps que lui ce mouvement de la main.
  • 26.24 Quant au fils de l'homme, il s'en va, selon qu'il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme par qui le fils de l'homme est livré ! il eût été bon pour cet homme-là qu'il ne fût pas né. Il s'en va, c'est ainsi que le Seigneur désigne son départ de ce monde et son retour auprès du Père, mais en passant par la mort. (Jean 7.33 ; 8.21) Toutefois ce grand événement ne dépendait pas de la trahison de Judas ; celui-ci ne fait que contribuer à l'accomplissement d'un plan divin, écrit dès longtemps dans la prophétie. (Comparer Actes 2.23)
    La vie est un don de Dieu, mais l'homme est responsable de l'usage qu'il en fait, si elle devient pour lui un mal, il ne peut l'attribuer qu'à sa faute : tel n'était pas le dessein de Dieu. En présence de la perdition d'une âme, cette parole de Jésus est d'une redoutable et mystérieuse vérité, mais dans les grandes afflictions de la vie présente, c'est par erreur que l'homme arrive quelquefois à considérer le don de l'existence comme un malheur. (Job 3.2 et suivants Jérémie 20.14 et suivants)
  • 26.25 Et Judas, qui le livrait, répondant, dit : Est-ce moi, Rabbi ? lui dit : Tu l'as dit. Tu l'as dit, hébraïsme qui signifie : Oui, c'est toi. (verset 64)
    Matthieu seul rapporte ce dialogue. Judas, ajoutant l'hypocrisie à son crime, répète encore une fois, en se l'appliquant avec une feinte innocence, la question des disciples. (verset 22)
    L'insolence du traître dépasse toutes les bornes. Mais cet entretien eut lieu probablement à voix basse, Jésus ne voulant pas même alors rendre tout retour impossible à ce malheureux disciple, en le dévoilant directement aux autres. Ceux-ci en effet, ignoraient ses intentions criminelles. (Jean 13.28,29)
  • 26.26 Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris du pain et prononcé une bénédiction, le rompit, et le donnant à ses disciples, il dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Le repas pascal comprenait, d'après les rabbins, les actes suivants :
    1° Le père de famille rendait grâce pour le vin et pour la fête, et mettait en circulation une première coupe.
    2° On apportait une table chargée d'herbes amères, trempées dans du vinaigre et de l'eau salée, des pains sans levain, de l'agneau rôti et de la sauce appelée charoset. (verset 23, note.) Après avoir prononcé une formule de bénédiction, le père de famille prenait quelques herbes amères, les trempait dans la sauce et les mangeait ; les autres convives suivaient son exemple. Sur une question du fils aîné, le père indiquait la signification de ce festin et de tous les plats qui le composaient. On chantait les Psaumes Psaumes 113 et Psaumes 114. La seconde coupe circulait.
    3° Le père, après une ablution de ses mains, prenait deux pains, en rompait un, et en plaçait les morceaux sur l'autre, prononçait une bénédiction, puis enveloppait l'un des morceaux d'herbes amères, le trempait dans la sauce et le mangeait avec un morceau de l'agneau. C'était le signal du repas proprement dit, qui se prolongeait au gré des convives. La conversation était libre. Le père de famille mangeait le dernier morceau de l'agneau, se lavait les mains et distribuait la troisième coupe, appelée "coupe de bénédiction."
    4° On chantait les Psaumes Psaumes 115 à Psaumes 118 et une quatrième coupe circulait. (Comparer E. Stapfer, La Palestine, p. 425.)
    Ces mots : comme ils mangeaient, désignent, aussi bien qu'au verset 21, le moment plus libre du repas qui suivait la célébration cérémonielle de la Pâque.
    Luc et Paul (Luc 22.20 ; 1Corinthiens 11.25) disent que Jésus donna la coupe après le souper. Ils entendent sans doute la troisième coupe et c'est pour cela que l'apôtre l'appelle "la coupe de bénédiction." (1Corinthiens 10.16)
    Le texte reçu dit : "Jésus prit le pain." L'article (le) n'est pas authentique. Il ne s'agit point d'un pain spécial destiné à la cène, mais d'un quelconque des pains qui se trouvaient sur la table.
    - Au lieu des mots : ayant prononcé une bénédiction (grec ayant béni), plusieurs manuscrits portent : ayant rendu grâce, comme au verset 27. C'est aussi le terme employé par Luc et par Paul. (1Corinthiens 11.24)
    L'usage de rendre grâce avant la cène se conserva dans l'Eglise ; de là est venu le nom d'eucharistie (action de grâce), par lequel on désignait la communion. Dans la célébration de la Pâque, le père de famille, en prenant le pain, disait : "Béni soit celui qui produit le pain du sein de la terre." On a quelquefois pensé que ce fut par ces paroles que Jésus bénit le pain. Cela n'est pas probable. Il exprima sans doute du fond de son cœur des sentiments nouveaux, conformes à la grâce nouvelle qu'il communiquait.
    - Ce pain, il le rompit ; action symbolique, comme tous les traits de cette institution ; elle indiquait que le corps du Sauveur allait être rompu, brisé par la souffrance et par la mort. Le même usage symbolique se conserva dans l'Eglise apostolique, où la cène s'appelait la "fraction du pain." (Actes 2.42)
    L'emploi d'une hostie a donc été plus tard une dérogation à la vérité de ce symbole.
    Ceci désigne simplement le pain que Jésus tenait dans sa main et distribuait aux disciples. Le mot est, sur lequel on a tant discuté, n'était point exprimé dans la langue que le Sauveur parlait (l'araméen).
    En disant : mon corps "donné pour vous" (Luc 22.19) et ensuite : mon sang "répandu pour la rémission des péchés," Jésus désignait à ses disciples sa personne, sa vie, qu'il allait livrer comme rançon pour plusieurs. (Matthieu 20.28)
    Comme Jésus était présent et vivant au milieu d'eux, en prononçant ces paroles, il est évident qu'il ne pouvait pas matériellement leur donner son corps à manger et son sang à boire, et qu'ainsi ces paroles étaient prononcées dans un sens symbolique.
    Mais sous ce symbole il y avait une profonde réalité. Jésus ne montre pas seulement à ses disciples les signes sacrés de son corps et de son sang, mais il dit : Prenez, mangez. Or, cela aussi est symbolique ; c'est l'acte d'une appropriation intérieure et personnelle de toute l'efficace du sacrifice qui allait s'accomplir par la mort du Sauveur ; de sorte que celui qui fait cet acte par une foi vivante en lui, entre dans la communion réelle du corps et du sang de Christ. (1Corinthiens 10.16)
    Mais ce Christ, "livré à cause de nos offenses," est aussi "ressuscité à cause de notre justification ;" (Romains 4.25) il est vivant, glorifié, et à celui qui fait une vraie communion avec lui, il se donne avec toute l'efficace de sa mort et toute la réalité de sa vie. (Jean 6.51-58) Nous trouvons donc dans la cène du Seigneur, comme dans tout l'Evangile :
    1° Christ "pour nous," sa mort expiatoire, son sacrifice représenté, offert à l'homme pécheur ;
    2° Christ "en nous," c'est-à-dire se donnant, s'unissant à nous, devenant la nourriture, la force, la vie de notre âme, aussi réellement que le pain et le vin deviennent la nourriture, la force, la vie du corps.
    Toutes les communions chrétiennes sont d'accord sur cette signification essentielle de la cène, elles diffèrent sur le "comment" de la présence de Christ et de sa communication aux fidèles. Or ce "comment" est un mystère dont l'intelligence n'est point nécessaire à l'édification.
  • 26.27 Et ayant pris une coupe, et rendu grâces, il la leur donna, disant : Buvez-en tous ; Matthieu (selon le vrai texte) et Marc disent : une coupe, une de celles qui se trouvaient sur la table ; Luc et Paul écrivent : la coupe, d'où l'on a conclu qu'il s'agissait de l'une de celles qui circulaient pendant le repas de la Pâque. (Comparer verset 26, première note.)
