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Luc 1-6 (Annotée Neuchâtel)

   1 Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des faits qui ont été pleinement certifiés parmi nous, 2 conformément à ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont été témoins oculaires et ministres de la parole ; 3 il m'a semblé bon, à moi aussi, qui ai suivi avec exactitude toutes ces choses dès l'origine, de te les écrire dans leur ordre, très excellent Théophile ; 4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
   5 Il y eut, aux jours d'Hérode, roi de Judée, un sacrificateur nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et elle s'appelait Elisabeth. 6 Or ils étaient l'un et l'autre justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur d'une manière irréprochable. 7 Et ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile, et qu'ils étaient tous deux avancés en âge. 8 Or il arriva, pendant qu'il exerçait la sacrificature devant Dieu, dans l'ordre de sa classe, 9 que, selon la coutume de la sacrificature, il lui échut par le sort d'offrir le parfum après être entré dans le temple du Seigneur. 10 Et toute la multitude du peuple était dehors en prières, à l'heure du parfum. 11 Or un ange du Seigneur lui apparut, se tenant debout au côté droit de l'autel des parfums. 12 Et Zacharie fut troublé en le voyant, et la crainte le saisit. 13 Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée ; et Elisabeth ta femme t'enfantera un fils et tu l'appelleras du nom de Jean ; 14 et il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance ; 15 car il sera grand devant le Seigneur ; et il ne boira ni vin ni cervoise, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère. 16 Et il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; 17 et il marchera devant lui dans l'esprit et dans la puissance d'Elie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. 18 Et Zacharie dit à l'ange : A quoi connaîtrai-je cela ? Car je suis un vieillard, et ma femme est avancée en âge. 19 Et l'ange répondant lui dit : Je suis Gabriel qui me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer ces bonnes nouvelles. 20 Et voici, tu garderas le silence et ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront ; parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps. 21 Et le peuple attendait Zacharie, et ils s'étonnaient de ce qu'il tardait si longtemps dans le temple. 22 Et étant sorti, il ne pouvait leur parler, et ils reconnurent qu'il avait eu une vision dans le temple, et lui-même le leur faisait entendre par des signes ; et il demeurait muet. 23 Et il arriva, lorsque les jours de son ministère furent accomplis, qu'il s'en alla en sa maison 24 Et après ces jours-là, Elisabeth sa femme devint enceinte, et elle se cacha durant cinq mois, disant : 25 Parce que c'est ainsi que m'a fait le Seigneur, dans les jours où il a pris soin d'ôter mon opprobre parmi les hommes.
   26 Or, au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, 27 vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. 28 Et l'ange, étant entré auprès d'elle, dit : Salut, toi qui as été reçue en grâce : le Seigneur est avec toi ! 29 Mais elle fut troublée de cette parole, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation. 30 Et l'ange lui dit : Ne crains point, Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu ; 31 et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, 33 et il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et il n'y aura pas de fin à son règne. 34 Mais Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? 35 Et l'ange, répondant, lui dit : L'Esprit-Saint viendra sur toi, et une puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi le saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. 36 Et voici, Elisabeth, ta parente, elle aussi, a conçu un fils en sa vieillesse ; et c'est ici le sixième mois pour celle qui était appelée stérile, 37 parce que rien ne sera impossible à Dieu. 38 Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole. Et l'ange s'en alla d'auprès d'elle.
   39 Or Marie s'étant levée, en ces jours-là, s'en alla avec hâte au pays des montagnes, dans une ville de Juda ; 40 et elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. 41 Et il arriva, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, que le petit enfant tressaillit dans son sein ; et Elisabeth fut remplie de l'Esprit-Saint, 42 et elle éleva la voix avec un grand cri, et dit : Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni ! 43 Et d'où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ? 44 Car voici, quand la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein. 45 Et heureuse celle qui a cru ! parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.
   46 Et Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, 47 et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur ; 48 parce qu'il a jeté les yeux sur l'humiliation de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations m'appelleront bienheureuse. 49 Parce que le Tout-Puissant m'a fait de grandes choses, et son nom est saint ; 50 et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. 51 Il a agi puissamment par son bras ; il a dispersé ceux qui étaient orgueilleux dans la pensée de leur coeur. 52 Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. 53 Il a comblé de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. 54 Il a secouru Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde 55 envers Abraham et sa postérité pour toujours, selon qu'il a parlé à nos pères.
   56 Et Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s'en retourna en sa maison.
   57 Or le temps où elle devait accoucher s'accomplit pour Elisabeth, et elle enfanta un fils. 58 Et ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait magnifié sa miséricorde en sa faveur, et ils se réjouissaient avec elle. 59 Et il arriva au huitième jour qu'ils vinrent pour circoncire le petit enfant ; et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. 60 Et sa mère, répondant, dit : Non, mais il sera nommé Jean. 61 Et ils lui dirent : Il n'y a personne de ta parenté qui soit appelé de ce nom. 62 Alors ils firent signe à son père pour savoir comment il voulait qu'on le nommât. 63 Et, ayant demandé des tablettes, il écrivit : Jean est son nom ; et ils en furent tous dans l'étonnement. 64 Et sa bouche fut ouverte à l'instant, et sa langue déliée, et il parlait, bénissant Dieu. 65 Et tous leurs voisins furent saisis de crainte, et dans tout le pays des montagnes de Judée, on s'entretenait de toutes ces choses. 66 Et tous ceux qui les avaient entendues les serraient dans leur coeur, en disant : Que sera donc ce petit enfant ? car aussi la main du Seigneur était avec lui.
   67 Et Zacharie son père fut rempli de l'Esprit-Saint, et prophétisa, disant : 68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et racheté son peuple ; 69 et de ce qu'il nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David son serviteur ; 70 selon qu'il en a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps, 71 la délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ; 72 pour exercer sa miséricorde envers nos pères et se souvenir de son alliance sainte, 73 selon le serment qu'il jura à Abraham, notre père, 74 de nous accorder qu'après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, 75 dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous nos jours !
   76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies ; 77 afin de donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de leurs péchés, 78 à cause de la tendre miséricorde de notre Dieu, par laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut : 79 pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, afin de diriger nos pieds dans le chemin de la paix.
   80 Or le petit enfant croissait et se fortifiait en esprit, et il se tenait dans les déserts, jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.

Luc 2

   1 Or il arriva, en ces jours-là, qu'un décret fut publié de la part de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. 2 Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. 3 Et tous allaient pour être enregistrés, chacun dans sa propre ville. 4 Or Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui est nommée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David ; 5 pour être enregistré avec Marie, sa femme, qui lui avait été fiancée, laquelle était enceinte. 6 Or il arriva, pendant qu'ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher furent accomplis ; 7 et elle enfanta son fils premier-né et elle l'emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
   8 Et il y avait dans la même contrée des bergers qui demeuraient aux champs et gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. 9 Et un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux, et ils furent saisis d'une grande crainte. 10 Et l'ange leur dit : Ne craignez point, car voici je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie, qui sera pour tout le peuple : 11 C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur, qui est Christ, Seigneur. 12 Et ceci en sera pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté dans une crèche. 13 Et soudain, il y eut, avec l'ange, une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : 14 Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts et paix sur la terre ! bienveillance envers les hommes ! 15 Et il arriva, lorsque les anges s'en furent allés d'avec eux dans le ciel, que les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu'à Bethléhem, et voyons cet événement qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. 16 Et ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. 17 Et l'ayant vu, ils firent connaître la parole qui leur avait été dite au sujet de ce petit enfant, 18 Et tous ceux qui entendirent furent dans l'étonnement des choses qui leur étaient dites par les bergers. 19 Mais Marie conservait toutes ces choses, les repassant dans son coeur. 20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.
   21 Et quand furent accomplis les huit jours au terme desquels on devait le circoncire, il fut appelé du nom de Jésus, qui lui avait été donné par l'ange, avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. 22 Et quand furent accomplis les jours de leur purification selon la loi de Moïse, ils le conduisirent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur ; 23 selon qu'il est écrit, dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, 24 et pour offrir le sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons.
   25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme qui s'appelait Siméon ; et cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit-Saint était sur lui. 26 Et il avait été divinement averti par l'Esprit-Saint qu'il ne verrait pas la mort avant qu'il n'eût vu le Christ du Seigneur ; 27 et il vint dans le temple poussé par l'Esprit. Et comme les parents amenaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui est en usage selon la loi, 28 lui le reçut dans ses bras, et bénit Dieu, et dit : 29 Maintenant, Maître, tu laisses aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; 30 car mes yeux ont vu ton salut, 31 que tu as préparé en présence de tous les peuples, 32 lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple d'Israël. 33 Et son père et sa mère étaient dans l'étonnement des choses qui étaient dites de lui. 34 Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est destiné à être une occasion de chute et de relèvement pour plusieurs en Israël, et à être un signe auquel on contredira ; 35 et toi-même, une épée te transpercera l'âme ; afin que les pensées du coeur de plusieurs soient révélées.
   36 Et il y avait Anne, prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d'Asser. Elle était fort avancée en âge ; elle avait vécu avec son mari sept ans, depuis sa virginité, 37 et elle était restée veuve et avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait point du temple, rendant un culte par des jeûnes et des prières, nuit et jour. 38 Elle aussi, étant survenue à cette même heure, louait Dieu et parlait de lui à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
   39 Et après qu'ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. 40 Cependant le petit enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
   41 Et ses parents allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. 42 Et quand il fut âgé de douze ans, comme ils y montaient selon la coutume de la fête, 43 et après qu'ils eurent accompli les jours, comme ils s'en retournaient, l'enfant Jésus demeura dans Jérusalem, et ses parents ne s'en aperçurent point ; 44 mais pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin, et ils le cherchaient parmi leurs parents et leurs connaissances ; 45 et ne l'ayant point trouvé, ils retournèrent à Jérusalem le cherchant. 46 Et il arriva, qu'après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, et les écoutant et les interrogeant. 47 Et tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. 48 Et en le voyant, ses parents furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi envers nous ? Voici, ton père et moi nous te cherchions avec angoisse. 49 Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? 50 Et eux ne comprirent point la parole qu'il leur avait dite. 51 Et il descendit avec eux et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son coeur. 52 Et Jésus faisait des progrès en sagesse et en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

Luc 3

   1 Or la quinzième année du règne de Tibère César, Ponce-Pilate étant gouverneur de la Judée, et Hérode étant tétrarque de la Galilée, et Philippe, son frère, tétrarque de l'Iturée et de la Trachonite, et Lysanias tétrarque de l'Abilène ; 2 du temps du souverain sacrificateur Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. 3 Et il vint dans toute la contrée des environs du Jourdain, prêchant un baptême de repentance pour la rémission des péchés ; 4 selon qu'il est écrit au livre des paroles d'Esaïe le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, redressez ses sentiers. 5 Toute vallée sera comblée, et toute montagne et toute colline seront abaissées ; les parties tortueuses seront redressées, et les chemins raboteux seront aplanis ; 6 et toute chair verra le salut de Dieu. 7 Il disait donc aux, foules, qui sortaient pour être baptisées par lui : Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? 8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance ; et ne vous mettez point à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres-là, susciter des enfants à Abraham. 9 Or, déjà même la hache est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu. 10 Et les foules l'interrogeaient disant : Qu'avons-nous donc à faire ? 11 Et répondant, il leur disait : Que celui qui a deux tuniques en fasse part à celui qui n'en a point ; et que celui qui a des aliments en agisse de même. 12 Or il vint aussi des péagers pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, qu'avons-nous à faire ? 13 Et il leur dit : N'exigez rien au delà de ce qui vous a été ordonné. 14 Et des soldats aussi l'interrogeaient disant : Et nous, qu'avons-nous à faire ? Et il leur dit : N'usez de violence envers personne et n'accusez pas non plus faussement, et contentez-vous de votre paie. 15 Or, comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient dans leurs coeurs au sujet de Jean s'il n'était pas lui-même le Christ, 16 Jean répondit, disant à tous : Pour moi, je vous baptise d'eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, duquel je ne suis pas digne de délier la courroie des souliers ; lui, il vous baptisera d'Esprit-Saint et de feu. 17 Il a son van en sa main ; il nettoiera parfaitement son aire, et il amassera le froment dans son grenier ; mais il brûlera la balle au feu qui ne s'éteint point. 18 En faisant ainsi ces nombreuses exhortations, et d'autres semblables, il annonçait la bonne nouvelle au peuple.
   19 Mais Hérode le tétrarque étant repris par lui, au sujet d'Hérodias, femme de son frère, et de toutes les choses mauvaises qu'il avait faites, 20 ? ajouta encore ceci à tout le reste, il enferma Jean dans la prison.
   21 Or, il arriva que, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus aussi ayant été baptisé, et pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit 22 et l'Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il y eut une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais.
   23 Et lui-même, Jésus, était âgé d'environ trente ans, lorsqu'il commença, étant fils, comme on le pensait, de Joseph, fils d'Héli, 24 fils de Matthath, fils de Lévi, fils de Melchi, fils de Jannaï, fils de Joseph, 25 fils de Mattathias, fils d'Amos, fils de Nahoum, fils d'Esli, fils de Naggaï, 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeï, fils de Josech, fils de Juda ; 27 fils de Johanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri, 28 fils de Melchi, fils d'Addi, fils de Cosam, fils d'Elmadam, fils de Er, 29 fils de José, fils d'Eliézer, fils de Jorim, fils de Matthath, fils de Lévi, 30 fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonan, fils d'Eliakim, 31 fils de Meléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Nathan, fils de David, 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Salmon, fils de Naasson, 33 fils d'Aminadab, fils d'Aram, fils d'Esrom, fils de Pharez, fils de Juda, 34 fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fils de Thara, fils de Nachor ; 35 fils de Sérouch, fils de Ragaü, fils de Phalek, fils d'Eber, fils de Sala ; 36 fils de Kaïnan, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech, 37 fils de Mathousala, fils d'Enoch, fils de Jaret, fils de Maléléel, fils de Kaïnan, 38 fils d'Enos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu.

Luc 4

   1 Or Jésus, rempli de l'Esprit-Saint, revint du Jourdain ; et il était conduit par l'Esprit dans le désert, 2 pendant quarante jours, étant tenté par le diable. Et il ne mangea rien durant ces jours-là ; et après qu'ils furent achevés, il eut faim. 3 Et le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu'elle devienne du pain. 4 Et Jésus lui répondit : est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement. 5 Et le diable l'ayant élevé, lui montra, en un instant, tous les royaumes de la terre ; 6 et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; parce qu'elle m'a été livrée et que je la donne à qui je veux. 7 Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. 8 Et Jésus répondant lui dit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. 9 Et il le mena à Jérusalem, et le mit sur l'aile du saint lieu, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas. 10 Car il est écrit : Il donnera ordre à ton sujet à ses anges de te garder, 11 et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre. 12 Et Jésus répondant lui dit : est dit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. 13 Et le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui jusqu'à une autre occasion.
   14 Et Jésus, dans la puissance de l'Esprit, s'en retourna en Galilée ; et sa renommée se répandit par toute la contrée d'alentour. 15 Et lui-même enseignait dans leurs synagogues, étant glorifié par tous. 16 Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 Et on lui remit le livre du prophète Esaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l'endroit où il était écrit : 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, 19 pour publier aux captifs la liberté et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés et pour publier l'année favorable du Seigneur. 20 Et ayant replié le livre, et l'ayant rendu au serviteur, il s'assit, et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. 21 Et il commença à leur dire : Aujourd'hui est accomplie cette parole de l'Ecriture, et vous l'entendez. 22 Et tous lui rendaient témoignage, et étaient dans l'étonnement des paroles de la grâce qui sortaient de sa bouche ; et ils disaient : Celui-ci n'est- il pas le fils de Joseph ? 23 Et il leur dit : Sans doute vous me direz ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même. Fais aussi ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons ouï dire que tu as fait à Capernaüm. 24 Mais il dit : En vérité, je vous déclare que nul prophète n'est bien reçu dans sa patrie. 25 Mais c'est avec vérité que je vous le dis : Il y avait beaucoup de veuves en Israël, aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu'il y eut une grande famine par tout le pays ; 26 et Elie ne fut envoyé chez aucune d'elles, si ce n'est à Sarepta de Sidon vers une femme veuve. 27 Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël, au temps d'Elisée le prophète ; et aucun d'eux ne fut guéri, si ce n'est Naaman, le Syrien. 28 Et tous dans la synagogue furent remplis de colère, en entendant ces choses. 29 Et s'étant levés, ils le chassèrent hors de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. 30 Mais lui, ayant passé au milieu d'eux, s'en allait.

Références croisées

1:1 Jn 20:31, Ac 1:1-3, 1Tm 3:16, 2P 1:16-19
Réciproques : Ec 12:10, Lc 1:3
1:2 Lc 24:48, Mc 1:1, Jn 15:27, Ac 1:3, Ac 1:8, Ac 1:21, Ac 1:22, Ac 4:20, Ac 10:39-41, He 2:3, 1P 5:1, 1Jn 1:1-3, Ac 26:16, Rm 15:16, Ep 3:7-8, Ep 4:11-12, Col 1:23-25
Réciproques : Es 22:4, 1Co 3:5, 1Jn 2:24
1:3 Ac 15:19, Ac 15:25, Ac 15:28, 1Co 7:40, 1Co 16:12, Lc 1:1, Ps 40:5, Ps 50:21, Ec 12:9, Ac 11:4, Ac 1:1, Ac 23:26, Ac 24:3, Ac 26:25
Réciproques : Jb 36:4, Pr 22:21, Am 2:11, Mc 1:1, Jn 15:27, Jn 20:30, 1Co 1:26, 2Tm 3:10, 2Jn 1:1
1:4 Jn 20:31, 2P 1:15-16
Réciproques : Pr 22:21, Jn 20:30
1:5 Mt 2:1, 1Ch 24:10, 1Ch 24:19, Ne 12:4, Ne 12:17
Réciproques : Ex 6:23, 2Ch 8:14, 2Ch 31:2, Lc 1:8, 1Tm 3:11, Tt 1:6
1:6 Lc 16:15, Gn 6:9, Gn 7:1, Gn 17:1, Jb 1:1, Jb 1:8, Jb 9:2, Rm 3:9-25, Ph 3:6-9, Tt 3:3-7, 1R 9:4, 2R 20:3, Ps 119:6, Ac 23:1, Ac 24:16, 1Co 11:2, 2Co 1:12, Ph 3:6, Tt 2:11-14, 1Jn 2:3, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Ph 2:15, Col 1:22, 1Th 3:13, 2P 3:14
Réciproques : Gn 5:22, Gn 6:11, Gn 21:4, Gn 48:15, Ex 36:1, Lv 18:4, Nb 2:34, Dt 4:1, Dt 5:33, Dt 8:6, Dt 11:32, Dt 13:4, Dt 28:1, 2S 22:23, 1R 2:4, 1R 15:5, 2Ch 6:14, 2Ch 17:4, 2Ch 33:8, Ps 15:2, Ps 26:11, Ps 89:30, Ps 103:18, Ps 116:9, Ps 119:1, Ps 128:1, Pr 8:34, Pr 16:31, Pr 20:7, Pr 31:30, Ec 2:26, Ec 6:8, Es 24:5, Es 26:8, Es 33:15, Es 57:2, Ez 11:20, Ez 18:9, Ez 18:21, Ez 33:15, Ml 2:6, Mt 3:15, Mt 6:33, Lc 2:25, Lc 2:39, Lc 22:8, Rm 13:13, Col 2:14, 1Tm 2:2, 1Tm 3:2, Tt 2:12, He 9:1, Jc 1:27
1:7 Gn 15:2-3, Gn 16:1-2, Gn 25:21, Gn 30:1, Jg 13:2-3, 1S 1:2, 1S 1:5-8, Gn 17:17, Gn 18:11, 1R 1:1, 2R 4:14, Rm 4:19, He 11:11
Réciproques : Gn 11:30, Gn 24:1, Gn 29:31, Lv 20:20, Js 13:1, Lc 1:18
1:8 Ex 28:1, Ex 28:41, Ex 29:1, Ex 29:9, Ex 29:44, Ex 30:30, Nb 18:7, 1Ch 24:2, 2Ch 11:14, Lc 1:5, 1Ch 24:19, 2Ch 8:14, 2Ch 31:2, 2Ch 31:19, Esd 6:18
Réciproques : 2R 11:5, 2Ch 23:4, He 9:6
1:9 Ex 30:7-8, Ex 37:25-29, Nb 16:40, 1S 2:28, 1Ch 6:49, 1Ch 23:13, 2Ch 26:16, 2Ch 29:11, He 9:6
Réciproques : Lv 2:1, Lv 10:1, Dt 33:10, 2R 11:5, 2Ch 13:11, 2Ch 23:4, Ps 141:2, Ct 4:6, Lc 18:10, He 10:11
1:10 Lv 16:17, He 4:14, He 9:24, Ap 8:3
Réciproques : Ex 29:39, Ex 37:25, Lv 2:1, Nb 7:32, Nb 13:6, Dt 33:10, Ps 141:2, Ct 4:6, Es 6:2, Ez 46:3, Ml 1:11, Mt 1:20, Lc 18:10, Ac 3:1, He 10:11, Ap 8:4
1:11 Lc 1:19, Lc 1:28, Lc 2:10, Jg 13:3, Jg 13:9, Ac 10:3-4, He 1:14, Ex 30:1-6, Ex 37:25-29, Ex 40:26-27, Lv 16:13, Ap 8:3-4, Ap 9:13
Réciproques : Nb 12:6, Jg 6:12, Mt 14:26, Mt 21:25, Lc 2:9
1:12 Lc 1:29, Lc 2:9-10, Jg 6:22, Jg 13:22, Jb 4:14-15, Dn 10:7, Mc 16:5, Ac 10:4, Ap 1:17
Réciproques : 2S 9:7, Mt 14:26, Mt 28:5, Mc 5:33, Lc 24:5
