Lueur.org - Un éclairage sur la foi
Luc 7-11
(Annotée Neuchâtel)
   1 Après qu'il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l'écoutait, il entra dans Capernaüm. 2 Or, un centenier avait un serviteur malade qui s'en allait mourir, et qui lui était cher. 3 Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, pour le prier de venir et de sauver son serviteur. 4 Eux donc étant venus vers Jésus, le priaient instamment, disant : Il est digne que tu lui accordes cela ; 5 car il aime notre nation, et c'est lui qui nous a bâti la synagogue. 6 Et Jésus s'en allait avec eux ; mais comme déjà il n'était plus éloigné de la maison, le centenier envoya vers lui des amis pour lui dire : Seigneur, ne te fatigue point, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; 7 c'est pourquoi je ne me suis pas non plus jugé digne d'aller moi-même vers toi ; mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri. 8 Car moi aussi, je suis un homme placé sous autorité, ayant sous moi des soldats, et je dis à celui-ci : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais ceci, et il le fait. 9 Or Jésus ayant entendu ces paroles, l'admira ; et se tournant, il dit à la foule qui le suivait : Je vous dis que même en Israël je n'ai pas trouvé une si grande foi. 10 Et ceux qui avaient été envoyés, étant retournés à la maison, trouvèrent le serviteur en bonne santé.
   11 Et il arriva, le jour suivant, que Jésus allait à une ville appelée Naïn, et ses disciples fort nombreux et une grande foule allaient avec lui. 12 Or, comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve. Et une foule considérable de la ville était avec elle. 13 Et en la voyant, le Seigneur fut ému de compassion envers elle, et il lui dit : Ne pleure point. 14 Et s'étant approché, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! 15 Et le mort se leva sur son séant, et se mit à parler. Et il le rendit à sa mère. 16 Or la crainte les saisit tous, et ils glorifiaient Dieu, en disant : Un grand prophète s'est élevé parmi nous, et : Dieu a visité son peuple. 17 Et cette parole se répandit à son sujet par toute la Judée et dans toute la contrée d'alentour.
   18 Et les disciples de Jean lui firent rapport sur toutes ces choses. 19 Et Jean, ayant appelé à lui deux de ses disciples, les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? 20 Et ces hommes, étant venus vers Jésus, dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour te dire : Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? 21 A cette heure même, il guérit plusieurs personnes de maladies, de maux, et de méchants esprits, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. 22 Et répondant, il leur dit : Allez et rapportez à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l'Evangile est annoncé aux pauvres. 23 Et heureux est celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
   24 Mais quand les envoyés de Jean furent partis, il se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? 25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme revêtu d'habits délicats ? Voici, ceux qui sont vêtus d'un vêtement magnifique et qui vivent dans les délices sont dans les palais. 26 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète. 27 C'est ici celui de qui il est écrit : Voici, j'envoie devant ta face mon messager, qui préparera ton chemin devant toi. 28 Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme il n'y a nul prophète plus grand que Jean ; cependant celui qui est plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. 29 Et tout le peuple, l'ayant écouté, et les péagers, ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean. 30 Mais les pharisiens et les légistes ont anéanti le dessein de Dieu à leur égard en ne se faisant pas baptiser par lui.
   31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? 32 Ils ressemblent à des enfants qui sont assis dans une place publique et qui crient les uns aux autres et disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n'avez point pleuré. 33 Car Jean-Baptiste est venu ne mangeant point de pain, et ne buvant point de vin ; et vous dites : Il a un démon. 34 Le fils de l'homme est venu mangeant et buvant, et vous dites : Voici un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. 35 Mais la sagesse a été justifiée de la part de tous ses enfants.
   36 Or, l'un des pharisiens l'invitait à manger avec lui ; et étant entré dans la maison du pharisien, il se mit à table. 37 Et voici, une femme de la ville, qui était pécheresse, ayant appris qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ; 38 et se tenant derrière lui, à ses pieds, en pleurant, elle se mit à mouiller ses pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; et elle baisait ses pieds et les oignait de parfum. 39 Mais le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, se dit en lui-même : Si celui-ci était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est cette femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse. 40 Et Jésus répondant lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Maître, parle, dit-il. 41 Un créancier avait deux débiteurs ; l'un devait cinq cents deniers, l'autre cinquante. 42 Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux la dette. Lequel donc des deux l'aimera le plus ? 43 Simon répondant dit : J'estime que c'est celui à qui il a remis le plus. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. 44 Et s'étant tourné vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison ; tu ne m'as pas donné d'eau pour les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m'as pas donné de baisers ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a cessé de me baiser les pieds. 46 Tu n'as pas oint ma tête d'huile, mais elle a oint mes pieds de parfum. 47 C'est pourquoi, je te le dis, ses péchés qui sont en grand nombre, lui sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé, mais celui à qui il est peu pardonné, aime peu. 48 Et il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. 49 Et ceux, qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? 50 Mais il dit à la femme : Ta foi t'a sauvée ; va en paix.

Luc 8

   1 Et il arriva ensuite qu'il allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, 2 ainsi que quelques femmes, qui avaient été guéries d'esprits malins et d'infirmités : Marie surnommée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 3 et Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui les assistaient de leurs biens.
   4 Or, comme une grande foule s'assemblait, et que de chaque ville des gens venaient à lui, il dit en parabole : 5 Le semeur sortit pour semer sa semence ; et comme il semait, une partie tomba le long du chemin et fut foulée, et les oiseaux du ciel la mangèrent. 6 Et une autre partie tomba sur le roc, et ayant poussé, elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. 7 Et une autre tomba au milieu des épines, et les épines ayant poussé avec elle l'étouffèrent. 8 Et une autre tomba dans la bonne terre ; et ayant poussé, elle produisit du fruit au centuple. En disant ces choses, il s'écriait : Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
   9 Et ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 10 Et il dit : A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais aux autres, il leur en est parlé en paraboles ; afin qu'en voyant, ils ne voient pas, et qu'en entendant ils ne comprennent pas. 11 Or, voici ce que signifie cette parabole : La semence, c'est la parole de Dieu. 12 Et ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; ensuite le diable vient et enlève la parole de leur coeur, de peur qu'en croyant ils ne soient sauvés. 13 Et ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie ; et pourtant ils n'ont point de racine : ils ne croient que pour un temps, et au moment de la tentation, ils se retirent. 14 Et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu, et s'en allant, sont étouffés par les inquiétudes et par les richesses et par les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. 15 Mais ce qui est dans la bonne terre ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la retiennent dans un coeur honnête et bon, et portent du fruit avec persévérance. 16 Or, personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vase, ni ne la met sous un lit ; mais il la met sur un pied de lampe, afin que ceux qui entrent, voient la lumière. 17 Car il n'y a rien de secret qui ne doive être manifesté, ni rien de caché qui ne doive être connu et venir en évidence. 18 Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n'a pas, même ce qu'il croit avoir lui sera ôté. 19 Or sa mère et ses frères vinrent vers lui, et ils ne pouvaient l'aborder à cause de la foule. 20 Et on le lui annonça : Ta mère et tes frères sont là dehors, désirant te voir. 21 Mais lui, répondant, leur dit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux-là qui écoutent la parole de Dieu et qui la pratiquent.
   22 Or il arriva l'un de ces jours, qu'il entra dans une barque avec ses disciples, et il leur dit : Passons à l'autre bord du lac ; et ils prirent le large. 23 Et comme ils naviguaient, il s'endormit. Et un tourbillon de vent fondit sur le lac, et la barque s'emplissait, et ils étaient en péril. 24 Et s'approchant, ils le réveillèrent, disant : Maître, Maître, nous périssons ! Mais lui, s'étant réveillé, réprimanda le vent et les flots ; et ils s'apaisèrent, et il se fit un grand calme. 25 Et il leur dit : Où est votre foi. Et saisis de crainte, ils s'étonnèrent, se disant les uns aux autres : Qui est donc celui-ci, qu'il commande aux vents même et à l'eau, et ils lui obéissent ?
   26 Et ils abordèrent au pays des Gadaréniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. 27 Et quand il fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui avait des démons depuis longtemps, et il ne revêtait point d'habit et ne demeurait point dans une maison, mais dans les sépulcres. 28 Et voyant Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds et dit d'une voix forte : Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je te prie, ne me tourmente point ! 29 En effet Jésus commandait à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car il s'était saisi de lui depuis longtemps ; et il était gardé, lié de chaînes et les fers aux pieds, et il rompait ses liens et était emporté par le démon dans les déserts. 30 Et Jésus l'interrogea, disant : Quel est ton nom ? Et il dit : Légion, parce que plusieurs démons étaient entrés en lui. 31 Et ils le priaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme. 32 Or il y avait là un troupeau de nombreux pourceaux, qui paissaient sur la montagne ; et ils le prièrent qu'il leur permît d'entrer dans ces pourceaux. Et il le leur permit. 33 Et les démons étant sortis de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau s'élança avec impétuosité en bas la pente dans le lac, et fut noyé. 34 Et ceux qui le paissaient, voyant ce qui était arrivé, s'enfuirent et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. 35 Et les gens sortirent pour voir ce qui s'était passé ; et ils vinrent vers Jésus et trouvèrent l'homme de qui les démons étaient sortis, assis aux pieds de Jésus, vêtu et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. 36 Or ceux qui avaient vu la chose, leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. 37 Et toute la multitude de la contrée des Gadaréniens le pria de s'éloigner d'eux ; car ils étaient saisis d'une grande crainte. Et lui, étant monté dans la barque, s'en retourna. 38 Et l'homme duquel les démons étaient sortis, le priait de lui permettre d'être avec lui ; mais Jésus le renvoya, en disant : 39 Retourne en ta maison et raconte quelles grandes choses Dieu t'a faites. Et il s'en alla, publiant par toute la ville quelles grandes choses Jésus lui avait faites.
   40 Or il arriva, comme Jésus revenait, que la foule l'accueillit ; car tous l'attendaient. 41 Et voici, il vint un homme dont le nom était Jaïrus, et qui était chef de la synagogue. Et s'étant jeté aux pieds de Jésus, il le priait d'entrer dans sa maison ; 42 parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, et elle se mourait. Et comme Jésus y allait, les foules le serraient. 43 Et une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, et qui, ayant dépensé tout son bien en médecins, n'avait pu être guérie par aucun, 44 s'étant approchée par derrière, toucha le bord de son vêtement ; et à l'instant sa perte de sang s'arrêta. 45 Et Jésus dit : Qui est-ce qui m'a touché ? Mais comme tous le niaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui, dirent : Maître, les foules t'entourent et te pressent. 46 Mais Jésus dit : Quelqu'un m'a touché ; car j'ai connu qu'une puissance est sortie de moi. 47 Et la femme, voyant qu'elle n'était point restée cachée, vint toute tremblante, et se jetant à ses pieds, déclara devant tout le peuple pour quelle cause elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant. 48 Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. 49 Comme il parlait encore, arrive quelqu'un de chez le chef de la synagogue, disant : Ta fille est morte ; ne fatigue pas davantage le Maître. 50 Mais Jésus ayant entendu cela, lui répondit : Ne crains point ; crois seulement, et elle sera sauvée. 51 Et étant arrivé dans la maison, il ne laissa entrer personne, sinon Pierre et Jean et Jacques, et le père de l'enfant et la mère. 52 Et tous pleuraient, et se lamentaient sur elle ; mais il dit : Ne pleurez point ; elle n'est pas morte, mais elle dort. 53 Et ils se riaient de lui, sachant qu'elle était morte. 54 Mais lui, ayant pris sa main, dit à haute voix : Enfant, lève-toi ! 55 Et son esprit revint, et elle se leva à l'instant. Et il commanda de lui donner à manger. 56 Et ses parents furent stupéfaits, mais il leur ordonna de ne dire à personne ce qui était arrivé.

Luc 9

   1 Or, ayant assemblé les douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. 2 Et il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir. 3 Et il leur dit : Ne prenez rien pour le chemin, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez point chacun deux tuniques. 4 Et en quelque maison que vous entriez, demeurez-y, et de là vous partirez. 5 Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en sortant de cette ville-là, secouez même la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. 6 Et étant partis, ils allaient de bourgade en bourgade, annonçant l'Evangile et guérissant en tout lieu.
   7 Or Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il était en perplexité, parce que quelques-uns disaient : Jean est ressuscité des morts ; 8 et quelques-uns : Elie est apparu ; et d'autres : Quelqu'un des anciens prophètes est ressuscité. 9 Mais Hérode disait : Moi j'ai fait décapiter Jean ; qui est donc celui-ci, dont moi j'entends dire de telles choses ? Et il cherchait à le voir.
   10 Et les apôtres, étant revenus, lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait. Et les prenant avec lui, il se retira à l'écart, dans une ville appelée Bethsaïda. 11 Mais les foules l'ayant appris, le suivirent. Et les ayant accueillies, il leur parlait du royaume de Dieu, et il guérissait ceux qui avaient besoin de guérison. 12 Or le jour commença à baisser ; et les douze s'approchant lui dirent : Renvoie la foule, afin qu'ils aillent dans les bourgs et dans les campagnes d'alentour, pour se loger et trouver des vivres ; car nous sommes ici dans un lieu désert. 13 Et il leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils dirent : Nous n'avons pas plus de cinq pains et de deux poissons ; à moins que nous n'allions, nous, acheter des vivres pour tout ce peuple ! 14 Car ils étaient environ cinq mille hommes. Et il dit à ses disciples : Faites-les asseoir par rangées de cinquante. 15 Et ils firent ainsi, et ils les firent tous asseoir. 16 Et, prenant les cinq pains et les deux poissons, levant les yeux au ciel, il les bénit et les rompit, et il les donnait aux disciples, pour les présenter à la foule. 17 Et ils mangèrent et furent tous rassasiés ; et on emporta, des morceaux qui leur restèrent, douze paniers.