    - Rendre grâces n'a pas un sens différent du mot bénir ou prononcer une bénédiction. (verset 26) Il s'agit d'une prière ou d'un chant d'adoration et de reconnaissance. Les mots : "buvez-en tous," sont d'autant plus frappants que rien en apparence ne les rendait nécessaires. Jésus n'a pas fait la même recommandation à propos du pain. Marc relève cette circonstance en disant : "et ils en burent tous."
    - "Ainsi a parlé l'Ecriture, prévoyant (Galates 3.8) ce que ferait Rome." Bengel.
  • 26.28 car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, lequel est répandu pour plusieurs pour la rémission des péchés. Ces paroles motivent (car) l'ordre de Jésus donné à tous. (verset 28)
    - Ceci désigne la coupe ou le vin qui y est renfermé. Ce vin est le symbole du sang de Jésus qui allait être répandu.
    Dans Matthieu et Marc, selon le vrai texte littéralement traduit, Jésus dit : Ceci est mon sang de l'alliance ; le texte reçu porte "de la nouvelle alliance."
    Cette variante est assez fortement documentée dans Matthieu surtout (A, C, D, les versions.). Mais elle parait provenir de l'intention de donner à la parole eucharistique dans les deux premiers évangiles la même forme que dans Luc et dans Paul. Il est donc probable qu'il faut la rejeter, et la parole de Jésus est dès lors exactement conforme à la déclaration de Moise : "Voici le sang de l'Alliance que l'Eternel a traitée avec nous." (Exode 24.8)
    Seulement Jésus, par ce mot mon sang, substitue son propre sang à celui de la victime, que répandait Moïse, comme, par la coïncidence de la Pâque et de la cène, il substitue à l'agneau pascal le vrai "agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde."
    Jésus scelle ainsi de son sang, c'est-à-dire par sa mort, la vraie alliance de la grâce entre Dieu et l'homme, dont l'alliance ancienne n'était que l'image. De là est venu le terme de nouvelle alliance qui se trouve dans Luc et Paul, d'où il a passé dans le texte reçu de Matthieu et Marc. (Voir sur les autres différences entre Matthieu et Marc d'une part, et Luc et Paul de l'autre, Luc 22.19,20 ; 1Corinthiens 11.23-25, notes.)
    Ces paroles expliquent comment et pourquoi le sang de Jésus est devenu le sang de l'alliance : c'est qu'il est répandu pour la rémission des péchés. Ainsi, la mort expiatoire du Sauveur est la cause objective du pardon, et la foi en est la cause subjective dans le communiant.
    De là peut-être ce mot pour plusieurs, qui limite aux croyants l'efficace du sacrifice de la croix, tandis que dans l'intention de Dieu il a eu lieu pour tous. (1Jean 2.2)
    Nous avons ainsi dans ces paroles prononcées par le Seigneur lui-même une déclaration authentique et irrécusable sur la signification et le but de sa mort expiatoire, dont le premier fruit est le pardon de nos péchés, et dont le croyant reçoit toujours de nouveau le sceau et l'assurance dans la cène.
    - Ce qui remplissait l'âme de Jésus dans ce moment solennel où il instituait la cène, c'est l'immense amour qui le poussait à se livrer à la mort pour ses rachetés. C'est aussi le gage et le souvenir de cet amour qu'il lègue en mourant à son Eglise de tous les temps, en disant : "Faites ceci en souvenir de moi.." (1Corinthiens 11.24,25) Le sentiment de cet amour de Jésus doit dominer toute autre pensée dans chaque célébration de la cène.
  • 26.29 Or je vous le dis, je ne boirai point désormais de ce produit de la vigne, jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. La tristesse de la séparation s'exprime dans ces paroles, qui renferment en même temps une consolante promesse.
    Désormais il ne célébrera plus avec eux ni la Pâque, ni la cène, au moyen de ce produit de la vigne. Mais il élève leurs pensées vers les temps de la perfection, où, dans le royaume de son Père, il fera communion avec eux d'une manière plus intime encore.
    Alors "toutes choses auront été faites nouvelles" et les éternelles réalités que nous présente la cène, le pardon, l'union avec Christ, l'amour, la vie, auront atteint la perfection.
    C'est là ce qu'indique le mot : nouveau qui caractérise cette promesse. Ainsi la cène, célébrée sur la terre, est un gage, un avant-goût de celle que l'Eglise glorifiée célébrera dans les cieux avec son divin chef.
  • 26.30 Et après qu'ils eurent chanté les cantiques, ils sortirent pour aller à la montagne des Oliviers. On chantait, après la célébration de la Pâque, les Psaumes 115 à Psaumes 118, que les Juifs appelaient le grand hallel (louange). Ce chant était une sorte de récitatif, tel qu'on l'entend encore dans quelques synagogues, et auquel se prêtent admirablement les psaumes hébreux.
    C'est-à-dire au pied de cette montagne, dans la vallée de Cédron, où se trouvait le jardin de Gethsémané.
  • 26.31 Alors Jésus leur dit : Pour vous tous, je serai cette nuit une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. 31 à 56 Gethsémané.
    Comparer Marc 14.26-52 ; Luc 22.31-53.
    - Grec : Tous, vous serez scandalisés en moi...Tous !
    Ce mot, expressément placé en tête de la phrase, dut faire sur les disciples une impression profonde. (verset 33)
    - Sur ce mot être scandalisé, voir Matthieu 11.6, note ; comparez Matthieu 5.29, note.
    D'après Luc 22.31 et suivants, Jean 13.36 et suivants, cet entretien eut lieu encore dans la chambre haute.
    Zacharie 13.7, librement cité et appliqué par Jésus à la mort qu'il allait souffrir, et à ses disciples qui seraient dispersés comme des brebis n'ayant plus de berger.
  • 26.32 Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. Après une parole si propre à attrister les disciples, (verset 31) Jésus en prononce une autre qui les aurait remplis de consolation et de courage s'ils l'avaient comprise.
    La Galilée avait été le principal théâtre du ministère de Jésus, c'était la patrie des disciples, où ils comptaient retourner après la fête qu'ils étaient venus célébrer à Jérusalem, et c'est là que Jésus leur promet de les réunir après leur dispersion.
    C'est comme s'il leur avait dit : "Avant même que vous soyez retournés en Galilée, je serai ressuscité et je vous y précéderai." Cette promesse fut en effet accomplie. (Matthieu 28.16 ; Jean 21.1 ; 1Corinthiens 15.6)
  • 26.33 Mais Pierre répondant, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Grec : Si tous se scandalisent en toi, moi, je ne me scandaliserai jamais.
    - Le Seigneur vient de dire : Tous. Pierre répond : Si tous, moi jamais.
    Le texte reçu lui faisait dire : Si même tous. Sa pensée est bien assez absolue sans ce mot non authentique. Il était sincère, plein de courage et d'amour pour son Maître, en parlant ainsi ; mais il ne songe pas à sa faiblesse. Plus il s'élève au-dessus de ses condisciples, plus sa chute sera profonde.
  • 26.34 Jésus lui dit : En vérité je te dis que cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. Pierre dit : jamais.
    Jésus répond : cette nuit même, avec cette affirmation solennelle : En vérité. Il indique même à son disciple le temps précis que les anciens appelaient : le chant du coq, c'est-à-dire la troisième veille de la nuit, entre minuit et trois heures, vers le point du jour. (Comparer versets 74,75)
  • 26.35 Pierre lui dit : Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous les disciples dirent la même chose. Pierre porte son assurance jusqu'à se croire prêt à mourir, sans s'apercevoir qu'il contredit formellement son Maître. Il méprise son avertissement deux fois répété, et entraîne ses condisciples (tous) dans sa présomption. Jésus lui laisse le dernier mot et se contente de prier pour lui. (Luc 22.32)
    Ce que le disciple n'a pas voulu croire, il devra l'apprendre par une amère expérience.
  • 26.36 Alors Jésus se rend avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, jusqu'à ce que m'en étant allé là, j'aie prié. D'après les plus anciens manuscrits Gethsemanei ; ce nom correspond très probablement à l'hébreu Gath-schemen qui signifie pressoir à l'huile.