1:13 Lc 24:36-40, Jg 6:23, Dn 10:12, Mt 28:5, Mc 16:6, Gn 25:21, 1S 1:20-23, Ps 118:21, Ac 10:31, Gn 17:10, Gn 18:14, Jg 13:3-5, 1S 2:21, 2R 4:16-17, Ps 113:9, Ps 127:3-5, Lc 1:60-63, Lc 2:21, Gn 17:19, Es 8:3, Os 1:4, Os 1:6, Os 1:9, Os 1:10, Mt 1:21
Réciproques : Gn 15:1, Gn 16:11, Gn 18:10, Gn 30:17, 2S 9:7, 2R 20:5, 2Ch 7:12, Pr 29:3, Ec 3:2, Ec 3:4, Es 38:5, Es 41:10, Mt 3:1, Lc 1:25, Lc 1:30, Lc 1:31, Lc 1:57, Lc 1:63, Lc 2:10, Lc 24:5, Jn 1:6, Ac 10:4
1:14 Lc 1:58, Gn 21:6, Pr 15:20, Pr 23:15, Pr 23:24
Réciproques : Ec 3:4, Jr 20:15, Lc 7:28
1:15 Lc 7:28, Gn 12:2, Gn 48:19, Js 3:7, Js 4:14, 1Ch 17:8, 1Ch 29:12, Mt 11:9-19, Jn 5:35, Lc 7:33, Nb 6:2-4, Jg 13:4-6, Mt 11:18, Za 9:15, Ac 2:4, Ac 2:14-18, Ep 5:18, Ps 22:9, Jr 1:5, Ga 1:15
Réciproques : Lv 10:9, Nb 6:3, 1R 18:12, 2R 4:8, Pr 20:11, Ec 12:1, Es 49:1, Jr 35:6, Lm 4:7, Ez 44:21, Mt 5:19, Mt 11:11, Mt 20:2, Mc 1:2, Lc 1:32, Lc 1:41, Lc 1:67, Lc 1:80, Lc 7:27, Jn 1:6, Jn 14:26, 2Tm 3:15
1:16 Lc 1:76, Es 40:3-5, Es 49:6, Dn 12:3, Ml 3:1, Mt 3:1-6, Mt 21:32
Réciproques : 1R 18:37, Ps 80:7, Ml 2:6, Ml 4:6, Mt 17:11, Mc 9:12, Lc 1:17, Lc 3:4, Jn 1:23, Jn 3:28, Ac 3:19, Ac 9:17, Ac 9:35, Ac 26:20, 1Co 15:47, Ga 1:15, He 1:8
1:17 Lc 1:16, Jn 1:13, Jn 1:23-30, Jn 1:34, Jn 3:28, Ml 4:5-6, Mt 11:14, Mt 17:11-12, Mc 9:11-13, Jn 1:21-24, Ap 20:4, 1R 17:1, 1R 18:18, 1R 21:20, 2R 1:4-6, 2R 1:16, Mt 3:4, Mt 3:7-12, Mt 14:4, Lc 3:7-14, Ml 4:6, Es 29:24, Mt 21:29-32, 1Co 6:9-11, 1S 7:5, 1Ch 29:18, 2Ch 29:36, Ps 10:17, Ps 78:8, Ps 111:10, Am 4:12, Ac 10:33, Rm 9:23, Col 1:12, 2Tm 2:21, 1P 2:9, 2P 3:11-14, 1Jn 2:28
Réciproques : 1R 18:37, 2R 1:8, 2Ch 19:4, Es 40:3, Jr 31:18, Dn 12:3, Ml 2:6, Ml 3:1, Mt 3:1, Mt 3:3, Mt 3:11, Mt 17:3, Mc 6:15, Mc 9:12, Mc 9:13, Lc 1:76, Lc 3:4, Lc 9:30, Lc 10:1, Jn 1:31, Ac 6:10, Ac 9:17, Ac 9:35, 1Co 15:47, He 1:8, Ap 2:5
1:18 Lc 1:34, Gn 15:8, Gn 17:17, Gn 18:12, Jg 6:36-40, Es 38:22, Lc 1:7, Nb 11:21-23, 2R 7:2, Rm 4:19
Réciproques : Gn 18:11, Gn 18:14, Nb 11:22, 2R 4:16, Rm 4:18, Rm 4:20
1:19 Lc 1:26, Dn 8:16, Dn 9:21-23, Mt 18:10, He 4:14, Lc 2:10
Réciproques : Gn 32:29, Jg 13:6, 1R 17:1, 1R 18:15, Jb 2:1, Ps 103:20, Jr 15:19, Dn 1:5, Za 3:4, Za 4:14, Za 6:5, Mt 1:20, Lc 1:11, Ac 13:32, He 1:14, Ap 8:2, Ap 19:10
1:20 Lc 1:22, Lc 1:62, Lc 1:63, Ex 4:11, Ez 3:26, Ez 24:27, Lc 1:45, Gn 18:10-15, Nb 20:12, 2R 7:2, 2R 7:19, Es 7:9, Mc 9:19, Mc 16:14, Ap 3:19, Rm 3:3, 2Tm 2:13, Tt 1:2, He 6:18
Réciproques : Jb 35:15, Ec 3:2, Dn 10:1, Dn 10:15, Za 8:6, Lc 1:64
1:21 Nb 6:23-27
Réciproques : Gn 30:23, Lv 9:23
1:22 Jn 13:24, Ac 12:17, Ac 19:33, Ac 21:40
Réciproques : Lv 9:23, Nb 12:6, Lc 1:20, Lc 1:62
1:23 2R 11:5-7, 1Ch 9:25
Réciproques : He 1:14
1:24 Réciproques : Gn 21:2, 2R 4:17, Lc 1:26, Lc 1:36, Ac 1:1
1:25 Lc 1:13, Gn 21:1-2, Gn 25:21, Gn 30:22, 1S 1:19-20, 1S 2:21-22, He 11:11, Gn 30:23, 1S 1:6, Es 4:1, Es 54:1-4
Réciproques : Gn 29:32, Ex 2:25, Lv 20:20, Jg 11:37, 2S 6:23, 2R 4:17, Jb 19:5, Ps 25:18, Mt 1:18, Lc 1:58
1:26 Lc 1:24, Lc 1:19, Lc 2:4, Mt 2:23, Jn 1:45-46, Jn 7:41
Réciproques : Dn 8:16, Mt 1:20, Lc 4:16
1:27 Lc 2:4-5, Gn 3:15, Es 7:14, Jr 31:22, Mt 1:18, Mt 1:21, Mt 1:23
Réciproques : Gn 30:23, Mt 1:16, Mt 13:55, Lc 1:31, Lc 1:35, Lc 4:16
1:28 Dn 9:21-23, Dn 10:19, Lc 1:30, Os 14:2, Ep 1:6, Jg 6:12, Es 43:5, Jr 1:18-19, Ac 18:10, Lc 1:42, Lc 11:27-28, Jg 5:24, Pr 31:29-31, Mt 12:48
Réciproques : Jg 13:3, Rt 2:4, 1S 3:19, 1Ch 17:2, Dn 9:23, Mt 28:9, Lc 1:11, Lc 1:48, Lc 2:9, Jn 19:3, Ac 10:35
1:29 Lc 1:12, Mc 6:49-50, Mc 16:5-6, Ac 10:4, Lc 1:66, Lc 2:19, Lc 2:51, Jg 6:13-15, 1S 9:20-21, Ac 10:4, Ac 10:17
Réciproques : 2S 9:7, Jb 4:14, Mc 5:33, Lc 24:5
1:30 Lc 1:13, Lc 12:32, Es 41:10, Es 41:14, Es 43:1-4, Es 44:2, Mt 28:5, Ac 18:9-10, Ac 27:24, Rm 8:31, He 13:6
Réciproques : Gn 6:8, Gn 15:1, Gn 49:18, 2S 9:7, 2R 4:16, Ct 8:10, Dn 10:12, Mt 1:20, Mc 16:5, Lc 1:28, Lc 2:10
1:31 Lc 1:27, Es 7:14, Mt 1:23, Ga 4:4, Lc 1:13, Lc 2:21, Mt 1:21, Mt 1:25
Réciproques : Gn 3:15, Gn 16:11, Jg 13:3, 2S 7:13, 2S 22:51, 1R 2:33, 2R 4:16, 2Ch 13:5, Ps 18:50, Ps 71:6, Ps 72:17, Pr 23:25, Es 16:5, Es 49:1, Ez 34:24, Os 1:4, Am 9:11, Mi 5:2, Mt 1:1, Mt 1:16, Mt 25:34, Mc 11:10, Lc 1:35, Lc 20:44, Jn 1:14, Ac 2:30, Ac 13:23, Ac 15:16, Rm 1:3
1:32 Lc 1:15, Lc 3:16, Mt 3:11, Mt 12:42, Ph 2:9-11, Lc 1:35, Mc 5:7, Mc 14:61, Jn 6:69, Ac 16:17, Rm 1:4, He 1:2-8, 2S 7:11-13, Ps 132:11, Es 9:6-7, Es 16:5, Jr 23:5-6, Jr 33:15-17, Ez 17:22-24, Ez 34:23-24, Ez 37:24-25, Am 9:11-12, Mt 28:18, Jn 3:35-36, Jn 5:21-29, Jn 12:34, Ac 2:30, Ac 2:36, Ep 1:20-23, Ap 3:7
Réciproques : Gn 49:10, Nb 24:17, 2S 7:13, 2S 7:16, 1R 1:13, 1R 11:13, 1R 11:39, 2R 8:19, 1Ch 17:14, 2Ch 10:16, Ps 45:6, Ps 71:6, Ps 72:5, Ps 89:3, Ps 89:4, Ps 89:29, Ps 132:12, Ps 132:18, Pr 29:14, Ec 5:8, Es 54:5, Jr 17:25, Jr 22:2, Jr 22:30, Jr 30:21, Jr 33:17, Jr 33:21, Ez 21:27, Ez 37:22, Ez 45:7, Dn 2:44, Dn 4:3, Ab 1:21, Mi 5:4, Mt 1:1, Mt 12:28, Lc 1:76, Lc 23:3
1:33 Ps 45:6, Ps 89:35-37, Dn 2:44, Dn 7:13-14, Dn 7:27, Ab 1:21, Mi 4:7, 1Co 15:24-25, He 1:8, Ap 11:15, Ap 20:4-6, Ap 22:3-5, Rm 9:6, Ga 3:29, Ga 6:16, Ph 3:3
Réciproques : Gn 49:10, Nb 24:17, 2S 7:13, 2S 7:16, 1R 1:13, 1R 11:13, 1R 11:39, 2R 8:19, 1Ch 17:14, 2Ch 10:16, Ps 61:7, Ps 72:5, Ps 72:7, Ps 89:4, Ps 89:29, Ps 89:36, Ps 132:12, Ps 132:18, Pr 29:14, Es 9:7, Es 53:10, Jr 17:25, Jr 22:30, Jr 23:5, Jr 30:21, Jr 33:17, Jr 33:21, Ez 17:24, Ez 37:22, Ez 37:25, Ez 45:7, Dn 4:3, Dn 4:34, Dn 6:26, Mt 12:28, Mt 28:18, Lc 23:3, He 12:28
1:34 Jg 13:8-12, Ac 9:6
Réciproques : Gn 15:8, Gn 18:12, Nb 11:22, Jg 6:15, 1S 16:2, Jr 31:22, Lc 1:18, Jn 3:9, Ac 27:31
1:35 Lc 1:27, Lc 1:31, Mt 1:20, Jb 14:4, Jb 15:16, Jb 25:4, Ps 51:5, Ep 2:3, He 4:15, He 7:26-28, Lc 1:32, Ps 2:7, Mt 14:33, Mt 26:63-64, Mt 27:54, Mc 1:1, Jn 1:34, Jn 1:49, Jn 20:31, Ac 8:37, Rm 1:4, Ga 2:20
Réciproques : Gn 5:3, Gn 18:12, Ex 40:10, Ex 40:12, Lv 1:3, Lv 1:16, Lv 4:32, Lv 16:4, Nb 19:2, Ps 16:10, Ec 5:8, Es 7:14, Es 7:15, Es 9:6, Jr 31:22, Dn 3:25, Dn 9:24, Mt 1:18, Mt 1:21, Lc 1:76, Lc 4:34, Lc 18:19, Jn 10:36, Jn 14:26, Jn 14:30, Ac 1:8, Ac 2:27, Ac 3:14, Ac 4:27, Ac 27:31, Rm 1:3, 2Co 1:19, 2Co 5:21, Ga 4:4, He 10:5, Ap 2:18
1:36 Lc 1:24-26
Réciproques : Gn 11:30, Gn 16:1, Gn 18:11, Gn 21:2, 2R 4:17, Ec 3:2, Mt 1:21, He 11:11
1:37 Lc 18:27, Gn 18:14, Nb 11:23, Jb 13:2, Jr 32:17, Jr 32:27, Za 8:6, Mt 19:26, Mc 10:27, Ph 3:21
Réciproques : Nb 22:28, 1R 17:16, 2R 3:18, Dn 3:17, Dn 6:20, Mt 17:20, Mt 22:29, Mc 12:24, Ac 26:8, Rm 4:21
1:38 2S 7:25-29, Ps 116:16, Rm 4:20-21, Ps 119:38
Réciproques : Gn 24:58, 1Ch 17:23, Ps 86:16, Pr 31:26
1:39 Js 10:40, Js 15:48-59, Js 21:9-11, Js 11:21, Js 21:11, Js 21:13
Réciproques : Js 10:6, Js 20:7, 2Ch 27:4, Lc 1:65, Lc 2:16
1:40 Réciproques : Pr 23:25
1:41 Lc 1:15, Lc 1:44, Gn 25:22, Ps 22:10, Lc 1:67, Lc 4:1, Ac 2:4, Ac 4:8, Ac 6:3, Ac 7:55, Ep 5:18, Ap 1:10
Réciproques : 2R 22:14, 2Ch 34:22, Jr 1:5, Lc 2:25, Lc 6:23, Jn 14:26
1:42 Lc 1:28, Lc 1:48, Jg 5:24, Lc 19:38, Gn 22:18, Ps 21:6, Ps 45:2, Ps 72:17-19, Ac 2:26-28, Rm 9:5, He 12:2
Réciproques : Gn 30:2, Pr 31:26, Lc 11:27
1:43 Lc 7:7, Rt 2:10, 1S 25:41, Mt 3:14, Jn 13:5-8, Ph 2:3, Lc 20:42-44, Ps 110:1, Jn 13:13, Jn 20:28, Ph 3:8
Réciproques : Js 5:14, Lc 2:11, He 7:14
1:44 Lc 1:41
Réciproques : Lc 6:23
1:45 Lc 1:20, Lc 11:27-28, 2Ch 20:20, Jn 11:40, Jn 20:29
Réciproques : Nb 20:12, 1R 17:16, 2R 4:5, Ps 60:6, Jn 1:50, Ac 27:25, Rm 4:20, Rm 4:21
1:46 1S 2:1, Ps 34:2-3, Ps 35:9, Ps 103:1-2, Es 24:15-16, Es 45:25, Es 61:10, Ha 3:17-18, Rm 5:11, 1Co 1:31, 2Co 2:14, Ph 3:3, Ph 4:4, 1P 1:8
Réciproques : Gn 21:6, Jg 5:1, 1R 1:48, Jb 36:24, Ps 40:16, Ps 71:23, Ps 126:3, Pr 31:30, Es 41:16, Jl 2:23, Lc 2:28, Lc 2:38
1:47 Lc 2:11, Es 12:2-3, Es 45:21-22, So 3:14-17, Za 9:9, 1Tm 1:1, Tt 2:10, Tt 2:13, Tt 3:4-6
Réciproques : 1S 2:1, 2S 22:3, 2S 22:47, 1R 1:48, Ps 9:14, Ps 13:5, Ps 18:46, Ps 20:5, Ps 33:21, Ps 35:9, Ps 40:16, Ps 51:12, Ps 71:23, Ps 88:1, Ps 89:16, Ps 92:4, Ps 103:1, Ps 104:34, Ps 106:21, Es 41:16, Es 43:11, Es 61:10, Jl 2:23, Ha 3:18, Za 10:7, Ph 3:1, 1Tm 2:3, 1P 1:6, 2P 1:1
1:48 1S 1:11, 1S 2:8, 2S 7:8, 2S 7:18, 2S 7:19, Ps 102:17, Ps 113:7-8, Ps 136:23, Ps 138:6, Es 66:2, 1Co 1:26-28, Jc 2:5-6, Lc 1:28, Lc 1:42, Lc 11:27, Gn 30:13, Ml 3:12
Réciproques : Rt 2:10, Est 2:17, Ps 72:17, Pr 10:7
1:49 Gn 17:1, Ps 24:8, Es 1:24, Es 63:1, Jr 10:6, Jr 20:11, Ps 71:19-21, Ps 126:2-3, Mc 5:13, Ep 3:20, Ex 15:11, 1S 2:2, Ps 99:3, Ps 99:9, Ps 111:9, Es 6:3, Es 57:15, Ap 4:8, Ap 15:4
Réciproques : Ps 98:1
1:50 Gn 17:7, Ex 20:6, Ex 34:6-7, Ps 31:19, Ps 85:9, Ps 103:11, Ps 103:17, Ps 103:18, Ps 115:13, Ps 118:4, Ps 145:19, Ps 147:11, Ml 3:16-18, Ap 19:5
Réciproques : Gn 43:14, Ex 1:20, Dt 4:10, 2R 17:39, 1Ch 16:41, 2Ch 6:14, 2Ch 7:3, Esd 3:11, Ps 22:23, Ps 25:6, Ps 89:2, Ps 100:5, Ps 107:1, Ps 112:1, Ps 128:1, Ps 136:1, Ec 7:18, Ec 8:12, Ec 12:13, Es 51:8, Lm 3:22, Ha 3:6, Ml 4:2, Ac 13:16, Tt 3:5, Jc 5:11, Ap 11:18
1:51 Ex 15:6-7, Ex 15:12, Ex 15:13, Dt 4:34, Ps 52:9, Ps 63:5, Ps 89:13, Ps 98:1, Ps 118:15, Es 40:10, Es 51:9, Es 52:10, Es 63:12, Ap 18:8, Ex 15:9-11, Ex 18:11, 1S 2:3-4, 1S 2:9, 1S 2:10, Jb 40:9-12, Ps 2:1-6, Ps 33:10, Ps 89:10, Es 10:12-19, Jr 48:29-30, Dn 4:37, Dn 5:25-31, 1P 5:5, Gn 6:5, Gn 8:21, Dt 29:19-20, Rm 1:21, 2Co 10:5
Réciproques : Gn 11:4, Gn 11:6, Gn 11:8, 1S 2:8, 1Ch 29:12, Jb 5:13, Ps 34:10, Ps 59:11, Ps 76:5, Ps 138:6, Pr 16:19, Es 26:6, Es 30:30, Es 40:23, Jr 18:12, Jr 49:15, Dn 2:21, Dn 5:20, Ab 1:2, Za 12:7, Mt 23:12, Lc 3:5, Lc 14:11, 1Co 4:8
1:52 Lc 18:14, 1S 2:4, 1S 2:6-8, Jb 5:11-13, Jb 34:24-28, Ps 107:40-41, Ps 113:6-8, Ec 4:14, Ez 17:24, Am 9:11, Mc 6:3, Jc 1:9-10, Jc 4:10
Réciproques : 1S 2:8, 2S 7:9, 1R 16:2, 1Ch 17:8, Est 6:11, Jb 22:29, Jb 36:22, Ps 18:27, Ps 59:11, Ps 75:7, Ps 76:5, Ps 113:7, Ps 136:23, Ps 148:14, Es 22:19, Es 40:4, Es 40:23, Ez 21:26, Dn 2:21, Dn 5:20, Ab 1:2, Mt 23:12, Jc 4:6, 1P 5:6
1:53 Lc 6:21, 1S 2:5, Ps 34:10, Ps 107:8-9, Ps 146:7, Ez 34:29, Mt 5:6, Jn 6:11-13, Jn 6:35, Jc 2:5, Ap 7:16-17, Lc 6:24, Lc 12:16-21, Lc 16:19-25, Lc 18:11-14, Lc 18:24, Lc 18:25, 1Co 1:26, 1Co 4:8, Jc 2:6, Jc 5:1-6, Ap 3:17-18
Réciproques : Jb 5:11, Ps 9:18, Ps 18:27, Ps 37:25, Ps 68:10, Ps 107:36, Ps 113:7, Ps 132:15, Ps 145:19, Es 40:4, Jr 31:25, Ez 17:24, Mt 14:20, Mt 15:37, Mc 8:8, Lc 9:11, Lc 14:12, Jn 6:12
1:54 Lc 1:70-75, Ps 98:3, Es 44:21, Es 46:3-4, Es 49:14-16, Es 54:6-10, Es 63:7-16, Jr 31:3, Jr 31:20, Jr 33:24-26, Mi 7:20, So 3:14-20, Za 9:9-11
Réciproques : Gn 17:7, Ex 6:5, Ex 28:12, Ex 32:13, Dt 9:5, 2S 7:21, 1R 8:15, 1R 8:56, 2R 13:23, 2Ch 6:14, Ps 25:6, Ps 61:7, Ps 85:10, Ps 105:42, Ps 117:2, Es 14:1, Es 63:11, Os 3:1, Lc 1:72, Jn 1:17, Ac 13:32, Rm 9:4, Rm 11:28, Rm 15:8, Ga 3:18, Tt 3:5
1:55 Gn 12:3, Gn 17:19, Gn 22:18, Gn 26:4, Gn 28:14, Ps 105:6-10, Ps 132:11-17, Rm 11:28-29, Ga 3:16-17
Réciproques : Gn 17:7, Gn 17:21, Ex 32:13, Dt 7:8, Dt 7:12, Dt 9:5, 2S 7:21, 1R 8:15, 1R 8:56, 2R 13:23, 2Ch 6:14, Ps 61:7, Ps 85:10, Ps 98:3, Ps 105:42, Ps 117:2, Es 63:11, Os 3:1, Mi 7:20, Lc 1:72, Jn 1:17, Ac 5:30, Ac 13:32, Rm 9:4, Ga 3:18, He 1:1
1:57 Lc 1:13, Lc 2:6-7, Gn 21:2-3, Nb 23:19
Réciproques : Jn 16:21
1:58 Lc 1:25, Rt 4:14-17, Ps 113:9, Lc 1:14, Gn 21:6, Es 66:9-10, Rm 12:15, 1Co 12:26
Réciproques : Ex 13:19, Rt 4:17, Ps 86:13, Pr 23:25, Ec 3:4, Jn 16:21
1:59 Lc 2:21, Gn 17:12, Gn 21:3-4, Lv 12:3, Ac 7:8, Ph 3:5
Réciproques : Lc 3:2
1:60 Lc 1:13, 2S 12:25, Es 8:3, Mt 1:25
Réciproques : Lc 1:63, Ac 10:14
1:61 Réciproques : Jn 1:6
1:62 Lc 1:22
Réciproques : Lc 1:20
1:63 Pr 3:3, Es 30:8, Jr 17:1, Ha 2:2, Lc 1:13, Lc 1:60
Réciproques : Gn 16:11, Os 1:4, Lc 1:20
1:64 Lc 1:20, Ex 4:15-16, Ps 51:15, Jr 1:9, Ez 3:27, Ez 29:21, Ez 33:22, Mt 9:33, Mc 7:32-37, Ps 30:7-12, Ps 118:18-19, Es 12:1, Dn 4:34-37
Réciproques : Es 35:6, Dn 10:16, Lc 2:28, Lc 2:38
1:65 Lc 7:16, Ac 2:43, Ac 5:5, Ac 5:11, Ac 19:17, Ap 11:11, Lc 1:39, Js 10:6, Js 10:40
Réciproques : Lc 2:18, Lc 2:33
1:66 Lc 2:19, Lc 2:51, Lc 9:44, Gn 37:11, Ps 119:11, Lc 1:80, Lc 2:40, Gn 39:2, Jg 13:24-25, 1S 2:18, 1S 16:18, 1R 18:46, Ps 80:17, Ps 89:21, Ac 11:21
Réciproques : Pr 20:11, Lc 1:29, Lc 2:18, Lc 2:33, Jc 1:24
1:67 Lc 1:15, Lc 1:41, Nb 11:25, 2S 23:2, Jl 2:28, 2P 1:21
Réciproques : Jg 5:1, Mt 21:25, Lc 2:25, Jn 14:26, Ac 2:4
1:68 Gn 9:26, Gn 14:20, 1R 1:48, 1Ch 29:10, 1Ch 29:20, Ps 41:13, Ps 72:17-19, Ps 106:48, Ep 1:3, 1P 1:3, Lc 7:16, Lc 19:44, Ex 3:16-17, Ex 4:31, Ps 111:9, Ep 1:7
Réciproques : Gn 21:1, Gn 22:17, Gn 24:27, Ex 18:10, Jg 5:1, Rt 1:6, 1S 2:21, 1S 25:32, 1R 8:15, 1R 8:25, 2Ch 2:12, 2Ch 6:4, 2Ch 20:26, Ps 8:4, Ps 72:14, Ps 107:2, Ps 136:24, Ps 138:2, Es 29:22, So 2:7, Za 10:3, Lc 2:28, Lc 24:21, Jn 1:17, Ac 13:32, Ac 15:14, Rm 11:28, 2Co 1:20, Ga 3:17, Ga 4:5, He 2:6, 1P 2:12
1:69 1S 2:10, 2S 22:3, Ps 18:2, Ps 132:17-18, Ez 29:21, 2S 7:26, 1R 11:13, Ps 89:3, Ps 89:20-37, Es 9:6-7, Es 11:1-9, Jr 23:5-6, Jr 33:15-26, Ez 34:23-24, Ez 37:24-25, Am 9:11, Mc 11:10, Rm 1:2-3, Ap 22:16
Réciproques : 1R 1:48, 1R 11:36, 1R 15:4, 2Ch 6:4, 2Ch 21:7, Ps 18:50, Ps 75:10, Ps 92:10, Ps 106:4, Ps 132:11, Es 7:13, Es 16:5, Es 42:6, Jr 21:12, Jr 30:9, Jr 33:14, Jr 33:21, Lm 2:3, Ez 21:27, Mt 1:1, Mt 22:42, Lc 2:11, Ac 2:30, Ac 13:23, Ac 13:26, Ac 15:16, Ac 26:6, Rm 9:4, He 2:3, Ap 5:6
1:70 2S 23:2, Jr 30:10, Mc 12:36, Ac 28:25, He 3:7, 2P 1:21, Ap 19:10, Lc 24:26-27, Lc 24:44, Gn 3:15, Gn 12:3, Gn 49:10, Dn 9:24-27, Ac 3:21-24, 1P 1:12
Réciproques : Nb 4:27, Nb 10:9, 1R 8:15, 1R 11:36, 2Ch 6:4, Ps 89:19, Ps 132:11, Es 48:5, Jr 33:14, Jr 33:21, Am 9:11, Mt 1:1, Mt 22:42, Mc 1:2, Lc 1:54, Jn 6:45, Jn 9:32, Ac 2:30, Ac 15:16, Ac 24:14, Ac 26:6, Rm 15:8, 2P 3:2, Ap 22:6
1:71 Lc 1:74, Dt 33:29, Ps 106:10, Ps 106:47, Es 14:1-3, Es 44:24-26, Es 54:7-17, Jr 23:6, Jr 30:9-11, Jr 32:37, Ez 28:26, Ez 34:25, Ez 34:28, Ez 38:8, So 3:15-20, Za 9:9-10, 1Jn 3:8
Réciproques : 2S 22:3, 2R 17:39, Ps 18:3, Ps 25:6, Ps 106:45, Ps 136:15, Mi 5:6
1:72 Lc 1:54-55, Gn 12:3, Gn 22:18, Gn 26:4, Gn 28:14, Ps 98:3, Ac 3:25-26, Rm 11:28, He 6:13-18, Gn 17:4-9, Lv 26:42, Ps 105:8-10, Ps 106:45, Ps 111:5, Ez 16:8, Ez 16:60, Ga 3:15-17
Réciproques : Gn 9:15, Gn 17:7, Gn 17:21, Ex 2:24, Ex 6:5, Ex 28:12, Lv 26:9, Lv 26:45, Dt 4:31, Dt 4:37, Dt 7:8, Dt 7:12, Dt 26:3, 2S 7:21, 1R 8:15, 1R 8:23, 1R 8:56, 2R 13:23, 1Ch 16:16, 2Ch 6:14, Ne 1:8, Ne 9:8, Ps 25:6, Ps 69:13, Ps 74:20, Ps 105:42, Es 14:1, Jr 14:21, Jr 32:40, Dn 9:4, Mi 7:20, Ha 3:9, Ac 5:30, Ga 3:18, Ep 2:12, 2Tm 1:18, Tt 3:5, He 1:1
1:73 Gn 22:16-17, Gn 24:7, Gn 26:3, Dt 7:8, Dt 7:12, Ps 105:9, Jr 11:5, He 6:16-17
Réciproques : Ex 2:24, Lv 26:45, Dt 4:37, Dt 26:3, Js 24:18, 1R 8:56, 2R 13:23, 1Ch 16:16, Ne 9:8, Ps 105:42, Es 44:22, Ml 2:10, Ga 3:18, He 6:13, Jc 2:21
1:74 Lc 1:71, Es 35:9-10, Es 45:17, Es 54:13-14, Es 65:21-25, Ez 34:25-28, Ez 39:28-29, So 3:15-17, Za 9:8-10, Rm 6:22, Rm 8:15, 2Tm 1:7, He 2:15, He 9:14, Ap 2:10
Réciproques : Lv 25:10, Lv 25:55, Dt 5:15, Dt 11:1, Js 22:5, 1S 12:10, 2S 7:1, 2R 17:39, Esd 8:35, Ps 59:1, Ps 106:3, Ps 107:2, Ps 119:32, Ps 119:134, Es 43:21, Es 44:22, Ez 11:20, Dn 6:27, Mi 5:6, Za 8:19, Rm 6:18, 1Co 7:22, 2Co 5:15, Ep 1:4, Ph 1:14, 1P 1:15, 1P 2:24, 1Jn 4:18
1:75 Dt 6:2, Ps 105:44-45, Jr 31:33-34, Jr 32:39-40, Ez 36:24-27, Mt 1:21, Ep 1:4, Ep 2:10, Ep 4:24, 1Th 4:1, 1Th 4:7, 2Th 2:13, 2Tm 1:9, Tt 2:11-14, 1P 1:14-16, 2P 1:4-8
Réciproques : Lv 25:55, Dt 5:15, Dt 11:1, 1S 12:10, 2S 7:1, 2R 17:39, 2Ch 14:2, Esd 8:35, Jb 1:5, Ps 59:1, Ps 106:3, Ps 116:9, Ps 119:32, Ps 119:134, Es 43:21, Ez 11:20, Dn 6:27, Za 8:19, Rm 6:18, 1Co 7:22, Col 1:22, Tt 2:12, He 2:15, He 12:14, 1P 1:15, 1P 2:24, 1Jn 3:7, 1Jn 4:18
1:76 Lc 7:28, Mt 14:5, Mt 21:26, Mc 11:32, Lc 1:32, Lc 1:35, Lc 6:35, Ps 87:5, Ac 16:17, Lc 1:16-17, Lc 3:4-6, Es 40:3-5, Ml 3:1, Ml 4:5, Mt 3:3, Mt 3:11, Mt 11:10, Mc 1:2-3, Jn 1:23, Jn 1:27, Jn 3:28, Ac 13:24-25
Réciproques : Gn 3:15, Ec 5:8, Jr 1:5, Ml 4:6, Mt 11:9, Mc 9:12, Lc 7:26, Lc 7:27, Lc 10:1, Lc 20:6, Jn 1:6, Jn 1:31, Jn 4:1, Jn 5:35, Jn 12:46, Ac 9:17, Ac 19:4
1:77 Lc 3:3, Lc 3:6, Mc 1:3-4, Jn 1:7-9, Jn 1:15-17, Jn 1:29, Jn 1:34, Jn 3:27-36, Ac 19:4, Lc 7:47-50, Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 5:31, Ac 10:43, Ac 13:38-39, Rm 3:25, Rm 4:6-8, Ep 1:7
Réciproques : Ex 15:2, Ps 119:130, Es 40:3, Lc 19:42, Jn 5:35, Ac 13:26, Ac 16:17, Ac 26:18, 1Tm 2:4
1:78 Ps 25:6, Es 63:7, Es 63:15, Jn 3:16, Ep 2:4-5, Ph 1:8, Ph 2:1, Col 3:12, 1Jn 3:17, 1Jn 4:9-10, Nb 24:17, Es 11:1, Za 3:8, Za 6:12, Ml 4:2, Ap 22:16
Réciproques : 2S 23:4, 1R 11:36, Jb 38:12, Ct 2:17, Ct 4:6, Es 9:2, Es 42:16, Es 60:1, Os 6:3, Mi 7:8, Za 14:6, Mt 2:2, Mt 4:16, Lc 19:44, Jn 1:4, Jn 8:12, Ac 15:14, Ep 4:32, 2Tm 1:18, Tt 3:5, He 2:6, 2P 1:19, Ap 2:28
1:79 Lc 2:32, Es 9:2, Es 42:7, Es 42:16, Es 49:6, Es 49:9, Es 60:1-3, Mt 4:16, Jn 1:9, Jn 8:12, Jn 9:5, Jn 12:46, Ac 26:18, Ep 5:8, 1Th 5:4-5, 1Jn 1:5-7, Jb 3:5, Jb 10:22, Ps 23:4, Ps 44:19, Ps 107:10, Ps 107:14, Jr 2:6, Ps 25:8-10, Ps 25:12, Ps 85:10-13, Pr 3:17, Pr 8:20, Es 48:17, Es 48:22, Es 57:19-21, Es 59:8, Jr 6:16, Mt 11:28-29, Rm 3:17
Réciproques : Ex 25:37, Lv 24:2, 2S 23:4, 1R 11:36, 2Ch 21:7, Jb 12:22, Ps 18:28, Ps 31:3, Es 2:5, Am 5:8, Mi 7:8, Za 14:6, Mt 2:2, Lc 2:14, Jn 1:4, Jn 9:39, Jn 14:27, Ac 16:17, Rm 2:10, Rm 2:19, Ep 2:14, Ph 4:7, 1P 2:9, 1P 3:11, 2P 1:19, 1Jn 2:8, Ap 2:28
1:80 Lc 1:15, Lc 2:40, Lc 2:52, Jg 13:24-25, 1S 3:19-20, Mt 3:1, Mt 11:7, Mc 1:3-4, Jn 1:31
Réciproques : Gn 21:20, 1S 2:21, 1S 2:26, 2S 15:23, Lc 1:66, Lc 3:2, Lc 7:24
1:1 Lc 3:1, Ac 11:28, Ac 25:11, Ac 25:21, Ph 4:22, Mt 24:14, Mc 14:9, Mc 16:15, Rm 1:8
Réciproques : Gn 41:45, Est 10:1, Dn 7:23, Za 14:2, Mt 22:17, Lc 15:10, Lc 20:24, Ac 5:37, Ap 3:10, Ap 13:3, Ap 16:14, Ap 17:18
1:2 Ac 5:37, Lc 3:1, Ac 13:7, Ac 18:12, Ac 23:26, Ac 26:30
Réciproques : Mt 4:24, Ac 21:3
1:3 Réciproques : Gn 23:10
1:4 Lc 1:26-27, Lc 3:23, Lc 4:16, Mt 2:23, Jn 1:46, Gn 35:19, Gn 48:7, Rt 1:19, Rt 2:4, Rt 4:11, Rt 4:17, Rt 4:21, Rt 4:22, 1S 16:1, 1S 16:4, 1S 17:12, 1S 17:58, 1S 20:6, Mi 5:2, Mt 2:1-6, Jn 7:42, Lc 1:27, Lc 3:23-31, Mt 1:1-17
Réciproques : Gn 23:10, 1R 11:39, Mt 1:16, Mt 1:20, Lc 2:11, Lc 2:39, Jn 1:45, Jn 7:28, Rm 1:3
1:5 Dt 22:22-27, Mt 1:18-19
Réciproques : Mt 1:16, Mt 13:55, Lc 1:27
1:6 Ps 33:11, Pr 19:21, Mi 5:2, Lc 1:57, Ap 12:1-5
1:7 Es 7:14, Mt 1:25, Ga 4:4, Lc 2:11-12, Ps 22:6, Es 53:2-3, Mt 8:20, Mt 13:55, Jn 1:14, 2Co 8:9, Lc 10:34, Gn 42:27, Gn 43:21, Ex 4:24
Réciproques : Ez 16:4, Mt 1:16, Lc 1:57, Lc 2:16, Jn 4:6, 1Tm 2:15
1:8 Gn 31:39-40, Ex 3:1-2, 1S 17:34-35, Ps 78:70-71, Ez 34:8, Jn 10:8-12
Réciproques : Gn 35:21, Mt 1:20
1:9 Lc 1:11, Lc 1:28, Jg 6:11-12, Mt 1:20, Ac 27:23, 1Tm 3:16, Ex 16:7, Ex 16:10, Ex 40:34-35, 1R 8:11, Es 6:3, Es 35:2, Es 40:5, Es 60:1, Ez 3:23, Jn 12:41, 2Co 3:18, 2Co 4:6, Ap 18:1, Lc 1:12, Es 6:4-5, Ac 22:6-9, Ac 26:13-14, He 12:21, Ap 20:11
Réciproques : Gn 28:17, Jn 1:51, He 1:6, He 1:14
1:10 Lc 1:13, Lc 1:30, Dn 10:11-12, Dn 10:19, Mt 28:5, Ap 1:17-18, Lc 1:19, Lc 8:1, Es 40:9, Es 41:27, Es 52:7, Es 61:1, Ac 13:32, Rm 10:15, Lc 2:31-32, Lc 24:47, Gn 12:3, Ps 67:1-2, Ps 98:2-3, Es 49:6, Es 52:10, Mt 28:18, Mc 1:15, Mc 16:15, Rm 15:9-12, Ep 3:8, Col 1:23
Réciproques : Dt 32:43, 2R 7:9, 2R 20:19, 1Ch 16:31, Ps 21:6, Ps 89:5, Ps 89:15, Ps 96:11, Ps 97:1, Ps 98:1, Pr 15:30, Pr 25:25, Ct 1:4, Es 40:5, Es 41:10, Es 44:23, Es 49:1, Es 49:3, Jr 33:14, Na 1:15, So 3:14, Ag 2:7, Mt 1:16, Mt 2:10, Mt 7:11, Lc 1:11, Lc 1:12, Lc 2:30, Lc 3:6, Lc 19:38, Lc 19:42, Jn 3:17, Jn 3:29, Jn 4:42, Jn 13:31, Ac 2:30, Ac 3:26, Ac 8:8, Ac 10:3, Ac 10:36, Ac 13:23, Ac 13:48, Ac 20:24, Rm 1:1, Rm 1:16, Ga 3:14, Ga 4:4, Ep 3:4, Ph 2:1, Ph 2:29, 1Tm 1:11, 1Tm 2:5, 1Tm 2:15, 1Tm 3:16, 1P 1:6
1:11 Lc 1:69, Es 9:6, Mt 1:21, Ga 4:4-5, 2Tm 1:9-10, Tt 2:10-14, Tt 3:4-7, 1Jn 4:14, Lc 2:4, Mt 1:21, Lc 2:26, Lc 1:43, Lc 20:41-42, Gn 3:15, Gn 49:10, Ps 2:2, Dn 9:24-26, Mt 1:16, Mt 16:16, Jn 1:41, Jn 1:45, Jn 6:69, Jn 7:25-27, Jn 7:41, Jn 20:31, Ac 2:36, Ac 17:3, 1Jn 5:1, Lc 1:43, Lc 20:42-44, Ac 10:36, 1Co 15:47, Ph 2:11, Ph 3:8, Col 2:6
Réciproques : Dt 32:43, 1R 11:39, 2R 13:5, Ps 21:6, Ps 97:1, Pr 25:25, Es 19:20, Es 33:22, Es 41:10, Es 41:27, Es 43:11, Es 49:1, Jr 33:14, Ez 21:27, Ag 2:7, Ml 3:1, Mt 2:1, Mt 2:2, Mt 7:11, Mc 1:1, Mc 16:15, Lc 1:47, Lc 2:7, Lc 2:30, Lc 3:6, Lc 8:1, Lc 20:44, Jn 1:14, Jn 3:17, Jn 4:1, Jn 4:42, Jn 7:28, Jn 7:42, Jn 21:7, Ac 2:30, Ac 3:26, Ac 5:31, Ac 8:8, Ac 9:17, Ac 13:23, Ac 20:24, Rm 1:1, Rm 1:16, Ga 3:14, Ep 3:4, Ph 2:29, 1Tm 1:1, 1Tm 1:11, 1Tm 2:5, 1Tm 2:15, Tt 1:4
1:12 Ex 3:12, 1S 10:2-7, Ps 22:6, Es 53:1-2
Réciproques : 1S 10:7, 2R 19:29, Ez 16:4, Mt 8:20, Lc 2:7, Lc 2:16
1:13 Gn 28:12, Gn 32:1-2, 1R 22:19, Jb 38:7, Ps 68:17, Ps 103:20-21, Ps 148:2, Es 6:2-3, Ez 3:12, Dn 7:10, Lc 15:10, Ep 3:10, He 1:14, 1P 1:12, Ap 5:11
Réciproques : Gn 2:1, Lv 9:21, 1R 6:29, 1R 18:15, 1Ch 16:31, Ps 96:11, Ps 148:1, Es 49:13, Lc 2:28, Lc 15:6, Jn 1:51, Ac 2:2, Ac 10:3
1:14 Lc 19:38, Ps 69:34-35, Ps 85:9-12, Ps 96:11-13, Es 44:23, Es 49:13, Jn 17:4, Ep 1:6, Ep 3:20-21, Ph 2:11, Ap 5:13, Lc 1:79, Es 9:6-7, Es 57:19, Jr 23:5-6, Mi 5:5, Za 6:12-13, Jn 14:27, Ac 10:36, Rm 5:1, 2Co 5:18-20, Ep 2:14-18, Col 1:20, He 13:20-21, Jn 3:16, Ep 2:4, Ep 2:7, 2Th 2:16, Tt 3:4-7, 1Jn 4:9-10
Réciproques : Lv 23:20, Nb 6:26, Dt 33:16, 1R 2:33, 1R 4:24, 1R 6:29, 1R 18:15, 2R 20:19, 1Ch 16:31, Ps 72:7, Ps 85:10, Ps 85:11, Ps 96:7, Ps 103:20, Ps 148:1, Ps 149:6, Es 55:13, Es 62:3, Es 63:14, Ez 20:41, Na 1:15, Ag 2:9, Mt 6:9, Mt 21:9, Mc 11:10, Lc 2:28, Lc 15:6, Jn 16:33, Ac 7:2, Rm 10:15, Rm 11:36, 1Co 14:33, 2Co 1:20, 2Co 9:15, Ga 1:5, Ga 1:24, Ep 1:17, Ep 2:17, Ph 4:7, 2Th 3:16, 1Tm 1:11, He 2:10, He 7:2, Ap 12:12
1:15 Lc 24:51, 2R 2:1, 2R 2:11, 1P 3:22, Ex 3:3, Ps 111:2, Mt 2:1-2, Mt 2:9-11, Mt 12:42, Jn 20:1-10
Réciproques : 2R 2:12
1:16 Lc 1:39, Ec 9:10, Lc 2:7, Lc 2:12, Lc 19:32, Lc 22:13
Réciproques : Mt 2:11, Mt 8:20, Lc 19:6
1:17 Lc 2:38, Lc 8:39, Ps 16:9-10, Ps 66:16, Ps 71:17-18, Ml 3:16, Jn 1:41-46, Jn 4:28-29
1:18 Lc 2:33, Lc 2:47, Lc 1:65-66, Lc 4:36, Lc 5:9-10, Es 8:18
1:19 Lc 2:51, Lc 1:66, Lc 9:43-44, Gn 37:11, 1S 21:12, Pr 4:4, Os 14:9
Réciproques : Gn 24:21, Jb 22:22, Ps 119:11, Pr 2:1, Pr 24:32, Dn 7:28, Lc 1:29
1:20 Lc 18:43, Lc 19:37-38, 1Ch 29:10-12, Ps 72:17-19, Ps 106:48, Ps 107:8, Ps 107:15, Ps 107:21, Es 29:19, Ac 2:46-47, Ac 11:18
Réciproques : Ps 13:5, Ps 22:23, Mt 2:10, Lc 2:28, Lc 7:16
1:21 Lc 1:59, Gn 17:12, Lv 12:3, Mt 3:15, Ga 4:4-5, Ph 2:8, Lc 1:31, Mt 1:21, Mt 1:25
Réciproques : Gn 21:4, Ml 3:1, Lc 1:13, Lc 2:39, Ph 3:5, Col 2:11
1:22 Lv 12:2-6
Réciproques : Lv 12:4, Lv 12:6, Lv 12:8, 1S 1:22, 1S 1:25, Lc 2:27
1:23 Ex 13:2, Ex 13:12-15, Ex 22:29, Ex 34:19, Nb 3:13, Nb 8:16-17, Nb 18:15
Réciproques : Lv 12:4, Es 11:1, Ez 20:26, He 7:14
1:24 Lv 12:2, Lv 12:6-8, 2Co 8:9
Réciproques : Gn 15:9, Lv 1:14, Lv 5:7, Lv 12:8, Lv 14:30, Ps 84:7, Mt 21:12
1:25 Lc 1:6, Gn 6:9, Jb 1:1, Jb 1:8, Dn 6:22-23, Mi 6:8, Ac 10:2, Ac 10:22, Ac 24:16, Tt 2:11-14, Lc 2:38, Es 25:9, Es 40:1, Mc 15:43, Lc 1:41, Lc 1:67, Nb 11:25, Nb 11:29, 2P 1:21
Réciproques : Gn 49:18, Ps 27:14, Ps 37:37, Ps 39:7, Ps 130:5, Es 30:18, Es 64:4, Mi 7:7, Ha 2:3, Za 11:11, Mt 1:19, Lc 12:36, Lc 23:50, Lc 23:51, Jn 14:26, Ac 2:5, Ac 8:2, Ac 22:12, Ac 26:7, 2Co 1:5, Ph 2:1, Ph 4:8, 1Th 1:10, 1Tm 2:2, He 6:18
1:26 Ps 25:14, Am 3:7, Ps 89:49, Lc 9:27, Ps 89:48, Jn 8:51, He 11:5, Ps 2:2, Ps 2:6, Es 61:1, Dn 9:24-26, Jn 1:41, Jn 4:29, Jn 20:31, Ac 2:36, Ac 9:20, Ac 10:38, Ac 17:3, He 1:8-9
Réciproques : Gn 49:1, Js 19:24, Jb 11:17, Ct 8:1, Mt 2:11, Mt 16:28, Mt 22:43, Mt 23:39, Mc 9:1, Lc 2:11, Lc 2:29, Ac 13:35, 1Co 2:10, Ep 3:5, 1P 1:12
1:27 Lc 4:1, Mt 4:1, Ac 8:29, Ac 10:19, Ac 11:12, Ac 16:7, Ap 1:10, Ap 17:3, Lc 2:41, Lc 2:48, Lc 2:51, Lc 2:22
Réciproques : Jr 32:11, Ag 2:7, Mt 22:43, Lc 2:38, Ep 3:5
1:28 Mc 9:36, Mc 10:16, Lc 2:13-14, Lc 2:20, Lc 1:46, Lc 1:64, Lc 1:68, Ps 32:11, Ps 33:1, Ps 105:1-3, Ps 135:19-20
Réciproques : Gn 45:28, Js 22:33, Ps 119:41, Es 25:9, Lc 2:38, Jn 8:56, Ep 1:3
1:29 Gn 15:15, Gn 46:30, Ps 37:37, Es 57:1-2, Ph 1:23, Ap 14:13, Lc 2:26
Réciproques : Gn 48:21, Gn 49:33, Nb 23:10, 2S 19:37, Pr 13:12, Pr 14:32, Pr 16:31, Dn 12:13, Mt 13:16, 2Co 5:8, 2P 3:14
1:30 Lc 2:10-11, Lc 3:6, Gn 49:18, 2S 23:1-5, Es 49:6, Ac 4:10-12