   18 Et il arriva, comme il priait à l'écart, que les disciples étaient réunis avec lui ; et il les interrogea, disant : Qui disent les foules que je suis ? 19 Eux, répondant, dirent : Jean-Baptiste ; et d'autres, Elie ; et d'autres, qu'un prophète d'entre les anciens est ressuscité. 20 Et il leur dit : Mais vous, qui dites-vous que je suis ? Et Pierre répondant, dit : Le Christ de Dieu. 21 Mais lui, parlant avec sévérité, leur défendit de dire cela à personne, 22 disant : Il faut que le fils de l'homme souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par les anciens et les principaux sacrificateurs et les scribes, et qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite le troisième jour. 23 Et il disait à tous : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, et qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. 24 Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera. 25 Car que sert-il à un homme de gagner le monde entier, et de se perdre ou de se ruiner soi-même ? 26 Car celui qui aura eu honte de moi et de mes paroles, le fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. 27 Or je vous le dis en vérité, il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort, qu'ils n'aient vu le règne de Dieu.
   28 Or il arriva, environ huit jours après ces discours, que, prenant avec lui Pierre et Jean et Jacques, il monta sur la montagne pour prier. 29 Et il arriva, pendant qu'il priait, que l'aspect de son visage fut autre, et son vêtement blanc, resplendissant. 30 Et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui ; lesquels étaient Moïse et Elie, 31 qui, apparaissant en gloire, parlaient de son issue qu'il devait accomplir à Jérusalem. 32 Mais Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil ; et s'étant réveillés, ils virent sa gloire, et les deux hommes qui étaient avec lui. 33 Et il arriva que, comme ils se séparaient de lui, Pierre dit à Jésus : Maître, il est bon que nous soyons ici ; faisons trois tentes, une pour toi et une pour Moïse et une pour Elie. Il ne savait ce qu'il disait. 34 Et comme il disait ces choses, il y eut une nuée et elle les couvrait de son ombre ; et ils furent saisis de crainte quand ceux-là entrèrent dans la nuée. 35 Et une voix sortit de la nuée, disant : Celui-ci est mon Fils, l'élu ; écoutez-le. 36 Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul. Et eux gardèrent le silence, et ne dirent rien à personne, en ces jours-là, de ce qu'ils avaient vu.
   37 Or il arriva le jour suivant, comme ils étaient descendus de la montagne, qu'une grande foule vint au-devant de lui. 38 Et voici, un homme de la foule s'écria, disant : Maître, je te prie, jette les yeux sur mon fils ; car c'est mon fils unique. 39 Et voici, un esprit se saisit de lui, et aussitôt il crie ; et il l'agite violemment, le fait écumer, et à peine le quitte-t-il en le brisant. 40 Et j'ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n'ont pu. 41 Et Jésus répondant, dit : génération incrédule et perverse, jusqu'à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. 42 Et tandis qu'il approchait, le démon le jeta par terre, et l'agita violemment. Mais Jésus réprimanda l'esprit impur, et guérit l'enfant, et le rendit à son père. 43 Et tous étaient frappés de la grandeur de Dieu.
Et comme tous étaient dans l'admiration de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples :
   44 Pour vous, écoutez bien ces paroles : Le fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. 45 Mais eux ne comprenaient point cette parole ; et elle leur était cachée, afin qu'ils ne la saisissent pas ; et ils craignaient de l'interroger au sujet de cette parole.
   46 Or il survint entre eux une discussion : lequel d'entre eux était le plus grand. 47 Mais Jésus, voyant la pensée de leur coeur, prit un petit enfant et le plaça auprès de lui, 48 et il leur dit : Quiconque recevra cet enfant en mon nom, me recevra ; et quiconque me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé ; car celui qui est le plus petit entre vous tous, celui-là est grand. 49 Et Jean, prenant la parole, dit : Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait des démons en ton nom, et nous l'avons empêché, parce qu'il ne te suit pas avec nous. 50 Mais Jésus lui dit : Ne l'empêchez point ; car celui qui n'est pas contre vous est pour vous.
   51 Or il arriva, comme les jours de son élévation s'accomplissaient, que lui-même prit la résolution d'aller à Jérusalem. 52 Et il envoya des messagers devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans une bourgade des Samaritains, pour lui préparer un logement. 53 Et on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. 54 Or les disciples Jacques et Jean, ayant vu cela, dirent : Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume ? 55 Mais lui se tournant, les réprimanda et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. 56 Et ils s'en allèrent à une autre bourgade.
   57 Et comme ils étaient en chemin, quelqu'un lui dit : Je te suivrai partout où tu iras. 58 Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. 59 Et il dit à un autre : Suis-moi. Mais celui-ci dit : Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père. 60 Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va, annonce le royaume de Dieu. 61 Et un autre aussi lui dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi de prendre d'abord congé de ceux qui sont dans ma maison. 62 Mais Jésus lui dit : Nul homme qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est propre au royaume de Dieu.

Luc 10

   1 Or, après cela, le Seigneur désigna encore soixante et dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui, dans toute ville et tout lieu où lui-même devait aller. 2 Et il leur disait : La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers dans sa moisson. 3 Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni chaussures, et ne saluez personne en chemin. 5 Et dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord : Paix à cette maison ! 6 Et s'il y a là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. 7 Et demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant de ce qu'il y a chez eux ; car l'ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point de maison en maison. 8 Et, dans quelque ville que vous entriez, si l'on vous y reçoit, mangez ce qui vous sera présenté, 9 et guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous. 10 Mais dans quelque ville que vous entriez, si l'on ne vous y reçoit pas, sortez sur ses places publiques, et dites : 11 Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds ; sachez toutefois ceci, c'est que le royaume de Dieu s'est approché. 12 Or, je vous dis qu'en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. 13 Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en s'asseyant dans le sac et la cendre. 14 Aussi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable que le vôtre au jugement. 15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. 16 Qui vous écoute m'écoute, et qui vous rejette me rejette : et qui me rejette, rejette Celui qui m'a envoyé.