    C'était un enclos situé au pied du mont des Oliviers au delà du Cédron et de la vallée de Josaphat, au fond de laquelle coulait ce torrent, à très peu de distance de Jérusalem.
    Matthieu dit que Jésus s'y rend, reprenant ainsi son récit, (verset 30) interrompu par les entretiens qui ont eu lieu en chemin entre Jésus et ses disciples.
    Le Sauveur ne parle encore à tous ses disciples que de sa prière : il leur tait ses combats, son amère souffrance.
    "Il les épargne et a égard à leur infirmité." Calvin.
    Il les conduit ainsi par degrés, avec une sagesse pleine d'amour, sur le chemin de la croix.
  • 26.37 Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être attristé et dans l'angoisse. Jacques et Jean. Ces trois disciples furent les témoins de ce qu'il y eut de plus intime, de plus mystérieux, dans la vie du Sauveur. (Matthieu 17.1 ; Luc 8.51)
    Grec : A être attristé et angoissé. Il y a progression de l'un à l'autre de ces deux mots, dont le dernier désigne cette souffrance morale causée par l'agitation intérieure, le découragement, en un mot l'angoisse.
  • 26.38 Alors il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort, demeurez ici et veillez avec moi. Maintenant que Jésus est seul avec ses trois disciples les plus intimes, il leur fait part avec confiance de ce qui se passe en lui. C'est dans son âme qu'il souffre, sa douleur est exclusivement morale ; mais sa tristesse est si profonde, qu'elle va jusqu'à la mort, c'est-à-dire qu'il éprouve la douleur et l'angoisse de celui qui lutte avec la mort, qui est à l'agonie. (Luc 22.44)
    "Dans les grandes tentations, on aime à être seul, mais cependant à avoir des amis à sa portée." Bengel.
    Jésus demande à ses disciples de veiller, non de prier avec lui, bien qu'ils dussent prier pour eux-mêmes, (verset 41) mais même ce qu'il leur demande, il ne peut l'obtenir d'eux. (verset 40) Dans son dernier combat, le Médiateur dut souffrir seul, (Jean 16.32) et cela aussi contribua à rendre sa coupe plus amère.
  • 26.39 Et étant allé un peu plus avant, il se prosterna, priant et disant : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. Grec : Il tomba sur son visage.
    "Sur son visage, non seulement sur ses genoux : abaissement suprême !" Bengel.
    Malgré sa terrible souffrance, Jésus conserve toute sa communion de confiance et d'amour avec Dieu ; mon Père. (Quelques manuscrits et des Pères omettent mon.)
    Les mots : s'il est possible, ne doivent s'entendre que d'une possibilité morale : si cela est compatible avec le dessein de ta miséricorde pour le salut du monde, si l'humanité déchue peut être sauvée sans ce moyen de la croix.
    - La coupe, image très fréquente dans les Ecritures, (Matthieu 20.22, note) exprime ici l'immense sacrifice, les souffrances, la mort du Sauveur, avec toutes les craintes qu'il en éprouvait dans ce moment. (Comparer verset 46, note.) Ces paroles de Jésus ne sont point seulement une plainte, un cri de douleur, mais une véritable prière, une ardente supplication.
    Jésus a prié ; mais il fait immédiatement à Dieu le sacrifice de toute sa volonté. (Jean 6.38 ; comparez Matthieu 12.27) En ceci, comme dans toute sa vie, Jésus est à la fois notre Sauveur et notre modèle ; car, comme c'est surtout dans la volonté de l'homme que réside le péché, cette volonté devait être offerte en sacrifice à la volonté souveraine de Dieu.
    Ce sacrifice Jésus l'a fait comme représentant de notre humanité. Il est de plus notre modèle dans toutes nos épreuves, car nous aussi, nous pouvons demander à Dieu de nous en épargner l'amertume, pourvu qu'il nous accorde la grâce de renoncer à toute volonté propre, ce qui est l'essentiel du sacrifice et déjà une victoire.
  • 26.40 Et il vient vers les disciples et les trouve endormis ; et il dit à Pierre : Ainsi, vous n'avez pas pu veiller une heure avec moi ! Ce sommeil des trois disciples, dans un tel moment, ne s'explique que comme celui dont il est parlé dans Luc 9.32. Il est un degré de joie ou de tristesse que la nature humaine ne peut supporter sans en être accablée.
    Aussi Luc (Luc 22.45) observe-t-il expressément qu'ils étaient "endormis de tristesse." Cependant les disciples restaient responsables de cet abattement, puisque Jésus leur en fait un reproche.
    - Ces verbes au présent : il vient, il les trouve, aussi bien que le mot et trois fois répété, rendent très vivement cette scène et le douloureux étonnement que Jésus éprouve et qu'il va exprimer lui-même.
    C'est à Pierre que Jésus adresse avec tristesse ce reproche ; n'est-ce pas lui qui avait fait les plus grandes protestations de fidélité ?
  • 26.41 Veillez et priez, afin que vous n'entriez pas en tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible. Comparer Matthieu 6.13, note. Il y a dans toute grande épreuve une tentation, un danger moral qui ne peut être écarté que par la vigilance et la prière.
    C'est là une sentence générale que Jésus applique à la position actuelle des disciples. L'esprit, ou ce que Paul appelle "l'homme intérieur," (Romains 7.22) la faculté spirituelle et morale, est prompt, ou, comme d'autres traduisent, plein de courage, d'ardeur ; mais la chair, la nature inférieure, sensuelle de l'homme, est faible, n'a aucun moyen de résister à la tentation, conspire plutôt avec elle. (Romains 7.18-25)
    Pierre, à qui s'adressent ces paroles, en fera bientôt la plus triste expérience.
  • 26.42 Il s'en alla encore pour la seconde fois, et pria, disant : Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe passe sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Le texte reçu porte comme au verset 39 : loin de moi.
    - Il y a, entre la première et la seconde prière de Jésus, une différence notable : il parait admettre maintenant qu'il n'est pas possible ; la volonté divine pénètre, domine plus complètement la volonté humaine ; et nous pressentons que dans le troisième combat (verset 44) la victoire sera complète.
  • 26.43 Et étant revenu, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. verset 40, note.
  • 26.44 Et les ayant laissés, il s'en alla encore, et pria pour la troisième fois, disant la même parole. La même parole peut être prononcée avec un sentiment très différent. Cette triple reprise dans la prière, dont Matthieu seul nous a conservé le récit complet, montre combien le combat du Médiateur fut prolongé et terrible. (Comparer Luc 22.43)
    L'apôtre Paul nous décrit une expérience analogue de sa vie. (2Corinthiens 12.8)
  • 26.45 Alors il vient vers les disciples, et leur dit : Dormez désormais et reposez-vous ! Voici, l'heure approche, et le fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs. Grec : Dormez le reste (du temps) ou désormais, et reposez-vous.
    Ces paroles ont été très diversement interprétées. Traduites par l'impératif, elles peuvent exprimer une douloureuse ironie, ou avoir le sens d'une permission, comme si Jésus disait : "Il est trop tard, je n'ai plus besoin de vous, vous pouvez dormir."
    Cette dernière interprétation est en contradiction avec les paroles qui suivent dans ce verset même. D'autres, rendant ces verbes par l'indicatif, traduisent : Vous dormez encore ! Mais, bien qu'à la rigueur on puisse adopter l'indicatif, le mot grec que nous traduisons par désormais ne peut pas signifier encore.
    La même objection s'oppose à l'idée de ceux qui ont voulu rendre cette phrase par une question : Dormez-vous encore ? qui se rapprocherait de l'expression toute différente employée par Luc : (Luc 22.46) "Pourquoi dormez-vous ?" Il ne reste donc, pour expliquer le texte de Matthieu, qu'à admettre, avec les meilleurs interprètes, depuis Calvin jusqu'à nos jours, la première signification donnée à ces paroles.
    On a objecté que l'ironie n'était pas en harmonie avec les sentiments qui remplissaient l'âme de Jésus. C'est une erreur. Cette forme de langage peut exprimer une profonde tristesse et une vive douleur sans aucune amertume ni aucune dérision.