Réciproques : Gn 46:30, Gn 49:10, Ex 15:2, Nb 23:10, 2S 19:37, Ps 21:6, Ps 27:1, Ps 35:3, Ps 40:10, Ps 50:23, Ps 62:1, Ps 67:2, Ps 88:1, Ps 91:16, Ps 98:2, Ps 98:3, Ps 132:17, Pr 13:12, Es 12:2, Es 62:1, Dn 12:13, Ha 3:18, Mt 13:16, Lc 19:9, Jn 3:36, Jn 6:40, Ac 28:28, Rm 2:9, Ph 1:23
1:31 Ps 96:1-3, Ps 96:10-13, Ps 97:6-8, Ps 98:2-3, Es 42:1-4, Es 42:10-12, Es 45:21-25, Es 62:1-2
Réciproques : 2S 5:14, Ps 67:2, Mt 12:18, Mc 16:15, Lc 2:10, Ac 15:14, 2Tm 1:10
1:32 Es 9:2, Es 42:6-7, Es 49:6, Es 60:1-3, Es 60:19, Mt 4:16, Ac 13:47-48, Ac 28:28, Rm 15:8-9, Ps 85:9, Es 4:2, Es 45:25, Es 60:19, Jr 2:11, Za 2:5, 1Co 1:31, Ap 21:23
Réciproques : Dt 10:21, Dt 32:43, 1R 15:4, Ps 3:3, Ps 13:3, Ps 148:14, Es 11:10, Es 14:1, Es 19:24, Es 25:7, Es 28:5, Es 40:5, Es 51:4, Es 60:9, Am 8:7, Za 2:11, Ml 4:2, Mt 12:18, Mc 16:15, Lc 1:79, Lc 2:10, Jn 1:4, Jn 4:42, Jn 7:35, Jn 8:12, Jn 9:5, Jn 9:7, Jn 11:52, Jn 12:46, Ac 11:1, Ac 15:14, Ac 26:18, Ac 26:23, Rm 4:9, 1Tm 3:16, 2Tm 1:10, 1P 2:7
1:33 Lc 2:48, Lc 1:65-66, Es 8:18
Réciproques : Lc 2:18
1:34 Gn 14:19, Gn 47:7, Ex 39:43, Lv 9:22-23, He 7:1, He 7:7, Es 8:14-15, Os 14:9, Mt 21:44, Jn 3:20, Jn 9:29, Rm 9:32, 1Co 1:23, 2Co 2:15, 1P 2:7, Ac 2:36-41, Ac 3:15-19, Ac 6:7, Ac 9:1-20, Ps 22:6-8, Ps 69:9-12, Es 8:18, Mt 11:19, Mt 26:65-67, Mt 27:40-45, Mt 27:63, Jn 5:18, Jn 8:48-52, Jn 9:24-28, Ac 4:26, Ac 13:45, Ac 17:6, Ac 24:5, Ac 28:22, 1Co 1:23, He 12:1-3, 1P 4:14
Réciproques : Gn 27:4, Js 22:6, 2S 19:39, Ps 37:24, Ps 71:7, Es 66:19, Jr 15:10, Ez 3:20, Ez 4:3, Ml 3:2, Mt 11:6, Mt 13:57, Mc 6:3, Lc 7:23, Jn 9:39, Jn 15:20, Ac 14:4, 2Co 2:16, He 12:3, 1P 2:8
1:35 Ps 42:10, Jn 19:25, Lc 16:14-15, Dt 8:2, Jg 5:15-16, Mt 12:24-35, Jn 8:42-47, Jn 15:22-24, Ac 8:21-23, 1Co 11:19, 1Jn 2:19
Réciproques : 2R 4:20, Mt 13:57, 1Co 3:13
1:36 Ex 15:20, Jg 4:4, 2R 22:14, Ac 2:18, Ac 21:9, 1Co 12:1, Gn 30:13, Ap 7:6, Jb 5:26, Ps 92:14
Réciproques : 2Ch 34:22, Ez 13:17, Ac 26:7, 1Co 7:34, 1Co 11:5, 1Tm 5:9
1:37 Ex 38:8, 1S 2:2, Ps 23:6, Ps 27:4, Ps 84:4, Ps 84:10, Ps 92:13, Ps 135:1-2, Ap 3:12, Ps 22:2, Ac 26:7, 1Tm 5:5, Ap 7:15
Réciproques : Nb 30:9, Esd 8:23, Ne 1:6, Ps 1:2, Ps 86:3, Ps 88:1, Ps 134:1, Pr 16:31, Dn 9:3, Mt 6:16, Lc 18:7, Ac 13:2, 1Co 7:34, 1Th 2:9, 1Th 3:10, 1Tm 5:3, 1Tm 5:9, 2Tm 1:3, 1P 3:5
1:38 Lc 2:27, Lc 2:28-32, Lc 1:46-56, Lc 1:64-66, 2Co 9:15, Ep 1:3, Lc 2:25, Lc 23:51, Lc 24:21, Mc 15:43
Réciproques : Ps 27:14, Ps 130:5, Pr 16:31, Ct 8:1, Es 8:17, Za 11:11, Ml 3:1, Ml 3:16, Mt 2:11, Lc 2:17, Jn 1:41, Ac 26:7
1:39 Lc 2:21-24, Lc 1:6, Dt 12:32, Mt 3:15, Ga 4:4-5, Lc 2:4, Mt 2:22-23
Réciproques : 2Ch 34:14, Es 53:2, Lc 2:51, Lc 4:16, Jn 1:31, Jn 7:28
1:40 Lc 2:52, Jg 13:24, 1S 2:18, 1S 2:26, 1S 3:19, Ps 22:9, Es 53:1-2, Lc 1:80, Ep 6:10, 2Tm 2:1, Lc 2:47, Lc 2:52, Es 11:1-5, Col 2:2-3, Ps 45:2, Jn 1:14, Ac 4:33
Réciproques : Gn 21:20, 1S 2:21, Ps 22:10, Ps 71:5, Ec 12:1, Es 7:15, Ez 28:12, Lc 1:66, 2Tm 3:15
1:41 Ex 23:14-17, Ex 34:23, Dt 12:5-7, Dt 12:11, Dt 12:18, Dt 16:1-8, Dt 16:16, 1S 1:3, 1S 1:21, Ex 12:14, Lv 23:5, Nb 28:16, Jn 2:13, Jn 6:4, Jn 11:55, Jn 13:1
Réciproques : 1S 1:22, Lc 2:27
1:42 Réciproques : Ex 23:17, 1S 1:22, Lc 4:16, Jn 4:45
1:43 2Ch 30:21-23, 2Ch 25:17
1:44 Ps 42:4, Ps 122:1-4, Es 2:3
Réciproques : Lc 2:46
1:45 Réciproques : Lc 2:46
1:46 Lc 2:44-45, 1R 12:5, 1R 12:12, Mt 12:40, Mt 16:21, Mt 27:63-64, Lc 5:17, Ac 5:34, Es 49:1-2, Es 50:4
Réciproques : Dt 33:3, 2R 4:38, Ps 26:8, Ps 84:10, Pr 20:11, Ez 20:1, Ag 2:7, Ml 3:1, Lc 8:35, Lc 10:39, Ac 22:3
1:47 Lc 4:22, Lc 4:32, Ps 119:99, Mt 7:28, Mc 1:22, Jn 7:15, Jn 7:46
Réciproques : Pr 20:11, Es 52:14, Mt 22:33, Lc 2:18, Lc 2:40
1:48 Réciproques : Mt 1:16, Lc 2:27, Lc 2:33, Lc 2:49
1:49 Lc 2:48, Ps 40:8, Ml 3:1, Mt 21:12, Jn 2:16-17, Jn 4:34, Jn 5:17, Jn 6:38, Jn 8:29, Jn 9:4
Réciproques : Ex 34:29, Ps 26:8, Mt 12:48, Mc 1:38, Mc 3:33, Jn 2:4, Jn 4:4
1:50 Lc 9:45, Lc 18:34
Réciproques : Mc 9:10, Mc 9:32
1:51 Lc 2:39, Mt 3:15, Mc 6:3, Ep 5:21, Ep 6:1-2, 1P 2:21, Lc 2:19, Gn 37:11, Dn 7:28
Réciproques : Gn 24:21, Dt 6:6, 1S 21:12, Jb 22:22, Ps 119:11, Pr 2:1, Pr 24:32, Es 53:2, Mc 9:10, Lc 1:29, Lc 1:66, Lc 2:27, Lc 4:16, Lc 9:44, Lc 18:37, Jn 7:28, Col 3:16, 1Tm 5:4
1:52 Lc 2:40, Lc 1:80, 1S 2:26, Pr 3:3-4, Ac 7:9-10, Rm 14:18
Réciproques : Jg 13:24, 1S 2:21, 1S 3:19, 2S 5:10, Ps 22:10, Pr 13:15, Es 7:15, Es 11:3, Es 53:2, Mt 12:48, Ac 2:47, Ac 4:33
1:1 Lc 2:1, Lc 23:1-4, Lc 23:24, Gn 49:10, Ac 4:27, Ac 23:26, Ac 24:27, Ac 26:30, Lc 3:19, Lc 9:7, Lc 23:6-11, Mt 14:3, Mc 6:17
Réciproques : Mt 3:1, Mt 14:1, Mc 6:14, Mc 11:30, Lc 2:2, Lc 20:24, Lc 23:7, Ac 1:22, Ac 11:28, Ac 13:1, Ac 18:25, Ac 19:3, Ac 23:24
1:2 Jn 11:49-51, Jn 18:13-14, Jn 18:24, Ac 4:6, Lc 1:59-63, Jr 1:2, Jr 2:1, Ez 1:3, Os 1:1-2, Jon 1:1, Mi 1:1, So 1:1, Lc 1:80, Es 40:3, Mt 3:1, Mt 11:7, Mc 1:3, Jn 1:23
Réciproques : Mt 21:25, Mt 24:26, Mc 1:4, Mc 9:12, Lc 7:24, Jn 1:6, Ac 8:26, Ac 13:24
1:3 Mt 3:5, Mc 1:4-5, Jn 1:28, Jn 3:26, Mt 3:6, Mt 3:11, Mc 1:4, Jn 1:31-33, Ac 13:24, Ac 19:4, Ac 22:16, Lc 1:77
Réciproques : 1Ch 2:9, Es 56:1, Ml 3:1, Mt 3:3, Mt 11:7, Mt 17:11, Mt 24:26
1:4 Es 40:3-5, Mt 3:3, Mc 1:3, Jn 1:23, Lc 1:16-17, Lc 1:76-79, Es 57:14, Es 62:10, Ml 4:6, Jn 1:7, Jn 1:26-36, Jn 3:28-36
Réciproques : 2R 19:2, Ps 27:11, Ct 2:8, Es 43:19, Es 49:11, Jr 31:9, Za 14:10, Lc 10:1, Lc 14:17, Jn 1:31, Ac 8:28, Ac 18:25
1:5 Lc 1:51-53, Es 2:11-17, Es 35:6-8, Es 40:4, Es 49:11, Es 61:1-3, Ez 17:24, Jc 1:9, Es 42:16, Es 45:2, He 12:12-13
Réciproques : Es 43:19, Es 57:14, Za 4:7
1:6 Lc 2:10-11, Lc 2:30-32, Ps 98:2-3, Es 40:5, Es 49:6, Es 52:10, Mc 16:15, Rm 10:12, Rm 10:18
Réciproques : Gn 6:12, Ps 27:1, Ps 40:10, Ps 67:2, Ps 91:16, Es 57:14, Jr 32:27, Jl 2:28, Lc 1:77, Jn 3:36, Ac 2:17, Ac 28:28, Ph 1:28, Tt 2:11, Ap 7:10
1:7 Gn 3:15, Ps 58:4-5, Es 59:5, Mt 3:7-10, Mt 23:33, Jn 8:44, Ac 13:10, 1Jn 3:8, 1Th 1:10, He 6:18
Réciproques : Es 57:3, Jr 36:3, Jr 48:6, Ez 16:3, Ez 20:3, Mt 3:5, Mt 12:34, Lc 1:17, Jn 3:23
1:8 Es 1:16-18, Ez 18:27-31, Ac 26:20, 2Co 7:10-11, Ga 5:22-24, Ph 1:11, He 6:7-8, Lc 13:28-29, Lc 16:23-31, Es 48:1-2, Jr 7:4-10, Jn 8:33, Rm 4:16, Rm 9:7, Lc 19:40, Js 4:3-8, Mt 8:11-12, Mt 21:43, Ga 3:28-29
Réciproques : Ne 5:11, Jb 34:32, Ez 33:24, Za 8:16, Ml 2:10, Mt 3:8, Mt 3:9, Mt 21:32, Lc 3:10, Lc 7:39, Lc 13:16, Lc 16:24, Lc 19:8, Ep 4:28
1:9 Lc 13:7, Lc 13:9, Lc 23:29-31, Es 10:33-34, Ez 15:2-4, Ez 31:18, Dn 4:14, Dn 4:23, Mt 3:10, Mt 7:19, Jn 15:6, He 10:28, He 12:29
Réciproques : Ml 3:2, Mt 12:33, Mt 21:19, Lc 19:20, Tt 2:12
1:10 Lc 3:8, Ac 2:37, Ac 9:6, Ac 16:30
Réciproques : Mt 3:8, 1Co 7:20, Ep 4:28
1:11 Lc 11:41, Lc 18:22, Lc 19:8, Es 58:7-11, Dn 4:27, Mt 25:40, Mc 14:5-8, Jn 13:29, Ac 10:2, Ac 10:4, Ac 10:31, 2Co 8:3-14, 1Tm 6:18, He 6:10, Jc 1:27, Jc 2:15-26, 1Jn 3:17, 1Jn 4:20
Réciproques : Jb 31:19, Ez 18:7, Mt 6:28, Mt 10:10, Mt 14:16, Mt 25:36, Lc 9:3, Lc 12:17, Ep 4:28
1:12 Lc 7:29, Lc 15:1-2, Lc 18:13, Mt 21:31-32
Réciproques : Es 33:15
1:13 Lc 19:8, Ps 18:23, Pr 28:13, Es 1:16-17, Es 55:6-7, Ez 18:21-22, Ez 18:27, Ez 18:28, Mi 6:8, Mt 7:12, 1Co 6:10, Ep 4:28, Tt 2:11-12, He 12:1
Réciproques : Ex 20:15, Lv 19:13, Ne 5:10, Ez 22:12
1:14 Mt 8:5, Ac 10:7, Rm 13:9-10, Ph 2:15, Lc 19:8, Ex 20:16, Ex 23:1, Lv 19:11, Tt 2:3, Ap 12:10, Ph 4:11, 1Tm 6:8-10, He 13:5-6
Réciproques : Ex 20:15, Ex 23:7, Lv 25:14, Dt 23:9, Dt 24:17, 1S 25:7, Ne 5:10, Ez 45:9, 1Tm 6:6
1:15 Jn 10:24, Jn 1:19-28, Jn 3:28-29
Réciproques : Jn 1:20, Ac 13:25
1:16 Mt 3:11, Mc 1:7-8, Jn 1:26, Jn 1:33, Ac 1:5, Ac 11:16, Ac 13:24-25, Ac 19:4-5, Pr 1:23, Es 32:15, Es 44:3-4, Ez 36:25, Jl 2:28-29, Jn 7:38, Ac 2:33, Ac 10:44, Ac 11:15, 1Co 12:13, Es 4:4, Za 13:9, Ml 3:2-3, Ac 2:3-4, Ac 2:17, Ac 2:18
Réciproques : Mt 3:6, Lc 1:32, Lc 7:28, Jn 1:15, Jn 1:27, Jn 1:30, Jn 7:39, He 6:2
1:17 Jr 15:7, Mt 3:12, Mi 4:12, Mt 13:30, Ps 1:4, Ps 21:9-10, Mc 9:43-49
Réciproques : Es 5:24, Jr 4:11, Lm 2:3, Ml 3:2
1:18 Jn 1:15, Jn 1:29, Jn 1:34, Jn 3:29-36, Ac 2:40
Réciproques : 1Co 14:3
1:19 Pr 9:7-8, Pr 15:12, Mt 11:2, Mt 14:3-4, Mc 6:17-18
Réciproques : Lv 18:16, 1R 13:4, 2Ch 18:26, Jr 22:1, Jr 26:19, Jr 38:6, Mt 17:12, Mc 9:13, Lc 3:1, Lc 13:32, Jn 3:24, Ac 13:1, Ep 5:11
1:20 Lc 13:31-34, 2R 21:16, 2R 24:4, 2Ch 24:17-22, 2Ch 36:16, Ne 9:26, Jr 2:30, Mt 21:35-41, Mt 22:6-7, Mt 23:31-33, 1Th 2:15-16, Ap 16:6
Réciproques : 1R 13:4, 1R 22:27, 2Ch 16:10, 2Ch 18:26, Jr 22:1, Jr 26:19, Jr 38:6, Mt 4:12, Mt 14:3, Mt 17:12, Mc 1:14, Mc 6:17, Mc 9:13, Lc 13:32, Jn 3:24, Ac 13:1
1:21 Mt 3:13-15, Mc 1:9, Jn 1:32-34, Lc 9:28-29, Jn 12:27-28, Mt 3:16-17, Mc 1:10, Jn 1:32-34
Réciproques : Ez 1:1, Jn 1:51, Ac 7:56, Ac 10:11, Ap 4:1
1:22 Lc 9:34-35, Ps 2:7, Es 42:1, Mt 12:18, Mt 17:5, Mt 27:43, Col 1:13, 1P 2:4, 2P 1:17-18
Réciproques : Ps 45:7, Mt 3:16, Mt 3:17, Mc 1:10, Mc 12:6, Lc 4:1, Lc 4:3, Lc 11:31, Jn 1:32, Jn 1:34, Jn 5:32, Jn 6:27, Jn 14:26, Ac 10:38, Col 2:9
1:23 Gn 41:46, Nb 4:3, Nb 4:35, Nb 4:39, Nb 4:43, Nb 4:47, Lc 4:22, Mt 13:55, Mc 6:3, Jn 6:42, Mt 1:16
Réciproques : Gn 9:26, 2S 5:4, Ez 1:1, Lc 2:4, Rm 9:5
1:26 Réciproques : Ep 6:18
1:27 Réciproques : Esd 3:2, Ag 1:1, Mt 1:12
1:28 Réciproques : 1Ch 9:1
1:31 2S 5:14, 1Ch 3:5, 1Ch 14:4, Za 12:12
Réciproques : Rt 4:22, 1S 17:12
1:32 Rt 4:18-22, 1S 17:58, 1S 20:31, 1R 12:16, 1Ch 2:10-15, Ps 72:20, Es 11:1-2, Mt 1:3-6, Ac 13:22-23, Nb 1:7, Nb 2:3, Nb 7:12, 1Ch 2:11-12
Réciproques : Rt 2:1, Rt 4:20, Rt 4:21, 1S 17:12, Mt 1:4, Mt 1:5
1:33 Rt 4:19-20, 1Ch 2:9-10, Mt 1:3-4, Gn 46:12, Nb 26:20-21, Gn 38:29, Rt 4:12, 1Ch 2:4-5, 1Ch 9:4, Gn 29:35, Gn 49:8, Mt 1:2
Réciproques : Nb 2:3, Rt 4:18, 1Ch 4:1, Ne 11:4, He 7:14
1:34 Gn 21:3, Gn 25:26, 1Ch 1:34, Mt 1:2, Ac 7:8, Gn 11:24-32, Js 24:2, 1Ch 1:24-28
Réciproques : Gn 11:10, Gn 25:19, 1Ch 1:26
1:35 Gn 11:18-21, Gn 10:25, Gn 11:16-17, Gn 10:24, Gn 11:12-15
Réciproques : Gn 11:20, 1Ch 1:24, 1Ch 1:25, 1Ch 1:26
1:36 Gn 11:12, Gn 5:32, Gn 7:13, Gn 9:18, Gn 9:26, Gn 9:27, Gn 10:21-22, Gn 11:10-26, 1Ch 1:17, Lc 17:27, Gn 5:29-30, Gn 6:8-10, Gn 6:22, Gn 7:1, Gn 7:23, Gn 8:1, Gn 9:1, Ez 14:14, He 11:7, 1P 3:20, 2P 2:5
Réciproques : Gn 5:1, Gn 5:4, Gn 10:25, 1Ch 1:3, 1Ch 1:4
1:37 Gn 5:6-28, 1Ch 1:1-3
Réciproques : Gn 5:9, Gn 5:12, Gn 5:18, Gn 5:21, 1Ch 1:2, 1Ch 1:3, Ep 6:18, He 11:5
1:38 Gn 4:25-26, Gn 5:3, Gn 1:26-27, Gn 2:7, Gn 5:1-2, Es 64:8, Ac 17:26-29, 1Co 15:45, 1Co 15:47
Réciproques : 1Ch 1:1, Jb 1:6, Ac 17:28
1:1 Mt 4:1-11, Lc 4:14, Lc 4:18, Lc 3:22, Es 11:2-4, Es 61:1, Mt 3:16, Jn 1:32, Jn 3:34, Ac 1:2, Ac 10:38, Lc 2:27, 1R 18:12, Ez 3:14, Mc 1:12-13, Ac 8:39, 1R 19:4, Mc 1:13
Réciproques : Ez 37:1, Lc 1:41, Ac 2:4, Rm 7:21, Rm 11:2
1:2 Ex 24:18, Ex 34:28, Dt 9:9, Dt 9:18, Dt 9:25, 1R 19:8, Mt 4:2, Gn 3:15, 1S 17:16, He 2:18, Est 4:16, Jon 3:7, Mt 21:18, Jn 4:6, He 4:15
Réciproques : Es 30:14, Mc 11:12, Jc 4:7
1:3 Lc 3:22, Mt 4:3
Réciproques : Lc 4:9, Lc 4:10, 1P 5:9
1:4 Lc 4:8, Lc 4:10, Es 8:20, Jn 10:34-35, Ep 6:17, Lc 22:35, Ex 23:25, Dt 8:3, Jr 49:11, Mt 4:4, Mt 6:25-26, Mt 6:31
Réciproques : 1Tm 4:5
1:5 Mc 4:8-9, 1Co 7:31, Ep 2:2, Ep 6:12, 1Jn 2:15-16, Jb 20:5, Ps 73:19, 1Co 15:52, 2Co 4:17
Réciproques : Dn 2:31, Mt 4:8, Lc 9:25
1:6 Jn 8:44, 2Co 11:14, Ap 12:9, Ap 20:2-3, Est 5:11, Es 5:14, Es 23:9, 1P 1:24, Jn 12:31, Jn 14:30, Ep 2:2, Ap 13:2, Ap 13:7
Réciproques : Nb 22:37, Rm 12:16
1:7 Lc 8:28, Lc 17:16, Ps 72:11, Es 45:14, Es 46:6, Mt 2:11, Ap 4:10, Ap 5:8, Ap 22:8
Réciproques : Dn 3:15, Ap 22:9
1:8 Mt 4:10, Mt 16:23, Jc 4:7, 1P 5:9, Lc 4:4, Dt 6:13, Dt 10:20, Mt 4:10, Ap 19:10, Ap 22:9, 1S 7:3, 2R 19:15, Ps 83:18, Es 2:11
Réciproques : Dn 3:15, Mt 4:4, Mc 8:33, Lc 4:10
1:9 Jb 2:6, Mt 4:5, 2Ch 3:4, Lc 4:3, Mt 4:6, Mt 8:29, Rm 1:4
Réciproques : Mt 4:3, Ac 27:31
1:10 Lc 4:3, Lc 4:8, 2Co 11:14, Ps 91:11-12, He 1:14
Réciproques : Lc 4:4, Lc 22:43
1:11 Réciproques : Ps 91:11, Lc 22:43
1:12 Dt 6:16, Ps 95:9, Ps 106:14, Ml 3:15, Mt 4:7, 1Co 10:9, He 3:8-9
Réciproques : Ex 17:2, Mt 4:4
1:13 Mt 4:11, Jn 14:30, He 4:15, Jc 4:7
1:14 Mt 4:12, Mc 1:14, Jn 4:43, Ac 10:37, Lc 4:1, Mt 4:23-25, Mc 1:28
Réciproques : Mt 4:24, Lc 4:37, Lc 23:5
1:15 Lc 4:16, Lc 13:10, Mt 4:23, Mt 9:35, Mt 13:54, Mc 1:39, Es 55:5, Mt 9:8, Mc 1:27, Mc 1:45
Réciproques : Mt 11:1, Mc 6:2, Lc 4:44, Lc 23:5, Jn 18:20
1:16 Lc 1:26-27, Lc 2:39, Lc 2:51, Mt 2:23, Mt 13:54, Mc 6:1, Lc 4:15, Lc 2:42, Jn 18:20, Ac 17:2, Ac 13:14-16
Réciproques : Lv 25:10, Dt 31:11, Ne 8:3, Ne 8:5, Ne 13:1, Ps 40:9, Jr 36:8, Mt 4:23, Mc 1:21, Mc 10:47, Lc 6:6, Lc 13:10, Ac 13:15, Ac 15:21, Ac 18:4
1:17 Lc 20:42, Ac 7:42, Ac 13:15, Ac 13:27, Es 61:1-3
Réciproques : Dt 31:11, 2Ch 17:9, Ne 8:5, Mt 4:23, Mc 1:14, Mc 1:28, Lc 4:20, Ac 8:28
1:18 Ps 45:7, Es 11:2-5, Es 42:1-4, Es 50:4, Es 59:21, Ps 2:2, Ps 2:6, Dn 9:24, Jn 1:41, Ac 4:27, Ac 10:38, Lc 6:20, Lc 7:22, Es 29:19, So 3:12, Za 11:11, Mt 5:3, Mt 11:5, Jc 2:5, 2Ch 34:27, Ps 34:18, Ps 51:17, Ps 147:3, Es 57:15, Es 66:2, Ez 9:4, Ps 102:20, Ps 107:10-16, Ps 146:7, Es 42:7, Es 45:13, Es 49:9, Es 49:24, Es 49:25, Es 52:2-3, Za 9:11-12, Col 1:13, Ps 146:8, Es 29:18-19, Es 32:3, Es 35:5, Es 42:16-18, Es 60:1-2, Ml 4:2, Mt 4:16, Mt 9:27-30, Mt 11:5, Jn 9:39-41, Jn 12:46, Ac 26:18, Ep 5:8-14, 1Th 5:5-6, 1P 2:9, 1Jn 2:8-10, Gn 3:15, Es 42:3, Mt 12:20
Réciproques : Ex 2:11, Nb 4:16, Nb 36:4, Dt 15:1, Ps 51:8, Ps 69:33, Ps 72:12, Ps 86:1, Ps 119:45, Es 10:27, Es 27:13, Es 48:16, Es 61:1, Jr 17:14, Mt 4:23, Mt 12:18, Mt 20:30, Mc 1:38, Lc 4:1, Lc 5:32, Lc 8:1, Jn 6:27, Jn 8:36, Jn 12:40, Rm 7:24, Ga 5:13, 2Tm 4:2, He 1:9, He 9:14, 1P 2:24, 1Jn 2:20, 1Jn 4:9, Ap 2:9, Ap 22:2
1:19 Lc 19:42, Lv 25:8-13, Lv 25:50-54, Nb 36:4, Es 61:2, Es 63:4, 2Co 6:1
Réciproques : Dt 15:1, Es 58:5, Es 61:1, Lc 5:32, 2Co 6:2, 2Tm 4:2
1:20 Lc 4:17, Mt 20:26-28, Lc 5:3, Mt 5:1-2, Mt 13:1-2, Jn 8:2, Ac 13:14-16, Ac 16:13, Lc 19:48, Ac 3:12
Réciproques : Ac 3:4, Ac 11:6
1:21 Lc 10:23-24, Mt 13:14, Jn 4:25-26, Jn 5:39, Ac 2:16-18, Ac 2:29-33, Ac 3:18
Réciproques : Ac 16:13, Jc 2:23
1:22 Lc 2:47, Lc 21:15, Ps 45:2, Ps 45:4, Pr 10:32, Pr 16:21, Pr 25:11, Ec 12:10-11, Ct 5:16, Es 50:4, Mt 13:54, Mc 6:2, Jn 7:46, Ac 6:10, Tt 2:8, Mt 13:55-56, Mc 6:3, Jn 6:42
Réciproques : Jb 29:11, Ps 141:6, Pr 10:13, Pr 22:11, Ec 10:12, Ct 4:3, Ct 5:13, Mt 1:16, Mt 7:28, Mt 22:33, Mc 11:18, Lc 3:23, Jn 1:45, Jn 7:15, Jn 7:27, Ac 13:12, Ep 4:29, Col 4:6
1:23 Lc 6:42, Rm 2:21-22, Mt 4:13, Mt 4:23, Mt 11:23-24, Jn 4:48, Jn 2:3-4, Jn 4:28, Jn 7:3-4, Rm 11:34-35, 2Co 5:16, Mt 13:54, Mc 6:1
Réciproques : Pr 26:7, Mt 7:5, Mt 11:6, Mc 6:3, Lc 23:8
1:24 Mt 13:57, Mc 6:4-5, Jn 4:41, Jn 4:44, Ac 22:3, Ac 22:18-22
Réciproques : Jr 11:21, Mt 5:18, Mc 14:18
1:25 Lc 10:21, Es 55:8, Mt 20:15, Mc 7:26-29, Rm 9:15, Rm 9:20, Ep 1:9, Ep 1:11, 1R 17:1, 1R 18:1-2, Jc 5:17
Réciproques : Gn 41:30, Lv 26:19, 2S 24:13, 1R 8:35, 2R 4:38, 2R 8:1, 1Ch 21:12, 2Ch 6:26, 2Ch 7:13, Jb 12:15, Mt 13:58, Lc 21:3, Jn 16:7, Ap 11:6
1:26 1R 17:9-24, Ab 1:20
Réciproques : 1R 17:1, Jn 17:12
1:27 1R 19:19-21, Mt 12:4, Jn 17:12, 2R 5:1-27, Jb 21:22, Jb 33:13, Jb 36:23, Dn 4:35
Réciproques : Gn 25:20, Lv 14:3, 1R 19:16, 2R 5:14, Mt 8:2
1:28 Lc 6:11, Lc 11:53-54, 2Ch 16:10, 2Ch 24:20-21, Jr 37:15-16, Jr 38:6, Ac 5:33, Ac 7:54, Ac 22:21-23, 1Th 2:15-16
Réciproques : Os 14:9, Jn 1:46, He 12:3
1:29 Jn 8:37, Jn 8:40, Jn 8:59, Jn 15:24-25, Ac 7:57-58, Ac 16:23-24, Ac 21:28-32, 2Ch 25:12, Ps 37:14, Ps 37:32, Ps 37:33
Réciproques : Nb 35:20, Os 14:9, Mt 10:23, Jn 1:46, Jn 10:39, Ac 5:33, Ac 21:30, He 12:3
1:30 Jn 8:59, Jn 10:39, Jn 18:6-7, Ac 12:18
Réciproques : 1S 18:11, 1S 19:10, Mt 4:13, Lc 24:31, Jn 5:13, Jn 20:14
1:31 Mt 4:13, Mc 1:21, Mt 10:23, Ac 13:50-52, Ac 14:1-2, Ac 14:6, Ac 14:7, Ac 14:19-21, Ac 17:1-3, Ac 17:10, Ac 17:11, Ac 17:16, Ac 17:17, Ac 18:4, Ac 20:1-2, Ac 20:23, Ac 20:24
Réciproques : Mt 4:12, Mc 6:2, Mc 6:6, Lc 6:6, Jn 6:59
1:32 Lc 4:36, Jr 23:28-29, Mt 7:28-29, Mc 1:22, Jn 6:63, 1Co 2:4-5, 1Co 14:24-25, 2Co 4:2, 2Co 10:4-5, 1Th 1:5, Tt 2:15, He 4:12-13
Réciproques : Mc 6:2, Lc 2:47, Lc 5:9, Jn 4:41
1:33 Mc 1:23
Réciproques : Mt 4:24, Lc 8:28, Ac 10:38, Ac 19:15
1:34 Lc 8:37, Ac 16:39, Lc 4:41, Lc 8:28, Mt 8:29, Mc 1:24, Mc 1:34, Mc 5:7, Jc 2:19, Gn 3:15, He 2:14, 1Jn 3:8, Ap 20:2, Lc 1:35, Ps 16:10, Dn 9:24, Ac 2:27, Ac 3:14, Ac 4:27, Ap 3:7
Réciproques : 1R 17:18, Dn 4:13, Ac 16:17, 1Jn 2:20
1:35 Lc 4:39, Lc 4:41, Ps 50:16, Za 3:2, Mt 8:26, Mt 17:18, Mc 3:11-12, Ac 16:17-18, Lc 9:39, Lc 9:42, Lc 11:22, Mc 1:26, Mc 9:26, Ap 12:12
Réciproques : Mt 8:9, Mc 1:25, Mc 9:20, Mc 9:25
1:36 Mt 9:33, Mt 12:22-23, Mc 1:27, Mc 7:37, Lc 4:32, Lc 10:17-20, Mc 16:17-20, Ac 19:12-16, 1P 3:22
Réciproques : Ps 29:4, Es 52:14, Mt 8:9, Mt 17:18, Mc 4:41, Lc 2:18, Lc 5:9, Lc 7:7, Lc 9:43, Ac 3:10, Tt 2:15
1:37 Lc 4:14, Es 52:13, Mt 4:23-25, Mt 9:26, Mc 1:28, Mc 1:45, Mc 6:14
1:38 Mt 8:14-15, Mc 1:29-31, 1Co 9:5, Lc 7:3-4, Mt 15:23, Jn 11:3, Jn 11:22, Jc 5:14-15
Réciproques : Mc 5:23
1:39 Lc 4:35, Lc 8:24, Lc 8:2-3, Ps 116:12, 2Co 5:14-15
Réciproques : Mt 8:9, Mt 8:14, Mt 8:15, Mc 1:29, Mc 4:39, Lc 5:13, Lc 18:43
1:40 Mt 8:16-17, Mc 1:32-34, Lc 7:21-23, Mt 4:23-24, Mt 11:5, Mt 14:13, Mc 3:10, Mc 6:5, Mc 6:55, Mc 6:56, Ac 5:15, Ac 19:12
Réciproques : Gn 48:14, Mc 5:23, Lc 13:13, Ac 28:8
1:41 Lc 4:34-35, Mc 1:25, Mc 1:34, Mc 3:11, Mt 8:29, Mt 26:63, Jn 20:31, Ac 16:17-18, Jc 2:19
Réciproques : Mt 4:23, Mt 14:33, Mt 17:18, Mc 1:39, Mc 5:6, Mc 9:25, Lc 22:70
1:42 Lc 6:12, Mc 1:35, Jn 4:34, Mt 14:13-14, Mc 1:37, Mc 1:45, Mc 6:33-34, Jn 6:24, Lc 8:37-38, Lc 24:29, Jn 4:40
Réciproques : Mt 8:18
1:43 Mc 1:14-15, Mc 1:38, Mc 1:39, Jn 9:4, Ac 10:38, 2Tm 4:2, Es 42:1-4, Es 48:16, Es 61:1-3, Jn 6:38-40, Jn 20:21
Réciproques : 2Ch 17:7, Mt 8:18, Mt 9:35, Lc 8:1, Lc 13:22
1:44 Lc 4:15, Mt 4:23, Mc 1:39, Es 9:1-2, Es 2:19
Réciproques : 2Ch 17:7, Mt 9:35, Mc 1:14, Mc 6:6, Lc 8:1, Lc 13:10, Lc 13:22
1:1 Lc 8:45, Lc 12:1, Mt 4:18-22, Mt 11:12, Mc 1:16-20, Mc 3:9, Mc 5:24, Nb 34:11, Js 12:3, Mt 14:34, Mc 6:53
Réciproques : Js 11:2, Js 13:27, Ez 39:11, Mt 15:29, Mc 4:1, Lc 8:40, Jn 6:1, Jn 10:41, 1Th 2:13
1:2 Mt 4:21, Mc 1:19
Réciproques : Mt 4:18
1:3 Mt 4:18, Jn 1:41-42, Mt 13:1-2, Mc 4:1-2, Jn 8:2
Réciproques : Lc 4:20
1:4 Mt 17:27, Jn 21:6
Réciproques : Ez 47:10, Mc 1:16, Ac 21:1
1:5 Ps 127:1-2, Ez 37:11-12, Jn 21:3, Lc 6:46-48, 2R 5:10-14, Ez 37:4-7, Jn 2:5, Jn 15:14
Réciproques : Ha 1:15, Ac 2:41
1:6 2R 4:3-7, Ec 11:6, Jn 21:6-11, Ac 2:41, Ac 4:4, 1Co 15:58, Ga 6:9
Réciproques : Ml 3:10, Jn 2:5, Jn 21:11
1:7 Ex 23:5, Pr 18:24, Ac 11:25, Rm 16:2-4, Ga 6:2, Ph 4:3
Réciproques : Ml 3:10, Lc 5:10, Jn 13:24, 2Co 8:23
1:8 Mt 2:11, Jn 11:32, Ac 10:25-26, Ap 1:17, Ap 22:8-9, Ex 20:19, Jg 13:22, 1S 6:20, 2S 6:9, 1R 17:18, 1Co 13:12, Dn 10:16-17, Mt 17:6, Jb 40:4, Jb 42:5-6, Es 6:5, Mt 8:8
Réciproques : Gn 18:27, Gn 32:10, Gn 45:3, Ex 3:6, Ex 34:30, Lv 13:45, 1S 16:4, 1Ch 13:12, Mt 8:34, Mc 5:17, Mc 5:22, Lc 5:26, Lc 6:14, Lc 7:6, Lc 7:16, Lc 8:37, Lc 8:41, Lc 15:19, Lc 17:16, Lc 18:13, Jn 1:42, Jn 13:6, Ac 7:32, Rm 7:14, 1Co 14:25
1:9 Lc 4:32, Lc 4:36, Ps 8:6, Ps 8:8, Mc 9:6
Réciproques : 2S 6:9, 1Ch 13:12, Pr 11:30, Es 6:5, Lc 2:18, Lc 9:43
1:10 Lc 6:14, Mt 4:21, Mt 20:20, Lc 5:7, 2Co 8:23, Ez 47:9-10, Mt 4:19, Mt 13:47, Mc 1:17, Ac 2:4
Réciproques : 1Ch 17:7, Pr 11:30, Jr 5:26, Mt 10:2, Lc 2:18, Jn 21:3
1:11 Lc 18:28-30, Mt 4:20, Mt 10:37, Mt 19:27, Mc 1:18-25, Mc 10:21, Mc 10:29, Mc 10:30, Ph 3:7-8
Réciproques : Rt 2:11, Mt 4:19, Mt 4:21, Lc 5:28, Lc 14:33, Jn 21:3
1:12 Mt 8:2-4, Mc 1:40-45, Lc 17:12, Ex 4:6, Lv 13:1, Lv 14:57, Nb 12:10-12, Dt 24:8, 2R 5:1, 2R 5:27, 2R 7:3, 2Ch 26:19-20, Mt 26:6, Lc 17:16, Lv 9:24, Js 5:14, 1R 18:39, 1Ch 21:16, Lc 17:13, Ps 50:15, Ps 91:15, Mc 5:23, Gn 18:14, Mt 8:8-9, Mt 9:28, Mc 9:22-24, He 7:25
Réciproques : Lv 14:2, Lc 7:22
1:13 Gn 1:3, Gn 1:9, Ps 33:9, 2R 5:10, 2R 5:14, Ez 36:25-27, Ez 36:29, Os 14:4, Mt 9:29-30, Lc 4:39, Lc 8:54-55, Jn 4:50-53
Réciproques : Mt 8:3, Lc 5:24, Lc 5:25, Lc 7:7
1:14 Mt 8:4, Mt 9:30, Mt 12:16, Lc 17:14, Lv 13:2, Lv 14:4, Lv 14:10, Lv 14:21, Lv 14:22, Lc 9:5, Mt 10:18, Mc 1:44, Mc 6:11
Réciproques : Dt 24:8, Mc 5:43, Lc 8:56
1:15 Pr 15:33, 1Tm 5:25, Mt 4:23-25, Mt 9:26, Mc 1:28, Mc 1:45, Lc 12:1, Lc 14:25, Mt 4:25, Mt 15:30-31, Mc 2:1-2, Mc 3:7, Jn 6:2
Réciproques : Mt 4:24, Mt 8:1, Mt 12:16, Lc 6:17
1:16 Lc 6:12, Mt 14:23, Mc 1:35-36, Mc 6:46, Jn 6:15
Réciproques : Os 5:6
1:17 Lc 5:21, Lc 5:30, Lc 7:30, Lc 11:52-54, Lc 15:2, Jn 3:21, Mt 15:1, Mc 3:22, Mc 7:1, Lc 6:19, Lc 8:46, Mt 11:5, Mc 16:18, Ac 4:30, Ac 19:11
Réciproques : Mt 4:23, Mc 2:2, Lc 2:46, Ac 5:16, Ac 5:34
1:18 Mt 9:2-8, Mc 2:3-12, Jn 5:5-6, Ac 9:33
Réciproques : Mc 2:1
1:19 Mc 2:4, Dt 22:8, 2S 11:2, Jr 19:13, Mt 10:27
Réciproques : Mt 9:2, Lc 19:4
1:20 Gn 22:12, Jn 2:25, Ac 11:23, Ac 14:9, Jc 2:18, Lc 7:48, Ps 90:7-8, Ps 107:17-18, Es 38:17, Mt 9:2, Mc 2:5, Jn 5:14, 2Co 2:10, Col 3:13, Jc 5:14-15
Réciproques : Mt 8:10, Lc 7:47, Lc 7:49, Lc 12:14, Col 1:14, 1Jn 2:12
1:21 Lc 5:17, Lc 7:49, Mc 2:6-7, Lv 24:16, 1R 21:10-14, Mt 9:3, Mt 26:65, Jn 10:33, Ac 6:11-13, Ex 34:6-7, Ps 32:5, Ps 35:5, Ps 103:3, Ps 130:4, Es 1:18, Es 43:25, Es 44:22, Dn 9:9, Dn 9:19, Mi 7:19, Rm 8:33
Réciproques : Jr 13:22, Mt 9:6, Mt 15:1, Mt 21:10, Lc 5:30, Lc 7:47, He 12:3
1:22 1Ch 28:9, Ps 139:2, Pr 15:26, Es 66:18, Ez 38:10, Mt 9:4, Mt 12:25, He 4:12, Ap 2:23, Lc 24:38, Mc 8:17, Ac 5:3
Réciproques : Jb 21:27, Jr 13:22, Mt 3:9, Mt 22:18, Mc 2:6, Mc 2:8, Mc 2:9, Lc 6:8, Lc 7:40, Lc 9:47, Lc 20:23
1:23 Mt 9:5, Mc 2:9
Réciproques : Rt 2:11
1:24 Dn 7:13, Mt 16:13, Mt 25:31, Mt 26:64, Jn 3:13, Jn 5:27, Ap 1:13, Es 53:11, Mt 9:6, Mt 28:18, Jn 5:8, Jn 5:12, Jn 5:22, Jn 5:23, Jn 17:2, Jn 20:22-23, Ac 5:31, Lc 5:13, Lc 7:14, Lc 8:54, Jn 11:43, Ac 3:6-8, Ac 9:34, Ac 9:40, Ac 14:10, Jn 5:8-12
Réciproques : Lc 18:14
1:25 Lc 5:13, Gn 1:3, Ps 33:9, Lc 13:13, Lc 17:15-18, Lc 18:43, Ps 50:23, Ps 103:1-3, Ps 107:20-22, Jn 9:24
Réciproques : Mt 9:8, Lc 18:14
1:26 Lc 7:16, Mt 9:8, Mt 12:23, Mc 2:12, Ac 4:21, Ga 1:24, Lc 5:8, Lc 8:37, Jr 33:9, Os 3:5, Mt 28:8, Ac 5:11-13
Réciproques : Es 52:14, Lc 9:43, Lc 18:43
1:27 Mt 9:9-13, Mt 10:3, Mc 2:13-14, Mc 3:18, Lc 18:22, Mt 4:19-21, Mt 8:22, Mt 16:24, Jn 1:43, Jn 12:26, Jn 21:19-22
Réciproques : Mt 19:21, Mt 19:27, Lc 6:15, Ac 1:13
1:28 Lc 5:11, Lc 9:59-62, 1R 19:19-21, Mt 19:22-27
Réciproques : 1R 19:21, Mt 9:9, Mt 19:27, Lc 14:33
1:29 Jn 12:2, Mt 9:10, Mc 2:15, 1Co 5:9-11, 1Co 10:27
Réciproques : Gn 19:3, 1R 19:21, Mt 11:19, Lc 7:34, Lc 9:3, Lc 15:1, Lc 19:6, Ac 10:24, Ac 16:34
1:30 Lc 5:17, Lc 5:21, Lc 7:29-30, Lc 7:34, Lc 7:39, Lc 15:1-2, Lc 18:11, Lc 19:7, Es 65:5, Mt 21:28-32, Mc 7:3
Réciproques : Mt 9:11, Mt 11:19, Mt 15:1, Mt 20:11, Mc 2:15, Mc 9:16, Mc 10:2, Lc 7:37, Lc 15:28, Jn 6:41, 1Co 10:27
1:31 Jr 8:22, Mt 9:12-13, Mc 2:17
Réciproques : Ez 34:16, Lc 7:40, Lc 9:11, Lc 19:10
1:32 Lc 4:18-19, Lc 15:7, Lc 15:10, Lc 18:10-14, Lc 19:10, Lc 24:47, Es 55:6-7, Es 57:15, Mt 18:11, Mc 15:7, Mc 15:10, Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 3:26, Ac 5:31, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:18-20, 1Co 6:9-11, 1Tm 1:15-16, 2Tm 2:25-26, 2P 3:9
Réciproques : Jr 8:22, Ez 34:16, Mt 4:17, Mt 9:13, Mc 2:17, Lc 7:37, Jn 8:11
1:33 Lc 18:12, Es 58:3-6, Za 7:6, Mt 9:14-17, Mc 2:18-22, Lc 11:1, Lc 20:47, Pr 28:9, Es 1:15, Mt 6:5-6, Mt 23:14, Mc 12:40, Ac 9:11, Rm 10:2-3, Lc 7:34-35
Réciproques : Lc 6:2
1:34 Jg 14:10-11, Ps 45:14, Ct 2:6-7, Ct 3:10-11, Ct 5:8, Ct 6:1, Mt 25:1-10, Ap 19:7-9, Ps 45:10-16, Es 54:5, Es 62:5, So 3:17, Mt 22:2, Jn 3:29, 2Co 11:2, Ep 5:25-27
1:35 Lc 24:17-21, Dn 9:26, Za 13:7, Jn 12:8, Jn 13:33, Jn 14:3-4, Jn 16:4-7, Jn 16:16-22, Jn 16:28, Jn 17:11-13, Ac 1:9, Ac 3:21, Es 22:12, Mt 6:17-18, Ac 13:2-3, Ac 14:23, 1Co 7:5, 2Co 11:27
Réciproques : Mt 25:1, Lc 17:22
1:36 Mt 9:16-17, Mc 2:21-22, Lv 19:19, Dt 22:11, 2Co 6:16
1:37 Js 9:4, Js 9:13, Ps 119:83
Réciproques : Mc 2:22
1:38 Ez 36:26, 2Co 5:17, Ga 2:4, Ga 2:12-14, Ga 4:9-11, Ga 5:1-6, Ga 6:13-14, Ph 3:5-7, Col 2:19-23, 1Tm 4:8, He 8:8-13, He 13:9-10, Ap 21:5
Réciproques : Js 9:4, Mc 2:22
1:39 Jr 6:16, Mc 7:7-13, Rm 4:11-12, He 11:1-2, He 11:39
Réciproques : Es 25:6
1:1 Ex 12:15, Lv 23:7, Lv 23:10, Lv 23:11, Lv 23:15, Dt 16:9, Mt 12:1-8, Mc 2:23-28, Dt 23:25
Réciproques : Jn 9:14