   17 Or les soixante et dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes se soumettent à nous en ton nom. 18 Et il leur dit : je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. 19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne vous nuira. 20 Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits se soumettent à vous ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. 21 En cette heure même, il tressaillit de joie en son esprit, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ; oui, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. 22 Et se tournant vers ses disciples, il dit : Toutes choses m'ont été remises par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; ni qui est le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils le veut révéler. 23 Et se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! 24 Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l'ont point vu ; et d'entendre ce que vous entendez, et ne l'ont point entendu.
   25 Et voici, un certain légiste se leva, le mettant à l'épreuve et disant : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? 26 Et il lui dit : Qu'est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? 27 Et lui, répondant, dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28 Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela et tu vivras. 29 Mais lui, voulant se justifier lui-même, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? 30 Mais Jésus, reprenant, dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba entre les mains de brigands, qui, l'ayant dépouillé de ses vêtements et couvert de blessures, s'en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Or, il se rencontra qu'un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et l'ayant vu, il passa outre. 32 Et de même aussi un Lévite, étant venu dans cet endroit et le voyant, passa outre.

Références croisées

7:1 Mt 7:28-29, Mt 8:5-13
Réciproques : Lc 10:15
7:2 Lc 23:47, Mt 27:54, Ac 10:1, Ac 22:26, Ac 23:17, Ac 27:1, Ac 27:3, Ac 27:43, Gn 24:2-14, Gn 24:27, Gn 24:35-49, Gn 35:8, Gn 39:4-6, 2R 5:2-3, Jb 31:5, Pr 29:21, Ac 10:7, Col 3:22-25, Col 4:1, Lc 8:42, Jn 4:46-47, Jn 11:2-3
Réciproques : 1R 14:3, Mt 8:5, Mt 9:18, Mc 3:10, Mc 5:23, Lc 10:15, 1Th 2:8
7:3 Lc 8:41, Lc 9:38, Mt 8:5, Jn 4:47, Phm 1:10
Réciproques : Gn 23:8, 1R 14:3, Mc 5:23, Lc 4:38, 1Th 5:13, Jc 5:16
7:4 Lc 7:6-7, Lc 20:35, Mt 10:11, Mt 10:13, Mt 10:37, Mt 10:38, Ap 3:4
Réciproques : Gn 23:8, Lc 4:38, Ac 10:2, Ac 10:22, 2Tm 4:2, Jc 5:16
7:5 1R 5:1, 2Ch 2:11-12, Ga 5:6, 1Jn 3:14, 1Jn 5:1-3, 1Ch 29:3-9, Esd 7:27-28, 1Jn 3:18-19
Réciproques : Ac 10:2, Ac 10:22
7:6 Mt 20:28, Mc 5:24, Ac 10:38, Lc 8:49, Lc 7:4, Lc 5:8, Lc 15:19-21, Gn 32:10, Pr 29:23, Mt 3:11, Mt 5:26-27, Jc 4:6, Jc 4:10
Réciproques : Lv 13:45, Rt 2:10, 2R 5:21, Es 56:3, Mt 8:7, Mt 8:8, Mt 15:27, Mc 1:7, Mc 5:35, Mc 7:28, Lc 11:7, Lc 18:13, Jn 4:47, Jn 11:21, Rm 7:14
7:7 Lc 4:36, Lc 5:13, Ex 15:26, Dt 32:39, 1S 2:6, Ps 33:9, Ps 107:20, Mc 1:27
Réciproques : Lv 13:45, Rt 2:10, 2R 5:21, Mt 3:11, Mt 8:8, Mt 15:27, Mc 1:7, Mc 5:35, Lc 1:43, Lc 7:4, Lc 15:19, Lc 18:13
7:8 Ac 22:25-26, Ac 23:17, Ac 23:23, Ac 23:26, Ac 24:23, Ac 25:26, Ac 10:7-8, Col 3:22, 1Tm 6:1-2
Réciproques : Mt 8:9, Ac 13:48, Ac 23:31
7:9 Mt 8:10, Mt 15:28, Ps 147:19-20, Mt 9:33, Rm 3:1-3, Rm 9:4-5
Réciproques : Jn 1:50
7:10 Mt 8:13, Mt 15:28, Mc 9:23, Jn 4:50-53
Réciproques : Ac 10:38
7:11 Ac 10:38
7:12 Lc 8:42, Gn 22:2, Gn 22:12, 2S 14:7, 1R 17:9, 1R 17:12, 1R 17:18, 1R 17:23, 2R 4:16, 2R 4:20, Za 12:10, Jb 29:13, Ac 9:39, Ac 9:41, 1Tm 5:4-5, Jc 1:27, Lc 8:52, Jn 11:19
Réciproques : Gn 44:20, Lv 10:4, Jg 11:34, Rt 1:5, Ps 88:10, Ec 7:4, Es 47:9, Jr 6:26, Am 8:10, Mc 1:41, Mc 5:23, Lc 9:38, 1Tm 5:3, He 11:35
7:13 Jg 10:16, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:13, Es 63:9, Jr 31:20, Lm 3:32-33, Mc 8:2, Jn 11:33-35, He 2:17, He 4:15, Lc 8:52, Jr 31:15-16, Jn 20:13, Jn 20:15, 1Co 7:30, 1Th 4:13
Réciproques : Ec 7:4, Es 47:9, Am 8:10, Mt 14:14, Mt 15:32, Mt 20:34, Mc 1:41, Mc 9:22, Lc 10:33, Jn 11:21, Ac 20:10, Ap 5:5
7:14 Lc 8:54-55, 1R 17:21, Jb 14:12, Jb 14:14, Ps 33:9, Es 26:19, Ez 37:3-10, Jn 5:21, Jn 5:25, Jn 5:28, Jn 5:29, Jn 11:25, Jn 11:43, Jn 11:44, Ac 9:40-41, Rm 4:17, Ep 5:12
Réciproques : 2S 3:31, 2R 4:35, Mt 8:3, Mt 11:5, Mc 5:41, Mc 7:34, Lc 5:24, Lc 7:17, Lc 7:22, Ac 14:10
7:15 1R 17:23-24, 2R 4:32-37, 2R 13:21
Réciproques : 2R 4:35, 2R 4:36, 2R 6:7, Mc 5:41, Lc 7:22, Lc 8:54, Lc 9:42, Jn 5:21, Jn 11:43, Jn 11:44, Ac 9:41
7:16 Lc 1:65, Lc 5:8, Lc 5:26, Lc 8:37, Jr 33:9, Mt 28:8, Ac 5:5, Ac 5:11-13, Lc 2:20, Mt 9:8, Mt 15:31, Ga 1:24, Lc 7:39, Lc 9:19, Lc 24:19, Jn 1:21, Jn 1:25, Jn 4:19, Jn 6:14, Jn 7:40-41, Jn 9:17, Ac 3:22-23, Ac 7:37, Lc 1:68, Lc 19:44, Ex 4:31, Ps 65:9, Ps 106:4-5
Réciproques : Ex 13:19, So 2:7, Mt 21:11, Mt 21:46, Mc 2:12, Mc 6:15, Lc 19:37, Jn 7:12, Jn 7:39, Ac 2:43, Ac 13:12, Ac 19:17, He 2:6, Jc 1:23
7:17 Lc 7:14, Mt 4:24, Mt 9:31, Mc 1:28, Mc 6:14
7:18 Mt 11:2-6, Jn 3:26
7:19 Lc 10:1, Js 2:1, Mc 6:7, Ac 10:7-8, Ap 11:3, Gn 3:15, Gn 22:18, Gn 49:10, Dt 18:15-18, Ps 110:1-4, Es 7:14, Es 9:6-7, Es 11:1, Es 40:10-11, Es 59:20-21, Jr 23:5-6, Dn 9:24-26, Mi 5:2, Ag 2:7, Za 9:9, Ml 3:1-3, Ml 4:2, Jn 4:25
Réciproques : Jn 11:27, Ac 26:7, He 10:5
7:20 Réciproques : Es 35:5, Ml 3:1, Jn 11:27, Ac 2:22, Ac 26:7
7:21 1R 8:37, Ps 90:7-9, Mc 3:10, Mc 5:29, Mc 5:34, 1Co 11:30-32, He 12:6, Jc 5:14-15
Réciproques : Lv 14:48, Mt 9:27, Mt 11:5, Mt 15:30, Mt 20:30, Lc 4:40, Lc 7:22, Jn 9:39, Jn 14:11, Ac 1:1, Ac 10:38
7:22 Jn 1:46, Lc 7:21, Lc 18:35-43, Jb 29:15, Ps 146:8, Es 29:18-19, Es 32:3-4, Es 35:5-6, Es 42:6-7, Es 42:16, Es 61:1-3, Jr 31:8, Mt 9:28-30, Mt 21:14, Jn 9:30-33, Ac 26:18, Mt 15:30-31, Ac 3:2-8, Ac 8:7, Ac 14:8-10, Lc 5:12-15, Lc 17:12-19, Es 43:8, Mc 7:32-37, Lc 7:14-15, Lc 8:53-55, Lc 4:18, So 3:12, Jc 2:5
Réciproques : Lv 14:3, Ps 72:12, Es 42:18, Za 11:11, Mt 4:23, Mt 8:23, Mt 11:5, Lc 14:21, Jn 5:3, He 3:9
7:23 Lc 2:34, Es 8:14-15, Mt 11:6, Mt 13:57-58, Jn 6:60-66, Rm 9:32-33, 1Co 1:21-28, 1Co 2:14, 1P 2:7-8
Réciproques : Os 14:9, Ml 3:2, Mc 6:3, Lc 14:21, 2Tm 4:2
7:24 Mt 11:7-8, Lc 1:80, Lc 3:2, Mt 3:1-5, Mc 1:4-5, Jn 1:23, Gn 49:4, 2Co 1:17-20, Ep 4:14, Jc 1:6-8, 2P 2:17, 2P 3:17
Réciproques : 1R 14:15, Jn 1:38, Ac 19:32
7:25 2R 1:8, Es 59:17, Mt 3:4, 1P 3:3-4, 2S 19:35, 1R 10:5, Est 1:3, Est 1:11, Est 4:2, Est 5:1, Est 8:15, Mt 6:29
Réciproques : Lm 4:5, 1Tm 5:6, Ap 18:3
7:26 Mt 11:9-14, Jn 3:26-30, Jn 5:35, Lc 1:76, Lc 20:6, Lc 16:16
Réciproques : Ml 3:1, Ml 4:5, Mt 11:10, Mc 11:32, Jn 10:41
7:27 Lc 1:15-17, Lc 1:76, Es 40:3, Ml 3:1, Ml 4:5-6, Jn 1:23
Réciproques : Mt 11:10, Mc 1:2, Lc 9:52
7:28 Lc 1:14-15, Lc 3:16, Lc 9:48, Lc 10:23-24, Mt 11:11, Mt 13:16-17, Ep 3:8-9, Col 1:25-27, He 11:39-40, 1P 1:10-12
Réciproques : Mt 21:25, Mc 1:2, Lc 1:76, Lc 20:4, Jn 5:35
7:29 Lc 7:35, Jg 1:7, Ps 51:4, Rm 3:4-6, Rm 10:3, Ap 15:3, Ap 16:5, Lc 3:12, Mt 3:5-6, Mt 21:31-32
Réciproques : Mt 11:12, Mt 11:19, Mt 19:30, Mc 10:31, Lc 5:30, Lc 15:1, Lc 18:10, Jn 10:41
7:30 Lc 13:34, Jr 8:8, Rm 10:21, 2Co 6:1, Ga 2:21, Ac 20:27, Ep 1:11
Réciproques : Ps 107:11, Pr 1:25, Es 5:24, Mt 3:7, Mt 11:12, Mt 19:30, Mt 21:32, Mt 22:35, Mc 10:2, Mc 10:31, Lc 5:17, Lc 5:30, Lc 10:25, Lc 18:10, Jn 1:24, Jn 7:26, Jn 10:41, Jn 12:48, Tt 3:11, Tt 3:13
7:31 Lm 2:13, Mt 11:16-19, Mc 4:30
Réciproques : Dt 32:20, Lc 13:18
7:32 Mt 11:16-19, Pr 17:16, Es 28:9-13, Es 29:11-12, Jr 5:3-5, Za 8:5
Réciproques : Dt 32:20, Mt 9:23, Lc 15:25, 1Co 14:7
7:33 Lc 1:15, Jr 16:8-10, Mt 3:4, Mc 1:6, Mt 10:25, Jn 8:48, Jn 8:52, Jn 10:20, Ac 2:13
Réciproques : Nb 6:3, Ps 69:10, Mt 5:11, Mt 17:12
7:34 Lc 7:36, Lc 5:29, Lc 11:37, Lc 14:1, Jn 2:2, Jn 12:2, Lc 15:2, Lc 19:7, Mt 9:11