    D'ailleurs l'ironie est dans la situation beaucoup plus que dans les paroles. Jésus a demandé à ses disciples de veiller avec lui ; (verset 38) il leur a reproché leur assoupissement, (verset 40) il les a exhortés en vue de la tentation qui les menaçait ; (verset 41) et pendant que leur Maître souffre et prie, ils dorment ! Les ennemis s'approchent, et ils dorment !
    L'heure ! l'heure suprême décisive. (Comparer Jean 17.1)
    - Le fils de l'homme (Matthieu 8.20, note) est livré ! verbe au présent comme si Jésus était déjà entre les mains des pécheurs.
    Par ces pécheurs, les uns entendent les membres du sanhédrin, ou, en général, les Juifs qui vont rejeter leur Sauveur ; d'autres, les Romains, qui le mettront à mort. Pourquoi ne pas appliquer ce mot aux uns et aux autres ?
  • 26.46 Levez-vous, allons ! voici, il approche celui qui me livre ! Quel contraste entre ces vives paroles, qui signalent un péril imminent, et le sommeil des disciples ! Maintenant le Sauveur, relevé de son abattement, s'avance plein de calme et de courage au-devant de ses ennemis.
    - Au terme de ce récit, nous devons nous demander quelles ont été dans l'âme de Jésus les causes de cette souffrance cruelle qu'il a endurée. Il faut bien avouer que cette question nous met en présence du mystère "sur lequel les anges se penchent, désirant de voir jusqu'au fond." (1Pierre 1.12)
    On a répondu que c'était le sentiment profond de la perversité humaine, de l'ingratitude de son peuple, de l'abandon de ses disciples, en un mot, ce poids immense d'iniquités qui s'accumulaient sur lui. On a répondu surtout que c'était le frémissement de la nature en présence des souffrances les plus atroces, de la mort la plus ignominieuse.
    Tout cela peut être vrai. Mais cette mort qu'il avait prévue et si souvent annoncée, pour laquelle il savait qu'il était venu, (Jean 12.27) qu'il avait préfigurée dans la cène, quelques heures auparavant, dont il avait parlé avec un calme si sublime (voir les discours dans saint Jean et la prière sacerdotale), cette mort qui de sa part était libre et volontaire, était-elle bien la cause unique de ses angoisses, de sa défaillance ? ne nous paraîtrait-il pas alors moins courageux que tant de martyrs qui ont affronté avec héroïsme des supplices pareils ?
    Une certaine critique, pour laquelle rien n'est sacré, n'a pas manqué de lui en faire un reproche ; elle a même trouvé une contradiction entre le calme majestueux des derniers entretiens de Jésus avec ses disciples et les profondes angoisses de Gethsémané ; et cette contradiction, elle s'en est armée pour contester la vérité historique du quatrième évangile.
    Il faut regarder plus avant. La mort, dans le sens que l'Ecriture donne à ce mot, n'est pas seulement la destruction du corps, "salaire du péché," elle atteint tout notre être ; elle devient, sous le jugement de Dieu, "la mort seconde," la condamnation. Or Jésus, nous le savons de sa propre bouche, allait payer de sa vie la rançon des pécheurs ; (Matthieu 20.28) il allait "répandre son sang pour les péchés de plusieurs" (verset 28 : comparer Jean 1.29 ; 1Jean 2.2 ; 2Corinthiens 5 ; 21 ; Galates 3.13) ; en un mot, chef et représentant de notre humanité, il se mettait à la place du pécheur, sous le jugement de Dieu.
    De là ces angoisses, ce poids de souffrance morale sous lequel il craint de succomber. (Comparer Matthieu 27.46) Il s'agit donc ici d'une tentation spéciale, terrible, d'une lutte contre la puissance des ténèbres. (Luc 22.53 ; Jean 14.30)
    Jésus invoque son Père, dont il n'a point perdu l'amour et la faveur, il prie. (versets 36,39,42)
    Que demande-t-il en ces mots : "Que cette coupe passe loin de moi ?" De ne pas accomplir son sacrifice ? On peut à peine le penser ; et s'il fallait l'admettre, ce ne serait là qu'un cri de douleur arraché par l'angoisse et aussitôt réprimé par cette expression d'entier abandon : "comme tu le veux." Il demande avant tout avec ardeur la délivrance de cette angoisse même, de sa crainte.
    C'est là ce que nous apprend la parole profonde d'un auteur sacré qui ajoute qu'il fut exaucé, et que, "bien qu'il fût Fils, il apprit ainsi l'obéissance par les choses qu'il a souffertes ; et qu'ayant été consommé (rendu parfait dans l'obéissance), il est devenu l'auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent." (Hébreux 5.7-9 ; comparez ci-dessus verset 39, 2e note.)
  • 26.47 Et comme il parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, vint, et avec lui une grande foule armée d'épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs et des anciens du peuple. Ici se trouvent désignés trois ordres de personnes : en tête Judas, l'un des douze ; puis ce que Matthieu appelle une foule armée d'épées et de bâtons, et qui se composait, comme nous l'apprend Jean, (Jean 18.3, note) d'une "cohorte," par où il faut entendre un détachement de la garnison romaine, et non la garde juive du temple ; et enfin "d'huissiers," accompagnés par des serviteurs des sacrificateurs et des anciens, membres du sanhédrin et instigateurs de cette arrestation.
    - Il faut compléter la scène qui suit par les autres évangiles.
  • 26.49 Et aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : Salut, Rabbi ! Et il l'embrassa. C'était, chez les Juifs, une manière de s'aborder et de se saluer avec intimité. Il y a même ici un verbe composé qui signifie baiser avec affection.
    M. Rilliet traduit : "il lui donna un tendre baiser."
    Ce baiser de Judas, devenu proverbial, comme l'acte de la plus noire hypocrisie, devait d'abord désigner la victime à ses persécuteurs, mais probablement Judas pensait-il aussi pouvoir cacher sa trahison à Jésus lui-même, en lui faisant croire que son arrivée était fortuite.
  • 26.50 Mais Jésus lui dit : Ami, pour quel sujet es-tu ici ? Alors, s'étant approchés, ils mirent les mains sur Jésus et le saisirent. Cette question, plus directe dans Luc, (Luc 22.48) devait faire rentrer Judas en lui-même, en lui montrant que son dessein était découvert.
    Le terme original rendu par ami n'exprime point un sentiment d'affection, mais signifie plutôt compagnon, camarade, comme Matthieu 20.13 ; 22.12.
  • 26.51 Et voici l'un de ceux qui étaient avec Jésus, ayant étendu la main, tira son épée, et, ayant frappé le serviteur du souverain sacrificateur, lui emporta l'oreille. C'était Pierre, dont les trois premiers évangiles taisent le nom par prudence, parce que cet apôtre vivait encore.
    Jean (Jean 18.10) le nomme, parce que, Pierre étant mort, il n'y avait plus aucun danger à le faire.
  • 26.52 Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. Par ces paroles, le Seigneur condamne de la manière la plus expresse et la plus sévère toute violence et toute persécution en faveur de sa cause. Son règne, tout spirituel, ne saurait s'étendre par des armes charnelles. (2Corinthiens 10.3,4)
    Que de sang, de souffrances et de scandales épargnés à l'Eglise et au monde, si ces paroles avaient été comprises et mises en pratique !
    - C'est abuser de l'Ecriture que de faire de cette déclaration un argument en faveur de la peine de mort. Beaucoup plutôt pourrait-on y voir une condamnation de la guerre, de toute guerre injuste ; mais il est probable que Jésus n'a pensé ici qu'aux moyens d'étendre son règne.
  • 26.53 Ou bien, penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, et il me fournira plus de douze légions d'anges ? Douze légions d'anges, au lieu de ces pauvres douze disciples, dont l'un croit devoir défendre son Maître par l'épée. Ces paroles nous montrent quelle était la confiance absolue du Sauveur en son Père et combien sa mort était volontaire. Sin., B, la Vulgate, les versions égypt. placent le mot maintenant (grec à l'instant) après me fournira.
    La plupart des critiques et des traducteurs adoptent cette leçon.