1:2 Lc 6:7-9, Lc 5:33, Mt 12:2, Mt 15:2, Mt 23:23-24, Mc 2:24, Jn 5:9-11, Jn 5:16, Jn 9:14-16, Ex 22:10, Ex 31:15, Ex 35:2, Nb 15:32-35, Es 58:13
Réciproques : Dt 23:25, Ec 10:13, Jn 5:10
1:3 Mt 12:3, Mt 12:5, Mt 19:4, Mt 21:16, Mt 21:42, Mt 22:31, Mc 2:25, Mc 12:10, Mc 12:26, 1S 21:3-6, Mt 12:3-4, Mc 2:25-26
Réciproques : 1S 21:6
1:4 Lv 24:5-9
Réciproques : Lv 24:9, 1S 21:6
1:5 Mt 11:5-8, Mc 2:27, Mc 9:7, Ap 1:10
Réciproques : Jr 17:22, Mt 12:8, Mc 2:28
1:6 Mt 12:9-14, Mc 3:1-6, Lc 4:16, Lc 4:31, Lc 13:10, Lc 13:13, Lc 13:14, Lc 14:3, Mt 4:23, Jn 9:16, 1R 13:4, Za 11:17, Jn 5:3
Réciproques : Mt 12:2, Mt 12:10
1:7 Lc 13:14, Lc 14:1-6, Ps 37:32-33, Ps 38:12, Es 29:21, Jr 20:10, Mc 3:2, Jn 5:10-16, Jn 9:16, Jn 9:26-29, Lc 11:53-54, Lc 20:20, Mt 26:59-60
Réciproques : Es 29:20, Mt 12:10, Mt 23:24, Mt 27:6, Mc 10:2, Lc 6:2
1:8 Lc 5:22, 1Ch 28:9, 1Ch 29:17, Jb 42:2, Ps 44:21, Jn 2:25, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23, Es 42:4, Jn 9:4, Ac 20:24, Ac 26:26, Ph 1:28, 1P 4:1
Réciproques : Mt 9:4, Mc 2:8, Mc 3:3, Lc 7:40, Lc 13:12, Lc 20:23
1:9 Lc 14:3, Mt 12:12-13, Mc 3:4, Jn 7:19-23, Lc 9:56
Réciproques : Mt 21:24, Mc 2:27, 1P 3:11
1:10 Mc 3:5, Ex 4:6-7, 1R 13:6, Ps 107:20, Jn 5:8
Réciproques : 1R 13:4, Ac 4:16
1:11 Lc 4:28, Ps 2:1-2, Ec 9:3, Ac 5:33, Ac 7:54, Ac 26:11, Mt 12:14-15, Mt 21:45, Jn 7:1, Jn 11:47, Ac 4:15, Ac 4:19, Ac 5:33
Réciproques : 1S 8:6, 2R 1:9, 2R 19:28, Ne 4:9, Jb 16:20, Ps 5:7, Ps 55:16, Ps 102:8, Ps 109:4, Ec 10:13, Jr 18:19, Dn 3:13, Mi 7:7, Mc 3:6, Lc 13:14, Jn 5:16, Ac 4:16, Ac 4:24
1:12 Ps 55:15-17, Ps 109:3-4, Dn 6:10, Mt 6:6, Mc 1:35, Mc 14:34-36, He 5:7, Gn 32:24-26, Ps 22:2, Mt 14:23-25, Mc 6:46, Col 4:2
Réciproques : 1S 8:6, 1S 15:11, 1R 18:42, 2R 1:9, Ne 4:9, Jb 16:20, Ps 5:7, Ps 16:7, Ps 55:16, Ps 119:55, Ps 119:148, Ct 5:2, Es 26:9, Jr 18:19, Lm 2:19, Mi 7:7, Mt 9:38, Mt 12:15, Mc 3:7, Mc 3:13, Mc 9:2, Lc 4:42, Lc 5:16, Lc 9:28, Lc 11:1, Jn 6:3, Ac 1:24, Ac 4:24
1:13 Lc 9:1-2, Mt 9:36-38, Mt 10:1-4, Mc 3:13-19, Mc 6:7, Lc 22:30, Mt 19:28, Ap 12:1, Ap 21:14, Lc 11:49, Ep 2:20, Ep 4:11, He 3:1, 2P 3:2, Ap 18:20
Réciproques : 1R 18:21, Mt 5:1, Mt 9:38, Mt 10:2, Jn 6:3, Jn 6:70, Jn 15:16, Ac 1:2, Ac 1:13, Ac 1:24, 1Co 1:1
1:14 Lc 5:8, Jn 1:40-42, Jn 21:15-20, Ac 1:13, 2P 1:1, Mt 4:18, Jn 6:8, Lc 5:10, Mt 4:21, Mc 1:19, Mc 1:29, Mc 5:37, Mc 9:2, Mc 14:33, Jn 21:20-24, Ac 12:2, Mt 10:3, Jn 1:45, Jn 6:5, Jn 14:8, Ac 1:13
Réciproques : Mt 10:2, Mc 1:16, Mc 3:18, Lc 8:1, Lc 8:51, Jn 1:42, Jn 1:44, 1Co 12:28
1:15 Lc 5:27, Mt 9:9, Jn 11:16, Jn 20:24, Ac 15:13, Ga 1:19, Ga 2:9, Jc 1:1, Mt 10:3, Mc 2:14, Mc 3:18, Ac 1:13, Mt 10:4, Mc 3:18, Ac 1:13
Réciproques : 1Co 9:5
1:16 Mt 10:3, Mc 3:18, Jn 14:22, Jud 1:1, Mt 26:14-16, Mt 27:3-5, Jn 6:70-71, Ac 1:16-20, Ac 1:25
Réciproques : Ps 109:5, Mt 10:4, Lc 22:3, Jn 12:4, Ac 1:17
1:17 Mt 4:23-25, Mt 12:15, Mc 3:7-12, Mt 11:21, Mt 15:21, Mc 3:8, Mc 7:24-31, Lc 5:15, Mt 14:14, Ps 103:3, Ps 107:17-20
Réciproques : Mt 4:25, Mt 15:30, Mc 2:15, Mc 3:20, Lc 12:1
1:18 Mt 15:22, Mt 17:15, Ac 5:16
1:19 Nb 21:8-9, 2R 13:21, Mt 9:20-21, Mt 14:36, Mc 3:10, Mc 6:56, Mc 8:22, Jn 3:14-15, Ac 5:15-16, Ac 19:12, Lc 8:45-46, Mc 5:30, 1P 2:9
Réciproques : 2R 4:6, Mt 4:25, Lc 5:17
1:20 Mt 5:2-12, Mt 12:49-50, Mc 3:34-35, Lc 6:24, Lc 4:18, Lc 16:25, 1S 2:8, Ps 37:16, Ps 113:7-8, Pr 16:19, Pr 19:1, Es 29:19, Es 57:15-16, Es 66:2, So 3:12, Za 11:11, Mt 11:5, Jn 7:48-49, 1Co 1:26-29, 2Co 6:10, 2Co 8:2, 2Co 8:9, 1Th 1:6, Jc 1:9-10, Jc 2:5, Ap 2:9, Lc 12:32, Lc 13:28, Lc 14:15, Mt 5:3, Mt 5:10, Ac 14:22, 1Co 3:21-23, 2Th 1:5, Jc 1:12
Réciproques : Lv 14:21, Ps 9:18, Ps 119:141, Mt 3:2, Rm 12:16, Rm 15:26
1:21 Lc 6:25, Lc 1:53, Ps 42:1-2, Ps 143:6, Es 55:1-2, 1Co 4:11, 2Co 11:27, 2Co 12:10, Ps 17:15, Ps 63:1-5, Ps 65:4, Ps 107:9, Es 25:6, Es 44:3-4, Es 49:9-10, Es 65:13, Es 66:10, Jr 31:14, Jr 31:25, Mt 5:6, Jn 4:10, Jn 6:35, Jn 7:37-38, Ap 7:16, Lc 6:25, Ps 6:6-8, Ps 42:3, Ps 119:136, Ps 126:5-6, Ec 7:2-3, Es 30:19, Es 57:17, Es 57:18, Es 61:1-3, Jr 9:1, Jr 13:17, Jr 31:9, Jr 31:13, Jr 31:18-20, Ez 7:16, Ez 9:4, Mt 5:4, Jn 11:35, Jn 16:20-21, Rm 9:1-3, 2Co 1:4-6, 2Co 6:10, 2Co 7:10-11, Jc 1:2-4, Jc 1:12, 1P 1:6-8, Ap 21:3, Gn 17:17, Gn 21:6, Ps 28:7, Ps 30:11-12, Ps 126:1-2, Es 12:1-2, Es 65:14
Réciproques : Jg 2:4, Jb 5:11, Jb 8:21, Ec 3:4, Es 61:2, Mt 5:3, Lc 7:38, 1Co 7:30, Jc 4:9
1:22 Mt 5:10-12, Mt 10:22, Mc 13:9-13, Jn 7:7, Jn 15:18-20, Jn 17:14, 2Co 11:23-26, Ph 1:28-30, 1Th 2:14-15, 2Tm 3:11-12, 1P 2:19-20, 1P 3:14, 1P 4:12-16, Lc 20:15, Es 65:5, Es 66:5, Jn 9:22-28, Jn 9:34, Jn 12:42, Jn 16:2, Ac 22:22, Ac 24:5, Lc 21:17, Mt 10:18, Mt 10:22, Mt 10:39, Ac 9:16, 1Co 4:10-11
Réciproques : 2Ch 18:7, Ct 5:7, Es 51:7, Jr 15:10, Jr 15:15, Jr 37:14, Jr 43:3, Mt 5:11, Mt 19:29, Mc 8:35, Mc 12:5, Mc 13:13, Lc 6:27, Jn 15:21, Ac 5:41, Ac 13:52, Ac 16:25, Rm 5:3, 2Co 12:10, He 13:13, Jc 1:2, 1P 2:12, 1P 4:13, 1P 4:14, 1Jn 3:13, 3Jn 1:10
1:23 Ac 5:41, Rm 5:3, 2Co 12:10, Col 1:24, Jc 1:2, Lc 1:41, Lc 1:44, 2S 6:16, 2S 6:16, Es 35:6, Ac 3:8, Ac 14:10, Lc 6:35, Mt 5:12, Mt 6:1-2, 2Th 1:5-7, 2Tm 2:12, 2Tm 4:7-8, He 11:6, He 11:26, 1P 4:13, Ap 2:7, Ap 2:10, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:26, Ap 3:5, Ap 3:12, Ap 21:7, 1R 18:4, 1R 19:2, 1R 19:10, 1R 19:14, 1R 21:20, 1R 22:8, 1R 22:27, 2R 6:31, 2Ch 36:16, Ne 9:26, Jr 2:30, Mt 21:35-36, Mt 23:31-37, Ac 7:51-52, 1Th 2:14-15, He 11:32-39
Réciproques : Ct 2:8, Es 66:5, Jr 15:15, Jr 37:14, Jr 43:3, Mc 8:35, Mc 12:5, Ac 13:52, Ac 16:25, 2Co 4:17, Jc 5:10, 1P 3:14
1:24 Lc 12:15-21, Lc 18:23-25, Jb 21:7-15, Ps 49:6-7, Ps 49:16-19, Ps 73:3-12, Pr 1:32, Jr 5:4-6, Am 4:1-3, Am 6:1-6, Ag 2:9, 1Tm 6:17, Jc 2:6, Jc 5:1-6, Ap 18:6-8, Lc 16:19-25, Mt 6:2, Mt 6:5, Mt 6:16
Réciproques : Lc 1:53, Lc 6:20, Lc 12:21, Lc 16:25, Ap 3:17
1:25 Dt 6:11-12, 1S 2:5, Pr 30:9, Es 28:7, Es 65:13, Ph 4:12-13, Ap 3:17, Es 8:21, Es 9:20, Es 65:13, Lc 8:53, Lc 16:14-15, Ps 22:6-7, Pr 14:13, Ec 2:2, Ec 7:3, Ec 7:6, Ep 5:4, Jc 4:9, Lc 12:20, Lc 13:28, Jb 20:5-7, Jb 21:11-13, Ps 49:19, Es 21:3-4, Es 24:7-12, Dn 5:4-6, Am 8:10, Na 1:10, Mt 22:11-13, 1Th 5:3, Ap 18:7-11
Réciproques : Est 5:9, Am 6:1, Mt 5:4, Mt 5:6, Lc 6:21, Jn 6:35, 1Co 4:8, 1Co 7:30, Jc 5:1
1:26 Mi 2:11, Jn 7:7, Jn 15:19, Rm 16:18, 2Th 2:8-12, Jc 4:4, 2P 2:18-19, 1Jn 4:5-6, Ap 13:3-4, 1R 22:6-8, 1R 22:13, 1R 22:14, 1R 22:24-28, Es 30:10, Jr 5:31, 2P 2:1-3
Réciproques : Dt 13:1, Jr 29:8, Jr 37:14, Jr 43:3, 2Tm 4:3
1:27 Lc 8:8, Lc 8:15, Lc 8:18, Mc 4:24, Lc 6:35, Lc 23:34, Ex 23:4-5, Jb 31:29-31, Ps 7:4, Pr 24:17, Pr 25:2, Pr 25:21, Pr 25:22, Mt 5:43-45, Ac 7:60, Rm 12:17-21, 1Th 5:15, Lc 6:22, Ac 10:38, Ga 6:10, 3Jn 1:11
Réciproques : 1R 13:6, 2Ch 28:15, Mt 5:44, Lc 9:56, Ac 16:28, Rm 12:19, Rm 12:21, 1P 3:9
1:28 Lc 23:34, Ac 7:60, Rm 12:14, 1Co 4:12, Jc 3:10, 1P 3:9, Ez 25:15, Ez 36:5, Ac 14:5
Réciproques : Ex 10:18, Ex 23:4, Nb 12:13, 1R 13:6, Mt 5:44, Ac 16:28
1:29 Mt 5:39, Lc 22:64, 2Ch 18:23, Es 50:6, Lm 3:30, Mi 5:1, Mt 26:67, Jn 18:22, Ac 23:2, 1Co 4:11, 2Co 11:20, 2S 19:30, Mt 5:40-41, 1Co 6:7, He 10:34
Réciproques : Ph 4:5
1:30 Lc 6:38, Lc 11:41, Lc 12:33, Lc 18:22, Dt 15:7-10, Ps 41:1, Ps 112:9, Pr 3:27-28, Pr 11:24-25, Pr 19:17, Pr 21:26, Pr 22:9, Ez 11:1-2, Es 58:7-10, Ec 8:16, Mt 5:42-48, Ac 20:35, 2Co 8:9, 2Co 9:6-14, Ep 4:28, Ex 22:26-27, Ne 5:1-19, Mt 6:12, Mt 18:27-30, Mt 18:35
Réciproques : Ps 37:21, Pr 14:21, Ec 11:2
1:31 Mt 7:12, Mt 22:39, Ga 5:14, Jc 2:8-16
Réciproques : Ep 6:9
1:32 Mt 5:46-47, 1P 2:19-20
Réciproques : Pr 12:26, Lc 10:37, Lc 14:12, Jn 15:19
1:33 Réciproques : Pr 22:16, Es 32:8, 1Tm 6:18
1:34 Lc 6:35, Lc 14:12-14, Dt 15:8-11, Mt 5:42
Réciproques : Dt 15:2, Dt 23:19, Mt 5:44
1:35 Lc 6:27-31, Lv 25:35-37, Ps 37:26, Ps 112:5, Pr 19:17, Pr 22:9, Rm 5:8-10, 2Co 8:9, Mt 5:44-45, Jn 13:35, Jn 15:8, 1Jn 3:10-14, 1Jn 4:7-11, Ps 145:9, Ac 14:17
Réciproques : Gn 19:16, Ex 22:14, Dt 10:19, Dt 14:29, Dt 15:6, Dt 23:19, Dt 24:19, Rt 2:12, 2R 6:23, 2Ch 15:7, Ps 18:25, Mt 5:7, Mt 5:9, Mt 5:12, Mt 10:42, Mt 18:33, Lc 1:76, Lc 6:23, Lc 6:34, 1Co 13:4, Ga 6:10, Ep 4:32, Ep 5:1, Ep 6:8, Ph 2:15, Col 3:13, Col 3:24, 1Th 5:15, 1Tm 6:18, He 11:6, He 13:16, 1P 3:11
1:36 Mt 5:48, Ep 4:31, Ep 5:1-2, 1P 1:15-16
Réciproques : Gn 19:16, 2S 9:3, Ps 26:3, Ps 112:4, Mi 6:8, Ml 1:6, Mt 18:33, Mc 12:5, 1Co 13:4, He 13:16, Jc 5:11, 1Jn 3:3
1:37 Es 65:5, Mt 7:1, Rm 2:1-2, Rm 14:3-4, Rm 14:10-16, 1Co 4:3-5, Jc 4:11-12, Lc 17:3-4, Mt 5:7, Mt 6:14-15, Mt 18:35, Mc 11:25-26, 1Co 13:4-7, Ep 4:32, Col 3:13
Réciproques : Jg 1:7, 2Ch 16:12, Jr 34:17, Ez 16:52, Mt 6:12, Mc 4:24, 1Co 4:5, Jc 3:1
1:38 Lc 6:30, Dt 15:10, Esd 7:27-28, Jb 31:16-20, Jb 42:11, Pr 3:9-10, Pr 10:22, Pr 19:17, Pr 22:9, Ec 11:1-2, Mt 10:42, 2Co 8:14-15, 2Co 9:6-8, Ph 4:17-19, Ps 79:12, Dt 19:16-21, Jg 1:7, Est 7:10, Est 9:25, Ps 18:25-26, Ps 41:1-2, Mt 7:2, Mc 4:24, Jc 2:13, Ap 16:5-6
Réciproques : Ex 21:24, Ex 22:24, Dt 24:19, 2S 19:36, 2Ch 16:12, Ps 109:12, Pr 11:17, Pr 11:24, Jr 34:17, Mt 18:35
1:39 Es 9:16, Es 56:10, Mt 15:14, Mt 23:16-26, Rm 2:19, 1Tm 6:3-5, 2Tm 3:13, Jr 6:15, Jr 8:12, Jr 14:15-16, Mi 3:6-7, Za 11:15-17, Mt 23:33
Réciproques : Pr 16:22
1:40 Mt 10:24-25, Jn 13:16, Jn 15:20, Mt 23:15
Réciproques : Pr 16:22, Es 56:10, Mt 5:48, Mt 19:21
1:41 Mt 7:3-5, Rm 2:1, Rm 2:21-24, 2S 12:5-7, 2S 20:9-10, 2S 20:20, 2S 20:21, 1R 2:32, 1Ch 21:6, Ps 36:2, Jr 17:9, Ez 18:28, Jn 8:7, Jn 8:40-44, Jc 1:24
Réciproques : Mc 8:7, Jn 12:5
1:42 Lc 13:15, Mt 23:13-15, Ac 8:21, Ac 13:10, Lc 22:32, Ps 50:16-21, Ps 51:9-13, Pr 18:17, Mt 26:75, Ac 2:38, Ac 9:9-20, Rm 2:1, Rm 2:21-29, 2Co 5:18, 1Th 2:10-12, Phm 1:10-11, Mt 6:22-23, 2Tm 2:21, 2P 1:9, Ap 3:17-18
Réciproques : 2S 12:5, Mt 7:3, Mt 7:5, Lc 4:23, 1P 2:1
1:43 Ps 92:12-14, Es 5:4, Es 61:3, Jr 2:21, Mt 3:10, Mt 7:16-20, Mt 12:33
Réciproques : Gn 1:11, Pr 20:11, Mt 13:23, Jn 3:8, Jc 3:12
1:44 Ga 5:19-23, Tt 2:11-13, Jc 3:12, Jud 1:12
Réciproques : Gn 1:11, Gn 1:12, Pr 20:11, Mt 12:33, Mt 13:23, Jn 3:8
1:45 Ps 37:30-31, Ps 40:8-10, Ps 71:15-18, Pr 10:20-21, Pr 12:18, Pr 15:23, Pr 22:17-18, Mt 12:35, Jn 7:38, Ep 4:29, Ep 5:3-4, Ep 5:19, Col 4:6, 2Co 4:6-7, Ep 3:8, Col 3:16, He 8:10, Ps 12:2-4, Ps 41:6-7, Ps 52:2-4, Ps 59:7, Ps 59:12, Ps 64:3-8, Ps 140:5, Jr 9:2-5, Ac 5:3, Ac 8:19-23, Rm 3:13-14, Jc 3:5-8, Jud 1:15, Mt 12:34-37
Réciproques : Dt 6:7, Jb 15:5, Pr 21:20, Mt 15:17, Mt 23:26, Lc 8:15, Lc 12:13, Lc 24:14, Jn 7:4, Jn 7:12
1:46 Lc 13:25-27, Ml 1:6, Mt 7:21-23, Mt 25:11, Mt 25:24, Mt 25:44, Jn 13:13-17, Ga 6:7
Réciproques : Mt 11:29, Mt 22:24, Mc 14:45, Lc 5:5, Lc 6:49, Lc 18:18, Lc 19:20, Jn 2:5, Jn 12:26, 2Co 9:13, Ph 4:9, Col 3:22, Jc 1:22, 1Jn 2:3
1:47 Lc 14:26, Es 55:3, Mt 11:28, Jn 5:40, Jn 6:35, Jn 6:37, Jn 6:44, Jn 6:45, 1P 2:4, Mt 7:24-25, Mt 17:5, Jn 8:52, Jn 9:27-28, Jn 10:27, Lc 8:8, Lc 8:13, Lc 11:28, Mt 11:29, Mt 12:50, Jn 13:17, Jn 14:15, Jn 14:21-24, Jn 15:9-14, Rm 2:7-10, He 5:9, Jc 1:22-25, Jc 4:17, 2P 1:10, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Ap 22:14
Réciproques : Jb 8:15, Ps 106:3, Jc 1:23, Jc 1:25
1:48 Pr 10:25, Es 28:16, Mt 7:25-26, 1Co 3:10-12, Ep 2:20, 2Tm 2:19, Dt 32:15, Dt 32:18, Dt 32:31, 1S 2:2, 2S 22:2, 2S 22:32, 2S 22:47, 2S 23:3, Ps 95:1, Es 26:4, 1P 2:4-6, 2S 22:5, Ps 32:6, Ps 93:3-4, Ps 125:1-2, Es 59:19, Na 1:8, Jn 16:33, Ac 14:22, Rm 8:35-38, 1Co 3:13-15, 1Co 15:55-58, 2P 3:10-14, 1Jn 2:28, Ap 6:14-17, Ap 20:11-15, 2P 1:10, Jud 1:24, Ps 46:1-3, Ps 62:2
Réciproques : Es 8:7, Ez 13:11, Ez 33:31, Lc 11:28, Ep 3:17, Col 1:23, Col 2:7, 1Tm 6:19, He 6:1
1:49 Lc 6:46, Lc 8:5-7, Lc 19:14, Lc 19:27, Jr 44:16-17, Ez 33:31, Mt 21:29-30, Mt 23:3, Jn 15:2, Jc 1:22-26, Jc 2:17-26, 2P 1:5-9, 1Jn 2:3-4, Mt 13:20-22, Mt 24:10, Ac 20:29, Ac 26:11, 1Th 3:5, Pr 28:18, Os 4:14, Mt 12:43-45, Mc 4:17, 1Jn 2:19, Lc 10:12-16, Lc 11:24-26, Lc 12:47, He 10:26-29, 2P 2:20
Réciproques : Es 30:13, Ez 13:11, Ez 13:14, Os 5:10, Mt 7:26, 1Tm 6:19, Jc 2:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 1
  • 1.1 Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des faits qui ont été pleinement certifiés parmi nous, Les récits de l'enfance
    Chapitre 1.
    Les prédictions
    1 à 4 Préface et dédicace.
    Cette admirable préface de Luc, si précise et si claire dans sa brièveté, si riche de pensées, du style classique le plus pur, et qui rappelle les prologues des grands historiens grecs (Hérodote, Thucydide, Polybe), nous apprend que l'évangéliste a eu plusieurs devanciers, (verset 1) que les faits rapportés par eux et dont il va à son tour entreprendre le récit reposent sur le témoignage apostolique ; (verset 2) qu'il a mis une scrupuleuse exactitude à s'en assurer, (verset 3) enfin qu'il s'est proposé pour but de confirmer les enseignements reçus par Théophile, à qui il dédie son écrit. (verset 4)
    - Dès les premiers mots, il nous indique ce qui lui a inspiré l'idée de son travail : c'est le fait, bien connu alors, que plusieurs avaient déjà entrepris d'écrire des narrations semblables. (Grec : puisque plusieurs ont mis la main à ranger en ordre un récit.)
    Il y a dans ce terme : mettre la main à, entreprendre, que Luc seul emploie dans le Nouveau Testament, mais qui se trouve souvent dans les classiques, le sentiment de la gravité et de la difficulté de cette entreprise. (Actes 19.13)
    Ne s'agit-il pas, en effet, d'écrire la vie du Fils de Dieu ? Voilà pourquoi Luc s'abrite, pour ainsi dire, derrière l'exemple de ceux qui, par un vif et religieux intérêt pour les faits de l'Evangile, s'étaient mis à en conserver par écrit le souvenir.
    Il ne faut donc voir, ni dans ces paroles, ni dans la conclusion que Luc en tire pour lui-même au verset 3, une insinuation sur l'insuffisance ou les imperfections de ces récits précédents ; mais bien pourtant la pensée que, après avoir tout examiné avec tant de scrupule, il peut attendre de son travail un résultat plus complet.
    Mais qui sont ces plusieurs qui, avant Luc, avaient écrit des récits évangéliques ? Ce n'étaient pas des apôtres, puisque ceux-ci sont ici nettement distingués comme "témoins oculaires." (verset 2) Il ne s'agit point du premier évangile, qui est attribué à un apôtre. Le second évangile pourrait être visé par Luc, puisque son auteur n'avait pas été témoin de la vie de Jésus, mais pour d'autres raisons, il est peu probable que Luc en eût connaissance. On ne peut pas songer non plus aux évangiles apocryphes encore existants, et qui ont été écrits plus tard.
    Il s'agit de chrétiens, aujourd'hui inconnus, qui avaient rédigé des souvenirs de la prédication apostolique, et dont les écrits ont disparu à mesure que nos quatre évangiles prévalurent dans l'usage ecclésiastique. Luc a sans doute utilisé ces écrits comme l'une des sources de sa narration.
    - Enfin, quel était l'objet de ces récits qui sera aussi celui de la narration de Luc ? (verset 3) Ce sont les faits, les événements de l'histoire évangélique dont Luc affirme qu'ils ont été pleinement certifiés parmi nous, c'est-à-dire parmi les chrétiens.
    D'excellents exégètes veulent qu'on traduise simplement : événements qui se sont accomplis, attendu que le verbe grec a bien le sens de produire une pleine persuasion, une entière certitude, quand il s'agit de personnes, (Romains 4.21 ; 14.5 ; Colossiens 4.12) mais que ce sens est inadmissible quand il s'agit de choses, comme dans notre verset.
    Mais même en ce dernier cas, le verbe dont il s'agit ne signifie jamais dans le Nouveau Testament simplement accomplir, mais remplir complètement. (2Timothée 4.5,17)
    Et quant aux auteurs classiques, les lexicographes s'accordent à affirmer que notre verbe au passif "se dit aussi des choses dont on est parfaitement sûr." Il en est de même du substantif dérivé de ce verbe (plêrophoria) qui a toujours le sens de pleine persuasion, de complète assurance. (1Thessaloniciens 1.5 ; Colossiens 2.2 ; Hébreux 6.11 ; 10.22)
    Au reste, cette idée s'exprime dans tout ce prologue de Luc, puisqu'il en appelle immédiatement à des "témoins oculaires" (v. 2), et que lui-même écrit afin que celui auquel il s'adresse ait la "certitude" des choses dont il s'agit. Plusieurs exégètes soutiennent la traduction : qui se sont accomplis, parce qu'ils prêtent à Luc la pensée que les faits évangéliques sont l'accomplissement d'un plan préconçu des desseins de Dieu envers notre humanité. Cette idée est vraie, mais étrangère au texte.
  • 1.2 conformément à ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont été témoins oculaires et ministres de la parole ; Les mots : conformément à ce que nous ont transmis, peuvent se rapporter à la première partie du verset précédent et exprimer la manière dont ces "plusieurs" ont écrit leurs récits, la source où ils ont puisé ; ou bien à la seconde phrase, c'est-à-dire aux "choses pleinement certifiées."
    Dans le premier cas, Luc attribuerait aux écrits dont il parle l'autorité de la tradition apostolique, ce que plusieurs interprètes (Olshausen) ne veulent pas admettre ; dans le second cas, il indiquerait que c'est par cette autorité même qu'ont été pleinement certifiés les faits de l'histoire évangélique.
    La première construction est plus conforme à la grammaire, la seconde, plus en harmonie avec la pensée. C'est cette pensée même que, sans faire aucune violence au texte, on peut rendre ainsi, avec la plupart des versions : "selon que nous les ont transmis ceux qui, etc."
    - Quoi qu'il en soit, Luc en appelle ainsi dès l'abord au témoignage d'hommes autorisés qui ont transmis à l'Eglise primitive (nous correspond au parmi nous du verset ) tous ces faits de l'histoire évangélique.
    Cette transmission ou tradition apostolique eut lieu d'abord par la parole, c'est-à-dire par la prédication. (Voir l'Introduction aux évangiles.)
    Les hommes qui en furent chargés ont été dès le commencement témoins oculaires et ministres de la parole, c'est-à-dire qu'ils sont apparus dès les premiers jours de l'Eglise revêtus de la double autorité de témoins oculaires et de ministres de la parole.
    Ce sens, qui se légitime, d'après Actes 11.15, est plus conforme au grec qui unit étroitement les deux termes : témoins et ministres. Mais on peut traduire aussi : qui ont été témoins dès l'origine, dès le baptême et les débuts du ministère de Jésus, (Actes 1.21 et suivants) et qui sont devenus plus tard ministres de la parole.
    L'expression : la parole, prise ainsi dans un sens absolu, désigne fréquemment, dans les écrits de Luc, l'Evangile et la prédication de l'Evangile, comprenant à la fois les faits et les doctrines dont il se compose.
  • 1.3 il m'a semblé bon, à moi aussi, qui ai suivi avec exactitude toutes ces choses dès l'origine, de te les écrire dans leur ordre, très excellent Théophile ; Par ces mots du verset 3, Luc en vient à la conclusion de ce qui précède, ou à sa proposition principale.
    En disant : moi aussi, il se met modestement au même rang que les plusieurs du verset 1 ; mais, évidemment, par tout ce qu'il va nous dire de la nature de son travail et du but qu'il espère atteindre, (verset 4) il attribue tacitement à son récit une supériorité que l'Eglise entière a reconnue.
    Il se sert de trois expressions qui indiquent nettement le caractère complet et approfondi son travail.
    Les deux premiers de ces termes se rapportent à l'étude des sources où il a puisé, le troisième à la nature de son exposition.
    1° Il est remonté jusqu'à l'origine des choses. (Grec : depuis en haut.) Il ne s'est pas arrêté au commencement du ministère de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ ; il est remonté plus haut, jusqu'aux faits qu'il raconte dans ses deux premiers chapitres.
    2° Partant de cette origine, il a suivi avec exactitude toutes ces choses. Il les a étudiées de près, en a pris connaissance d'une manière complète, recherchant tous les renseignements et ne se contentant pas des faits présentés dans la prédication courante ou recueillis dans les récits mentionnés au verset 1 ; il a embrassé autant que possible tous les faits, et a mis la plus grande exactitude à les examiner pour en constater la vérité historique.
    3° Enfin, il s'est proposé d'exposer ces faits dans leur ordre, comme ils se sont succédé ; l'expression ne se trouve, dans le Nouveau Testament, que chez Luc, qui l'emploie toujours dans le sens de la succession chronologique. (Luc 8.1 ; Actes 3.21 ; 11.4 ; 18.23)
    Luc dédie son livre à un personnage qui, d'après le titre qu'il lui donne : très excellent (comparez Actes 23.26 ; 24.3 ; 26.25) ou très puissant Théophile, occupait une position sociale élevée mais dont on ne sait rien de certain. La seule tradition qui ait quelque vraisemblance fait de Théophile un chrétien riche et puissant de la ville d'Antioche. (Voir le Commentaire de M. Godet sur l'évangile de saint Luc, 3e édit., Introduction, p. 8.)
  • 1.4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. Grec : afin que tu reconnaisses, au sujet des paroles dont tu as été instruit, l'inébranlable certitude.
    Comme le mot paroles signifie fréquemment en grec, selon un hébraïsme bien connu, les choses, plusieurs versions adoptent ici ce sens qui correspondrait à l'idée du verset 1, où pourtant se trouve un autre terme.
    Il est beaucoup plus conforme à la pensée de Luc de conserver ici la signification ordinaire du mot grec : paroles, discours, enseignements.
    Ce terme désigne, non seulement les faits de l'histoire évangélique, mais aussi les vérités religieuses, les doctrines qui en ressortent nécessairement. (Comparer 1Corinthiens 15.1)
    Cette interprétation correspond seule pleinement à ce mot : dont tu as été instruit, qui signifie, d'après l'étymologie, "faire pénétrer un son dans l'oreille," mais qui, selon l'usage constant du Nouveau Testament, suppose un enseignement reçu et non un simple ouï-dire. (Actes 18.25 ; Romains 2.18 ; 1Corinthiens 14.19 ; Galates 6.6)
    Notre mot catéchumène n'est que le participe du même verbe.
    - Ainsi, après ce qu'il vient de dire des sources d'où il a tiré son récit, fondé sur le témoignage apostolique, du soin scrupuleux qu'il a mis à examiner tous les faits, afin de pouvoir les exposer dans leur ordre, Luc est en droit d'espérer que son livre créera chez ses lecteurs la conviction de l'inébranlable certitude de l'Evangile.
  • 1.5 Il y eut, aux jours d'Hérode, roi de Judée, un sacrificateur nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et elle s'appelait Elisabeth. 5 à 25 Annonce de la naissance de Jean-Baptiste.
    Il y eut, aux jours de,...tournure hébraïque, fréquente dans l'Ancien Testament. Dès ce verset 5. le style est semé d'aramaïsmes.
    - Hérode, surnommé le Grand. (Voir Matthieu 2.1,note) Le titre de roi de Judée lui avait été décerné par le sénat romain. Son royaume comprenait toute la Palestine.
    On voit que, sur cette date, Luc est en parfait accord avec le premier évangile, qui place la naissance de Jésus sous le règne d'Hérode. Il résulte encore de Matthieu 2.19 que Jésus naquit vers la fin de ce règne. Selon Josèphe, la mort d'Hérode eut lieu au printemps de l'an 750 de Rome.
    Zacharie (ce nom signifie : l'Eternel se souvient) et Elisabeth, sa femme (hébr. Elischéba, serment de Dieu), appartenaient donc l'un et l'autre à la race sacerdotale. Elisabeth avait même hérité du nom de sa première aïeule, la femme d'Aaron. (Exode 6.23)
    Après un silence de quatre siècles, Dieu parle de nouveau, à ce moment décisif de l'histoire. Il ouvre une ère nouvelle de ses révélations, qui désormais ne seront plus interrompues et s'étendront à l'humanité entière. Mais il relie le présent au passé, en choisissant l'organe de ses communications parmi ceux à qui ce rôle était dévolu autrefois.
    Comme au siècle de la réformation il prit dans son couvent un moine de l'ancienne Eglise pour commencer l'œuvre de rénovation, de même il fit naître de la race sacerdotale d'Aaron celui qui devait être le plus grand des prophètes et préparer les voies au Messie issu de la race royale de David.