Réciproques : Nb 6:3, Ps 69:10, Mt 5:11, Mt 11:19, Mt 12:32, Lc 5:30, Lc 5:33, Lc 7:37, Lc 15:32
7:35 Lc 7:29, Pr 8:32-36, Pr 17:16, Os 14:9, Mt 11:19, 1Co 2:14-15
Réciproques : Lc 5:33, 1Co 1:24
7:36 Mt 26:6, Mc 14:3-9, Jn 11:2-16, Lc 7:34, Lc 11:37, Lc 14:1
Réciproques : Mt 11:19
7:37 Lc 7:34, Lc 7:39, Lc 5:30, Lc 5:32, Lc 18:13, Lc 19:7, Mt 21:31, Jn 9:24, Jn 9:31, Rm 5:8, 1Tm 1:9, 1Tm 1:15, 1P 4:18, Mt 26:7, Mc 14:3, Jn 11:2, Jn 12:2-3
Réciproques : Est 2:12, Mt 21:32, Lc 7:44, 1Co 13:7
7:38 Lc 6:21, Lc 22:62, Jg 2:4-5, Esd 10:1, Ps 6:6-8, Ps 38:18, Ps 51:17, Ps 126:5-6, Es 61:3, Jr 31:9, Jr 31:18-20, Jl 2:12, Za 12:10, Mt 5:4, 2Co 7:10-11, Jc 4:9, Lc 7:44, Gn 18:4, Jn 13:4-5, Lc 7:45-46, Ec 9:8, Ct 1:3, Es 57:9
Réciproques : Ex 12:11, 2R 4:27, Est 2:12, Mt 26:7, Mt 28:9, Mc 9:24, Mc 14:3, Lc 8:44, Jn 11:2, Jn 12:3, 1Tm 5:10
7:39 Lc 3:8, Lc 12:17, Lc 16:3, Lc 18:4, 2R 5:20, Pr 23:7, Mc 2:6-7, Mc 7:21, Lc 7:16, Jn 7:12, Jn 7:40, Jn 7:41, Jn 7:47-52, Jn 9:24, Lc 7:37, Lc 15:2, Lc 15:28-30, Lc 18:9-11, Es 65:5, Mt 9:12-13, Mt 20:16, Mt 21:28-31
Réciproques : 1R 12:26, Ps 10:11, Ps 51:17, Am 4:13, Jon 4:1, Mt 3:9, Mt 9:3, Mt 21:46, Mc 2:8, Mc 6:15, Lc 5:30, Lc 9:47, Lc 19:7, Jn 4:19, Jn 4:27, Rm 3:9, 1Co 13:5, Jc 1:24
7:40 Lc 5:22, Lc 5:31, Lc 6:8, Jn 16:19, Jn 16:30, Lc 18:18, Lc 20:20-21, Ez 33:31, Ml 1:6, Mt 7:22, Mt 26:49, Jn 3:2, Jn 13:13
Réciproques : 1R 2:14, Am 4:13, Mt 6:12, Mt 9:3, Mt 9:4, Mt 21:31, Mt 22:16, Mc 2:8, Mc 10:31, Lc 9:47, Ac 23:18, Ep 1:7
7:41 Lc 11:4, Lc 13:4, Es 50:1, Mt 6:12, Mt 18:23-25, Lc 7:47, Rm 5:20, 1Tm 1:15-16, Mt 18:28, Lc 12:48, Nb 27:3, Jr 3:11, Jn 15:22-24, Rm 3:23, 1Jn 1:8-10
Réciproques : Mt 18:24, Lc 16:5, Jn 19:11
7:42 Ps 49:7-8, Mt 18:25-26, Mt 18:34, Rm 5:6, Ga 3:10, Ps 32:1-5, Ps 51:1-3, Ps 103:3, Es 43:25, Es 44:22, Jr 31:33-34, Dn 9:18-19, Mi 7:18-20, Mt 6:12, Ac 13:38-39, Rm 3:24, Rm 4:5-8, Ep 1:7, Ep 4:32, Col 3:13
Réciproques : Ex 34:7, Dt 15:2, 2S 14:13, Mt 18:24, Lc 7:47, Lc 10:36, Lc 13:4, Lc 16:5, Jn 19:11, 2Co 5:14
7:43 Lc 7:47, 1Co 15:9-10, 2Co 5:14-15, 1Tm 1:13-16, Lc 10:38, Ps 116:16-18, Mc 12:34
Réciproques : Mt 18:26, Lc 10:28, Jn 13:13
7:44 Lc 7:37-39, Gn 19:2, Jg 19:21, 1S 25:41, 1Tm 5:10, Jc 2:6
Réciproques : Gn 18:4, Gn 24:32, Gn 43:24, 1R 21:29, Pr 26:12, Ct 6:13, Es 61:2, Mt 26:10, Mc 9:24, Lc 7:38, Jn 13:5, 1Co 13:7, 2Co 8:12, Jc 2:3
7:45 Gn 29:11, Gn 33:4, 2S 15:5, 2S 19:39, Mt 26:48, Rm 16:16, 1Co 16:20, 1Th 5:26
Réciproques : Gn 29:13, Ex 18:7, Ct 8:1, Mt 26:49, Lc 7:38
7:46 Rt 3:3, 2S 14:2, Ps 23:5, Ps 104:15, Ec 9:8, Dn 10:3, Am 6:6, Mi 6:15, Mt 6:17
Réciproques : Mt 26:7, Lc 7:38, Jn 12:3
7:47 Lc 7:42, Lc 5:20-21, Ex 34:6-7, Es 1:18, Es 55:7, Ez 16:63, Ez 36:29-32, Mi 7:19, Ac 5:31, Rm 5:20, 1Co 6:9-11, 1Tm 1:14, 1Jn 1:7, Lc 7:43, Mt 10:37, Jn 21:15-17, 2Co 5:14, Ga 5:6, Ep 6:24, Ph 1:9, 1Jn 3:18, 1Jn 4:19, 1Jn 5:3
Réciproques : Ex 32:30, Ps 32:5, Ps 103:3, Es 29:24, Mt 9:2, Mt 20:16, Mc 2:5, Lc 1:77, Lc 7:41, Lc 15:10, Lc 18:14, Jn 21:7, Rm 4:7, Rm 5:16, Rm 12:1, Ep 1:7, Col 1:14, 1Tm 1:16, 1Jn 2:12
7:48 Mt 9:2, Mc 2:5
Réciproques : Ex 34:7, Ps 103:3, Lc 5:20, Col 3:13
7:49 Lc 5:20-21, Mt 9:3, Mc 2:7
Réciproques : Mt 21:10
7:50 Lc 8:18, Lc 8:42, Lc 8:48, Lc 18:42, Ha 2:4, Mt 9:22, Mc 5:34, Mc 10:52, Ep 2:8-10, Jc 2:14-26, Ec 9:7, Rm 5:1-2
Réciproques : Ex 4:18, 1S 1:17, 1S 20:42, 1S 25:35, 2R 5:19, Es 57:2, Mt 5:4, Mt 8:10, Mt 15:28, Lc 17:19
7:1 Lc 4:43-44, Mt 4:23, Mt 9:35, Mt 11:1, Mc 1:39, Ac 10:38, Lc 2:10-11, Lc 4:18, Es 61:1-3, Mt 13:19, Ac 13:32, Rm 10:15, Lc 6:14-16, Mt 10:2-4, Mc 3:16-19
Réciproques : Ps 10:8, Mc 1:14, Mc 2:2, Lc 9:11, Ac 28:31
7:2 Lc 23:27, Mt 27:55-56, Mc 15:40-41, Mc 16:1, Jn 19:25, Ac 1:14, Lc 8:30, Mc 16:9
Réciproques : Ex 35:25, Mc 1:31, Mc 10:52, Lc 4:39, Lc 10:38, Lc 13:11, Lc 23:49, Lc 23:55, Lc 24:1, Lc 24:10, 1P 3:5
7:3 Lc 24:10, Lc 9:7-9, Jn 4:46-53, Ac 13:1, Ph 4:22, 1Ch 29:14, Es 23:18, Mt 2:11, Mt 25:40, Mt 26:11, Ac 9:36-39, 2Co 8:9, 1Tm 5:10
Réciproques : Ex 35:25, 2S 17:29, 2R 4:10, Pr 11:16, Ec 10:19, Mt 8:20, Mt 27:55, Mc 1:31, Mc 10:52, Mc 15:40, Mc 15:41, Lc 4:39, Lc 10:38, Lc 16:1, Ac 1:14, Rm 16:1, 2Tm 1:18, 1P 3:5, 1P 4:10
7:4 Mt 13:2, Mc 4:1
7:5 Lc 8:11, Mt 13:3-4, Mt 13:18, Mt 13:19, Mt 13:24-26, Mt 13:37, Mc 4:2-4, Mc 4:15, Mc 4:26-29, Lc 8:12, He 2:1, Jc 1:23-24, Ps 119:118, Mt 5:13, Gn 15:11
Réciproques : Mc 4:3, Mc 4:4, Lc 6:49
7:6 Lc 8:13, Jr 5:3, Ez 11:19, Ez 36:26, Am 6:12, Mt 13:5-6, Mt 13:20, Mt 13:21, Mc 4:5-6, Mc 4:16, Mc 4:17, Rm 2:4-5, He 3:7-8, He 3:15
7:7 Lc 8:14, Lc 21:34, Gn 3:18, Jr 4:3, Mt 13:7, Mt 13:22, Mc 4:7, Mc 4:18, Mc 4:19, He 6:7-8
7:8 Lc 8:15, Mt 13:8, Mt 13:23, Mc 4:8, Mc 4:20, Jn 1:12-13, Jn 3:3-5, Ep 2:10, Col 1:10, Gn 26:12, Pr 1:20-23, Pr 8:1, Pr 20:12, Jr 13:15, Jr 25:4, Mt 11:15, Mt 13:9, Ap 2:7, Ap 2:11
Réciproques : Pr 18:15, Lc 6:27, Lc 6:47, Lc 14:35
7:9 Os 6:3, Mt 13:10, Mt 13:18, Mt 13:36, Mt 15:15, Mc 4:10, Mc 4:34, Mc 7:17-18, Jn 15:15
Réciproques : Mc 14:22
7:10 Lc 10:21-24, Ps 25:14, Mt 11:25, Mt 13:11-12, Mt 16:17, Mc 4:11, Rm 16:25, 1Co 2:7-11, 1Co 12:11, Ep 3:3-9, Col 1:26-28, Col 2:2, 1Tm 3:16, 1P 1:10-12, Dt 29:4, Es 6:9, Es 29:14, Es 44:18, Jr 5:21, Mt 13:14-17, Jn 12:40, Ac 28:26-27, Rm 11:7-10
Réciproques : Ez 12:2, Ez 24:3, Mt 6:23, Mt 10:27, Mt 12:46, Mt 13:3, Mt 22:1, Mc 4:12, Mc 4:34, Mc 12:1, Lc 9:11, Rm 11:8, 1Co 4:1, Ep 3:4, Ap 1:20
7:11 Es 8:20, Mt 13:19, Mc 4:14-20, 1Co 3:6-7, 1Co 3:9-12, Jc 1:21, 1P 1:23-25
Réciproques : Es 55:11, Mc 2:2, Mc 4:26, Lc 8:5, Jn 17:17, Rm 10:17, 1Th 2:13, He 4:12, He 13:7
7:12 Lc 8:5, Pr 1:24-26, Pr 1:29, Mt 13:19, Mc 4:15, Jc 1:23-24, Pr 4:5, Es 65:11, 2Th 2:9-14, Ap 12:9
Réciproques : Za 7:12, Mc 4:4, Mc 16:16, Jn 11:48
7:13 Ps 106:12-14, Es 58:2, Ez 33:32, Mt 13:20-21, Mc 4:16-17, Mc 6:20, Jn 5:35, Ga 3:1, Ga 3:4, Ga 4:15-20, Jb 19:28, Pr 12:3, Pr 12:12, Ep 3:17, Col 2:7, Jud 1:12, Lc 22:31-32, Os 6:4, Jn 2:23-25, Jn 8:30-32, Jn 12:42-43, Jn 15:2, Jn 15:6, Ac 8:13-23, 1Co 13:2, 1Co 15:2, Col 1:23, 1Th 3:5, 1Tm 1:19, 2Tm 2:18-19, He 10:39, Jc 2:26, 2P 2:20, 2P 2:22, 1Jn 2:19
Réciproques : Ex 4:31, Ex 14:31, Jb 23:11, Jr 34:16, Os 7:16, Mt 13:6, Mt 26:41, Mc 4:5, Lc 6:47, Lc 8:6, Lc 11:4, Jn 7:31, 1Co 13:13, Ep 6:13, He 6:5, Ap 2:26
7:14 Lc 8:7, Lc 16:13, Lc 17:26-30, Lc 18:24-25, Lc 21:34, Mt 6:24-25, Mt 13:22, Mc 4:19, 1Tm 6:9-10, 1Tm 6:17, 2Tm 4:10, 1Jn 2:15-17, Lc 13:6-9, Jn 15:6
Réciproques : Jr 4:3, Mc 4:7, Mc 4:18, Lc 10:41, Lc 12:15, Lc 14:18, Lc 18:23, 1Co 6:3, 1Co 7:35, 1Co 15:19, Ga 5:22, 2Tm 2:4, He 12:1, He 13:5
7:15 Lc 6:45, Dt 30:6, Ps 51:10, Jr 31:33, Jr 32:29, Ez 36:26-27, Rm 7:18, Ep 2:8, Jc 1:16-19, 1P 2:1-2, Lc 11:28, Jb 23:11-12, Ps 1:1-3, Ps 119:11, Ps 119:127-129, Pr 3:1, Jr 15:16, Jn 14:15, Jn 14:21-24, Jn 15:10, 1Co 7:19, He 2:1, Jc 1:22-25, 1Jn 2:3, Mt 24:13, Rm 2:7, Rm 6:22, Rm 7:4, Ga 5:22-26, Ph 1:11, Ph 3:13-15, Col 1:6, Col 1:10, He 6:11-12, He 10:36, Jc 1:4, Jc 5:7-8
Réciproques : Lv 18:26, Dt 6:6, Js 24:14, Ne 5:16, Pr 7:1, Ez 3:10, Ez 3:20, Mt 10:22, Mt 13:8, Mt 13:23, Mc 4:8, Mc 4:20, Lc 6:27, Lc 8:8, Lc 8:21, Lc 21:19, Jn 7:17, Jn 15:4, Jn 17:17, Rm 8:25, Rm 10:10, Rm 11:22, Rm 12:12, 2Tm 4:7, He 12:1, 2P 1:6, Ap 2:3
7:16 Lc 11:33, Mt 5:15-16, Mc 4:21-22, Ac 26:18, Ph 2:15-16, Ap 1:20, Ap 2:1, Ap 11:4
7:17 Lc 12:2-3, Ec 12:14, Mt 10:26, 1Co 4:5
Réciproques : Mt 6:4, Mc 4:22, Lc 11:33, Rm 2:16