  • 26.54 Comment donc s'accompliraient les Ecritures, qui disent qu'il doit en être ainsi ? Car, selon les Ecritures, le Messie ne peut sauver le monde et arriver à la gloire que par la voie des souffrances. (Psaumes 22 ; Esaïe 53 ; comparez Luc 24.26,46)
  • 26.55 En ce moment-là, Jésus dit à la foule : Vous êtes sortis comme après un brigand avec des épées et des bâtons pour me prendre. Chaque jour j'étais assis enseignant dans le temple, et vous ne m'avez point saisi. verset 53, note.
    Jésus reproche à la foule (verset 47, note) et à ses chefs le traitement indigne qu'elle lui infligeait en le saisissant comme un malfaiteur ; mais il lui déclare en même temps que ses ennemis ont été impuissants à lui faire aucun mal avant que fût arrivé le temps de la volonté de Dieu, révélée dans les Ecritures. (verset 56)
  • 26.56 Mais tout ceci est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples, l'abandonnant, s'enfuirent. Tous l'abandonnent, bien que tous eussent promis de lui rester fidèles. (verset 35)
    Accomplissement de la prédiction que Jésus venait de faire. (verset 31)
  • 26.57 Mais ceux qui avaient saisi Jésus, l'emmenèrent chez Caïphe, le souverain sacrificateur, où les scribes et les anciens s'assemblèrent. Jésus devant le sanhédrin
    26 :57 à 27 :2
    Comparer Marc 14.53 à Marc 15.1 ; Luc 22.54 à Luc 23.1.
    - Voir verset 3, note ; verset 47, note.
    Ce conseil s'assembla au milieu de la nuit, en toute hâte, dès qu'on eut appris l'arrestation de Jésus.
    - D'après le récit de Jean, (Jean 18.13) Jésus fut conduit d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe. Voir la note sur ce passage. Les synoptiques passent ce fait sous silence. (Luc 22.54, note.)
  • 26.58 Et Pierre le suivait de loin, jusqu'à la cour du souverain sacrificateur ; et y étant entré, il s'assit avec les huissiers, pour voir la fin. La fin, c'est-à-dire ce qui arriverait à son Maître. Son amour pour lui l'attire, la crainte du danger l'éloigne, il le suivait, mais de loin. Déjà le combat a commencé dans son âme.
  • 26.60 et ils n'en trouvèrent point, bien que plusieurs faux témoins se fussent présentés. Mais plus tard deux faux témoins s'étant présentés, Le texte reçu répète une seconde fois à la fin de ce verset les mots : ils n'en trouvèrent point, qui ne sont pas authentiques.
    Il en est de même des mots : et les anciens qu'il introduit après les principaux sacrificateurs. (verset 59)
    Quoiqu'il se fût présenté plusieurs faux témoins, aucun d'eux ne proférait une accusation assez grave pour condamner Jésus à mort. (Comparer Marc 14.59)
    Le sanhédrin voulait hypocritement conserver les formes de la justice.
  • 26.61 dirent : Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. Cette parole de Jésus pouvait paraître aux Juifs un sacrilège, une atteinte portée au temple de Dieu ; mais elle était à la fois mal comprise et faussée. Il n'avait pas dit, en effet, je puis détruire, mais détruisez. (Jean 2.19, note ; comparez Marc 14.58)
  • 26.63 Mais Jésus gardait le silence. Et le souverain sacrificateur reprenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire, si tu es le Christ, le Fils de Dieu. On peut réunir en une les deux propositions interrogatives : "Ne réponds-tu rien à ce que ceux-ci déposent contre toi" (Tischendorf, B. Weiss.)
    La ponctuation que nous avons adoptée est préférée par Tregelles, Westcott et Hort, Meyer. Ce dernier trouve avec raison qu'elle répond mieux à la passion avec laquelle le souverain sacrificateur interroge Jésus.
    - Jésus se tait par un sentiment de dignité et par la conviction que toute défense serait inutile en présence d'un tel tribunal. Il y a donc dans ce silence une sévère accusation contre les accusateurs.
    Sin., B, des majuscules et des versions omettent : reprenant la parole.
    - Par ces termes solennels : Je t'adjure, et cela par le Dieu vivant qui doit punir le mensonge, (Hébreux 10.31) le souverain sacrificateur imposait à Jésus une sorte de serment.
    Quelle est la question précise qu'il lui pose ? Non pas seulement : Es-tu le Christ, le Messie, car il n'est pas probable qu'une telle prétention eût paru digne de mort ; mais es-tu le Fils de Dieu ?
    C'est en vain que plusieurs interprètes veulent nous faire considérer ces deux termes comme synonymes. Pour comprendre toute la portée que le souverain sacrificateur attachait à ce dernier titre, il faut se rappeler les termes dans lesquels les Juifs avaient précédemment articulé contre Jésus-Christ la même accusation : "il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu ;" (Jean 5.18) "nous ne te lapidons point pour aucune bonne œuvre, mais pour un blasphème et parce que, n'étant qu'un homme, tu te fais Dieu.." (Jean 10.33)
    La question de Caïphe est destinée à arracher à Jésus une semblable déclaration, qui permettra de l'accuser de blasphème, (verset 65) crime que la loi de Moïse punissait de mort. La réponse de Jésus aussi n'a toute sa signification que si l'on y voit une affirmation de sa divinité.
  • 26.64 Jésus lui dit : Tu l'as dit ; en outre, je vous le dis, désormais vous verrez le fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel. Tu l'as dit. Hébraïsme qui signifie : Oui, comme tu l'as dit.
    Ou, selon le récit de Marc : (Marc 14.62) Moi je le suis. Moment unique dans la vie de Jésus, que celui où il proclame sa messianité et sa divinité devant les représentants de la théocratie !
    Jésus emploie à dessein le langage et les images de l'Ecriture que ses auditeurs connaissaient bien. Ainsi, le fils de l'homme, venant sur les nuées du ciel, sont des termes messianiques, empruntés à Daniel 7.13, et qui annoncent son retour dans la gloire pour exercer le jugement du monde. (Matthieu 24.30)
    Ainsi encore être assis à la droite de la Puissance (de Dieu), c'est, conformément à la prophétie, (Psaumes 110.1) prendre part à la puissance et à la gloire divines, aussi bien qu'au gouvernement de l'univers. (Marc 16.19 ; Actes 2.33 ; 5.31 ; Romains 8.34)
    Ce fils de l'homme va passer de son profond abaissement au plus haut degré de gloire. Cet accusé qui va être condamné à mort, cite d'avance ses juges à son propre tribunal !
    - Quelques interprètes, pressant le mot désormais ou dés maintenant, qui s'applique au verbe vous verrez, pensent que les mots venant sur les nuées du ciel ne peuvent pas désigner le retour final de Christ, mais bien l'exercice de son pouvoir spirituel dans son règne sur la terre. Cette dernière idée n'est sûrement pas contraire au texte ; mais ce serait trop presser les termes que de vouloir en exclure la seconde venue du Sauveur. Il vient sans cesse à travers les siècles, mais il ne fait par là que préparer ce retour suprême par lequel il élèvera son règne à la perfection. Les paroles du Sauveur que nous venons de citer (Matthieu 24.30) ne laissent d'ailleurs aucun doute sur le sens de notre passage.
  • 26.65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, en disant : Il a blasphémé ! qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous avez maintenant entendu le blasphème. Que vous en semble ? Déchirer ses vêtements était chez les Juifs un signe de tristesse profonde ou de vive indignation. (2Rois 18.37 ; 19.1) Il est évident que, chez Caïphe, ces sentiments étaient hypocritement simulés ou du moins dominés par la haine. (Jean 11.49 et suivants)
    Caïphe affirme que Jésus, en se déclarant le Messie, le Fils de Dieu, et en prétendant avoir part à la puissance divine, (verset 64) s'attribue une gloire qui n'appartient qu'à Dieu, et prononce un blasphème. (Comparer Jean 10.33) Les mots Que vous en semble ? étaient la question solennelle posée par le président à tout le conseil, pour que celui-ci fit connaître son vote. Or ce vote, d'après Lévitique 24.16, ne pouvait être qu'une condamnation à mort. Et c'est ce qui eut lieu. (verset 66)
    D'où il faut conclure que si Jésus n'avait pas été ce qu'il déclarait être, la sentence prononcée contre lui conforme à la loi de Moïse serait parfaitement juste. Ceux qui nient la divinité de Jésus-Christ ont-ils réfléchi à cette conséquence de leur négation ?