    Notre récit attache de l'importance à cette généalogie du précurseur, puisqu'il indique que Jean descendait d'Aaron par sa mère aussi bien que par son père.
    - Luc, pour être plus précis encore, remarque que Zacharie appartenait à la classe d'Abia.
    Toute la sacrificature était divisée en vingt-quatre classes (grec éphéméries, services quotidiens), dont les membres devaient fonctionner chaque semaine à tour de rôle. (1Chroniques 24.7-10) Celle d'Abia était la huitième. (1Chroniques 24.10)
  • 1.6 Or ils étaient l'un et l'autre justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur d'une manière irréprochable. La seconde partie de ce verset explique la première.
    Selon les notions de l'Ancien Testament, être juste, c'est conformer sa conduite et sa vie aux prescriptions de la loi de Dieu. (Jean 1.48)
    Le terme devant Dieu (Genèse 7.1) est un hébraïsme qui exprime la réalité de cette justice, car il signifie que Dieu la reconnaît et l'approuve.
    Cette justice, ainsi que le mot irréprochable, n'exclut point le péché, (Philippiens 3.6) et n'est point opposée à la grande doctrine biblique de la justification par la foi. Les Israélites pieux le savaient bien, puisqu'ils recouraient sans cesse aux moyens prescrits par la loi elle-même pour obtenir le pardon de leurs péchés et pour s'en purifier.
    - Calvin et, après lui, Bengel ont fait entre les commandements et les ordonnances du Seigneur cette distinction, que les premiers signifieraient les préceptes de la loi morale, le Décalogue, tandis que les secondes indiqueraient les prescriptions relatives à la loi cérémonielle, au culte, etc.
    Il n'est pas sûr que cette distinction soit fondée, car le mot traduit par ordonnance signifie proprement : ce que Dieu a déclaré juste, ce que Paul appelle le droit de Dieu. (Romains 1.32)
  • 1.7 Et ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile, et qu'ils étaient tous deux avancés en âge. Grec : "avancés dans leurs jours," hébraïsme. (Genèse 18.11)
    Cette expression montre que chacun a ses jours qui lui sont comptés. (Job 14.5 ; Psaumes 90.12) Du reste, cette remarque sur l'âge des deux époux se rapporte surtout à Elisabeth et au long temps où elle avait été sans enfants ; car Zacharie devait, pour être encore en fonctions, avoir moins de cinquante ans. (Nombres 8.25)
  • 1.9 que, selon la coutume de la sacrificature, il lui échut par le sort d'offrir le parfum après être entré dans le temple du Seigneur. Les mots : dans l'ordre de sa classe, désignent le rang où chaque classe de sacrificateurs était en fonction ; (verset 5. note) ce rang restait toujours le même.
    Mais, en outre, la coutume ou l'usage voulait que, entre les sacrificateurs de service, chacune des diverses fonctions fût attribuée par le sort.
    De cette manière rien, dans ces fonctions saintes, n'était livré à l'arbitraire humain, rien ne pouvait provoquer des jalousies entre les sacrificateurs. Il échut donc ce jour-là à Zacharie le privilège d'entrer dans le sanctuaire et d'offrir le parfum.
    Cette offrande avait lieu chaque jour, le matin et le soir, sur un autel spécial situé au fond du sanctuaire, tout près du voile qui fermait le lieu très saint. (Exode 30.1 et suivants) Pendant que le sacrificateur remplissait cette fonction, le peuple attendait dans le parvis extérieur (verset 21) et adressait à Dieu des prières, dont la fumée de l'encens, montant vers le ciel, était le symbole. (Luc 1.10 ; Apocalypse 8.3,4, note.)
  • 1.11 Or un ange du Seigneur lui apparut, se tenant debout au côté droit de l'autel des parfums. C'est avec l'apparition de cet ange que s'ouvre la série des faits surnaturels racontés dans ces premiers récits de Luc. Ceux-là seuls pourraient les trouver étranges qui ne croient pas au "grand mystère de piété," auquel ces faits se rattachent tous, "Dieu manifesté en chair." (1Timothée 3.16)
    "Au moment où la Parole éternelle s'unissait à notre humanité (Jean 1.1,14) devaient se produire ces manifestations du monde des esprits qui ne sont point nécessaires en des temps ordinaires." Olshausen.
    On voit du reste, par ces détails précis, qu'un témoin oculaire seul peut avoir conservés, que l'évangéliste raconte, non une vision, mais un fait réel : l'ange lui apparut, se tenant debout, au côté droit de l'autel.
    - Au coté droit, c'est-à-dire au sud, entre l'autel et le chandelier, à la gauche de Zacharie qui entrait dans le sanctuaire.
  • 1.12 Et Zacharie fut troublé en le voyant, et la crainte le saisit. Bien que l'ange vint annoncer à Zacharie une grâce immense, celui-ci éprouve cette crainte qui saisit l'homme pécheur, chaque fois que quelque manifestation du monde invisible lui donne le sentiment de la présence immédiate de Dieu. (Luc 1.29 ; 2.9 ; Genèse 28.17 ; Esaïe 6.5 ; Apocalypse 1.17)
    Aussi la première parole que Dieu, dans l'Evangile, adresse au pécheur, c'est cette parole de compassion et d'amour : Ne crains point. (verset 13 ; comparez Luc 2.10)
  • 1.13 Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée ; et Elisabeth ta femme t'enfantera un fils et tu l'appelleras du nom de Jean ; Les interprètes se demandent quel était l'objet de cette prière de Zacharie, maintenant exaucée.
    Les uns, d'après le contexte, pensent qu'il avait demandé à Dieu la bénédiction de posséder un fils.
    Les autres objectent qu'il eût été peu digne du sacrificateur en fonctions de songer à un intérêt de famille, qu'il ne pouvait prier que pour l'accomplissement des promesses de Dieu relatives au salut.
    Mais les mots : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils, désignent l'exaucement d'une requête personnelle. Toute la question est de savoir quand Zacharie fit à Dieu cette requête.
    versets 7,18 montrent qu'il ne s'attendait plus à avoir des enfants et, par conséquent, que telle n'était pas alors sa prière spéciale ; mais précédemment il avait sans doute souvent demandé au Seigneur cette bénédiction, c'était un vœu qui demeurait d'une manière permanente au fond de son cœur, et qui recevait à cette heure son exaucement. Il est permis de supposer aussi que le pieux sacrificateur, en offrant le parfum, image de la prière, demandait à Dieu d'envoyer enfin "la consolation d'Israël." (Comparer Psaumes 14.7)
    Or, dans ce sens encore, il fut exaucé au delà de sa pensée, puisque Dieu lui annonce la naissance, dans sa famille, du grand prophète dont le ministère devait être l'aurore du jour messianique. Une telle promesse, après la longue stérilité d'Elisabeth, ne devait pas seulement rendre ce fils d'autant plus cher à ses parents, (1Samuel 1.1) mais surtout en le leur présentant comme un don immédiat de Dieu, les presser de le lui consacrer.
    Hébr. Jochanan, Jéhova fait grâce. Beau nom pour celui qui, le premier, annoncera "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde." Dieu prescrit de même à l'avance, par la bouche de l'ange, le nom de Jésus. (Luc 1.31 ; Matthieu 1.21)
  • 1.14 et il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance ; On comprend cette joie et même cette allégresse pour le cœur du père et de plusieurs en Israël ; mais l'ange dans les paroles qui suivent, élève l'objet de cette joie bien au-dessus des sentiments paternels.
    En effet, il décrit d'abord le caractère de celui dont il annonce la naissance ; (verset 15) puis son action sur son peuple ; (verset 16) enfin, son rapport avec le Sauveur. (verset 17)
  • 1.15 car il sera grand devant le Seigneur ; et il ne boira ni vin ni cervoise, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère. Ces mots : devant le Seigneur, indiquent pleinement de quelle grandeur il s'agit ici. (Comparer verset 6, note.) L'homme est en lui-même exactement ce qu'il est aux yeux de Dieu, ni plus, ni moins. Jésus confirma plus tard cette grandeur de son précurseur. (Matthieu 11.9-11)
    Ne boire ni vin, ni cervoise (liqueur fermentée faite de divers fruits, autres que le raisin), était l'une des abstinences que s'imposait le nazir ou naziréen, c'est-à-dire celui qui était séparé, ou mis à part, et consacré au service de Dieu.
    Cette consécration pouvait être temporaire, ou à vie, comme dans le cas de Samson et de Samuel. (Juges 13.2 et suivants ; 1Samuel 1.1,11) On peut lire l'ordonnance relative à cette vocation spéciale dans le livre des Nombres. (Nombres 6.1-21)
    Tel devait être Jean-Baptiste. Comme prophète appartenant encore à l'ancienne alliance, il devait prêcher la repentance, non seulement par ses paroles, mais par la pratique du naziréat, en attendant que ce type, comme tous ceux de la loi, fût aboli par Celui qui, au milieu du monde, vainquit le monde.
    - Cette abstinence aura pour compensation le fait qu'il sera rempli de l'Esprit-Saint ; renonçant à tout excitant charnel, il possédera le stimulant le plus élevé et le plus pur. (Comparer Ephésiens 5.18)
    Il y a dans ce terme : (grec) encore dès le sein de sa mère (c'est-à-dire quand l'enfant sera encore dans le sein), quelque chose de mystérieux dont on ne peut se rendre compte, ni par des restrictions, ni par des spéculations sur la possibilité de l'action de l'Esprit dans un être qui n'a encore ni intelligence ni réceptivité.
    Mais, qui peut tracer la limite au delà de laquelle l'influence de l'Esprit de Dieu ne saurait s'exercer ? (Comparer versets 41-44) Pensée consolante, en tout cas, qui montre ce que des parents pieux peuvent attendre de la miséricorde de Dieu pour les enfants objets de leurs prières !
  • 1.16 Et il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; Grec : Il fera retourner, convertira.
    Ce qui suppose que, comme tous les hommes, ils s'étaient détournés de lui par leurs péchés.
  • 1.17 et il marchera devant lui dans l'esprit et dans la puissance d'Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Devant lui ; ce pronom ne peut se rapporter qu'au sujet qui précède, le Seigneur leur Dieu ; ce qui est en harmonie avec Malachie 3.1, où l'Eternel dit : "Voici, j'envoie mon messager, et il préparera la voie devant moi," d'où il résulte que celui qui précède le Messie, précède Jéhova lui-même, qui vient vers son peuple et vers notre humanité en son Fils bien-aimé. (Comparer Jean 12.41 avec Esaïe 6.1 et suivants)
    - C'est encore dans Malachie (Malachie 4.5) que le précurseur est annoncé comme un second Elie. Le peuple à l'époque du Sauveur, se fondant sur cette prophétie, attendait la réapparition du prophète. (Matthieu 17.10 ; Marc 6.15 ; Jean 1.21)
    L'ange dit que le précurseur sera revêtu de l'esprit et de la puissance de ce prophète ; il en aura la force et l'énergie d'action, parce qu'il sera animé du même esprit.
    Grec : "pour convertir les cœurs des pères vers les enfants" (même verbe qu'au verset 16).
    Ces mots font partie d'une pensée ainsi exprimée dans le prophète Malachie : (Malachie 4.6) "et il (Elie) ramènera (ou convertira) le cœur des pères aux fils et le cœur des fils à leurs pères." Ce second membre de la phrase est retranché dans notre citation qui y substitue ces mots : et les rebelles à la sagesse des justes.
    Déjà dans l'explication des paroles du prophète, les interprètes se partagent entre deux opinions : les uns y voient simplement la promesse d'un rapprochement, d'une réconciliation entre les enfants et les pères, divisés par le péché ; d'autres donnent à cette prophétie un sens plus large et plus religieux ; ils entendent par ce mot les pères, les ancêtres, les patriarches, et en général les hommes pieux du peuple d'Israël.
    Les fils sont leurs descendants, qui se sont éloignés de leur piété en s'éloignant de Dieu ; il leur manque le seul vrai lien des cœurs, l'amour de Dieu, en sorte que les pères ont honte de leurs enfants et les enfants de leurs pères ; (Esaïe 29.22,23 ; 63.16) et c'est cet abîme qu'Elie viendra combler.
    La même différence d'interprétation se produit à l'égard de notre verset. L'une et l'autre opinion sont admissibles, mais bien des raisons militent en faveur de la dernière. D'abord, il est difficile de donner, soit au ministère d'Elie, soit à celui de JeanBaptiste, un but et un résultat aussi restreint que celui d'une réconciliation dans les familles.
    Ensuite, après cette action puissante attribuée au précurseur, la conversion de plusieurs en Israël, (verset 16) comment donner au même verbe un sens si différent dans le verset qui suit ? (verset 17)
    Enfin, n'est il pas évident qu'en substituant à ces mots du prophète : "et le cœur des fils à leurs pères," ceux-ci : et les rebelles à la sagesse des justes, l'ange généralise la pensée, et attribue au précurseur une influence beaucoup plus vaste et plus religieuse ?
    Les rebelles ne sont pas ici les fils, mais les incrédules en général, qu'il s'agit de convertir, afin qu'ils aient la sagesse des justes, seule vraie sagesse, puisqu'elle consiste pour l'homme à retrouver l'harmonie avec Dieu.
    Ces derniers mots du discours de l'ange résument très bien le résultat général du ministère de Jean-Baptiste. Lui ne peut que préparer le peuple pour le Seigneur, afin qu'il soit tout disposé à le recevoir. Alors le Seigneur lui-même fera le reste. (Matthieu 3.11,12)
    - On s'est étonné de voir un ange citer l'Ecriture Et pourquoi ? Le diable aussi la cite ; (Matthieu 4.6) mais, du reste, la simple allusion qui se trouve ici aux paroles d'un prophète peut n'être que la forme dont l'évangéliste, ou même le document qu'il cite, a revêtu la pensée de l'ange.
  • 1.18 Et Zacharie dit à l'ange : A quoi connaîtrai-je cela ? Car je suis un vieillard, et ma femme est avancée en âge. Grec : avancée en ses jours. (Voir, sur cet hébraïsme et sur l'âge que pouvait avoir Zacharie, verset 7, note.)
    La question du sacrificateur, toute semblable à celle d'Abraham, (Genèse 15.8) trahit un doute sur l'accomplissement de ce qui lui est annoncé. (verset 20)
    Il demande un signe auquel il puisse en reconnaître la vérité. (Comparer Juges 6.17 ; 2Rois 20.8 ; Esaïe 7.10 et suivants)
  • 1.19 Et l'ange répondant lui dit : Je suis Gabriel qui me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer ces bonnes nouvelles. Ces premières paroles de l'ange sont destinées à affirmer la vérité de sa mission et à relever sa dignité de messager céleste, à laquelle le doute de Zacharie porte atteinte ; elles impliquent un blâme et préparent l'annonce du châtiment. (verset 20)
    Le nom de Gabriel signifie l'homme fort de Dieu ou encore Dieu est ma force.
    Ce nom devait être connu à Zacharie par Daniel 8.16 ; 9.21. S'étonnerait-on de ce qu'un ange porte un nom et un nom hébreu ? (Comparer Daniel 10.13 ; 12.1 ; Apocalypse 12.7)
    Mais Dieu lui-même ne s'appelle-t-il pas Jéhova ? Quand Dieu se révèle aux hommes, il faut bien qu'il emprunte leur langage pour être compris. Et de même que Dieu, en se donnant un nom qui exprime son essence, se fait connaître comme le Dieu personnel, de même le nom d'un ange nous révèle que ces intelligences célestes sont des êtres réels et personnels, et non pas seulement des apparitions momentanées ou des émanations de la divinité, comme on l'a cru faussement.
    - Les mots : qui me tiens devant Dieu, indiquent un ange de l'ordre le plus élevé, dont le privilège est d'assister en sa présence, toujours prêt à exécuter sa volonté (Apocalypse 8.2 ; Matthieu 18.10 ; Hébreux 1.14 ; comparez Luc 2.13, note.)
  • 1.20 Et voici, tu garderas le silence et ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront ; parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps. Grec : te taisant et ne pouvant parler ; ces derniers mots indiquent la cause de ce silence.
    On se demande pourquoi Zacharie est puni du doute momentané qui l'avait porté à demander un signe, tandis que d'autres, dans le même cas, ne le sont pas. (verset 18, note.)
    Cette question a été diversement résolue. Celui qui sonde les cœurs et en connaît les sentiments les plus intimes pourrait seul y répondre. Au reste, le signe donné à Zacharie, un mal physique, qui humilie la nature humaine, après une haute révélation dont elle pourrait s'enorgueillir, n'est pas sans analogies dans l'Ecriture, et renferme un profond enseignement. (Genèse 32.25-31 ; Actes 9.9 ; 2Corinthiens 12.7)
  • 1.21 Et le peuple attendait Zacharie, et ils s'étonnaient de ce qu'il tardait si longtemps dans le temple. verset 10. L'apparition de l'ange et son entretien avec le sacrificateur avaient retenu celui-ci dans le temple beaucoup plus longtemps qu'à l'ordinaire.
  • 1.22 Et étant sorti, il ne pouvait leur parler, et ils reconnurent qu'il avait eu une vision dans le temple, et lui-même le leur faisait entendre par des signes ; et il demeurait muet. Le peuple, voyant que Zacharie ne pouvait pas lui parler, en conclut qu'il lui était arrivé quelque chose d'extraordinaire, et comme c'était dans le sanctuaire, il conclut encore à une vision.
    Lui-même confirma cette pensée par des signes.
  • 1.23 Et il arriva, lorsque les jours de son ministère furent accomplis, qu'il s'en alla en sa maison Grec : les jours de son service dans le culte, c'est-à-dire lorsque sa classe, qui était la huitième, eut achevé sa semaine, et fut relevée par la classe suivante. (Comparer verset 5. seconde note ; versets 8,9, note.)
  • 1.25 Parce que c'est ainsi que m'a fait le Seigneur, dans les jours où il a pris soin d'ôter mon opprobre parmi les hommes. Grec : elle se cacha elle-même, terme qui, avec le verbe actif, exprime la volonté positive de se soustraire ainsi aux regards des hommes pendant les cinq premiers mois de sa grossesse.
    Par quel motif ? Elle nous le dit elle-même ; (verset 25) mais ses paroles, aussi bien que son action, ont été diversement interprétées. Celle de ces interprétations qui s'offre tout d'abord à l'esprit, c'est que pénétrée de reconnaissance envers Dieu, elle veut se retirer dans une solitude profonde, soit pour se recueillir et méditer sur les voies de Dieu envers elle, soit pour se soustraire à de vains propos, jusqu'à ce qu'elle fût sûre de l'accomplissement de la promesse du Seigneur.
    Et sans aucun doute ce besoin du cœur d'Elisabeth fut un des motifs de sa retraite.
    Mais une autre explication, s'appuyant sur ces mots : Parce que c'est ainsi que m'a fait le Seigneur et qu'il a ôté mon opprobre, fait dire à Elisabeth : Je dois, moi aussi, en me retirant dans la solitude, lui laisser le soin d'effacer entièrement cet opprobre aux yeux des hommes, quand et comme il le voudra. Et c'est ce qui eut lieu, en effet dans la suite. (versets 36,39,41,44) Cette explication est celle de Meyer.
    M. Godet en propose une autre qui s'en rapproche, mais qui exprime d'une manière plus intime les sentiments d'Elisabeth. Elle se fonde également sur ce rapport qu'Elisabeth établit entre les voies de Dieu envers elle et sa propre conduite :
    "Elle se traite elle-même conformément à ce que Dieu a fait à son égard...Dieu l'a rendue mère ; elle lui doit et elle se doit de ne plus se montrer en public comme la stérile. (verset 36) C'est là ce qui explique le terme de cinq mois. Ce moment de la grossesse est celui où l'état de la femme enceinte devient visible. Voilà donc le moment où elle pourra reparaître en public ; car alors elle pourra être reconnue et traitée comme ce qu'elle est en effet. Celle que Dieu a honorée ne doit plus être en butte à l'opprobre de la part des hommes. Il y a dans cette conduite un mélange admirable de respect d'elle-même et de respect pour l'œuvre de Dieu C'est l'expression, que nul n'eût inventée, de la fierté féminine exaltée par le sentiment maternel et par la reconnaissance la plus humble pour le prodige d'amour divin qui s'est accompli à son égard."
    - Ces mots : dans les jours où il a pris soin (grec regardé à) d'ôter mon opprobre, expriment vivement le sentiment de la grâce que le Seigneur lui a faite. On sait que les Juifs considéraient la stérilité comme un opprobre et un malheur, même comme un signe de la défaveur de Dieu. (Genèse 30.23 ; Esaïe 47.9 ; Osée 9.11)
  • 1.26 Or, au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, 26 à 38 Annonce de la naissance de Jésus.
    Le sixième mois : cinq mois s'étaient écoulés depuis l'événement raconté au verset 24 ; c'est le moment où Elisabeth sort de sa retraite et où se manifeste aux yeux de tous le fait qu'elle est enceinte. (Comparer verset 36)
    - Sur l'ange Gabriel, voir verset 19, et sur Nazareth Matthieu 2.23, note.
    "La prophétie touchant la naissance de Jean a été faite au temple, et publiée à tout le peuple, mais la promesse de la naissance de Christ est faite à une vierge en une bien petite ville, et demeure comme ensevelie au cœur d'une jeune fille." Calvin.
  • 1.27 vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Les mots : de la maison de David, peuvent se rapporter à Marie ou à Joseph, ou à tous les deux. Si, comme le prétendent plusieurs interprètes, ces mots ne concernent que Joseph, il n'en reste pas moins évident qu'aux yeux de notre évangéliste la mère du Sauveur descendait de David. (versets 32,69. Comparer Luc 3.23, note.)
    Ainsi, de même que Dieu rattachait la nouvelle alliance à l'ancienne en faisant naître Jean-Baptiste de la race sacerdotale d'Aaron, de même il fait surgir le Sauveur annoncé par les prophètes du sein de l'ancienne famille royale israélite. (Comparer verset 32, note.)
    - Luc, en racontant que Marie était alors fiancée à Joseph, est pleinement d'accord avec Matthieu. (Matthieu 1.18)
    On a prétendu cependant que l'annonce de l'ange à Marie est inconciliable avec les soupçons que conçut ensuite son fiancé et la nécessité de la révélation qui lui fut faite à ce sujet. (Matthieu 1.19 et suivants)
    Mais qui nous dit que Marie fit part du message de l'ange à son fiancé ? Il est permis de douter que, même dans ce cas, Joseph eût cru sur sa simple parole à un miracle aussi inouï.
    D'après Luc, (verset 39) Marie se rendit aussitôt avec hâte au pays des montagnes auprès d'Elisabeth sa parente, emportant avec elle la précieuse révélation qu'elle avait reçue ; et ce ne fut qu'à son retour dans sa maison, environ trois mois après, (verset 56) que Joseph put se préoccuper des pensées que Matthieu lui attribue, car alors l'état de sa fiancée n'était plus un mystère : la promesse de Dieu était en voie de s'accomplir.
  • 1.28 Et l'ange, étant entré auprès d'elle, dit : Salut, toi qui as été reçue en grâce : le Seigneur est avec toi ! Grec : toi qui es graciée, qui es l'objet de la grâce, de la faveur de Dieu.
    C'est le même mot qui est appliqué à tous les croyants, Ephésiens 1.6, où quelques versions le rendent par : "il nous a reçus en grâce," d'autres : "rendus agréables en son bien-aimé."
    Ce sens est sans aucun doute applicable à Marie, qui, comme tous les hommes, ne pouvait être sauvée que par grâce ; mais on peut admettre que l'ange lui promettait en ces termes la grande bénédiction spéciale qui allait lui être accordée. (Comparer verset 30)
    C'est pourquoi l'ange ajoute : le Seigneur est avec toi.
    Les mots du texte reçu : tu es bénie entre les femmes ne sont pas authentiques, bien qu'ils se lisent dans A, C, D et la plupart des majuscules Ils ont été transférés ici du verset 42.
  • 1.29 Mais elle fut troublée de cette parole, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation. Le texte reçu porte : "Mais elle voyant (l'ange) fut troublée de sa parole." Les mots soulignés sont omis par la plupart des critiques modernes, d'après Sin., B, D.
    La cause du trouble bien naturel qu'éprouve Marie, c'est la parole, ou le discours de l'ange : elle se demandait, ou raisonnait, ce que pouvait être (littér., d'après l'étymologie du mot grec : d'où venait et quelle était) cette salutation, dont les termes si élevés embarrassaient sa modestie.
  • 1.30 Et l'ange lui dit : Ne crains point, Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu ; Par ces mots : Ne crains point, l'ange apaise le trouble de la jeune fille, puis il lui réitère l'assurance de la grâce de son Dieu.
    Trouver grâce devant Dieu est un hébraïsme fréquent dans l'Ancien Testament. (Genèse 6.8 ; 18.3 ; Exode 33.12,13 ; Juges 6.17 ; 2Samuel 15.25 ; Actes 7.46)
  • 1.31 et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Et voici marque le caractère inattendu de la communication.
    Les termes de celle-ci rappellent Esaïe 7.14.
    Jésus, en hébreu Joschouah ou, pleinement écrit Jehoschouah, signifie Jéhovah sauve.
    Voir Matthieu 1.16, note, et verset 21, où l'ange, après avoir annoncé que tel serait le nom du Sauveur, en indique ainsi la signification : "Car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés."
  • 1.32 Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, eGrec : "Celui-là sera grand."
    Ce titre Fils du Très-Haut, (verset 35, note) est la cause de la grandeur de Celui qu'annonce l'ange. Mais il sera grand, même en présence des hommes, par sa sainteté, sa puissance, son amour. (Comparer verset 15)
  • 1.33 et il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et il n'y aura pas de fin à son règne. Ces paroles concernant la royauté de Jésus-Christ annoncent l'accomplissement de nombreuses prophéties de l'Ancien Testament : Esaïe 9.6 ; 2Samuel 7.12,13 ; Psaumes 89.5 ; Daniel 7.14.
    Elles durent donc inspirer à Marie la pensée que l'enfant qui lui était promis serait le Messie ; car, en pieuse Israélite, elle connaissait les Ecritures.
    Les termes du verset 33, en particulier, ne peuvent s'appliquer à nul autre qu'au Messie annonce par les prophètes.
    "La promesse : il n'y aura pas de fin à son règne, n'est pas en contradiction avec 1Corinthiens 15.24-28. Car le règne de Jésus, en s'absorbant dans celui du Père, n'est pas annulé, mais accompli. Seulement, à un degré plus avancé de l'œuvre divine, l'apôtre Paul a reçu une révélation dépassant celle que renfermait le message de l'ange." Godet.
  • 1.34 Mais Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? Connaître n'est point pris ici dans son sens ordinaire, mais exprime par un hébraïsme très usité (Matthieu 1.18,25 ; Genèse 4.1) la consommation du mariage.
    Marie, quoique fiancée à Joseph, ne porte pas sa pensée sur le temps où elle sera sa femme, parce qu'elle comprend par les paroles de l'ange que ce qu'il annonce va s'accomplir immédiatement.
    Aussi, sa question n'implique pas le doute, comme celle de Zacharie, (verset 18) mais un étonnement plein de candeur et peut-être le besoin de saisir mieux la nature d'une révélation si inattendue. C'est à ces sentiments que va répondre le discours de l'ange.
  • 1.35 Et l'ange, répondant, lui dit : L'Esprit-Saint viendra sur toi, et une puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi le saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. L'Esprit-Saint et la puissance du Très-Haut sont deux expressions qui indiquent une seule et même chose, avec cette distinction que la première désigne l'essence, la seconde l'action créatrice du Saint-Esprit.
    De même les verbes viendra sur toi et te couvrira de son ombre expriment un fait unique, le premier désignant l'acte initial, le second impliquant une notion de durée. L'image que celui-ci retrace est une allusion aux théophanies de l'Ancien Testament, qui s'annonçaient par la présence d'une nuée. (Exode 40.34 ; Nombres 9.15 ; 1Rois 8.10, et ailleurs. Comparer Luc 9.34, où se retrouve le même terme que dans notre verset.)
    Le sens de ces paroles est que la promesse faite à Marie allait s'accomplir en elle par une création étrangère à l'ordre ordinaire de la nature.
    - Il faut se garder de mêler à l'exquise délicatesse de ce discours qui à elle seule suffirait pour en démontrer la céleste origine, des explications souvent bien peu en harmonie avec la pureté et la beauté des images par lesquelles la bouche d'un ange a voilé ce profond mystère.
    Ce mot c'est pourquoi exprime la grande conséquence de l'action divine qui vient d'être annoncée.
    Le saint est un adjectif neutre que quelques-uns traduisent en y ajoutant un substantif : le saint enfant ou l'être saint.
    Le Sauveur devait être affranchi du péché héréditaire de la race humaine ; c'est pourquoi il fallait qu'il naquit de l'Esprit de Dieu. Cette sainteté originelle ne le soustraira ni à nos tentations, ni à la possibilité de pécher : mais elle permettra le développement normal de sa volonté qui, par sa constante communion avec Dieu, triomphera de tout mal, en sorte qu'il pourra devenir le Réparateur de notre chute et le Rédempteur du monde.
    - Par la même raison, il sera appelé Fils de Dieu, parce qu'il le sera en réalité, même par sa naissance humaine, dont Dieu est la cause efficiente. Mais, d'autre part, il appartiendra tout aussi réellement à notre humanité, parce que, comme tous les hommes, il sera "né de femme et soumis à la loi." (Galates 4.4)
  • 1.36 Et voici, Elisabeth, ta parente, elle aussi, a conçu un fils en sa vieillesse ; et c'est ici le sixième mois pour celle qui était appelée stérile, Cette révélation de la grossesse d'Elisabeth est donnée à Marie comme un encouragement à croire ce qui lui est annoncé.
    - On ignore par quelle relation de famille Elisabeth était la parente de Marie ; mais c'est à tort qu'on en a conclu que cette dernière appartenait, comme la femme de Zacharie, à la tribu de Lévi. Le père de Marie pouvait être de la tribu de Juda et avoir épousé une femme de race sacerdotale.
  • 1.37 parce que rien ne sera impossible à Dieu. Grec : aucune parole ne sera impuissante ou aucune chose ne sera impossible de la part de Dieu.
    Plusieurs interprètes retiennent le sens ordinaire de parole et l'appliquent aux paroles mêmes que l'ange vient de prononcer.
    Mais, par un hébraïsme très fréquent, ce mot signifie une chose, et cela par la raison que, pour Dieu, la parole et la chose sont identiques : "il dit et la chose a son être."
    Et c'est probablement dans ce sens qu'il faut entendre ici ce terme : aucune chose, rien ne sera impossible à Dieu.
    Le verbe au futur, parce qu'il s'applique à la promesse qui vient d'être faite à Marie. Forte parole qui devait achever de convaincre la jeune vierge. (Comparer Psaumes 135.6 ; Jérémie 32.17 ; Matthieu 19.26 ; Marc 9.23)
  • 1.38 Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole. Et l'ange s'en alla d'auprès d'elle. Admirable expression de candeur, de confiance, d'abandon à la volonté de Dieu dans cette humble et pieuse Israélite, appelée à une si haute destinée ! Quand il plaît à Dieu d'accomplir ses grands desseins, il sait lui-même en préparer les instruments.
  • 1.39 Or Marie s'étant levée, en ces jours-là, s'en alla avec hâte au pays des montagnes, dans une ville de Juda ; 39 à 56 La visite de Marie à Elisabeth.
    En ces jours-là, c'est-à-dire immédiatement après le fait qui vient d'être raconté. Marie, sous l'impression de la révélation qu'elle a reçue, portant dans son âme ces précieuses espérances, devait éprouver le plus vif désir de revoir Elisabeth, sa parente, qui venait de faire des expériences analogues ; (verset 36) de là cette expression elle s'en alla avec hâte.
    Le lieu où habitait Elisabeth n'est désigné que par deux termes très vagues : pays des montagnes et une ville de Juda.
    On a supposé que cette ville était Hébron, située à vingt-deux milles romains au sud de Jérusalem. Hébron avait été autrefois assignée aux sacrificateurs pour demeure. (voir Josué 21.11, où sa situation est indiquée par ce même terme : dans la montagne de Juda)
    D'autres pensent qu'il y avait primitivement dans le texte Jutta (désigné comme ville lévitique, Josué 21.16) ; les copistes auraient changé ce nom peu connu en Juda.
    - La promesse faite à Marie par le message de l'ange (verset 31) était-elle déjà réalisée en elle lors de sa visite à Elisabeth ? On peut le conclure avec certitude du récit qui suit, (versets 41-45) et surtout du cantique par lequel Marie donne essor à sa joie. (verset 46 et suivants)
    Mais avec le sentiment si fin et si délicat qui règne dans toute cette narration, l'évangéliste passe ce grand événement sous silence et laisse au lecteur le soin de l'apercevoir sous le voile discret dont il est recouvert. L'exégèse ne saurait mieux faire que d'imiter cette réserve.
  • 1.40 et elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Moment solennel pour ces deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unissent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Elisabeth dans cette rencontre unique, met tout son cœur dans le schalom des Hébreux : Que la paix soit avec toi ! Et quant à Elisabeth, le trait qui va suivre (verset 41) trahit sa profonde émotion.
  • 1.42 et elle éleva la voix avec un grand cri, et dit : Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni ! La sainte joie dont tressaillit Elisabeth dans son être le plus intime se communique à l'enfant qu'elle porte en son sein. Il n'est point nécessaire de voir en cela un fait miraculeux.
    L'extraordinaire ici, c'est l'action de l'Esprit-Saint dont Elisabeth fut remplie et qui lui révéla en ce moment ce qui concernait Marie.
    "Le caractère de toute action de l'Esprit-Saint est d'élever l'homme au-dessus de ses impressions personnelles pour faire prédominer en lui la préoccupation des intérêts divins. C'est là le trait saillant de l'allocution d'Elisabeth. Avant tout, Marie et le fils de Marie (verset 42 et 43) ; après cela seulement, elle-même et son enfant, (verset 44) pour revenir aussitôt à Marie et à son bonheur. (verset 45) Nous retrouverons une marche analogue dans le cantique de Zacharie." Godet.
    - Elisabeth salue Marie avec un saint enthousiasme comme bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie, en effet, qu'aucune autre femme, puisqu'elle portait dans son sein Celui qui sera le Sauveur du monde.
    - Le commencement du verset présente trois leçons : elle éleva fortement la voix (texte reçu avec A, D) ; elle s'écria d'une voix forte (Sin., C) ; elle éleva la voix avec un grand cri (B).
  • 1.43 Et d'où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ? Expression d'une humilité profonde. Elle appelle Marie la mère de son Seigneur, c'est-à-dire du Sauveur. S'étonnerait-on de voir le regard de la foi chez Elisabeth pénétrer jusqu'à la connaissance de ce mystère ?
    Mais il ne faut pas oublier que cette pieuse Israélite parle à la lumière du Saint-Esprit dont elle est remplie ; que la naissance du Sauveur a été annoncée à ces deux femmes par un message divin ; (versets 17,31) que l'une et l'autre avaient été préparées à ces hautes révélations par leur connaissance des Ecritures, aussi bien que par leur attente de "la consolation d'Israël ;" et qu'enfin ce même Esprit prophétique donna à un Zacharie, (verset 68 et suivants) à un Siméon (Luc 2.27 et suivants) une connaissance plus lumineuse encore du règne prochain du Sauveur.
  • 1.44 Car voici, quand la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein. Le "car" se rapporte à toute la salutation qu'Elisabeth a adressée à Marie et par laquelle elle l'a proclamée la mère du Messie.
    Elle voit dans l'émotion qu'elle a ressentie et dans le tressaillement de son enfant (verset 41, note) la confirmation de ce qu'elle a reconnu à l'égard de Marie.
  • 1.45 Et heureuse celle qui a cru ! parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. Les paroles d'Elisabeth prennent le ton et l'élévation d'un hymne ; elle chante le bonheur de Marie qui a cru à ce qui lui a été annoncé (verset 38) de la part du Seigneur.
    Elle sait que toutes ces grandes promesses auront leur accomplissement (grec leur consommation).
    C'est jusque-là que s'élève la foi qui est commune à ces deux saintes femmes.
    - On peut traduire ce verset comme nous l'avons fait dans le texte : heureuse, parce que tout sera accompli ; ou bien de cette manière : heureuse celle qui a cru que tout aura son accomplissement. La première de ces deux constructions est plus en harmonie avec l'élévation et l'énergie de la pensée.
  • 1.46 Et Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, Marie chante les "grandes choses" (verset 49) que le Seigneur lui a faites, et, comme Elisabeth, (verset 41) bien que le récit ne le dise pas expressément, elle parle sous l'influence de l'Esprit-Saint.
    Son cantique, qui se divise en quatre strophes (voir l'analyse), est tout pénétré de la poésie de l'Ancien Testament et en particulier de celle qui respire dans le cantique d'Anne, mère de Samuel. (1Samuel 2.1-10)
    Il en devait être ainsi ; l'âme pieuse, dans les moments les plus solennels de sa vie intérieure, trouve toujours dans les paroles de l'Ecriture l'expression la plus vraie de ses sentiments.
    Il y a même là une preuve de la vérité historique des récits de Luc. Un inventeur postérieur de ces scènes touchantes n'aurait pas manqué de mettre dans la bouche de Marie des paroles plus en harmonie avec l'esprit de la nouvelle alliance.
  • 1.47 et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur ; On peut remarquer, dès les premières phrases du cantique, cette forme de la poésie hébraïque, qu'on nomme le parallélisme, et qui consiste à rendre la même pensée par deux expressions différentes, mais avec une nuance délicate et importante.
    - L'âme et l'esprit sont tour à tour le sujet de la phrase. (Voir, sur la différence de ces deux termes, selon la psychologie de l'Ecriture, 1Corinthiens 2.14,15.45, notes et comparez 1Thessaloniciens 5.23)
    - Magnifier, mot que d'autres traduisent par célébrer, louer, est un hébraïsme dont il faut conserver le sens et qui signifie proprement grandir. Une âme, élevée comme celle de Marie par l'Esprit, sent et contemple la grandeur de Dieu et éprouve le besoin de la proclamer aux yeux de tous.
    C'est ainsi que toutes les perfections de Dieu peuvent grandir parmi les hommes, lorsqu'ils apprennent à les connaître mieux. C'est ce que nous lui demandons à l'égard de sa sainteté par cette prière : "Que ton nom soit sanctifié."