7:18 Lc 9:44, Dt 32:46-47, Pr 2:2-5, Mc 4:23-24, Mc 13:14, Ac 10:33, Ac 17:11, He 2:1, Jc 1:19-25, 1P 2:1-2, Lc 19:26, Mt 13:12, Mt 25:29, Mc 4:25, Jn 15:2, Lc 12:20-21, Lc 16:2-4, Lc 16:19-25, Mt 7:22-23, 1Co 13:1-3, Pr 14:12, Rm 12:3, 1Co 3:18, 1Co 8:2, 1Co 14:37, Ph 3:4, Jc 1:26
Réciproques : Dt 4:9, Ne 8:3, Jr 17:21, Mt 11:7, Mt 25:8, Mc 4:9, Lc 6:27, Lc 7:50, Lc 10:42, Jn 10:5
7:19 Mt 12:46-50, Mc 3:21, Mc 3:31-35
Réciproques : Jn 7:3
7:20 Mt 13:55-56, Mc 6:3, Jn 7:3-6, Ac 1:14, 1Co 9:5, Ga 1:19
7:21 Lc 11:27-28, Mt 25:40, Mt 25:45, Mt 28:10, Jn 15:14-15, Jn 20:17, 2Co 5:16, 2Co 6:18, He 2:11-13, Lc 8:15, Mt 7:21-26, Mt 17:5, Jn 6:28-29, Jn 13:17, Jc 1:22, 1Jn 2:29, 1Jn 3:22, 1Jn 3:23, 3Jn 1:11
Réciproques : Gn 7:5, Ez 33:31, Mt 12:50, Rm 2:13, Rm 10:17, Ph 4:9, 1Th 2:13
7:22 Mt 8:18, Mt 8:23-27, Mc 4:35-41, Jn 6:1, Mt 14:22, Mc 5:21, Mc 6:45, Mc 8:13
Réciproques : Mc 4:37, Ac 21:1, Ac 27:2
7:23 Ps 44:23, Es 51:9-10, He 4:15, Ps 93:3-4, Ps 107:23-30, Ps 124:2-4, Ps 148:8, Es 54:11, Ac 27:14-20
Réciproques : Ps 107:29, Jr 49:23, Mt 8:24, Mc 4:37
7:24 Ps 69:1-2, Ps 116:3-4, Ps 142:4-5, Lm 3:54-56, Jn 2:2-6, Mt 14:30, 2Co 1:9-10, Ps 65:7, Ps 104:6-9, Ps 107:25-29, Es 50:2, Jr 5:22, Na 1:4, Mc 4:39
Réciproques : Jr 49:23, Jon 1:15, Mt 8:25, Mt 8:26, Mc 4:38, Mc 6:51, Lc 4:39
7:25 Lc 12:28, Mt 6:30, Mt 8:26, Mt 14:31, Mt 17:20, Mc 4:40-41, Jn 11:40, Gn 1:9-10, Js 10:12-14, Jb 38:8-10, Pr 8:29, Pr 30:4
Réciproques : Ps 29:4, Mc 6:51, Lc 9:41, Lc 9:43
7:26 Mt 8:28-34, Mc 5:1-20
7:27 Mc 5:2-5, 1S 19:24, Nb 19:16, Es 65:4
Réciproques : 2Ch 28:15, Dn 4:16, Mt 4:24, Mt 8:28, Lc 8:35, Lc 8:43, Lc 13:11, Ap 18:2
7:28 Lc 4:33-36, Mt 8:29, Mc 1:24-27, Mc 5:6-8, Ac 16:16-18, Lc 8:37-38, Es 27:1, 2P 2:4, 1Jn 3:8, Jc 2:19, Ap 20:1-3, Ap 20:10
Réciproques : 1R 17:18, Jb 21:14, Jr 11:15, Mt 8:34, Mt 12:43, Mt 14:33, Mc 3:11, Mc 5:7, Mc 5:22, Lc 4:7, Lc 4:34, Lc 8:31, Lc 16:23, Ac 16:17, Ac 19:15, Rm 8:15, 1Co 14:25, Ap 18:2
7:29 Mc 5:8, Ac 19:12-16, Lc 9:39, Lc 9:42, Mc 5:3-5, Mc 9:20-26, 2Tm 2:25-26
Réciproques : Jb 2:6, Mt 8:28, Mt 17:18, Mc 9:25, Ac 19:16
7:30 Mt 26:53, Mc 5:9, Lc 8:2, Mt 8:29, Mc 16:9
Réciproques : Mt 8:31
7:31 Lc 8:28, Jb 1:11, Jb 2:5, Ph 2:10-11, Mt 25:41, Ap 9:2, Ap 19:20, Ap 20:2-3, Ap 20:14, Ap 20:15
Réciproques : 2P 2:4, Ap 9:1
7:32 Lv 11:7, Es 65:4, Es 66:3, Mt 8:30-33, Mc 5:11-13, Jb 1:10, Ps 62:11, Jn 19:11, 1Jn 4:4, 1R 22:22, Jb 1:12, Jb 2:6, Ap 20:7
Réciproques : Jb 38:11, Lc 15:15, Jn 13:27
7:33 Jn 8:44, 1P 5:8, Ap 9:11
Réciproques : Lv 11:7, Jb 1:12, Jb 38:11, Mt 8:32, Jn 13:27
7:34 Mt 8:33, Mt 28:11, Mc 5:14, Ac 19:16-17
Réciproques : Jn 17:9
7:35 Es 49:24-25, Es 53:12, He 2:14-15, 1Jn 3:8, Lc 2:46, Lc 10:39, Mc 5:15, Ac 22:3, Lc 8:27, Lc 15:17, Ps 51:10
Réciproques : Gn 28:17, Dt 33:3, 2R 4:38, 2Ch 28:15, Ez 20:1, Mt 11:29, Ac 19:16, 2Tm 1:7, Tt 2:2
7:36 Réciproques : Mc 5:15
7:37 Lc 8:28, Lc 5:8, Dt 5:25, 1S 6:20, 2S 6:8-9, 1R 17:18, Jb 21:14-15, Mt 8:34, Mc 5:17, Ac 16:39, Lc 9:5, Lc 9:56, Lc 10:10-11, Lc 10:16
Réciproques : 1S 16:4, 1S 18:12, Am 7:12, Mt 9:1, Mt 21:17, Mc 1:24, Mc 8:13, Lc 4:34, Lc 4:42, Lc 5:26, Lc 7:16, Lc 8:38, Ac 2:43, Rm 8:15
7:38 Lc 8:28, Lc 8:37, Dt 10:20-21, Ps 27:4, Ps 32:7, Ps 116:12, Ps 116:16, Mc 5:18, Ph 1:23, Ex 12:25-27, Ex 13:8-9, Ex 13:14-16, Ps 71:17-18, Ps 78:3-6, Ps 107:21-22, Ps 107:31, Ps 107:32, Ps 111:2-4, Ps 145:3-12, Es 63:7-13, Mc 5:19-20, Ac 9:13-16, Ga 1:23-24, 1Tm 1:13-16
Réciproques : Gn 24:54, 2R 4:38, Am 7:12, Mt 21:17, Lc 4:42, Jn 1:38, Jn 4:40, Jn 17:15, Ac 3:11
7:39 1Tm 5:8, Lc 17:15-18, Dt 10:21, Ps 66:16, Ps 126:2-3, Dn 4:1-3, Dn 4:34-37, Mc 1:45, Jn 4:29
Réciproques : Gn 24:54, Mc 5:18, Lc 2:17, Jn 17:15
7:40 Mt 9:1, Mc 5:21, Lc 5:1, Lc 19:6, Lc 19:37, Lc 19:38, Lc 19:48, Mc 6:20, Mc 12:37, Jn 5:35, Pr 8:34, Ac 10:33
Réciproques : Jn 4:45, Jn 6:24
7:41 Mt 9:18-25, Mc 5:22-43, Lc 13:14, Ac 13:15, Ac 18:8, Ac 18:17, Lc 5:8, Lc 17:16, Ap 5:8, Mt 8:7-8, Mc 5:23, Jn 4:46-49, Jn 11:21, Ac 9:38
Réciproques : Lc 7:3, Lc 8:49, Lc 9:38, Jn 4:47, Jn 11:32
7:42 Lc 7:12, Gn 44:20-22, Jb 1:18-19, Za 12:10, Jb 4:20, Ps 90:5-8, Ps 103:15-16, Ec 6:12, Ez 24:16, Ez 24:25, Rm 5:12, Lc 8:45, Mc 5:24
Réciproques : Jg 11:34, Mt 9:18, Mc 5:22, Lc 7:2, Lc 7:50, Lc 9:38, Jn 4:46
7:43 Lv 15:25-33, Mt 9:20-22, Mc 5:25, Lc 8:27, Lc 13:11, Lc 13:16, Mc 9:21, Jn 5:5-6, Jn 9:1, Jn 9:21, Ac 3:2, Ac 4:22, Ac 14:8-10, 2Ch 16:12, Ps 108:12, Es 2:22, Es 55:1-3, Mc 5:26, Mc 9:18, Mc 9:22, Jb 13:4
Réciproques : Jr 8:22, Jr 46:11, Mt 9:12, Mc 12:44, Lc 21:4
7:44 Lc 7:38, Dt 22:12, Mc 5:27-28, Mc 6:56, Ac 5:15, Ac 19:12, Lc 13:13, Ex 15:26, Ml 4:2, Mt 8:3, Mt 20:34, Jn 5:13
Réciproques : Nb 15:38, Jr 46:11, Za 8:23, Mt 9:20, Mc 5:25
7:45 Lc 9:13, Mc 5:30-32
Réciproques : Mt 9:21, Mc 5:24, Mc 5:31, Lc 5:1, Lc 6:19, Lc 8:42
7:46 Lc 6:19, 1P 2:9
Réciproques : Mc 5:30, Lc 5:17
7:47 Ps 38:9, Os 5:3, 1S 16:4, Ps 2:11, Es 66:2, Os 13:1, Ha 3:16, Mt 28:8, Mc 5:33, Ac 16:29, 1Co 2:3, 2Co 7:15, Ph 2:12, He 12:28, Lc 17:15-16, Ps 66:16
Réciproques : Ct 2:14
7:48 Mt 9:2, Mt 9:22, Mt 12:20, 2Co 6:18, Lc 7:50, Lc 17:19, Lc 18:42, Mt 8:13, Mc 5:34, Ac 14:9, He 4:2, Ex 4:18, 1S 1:17, 2R 5:19
Réciproques : 1S 25:35, Ct 2:14, Mc 2:5, Lc 8:50
7:49 Lc 8:41-43, Mt 9:23-26, Mc 5:35-43, Lc 7:6, Lc 11:7, Es 7:12, Mc 5:35
Réciproques : Mt 9:18, Lc 18:39, Jn 11:21
7:50 Lc 8:48, Es 50:10, Mc 5:36, Mc 9:23, Mc 11:22-24, Jn 11:25, Jn 11:40, Rm 4:17, Rm 4:20
Réciproques : Gn 18:14
7:51 1R 17:19-23, 2R 4:4-6, 2R 4:34-36, Es 42:2, Mt 6:5-6, Ac 9:40, Lc 6:14, Lc 9:28, Mc 5:37-40, Mc 14:33
Réciproques : Mt 17:1, Lc 8:54
7:52 Gn 23:2, Gn 27:34-35, 2S 18:33, Jr 9:17-21, Ex 24:17, Za 12:10, Mc 5:38-39, Jn 11:4, Jn 11:11-13
Réciproques : 2R 4:32, Lc 7:12, Lc 7:13, 1Th 4:13, Ap 5:5
7:53 Lc 16:14, Jb 12:4, Jb 17:2, Ps 22:7, Es 53:3, Mc 15:44-45, Jn 11:39, Jn 19:33-35
Réciproques : 2R 4:32, 2Ch 30:10, Mc 5:38, Mc 5:40, Lc 6:25, Lc 7:22, 1Th 4:13
7:54 Lc 8:51, Mc 5:40, Jr 31:32, Mt 9:25, Mc 1:31, Mc 5:41, Mc 8:23, Mc 9:27, Lc 7:14-15, Jn 5:21, Jn 5:28, Jn 5:29, Jn 11:43, Ac 9:40, Rm 4:17
Réciproques : 1R 17:22, Mt 8:15, Lc 5:13, Lc 5:24
7:55 1R 17:21-23, Jn 11:44, Lc 24:41-43, Mc 5:43, Jn 11:44
Réciproques : 2R 4:35, Mc 5:41, Lc 5:13, Lc 7:14, Jn 5:21
7:56 Lc 5:14, Mt 8:4, Mt 9:30, Mc 5:42-43
Réciproques : Mt 17:9, Mc 1:43
7:1 Lc 6:13-16, Mt 10:2-5, Mc 3:13-19, Mc 6:7-13, Lc 10:19, Mt 10:1, Mt 16:19, Mc 6:7, Mc 16:17-18, Jn 14:12, Ac 1:8, Ac 3:16, Ac 4:30, Ac 9:34
Réciproques : Nb 27:19, Mt 22:3, Mc 1:27, Mc 3:14, Lc 9:6, Lc 9:40, Lc 10:2, Lc 10:17, Lc 14:17, Ac 16:18, Ac 28:8
7:2 Lc 10:1, Lc 10:9, Lc 10:11, Lc 16:16, Mt 3:2, Mt 10:7-8, Mt 13:19, Mt 24:14, Mc 1:14-15, Mc 6:12, Mc 16:15, He 2:3-4
Réciproques : Mt 4:17, Mt 10:5, Mt 12:28, Lc 6:13, Lc 9:6, Ac 8:12, 1Co 12:9
7:3 Lc 10:4-12, Lc 12:22, Lc 22:35, Ps 37:3, Mt 10:9-10, Mc 6:8-9, 2Tm 2:4, Lc 3:11, Lc 5:29, Lc 12:28
Réciproques : Js 9:11, 2R 4:13
7:4 Lc 10:5-8, Mt 10:11, Mc 6:10, Ac 16:15
Réciproques : Lc 10:7
7:5 Lc 9:48, Lc 10:10-12, Lc 10:16, Mt 10:14-15, Mc 6:11, Mc 9:37, Ac 13:51, Ac 18:6, Lc 9:53-56, Ne 5:13, Lc 5:14, Mt 10:18
Réciproques : Mc 13:9, Lc 8:37, Ac 16:15, Ph 2:29
7:6 Lc 9:1-2, Mc 6:12-13, Mc 16:20, Ac 4:30, Ac 5:15
Réciproques : Mt 10:7, Jc 5:16, 1P 1:12
7:7 Jb 18:11-12, Ps 73:19, Mt 14:1-12, Mc 6:14-28, Lc 21:25, Es 22:5, Mi 7:4
Réciproques : Mc 8:28, Lc 3:1, Lc 8:3, Lc 9:9, Lc 9:19, Lc 13:32, Lc 19:3, Lc 23:8, Jn 3:24, Ap 20:4
7:8 Lc 9:19, Mt 17:10, Mc 6:15, Mc 8:28, Jn 1:21
7:9 Lc 9:7, Lc 13:31-32, Lc 23:8