  • 26.66 Ils répondirent : Il mérite la mort ! Ainsi l'unique cause de la condamnation de Jésus devant le conseil de sa nation fut la déclaration solennelle de sa divinité.
    - Le Saint et le Juste mérite la mort ! O justice des hommes !
  • 26.68 en disant : Prophétise-nous, Christ, qui est celui qui t'a frappé. Qui sont ceux qui infligent à Jésus ces traitements horribles ?
    Selon notre Evangile, et surtout d'après Marc, (Marc 14.65) on ne saurait douter que ce ne soient quelques-uns des membres du sanhédrin qui l'injurient, au moins en paroles. (Voir Marc 14.65, note.)
    S'il parait peu probable que des juges puissent descendre à ce rôle indigne envers un condamné, tout s'explique par la haine qui remplissait leurs cœurs.
    - Cette raillerie impie : Prophétise, ne signifie pas seulement : Devine qui t'a frappé, ainsi que portent quelques versions ; mais bien : Montre que tu es un prophète, le Christ (Messie), en nommant celui qui t'a frappé.
  • 26.69 Pierre cependant était assis dehors, dans la cour ; et une servante s'approcha de lui en disant : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Dehors, dans la cour, est pris ici du point de vue de ceux qui étaient dans le palais. (Comparer verset 58)
  • 26.70 Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu dis. Grec : "il le nia, ou renia, devant tous," ou, selon une variante, "en présence d'eux tous," c'est-à-dire des huissiers et des serviteurs qui se trouvaient là. (verset 58)
    Il y avait en effet dans ces mots : Je ne sais ce que tu dis, non seulement une négation du fait, mais un premier reniement de Jésus.
    Pierre fut surpris par la brusque affirmation de cette servante ; il ne veillait pas ; (verset 41) et précisément parce qu'il était entouré de plusieurs témoins, la crainte se joignit à l'irréflexion dans ce premier reniement, qu'il voulut maintenir ensuite. Là est la vraie cause de sa chute.
  • 26.71 Et comme il sortait vers le porche, une autre le vit, et dit à ceux qui étaient là : Celui-ci était avec Jésus le Nazaréen. Vers le porche, ou le portail qui donnait accès de la cour intérieure (verset 69) à la cour extérieure. (Comparer Marc 14.68)
    La première servante donne à Jésus l'épithète de Galiléen, (verset 69) celle-ci de Nazaréen.
    C'est par l'un ou l'autre de ces noms que le peuple le désignait, avec une sorte de mépris.
    - Le texte reçu fait dire à la seconde servante comme à la première : Celui-ci aussi ; ce dernier mot n'est pas authentique.
  • 26.72 Et il le nia de nouveau avec serment : Je ne connais point cet homme. Cet homme ! Quel froid mépris dans cette manière de désigner son Maître ! Quel abîme entre cette parole et celle de Matthieu 16.16 !
    Et c'est avec serment qu'il prononce ces mots. Il faut remarquer la progression d'un reniement à l'autre.
  • 26.73 Et peu après, ceux qui étaient là s'approchant, dirent à Pierre : Vraiment, toi aussi, tu es des leurs, car aussi ton langage te fait connaître. Ton langage, c'est-à-dire l'accent galiléen, assez différent de celui des Juifs de la Judée. Cet accent avait été reconnu dans les paroles que Pierre venait de prononcer.
  • 26.74 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais point cet homme. Et aussitôt le coq chanta. Ici encore il y a progression : non seulement il jure de nouveau qu'il ne connaît point cet homme, mais il ajoute à ce serment des imprécations contre lui-même pour le cas où il ne dirait pas la vérité. Ainsi il y eut, dans le reniement de Pierre :
    1° lâche infidélité envers son Maître, et cela au moment où il courait le plus grand danger et subissait les plus profondes humiliations ;
    2° mensonge trois fois répété ;
    3° faux serments ;
    4° imprécations contre lui-même ! Il aurait péri dans cet abîme, sans la grâce de son Dieu.
    Le chant du coq aurait retenti à ce moment pour la seconde fois, selon le récit de Marc. (Marc 14.68,72)
    Les quatre récits du reniement de Pierre présentent quelques différences de détails concernant surtout les personnes qui dénoncent Pierre comme disciple de Jésus. (Luc 22.58, note.) Mais ils s'accordent pour rapporter trois reniements de l'apôtre.
  • 26.75 Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. Et, étant sorti, il pleura amèrement. verset 34. Pierre se souvint de cette parole, non seulement à cause du chant du coq, mais surtout parce qu'en ce moment le Sauveur lui jeta un regard de compassion et de reproche qui perça sa conscience et son cœur. (Luc 22.61) Il se réveilla au fond d'un abîme.
    Ainsi commence le relèvement du disciple tombé. Le sang qui allait couler sur la croix était nécessaire pour laver son péché. Mais pour l'amener à la croix, il fallait ses larmes amères.
    L'orgueilleuse présomption qui causa sa chute fut à jamais brisée. Pierre reste le type de la vraie repentance, comme Judas de la fausse. (Comparer Marc 14.72, note.)
  • Matthieu 27

  • 27.1 Or, lorsque le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir ; Chapitre 27.
    Ils avaient déjà prononcé la sentence de mort (Matthieu 26.66) mais, dès que le matin fut venu et que Jésus eut été éloigné, ils délibérèrent de nouveau en conseil, dans la seconde partie de la même séance, sur les moyens d'exécuter la sentence. (Voir Luc 22.66, note.)
    Il fallait pour cela obtenir l'autorisation du gouverneur romain, car, depuis que la Judée était devenue province romaine, le droit de vie et de mort avait été ôté au sanhédrin. (Comparer Jean 18.31)
    Le peuple de l'alliance dut ainsi livrer son Messie entre les mains des Gentils, ce qui aggrava sa culpabilité. Il en résulta aussi que Jésus subit le supplice romain de la croix, au lieu de la lapidation, peine de mort usitée chez les Juifs.
  • 27.2 et l'ayant lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate, le gouverneur. Pilate (Sin., B ne portent pas ici le surnom de Ponce que le texte reçu ajoute à Pilate) gouvernait la Judée et la Samarie avec le titre de gouverneur, qui se trouve dans Josèphe. (Ant. XVIII, 3, 1.)
    Il fut le cinquième procurateur de Judée et succéda à Valerius Gratus en 26 après Jésus-Christ. Après dix ans, il fut rappelé à Rome pour rendre compte de son administration, et relégué à Vienne, dans les Gaules. Les procurateurs résidaient à Césarée, capitale politique du pays (Actes 23.32 et suivants ; Actes 25.1 et suivants) ; mais Pilate était venu à Jérusalem probablement pour surveiller cette ville pendant la fête de Pâque, où l'on pouvait toujours craindre quelque trouble à cause des immenses multitudes qui y affluaient. (Matthieu 26.5)
  • 27.3 Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, 3 à 10 La fin de Judas.
    Alors il vit que Jésus était condamné, par le fait qu'on le livrait à Pilate. Judas ne s'attendait point à cette condamnation. Connaissant l'innocence de Jésus, il pensait sans doute que ses adversaires se borneraient à lui infliger quelque peine légère, ou que lui-même ferait usage de sa puissance pour anéantir leurs desseins. (Matthieu 26.15, note.)
    Mais il ne faudrait pas conclure de ce mot : il se repentit, qu'un changement salutaire s'accomplit dans son cœur. En effet, le verbe ici employé n'est point celui qui désigne une repentance à salut, une sainte douleur d'avoir offensé Dieu, toujours suivie de la régénération du cœur ; (Matthieu 3.2, note) il exprime seulement un regret plein d'angoisses à la vue des suites redoutables d'une action. Pour comprendre la différence, il suffit de comparer la repentance de Judas à celle de Pierre.