    - Tandis que le premier verbe était au présent, le second : s'est réjoui (grec a tressailli de joie), est au passé : il se rapporte donc à un moment précis dont Marie conserve le souvenir, et l'on a supposé non sans raison, que ce moment est celui où elle reconnut que la promesse de Dieu était accomplie en elle.
    - Marie donne à Dieu deux noms qui ont leur signification.
    D'abord celui de Seigneur, qui est la traduction constante du nom de Jéhova dans les Septante. Ce nom se retrouve sans cesse dans les premiers récits de Luc. (versets 6,9,11,25,68, etc.)
    Ensuite, elle nomme Dieu son Sauveur : le regard de sa foi pénètre évidemment plus loin que le moment présent et s'étend jusqu'à ce salut du monde que Dieu allait accomplir.
  • 1.48 parce qu'il a jeté les yeux sur l'humiliation de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations m'appelleront bienheureuse. L'humiliation sur laquelle Dieu a bien voulu jeter les yeux (comparez verset 25) n'est pas l'humilité, comme disposition morale, mais l'abaissement, la pauvreté où se trouvait Marie, bien que descendant des rois de Juda. (verset 52)
    Elisabeth venait de l'appeler bien-heureuse, (verset 45) et ces paroles, pleines d'un religieux enthousiasme, ont achevé d'affermir la foi de Marie en sa grande destinée, en sorte qu'elle voit ce mot de sa parente répété par les générations futures. (Comparer Genèse 30.13)
  • 1.49 Parce que le Tout-Puissant m'a fait de grandes choses, et son nom est saint ; Marie célèbre la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, trois perfections qui se sont manifestées dans les grandes choses qui lui ont été faites. La toute-puissance s'est déployée dans l'incarnation, qui a la sainteté pour caractère principal, et qui fait éclater la miséricorde de Dieu.
  • 1.50 et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. Psaumes 103.17. Ces mots : sur ceux qui le craignent, font transition à la strophe suivante, dans laquelle Marie chante la transformation causée par l'avènement du Christ.
  • 1.53 Il a comblé de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. Marie s'élève, à la manière des prophètes, jusqu'à la contemplation de la grande révolution qui s'accomplira par ce Messie dont elle sera la mère. Si Dieu l'a appelée, elle, la plus humble des filles de son peuple, (verset 48) à l'honneur de donner le jour au Messie, c'est qu'il rejette toutes les idées de grandeur humaine.
    Le principe du règne qu'il veut établir, et qui transformera le monde, sera "d'élever quiconque s'abaisse et d'abaisser quiconque s'élève." (Luc 14.11 ; 18.14)
    Comme les prophètes aussi, elle désigne, par tous ces verbes au passé, ces grands événements comme déjà accomplis, tellement ils sont certains à ses yeux.
    Quelques interprètes entendent par les orgueilleux, les puissants, les riches, les païens, tandis que les humbles, et ceux qui ont faim, seraient les Israélites. Ils se fondent pour cela sur ces mots du verset 54 "Il a pris en sa protection Israël," qui leur paraissent reproduire la même idée sous une autre forme.
    Mais Marie n'ignore pas que dans le peuple juif comme au sein des nations la miséricorde de Dieu est seulement pour "ceux qui le craignent." (verset 50)
    - "On ne doit prendre ces expressions : puissants, petits, riches, pauvres, ni exclusivement dans le sens social, ni exclusivement dans le sens spirituel. Dans tous ces termes sont réunies les deux notions spirituelle et temporelle." Godet.
  • 1.55 envers Abraham et sa postérité pour toujours, selon qu'il a parlé à nos pères. L'Eternel, voyant Israël, son serviteur, c'est-à-dire le vrai Israël qui sert, qui craint, (verset 50) qui aime Dieu, accablé sous l'oppression de sa misère, l'a secouru, a pris sa cause, s'est chargé lui-même d'accomplir sa délivrance. (Esaïe 41.8,9)
    Et, dans cette délivrance, Marie voit la fidélité de Dieu qui se souvient de sa miséricorde éternelle envers Abraham et sa postérité, selon qu'elle avait été annoncée aux pères par les prophètes.
    Telle est la signification de ces deux versets (vers 54, 55), si on les construit comme nous l'avons fait dans le texte, et non selon la version d'Ostervald, qui présente un sens assez différent.
    Abraham et sa postérité sont représentés comme étant également les objets de la miséricorde de Dieu dans l'accomplissement des promesses qui avaient été déjà faites à ce patriarche. (verset 73 ; comparez Michée 7.20 ; Esaïe 29.22 et suivants ; Jean 8.56)
  • 1.56 Et Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s'en retourna en sa maison. Si l'on rapproche ce terme de trois mois de celui qui est indiqué au verset 36, on voit que Marie resta avec Elisabeth jusqu'au moment de l'événement raconte au verset suivant. (verset 57)
    La quitta-t-elle avant ce moment solennel ? Le fait qu'elle n'est pas nommée dans la suite du récit (verset 58) semble l'indiquer, et pourtant cela ne parait guère naturel, car la naissance du fils d'Elisabeth avait à ses yeux trop d'importance pour qu'elle ne désirât pas y assister.
  • 1.57 Or le temps où elle devait accoucher s'accomplit pour Elisabeth, et elle enfanta un fils. Le double accomplissement des promesses.
    57 à 80 Naissance de Jean-Baptiste. Cantique de Zacharie.
  • 1.58 Et ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait magnifié sa miséricorde en sa faveur, et ils se réjouissaient avec elle. Magnifié, rendu grande, sa miséricorde envers elle ; c'est le même hébraïsme que nous avons remarqué au verset 46 et qui se trouve dans Genèse 19.19.
  • 1.60 Et sa mère, répondant, dit : Non, mais il sera nommé Jean. Ils vinrent ; c'est-à-dire les voisins et les parents qui s'étaient réjouis avec Elisabeth et qui venaient maintenant prendre part à la fête de famille.
    La circoncision avait lieu le huitième jour, (Genèse 21.3) et c'était alors aussi qu'on donnait son nom au petit enfant, ainsi que cela se fait maintenant au baptême.
    Les parents et voisins (comparez Ruth 4.17) se disposaient à donner au petit enfant le nom de son père. Mais la mère s'y opposa, car elle savait par son mari qu'il devait porter le nom de Jean. (verset 13, note.)
    Quelques Pères de l'Eglise ont vu dans l'action d'Elisabeth une inspiration du Saint-Esprit, attendu que Zacharie, qui était muet, ne pouvait pas lui avoir dit le nom du petit enfant. Comme s'il n'était pas évident que Zacharie avait dû communiquer à sa femme tous les détails de l'apparition de l'ange (comparez versets 41-45) et, en particulier, lui indiquer le nom de l'enfant de la même manière qu'il va le faire dans un instant ! (verset 63)
  • 1.61 Et ils lui dirent : Il n'y a personne de ta parenté qui soit appelé de ce nom. Cette objection vient de ce que, chez les Juifs, on tenait beaucoup à conserver de père en fils les noms de la famille et de la tribu.
  • 1.62 Alors ils firent signe à son père pour savoir comment il voulait qu'on le nommât. Pourquoi firent-ils signe ?
    Plusieurs ont conclu de là que Zacharie était sourd aussi bien que muet, ce qui est contraire au verset 20.
    On a expliqué cette manière d'agir par l'habitude que l'on contracte naturellement de parler par des signes à ceux qui s'expriment de cette manière.
    D'autres ont pensé que Zacharie ayant tout entendu, il suffisait d'un signe pour lui demander son avis et que les membres de la famille l'interrogent de cette manière par égard pour la mère, qui venait de déclarer si positivement sa volonté à ce sujet.
  • 1.63 Et, ayant demandé des tablettes, il écrivit : Jean est son nom ; et ils en furent tous dans l'étonnement. Grec : il écrivit disant, hébraïsme qui peut très bien s'entendre de l'écriture seule ; (2Rois 10.6) mais ne serait-il pas possible que ce fût en cet instant même que la parole lui fut rendue, (verset 64) en sorte que le premier mot qu'il prononça fut le nom de son fils ?
    - Les tablettes des anciens étaient ordinairement des plaques en bois enduites de cire sur lesquelles on écrivait avec un style ou sorte de poinçon.
    Zacharie n'écrit pas : Jean sera ou doit être son nom, mais très positivement est. Il en était ainsi, en effet, pour le père, depuis qu'il avait entendu la parole de l'ange. (verset 13)
    - Cet étonnement était moins causé par l'accord entre le père et la mère de l'enfant que par la raison indiquée au verset 6.
  • 1.64 Et sa bouche fut ouverte à l'instant, et sa langue déliée, et il parlait, bénissant Dieu. Grec : sa bouche fut ouverte et sa langue.
    A quoi il faut suppléer déliée, mot qui se trouve en effet dans D et dans quelques minuscules.
    - Il parlait, voilà le fait extraordinaire noté par l'évangéliste. Et aussitôt le pieux Israélite donne essor aux sentiments dont il était rempli, par un chant de louange et d'action de grâce. C'est ce qui est indiqué par ces mots : bénissant Dieu. Et ce fut sans doute en ce moment que Zacharie prononça son cantique.
    Mais le narrateur achève son récit et réserve ce cantique pour le donner à part en entier. (verset 68 et suivants)
  • 1.66 Et tous ceux qui les avaient entendues les serraient dans leur cœur, en disant : Que sera donc ce petit enfant ? car aussi la main du Seigneur était avec lui. Description de l'impression produite dans tout le pays des montagnes de Judée, où habitait Zacharie. (verset 39)
    L'étonnement d'abord éprouvé (verset 63) fait place à la crainte. (verset 11, note.) On faisait de ces choses (grec ces paroles, ces récits) le sujet des entretiens, on les conservait pieusement dans son cœur, et on se demandait avec un religieux intérêt : Que sera ce petit enfant ?
    Ces dernières paroles sont une observation faite par l'évangéliste, motivant et confirmant (car aussi) l'attente de grandes choses, qui s'exprime par cette question des amis de la famille : Que sera donc ce petit enfant ?
    Cette attente, veut dire l'évangéliste, était légitime, car la main du Seigneur, c'est-à-dire la puissance protectrice de l'Esprit de Dieu, dont il était déjà rempli, (verset 15) était avec lui. Et s'il en était ainsi dès sa tendre enfance, il en sera de même dans toute sa jeunesse, dans toute sa vie.
    - Dans le texte reçu, qui supprime la particule car, cette proposition devient une remarque par laquelle l'évangéliste résume l'histoire de Jean jusqu'à son ministère public, et qui ne se rattache pas directement à ce qui précède.
  • 1.67 Et Zacharie son père fut rempli de l'Esprit-Saint, et prophétisa, disant : Pour comprendre le beau cantique de Zacharie, cette effusion ardente de son âme, il faut donner à ces deux mots leur pleine signification biblique : rempli de l'Esprit-Saint et : il prophétisa.
    En effet, l'Esprit de Dieu lui communiqua en ce moment le don de prophétie, par où il faut entendre à la fois le don de pénétrer dans l'avenir du règne de Dieu et la faculté d'en exprimer les mystères dans des discours pleins d'élévation et de lucidité (Voir les discours des prophètes et comparez 1Corinthiens 14.2, note.)
    Sans ce fait signalé par l'évangéliste, il nous serait impossible de comprendre comment Zacharie pouvait chanter l'œuvre entière de notre rédemption, au moment où rien n'en paraissait encore, si ce n'est la naissance du précurseur du Messie. Il est vrai que l'ange lui avait révélé ce que cet enfant serait un jour ; (versets 15-17) mais de là à contempler le grand salut de Dieu comme déjà accompli, il y a une distance que l'Esprit divin pouvait seul lui faire franchir.
    - Toutefois le style et les pensées de ce cantique se meuvent dans la sphère des révélations de l'Ancien Testament. C'est là un caractère qu'il a en commun avec celui de Marie. Le père de Jean, comme la mère de Jésus, s'était nourri des promesses de Dieu dans les saintes Ecritures.
    A celles-ci se rattache la révélation spéciale qui lui permet d'exprimer des vues si lumineuses sur l'accomplissement de la rédemption. Cette inspiration puisée dans l'Ancien Testament est bien dans la situation, et prouve l'authenticité des récits de Luc.
  • 1.68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et racheté son peuple ; Zacharie commence par un élan de reconnaissance et d'adoration de ce que Dieu a visité et racheté son peuple.
    Le mot : visité (proprement inspecté) désigne la manifestation divine accordée à Israël, après les quatre cents années pendant lesquelles la prophétie avait gardé le silence.
    Racheté (grec fait un rachat, une rédemption au moyen d'une rançon, comparez Matthieu 20.28), est un terme qui ne saurait s'appliquer à la délivrance politique du peuple d'Israël, comme on l'a pensé, mais bien à la délivrance de sa servitude morale.
    - Ces verbes au passé, ici et au verset suivant, montrent que pour Zacharie cette grande œuvre de Dieu était déjà accomplie, tant il en avait la certitude.
  • 1.69 et de ce qu'il nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David son serviteur ; Grec : il nous a suscité une corne de salut.
    La corne dans laquelle réside la force de certains animaux est, dans le style de l'Ecriture, l'image de la puissance. (1Samuel 2.10 ; Psaumes 89.18 ; 132.17 ; 148.14)
    Les autres explications qu'on a données de cette image (elle serait, par exemple, une allusion aux cornes de l'autel que cherchaient à saisir les criminels) sont inadmissibles.
    Une corne de salut est une délivrance accomplie avec puissance, et, même, l'image désigne un puissant libérateur, le Messie. (Comparer Psaumes 132.17 ; Ezéchiel 29.21)
    Ces mots : dans la maison de David, montrent que pour Zacharie, comme pour Luc, qui a rapporté le mystère de la naissance du Sauveur, (verset 35) Marie descendait réellement de David. (Comparer Luc 3.23, note.)
  • 1.70 selon qu'il en a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps, Ce qui affermit la foi de Zacharie, c'est que les grands événements qu'il célèbre dans son cantique ne sont que l'accomplissement des promesses de Dieu, toujours fidèle à sa parole.
    Sa pensée embrasse tous les prophètes dans cette expression : "par la bouche des saints prophètes de tout temps." (Grec : depuis le siècle de toute antiquité.) Comparer Actes 3.21.
  • 1.71 la délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ; Zacharie revient, par une simple apposition, à sa grande pensée de la délivrance, (verset 69) dont il décrit les effets jusqu'au verset 75.
    Nos ennemis et ceux qui nous haïssent, sont deux expressions synonymes.
    Par là sont désignés tous les oppresseurs du peuple d'Israël, païens ou Juifs, les Romains, Hérode et ses adhérents, les chefs du peuple eux-mêmes, prêtres ou scribes, la plupart sadducéens. Tous ces puissants étaient les ennemis de la véritable théocratie. Zacharie entrevoit l'affranchissement de celle-ci.
  • 1.73 selon le serment qu'il jura à Abraham, notre père, La miséricorde de Dieu, telle est la source unique du grand salut que chante Zacharie. (1Pierre 1.3)
    Cette miséricorde s'exerce, dit-il, envers nos pères ; ils y ont leur part, puisqu'elle est la réalisation de tout ce qu'ils avaient cru et espéré. (versets 54,55)
    Ainsi Dieu se souvient de son alliance sainte, manière humaine de parler, qui signifie que Dieu accomplit ce qu'il avait promis par cette alliance et qu'il prouve ainsi qu'elle était sainte, inviolable. (Genèse 15.1 et suivants) Cette alliance, Dieu l'avait confirmée par un serment (Genèse 22.16) dont Zacharie reconnaît maintenant aussi l'accomplissement.
    Il y a proprement en grec : se souvenir de son alliance sainte, serment qu'il jura ; c'est l'alliance elle-même qui est appelée un serment, parce qu'elle a été conclue avec serment.
  • 1.75 dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous nos jours ! Dans ces versets, (versets 74,75) Zacharie chante les immenses bienfaits que Dieu avait promis aux pères par son alliance et son serment.
    D'abord, la délivrance de la main, c'est-à-dire de la puissance, des ennemis ; (verset 71) puis, par là même, la possibilité de servir Dieu sans crainte dans une vie sainte.
    Le mot grec que nous traduisons par servir Dieu, signifie lui rendre un culte, l'adorer ; (Hébreux 9.14) et c'est là ce qui doit caractériser la vie entière du peuple de Dieu dans lequel le sacrificateur Zacharie voit déjà la vraie "sacrificature royale." (1Pierre 2.9 ; Apocalypse 1.6 ; comparez Exode 19.6)
    Un tel service dans la liberté et l'amour est exempt de crainte (Romains 8.15) et se distingue par la sainteté et la justice, (Ephésiens 4.24) deux termes qui, dans le grec classique, expriment tout ce que l'homme moral doit être à l'égard de Dieu (sainteté) et à l'égard des hommes (justice). Dans la Bible, ce dernier terme se rapporte aussi à Dieu.
    D'après Weiss, le premier désigne la consécration intérieure, le second l'accomplissement des obligations qui en découlent.
    D'après M. Godet, le premier s'applique à la pureté, l'absence de souillure, le second à la pratique positive de ce qui est bien.
    - La vie, ainsi renouvelée, ne l'est point à l'extérieur seulement, mais en sa présence, "devant Dieu." (verset 6, note.) Elle n'est point non plus réservée à certains temps ou à certains jours, mais doit remplir tous nos jours.
    Le texte reçu porte tous les jours de notre vie : les mots de notre vie ne sont pas authentiques.
  • 1.76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies ; Jusqu'ici la pensée du pieux sacrificateur ne s'est portée que sur les grands intérêts de la théocratie, dont il a chanté la délivrance et le renouvellement ; maintenant elle s'abaisse avec émotion sur le petit enfant qui remplira un rôle si important dans cette œuvre de Dieu.
    Mais bientôt elle s'élèvera de nouveau, de celui qui ne sera que le précurseur, jusqu'au seul libérateur qui accomplira la grande délivrance.
    - Jean sera prophète du Très-Haut, tandis que le Messie est Fils du Très-Haut ; (verset 32) mais Jésus, confirmant la parole de Zacharie, déclarera que le fils de ce sacrificateur est "plus qu'un prophète." (Matthieu 11.9)
    Le Seigneur désigne ici le Messie dont Jean doit préparer les voies ; (Matthieu 3.3 ; Luc 3.4) mais Zacharie ne le nomme ainsi que parce qu'il voit en lui, d'après la révélation de l'ange, Jéhova qui avait dit : "Je vais envoyer mon messager, et il préparera le chemin devant moi." Voir versets 16,17, notes.
  • 1.77 afin de donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de leurs péchés, Donner au peuple la connaissance du salut, de ce même salut dont Zacharie a déjà parlé, (versets 69,71) était la vraie manière de préparer les voies du Seigneur.
    En effet, cette connaissance du salut était entièrement obscurcie dans la grande masse du peuple, qui n'attendait du Messie qu'une délivrance extérieure et politique, ou qui ne cherchait le salut que dans les vaines observances de la loi, tandis qu'il ne pouvait consister que dans la rémission ou le pardon de leurs péchés.
    Voilà pourquoi Jean, dans sa prédication et son baptême, insista avec tant d'énergie sur la repentance et annonça Celui qui conférerait réellement le pardon, en baptisant du Saint-Esprit. (Matthieu 3.11)
  • 1.78 à cause de la tendre miséricorde de notre Dieu, par laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut : La cause unique du pardon pour le pécheur, c'est la tendre miséricorde de notre Dieu. (Grec : à cause des entrailles de miséricorde de notre Dieu)
    Expression de tout ce qu'il y a de plus intime, de plus profond, de plus tendre dans l'amour. (Philippiens 1.8 ; 2.1 ; Colossiens 3.12 ; comparez Jean 3.16)
    Sin., B portent : nous visitera. Ce futur est probablement une correction. C'est encore grâce à la tendre miséricorde de Dieu que le soleil levant nous a visités d'en haut, c'est-à-dire, que la lumière divine, "le soleil de justice," (Malachie 4.2) s'est levée sur nous. Cette aurore est personnifiée ; de là l'expression figurée : nous a visités.
    On a essayé de donner au mot que nous traduisons par soleil levant, que d'autres rendent par : Orient d'en haut, le sens de germe. (comparez Zacharie 3.8 ; 6.12, où les Septante emploient le mot en ce sens) Mais comme le rôle qui lui est attribué ici, c'est d'éclairer, (verset 79) il s'agit évidemment du soleil levant, de cette lumière qui dissipe les ténèbres du monde moral, (verset 79) et dont il est fréquemment parlé dans les Ecritures. (Esaïe 60.1, 2Jean 1.5 ; 8.12)
  • 1.79 pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, afin de diriger nos pieds dans le chemin de la paix. Voir Matthieu 4.16, note.
    Les images de ce verset, expression d'une triste réalité, sont empruntées à Esaïe 9.1, qui décrit à la fois les ténèbres et la lumière qui y resplendit.
    Les ténèbres ne sont pas seulement, dans l'Ecriture, l'image de l'ignorance et de l'éloignement de Dieu, mais aussi de la corruption, de la misère, du malheur, de la mort, parce que Dieu est seul la source de la lumière et de la vie.
    De là cette expression énergique : l'ombre de la mort. Et les malheureux que contemplait le prophète y sont assis dans l'abattement et le désespoir, n'essayant pas même de se relever.
    Voici l'enchaînement logique des immenses bienfaits que Zacharie contemple a la fin de son cantique. Le soleil levant nous a visités pour nous éclairer et pour diriger nos pieds dans le chemin de la paix. Nous marcherons donc désormais après avoir été assis dans les ténèbres ; et la paix succède à toutes les misères que figure l'ombre de la mort. (versets 78,79)
    Il faut prendre ce mot : la paix avant tout dans son sens le plus intime et le plus élevé : la paix avec Dieu par le pardon des péchés, (verset 77) la paix de Dieu dans le cœur, qui est pour l'homme le bien suprême.
    Mais on peut le comprendre ensuite dans le sens du mot hébreu schalôm, qui signifie aussi le bien-être, la prospérité, mis en opposition avec le déplorable état qui précède.
    Le chemin de la paix n'est pas seulement le chemin qui conduit à la paix, mais celui sur lequel on marche dans la paix. C'est par cette pensée que Zacharie couronne admirablement son chant de délivrance.
  • 1.80 Or le petit enfant croissait et se fortifiait en esprit, et il se tenait dans les déserts, jusqu'au jour de sa manifestation à Israël. Croissait indique le développement physique, tandis que se fortifiait en esprit décrit les progrès graduels et constants de tout son être intellectuel, religieux et moral, sous l'influence de l'Esprit de Dieu qui était en lui. (verset 15 et comparez 2 : 52.)
    On peut étendre cette observation importante à toute l'adolescence de JeanBaptiste.
    L'histoire évangélique ne parle plus de lui jusqu'au moment ici marqué de sa manifestation à Israël, c'est-à-dire jusqu'à son entrée dans son ministère. Ce moment lui fut indiqué par une révélation de Dieu. (Luc 3.2 ; Matthieu 3.1)
    La remarque de Luc qu'il se tenait dans les déserts, s'applique à toute cette période et signifie qu'il vécut dans la solitude des lieux retirés qu'on appelait désert de Juda, à l'ouest de la mer Morte et non loin d'Hébron, demeure de Zacharie et d'Elisabeth. C'est dans cette retraite qu'il se prépara à sa sainte vocation.
  • Luc 2

  • 2.1 Or il arriva, en ces jours-là, qu'un décret fut publié de la part de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Chapitre 2.
    1 à 20 Naissance de Jésus.
    En ces jours-là, expression un peu vague, désignant l'époque qui suivit la naissance de Jean-Baptiste ; celle-ci eut lieu six mois avant la naissance de Jésus. (Luc 1.36)
    - Grec : toute la terre habitée être enregistrée.
    Cette expression désigne l'empire romain, qu'on appelait souvent le monde romain, ou simplement le monde, parce qu'il renfermait tout le monde civilisé.
    Un tel recensement consistait dans l'enregistrement de la population de chaque province, de chaque ville, ainsi que des biens des habitants. Il était destiné à faciliter la perception des impôts.
    - Cet événement de l'histoire amena l'accomplissement des prophéties, d'après lesquelles Jésus devait naître à Bethléhem. (Matthieu 2.5) La naissance d'un enfant, qui n'était pas prévue dans cette grande mesure politique, allait changer la face du monde.
    - La critique a fait à ce récit de Luc diverses objections. Elle lui a opposé d'abord le fait que les historiens du temps ne mentionnent pas ce recensement, qui pourtant était d'une grande importance.
    Mais on sait ce que valent les conclusions fondées uniquement sur le silence. Et si l'histoire n'a pas rapporté spécialement le recensement dont il s'agit ici, elle permet de constater que ce même César Auguste s'était longuement occupé de travaux de statistique ; il avait laissé à sa mort un état des ressources de tout l'empire, qui fut communiqué au sénat et qui renfermait le chiffre "de la richesse publique, des citoyens, des alliés sous les armes, des flottes, des royaumes, des provinces des tributs ou impôts." (Tacite, Ann. I, 11.)
    On objecte encore qu'une telle mesure n'aurait pas dû comprendre la Judée, qui, sous le gouvernement d'Hérode, n'avait point encore été réduite en province romaine. Mais il ne faut pas oublier que ce prince, qui ne régnait que par la faveur de l'empereur, ne jouissait que d'une indépendance très relative. Depuis la prise de Jérusalem par Pompée, les Juifs payaient un tribut à l'empire et prêtaient serment de fidélité à l'empereur. (Josèphe, Antiq. XVII, 2, 4.)
    Pourquoi donc César Auguste n'aurait-il pas appliqué son décret au gouvernement d'Hérode, qu'il considérait plutôt comme son vassal que comme un prince souverain ? Seulement, on peut admettre que l'exécution de cette mesure fut confiée, non à des Romains, mais à des Juifs, serviteurs d'Hérode, ce qui ferait comprendre pourquoi elle provoqua moins d'opposition qu'un autre recensement plus récent (voir la note suivante) et pourquoi, selon l'usage des Juifs, Joseph et Marie durent se rendre à Bethléhem, leur lieu d'origine. (Voir, pour plus de détails et de preuves historiques, Godet, Commentaire sur l'évangile de saint Luc.)
  • 2.2 Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Cette remarque, incidemment jetée dans le récit, a donné lieu à un reproche adressé à Luc. Il aurait commis une double erreur : d'abord, en confondant le recensement dont il parle avec un autre qui eut lieu dix ans plus tard, sous le gouvernement de Quirinius, et ensuite, en admettant que ce personnage était déjà gouverneur de Syrie à l'époque dont il parle.
    Il y a là, en effet, une sérieuse difficulté et l'on remplirait des volumes de tout ce qui a été écrit pour l'aplanir.
    Mais il faut remarquer que la première de ces erreurs, c'est-à-dire la confusion des deux recensements, n'existe pas.
    En effet, le but évident de Luc, dans ce verset, est précisément d'établir une distinction entre les deux recensements ; car dire que ce fut ici le premier suppose nécessairement qu'il y en eut un second. Ce second eut lieu, en effet, comme le rapporte l'historien Josèphe (Antiq. XVIII, 1), non sous le règne d'Hérode, mais après la destitution d'Archélaüs, et lorsque la Judée, devenue province romaine, eut été placée sous l'autorité de Quirinius, gouverneur de Syrie.
    Ce recensement, resté célèbre dans l'histoire juive, parce qu'il donna lieu à une révolte sanglante du peuple, était connu de tout le monde ; et Luc l'ignorait moins que personne, puisqu'il en parle avec détail dans le livre des Actes (Actes 5.37) où il nomme le principal auteur de cette révolte, "Judas le Galiléen, aux jours du dénombrement."
    - Il ne reste donc que l'erreur de chronologie qui fait Quirinius gouverneur de Syrie sous le règne d'Hérode, à l'époque de la naissance de Jésus. Cette erreur est considérable ; aussi a-t-on eu recours pour l'expliquer à toutes les ressources de la critique du texte et de l'exégèse. Le texte offre bien quelques légères variantes, mais qui sont sans importance pour la question.
    Plusieurs critiques, Tholuck, de Pressensé, en prenant le mot premier (recensement) dans un sens différent, ont cru pouvoir traduire ainsi : "Ce recensement eut lieu avant que Quirinius fût gouverneur de Syrie."
    D'autres interprètes, en changeant un simple accent grec au premier mot de la phrase, traduisent au lieu de : ce recensement, "le premier recensement luimême" (celui qu'on appelle premier depuis la domination romaine et qui est si connu), "eut lieu sous le gouvernement de Quirinius."
    Le verset 2 serait d'après M. Godet, qui a recours à cette accentuation, "une parenthèse explicative que Luc a intercalée de son chef dans le récit tiré du document qu'il employait. Il importait à Luc de bien distinguer le cens dont il parlait ici de cet autre cens postérieur et de rappeler que, malgré ce nom de premier dénombrement, sous lequel celui-ci était resté gravé dans la mémoire du peuple, il y en avait eu auparavant un autre, généralement oublié, accompli dans de tout autres conditions."
    - Ceux qui estimeront ces tentatives d'explication, sinon inadmissibles, du moins quelque peu forcées, trouveront plus simple de supposer que Quirinius, qui, on le sait par l'histoire (Tacite Ann. III,48), eut les honneurs du triomphe pour une victoire remportée à cette époque sur une peuplade de Cilicie, exerça déjà alors un commandement en Syrie et présida comme commissaire impérial au recensement dont parle Luc.
    Le mot traduit ici par gouverneur s'appliquait à toute charge élevée dans l'Etat. Cette explication, en faveur de laquelle on peut faire valoir des raisons sérieuses, est celle de Hug, Neander. (Voir le Commentaire de M. Godet sur notre passage.)
    - Ceux qu'aucune de ces interprétations ne satisfait, attribuent à Luc, sur ce point, un défaut de mémoire, qu'il est bien difficile d'admettre à propos de faits d'une si grande notoriété, surtout en présence de sa déclaration si positive, d'après laquelle il a "suivi avec exactitude toutes ces choses dès l'origine." (Luc 1.3)
  • 2.3 Et tous allaient pour être enregistrés, chacun dans sa propre ville. Non celle de son domicile, mais celle de son origine.
    - Ceci aussi prouve que le recensement se fit, non par des employés romains, qui l'auraient effectué pour chacun au lieu de son domicile, mais par des Juifs, serviteurs d'Hérode, qui inscrivaient les habitants dans leur tribu et à leur lieu d'origine. (Voir verset 4)
  • 2.4 Or Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui est nommée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David ; Voir sur Nazareth Matthieu 2.23, note, et sur Bethléhem Matthieu 2.1, note et 1Samuel 16.1 ; 17.12.
    - Les mots : maison et famille de David ne sont pas synonymes.
    Tous les descendants de chacun des douze fils de Jacob formaient une tribu ; les fils de ces patriarches, divisés en branches diverses, formaient les familles ; enfin, les diverses familles provenant de chaque branche étaient les maisons.
    Par les deux termes dont il se sert, Luc veut marquer que Joseph appartenait à la famille de David et descendait directement de lui.
  • 2.5 pour être enregistré avec Marie, sa femme, qui lui avait été fiancée, laquelle était enceinte. Marie était bien alors la femme de Joseph ; (Matthieu 1.24) Sin., B, D omettent : sa femme, mais il est plus probable que ce mot ait été retranché qu'ajouté postérieurement : "sa femme qui lui avait été fiancée," ou "sa femme fiancée."
    Luc, par ces termes, exprime exactement et délicatement la pensée de Matthieu. (Matthieu 1.25)
  • 2.7 et elle enfanta son fils premier-né et elle l'emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. L'accord de Luc avec Matthieu dans l'emploi de ce terme : fils premier-né, est remarquable. (Matthieu 1.25, note.) Ce terme implique que Marie a eu d'autres enfants après celui-ci.
    Peut-être n'y avait-il à Bethléhem qu'une seule hôtellerie, qui se trouvait remplie d'étrangers, par la même cause qui y avait amené Joseph et Marie ; ou bien, s'il y en avait plusieurs, ils avaient dû, dans leur pauvreté, choisir la plus modeste. Le terme employé par Luc peut désigner aussi un logement dans une maison amie. (Luc 22.11)
    De ce que le petit enfant fut couché dans une crèche, on a conclu, avec assez de vraisemblance, que ses parents habitaient l'étable où elle se trouvait.
    Selon une ancienne tradition, provenant de Justin et d'Origène, c'était une grotte située près de la ville, et sur laquelle Hélène, mère de Constantin fit plus tard bâtir une église. (Voir Robinson, Voyage en Palestine et en Syrie, p. 159 et suivants ; Ph. Bridel, la Palestine illustrée, II)
    Celui qui devait renouveler la face du monde naquit dans une crèche, et mourut sur une croix !
  • 2.8 Et il y avait dans la même contrée des bergers qui demeuraient aux champs et gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Grec : qui veillaient les veilles de la nuit sur leur troupeau. La nuit était divisée en quatre veilles de trois heures. (Matthieu 14.25 ; Luc 12.38)
    L'usage de passer la nuit en plein air avec les troupeaux existe encore en Orient.
  • 2.9 Et un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux, et ils furent saisis d'une grande crainte. Le mot grec que nous traduisons par : se présenta à eux, signifie littéralement : se trouva là avec eux.
    Il s'applique à des apparitions d'anges, (Luc 24.4 ; Actes 12.7) mais il se dit aussi (Luc 20.1) d'hommes qui surviennent inopinément.
    - Par la gloire du Seigneur, il faut entendre une lumière céleste, symbole de celle que Jésus apportait à la terre.
    "En toute humiliation de Christ se produit quelque grande protestation de sa gloire divine." Bengel.
    Sur la crainte des bergers, voir Luc 1.12, note.
  • 2.10 Et l'ange leur dit : Ne craignez point, car voici je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie, qui sera pour tout le peuple : Grec : je vous évangélise une grande joie, termes dont le sens est rendu dans notre version. Cette grande joie, joie du salut, est destinée par Dieu à tout le peuple ; le peuple d'Israël d'abord, qui, tout entier, aurait pu la recevoir ; le peuple de Dieu ensuite, recueilli du sein de toutes les nations.
  • 2.11 C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur, qui est Christ, Seigneur. Un Sauveur, voilà le mot principal de ce message de l'ange, le sujet de la grande joie qu'il annonce. Les bergers doivent savoir encore que ce Sauveur est Christ, Oint de Dieu, le Messie qu'ils attendaient avec tous les Israélites pieux (Comparer Matthieu 1.16, note.) Il est enfin Seigneur, "le Seigneur de tous," (Actes 10.36) celui que toute langue doit confesser comme tel. (Philippiens 2.11)
    Il ne faut jamais oublier que, dans la version grecque des Septante, d'où le langage du Nouveau Testament est tiré, le mot de Seigneur est la traduction constante du nom de Jéhova.
    La juxtaposition des termes : Christ Seigneur, sans et, paraît étrange.
    On a supposé que nous avions ici la traduction erronée de l'expression hébraïque : "Messie (de) Jéhova," expression qui aurait été exactement rendue au verset 26. N'y aurait-il pas plutôt une faute dans le texte, qu'on devrait corriger d'après le verset 26 ? Les manuscrits, il est vrai, ne présentent pas trace de variante.
    Les mots : dans la ville de David rappelaient à des Israélites la prophétie qui venait de s'accomplir. (Michée 5.2)
  • 2.12 Et ceci en sera pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté dans une crèche. Ce signe était bien suffisant pour que les bergers trouvassent, dans le village de Bethléhem et dans une crèche, un petit enfant qui venait de naître. (aujourd'hui, verset 11)
    Par là aussi le Sauveur nouveau-né se trouvait à leur portée ; il leur était accessible dans leur humble position. Si on leur avait annoncé sa naissance dans le palais d'Hérode, ils n'y seraient pas allés ou n'y auraient pas été admis.
    - Un petit enfant, c'est le signe de notre humanité ; une crèche, c'est le signe de la pauvreté : double abaissement du Fils de Dieu et du Fils de l'homme !
    La plupart des manuscrits portent : "emmailloté et couché dans une crèche." Les mots soulignés manquent dans Sin., D ; ils ont été ajoutés d'après le verset 7.
  • 2.13 Et soudain, il y eut, avec l'ange, une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : L'armée céleste, ce sont les anges, intelligences pures et heureuses, dont Dieu a rempli le monde invisible et dont il fait ses messagers. (1Rois 22.19 ; 2Chroniques 18.18 ; Psaumes 103.21 ; Matthieu 26.53)
    Ces anges prennent part avec amour à la grande œuvre de notre rédemption ; (Luc 15.10 ; Hébreux 1.14) ils se retrouvent, exerçant un saint ministère, dans les moments les plus solennels de la vie du Sauveur. (Luc 1.19,26 ; Matthieu 4.11 ; Luc 22.43 ; 24.4 ; Actes 1.10)
    Ici, des anges sont les premiers prédicateurs de l'Evangile ; des bergers en sont les premiers auditeurs. Petitesse et grandeur, tels sont les deux caractères de ces inimitables récits. (verset 9, note.)
  • 2.14 Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts et paix sur la terre ! bienveillance envers les hommes ! En conservant la leçon du texte reçu, ce magnifique cantique se divise naturellement en trois sentences, dont les deux premières sont parallèles, et dont la troisième indique la cause ou le fondement des deux autres.
    Par la rédemption du monde que chantent les anges, Dieu s'est glorifié dans les lieux très hauts, aux yeux des anges et des justes ; (Luc 19.38 ; Ephésiens 3.10) la paix est faite sur la terre, car les hommes se sont réconciliés avec Dieu et les uns avec les autres.
    Enfin, il en est ainsi, grâce à la manifestation de la miséricorde infinie de Dieu, de sa bienveillance envers les hommes ; tel a été son bon plaisir. Il faut remarquer l'harmonie de ces contrastes : gloire et paix, dans les lieux très hauts et sur la terre, Dieu et les hommes.
    Et ce n'est pas un vœu qu'expriment les anges : ils chantent ce qui est, dans le dessein de Dieu, et ce qui sera pleinement réalisé en tous ceux qui auront part à la rédemption qu'ils annoncent. Jusque-là, nous pouvons et devons faire des vœux et des prières pour le plein accomplissement de cette œuvre divine.
    - Ce verset présente une variante qui se lit dans Sin., A, B, D, l'Itala, et qui est admise par la plupart des critiques. Elle donne au dernier membre de la phrase un autre tour et, si l'on adopte l'explication vulgaire, un sens tout différent : Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
    Nous aurions donc ici l'expression, non de la bienveillance de Dieu, de son amour, mais d'une disposition du cœur de l'homme nécessaire pour avoir la paix. La Vulgate a popularisé en France cette version, qui convient parfaitement aux tendances pélagiennes du catholicisme. Mais la leçon du texte reçu a pour elle des autorités critiques considérables, la plupart des majuscules et des versions.