Réciproques : 2R 8:4, Mt 14:10, Mt 21:10, Mc 6:16, Ap 20:4
7:10 Lc 10:17, Za 1:10, Mc 6:30, He 13:17, Mt 14:13, Mc 2:7, Mc 6:31-32, Mt 11:21, Mc 6:45, Jn 1:44
Réciproques : Mt 10:2, Mc 8:22, Lc 10:13, Lc 14:21, Jn 6:1
7:11 Mt 14:14, Mc 6:33-34, Rm 10:14, Rm 10:17, Es 61:1, Jn 4:34, Jn 6:37, Rm 15:3, 2Tm 4:2, Lc 8:1, Lc 8:10, Mt 21:31, Mt 21:43, Ac 28:31, Lc 1:53, Lc 5:31, He 4:16
Réciproques : Mt 4:23, Mt 9:12, Ac 5:16
7:12 Mt 14:15-21, Mc 6:35, Mc 6:36-44, Jn 6:1, Jn 6:5-15, Mt 15:23, Mt 15:32, Ps 78:19-20, Ez 34:25, Os 13:5
Réciproques : Mc 5:31, Mc 8:19
7:13 2R 4:42-43, Mt 14:16-17, Mc 6:37-38, Jn 6:5-9, Nb 11:21-23, Pr 11:24-25
Réciproques : 2R 4:38, Mt 15:33, Mt 16:9, Mc 8:5, Lc 8:45, Jn 4:8, Jn 6:1, Jn 6:9
7:14 Mc 6:39-40, Mc 8:6, 1Co 14:40
Réciproques : Mt 14:19, Mt 15:35, Jn 6:10
7:15 Réciproques : Mc 6:40, Mc 8:6
7:16 Ps 121:1-2, Mt 14:19, Mc 7:34, Lc 22:19, Lc 24:30, Mt 15:36, Jn 6:11, Jn 6:23, Ac 27:35, Rm 14:6, 1Co 10:30, 1Co 11:24, 1Tm 4:4-5
Réciproques : Mc 6:41, Lc 22:17
7:17 Ps 37:16, Pr 13:25, Mt 14:20-21, Mt 15:37-38, Mc 6:42-44, Mc 8:8-9, Ps 107:9, 2R 4:44, Mt 16:9-10, Mc 8:19-20, Jn 6:11-13, Ph 4:18-19
Réciproques : 2R 4:43, Ps 146:7, Jn 6:12
7:18 Lc 11:1, Lc 22:39-41, Mt 26:36, Mt 16:13-14, Mc 8:27-30
Réciproques : Lc 9:28
7:19 Lc 9:7-8, Ml 4:5, Mt 14:2, Jn 1:21, Jn 1:25, Mc 6:15, Jn 7:40, Jn 9:17
Réciproques : Mt 16:14, Mc 8:27, Mc 9:4, Lc 7:16, Lc 9:30
7:20 Mt 5:47, Mt 16:15, Mt 22:42, Lc 22:67, Mt 16:16-17, Mt 26:63, Mc 8:29, Mc 14:61, Jn 1:41, Jn 1:49, Jn 4:29, Jn 4:42, Jn 6:69, Jn 7:41, Jn 11:27, Jn 20:31, Ac 8:37, Ac 9:22, Ac 17:3, 1Jn 5:1
Réciproques : Mc 8:27
7:21 Mt 16:20, Mt 17:9, Mc 8:31
Réciproques : Mt 17:12, Mc 8:30
7:22 Lc 9:44, Lc 18:31-34, Lc 24:7, Lc 24:26, Gn 3:15, Ps 22:1-31, Ps 69:1-36, Es 53:1-12, Dn 9:26, Za 13:7, Mt 16:21, Mt 17:12, Mt 17:22, Mc 8:31, Mc 9:31, Mc 10:33-34, Ac 4:25-28, Ac 13:27-29, 1Co 15:4, 1P 1:11
Réciproques : Es 53:3, Mt 17:9, Mt 27:63, Lc 9:31, Lc 17:25, Lc 24:6, Lc 24:44, Jn 12:48, Jn 21:19, Ac 4:27
7:23 Lc 14:26-27, Mt 10:38-39, Mt 16:22-25, Mc 8:34-38, Jn 12:25-26, Rm 8:13, Col 3:5, 2Tm 3:12, Tt 2:12, 1Co 15:30-31
Réciproques : 2R 6:19, Mt 13:21, Mt 16:24, Mt 19:21, Mc 10:21, Lc 18:22, Lc 23:26, Jn 10:27, Jn 19:17, Ga 1:16, 1P 2:21
7:24 Lc 17:33, Ac 20:23-24, He 11:35, Ap 2:10, Ap 12:11
Réciproques : Est 4:16, Ec 3:6, Mt 5:11, Mt 5:29, Mt 10:38, Mt 18:9, Mc 8:35, Jn 12:25, Ac 27:19
7:25 Lc 4:5-7, Lc 12:19-21, Lc 16:24-25, Ps 49:6-8, Mt 16:26, Mc 8:36, Mc 9:43-48, Ac 1:18, Ac 1:25, 2P 2:15-17, Ap 18:7-8, Mt 13:48, Mt 13:50, 1Co 9:27
Réciproques : Jb 27:8, Ec 3:6, Mt 5:29, Mt 18:9, Lc 17:33, Ac 27:19, 1Co 15:32
7:26 Lc 12:8-9, Ps 22:6-8, Es 53:3, Mt 10:32-33, Mc 8:38, Jn 5:44, Jn 12:43, Rm 1:16, 2Co 12:10, Ga 6:14, 2Tm 1:12, 2Tm 2:12, He 11:26, He 13:13, 1P 4:14-16, Ap 3:5, Lc 13:25-27, Mt 7:22-23, Ap 21:8, Dn 7:10, Mt 16:27, Mt 24:30-31, Mt 25:31, Mt 26:64, 2Th 1:8-10, Jud 1:14, Ap 1:7, Ap 20:11
Réciproques : Gn 2:25, Ps 24:10, Ct 8:1, Mt 13:12, Jn 12:48, 2Tm 1:8, He 2:11
7:27 Mt 16:28, Mc 9:1, Jn 14:2, Jn 16:7, Jn 21:22-23, Lc 2:26, Jn 8:51-52, Jn 8:59, He 2:9, Lc 22:18, Mc 14:25
Réciproques : Lc 21:3
7:28 Mt 17:1-13, Mc 9:2-13, Lc 8:51, Mt 26:37-39, Mc 14:33-36, 2Co 13:1, Lc 9:18, Lc 6:12, Ps 109:4, Mc 1:35, Mc 6:46, He 5:7
Réciproques : Lc 3:21, Lc 11:1, Jn 6:3, Jn 20:26, 2P 1:16
7:29 Ex 34:29-35, Es 33:17, Es 53:2, Mt 17:2, Mc 9:2-3, Jn 1:14, Ac 6:15, Ph 3:7-8, 2P 1:16-18, Ap 1:13-16, Ap 20:11
Réciproques : Jg 13:6, Dn 10:6, Lc 3:21, 2Co 3:7, Ph 2:8
7:30 Lc 24:27, Lc 24:44, Mt 17:3-4, Mc 9:4-6, Jn 1:17, Rm 3:21-23, 2Co 3:7-11, He 3:3-6, Lc 9:19, Lc 1:17, Jc 5:17-18
Réciproques : 1R 17:1, Ml 4:5, Mt 5:32, Ac 3:22, Ac 7:37, Ap 17:1
7:31 2Co 3:18, Ph 3:21, Col 3:4, 1P 5:10, Lc 9:22, Lc 13:32-34, Jn 1:29, 1Co 1:23-24, 1P 1:11-12, Ap 5:6-12, Ap 7:14
Réciproques : Mt 16:21, Mt 17:3, Mc 9:4, Mc 14:37, Jn 19:28, Ac 7:37
7:32 Lc 22:45-46, Dn 8:18, Dn 10:9, Mt 26:40-43, Ex 33:18-23, Es 60:1-3, Es 60:19, Jn 1:14, Jn 17:24, 2P 1:16, 1Jn 3:2, Ap 22:4-5
Réciproques : Ct 5:2, Za 4:1, Mt 26:43, Mc 14:37
7:33 Ps 4:6-7, Ps 27:4, Ps 63:2-5, Ps 73:28, Jn 14:8, 2Co 4:6, Mt 17:14, Mc 9:5-6, Mc 10:38
Réciproques : 1R 17:1, Mt 7:13, Mt 17:3, Mt 17:4
7:34 Ex 14:19-20, Ex 40:34-38, Ps 18:9-11, Es 19:1, Mt 17:5-7, Mc 9:7-8, Jg 6:22, Jg 13:22, Dn 10:8, Ap 1:17
Réciproques : Ex 19:9, Ex 34:5, Nb 11:25, Lc 3:22, 2P 1:17
7:35 Lc 3:22, Mt 3:17, Jn 3:16, Jn 3:35, Jn 3:36, 2P 1:17-18, Dt 18:18-19, Es 55:3-4, Jn 5:22-24, Ac 3:22-23, He 2:3, He 3:7-8, He 3:15, He 5:9, He 12:25-26
Réciproques : Ex 19:9, Ex 34:5, Nb 11:25, Dt 18:15, 1Ch 17:13, Mt 5:32, Mt 12:18, Mt 17:5, Mc 1:11, Mc 12:6, Lc 11:31, Lc 20:13, Jn 6:27, Ac 7:37
7:36 Ec 3:7, Mt 17:9, Mc 9:6, Mc 9:10
Réciproques : Mt 16:20, Mt 17:8, Mc 9:8
7:37 Mt 17:14-21, Mc 9:14-29
7:38 Lc 7:12, Lc 8:41-42, Mt 15:22, Jn 4:47, Gn 44:20, Za 12:10
Réciproques : Jg 11:34, Mt 17:15, Mc 9:17, Lc 7:3
7:39 Lc 4:35, Lc 8:29, Mc 5:4-5, Mc 9:20, Mc 9:26, Jn 8:44, 1P 5:8, Ap 9:11
Réciproques : Jb 18:4, Mc 1:26, Mc 9:18, Lc 9:42
7:40 Lc 9:1, Lc 10:17-19, 2R 4:31, Mt 17:20-21, Ac 19:13-16
Réciproques : Mt 17:16, Mc 9:18
7:41 Lc 8:25, Mc 9:19, Jn 20:27, He 3:19, He 4:2, He 4:11, Dt 32:5, Ps 78:8, Mt 3:7, Mt 12:39, Mt 12:45, Mt 16:4, Mt 23:36, Ac 2:40, Ex 10:3, Ex 16:28, Nb 14:11, Nb 14:27, Jr 4:14, Mt 17:17, Jn 14:9, Ac 13:18, Rm 2:4, He 3:9-11, 2R 5:8, Mt 11:28, Mc 10:14, Mc 10:49, He 7:25
Réciproques : Mt 6:30, Lc 11:29, 2Co 12:21
7:42 Lc 9:39, Mc 1:26-27, Mc 9:20, Mc 9:26, Mc 9:27, Ap 12:12, Lc 7:15, 1R 17:23, 2R 4:36, Ac 9:41
Réciproques : Gn 19:14, Za 3:2, Mt 17:18, Mc 5:2, Mc 9:25, Lc 4:35, Lc 8:29, Ac 10:38, 2Co 12:21
7:43 Lc 4:36, Lc 5:9, Lc 5:26, Lc 8:25, Ps 139:14, Za 8:6, Mc 6:51, Ac 3:10-13
Réciproques : Lc 2:19
7:44 Lc 1:66, Lc 2:19, Lc 2:51, Es 32:9-10, Jn 16:4, 1Th 3:3-4, He 2:1, He 12:2-5, Lc 9:22, Lc 18:31, Lc 24:6-7, Lc 24:44, Mt 16:21, Mt 17:22-23, Mt 20:18-19, Mt 21:38-39, Mt 26:2, Mc 8:31, Mc 9:31, Jn 2:19-22, Jn 19:11, Ac 2:23, Ac 3:13-15, Ac 4:27-28, 2S 24:14
Réciproques : Dt 32:46, Pr 2:1, Dn 7:28, Mt 13:51, Lc 8:18, Lc 14:35, Jn 16:31, 2Tm 2:7, 1Jn 2:24
7:45 Lc 9:46, Lc 2:50, Lc 18:34, Mt 16:22, Mc 8:16-18, Mc 8:32, Mc 8:33, Mc 9:10, Mc 9:32, Jn 12:16, Jn 12:34, Jn 14:5, Jn 16:17-18, 2Co 3:14-16
Réciproques : Ps 119:19, Ez 17:12, Mt 13:51, Mt 15:16, Mt 16:21, Jn 4:33, Jn 16:31, Jn 20:9, Jn 21:12, Ac 7:25, Ph 1:18
7:46 Lc 14:7-11, Lc 22:24-27, Mt 18:1-5, Mt 20:20-22, Mt 23:6-7, Mc 9:33-37, Rm 12:3, Rm 12:10, Ga 5:20-21, Ga 5:25, Ga 5:26, Ph 2:3, Ph 2:14, 3Jn 1:9
Réciproques : Mt 9:4, Mt 16:7, Mc 8:16, Mc 9:34, Lc 9:45
7:47 Lc 5:22, Lc 7:39-40, Ps 139:2, Ps 139:23, Jr 17:10, Jn 2:25, Jn 16:30, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23, Mt 18:2-4, Mt 19:13-15, Mc 10:14-15, 1Co 14:20, 1P 2:1-2
Réciproques : Dt 7:17, Mt 9:4, Mt 22:18
7:48 Lc 10:16, Mt 10:40-42, Mt 18:5-6, Mt 18:10, Mt 18:14, Mt 25:40, Mt 25:45, Mc 9:37, Jn 12:44-45, Jn 13:20, Jn 14:21, 1Th 4:8, Lc 7:28, Lc 14:11, Lc 22:30, Pr 18:12, Mt 19:28, Mt 23:11-12, 1P 5:3-4, 1P 5:6, Ap 3:21, Ap 21:14
Réciproques : Dt 28:1, Mt 5:19, Mt 10:14, Mt 11:11, Mt 18:4, Mc 10:43, Mc 10:52, Lc 9:5, Lc 9:53, Lc 10:8, Lc 22:26, Jn 17:3, Rm 2:10, Rm 15:7, Jc 1:9, 3Jn 1:9
7:49 Nb 11:27-29, Mc 9:38-40, Mc 10:13-14, Ac 4:18-19, Ac 5:28, 1Th 2:16, 3Jn 1:9-10
Réciproques : Nb 11:28, Mt 12:27, Mt 13:28, Mt 19:13, Lc 11:19, Lc 18:15, Jn 12:22, Ac 19:13, 2Co 13:8