  • 27.4 disant : J'ai péché en livrant un sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ? tu y pourvoiras. Livrer un innocent, c'est déjà un crime affreux ; mais livrer son sang, c'est-à-dire le livrer à une mort violente, c'est un crime dont Judas ne voit que maintenant toute la noirceur.
    Que nous importe ? ou : Qu'est-ce que cela nous regarde ? C'est ton affaire. Il n'y a peut-être pas dans les annales du crime de parole qui trahisse un endurcissement aussi complet. Et ce sont des prêtres qui la prononcent !
  • 27.5 Et, après avoir jeté les pièces d'argent dans le temple, il se retira, et s'en étant allé, il se pendit. Le terme ici employé est bien celui qui désigne d'ordinaire l'intérieur du temple, ou le sanctuaire ; mais comme il est peu probable que ce fût là que les sacrificateurs et les anciens étaient assemblés, (verset 3) ni que Judas eût osé y pénétrer, on peut entendre par ce mot quelque dépendance du lieu sacré où les chefs du peuple tenaient leur séance. On voit aussi par ce fait que les sacrificateurs n'étaient pas tous allés conduire Jésus à Pilate. (verset 3) La plupart étaient restés près du temple pour veiller à ce qu'il ne se fît aucune émeute.
    Comparer Actes 1.18, note. Pierre ajoute à cette scène tragique quelques détails plus horribles encore.
  • 27.6 Et les principaux sacrificateurs ayant pris les pièces d'argent, dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, car c'est le prix du sang. Pour désigner avec précision le trésor sacré, l'évangéliste a conservé le mot hébreu corbanan, qui signifie probablement offrande, et par extension, le trésor placé dans le temple de Jérusalem et renfermant les dons ou les redevances des fidèles pour le culte divin.
    Les sacrificateurs pensent qu'il n'est pas permis d'y mettre les trente pièces d'argent qui étaient le prix du sang. (Comparer Deutéronome 23.18)
    Quelle contradiction dans ce scrupule ! Ils respectent le temple, au moment de tuer le Seigneur ; toujours l'hypocrisie filtre le moucheron et avale le chameau.
  • 27.7 Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. Ces mots : le champ du potier (avec articles), montrent que ce champ était bien connu au moment où Matthieu écrivait.
    - Ces étrangers auxquels on prépara ainsi une sépulture étaient des Juifs ou des prosélytes qui mouraient à Jérusalem dans le séjour qu'ils y faisaient, surtout aux temps des grandes fêtes.
  • 27.8 C'est pourquoi ce champ-là a été appelé, jusqu'à aujourd'hui, le Champ du Sang. Ce mot jusqu'à aujourd'hui peut s'appliquer, non seulement au temps où écrivait l'évangéliste, mais à notre propre temps. En effet, on montre encore aux voyageurs, sur le penchant de la vallée de Hinnom, tout près de Jérusalem, un lieu où se trouvent plusieurs sépulcres et que le peuple appelle Hakeldama, le champ du sang, ou Hakelforar, le champ du potier. (F. Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e éd., p. 235.)
    Ainsi les ennemis du Sauveur élevèrent eux-mêmes un monument perpétuel de leur crime, de la trahison de Judas (verset 4) et de l'innocence de Jésus. D'après Actes 1.19, ce champ tirait son nom du suicide de Judas, dont il aurait été le théâtre.
  • 27.9 Alors s'accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète : Et ils ont pris les trente pièces d'argent, le prix de celui qui a été évalué et qu'ils ont évalué de la part des fils d'Israël ; La citation qui suit ne se trouve point dans Jérémie, mais dans Zacharie 11.12,13.
    Quelques minuscules ont corrigé cette faute en mettant le nom de Zacharie ; d'autres portent simplement : le prophète ; mais le nom de Jérémie est indubitablement authentique. Pour aplanir la difficulté, on a eu recours à diverses hypothèses sans valeur.
    Il faut y voir une inadvertance, à laquelle un passage de Jérémie (Jérémie 18.2) pouvait facilement donner lieu.
    "Je confesse que je ne sais comment le nom de Jérémie s'est ici rencontré, et ne m'en tourmente pas fort. Certes la chose montre d'elle-même qu'on s'est abusé en mettant le nom de Jérémie pour Zacharie ; car en Jérémie, on ne trouve point ce propos, ni chose qui en approche" Calvin.
  • 27.10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné. Zacharie 11.12,13, très librement traduit et appliqué. Le prophète qui paissait ses brebis, c'est-à-dire son peuple, au nom de l'Eternel, est sur le point de les abandonner à cause de leurs rebellions.
    Alors il ajoute : "Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire, sinon laissez-le. Et ils me pesèrent mon salaire, trente pièces d'argent. Et l'Eternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique (ironie) auquel j'ai été évalué par eux ! Et je pris les trente pièces d'argent et je les jetai dans la maison de l'Eternel au potier." Trente pièces d'argent étaient le prix payé pour le plus pauvre esclave ; de là ce mépris d'une telle évaluation que l'Eternel considère comme appliquée à lui-même parce que le prophète agissait en son nom. En effet, jeter cet argent au potier pour son travail de peu de valeur, c'était montrer combien ce salaire était peu digne du prophète.
    Enfin ces mots "dans la maison de l'Eternel" supposent que le potier travaillait dans quelque dépendance du temple pour la réparer ou pour y faire des ustensiles destinés au service des prêtres.
    Il faut remarquer encore que ce mot de potier est le seul qui rende le terme original d'après sa racine, et que c'est par une pure imagination philologique empruntée aux rabbins que plusieurs commentateurs modernes prétendent le traduire par le mot de trésor.
    - Voici maintenant ce que notre évangéliste tire de ce passage : il en fait une application symbolique au Sauveur, qui a été évalué à trente pièces d'argent de la part des fils d'Israël, c'est-à-dire des sacrificateurs. Ce sont eux-mêmes qui ont pris, ou repris, cette valeur, et qui l'ont donnée pour le champ du potier.
    Enfin les derniers mots, comme le Seigneur m'avait ordonné, doivent, dans la pensée de Matthieu, rendre ceux du prophète et l'Eternel me dit. On sent, à chaque mot de cette citation, l'indignation contenue de l'évangéliste, mieux fondée encore que le mépris du prophète pour les trente pièces d'argent auxquelles on avait évalué son travail.
  • 27.11 Or Jésus comparut devant le gouverneur, et le gouverneur l'interrogea, disant : Tu es le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis. 11 à 31 Comparution de Jésus devant le gouverneur romain.
    Ou : Es-tu le roi des Juifs ? Cette question étonne au premier abord, puisque Jésus avait été condamné par le sanhédrin sur un tout autre chef d'accusation, et que, jusqu'ici, il ne s'était point agi de sa royauté.
    C'est que ce conseil inique, sentant fort bien que le gouverneur païen ne recevrait point un grief religieux (celui de blasphème), avait résolu d'en invoquer un autre qui eût un caractère politique, et qui pût inspirer des craintes à Pilate. Luc (Luc 23.2) rapporte les termes dans lesquels ils formulèrent cette accusation devant Pilate.
    C'est-à-dire "Oui, je le suis." Comme Jésus a confessé hautement sa divinité devant Caïphe, (Matthieu 26.64) il confesse non moins franchement sa royauté devant Pilate.
    Mais tandis que dans les synoptiques il se proclame roi sans aucune explication, on voit par le récit de Jean (Jean 18.33-37) qu'il eut avec le gouverneur, sur la nature de cette royauté, un entretien assez long et très clair.
  • 27.14 Et il ne lui répondit sur aucune parole, de sorte que le gouverneur était fort étonné. Grec : il ne lui répondit point, pas même sur une seule parole, c'est-à-dire sur aucune des accusations proférées par les membres du sanhédrin.