    Et même en admettant la variante, il faut traduire : aux hommes de la bienveillance (de Dieu), ou, comme Rilliet : "parmi les hommes de prédilection," car le mot grec exprime, non un sentiment de l'homme envers Dieu, mais une disposition miséricordieuse de Dieu envers l'homme. (Matthieu 11.26 ; Ephésiens 1.5,9 ; Philippiens 2.13) Il en est ainsi du verbe formé de la même racine. (Matthieu 3.17 ; 17.5 ; Marc 1.11 ; Luc 3.22)
  • 2.15 Et il arriva, lorsque les anges s'en furent allés d'avec eux dans le ciel, que les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu'à Bethléhem, et voyons cet événement qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. Le texte reçu avec A, D, majuscules porte ici : les hommes aussi, les bergers, se dirent, etc. Si cette leçon est authentique, elle établit un contraste entre les anges et les hommes ; les anges se retirent ; et les hommes s'empressent de suivre la révélation qu'ils viennent de recevoir.
    Grec : "voyons cette parole qui est arrivée, ou accomplie, et que le Seigneur nous a fait connaître."
    Il est possible qu'il ne faille voir dans les termes soulignés qu'un hébraïsme, signifiant la chose qui vient de nous être annoncée ; mais comme c'est la parole des anges qui importe aux bergers, et qu'ils veulent vérifier en allant à Bethléhem, il est possible aussi que Luc prenne le mot dans ce sens.
  • 2.16 Et ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Le verbe : ils trouvèrent est composé d'une particule grecque qui indique une découverte successive : ils aperçurent Marie, puis Joseph, puis le petit enfant.
    - Peut-être aussi Marie est-elle nommée avant Joseph, parce que c'était la mère qui, avec le petit enfant, importait le plus aux bergers.
  • 2.17 Et l'ayant vu, ils firent connaître la parole qui leur avait été dite au sujet de ce petit enfant, Dans l'original, ayant vu n'a pas de régime.
    - Ainsi les bergers furent les premiers d'entre les hommes à annoncer ce que Dieu venait de révéler.
  • 2.19 Mais Marie conservait toutes ces choses, les repassant dans son cœur. Il faut remarquer ce : Mais Marie, effacé par la plupart de nos versions ; il indique le contraste entre ce qui se passe en elle et l'étonnement encore très extérieur et superficiel de ceux qui entendirent les récits des bergers.
    Pour elle, elle conservait toutes ces choses sans en rien perdre, et elle les méditait (grec les comparait) dans son cœur.
    Elle comparait ce qui lui avait été divinement annoncé, neuf mois auparavant, avec ce qui lui arrivait et son cœur était pénétré de la fidélité de Dieu dans l'accomplissement de sa parole. M. Godet voit dans cette remarque du verset 19 l'indice que tout ce récit a pour auteur Marie elle-même.
  • 2.20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit. Les bergers aussi savent maintenant qu'il y a pleine harmonie entre ce qui leur a été dit et ce qu'ils ont entendu et vu.
    Le premier de ces verbes se rapporte sans doute au récit qu'on leur a fait des circonstances extraordinaires qui ont précédé la naissance de Jésus ; le second, à ce qu'ils ont pu contempler de leurs propres yeux. Voilà pourquoi ils glorifient et louent Dieu.
  • 2.21 Et quand furent accomplis les huit jours au terme desquels on devait le circoncire, il fut appelé du nom de Jésus, qui lui avait été donné par l'ange, avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. 21 à 40 La circoncision et la présentation de l'enfant dans le temple.
    Tout enfant israélite mâle devait être circoncis le huitième jour. (Genèse 17.12 ; Lévitique 12.3)
    C'était là le signe distinctif de l'alliance que Dieu traita avec Abraham et qui, comme le baptême, était le symbole de la purification. C'est dans cette cérémonie qu'on donnait son nom au petit enfant. (Luc 1.59 et suivants)
    - Jésus, dès son entrée dans la vie, entre dans l'alliance de son peuple ; il est soumis à la circoncision. Il est "né de femme" et "né sous la loi." (Galates 4.4, note.) C'est par là qu'il a commencé à réaliser son nom de Jésus, ou Sauveur.
  • 2.22 Et quand furent accomplis les jours de leur purification selon la loi de Moïse, ils le conduisirent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur ; Ce pronom pluriel leur (grec d'eux) purification a embarrassé les copistes, comme il embarrasse encore les interprètes.
    Le texte reçu, avec quelques minuscules seulement, le remplace par le pronom féminin d'elle, se rapportant à Marie seule, et D par le pronom masculin singulier de lui, se rapportant à l'enfant.
    Quelques interprètes ont pensé que ce pronom pluriel devait s'appliquer aux Juifs en général, à leur usage relatif à la purification des nouvelles accouchées. Mais le contexte oblige à le rapporter soit d'une manière indéterminé à toute la famille qui devait se rendre à Jérusalem pour une double cérémonie religieuse, soit à Marie et à Joseph qui sont le sujet du verbe. On a proposé de le rapporter à Marie et à l'enfant, mais cela n'est pas indiqué dans la construction de la phrase et Jésus n'avait pas à être purifié.
    Il est vrai que Joseph non plus n'avait pas à se purifier, mais, comme le remarque M. Godet, il eût été, en tant que chef de famille, responsable, si la purification n'avait pas été accomplie. La loi de Moïse prescrivait (Lévitique 12.2 et suivants) qu'après sept jours de souillure légale et trente-trois jours passés dans la retraite, la mère israélite devait offrir pour sa purification un sacrifice, dont la nature est indiquée ci-après. (verset 24)
  • 2.23 selon qu'il est écrit, dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, Grec : sera appelé saint au Seigneur, c'est-à-dire lui sera consacré, sera mis à part pour son service. (Exode 13.2 ; Nombres 3.12)
    D'après ce dernier passage, tout premier-né appartenait à l'Eternel et devait être exclusivement consacré à son service ; mais la tribu de Lévi ayant été choisie pour ce service, il fallait que tous les premiers-nés des autres tribus fussent rachetés à prix d'argent, (Nombres 8.16 ; 18.15-18) afin que le droit divin fût constaté, et que le futur chef de famille se souvînt toujours de ses saintes obligations.
    C'est là aussi le sens de cette expression : le présenter au Seigneur. En ceci, comme dans sa circoncision, (verset 21) comme plus tard dans son baptême, il fallait que Jésus "accomplît toute justice." (Matthieu 3.15)
  • 2.24 et pour offrir le sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons. Après avoir dit (verset 23) ce qui concernait l'enfant, Luc revient à la mère et à sa purification. (verset 22)
    Elle devait offrir un agneau en holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le péché ; mais, si ses moyens ne le lui permettaient pas, elle pouvait remplacer ce sacrifice par celui de deux tourterelles ou de deux jeunes pigeons. (Lévitique 12.6,8)
    Luc ne mentionne ici que ce dernier sacrifice, celui des pauvres, parce que ce fut celui de Marie. Alors déjà s'accomplit une parole profonde de saint Paul. (2Corinthiens 8.9)
  • 2.25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme qui s'appelait Siméon ; et cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit-Saint était sur lui. Siméon est inconnu dans l'histoire ; son nom signifie "exaucement." Il était juste (comparez Luc 1.6, note) et pieux (ce mot a aussi le sens de prudent, circonspect, intelligent) ; il attendait la venue du Sauveur, ici désignée par ce terme si beau et si intime : la consolation d'Israël.
    Ce mot est emprunté aux promesses de Dieu données par les prophètes, et sur lesquelles reposait toute l'espérance de ce saint vieillard. (Esaïe 40.1,2 ; 49.13 ; 51.3,12 ; 61.1-3)
    On voit par les exemples de Siméon, d'Anne, (verset 38) de Zacharie, de Joseph d'Arimathée, (Marc 15.43) et d'autres encore, qu'il y avait d'humbles Israélites qui étaient prêts à recevoir le Seigneur sous quelque chétive apparence qu'il plairait à Dieu de le leur manifester.
    - Le sacerdoce officiel n'accueillit pas le Seigneur qui, pour la première fois, entrait dans son temple. (Malachie 3.1) Un sacerdoce libre s'était formé pour le suppléer ; il est représenté par Siméon et Anne.
    - La source de la vie religieuse de Siméon est clairement indiquée. C'était l'Esprit-Saint qui était sur lui. D'après les expressions de l'original, on pourrait traduire : qui était venu sur lui, c'est-à-dire que, dans ce moment solennel de sa vie, il reçut une nouvelle mesure de cet Esprit divin qui lui communiqua le don de prophétie. (versets 26,27,30 et suivants, verset 34)
  • 2.26 Et il avait été divinement averti par l'Esprit-Saint qu'il ne verrait pas la mort avant qu'il n'eût vu le Christ du Seigneur ; Le Christ du Seigneur, terme de l'Ancien Testament qui signifie le Messie ou l'Oint de l'Eternel, le Sauveur que l'Eternel avait promis à son peuple et qu'il venait de lui donner. (Sur le mot que nous traduisons par "divinement averti," voir Matthieu 2.12,22 ; Hébreux 11.7 ; Actes 10.22)
    Il faut remarquer cette antithèse : "ne pas voir la mort avant d'avoir vu le Christ."
  • 2.27 et il vint dans le temple poussé par l'Esprit. Et comme les parents amenaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui est en usage selon la loi, "Il vint dans le temple dans l'Esprit," ou par l'Esprit, c'est-à-dire éclairé et conduit par l'Esprit, et c'est par cet Esprit qu'il reconnut aussitôt son Sauveur dans le petit enfant. (verset 30)
    - Ce qui était en usage, selon la loi, a été décrit au verset 23.
  • 2.30 car mes yeux ont vu ton salut, Chaque mot de ce beau cantique a une signification profonde :
    Maintenant que ta parole est accomplie, (verset 26) que mes yeux ont vu ton salut, tu laisses aller ton serviteur (grec) ; tu le délies de toutes les servitudes de la vie, tu le mets en liberté pour qu'il s'en aille jouir de la pleine possession de la lumière et de la paix ! (Genèse 15.15 ; 2Rois 22.20)
    Il faut remarquer ce verbe au présent qui exprime l'attente prochaine de cette délivrance ; Siméon sent que rien ne le retient plus sur la terre. Mais il s'en remet à Dieu qu'il appelle Maître, souverain dominateur de sa vie et de toutes choses.
  • 2.32 lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple d'Israël. Par l'Esprit qui est en lui, (verset 26) Siméon devient prophète ; il ne parle plus de lui, sa pensée s'élève jusqu'à ce salut que Dieu a préparé pour tous les peuples, et que tous verront (grec devant la face de).
    Cette préparation a eu lieu durant des siècles par toutes les révélations de l'ancienne alliance. Ce grand salut destiné à tous se répartit en deux courants divers.
    D'une part, il est lumière pour éclairer les nations païennes (grec), pour la révélation des nations qui, pour la révélation qui leur est destinée, à elles, sont plongées dans les ténèbres les plus profondes ; d'autre part, il est la gloire du peuple d'Israël qui, tout en ayant part à ce salut, aura l'immortel honneur de l'avoir donné au monde. (Esaïe 46.13)
    On peut faire dépendre les mots lumière et gloire du verbe : que tu as préparé, et traduire : "que tu as préparé comme lumière...et gloire,...ou l'on peut les considérer comme une apposition du mot salut."
    - Ces vues lumineuses sur l'universalité du salut ne s'expliquent en Siméon que par l'action de l'Esprit qui était sur lui, et par la connaissance qu'il avait des prophéties ; (Esaïe 42.6 ; 60.3) car même les apôtres ne les comprendront que par une révélation spéciale, (Actes 10.1) et plusieurs Juifs, après leur conversion au christianisme, y trouveront encore un sujet de scandale. (Actes 11.2,3)
  • 2.33 Et son père et sa mère étaient dans l'étonnement des choses qui étaient dites de lui. Le texte reçu, avec la plupart des majuscules (Sin., B. D exceptés) et l'Itala, porte Joseph, au lieu de son père ; correction dictée par une préoccupation dogmatique, bien inutile, puisque Luc lui-même vient de parler des parents du petit enfant. (verset 27)
    Nul ne pouvait s'y méprendre, après le récit qui précède. (Luc 1.35) Le langage de l'évangéliste est conforme aux apparences et même à d'impérieuses convenances.
    - Ils étaient dans l'étonnement ou l'admiration (le mot grec a les deux sens), malgré tout ce qu'ils savaient déjà concernant le petit enfant. C'est que, sous la forme d'une prophétie, les paroles de Siméon leur ouvraient des horizons plus vastes encore que ce qui leur avait été révélé jusque-là.
  • 2.34 Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est destiné à être une occasion de chute et de relèvement pour plusieurs en Israël, et à être un signe auquel on contredira ; Les bénit, c'est-à-dire les parents ; il les bénit au nom de Dieu, implore sur eux la bénédiction divine.
    - Les promesses magnifiques qu'ils venaient d'entendre pouvaient faire naître dans le cœur de Joseph et de Marie des espérances charnelles, pleines d illusions ; Siméon les réprime en leur présentant l'aspect douloureux de l'avenir réservé à leur enfant. Il adresse les sérieuses paroles qui suivent à Marie, à la mère personnellement, parce que cette prophétie la concernait directement.
    L'expression : celui-ci est (grec) mis pour, indique la destination d'une personne ou d'une chose, selon le dessein de Dieu. (Philippiens 1.16 ; 1Thessaloniciens 3.3)
    Ici ce dessein de Dieu est déterminé par les dispositions opposées de ceux auxquels le Sauveur est envoyé : aux uns, il sera une occasion de chute, aux autres de relèvement.
    Ces expressions reposent sur une image empruntée à Esaïe, (Esaïe 8.14) qui annonce que l'Eternel lui-même sera une "pierre d'achoppement, un rocher de chute aux deux maisons d'Israël."
    Partout où la vérité se présente à une âme, un jugement divin s'exerce en elle ; par son incrédulité et son endurcissement, elle tombe. (Comparer Matthieu 21.44 ; Romains 9.33 ; 1Pierre 2.6 et suivants)
    Mais la crise peut avoir une tout autre issue : par la repentance, par la foi, l'âme se relève jusqu'à la plénitude de la vie morale et spirituelle.
    Dans ce double sens, la présence du Sauveur est toujours un signe ; et Siméon prévoit qu'il sera (grec) mis pour un signe (comparez Esaïe 11.12 ; 13.2 ; 5.26 ; la version grecque traduit par signe le mot hébreu que nos versions rendent par : "bannière, signal") contredit, ou auquel on contredira. On sait combien cette prophétie fut littéralement accomplie dans la vie de Jésus, et combien elle l'est encore pour ses serviteurs les plus fidèles. (Hébreux Heb 12,3 Ac 28 :22.))
  • 2.35 et toi-même, une épée te transpercera l'âme ; afin que les pensées du cœur de plusieurs soient révélées. Cette contradiction ira jusqu'à clouer le Sauveur sur la croix ; c'est alors que, semblable à une épée tranchante, une douleur sans nom transpercera l'âme de sa mère témoin de son supplice. (Jean 19.25)
    C'est aussi en présence de la croix que les pensées du cœur se révèlent, selon la foi ou l'incrédulité, l'amour ou la haine à l'égard du Crucifié.
    - Il est possible que les mots : afin que les pensées du cœur de plusieurs soient révélées indiquent la raison pour laquelle cette grande douleur ne peut être épargnée à Marie ; mais il est plus naturel d'y voir la conclusion de toute la prophétie des versets 34,35 : la croix, couronnement de l'œuvre du Messie, manifestera dans toute sa profondeur l'opposition des hommes et mettra au jour leurs dispositions secrètes, en les contraignant à se prononcer pour ou contre le Sauveur. (1Corinthiens 1.23)
  • 2.37 et elle était restée veuve et avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait point du temple, rendant un culte par des jeûnes et des prières, nuit et jour. Anne, fille de Phanuel, n'est connue dans l'histoire évangélique que par ce trait.
    Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, elle avait reçu l'esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu. (verset 38)
    L'évangéliste rappelle encore à sa louange qu'après un temps assez court de mariage, elle avait vécu jusqu'à l'âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui était considéré comme très honorable chez les Juifs. M. Godet traduit : "veuve depuis déjà quatre-vingt-quatre ans." Cela justifierait l'affirmation du récit qu'elle était (grec) avancée en beaucoup de jours.
    Touchant portrait d'une veuve dont la piété remplissait toute la vie ! Saint Paul décrit à peu près dans les mêmes termes la veuve chrétienne "réellement veuve." (1Timothée 5.5)
    - Les mots nuit et jour signifient sans doute qu'elle assistait à des services religieux qui avaient lieu le soir et le matin avant le lever du jour, ou qu'elle passait une partie de ses nuits en prières.
  • 2.38 Elle aussi, étant survenue à cette même heure, louait Dieu et parlait de lui à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Les mots : elle louait Dieu (texte reçu, le Seigneur), pourraient se traduire : confessait ou glorifiait Dieu.
    Ce verbe est composé d'une particule qui signifie à son tour ; allusion au cantique de Siméon, auquel Anne répondait par ses louanges.
    Les paroles d'Anne ne sont pas rapportées, parce que sans doute elles exprimaient les mêmes pensées que celles de Siméon. (verset 29)
    En outre, par l'esprit de prophétie qui l'animait, elle parlait de lui (de Dieu) et des glorieuses révélations qu'il venait d'accorder à son peuple.
    Le texte reçu, porte : Ceux qui attendaient la délivrance (grec la rédemption) dans Jérusalem. La leçon de Sin., B. versions et Pères, est admise par la plupart des critiques modernes. Ils considèrent celle du texte reçu comme une correction de cette expression insolite : délivrance de Jérusalem. Il faut supposer que la capitale est prise pour le pays entier. (Comparer Esaïe 40.2)
  • 2.39 Et après qu'ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Luc 1.26 ; Matthieu 2.23.
    Luc passe sous silence divers faits rapportés par Matthieu : la visite des mages, la fuite en Egypte, le meurtre des petits enfants de Bethléhem, soit que ces faits ne rentrassent pas dans son plan, soit qu'il les ait ignorés.
    "Il est nécessaire d'admettre, dit M. Godet, que les deux évangélistes ont écrit chacun sans connaître le livre de l'autre."
    La critique négative s'est hâtée de déclarer les deux récits inconciliables. Elle oublie que, pendant les quarante jours qui s'écoulèrent entre la naissance de Jésus et sa présentation dans le temple, bien des événements avaient pu s'accomplir à Bethléhem. Elle oublie encore que le retour de la sainte famille à Nazareth n'a pas eu lieu nécessairement aussitôt après la présentation au temple. Le voyage en Egypte suivit celle-ci, et l'établissement de la famille à Nazareth ne se fit qu'après son retour d'Egypte. (Matthieu 2.23)
    Les faits rapportés s'enchaînent naturellement et les deux récits se complètent. (Comparer Matthieu 2.16, note.) (Voir, sur ces questions historiques, la belle dissertation de M. Godet dans son Comm. sur saint Luc, tome I, p. 218 de la 3e éd., et comparez J. Bovon, Théol. du N. T., I, p. 213 et suivants)
  • 2.40 Cependant le petit enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Par ces quelques traits, Luc nous donne une idée du développement graduel qui s'accomplit en Jésus durant son enfance. C'est ce qu'il avait fait pour Jean-Baptiste. (Luc 1.80)
    Pour Jésus il répétera plus loin cette esquisse. (verset 52)
    - Il grandissait ; ce mot indique le développement physique, tandis que les termes : il se fortifiait, complétés par ceux-ci : étant rempli de sagesse, décrivent les progrès intellectuels, spirituels et religieux.
    La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d'un développement normal, le seul qui se soit accompli sur la terre, le seul qui ait été exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se soit poursuivi d'une manière harmonique par une communion constante avec Dieu. (verset 49)
    Cette dernière pensée est clairement indiquée par ces belles paroles : et la grâce de Dieu était sur lui.
    Grâce (charis) signifie aussi faveur, amour ; tout en Jésus était agréable à Dieu.
    - Le texte reçu porte : "il se fortifiait en esprit ;" ce dernier terme, inauthentique, a été copié de Luc 1.80.
  • 2.42 Et quand il fut âgé de douze ans, comme ils y montaient selon la coutume de la fête, D'après la loi, (Exode 23.17 ; 34.23 ; Deutéronome 16.16) tous les Israélites hommes devaient se rendre chaque année à Jérusalem pour y célébrer les trois grandes fêtes de Pâque, de Pentecôte et des Tabernacles.
    La loi ne prescrivait rien aux femmes, mais elles s'y rendaient fréquemment, quand leur piété leur en inspirait le désir ; ce fut le cas pour Marie. Quant aux jeunes gens, les préceptes rabbiniques ordonnaient qu'ils fussent conduits au temple un ou deux ans avant l'âge de treize ans, à partir duquel ils étaient tenus de remplir toutes les obligations légales et devenaient les fils de la loi.
  • 2.43 et après qu'ils eurent accompli les jours, comme ils s'en retournaient, l'enfant Jésus demeura dans Jérusalem, et ses parents ne s'en aperçurent point ; Les jours, peuvent être les sept jours prescrits par la loi pour la durée de la fête ou les quelques jours qu'ils s'étaient proposé de passer a Jérusalem, car la présence a la fête n'était obligatoire que les deux premiers jours. (Exode 12.15 ; Lévitique 23.6 ; Deutéronome 16.3)
  • 2.45 et ne l'ayant point trouvé, ils retournèrent à Jérusalem le cherchant. Une journée de chemin.
    Ce fut le soir, sans doute, remarque M. Godet, au moment où chaque famille se réunissait pour la nuit, que Marie et Joseph s'aperçurent de l'absence de l'enfant.
    D'autres, insistant sur l'imparfait : ils le cherchaient, pensent qu'ils le cherchèrent déjà tout en faisant cette journée de marche.
    Au premier abord, on a de la peine à comprendre que Jésus soit reste seul a Jérusalem, et que ses parents aient quitté la ville sans s'inquiéter de son absence. Aussi une certaine critique s'est-elle empressée d'accuser l'enfant d'un manque d'égards envers ses parents et ceux-ci de négligence. Quant à ces derniers, l'expression de Luc : pensant qu'il était dans la (grec) compagnie de route, indique une circonstance qui peut mettre en quelque mesure leur responsabilité à couvert.
    En effet, les caravanes de pèlerins se composaient de parents et d'amis (verset 44) parmi lesquels un enfant de douze ans pouvait être en parfaite sécurité.
    - Pour ce qui est de Jésus, nous touchons à un moment de sa vie qui déjà l'élève audessus des conditions ordinaires. D'une part, Luc a soin de signaler la soumission de l'enfant a sa famille ; (verset 51) d'autre part, la parole de Jésus qu'il va rapporter (verset 49) explique pleinement ses motifs.
    Pour lui, les jours de la belle fête de Pâque, qu'il a célébrée pour la première fois, et dont il pénétrait déjà la signification religieuse, avaient laissé dans son cœur des impressions profondes, auxquelles il se livre avec bonheur et sans arrière-pensée.
    Le sentiment croissant de son rapport tout spécial avec Dieu l'élève en ce moment au-dessus des relations purement humaines. C'est ce qu'il déclarera expressément plus tard. (Marc 3.32 et suivants ; Jean 2.4)
  • 2.46 Et il arriva, qu'après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, et les écoutant et les interrogeant. Par ces trois jours il faut entendre la première journée de chemin qu'ils avaient faite, une seconde pour retourner à Jérusalem et la troisième, celle où ils le trouvèrent.
    - Dans le temple, ou le lieu sacré, c'est-à-dire dans quelque salle dépendante de l'édifice, ou même sur la terrasse. Les membres des sanhédrins s'y réunissaient le jour du sabbat et à l'époque des fêtes et enseignaient.
    L'expression : assis au milieu des docteurs, ne signifie point que Jésus occupas un siège au même rang qu'eux ; mais que, dans le cercle qu'ils formaient, il s'était placé parmi les auditeurs. Dans ces instructions religieuses les docteurs adressaient aux assistants des questions et répondaient aux leurs. De là ces expressions choisies à dessein, et qu'il faut bien remarquer : les écoutant et les interrogeant, ou leur adressant des questions dans le désir de s'instruire.
    Luc n'a nullement l'intention d'ériger l'enfant Jésus en petit docteur, comme le font les évangiles apocryphes.
  • 2.47 Et tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. Grec : ils étaient hors d'eux-mêmes.
    Son intelligence des vérités religieuses paraissait, soit dans les questions qu'il faisait, soit dans ses réponses à celles qu'on lui adressait. Ainsi se vérifiait la parole de l'évangéliste. (verset 40)
    Comparer sur l'éducation de Jésus et spécialement sur cette première visite à Jérusalem, Edersheim, La société juive, trad. par G. Roux, ch. VII
  • 2.48 Et en le voyant, ses parents furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi envers nous ? Voici, ton père et moi nous te cherchions avec angoisse. L'étonnement des parents vient de ce qu'ils ne s'étaient point attendus à le trouver dans un tel lieu et engagé dans de tels entretiens. Jamais encore Jésus ne s'était ainsi produit publiquement.
    - Il y a dans les paroles de Marie un ton de reproche qui vient, sans doute, de l'inquiétude qu'elle avait éprouvée et qu'elle exprime vivement. Certains critiques prétendent que Luc, en nous montrant Marie inquiète, oublie les révélations qu'elle avait reçues.
    Marie savait que son enfant était le Fils de Dieu, pouvait-elle dès lors éprouver de l'angoisse à son sujet ?
    M. Godet répond : "La critique raisonne comme si le cœur de l'homme et de la mère fonctionnait à la façon d'un syllogisme."
  • 2.49 Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? Grec : Qu'est-ce que cela que vous me cherchiez ? Quelle en est l'importance, en comparaison de ce que j'avais à faire ?
    Sans cette version littérale, la question ne se comprend pas, car il est bien clair que le devoir de ses parents était de le chercher. La même tournure se retrouve dans Marc 2.16 ; Actes 5.9, en grec, et elle a partout le même sens. La question de Jésus est du reste expliquée par les paroles qu'il ajoute. (Comparer verset 45, note.)
    Grec : Dans les choses de mon Père.
    Un grand nombre d'anciennes versions et de Pères, et plusieurs commentateurs modernes traduisent : dans les demeures (la maison) de mon Père.
    M. Godet réunit les deux sens : là où on s'occupe des affaires de Dieu. Il est plus naturel de choisir et d'adopter la première traduction, qui conserve le caractère indéterminé de l'expression grecque.
    Ainsi, Jésus avait alors déjà conscience de son origine divine. Il nomme Dieu son Père (il ne dit pas, il ne dira jamais notre Père), sentant que ce nom peut seul exprimer la réalité et l'intimité de son rapport avec Dieu. Il en est si rempli, qu'il lui parait naturel d'oublier tout le reste pour être aux choses de son Père ; c'est là pour lui une nécessité morale : Il faut ; ne le saviez-vous pas ?
    - Dans cette première parole de Jésus qui nous soit parvenue, tout est vérité, vie, amour ; il ne faut point y chercher de dogmatique.
  • 2.50 Et eux ne comprirent point la parole qu'il leur avait dite. Cette observation encore a donné prise à la critique.
    Si les récits de Luc (Luc 1.32) sont vrais, a-t-on dit, comment Marie ne comprend-elle pas que son fils doit être consacré tout entier aux affaires de son Père ? C'est méconnaître la situation dans laquelle se trouvait Marie après ces douze années pendant lesquelles son fils s'était développé d'une manière insensible.
    Tous les parents ne sont-ils pas surpris quand un jour ils découvrent que leurs enfants ont cessé d'être des enfants ? Les parents de Jésus, tout prévenus qu'ils étaient, durent éprouver cette surprise avec une force redoublée.
    Malgré la sagesse dont il était rempli, Jésus n'avait encore jamais exprimé d'une manière aussi claire son rapport spécial avec Dieu ; la parole qu'il vient de prononcer est donc pour Marie une révélation nouvelle qui ne pénétrera que par degrés dans son intelligence. (Comparer verset 23, note.) Il était même nécessaire qu'il en fût ainsi, pour que Marie pût conserver à l'égard de Jésus sa position de mère. (verset 51)
    - Quelques interprètes ont vu dans cette parole : mon Père, une allusion et une opposition à celle que Marie venait de prononcer : ton père et moi. Rien de plus improbable qu'une telle pensée qui, même indirectement et discrètement exprimée, serait tout à fait déplacée dans ces circonstances.
  • 2.51 Et il descendit avec eux et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Voir, sur ce retour à Nazareth, verset 39, note.
    - Par ce seul mot : il leur était soumis, Luc décrit toute l'adolescence de Jésus dans ses rapports avec sa famille. La forme du verbe grec exprime la continuité ou la permanence de cette soumission.
    La conscience qu'il avait de son rapport unique avec son Père, (verset 49) loin d'être en opposition avec cette humble obéissance, en était bien plutôt la source. Jésus fut ainsi le modèle de l'enfance, comme il est resté, pour tous les âges, le type accompli d'une vie humaine sans péché et se développant dans le bien absolu.
    Voir verset 19, note. Le verbe employé ici signifie proprement conserver au travers des circonstances qui pouvaient les faire oublier.
    - Cette observation relative à Marie, ainsi que plusieurs autres traits de ces premiers récits qui sont des révélations de son expérience la plus intime, ne peuvent avoir été connus que par elle-même. On a donc pu supposer, avec toute vraisemblance, qu'elle avait consigné ces précieux souvenirs dans quelque document de famille, d'ou Luc a tiré les matériaux de ses deux premiers chapitres.
  • 2.52 Et Jésus faisait des progrès en sagesse et en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Comparer verset 40, note.
    Quand il s'agit du petit enfant, Luc dit "qu'il grandissait et se fortifiait ;" ici, l'adolescent fait des progrès, avance dans son développement physique et spirituel. Luc met la sagesse avant la stature, parce que c'était là le plus important à ses yeux, et peut-être aussi pour marquer le développement des rapports intimes avec Dieu, que Jésus venait de révéler, (verset 49) et qui étaient la source de toute sa sagesse.
    Enfin Luc ajoute qu'il faisait des progrès, non seulement dans la faveur et l'amour de Dieu, mais qu'il inspirait aux hommes ce même sentiment.
    "Tandis que Jean-Baptiste grandissait dans la solitude du désert, Jésus, destiné à une tout autre tâche, se développait sous le regard satisfait de Dieu et en contact avec les hommes que charmaient ses aimables qualités ; comparez Luc 7.33,34 Ainsi cet être humain parfaitement normal était un commencement de réconciliation entre le ciel et la terre." Godet.
  • Luc 3

  • 3.1 Or la quinzième année du règne de Tibère César, Ponce-Pilate étant gouverneur de la Judée, et Hérode étant tétrarque de la Galilée, et Philippe, son frère, tétrarque de l'Iturée et de la Trachonite, et Lysanias tétrarque de l'Abilène ; Inauguration du ministère de Jésus
    Chapitre 3.
    Le ministère de Jean-Baptiste et le baptème de Jésus.
    1 à 20 Jean-Baptiste
  • 3.2 du temps du souverain sacrificateur Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Comparer Matthieu 3.1 ; Marc 1.1-11.
    - Au moment solennel où l'apparition du précurseur annonce celle du Sauveur lui-même, Luc tient à marquer la place de ce grand événement dans le cadre de l'histoire de son temps. De là ces données chronologiques si précises. Son regard se porte d'abord sur l'empire, puis sur les différentes parties de la terre sainte et de ses environs, enfin sur les autorités théocratiques du peuple juif.
    - Tibère succéda à Auguste (Luc 2.1) le 19 août de l'an 14 de notre ère ; la quinzième de son règne tombait donc sur l'an 28 ou 29. Jésus, étant né quatre ans avant notre ère, (Matthieu 2.1, note) avait alors trente-deux ou trente-trois ans. Il faut donc regarder l'indication du verset 23 comme approximative, ainsi que le montre l'expression "environ trente ans."
    D'autres pensent que Luc compte les années du règne de Tibère du moment où Auguste l'associa à l'empire, ce qu'il fit deux ans avant sa mort. Nous serions alors en 26 et Jésus aurait eu trente ans exactement lors de son baptême ; mais cette manière de compter les années d'un règne est sans analogie chez les historiens anciens.
    - Pilate ne portait que le titre de procurateur, ou intendant de l'empereur. Mais en Judée, comme dans quelques autres districts, ce fonctionnaire était chargé de toute l'administration, et s'appelait gouverneur. Depuis la destitution d'Archélaüs, fils d'Hérode, (Matthieu 2.22) en l'an 6 de notre ère, la Judée formait, avec la Samarie et l'Idumée, une annexe de la province de Syrie. Pilate y arriva quelques années seulement avant le ministère de Jean-Baptiste et, après un gouvernement de dix ans (26-36 après J.-C.), il fut révoqué. (Josèphe, Antiq. XVIII, 4, 2.)
    - Hérode Antipas, second fils d'Hérode le Grand, gouvernait la Galilée et la Pérée, avec le titre de tétrarque, qui désignait originairement le souverain de la quatrième partie d'un royaume, mais qui, dans la suite, fut appliqué à de petits princes dépendants des Romains. Hérode Antipas régna depuis la mort de son père en l'an 4 avant Jésus-Christ, jusqu'en l'an 39 de notre ère (Comparer sur le caractère de ce prince Matthieu 14.1 et suivants ; Marc 6.14 et suivants, notes.)
    - Philippe, autre fils d'Hérode et frère du précédent, régnait sur l'Iturée et la Trachonite, auxquelles l'historien Josèphe (Antiq. XV, 10, 1) ajoute la Batanée et l'Auranitide, provinces situées au nord-est de la Galilée, près des montagnes du Liban. Philippe régna de l'an 4 avant Jésus-Christ jusqu'à l'an 34 de notre ère.
    - L'Abilène, ainsi nommée d'Abila, chef-lieu de cette province que gouvernait Lysanias, avec le titre de tétrarque, était également située près des montagnes du Liban. Ce Lysanias a souvent été confondu avec un de ses prédécesseurs du même nom, mentionné par Josèphe (Antiq. XV, 4,1), et l'on n'a pas manqué d'accuser l'évangéliste d'avoir commis ici un anachronisme. Mais il est aujourd'hui prouvé, par des inscriptions, qu'il existait sous le règne de Tibère un tétrarque Lysanias, descendant de l'ancien prince de ce nom. (Voir le Commentaire de M. Godet.)
    - Enfin Luc, après ces indications relatives à l'état politique du monde, caractérise la situation théocratique et religieuse. Le texte reçu porte ici : (grec) sous les souverains sacrificateurs Anne et Caïphe ; erreur de copiste, ou prétendue correction : on pensait qu'avec ces deux noms propres il fallait un titre au pluriel. Le texte authentique (tous les majuscules) porte : sous le souverain sacrificateur Anne et Caïphe. Il ne pouvait y avoir deux souverains sacrificateurs.
    Anne, beau-père de Caïphe, avait été destitué par le prédécesseur de Pilate, et Caïphe était le seul titulaire actuel. Mais, soit à cause de sa parenté avec ce dernier, soit parce que les Juifs ne voulaient pas reconnaître ces empiétements de l'autorité païenne sur leurs institutions religieuses, Anne continuait à s'arroger le titre et partageait avec son gendre l'autorité sacerdotale. De là la tournure inusitée par laquelle Luc exprime cet état de choses. La même idée ressort du récit de Jean. (Jean 18.13,24 ; comparez Actes 4.6)
    Grec : la parole de Dieu fut sur Jean ; il reçut par cette parole sa vocation de prophète. (Comparer Jérémie 1.2 ; Osée 1.1 et ailleurs.) Malgré les prédictions qui, à l'époque de sa naissance, avaient proclamé le rôle qu'il devait jouer, Jean n'entra dans son ministère que sur l'appel exprès de Dieu. (Jean 1.33)
    - Les mots : dans le désert, rappellent la solitude profonde ou vécut Jean jusqu'au moment "de sa manifestation à Israël." (Luc 1.80)
    - Voir, sur le ministère de Jean, Matthieu 3.1, 2e note.
  • 3.3 Et il vint dans toute la contrée des environs du Jourdain, prêchant un baptême de repentance pour la rémission des péchés ; Les environs du Jourdain faisaient partie de la région désignée d'une manière plus vague par Matthieu sous le nom de "désert de Judée." (Matthieu 3.1, 3e note.)
    Ces paroles expriment brièvement tout le sens et le but du ministère du précurseur. Ce sont les mêmes qu'emploie Marc. (Marc 1.4, note.) Matthieu les met directement dans la bouche de Jean-Baptiste : "Repentez-vous !" (Matthieu 3.2, note.)
  • 3.4 selon qu'il est écrit au livre des paroles d'Esaïe le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, redressez ses sentiers. Esaïe 40.3-5. (Voir, sur cette citation, Matthieu 3.3, note.)
    Matthieu et Marc se bornent à citer ces premiers mots de la prophétie d'Esaïe. Luc (verset 5) continue la citation en y comprenant les verset d'Esaïe : Esaïe 40.4,5.
  • 3.6 et toute chair verra le salut de Dieu. La citation de Luc est conforme à la version des Septante, sauf un ou deux détails sans importance.
    Et la version grecque elle-même rend assez fidèlement Le sens de l'hébreu, jusqu'aux dernières paroles, (verset 6) dans lesquelles se produit une divergence : tandis que l'hébreu dit : "et la gloire de l'Eternel sera révélée et toute chair la verra en même temps," les Septante traduisent ces derniers mots par ceux-ci : "et toute chair verra le salut de Dieu."
    Notre évangéliste adopte cette paraphrase qui convenait à son but et qui n'est pas contraire d'ailleurs à l'idée du prophète. En effet, voir le salut de Dieu, dans les temps évangéliques, c'était voir sa gloire, c'est-à-dire la manifestation de ses perfections, de sa sainteté, de sa miséricorde. Il faut ajouter que ces paroles se trouvent effectivement dans un autre passage d'Esaïe, (Esaïe 52.10) en sorte que l'évangéliste était autorisé à les citer ici.