7:50 Js 9:14, Pr 3:5-6, Mt 13:28-30, Mt 17:24, Mt 17:26, Ph 1:15-18, Lc 11:23, Lc 16:13, Mt 12:30, Mc 9:41, 1Co 12:3
Réciproques : Nb 11:28, 2R 10:6, Mt 12:27, Mt 19:13, Mc 9:38, Lc 18:15, Jn 12:22, Ph 1:18
7:51 Lc 24:51, 2R 2:1-3, 2R 2:11, Mc 16:19, Jn 6:62, Jn 13:1, Jn 16:5, Jn 16:28, Jn 17:11, Ac 1:2, Ac 1:9, Ep 1:20, Ep 4:8-11, 1Tm 3:16, He 6:20, He 12:2, 1P 3:22, Lc 12:50, Es 50:5-9, Ac 20:22-24, Ac 21:11-14, Ph 3:14, 1P 4:1
Réciproques : Gn 31:21, 2R 12:17, 2Ch 32:2, Ps 31:15, Es 50:7, Jr 42:15, Ez 1:9, Dn 11:17, Mt 11:29, Mt 26:46, Mc 10:32, Lc 13:22, Lc 17:11, Lc 19:28, Jn 4:4, Jn 11:7
7:52 Lc 7:27, Lc 10:1, Ml 3:1, Mt 10:5, Lc 10:33, Lc 17:16, 2R 17:24-33, Esd 4:1-5, Jn 8:48
Réciproques : Gn 32:3, Lc 17:11, Jn 4:4, Jn 4:9, Ac 8:25
7:53 Lc 9:48, Jn 4:9, Jn 4:40-42
Réciproques : 2R 12:17, 2Ch 32:2, Lc 9:5, Lc 10:33, Lc 13:33, Jn 4:45
7:54 2S 21:2, 2R 10:16, 2R 10:31, Jc 1:19-20, Jc 3:14-18, 2R 1:10-14, Ac 4:29-30, Ap 13:3
Réciproques : Nb 20:10, 2S 16:10, 2S 19:22, 1R 17:1, 2R 6:21, Jb 31:31, Ps 37:8, Ec 3:3, Mt 19:13, Mc 10:14, Lc 18:15, Jn 18:6, Ap 13:13, Ap 20:9
7:55 1S 24:4-7, 1S 26:8-11, 2S 19:22, Jb 31:29-31, Pr 9:8, Mt 16:23, Ap 3:19, Nb 20:10-12, Jb 2:10, Jb 26:4, Jb 34:4-9, Jb 35:2-4, Jb 42:6, Jr 17:9, Mt 26:33, Mt 26:41, Mt 26:51, Jn 16:9, Ac 23:3-5, Ac 26:9-11, Jc 3:10, 1P 3:9
Réciproques : 2S 12:5, 2S 21:2, Jb 31:31, Ps 37:8, Mt 19:13, Mc 8:33, Lc 10:40, Rm 12:19
7:56 Lc 19:10, Mt 18:11, Mt 20:28, Jn 3:17, Jn 10:10, Jn 12:47, 1Tm 1:15, Lc 6:27-31, Lc 22:51, Lc 23:34, Mt 5:39, Rm 12:21, 1P 2:21-23
Réciproques : Lc 6:9, Lc 8:37, Jn 8:11, Ac 10:38, Rm 12:19
7:57 Ex 19:8, Mt 8:19-20, Jn 13:37
Réciproques : Lc 18:22, Ph 2:21, Jc 2:5, Ap 14:4
7:58 Lc 14:26-33, Lc 18:22-23, Js 24:19-22, Jn 6:60-66, Ps 84:3, 2Co 8:9, Jc 2:5
Réciproques : Ps 119:141, Es 53:2, Mt 8:19, Mc 1:29, Jn 4:6
7:59 Mt 4:19-22, Mt 9:9, Mt 16:24, 1R 19:20, Ag 1:2, Mt 6:33, Mt 8:21-22
Réciproques : Gn 50:5, Ex 4:14, Lv 21:11, Nb 6:6, Ez 44:25, Mt 4:22, Lc 5:28, Lc 10:4, Ga 1:16, 2Tm 2:4, He 12:1
7:60 Lc 15:32, Ep 2:1, Ep 2:5, 1Tm 5:6, Ap 3:1, Jn 21:15-17, 1Co 9:16, 2Co 5:16-18, 2Tm 2:3-4, 2Tm 4:2, 2Tm 4:5
Réciproques : Gn 50:5, Ex 4:14, Lv 10:7, Lv 21:11, Nb 6:6, Ez 44:25, Mt 4:22, Mt 10:7, Lc 10:4, Jn 5:25, Ac 8:12, Ac 20:25, Col 2:13
7:61 Lc 14:18-20, Lc 14:26, Dt 33:9, 1R 19:20, Ec 9:10, Mt 10:37-38
Réciproques : Ac 15:29, Ac 15:38, Ac 18:21, 2Co 13:11, 2Tm 4:10
7:62 Lc 17:31-32, Ps 78:8-9, Ac 15:37-38, 2Tm 4:10, He 10:38, Jc 1:6-8, 2P 2:20-22
Réciproques : Gn 19:17, Dt 20:8, 1R 19:20, Jr 20:9, Ez 1:9, Ez 42:14, Jon 1:3, Jn 6:66, 1Co 9:16, Ph 3:13
7:1 Mt 10:1-4, Mc 6:7-13, Nb 11:16, Nb 11:24-26, Ac 13:2-4, Ap 11:3-10, Lc 1:17, Lc 1:76, Lc 3:4-6, Lc 9:52
Réciproques : Ex 24:1, Ex 31:6, Nb 31:47, Ps 10:8, Mt 9:38, Mt 10:5, Mt 22:4, Mc 3:14, Lc 7:19, Lc 9:2, Lc 10:17, Lc 14:17, Ac 1:21, Ac 8:40, Rm 10:15, 1Th 5:12, 1Tm 5:17
7:2 Mt 9:37-38, Jn 4:35-38, 1Co 3:6-9, Mt 20:1, Mc 13:34, 1Co 15:10, 2Co 6:1, Ph 2:25, Ph 2:30, Col 1:29, Col 4:12, 1Th 2:9, 1Th 5:12, 1Tm 4:10, 1Tm 4:15, 1Tm 4:16, 1Tm 5:17-18, 2Tm 2:3-6, 2Tm 4:5, Phm 1:1, 1R 18:22, 1R 22:6-8, Es 56:9-12, Ez 34:2-6, Za 11:5, Za 11:17, Mt 9:36, Ac 16:9-10, Ph 2:21, Ap 11:2-3, 2Th 3:1, Lc 9:1, Nb 11:17, Nb 11:29, Ps 68:11, Jr 3:15, Mc 16:15, Mc 16:20, Ac 8:4, Ac 11:19, Ac 13:2, Ac 13:4, Ac 20:28, Ac 22:21, Ac 26:15-18, 1Co 12:28, Ep 4:7-12, 1Tm 1:12-14, He 3:6, Ap 2:1
Réciproques : Nb 27:19, Es 62:1, Ac 1:21, Ac 8:40, 2Tm 2:6
7:3 Ps 22:12-16, Ps 22:21, Ez 2:3-6, Mt 10:16, Mt 10:22, Jn 15:20, Jn 16:2, Ac 9:2, Ac 9:16, So 3:3, Mt 7:15, Jn 10:12, Ac 20:29
Réciproques : Mc 6:7, Jn 4:35, Rm 16:19
7:4 Lc 9:3-6, Lc 22:35, Mt 10:9-10, Mc 6:8-9, Lc 9:59-60, Gn 24:33, Gn 24:56, 1S 21:8, 2R 4:24, 2R 4:29, Pr 4:25
Réciproques : Jg 18:15, Mt 5:47, Mc 16:8, Jn 20:17
7:5 Lc 19:9, 1S 25:6, Es 57:19, Mt 10:12-13, Ac 10:36, 2Co 5:18-20, Ep 2:17
Réciproques : Gn 43:23, Dt 2:26, Dt 20:10, Jg 19:20, Jg 21:13, 1S 17:22, 1R 2:13, 2R 9:17, Esd 4:17, Mt 5:47, Lc 9:4, Lc 19:42, Lc 24:36, Jn 14:27, Ac 16:15, Rm 5:1
7:6 1S 25:17, Es 9:6, Ep 2:2-3, Ep 5:6, 2Th 3:16, 1P 1:14, Jc 3:18, Ps 35:13, 2Co 2:15-16
Réciproques : Dt 2:26, Dt 20:10, Jg 19:20, 1S 17:22, 1R 2:13, 2R 9:17, Es 57:19, Mt 10:12, Mt 10:13, Lc 19:42, Rm 5:1
7:7 Lc 9:4, Mt 10:11, Mc 6:10, Ac 16:15, Ac 16:34, Ac 16:40, Dt 12:12, Dt 12:18, Dt 12:19, Mt 10:10, 1Co 9:4-15, Ga 6:6, Ph 4:17-18, 1Tm 5:17-18, 2Tm 2:6, 3Jn 1:5-8, 1Tm 5:13
Réciproques : Nb 18:31, Dt 18:8, Dt 24:14, 2Ch 2:10, Ez 48:13, Mt 20:8, Lc 12:29, 1Co 9:14, 1Co 10:27, 1Th 5:12
7:8 Lc 10:10, Lc 9:48, Mt 10:40, Jn 13:20, 1Co 10:27
Réciproques : Mt 10:11, Mc 6:10, Lc 12:29, Ac 28:8, 2Co 7:2
7:9 Lc 9:2, Mt 10:8, Mc 6:13, Ac 28:7-10, Lc 10:11, Lc 17:20-21, Dn 2:44, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 10:7, Mc 4:30, Jn 3:3, Jn 3:5, Ac 28:28, Ac 28:31
Réciproques : Mt 4:23, Mt 13:19, Mc 1:15, Lc 10:17, Lc 11:2, Lc 11:20, Lc 16:16, Ac 28:8, 1Co 12:9, Ep 2:17
7:10 Lc 9:5, Mt 10:14, Ac 13:51, Ac 18:6
Réciproques : Dt 2:26, Dt 33:11, Ez 2:5, Ez 3:19, Mc 6:11, Lc 8:37, Lc 10:8
7:11 Lc 10:9, Dt 30:11-14, Ac 13:26, Ac 13:40, Ac 13:46, Rm 10:8, Rm 10:21, He 1:3
Réciproques : Dt 30:14, Ez 3:19, Ez 33:33, Ml 2:4, Mt 4:17, Mt 10:14, Mt 10:15, Mt 12:28, Mc 1:15, Mc 6:11, Lc 8:37, Lc 9:2, Lc 11:20, Lc 16:16, Lc 17:20, Jn 3:19, Jn 19:11, Ac 18:6
7:12 Lm 4:6, Ez 16:48-50, Mt 10:15, Mt 11:24, Mc 6:11
Réciproques : Dt 30:14, Mt 7:22, Lc 6:49, Lc 12:47, Lc 20:47, Jn 15:24, Rm 2:12, 2Th 1:10, 2Tm 1:12, 2Tm 4:8, 1P 4:17
7:13 Mt 11:20-22, Ez 3:6-7, Ac 28:25-28, Rm 9:29-33, Rm 11:8-11, 1Tm 4:2, Es 23:1-18, Ez 26:1, Ez 28:26, Lc 9:10-17, Mc 8:22-26, Jb 42:6, Es 61:3, Dn 9:3, Jn 3:5-6
Réciproques : Jon 3:6, Mc 6:45, Jn 1:44, Ac 21:3
7:14 Lc 12:47-48, Am 3:2, Jn 3:19, Jn 15:22-25, Rm 2:1, Rm 2:27
Réciproques : Mt 11:22, Mt 13:35
7:15 Lc 7:1-2, Mt 4:13, Gn 11:4, Dt 1:28, Es 14:13-15, Jr 51:53, Ez 28:12-14, Am 9:2-3, Ab 1:4, Mt 11:23, Lc 13:28, Es 5:14, Es 14:15, Ez 26:20, Ez 31:18, Ez 32:18, Ez 32:20, Ez 32:27, Mt 10:28, 2P 2:4
Réciproques : 2S 15:14, Lm 2:1, Mc 1:21
7:16 Lc 9:48, Mt 10:40, Mt 18:5, Mc 9:37, Jn 12:44, Jn 12:48, Jn 13:20, 1Th 4:8, Ex 16:7, Nb 14:2, Nb 14:11, Nb 16:11, Ac 5:4, Ml 1:6, Jn 5:22-23, 1Th 4:8
Réciproques : Ex 16:8, Ex 19:9, Nb 12:8, Dt 17:12, Dt 18:15, Dt 33:11, 1S 8:7, 1Ch 19:6, Ps 10:13, Pr 14:2, Ct 8:1, Es 5:24, Es 30:12, Es 57:4, Jr 15:19, Jr 23:17, Jr 35:15, Ez 3:7, Mt 13:37, Mt 18:10, Lc 8:37, Lc 9:5, 1Co 4:10, 1Co 14:37, 1Co 16:11, 2Co 5:20, Ga 4:14, Ep 4:21, 2Tm 3:3
7:17 Lc 10:1, Lc 10:9, Lc 9:1, Rm 16:20
Réciproques : Ex 24:1, Nb 11:16, Mc 1:27, Mc 3:27, Mc 6:7, Mc 6:13, Mc 6:30, Mc 16:17, Lc 4:36, Lc 9:10, Lc 9:40, Jn 12:31, Jn 14:12, Ac 8:7, Ac 16:18
7:18 Jn 12:31, Jn 16:11, He 2:14, 1Jn 3:8, Ap 9:1, Ap 12:7-9, Ap 20:2
Réciproques : Ex 8:18, Nb 23:23, 1S 5:3, Es 14:12, Lm 2:1, Am 9:2, Jn 4:48, Col 2:15, 1Tm 3:6, 2P 2:4, Ap 8:10, Ap 12:9
7:19 Ps 91:13, Es 11:8, Ez 2:6, Mc 16:18, Ac 28:5, Rm 16:20, Lc 21:17-18, Rm 8:31-39, He 13:5-6, Ap 11:5
Réciproques : Gn 3:15, Ex 4:4, Ex 7:10, Nb 23:23, 2Ch 10:11, Es 26:6, Mt 10:1, Lc 9:1, Lc 11:12, Lc 15:24, Ac 1:8, 2Tm 1:7, He 6:4, Ap 9:3
7:20 Mt 7:22-23, Mt 10:1, Mt 26:24, Mt 27:5, 1Co 13:2-3, Ex 32:32, Ps 69:28, Es 4:3, Dn 12:1, Ph 4:3, He 12:23, Ap 3:5, Ap 13:8, Ap 20:12, Ap 20:15, Ap 21:27
Réciproques : Nb 3:40, Nb 24:2, Ps 87:6, Pr 22:1, Ec 7:1, Jr 17:13, Ez 13:9, Jon 4:6, Rm 12:12, 1Th 5:16, He 6:4, Jc 1:9, 1P 1:6