    Le Sauveur répondit à Pilate en particulier, mais il se taisait en présence des principaux sacrificateurs qui n'écoutaient plus que leur aveugle haine et qui s'étaient rendus incapables et indignes d'entendre la vérité. (Matthieu 26.63 ; comparez Esaïe 53.7)
    Pilate comprend l'innocence de Jésus, mais il s'étonne de cette majesté avec laquelle il souffre en silence au moment où il s'agit de sa vie ou de sa mort.
  • 27.15 Or à chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu'elle voulait. Cette coutume dont l'origine est inconnue, car il n'en est fait mention ni dans l'Ancien Testament ni dans le Talmud, n'avait probablement pas été établie par les Romains, car, d'après Jean, (Jean 18.39) Pilate dit aux Juifs : "Vous avez une coutume."
    Il y avait peut-être un rapport entre cette coutume et la fête de Pâques : soit qu'elle fît allusion au nom de cette fête (qui exprime l'idée de faire grâce, d'épargner), soit qu'elle fût un mémorial de la grande délivrance nationale. Aussi la coutume était-elle de relâcher le prisonnier à chaque fête, sous-entendu de Pâques.
  • 27.17 Comme ils étaient donc assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ? Barabbas était fameux par ses crimes, et c'est précisément pour cela que Pilate le propose aux Juifs en échange de Jésus, espérant dans ses faux calculs que jamais ils n'oseraient lui préférer un tel malfaiteur.
    Mais, comme l'observe Luther, "ils lui auraient préféré le diable lui-même."
    - Ce Barabbas (en hébreu fils du père, ou peut-être fils du rabbi) est du reste entièrement inconnu.
    Quelques minuscules, la syriaque de Jérusalem et la version arménien ajoutent Jésus devant Barabbas. Dans ce cas, la question de Pilate aurait présenté ce contraste frappant : Lequel voulez-vous que je vous relâche : Jésus Barabbas, ou Jésus appelé le Christ ? Mais cette variante n'est pas suffisamment autorisée.
  • 27.18 Car il savait que c'était par envie qu'ils l'avaient livré. Cette remarque de l'évangéliste motive (car) la tentative de Pilate de délivrer Jésus en l'offrant au peuple au lieu de Barabbas. Il pouvait voir dans toute la conduite des principaux qu'ils obéissaient à l'envie, à la jalousie que leur inspirait l'influence de Jésus.
  • 27.19 Et pendant qu'il était assis au tribunal, sa femme lui envoya dire : N'aie rien à faire avec ce juste, car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui, en songe, à son sujet. Matthieu seul nous a conservé ce trait. Pilate s'était solennellement assis au tribunal, attendant la réponse à sa question (verset 17) et se disposant à prononcer sa sentence, lorsque sa femme lui fit parvenir ce message.
    La tradition a fait d'elle une amie du peuple juif, ou même a supposé qu'elle était secrètement attachée à Jésus. Elle aurait porté le nom de Procla ou Claudia Procula. L'Eglise grecque est allée jusqu'à la mettre au rang des saints. Il n'y a rien de tout cela dans le récit.
    Mais son langage (ce juste) prouve au moins qu'elle était, comme son mari, convaincue de l'innocence du Sauveur. Il est possible qu'elle ait été informée de l'arrestation de Jésus par les émissaires du sanhédrin et que la crainte de voir son mari impliqué dans ce procès inique ait provoque en elle, sur le matin, un songe plein d'angoisse.
    Il est bien permis de voir dans cette circonstance un dernier avertissement providentiel adressé à Pilate. Telle est l'opinion de plusieurs Pères de l'Eglise, tandis que d'autres attribuent ce songe au diable, qui voulait empêcher la mort de Jésus-Christ et le salut du monde !
  • 27.20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. Ils firent cela pendant le moment où Pilate était occupé du message que lui envoyait sa femme.
  • 27.21 Et le gouverneur, prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas. Pilate revient à sa question, (verset 17) à laquelle le peuple répond selon l'insinuation de ses chefs, préférant ainsi un malfaiteur à celui dont tous reconnaissaient au moins l'innocence.
    L'apôtre Pierre, douloureusement frappé de cette iniquité et de cette nouvelle humiliation de son Maître, en fit bientôt après un reproche sévère à tout le peuple juif. (Actes 3.14)
  • 27.22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle Christ ? Tous disent : Qu'il soit crucifié ! Cette nouvelle question de Pilate, ainsi que la suivante, (verset 23) était encore une tentative pour sauver Jésus, car il pouvait espérer que le peuple n'exigerait pas la mort de l'accusé, mais quelque châtiment plus léger.
  • 27.23 Et le gouverneur leur dit : Quel mal a-t-il donc fait ? Mais ils criaient plus fort : Qu'il soit crucifié ! Toutes ces transactions aboutissent ainsi à un cri brutal de fureur poussé par les Juifs à bout d'arguments. En demandant le supplice romain de la croix, ils faisaient peser une responsabilité encore plus grande sur le gouverneur, juste châtiment de sa lâche faiblesse.
  • 27.24 Voyant donc qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte allait croissant, Pilate prit de l'eau et se lava les mains devant le peuple, en disant : Je suis innocent de ce sang ; vous y pourvoirez. Cette vaine cérémonie se fondait sur un antique usage qui se retrouve chez plusieurs peuples. (Deutéronome 21.6,7)
    Le gouverneur s'en sert pour proclamer à la fois l'innocence de Jésus et la sienne propre.
    Le texte reçu avec Sin. et la plupart des majuscules lui fait dire : Je suis innocent du sang de ce juste. Ce dernier mot, peut-être emprunté au verset 19, est omis par B, D ; mais l'idée qu'il exprime est bien dans la pensée de Pilate.
    "Les Juifs ont dit à Judas : tu y pourvoiras ; (verset 4) Pilate à son tour dit aux Juifs : vous y pourvoirez." Bengel.
  • 27.25 Et tout le peuple répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! Expression hébraïque qui signifie : "Si ce sang est innocent, que Dieu en fasse retomber la vengeance sur nous et sur nos enfants." compar. Matthieu 23.35 ; Lévitique 20.9 ; Deutéronome 19.10 ; 2Samuel 1.16.
    Cette imprécation, qui provoquait le jugement de Dieu, s'accomplit quarante ans après d'une manière terrible et fut ainsi une prophétie involontaire.
  • 27.26 Alors il leur relâcha Barabbas, et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié. Le supplice de la flagellation que subissait le criminel chez les Romains, avant d'être mis à mort, s'exécutait avec un fouet de bandes de cuir auxquelles pendaient de petites pointes en forme d'éperons qui s'enfonçaient dans les chairs et faisaient ruisseler le sang. D'après Jean 19.1-5 ; Luc 23.22, Pilate infligea ce supplice à Jésus dans l'intention d'apaiser le peuple et fit après cela de nouveaux efforts pour le sauver.
  • 27.27 Alors les soldats du gouverneur ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent autour de lui toute la cohorte. On admet en général que le prétoire était l'ancien palais d'Hérode le Grand, dans la ville haute, où aurait demeuré le procurateur pendant ses séjours à Jérusalem, et où se serait trouvée concentrée l'administration romaine.
    Mais il est plus naturel de supposer que le prétoire était un palais attenant à la forteresse Antonia au nord-ouest du temple. C'est de là que la tradition fait partir la voie douloureuse.
    - On ramena Jésus dans la cour de cet édifice après que la flagellation eut eu lieu au dehors. (Marc 15.16) La cohorte (romaine) qui s'y trouvait consignée devait maintenir l'ordre pendant l'exécution.
  • 27.28 Et lui ayant ôté ses vêtements, ils le revêtirent d'un manteau d'écarlate ; Grec : l'ayant dépouillé ou déshabillé.
    Une variante de B, D, l'ltala, dit au contraire l'ayant rhabillé, parce qu'on lui avait ôté ses habits pour le flageller. (verset 26) Mais il est possible qu'on les lui eût déjà remis et que le terme du texte reçu doive être préféré.
    On lui ôta seulement son vêtement de dessus pour le revêtir de ce manteau de couleur écarlate que portaient les soldats, les officiers supérieurs ou même l'empereur, avec des degrés divers de finesse dans l'étoffe.