    - Quant à son sens général, la prophétie emploie l'image des préparatifs qu'on faisait sur les chemins, en vue du passage d'un roi visitant solennellement ses Etats. Par cette image est décrit le changement qui doit s'opérer dans le cœur de l'homme déchu, pour que Dieu et sa sainte volonté puissent y régner : orgueilleux et hautain, il doit être abaissé par la repentance ; engagé dans les voies tortueuses de l'incrédulité ou du doute, ou de la superstition, il doit revenir au droit chemin de la vérité de Dieu, de la sincérité. Du reste, il faut éviter, dans l'interprétation et l'application de ces images, les subtilités où se perd quelquefois l'exégèse ou la prédication.
  • 3.7 Il disait donc aux, foules, qui sortaient pour être baptisées par lui : Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? L'imparfait : il disait et la conclusion de Luc au verset 18 montrent que 1'évangéliste n'a pas l'intention de rapporter un discours spécial de Jean, mais de donner un résumé de toute sa prédication.
    - Comparer Matthieu 3.7, notes.
    Le premier évangile fait ici une distinction qui a son importance. Selon lui, ce n'est pas aux foules qui venaient se faire baptiser que le précurseur adressait cette rude apostrophe, mais bien à des pharisiens et à des sadducéens qui recherchaient le baptême par hypocrisie. Jean n'aurait pas parlé ainsi à ceux qui venaient à lui humiliés et "confessant leurs péchés." (Matthieu 3.6)
    D'autre part, l'austère prédicateur de la repentance attaquait dans cette censure l'esprit général du temps, et il ne ménageait pas plus le peuple que ses chefs. En abaissant l'orgueil des grands, il ne se faisait pas le flatteur des masses. La suite de son discours le prouve.
  • 3.8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance ; et ne vous mettez point à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres-là, susciter des enfants à Abraham. voir Matthieu 3., notes.
  • 3.9 Or, déjà même la hache est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu. voir Matthieu 3., note.
  • 3.10 Et les foules l'interrogeaient disant : Qu'avons-nous donc à faire ? Le texte reçu a le futur indicatif : Que ferons-nous ?
    Le texte de la plupart des majuscules porte le verbe au subjonctif, donnant ainsi à la question un sens délibératif qui dénote l'intérêt, l'anxiété avec laquelle la foule s'adressait à Jean. (Il en est de même aux versets 12,14)
    Les paroles sévères du prophète concernant la colère à venir et la nécessité de produire des fruits dignes de la repentance, (versets 7-9) avaient porté coup. Plusieurs lui adressaient donc, avec crainte et tremblement, cette question suprême qui s'élève de toute conscience réveillée et tourmentée par le sentiment de son péché. (Actes 2.37 ; 16.30)
    - Les verbes à l'imparfait (versets 10,11,14) indiquent que ces scènes de repentance et ces sérieux dialogues se renouvelaient souvent.
    - Les versets : versets 10-14 sont particuliers à Luc, qui a dû les tirer d'une source inconnue à Matthieu. On voit combien il est vrai qu'il avait tout examiné avec exactitude. (Luc 1.3)
  • 3.14 Et des soldats aussi l'interrogeaient disant : Et nous, qu'avons-nous à faire ? Et il leur dit : N'usez de violence envers personne et n'accusez pas non plus faussement, et contentez-vous de votre paie. Ceux que nous voyons interroger le prophète sont des hommes de la foule, (verset 10) des péagers, des soldats, qui tous avaient trouvé dans leur position ou dans leur vocation des tentations spéciales, et qui sentaient vivement les péchés qu'ils avaient commis.
    Aussi Jean leur répond-il à chacun selon sa position, ne les engageant pas à laisser leur vocation, mais les exhortant à en remplir fidèlement les devoirs. Au lieu de leur prescrire des exercices de piété extraordinaires, il les renvoie simplement à la loi morale qu'il les presse d'accomplir.
    Jésus fit de même dans le sermon sur la montagne. C'est la loi qui réveille le sentiment du péché (Romains 3.20) et le besoin de la grâce. Jean n'est point encore le prédicateur de l'Evangile. Ceux qui l'annonceront donneront une réponse plus complète à la grande question : Qu'avons-nous à faire ? (Actes 2.37-39 ; 16.30,31)
    Sin. et la version syr. portent : n'accusez personne faussement.
  • 3.15 Or, comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient dans leurs cœurs au sujet de Jean s'il n'était pas lui-même le Christ, Cette remarque sur les dispositions du peuple à l'égard de Jean est particulière à Luc. Elles donnèrent lieu à la déclaration qui va suivre, (verset 16) et montrent quelle profonde impression la prédication de Jean faisait sur le peuple.
  • 3.17 Il a son van en sa main ; il nettoiera parfaitement son aire, et il amassera le froment dans son grenier ; mais il brûlera la balle au feu qui ne s'éteint point. Voir, sur cette importante déclaration de Jean-Baptiste relative au Sauveur et à son œuvre, Matthieu 3.11,12, notes ; Marc 1.7,8, note.
    Rien n'est plus touchant et plus instructif que la profonde humilité, le renoncement absolu avec lesquels Jean refuse pour lui-même la confiance et les hommages du peuple, afin de les reporter tout entiers sur Celui qu'il annonçait comme le Sauveur du monde. (Jean 1.26 ; 3.28 et suivants)
  • 3.18 En faisant ainsi ces nombreuses exhortations, et d'autres semblables, il annonçait la bonne nouvelle au peuple. Luc n'a donc point entendu rapporter toutes les exhortations du précurseur.
    Il annonçait la bonne nouvelle, grec il évangélisait le peuple ; aux prescriptions morales, à la prédication de la loi, il ajoutait les promesses messianiques, et ainsi il annonçait déjà l'Evangile, la bonne nouvelle du salut, en dirigeant les regards de ses auditeurs vers Celui qui apportait le salut. (Comparer Jean 1.29)
    D'ailleurs les commandements de la loi morale et l'annonce des redoutables jugements de Dieu sur l'impénitence (verset 17) font partie de la prédication de l'Evangile.
  • 3.20 ? ajouta encore ceci à tout le reste, il enferma Jean dans la prison. Luc devance les temps pour rapporter dans son ensemble tout ce qu'il avait à dire de Jean-Baptiste. Il se contente de noter en quelques mots les rapports d'Hérode le tétrarque avec Jean, que les deux premiers évangélistes ont racontés en détail. (Voir Matthieu 14.1-12, notes, et Marc 6.14-29, notes.)
    Mais il ajoute un fait qui lui est particulier ; c'est que Jean n'avait pas seulement repris Hérode au sujet de sa liaison adultère avec la femme de son frère (le texte reçu ajoute son nom, Philippe), mais encore au sujet de toutes les mauvaises choses qu'il commettait.
    Aussi y a-t-il une indignation contenue dans ces termes de l'évangéliste : il ajouta ceci à tout le reste : il enferma Jean dans la prison.
    L'historien Josèphe (Antiq., XVIII, 5. 1, 2) fait de l'activité de Jean-Baptiste et des causes de sa mort un récit qui se rapproche de celui de notre évangile. Il raconte qu'Hérode fut battu par le roi d'Arabie Arétas, dont il avait répudié la fille, sa première femme, pour épouser Hérodias ; puis il ajoute : "Or, il y en eut parmi les Juifs qui estimaient que l'armée d'Hérode avait péri par la colère de Dieu, parce qu'il était puni pour avoir fait mourir Jean, surnommé le Baptiste. En effet, Hérode l'avait mis à mort, quoique ce fût un homme juste qui encourageait les Juifs à la vertu et leur recommandait d'exercer la justice les uns envers les autres et de pratiquer la piété envers Dieu, puis de venir ainsi à l'eau du baptême."
    Josèphe donne de ce rite du baptême une interprétation inexacte, d'après laquelle il aurait été destiné à purifier le corps, l'âme étant "déjà purifiée par la justice." Il ne dit mot de l'élément messianique de la prédication de Jean. Il le passe intentionnellement sous silence. Il connaissait les promesses faites par Jean, puisqu'il attribue sa mort à la crainte qu'éprouvait Hérode d'un soulèvement : "Car, dit-il, les esprits étaient excessivement exaltés à l'ouïe des discours de Jean." Cette exaltation ne pouvait être produite que par l'espérance messianique.
    Josèphe enfin n'indique pas la cause secrète de l'emprisonnement de Jean, qui nous est rapportée par Luc. (verset 19) Elle ne fut connue que de ceux qui tenaient de près au prophète. La raison d'état fut alléguée publiquement.
  • 3.21 Or, il arriva que, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus aussi ayant été baptisé, et pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit 21 à 22 Baptème de Jésus.
  • 3.22 et l'Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il y eut une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais. Voir, sur le baptême de Jésus, Matthieu 3.13-17, notes, Marc 1.9, note.
    Il ne reste ici qu'à relever ce qui est particulier à Luc. Son récit est tellement abrégé, que le fait même du baptême de Jésus paraît se confondre avec le baptême du peuple en général. (Tout le peuple, expression hyperbolique, indiquant le grand nombre de ceux qui se faisaient baptiser.)
    Mais, d'autre part, Luc, en se hâtant vers le récit des manifestations divines qui eurent lieu à cette occasion, les raconte d'une manière plus objective et plus explicite que les autres évangélistes.
    Ainsi :
    1° Il rapporte seul ce fait remarquable que les révélations célestes se produisirent pendant que Jésus priait. C'est l'explication psychologique et religieuse de ce qui se passa. La prière est l'intermédiaire efficace entre le ciel et la terre, entre le Père et son Fils. C'est aussi pendant qu'il priait que Jésus fut glorifié sur la montagne sainte, et qu'il reçut de Dieu son Père le même témoignage : Tu es mon Fils bien-aimé. (Luc 9.29,35)
    2° Luc nous montre le ciel s'ouvrant, et l'Esprit-Saint descendant sous une forme corporelle. Il présente ce fait comme un événement réel (il arriva que) et qu'il est impossible de considérer comme une simple vision. C'est ce qu'on a tenté de faire en s'appuyant sur les récits de Matthieu et de Marc, d'après lesquels il semble que Jésus seul fut témoin de ces manifestations.
    3° Dans le récit de Luc, comme dans celui de Marc, le témoignage divin rendu à Jésus : Tu es mon Fils bien-aimé (grec mon Fils le bien-aimé) s'adresse directement à lui, tandis que dans Matthieu, il est adressé à JeanBaptiste et par son intermédiaire à tous les hommes, en ces termes : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé."
  • 3.23 Et lui-même, Jésus, était âgé d'environ trente ans, lorsqu'il commença, étant fils, comme on le pensait, de Joseph, fils d'Héli, La généalogie de Jésus
    23 à 38 Généalogie.
    Lui-même, lui qui venait d'être l'objet de cette manifestation divine, (verset 22) et sur qui l'évangéliste veut maintenant attirer toute l'attention.
    - Trente ans (verset 1, note) est l'âge où l'homme a acquis le plein développement de toutes ses facultés, celui aussi où, selon la loi, les Lévites entraient en charge. (Nombres 4.3,23)
    - Ces mots : lorsqu'il commença, doivent avoir pour complément : son ministère ou son activité messianique. (Comparer Actes 1.1, note.)
    Le mot fils ne se lit qu'au verset 23 et n'est pas répété devant chaque nom propre. Le grec se contente de mettre ceux-ci avec l'article au génitif pour marquer le rapport de filiation.
    Deux explications sont dès lors possibles : on peut faire de chaque nom soit le complément du nom précédent, soit le complément du mot fils, (verset 23) ce qui reviendrait à sous-entendre Jésus étant fils de,...devant chaque nom propre.
    La première construction parait la plus simple, mais on objecte qu'au verset 38, Adam serait désigné comme Fils de Dieu. Cette qualité convient mieux à Jésus.
    Les mots : comme on le pensait sont une précaution que prend d'évangéliste pour écarter l'idée de la paternité de Joseph (Comparer Matthieu 1.16, note.)
    - Mais de qui est la généalogie qui suit ? De Joseph, répondent beaucoup d'interprètes ; de Marie, pensent les autres. Il est difficile d'admettre que nous ayons ici la généalogie de Joseph, puisqu'elle est toute différente de celle qu'a conservée Matthieu et qui est bien la liste généalogique de l'époux de Marie. (Matthieu 1.1, 2e note.) Là, pour ne citer qu'un nom, Joseph est fils de Jacob, (Matthieu 1.16) ici il serait fils d'Héli. Cette hypothèse implique donc que l'une au moins des deux généalogies n'est qu'une composition de fantaisie.
    - Mais, d'autre part, comment prouver que nous avons ici la généalogie de Marie ? On a eu recours pour cela à deux méthodes différentes. Pour comprendre la première, il faut observer que l'article qui se trouve devant chaque nom manque devant celui de Joseph et ne commence qu'à celui d'Héli ; on peut construire ainsi notre verset, selon le texte de Sin., B : "étant fils (comme on le pensait, de Joseph) d'Héli, de Matthath, etc." Luc voudrait indiquer que Jésus était fils ou petit-fils d'Héli, père de Marie, dont il nous donne ici la généalogie. Cette interprétation est admise par M. Godet et par plusieurs exégètes modernes.
    - L'autre manière d'arriver au même résultat est de supposer que Marie étant héritière du nom de sa famille, Joseph, en l'épousant, était entré, selon l'usage juif, dans la lignée des ancêtres de sa femme et y avait été inscrit. Il était donc légalement fils d'Héli, père de Marie et aïeul Jésus. (Comparer Matthieu 1.1, 2e note.)
    Cette interprétation très ancienne n'est point inadmissible. Mais si l'on considère que l'une et l'autre explication reposent sur l'idée que Marie était fille d'Héli, et que cette idée n'a d'autre fondement que la tradition juive dans le Talmud, il faudra convenir que quelque incertitude plane sur la question qui nous occupe.
    Voir, sur notre passage, les observations de M. Godet dans son Commentaire sur saint Luc, et, dans un sens opposé, J. Bovon, Théol. du N. T. I, p. 199.
  • 3.38 fils d'Enos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu. La généalogie adoptée par Luc est placée ici d'une manière très naturelle, au moment où Jésus sort de l'obscurité et entre dans sa carrière publique. (Comparer la place de la généalogie de Moïse, dans Exode 6.14-27)
    Matthieu, préoccupé de montrer la messianité de Jésus, place la généalogie en tête de son Evangile. La généalogie de Luc remonte jusqu'à Adam et à Dieu, et relève ainsi dès l'abord l'idée de l'universalité du salut, qui se retrouve dans tout cet évangile. Matthieu, au contraire, écrivant pour le peuple juif, prend son point de départ en Abraham.
    Les deux généalogies se rencontrent en David, mais tandis que Matthieu (Matthieu 1.6) descend jusqu'à Jésus par la lignée de Salomon, Luc (verset 31) remonte de Jésus à David par celle de Nathan. De David à Abraham, les deux généalogies concordent entre elles et sont conformes à l'Ancien Testament, dans lequel aussi Luc a puisé la dernière partie de sa généalogie de Thara à Adam.
    - Quelques noms des deux généalogies comparées offrent à la critique des difficultés dont on cherche de diverses manières la solution. Ainsi, les deux listes renferment les noms de Zorobabel et de Salathiel, (Luc 3.27 ; Matthieu 1.12) quoiqu'elles suivent des lignées différentes ; ainsi encore le nom de Kaïnan (verset 36) manque dans le texte hébreu ; (Genèse 10.24) Luc l'a tiré de la version grecque des Septante, où il se trouve introduit par une variante. Sur ces mots : Fils de Dieu, comparez verset 23, 2e note.
  • Luc 4

  • 4.1 Or Jésus, rempli de l'Esprit-Saint, revint du Jourdain ; et il était conduit par l'Esprit dans le désert, Chapitre 4.
    La tentation de Jésus
    1 à 13 Jésus tenté au désert.
    Comparer Matthieu 4.1-11, notes, et Marc 1.12,13, notes. Par ces premiers mots de son récit, Luc rattache la tentation au baptême. (Luc 3.21,22)
    Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marque la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu'il revint du Jourdain, rempli de l'Esprit-Saint. Et c'est alors précisément qu'il dut subir la tentation.
    Le texte reçu dit : "Il fut conduit par l'Esprit dans le désert" (avec la particule du mouvement), ce qui suppose qu'il n'y était pas encore.
    Luc, d'après le texte de Sin., B. D, admet qu'il y était déjà, après être revenu du Jourdain, et nous apprend que là il était conduit (imparfait indiquant l'action continue) par l'Esprit dont il était rempli, et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure. (Comparer pour les termes, Romains 8.14)
    La leçon du texte reçu est une correction faite dans le dessein de mettre Luc en harmonie avec les deux premiers évangiles. Il n'y a, du reste, nulle contradiction ; car ce fut bien aussi l'Esprit qui amena Jésus dans le désert, qui l'y jeta, selon l'énergique expression de Marc ; seulement, le récit de Luc nous renseigne d'une manière plus complète sur cette action de l'Esprit, sur le travail d'âme intense qu'elle occasionnait et qui se trahissait par cette marche sans but dans le désert.
  • 4.2 pendant quarante jours, étant tenté par le diable. Et il ne mangea rien durant ces jours-là ; et après qu'ils furent achevés, il eut faim. Voir, sur ces mots : tenté par le diable, Matthieu 4.1, 2e note.
    Le texte reçu dit : "ensuite il eut faim ;" le mot souligné est emprunté au premier évangile. Voir, sur ce jeûne du Sauveur, Matthieu 4.2, note.
    Luc semble vouloir dire que Jésus s'abstint de manger parce qu'il était profondément absorbé. La tournure employée par Matthieu indique plutôt un jeûne intentionnel.
  • 4.3 Et le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu'elle devienne du pain. Matthieu 4.3, note.
    Luc est plus précis que le premier évangéliste : cette pierre (au lieu de ces pierres) ; du pain ; (non des pains). Et en disant cela, Satan montrait une pierre à ses pieds.
  • 4.4 Et Jésus lui répondit : est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement. Le texte reçu ajoute : mais de toute parole de Dieu.
    Ces mots manquent dans Sin., B. version égypt. Ils ont été probablement introduits dans le texte. La pensée qu'ils expriment est implicitement contenue dans le premier membre de la phrase.
    Matthieu et les Septante portent : "de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ;" le texte hébreu : "ce n'est pas de pain seulement que l'homme vivra, mais c'est de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel que l'homme vivra."
  • 4.5 Et le diable l'ayant élevé, lui montra, en un instant, tous les royaumes de la terre ; Le texte reçu porte : "Et le diable l'ayant élevé sur une haute montagne."
    Les mots soulignés sont empruntés à Matthieu.
    - Luc seul a cette expression : en un instant, en un clin d'œil, qui suffirait à prouver qu'il ne se représentait point cette scène dans un sens littéral et extérieur. (Voir Matthieu 4.3, note.)
    De son côté, Matthieu ajoute à ces mots : tous les royaumes de la terre, ceux-ci : "et leur gloire." Luc place la mention de celle-ci dans la parole du tentateur. (verset 6)
  • 4.6 et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; parce qu'elle m'a été livrée et que je la donne à qui je veux. Voir Matthieu 4.9, note.
    Les derniers mots de ce verset sont particuliers à Luc. Mais quel en est le sens ? Si Satan, dans son orgueil, veut insinuer par là, comme on l'a pensé, que c'est Dieu qui lui a livré cette puissance sur le monde, c'est un mensonge et un blasphème ! S'il veut dire que c'est l'homme qui la lui a donnée en lui obéissant plutôt qu'à Dieu, (Genèse 3) il n'a que trop raison, et Jésus lui-même l'a appelé "le prince de ce monde." (Jean 14.30)
    Mais c'était une illusion grossière de s'imaginer que Jésus allait reconnaître cette autorité en se prosternant devant lui. (verset 7)
  • 4.7 Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Ce verset est encore particulier à Luc.
    La condition posée par Satan peut paraître invraisemblable. Mais il faut se rappeler que l'offre du tentateur supposait une transmission de pouvoir, et que celle-ci impliquait (donc) l'hommage rendu au précédent détenteur du pouvoir. L'oriental se prosterne d'ailleurs devant tout supérieur.
  • 4.8 Et Jésus répondant lui dit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Matthieu 4.10, note.
    Le texte reçu fait commencer la réponse de Jésus par les mots : "Va-t'en arrière de moi, Satan, car," qui sont empruntés à Matthieu.
    Dans Matthieu, ces mots sont parfaitement à leur place ; Jésus met ainsi fin à la tentation en expulsant de sa présence le tentateur. Cette parole suffirait à elle seule pour prouver que l'ordre historique est celui du récit de Matthieu, si même le sens profond et gradué de la tentation ne le démontrait également.
    A peu près tous les interprètes partagent cette opinion. M. Godet, qui défend l'ordre adopté par Luc, pense que cet évangéliste place en premier lieu les deux tentations qui s'adressent au manque de foi, et ne mentionne qu'après cela "l'épreuve qui s'adressait à la foi déjà supposée inébranlable, épreuve qui doit avoir formé le point culminant de toute la tentation."
  • 4.12 Et Jésus répondant lui dit : est dit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. voir Matthieu 4., notes.
  • 4.13 Et le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui jusqu'à une autre occasion. Luc ne rapporte point le fait qu'après la tentation, des anges de Dieu s'approchèrent de Jésus épuisé par le jeûne et par la lutte morale, et lui offrirent leur assistance ; (Matthieu 4.11) mais, d'autre part, il a noté un trait d'une signification profonde : c'est que le diable se retira de lui jusqu'à une occasion, (grec) jusqu'à un moment favorable.
    On a pensé que cette occasion fut la trahison de Judas, dans laquelle Luc lui-même nous montre une œuvre de Satan (Luc 22.3 ; comparez Jean 13.2), mais cette trahison ne fut pas pour Jésus une tentation spéciale.
    L'épreuve annoncée ici ne peut être que l'agonie de Jésus en Gethsémané et sur la croix. (Luc 22.53 ; Jean 14.30) A ce point de vue on pourrait traduire : "jusqu'au temps fixé par Dieu," sens que le terme grec a quelquefois. (Luc 12.42 ; Romains 5.6)
    - Pour le présent la tentation est achevée, Jésus en sort victorieux, et sa victoire a des conséquences pour lui-même, pour son œuvre et pour notre humanité, qu'il vient délivrer de la puissance des ténèbres.
  • 4.14 Et Jésus, dans la puissance de l'Esprit, s'en retourna en Galilée ; et sa renommée se répandit par toute la contrée d'alentour. Le ministère galiléen
    Les commencements du ministère galiléen
    Débuts à Nazareth et à Capernaüm.
    14 à 30 Jésus en Galilée et à Nazareth.
    Voir, sur ce retour de Jésus en Galilée, Matthieu 4.12,13, notes ; comparez Marc 1.14. Jésus va commencer son ministère en Galilée. Le récit de ce ministère se prolonge dans Luc jusqu'à Luc 9.50, et constitue une des parties principales de son évangile.
    - Jésus se rend sur ce théâtre de sa plus grande activité, dans la puissance de l'Esprit, dont il était rempli depuis son baptême. (verset 1) Toutes ses paroles et toutes ses œuvres étaient autant de manifestations de la lumière et de la puissance de cet Esprit.
    Selon le récit de Luc, on pourrait penser que sa renommée se répandit dans cette Galilée où il venait d'arriver, à mesure qu'il se faisait connaître par l'action puissante de sa parole et de ses guérisons. (Matthieu 4.24) Mais peut-être aussi avait-il été précédé dans cette contrée par le bruit des miracles qu'il avait déjà accomplis en divers lieux ; car, selon le récit de Jean, (Jean 1.19-4.42) un intervalle assez long s'était écoulé entre la tentation et le commencement de son activité en Galilée, que Luc va décrire. (Comparer Matthieu 4.12)
  • 4.15 Et lui-même enseignait dans leurs synagogues, étant glorifié par tous. Partout où il y avait un groupe de Juifs un peu nombreux, même en terre païenne et jusqu'aux extrémités de l'empire, on trouvait une synagogue, qui servait de lieu de réunion et de culte.
    Placée sous la direction générale des anciens, la synagogue était administrée par des fonctionnaires spéciaux : un ou plusieurs "chefs de la synagogue," (Marc 5.22) un serviteur ou huissier (verset 20) qui remplissait aussi les fonctions de maître d'école. La synagogue était un bâtiment rectangulaire dont l'entrée était distinguée par un portique grec.
    Quand l'édifice était de grande dimension, l'intérieur était divisé en nefs par des rangées de colonnes. Au fond, sur un parquet surélevé, se trouvait l'armoire sainte qui contenait les manuscrits de l'Ecriture.
    Chaque sabbat, il y avait une réunion de culte. Elle commençait par une prière liturgique, que récitait un membre de l'assemblée désigné par le président, et qui était aussi chargé ensuite de lire la péricope tirée des prophètes. L'assemblée écoutait debout, le visage tourné vers Jérusalem, et répondait par un amen. La lecture de la loi venait ensuite : elle était faite par sept membres et accompagnée d'un commentaire oral. Puis un assistant lisait un fragment des prophètes et y ajoutait quelques paroles : il se tenait debout pour lire mais s'asseyait pour parler. (verset 20) Après la bénédiction finale, l'assemblée se retirait.
    - Voir pour plus de détails et pour le texte des prières liturgiques, Edersheim, La société juive, trad. Roux, ch. XVI et XVII
  • 4.16 Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Voir, sur Nazareth, Matthieu 2.23, note. Par cette remarque : où il avait été élevé, Luc motive cette visite de Jésus dans sa ville natale et prépare la scène qui va s'y passer. (verset 22 et suivants)
    - Sur le rapport entre ce séjour de Jésus à Nazareth et celui dont parle Matthieu, (Matthieu 13.53 et suivants) voir la note sur ce dernier passage.
    Ces mots : selon sa coutume ne se rapportent pas seulement au ministère de Jésus en Galilée qui ne faisait que commencer, mais à la pieuse habitude qu'il avait eue durant toute sa jeunesse de fréquenter le service divin dans les synagogues.
    - Il se leva pour lire, c'est-à-dire qu'il montra, en se levant, son intention de lire et de parler. A l'ordinaire, c'était le président de la synagogue qui invitait à remplir cette fonction quelqu'un des assistants qu'il y croyait propre ; (Actes 13.15,16) mais Jésus, plein du sentiment de sa vocation sainte, s'offre lui-même à prendre la parole, qui lui est aussitôt accordée.
  • 4.17 Et on lui remit le livre du prophète Esaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l'endroit où il était écrit : Le mot : ayant déroulé (tel est le texte de Sin., D, l'Itala, tandis que B. A, la version syr. portent : ayant ouvert) le livre, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d'un cylindre.
    Il y avait deux portions des saintes Ecritures fixées pour chaque jour : l'une tirée de la loi (parasche), l'autre des prophètes (haphthare).
    Comme on remit à Jésus le livre du prophète Esaïe, on pourrait penser que le passage qu'il va lire était justement indiqué pour ce jour. S'il en est ainsi, cette grande prophétie messianique, lue publiquement par Celui en qui elle était accomplie, serait d'autant plus frappante. On a voulu aussi tirer de là une conclusion relative à la date de notre scène, en se fondant sur le fait qu'aujourd'hui cette péricope est lue dans les synagogues à la fête des expiations (septembre).
    Mais ce mot : il trouva l'endroit, semble indiquer plutôt que ce passage se présenta providentiellement au Sauveur en déroulant le livre.
  • 4.19 pour publier aux captifs la liberté et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés et pour publier l'année favorable du Seigneur. Esaïe 61.1,2, cité d'après la version grecque des Septante, l'avant-dernière parole de cette prophétie (renvoyer libres les opprimés) étant tirée de Esaïe 58.6.
    Voici d'abord la traduction littérale de l'hébreu, tel que Jésus le lisait à Nazareth, et qui doit servir de point de comparaison : "L'Esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, parce que l'Eternel m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m'a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l'ouverture de la prison, pour publier l'année de la bienveillance de l'Eternel."
    C'est le Messie qui parle, c'est son œuvre de rédemption qui est ici décrite. Que la suite du chapitre d'Esaïe annonce, comme on l'admet généralement, le retour de la captivité et les bénédictions que l'Eternel répandra sur son peuple, c'est possible. Mais l'esprit du prophète voit infiniment plus loin et plus haut ; il contemple la présence et l'œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Chaque mot de sa prophétie le témoigne, et nous en avons pour preuve l'autorité même de Jésus-Christ. (verset 21)
    Le Messie déclare d'abord de la manière la plus solennelle que l'Esprit du Seigneur, l'Eternel, repose sur lui, parce que l'Eternel l'a oint de cet esprit. Il ne faut donc pas traduire : c'est pourquoi il m'a oint, ce qui est un contresens.
    Oint (expression empruntée à l'usage d'oindre d'huile, 1Rois 19.16 ; Exode 28.41 ; 30.30) est la traduction de l'hébreu Messie et du grec Christ. (Comparer Matthieu 1.16, note.)
    - L'œuvre magnifique, pour laquelle le Libérateur a été oint et envoyé, est indiquée par six termes d'une signification profonde et touchante :
    Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Ce mot pauvres, emprunté à la version des Septante, doit s'entendre à la fois dans son sens littéral et spirituel. (Matthieu 5.3 ; 11.5) Mais, en hébreu le terme ainsi traduit signifie aussi humble, débonnaire, affligé, misérable. (Psaumes 86.1 et souvent ailleurs.) La bonne nouvelle qui leur est annoncée, c'est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce.
    Guérir ceux qui ont le cœur brisé. Ici se trouve le terme propre, guérir, au lieu de l'expression hébraïque : bander, panser des plaies. Le sens spirituel se comprend de lui-même. Chose singulière, cette parole l'une des plus belles de la prophétie, manque dans Sin., B. D, l'Itala. Presque tous les critiques modernes l'omettent. Mais comme elle est dans l'hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes.
    3° Annoncer ou publier la liberté aux captifs. Cette promesse s'appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur (Jean 8.36) et qui est la source de toutes les libertés.
    Aux aveugles le recouvrement de la vue. Cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes, (Esaïe 35.5) et que le Seigneur a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps. Mais ici les Septante se sont écartés de l'hébreu qui porte littéralement : à ceux qui sont liés, ouverture.
    Le verbe ouvrir est souvent joint au mot les yeux dans le sens de rendre la vue ; c'est pourquoi les traducteurs grecs ont vu dans les liés, des aveugles. Il se peut aussi, qu'ils aient pris ce dernier terme dans un sens figuré pour désigner les prisonniers revoyant la lumière au sortir de leurs cachots.
    La Bible annotée traduit : "aux prisonniers le retour à la lumière." Du reste, une autre parole d'Esaïe (Esaïe 42.7) rendait cette association d'idées très naturelle.
    Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés. Cette parole d'une si belle signification, ne se trouve ni dans l'hébreu ni dans les Septante ; elle a été empruntée à Esaïe 58.6, et introduite ici de mémoire. Peut-être se trouvait-elle déjà dans le document où Luc puisait son récit.
    6° Enfin publier l'année favorable (ou agréée ou agréable) du Seigneur. L'hébreu porte : l'année de bienveillance (ou de grâce) de l'Eternel. Il s'agit de l'année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans ; (Lévitique 25) année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés, etc. Cette année était une image du règne bienheureux du Messie. On comprend toute la grandeur et la beauté des espérances inspirées ainsi au peuple par le prophète, et dont la signification symbolique a été si pleinement réalisée par le Sauveur.
  • 4.20 Et ayant replié le livre, et l'ayant rendu au serviteur, il s'assit, et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Jésus n'avait probablement pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouve, ou peut-être tout le chapitre.
    Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine. De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène est si vivante que Luc doit l'avoir empruntée à un témoin oculaire.
  • 4.21 Et il commença à leur dire : Aujourd'hui est accomplie cette parole de l'Ecriture, et vous l'entendez. Grec : Aujourd'hui est accomplie cette Ecriture dans vos oreilles ; elle est accomplie au moment même où vous en entendez la lecture faite par Celui qu'annonçait la prophétie. C'est, en effet, le même Messie qui parle et dans le livre d'Esaïe et dans la synagogue de Nazareth.
    - Il y a quelque chose de solennel dans ces mots : Et il commença à leur dire. Cette parole de Jésus ne fut, en effet, que le commencement de son discours.
    Luc ne fait qu'indiquer le sujet de ce discours ; mais il l'indique assez clairement pour que nous sachions que Jésus s'attacha à prouver sa mission divine et les caractères de cette mission. Par là, il renversait toutes les idées charnelles que les Juifs se faisaient du Messie, puisqu'il s'annonçait comme le Libérateur miséricordieux des pauvres, des prisonniers, des cœurs brisés.
  • 4.22 Et tous lui rendaient témoignage, et étaient dans l'étonnement des paroles de la grâce qui sortaient de sa bouche ; et ils disaient : Celui-ci n'est- il pas le fils de Joseph ? Il y a, entre la première et la seconde partie de ce verset, une sorte de contradiction qui ne se comprend pas au premier abord.
    D'une part, un témoignage favorable rendu par tous au Sauveur, à la suite de ce qu'ils venaient d'entendre ; un étonnement ou une admiration (le mot a les deux sens), de cette grâce divine qu'il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d'autre part, une question qui suppose le doute, la défiance, et qui signifiait : Quoi ? cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !
    Evidemment la réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui iront jusqu'à l'incrédulité, jusqu'à la fureur. (verset 28. Comparer Matthieu 13.55-58 ; Jean 5.44)
    Celles-ci expliquent les paroles de Jésus qui vont suivre, et la déplorable issue de sa première prédication dans sa ville natale.
    - Les interprètes, qui n'admettent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposent celui-ci divisé en deux partis, dont l'un aurait éprouvé les impressions d'abord décrites, tandis que l'autre aurait d'emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph.
    Mais cette explication est exclue par le texte qui dit expressément, d'une part : Tous admiraient (verset 22) et, d'autre part : Tous furent remplis de colère. (verset 28)
  • 4.23 Et il leur dit : Sans doute vous me direz ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même. Fais aussi ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons ouï dire que tu as fait à Capernaüm. Grec : cette parabole. (Comparer Matthieu 13.3, note.)
    - Le mot que nous traduisons ici par sans doute est plus énergique dans l'original : il peut signifier totalement ; comme si Jésus leur avait dit : "Vous irez jusqu'à dire." Mais il signifie aussi "de toute manière," sûrement (1Corinthiens 9.22) et ce sens est plus naturel ici.
    Luc, ainsi que les deux premiers évangélistes, écrit : Capharnaüm.
    - La seconde partie de ce verset explique la première. Jésus pense que ses concitoyens lui appliqueront le proverbe qu'il leur met dans la bouche, parce que, jusqu'ici, il avait exercé son ministère hors de Nazareth, qui devait y avoir les premiers droits : "Guéris-toi toi-même et les tiens, avant d'exercer au loin ta puissance."
    Ils font allusion aux miracles accomplis à Capernaüm. Il y a peut-être même dans leur pensée un doute ironique à cet égard ; on pourrait, en effet, traduire ainsi leurs paroles : "Toutes ces grandes choses dont nous avons entendu parler, fais-les ici, dans ta patrie."
    - Les exégètes qui estiment que le proverbe : Médecin, guéris-toi toimême, est appliqué à Jésus lui-même, expliquent ainsi la pensée de ses auditeurs : "Si tu veux que nous croyions en toi et en la mission que tu t'attribues, sors d'abord de l'obscurité où nous t'avons toujours vu, montre-nous l'autorité et la puissance à laquelle tu prétends, en sortant de l'humble condition dans laquelle nous te voyons."
    Et c'était encore une manière de lui demander des miracles. Mais Jésus, ainsi mis en demeure, n'en fera point ; car là où ses paroles ne rencontrent que l'incrédulité, ses miracles ne créeraient pas la foi. C'est ce que l'Evangile nous dit expressément au sujet d'une autre visite de Jésus à Nazareth. (Matthieu 13.58 ; Marc 6.5)
  • 4.24 Mais il dit : En vérité, je vous déclare que nul prophète n'est bien reçu dans sa patrie. Comparer Matthieu 13.57 ; Marc 6.4 ; Jean 4.44.
    Personne n'a plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles. (Jean 6.42)
    Aussi ce Mais il dit fait-il opposition à la demande de miracles qu'on adressait à Jésus.
  • 4.25 Mais c'est avec vérité que je vous le dis : Il y avait beaucoup de veuves en Israël, aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu'il y eut une grande famine par tout le pays ; "Nul prophète n'est bien reçu dans sa patrie, mais c'est avec vérité, comme un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d'autres recevront la guérison que vous dédaignez ;" et Jésus va en fournir des preuves historiques. Pour cela, il généralise sa pensée, qu'il reporte de Nazareth sur Israël tout entier.
    En comparant 1Rois 17.1 ; 18.1, on voit que la pluie fut accordée à la prière du prophète dans la troisième année de la sécheresse.
    En disant : trois ans et six mois, (comparez Jacques 5.17) il parait que Jésus adoptait la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même.
    En effet, la terre ne put produire qu'une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel.
  • 4.26 et Elie ne fut envoyé chez aucune d'elles, si ce n'est à Sarepta de Sidon vers une femme veuve. 1Rois 17.9. Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s'en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne (F. Bovet, Voyage en Terre-Sainte, 7e édit., p. 398.)
  • 4.27 Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël, au temps d'Elisée le prophète ; et aucun d'eux ne fut guéri, si ce n'est Naaman, le Syrien. 2Rois 5.14. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l'un et l'autre.
    Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus veut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n'a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces. Et, c'est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieurs, (verset 23) que l'homme se rend indigne des bénédictions divines.
  • 4.28 Et tous dans la synagogue furent remplis de colère, en entendant ces choses. Cette colère prouve qu'ils ont parfaitement compris le Sauveur. Leur orgueil ne peut supporter l'idée que des païens leur aient jamais été préférés.
  • 4.29 Et s'étant levés, ils le chassèrent hors de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Jusqu'au sommet ou bord supérieur, escarpement (littér. : sourcil.)
    Nazareth est situé sur le penchant d'une montagne où se voit encore, près de l'église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur.
  • 4.30 Mais lui, ayant passé au milieu d'eux, s'en allait. Ces mots : Mais lui, forment un contraste remarquable avec l'impuissante colère des adversaires.
    - L'imparfait : il s'en allait, peint la scène. Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvient à passer au milieu d'eux et à s'en aller ?
    Plusieurs interprètes l'admettent. D'autres pensent qu'il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux.
    Quoi qu'il en soit, nous voyons qu'ici, et dans d'autres occasions, (Jean 8.59) Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que "son heure n'était pas venue." Si plus tard il se livra à eux, ce fut volontairement et pour accomplir le grand sacrifice d'où dépendait la rédemption du monde. (Jean 10.18)