7:21 Lc 15:5, Lc 15:9, Es 53:11, Es 62:5, So 3:17, Mt 11:25-26, Jn 11:41, Jn 17:24-26, Ps 24:1, Es 66:1, Jb 5:12-14, Es 29:14, 1Co 1:9-26, 1Co 2:6-8, 1Co 3:18-20, 2Co 4:3, Col 2:2-3, Ps 8:2, Ps 25:14, Es 29:18-19, Es 35:8, Mt 13:11-16, Mt 16:17, Mt 21:16, Mc 10:15, 1Co 1:27-29, 1Co 2:6-7, 1P 2:1-2, Ep 1:5, Ep 1:11
Réciproques : Gn 14:19, 2S 7:21, Jb 28:23, Jb 37:24, Ps 16:9, Es 54:13, Dn 2:23, Za 12:7, Mc 4:11, Mc 11:33, Lc 4:25, Lc 8:10, Lc 12:32, Jn 8:19, Jn 10:15, Jn 17:6, Ac 17:24, Rm 1:14, Rm 9:16, 1Co 1:21, 1Co 1:26, 1Co 2:10, 1Co 12:18, Ga 1:15, Ph 3:8, Col 1:19, 2Tm 1:9, He 13:15, Ap 11:17
7:22 Mt 11:27, Mt 28:18, Jn 3:35, Jn 5:22-27, Jn 13:3, Jn 17:2, Jn 17:10, 1Co 15:24, Ep 1:21, Ph 2:9-11, He 2:8, Jn 1:18, Jn 6:44-46, Jn 10:15, Jn 17:5, Jn 17:26, 2Co 4:6, 1Jn 5:20, 2Jn 1:9
Réciproques : Jb 28:23, Jb 37:23, Ps 16:9, Pr 2:5, Pr 30:4, Es 40:13, Es 54:13, Jr 9:24, Dn 7:14, Dn 8:13, Os 2:20, Mt 16:17, Mt 23:39, Mc 11:33, Jn 3:11, Jn 5:20, Jn 6:46, Jn 7:28, Jn 8:19, Jn 8:55, Jn 14:7, Jn 16:3, Jn 16:15, Jn 17:6, Jn 17:25, Ph 3:8, Col 2:2, 2P 1:2, 2P 1:17, 1Jn 2:1, 1Jn 2:13, 1Jn 2:23, 1Jn 4:6, Ap 19:12
7:23 Mt 13:16-17
Réciproques : Ct 8:1, Ml 1:5, Mt 16:17, Mt 23:39, Mc 10:32, Lc 4:21, Lc 7:28, Jn 15:15, Rm 16:25, Ga 3:23, He 11:39
7:24 Jn 8:56, He 11:13, He 11:39, 1P 1:10-11
Réciproques : Ct 8:1, Es 29:14, Jr 33:14, Ml 1:5, Mt 13:16, Mt 13:17, Mt 16:17, Lc 4:21, Lc 7:28, Rm 16:25, Ga 3:23, Ep 3:5
7:25 Lc 7:30, Lc 11:45-46, Mt 22:35, Lc 18:18, Mt 19:16, Ac 16:30-31, Ga 3:18
Réciproques : Mi 6:6, Ml 4:4, Mt 16:1, Mt 22:18, Mc 8:11, Mc 10:3, Lc 12:17, Jn 5:39, Jn 6:28, Jn 8:6, Ac 13:39, Rm 2:13, Rm 7:9, Ga 2:16, Ga 3:12, Ph 3:9, Tt 3:13, 1P 3:9
7:26 Es 8:20, Rm 3:19, Rm 4:14-16, Rm 10:5, Ga 3:12-13, Ga 3:21, Ga 3:22
Réciproques : Ne 13:1, Es 58:7, Mt 9:13, Mt 12:3, Mt 19:4, Mt 19:17, Mc 2:25, Mc 10:19, Lc 18:20, Rm 2:23
7:27 Dt 6:5, Dt 10:12, Dt 30:6, Mt 22:37-40, Mc 12:30-31, Mc 12:33, Mc 12:34, He 8:10, Lv 19:18, Mt 19:19, Rm 13:9, Ga 5:13, Jc 2:8, 1Jn 3:18
Réciproques : 2Ch 34:31, Ps 9:1, Ez 18:9, Mt 5:43, Mt 22:39, Mc 12:29, Rm 7:10, Rm 10:5, 1Co 13:13, Ga 5:14, Tt 3:5
7:28 Lc 7:43, Mc 12:34, Lv 18:5, Ne 9:29, Ez 20:11, Ez 20:13, Ez 20:21, Mt 19:17, Rm 3:19, Rm 10:4, Ga 3:12
Réciproques : Dt 6:25, Dt 10:19, Pr 19:16, Jr 1:12, Mt 22:39, Jn 13:13, Ac 13:39, Rm 2:17, Rm 10:5
7:29 Lc 16:15, Lc 18:9-11, Lv 19:34, Jb 32:2, Rm 4:2, Rm 10:3, Ga 3:11, Jc 2:24, Lc 10:36, Mt 5:43-44
Réciproques : Gn 3:12, Ex 32:24, Dt 6:25, Dt 22:4, 1S 15:15, 1S 15:20, 2S 20:20, 2R 6:23, Jb 9:20, Ps 36:2, Es 43:26, Jr 2:23, Os 12:8, Jon 4:2, Ml 1:2, Ml 1:6, Ml 2:9, Mt 22:39, Mt 25:44, Mc 10:20, Lc 18:14
7:30 Ps 88:4, Jr 51:52, Lm 2:12, Ez 30:24
Réciproques : Js 18:21, Pr 27:10, Jr 30:13, Jr 38:7, Ac 28:2
7:31 Rt 2:3, 2S 1:6, Ec 9:11, Jr 5:31, Os 5:1, Os 6:9, Ml 1:10, Jb 6:14-21, Ps 38:10-11, Ps 69:20, Ps 142:4, Pr 21:13, Pr 24:11-12, Jc 2:13-16, 1Jn 3:16-18
Réciproques : Dt 22:1, 1S 6:9, Mc 11:13
7:32 Ps 109:25, Pr 27:10, Ac 18:17, 2Tm 3:2
Réciproques : Dt 22:1, Ps 38:11, Pr 24:11, Lc 17:16, Ac 16:28
7:33 Lc 9:52-53, Lc 17:16-18, Pr 27:10, Jr 38:7-13, Jr 39:16-18, Jn 4:9, Jn 8:48, Lc 7:13, Ex 2:6, 1R 8:50, Mt 18:33
Réciproques : Pr 25:21, Ac 16:33, 1P 3:8
7:34 Lc 10:34, Ex 23:4-5, Pr 24:17-18, Pr 25:21-22, Mt 5:43-45, Rm 12:20, 1Th 5:15, Ps 147:3, Es 1:5-6, Mc 14:8, Lc 2:7, Gn 42:27, Ex 4:24
Réciproques : Ac 16:33, Ac 23:24
7:35 Mt 20:2, Rm 16:23, Lc 14:13, Pr 19:17
7:36 Lc 7:42, Mt 17:25, Mt 21:28-31, Mt 22:42, Lc 10:29
Réciproques : 1S 30:11, Mc 12:31
7:37 Pr 14:21, Os 6:6, Mi 6:8, Mt 20:28, Mt 23:23, 2Co 8:9, Ep 3:18-19, Ep 5:2, He 2:9-15, Ap 1:5, Lc 6:32-36, Jn 13:15-17, 1P 2:21, 1Jn 3:16-18, 1Jn 3:23, 1Jn 3:24, 1Jn 4:10-11
Réciproques : 1S 30:11, Mc 12:31, 1Jn 4:21
7:38 Jn 11:1-5, Jn 12:1-3, Lc 8:2-3, Ac 16:15, 2Jn 1:10
Réciproques : Gn 18:6, Mt 10:11, Mt 21:17, Lc 7:43, Jn 11:28, Jn 12:2, Jn 12:3
7:39 Lc 2:46, Lc 8:35, Dt 33:3, Pr 8:34, Ac 22:3, 1Co 7:32-40
Réciproques : 1R 10:8, 2R 4:38, 2Ch 9:7, Pr 18:15, Ez 14:1, Ez 20:1, Ez 33:31, Mt 11:29, Mt 13:11, Mc 5:15, Jn 1:38, Jn 4:40, Jn 12:3
7:40 Lc 12:29, Jn 6:27, Mt 14:15, Mt 16:22, Mc 3:21, Lc 9:55, Jon 4:1-4
Réciproques : Gn 16:5, Ps 39:6, Ec 10:20, Mt 6:25, Mc 8:32, 1Co 7:21, 1Co 7:34, 1Co 7:35
7:41 Lc 8:14, Lc 21:34, Mc 4:19, 1Co 7:32-35, Ph 4:6, Ec 6:11, Mt 6:25-34
Réciproques : Gn 16:5, Lc 22:31, Lc 22:61, Jn 20:16, Ac 9:4, 1Co 7:21
7:42 Lc 18:22, Ps 27:4, Ps 73:25, Ec 12:13, Mc 8:36, Jn 17:3, 1Co 13:3, Ga 5:6, Col 2:10-19, 1Jn 5:11-12, Dt 30:19, Js 24:15, Js 24:22, Ps 17:15, Ps 119:30, Ps 119:111, Ps 119:173, Ps 16:5-6, Ps 142:5, Lc 8:18, Lc 12:20, Lc 12:33, Lc 16:2, Lc 16:25, Jn 4:14, Jn 5:24, Jn 10:27-28, Rm 8:35-39, Col 3:3-4, 1P 1:4-5
Réciproques : Pr 1:29, Pr 4:7, Pr 8:18, Pr 11:16, Pr 30:7, Es 56:4, Ez 46:16, Mi 6:8, Mt 13:12, Mt 25:28, Mt 25:29, Mc 10:21, Lc 12:31, Lc 16:12, Jn 16:22, 1Co 12:31, Ph 3:13, He 10:34
7:1 Lc 6:12, Lc 9:18, Lc 9:28, Lc 22:39-45, He 5:7, Ps 10:17, Ps 19:14, Rm 8:26-27, Jc 4:2-3, Jud 1:20
Réciproques : Ex 4:12, 1R 8:54, Mt 6:9, Lc 5:33
7:2 Ec 5:2, Os 14:2, Mt 6:6-8, Es 63:16, Mt 6:9-15, Rm 1:7, Rm 8:15, 1Co 1:3, 2Co 1:2, Ga 1:4, Ep 1:2, Ph 1:2, Ph 4:20, Col 1:2, 1Th 1:1, 1Th 1:3, 1Th 3:11-13, 2Th 1:1-2, 2Th 2:16, 2Ch 20:6, Ps 11:4, Ec 5:2, Dn 2:28, Mt 5:16, Mt 10:32, Lv 10:3, Lv 22:23, 1R 8:43, 2R 19:19, Ps 57:11, Ps 72:18-19, Ps 108:5, Ez 36:23, Ha 2:14, Ap 15:4, Lc 10:9-11, Es 2:2-5, Dn 2:44, Dn 7:18, Dn 7:27, Ap 11:15, Ap 19:6, Ap 20:4, Ps 103:20, Es 6:2-3, Mt 6:10
Réciproques : Lv 22:32, Ps 33:14, Lc 11:13, Lc 15:18, Ac 21:14, Ga 4:6, Ap 12:10
7:3 Ex 16:15-22, Pr 30:8, Es 33:16, Mt 6:11, Mt 6:34, Jn 6:27-33
Réciproques : Ex 16:4, 1R 8:59, 2R 25:30, 1Ch 29:10, Jr 52:34, Dn 1:5, 2Co 4:16, 2Th 3:12
7:4 1R 8:34, 1R 8:36, Ps 25:11, Ps 25:18, Ps 32:1-5, Ps 51:1-3, Ps 130:3-4, Es 43:25-26, Dn 9:19, Os 14:2, Mt 6:12, 1Jn 1:8-10, Mt 6:14-15, Mt 11:25-26, Mt 18:35, Ep 4:31-32, Col 3:13, Jc 2:13, Lc 8:13, Lc 22:46, Mt 6:13, Mt 26:41, 1Co 10:13, 2Co 12:7-8, Ap 2:10, Ap 3:10, Gn 48:16, Ps 121:7, Jn 17:15, 2Th 3:3, 2Tm 4:18
Réciproques : Lc 7:41, Lc 13:4, Lc 22:40
7:5 Lc 18:1-8
Réciproques : Gn 32:25, Es 62:6, Mc 10:48, Rm 12:12, Ep 6:18
7:6 Lc 11:6
7:7 Lc 7:6, Ga 6:17, Lc 13:25, Mt 25:10
Réciproques : Gn 44:26, Dt 9:14, Ct 5:3, Lc 8:49, 3Jn 1:8
7:8 Lc 18:1-8, Gn 32:26, Mt 15:22-28, Rm 15:30, 2Co 12:8, Col 2:1, Col 4:12
Réciproques : Gn 18:31, Gn 19:3, Gn 19:21, Jg 14:17, Jg 16:16, 1S 1:12, 1R 18:37, 2R 2:17, Ps 86:3, Dn 9:19, Mt 15:25, Mt 20:31, Mt 21:22, Lc 18:5, Lc 18:39, Jn 4:10
7:9 Lc 13:24, Mt 6:29, Mt 21:31, Mc 13:37, Ap 2:24, Ps 50:15, Ps 118:5, Jr 33:3, Mt 7:7-8, Mt 21:22, Mc 11:24, Jn 4:10, Jn 14:13, Jn 15:7, Jn 15:16, Jn 16:23-24, 2Co 12:8-9, He 4:16, Jc 1:5, Jc 5:15, 1Jn 3:22, 1Jn 5:14-15, Lc 13:24, Ps 27:4, Ps 27:8, Ps 34:4, Ps 34:10, Ps 105:3-4, Ct 3:1-4, Ct 5:6, Es 45:19, Es 55:6-7, Jr 29:12, Dn 9:3, Am 5:4-6, Jn 1:45-49, Ac 10:4-6, Rm 2:7, He 11:6, Lc 13:25, 2Co 6:2
Réciproques : 1R 2:20, Ps 65:2, Ps 86:5, Pr 2:5, Jr 13:27, Jr 29:13, Ac 8:22, Ac 9:11, Jc 4:2
7:10 Lc 18:1, Ps 31:22, Lm 3:8, Lm 3:18, Lm 3:54-58, Jon 2:2-8, Jc 4:3, Jc 5:11
Réciproques : 1R 2:20, Ps 27:4, Ps 65:2, Ps 86:5, Ps 105:3, Jr 29:13, Jr 33:3, Mt 7:7, Ac 9:11, 1Jn 5:15
7:11 Es 49:15, Mt 7:9
Réciproques : Gn 25:6, Dt 28:54, Ps 103:13, Lm 3:16, Mt 6:32, Mt 7:11, 1Tm 5:8, Jc 5:16
7:12 Lc 10:19, Ez 2:6, Ap 9:10
Réciproques : Ps 103:13
7:13 Gn 6:5-6, Gn 8:21, Jb 15:14-16, Ps 51:5, Jn 3:5-6, Rm 7:18, Tt 3:3, Es 49:15, Mt 7:11, He 12:9-10, Mt 6:30, Rm 5:9-10, Rm 5:17, Rm 8:32, 2Co 3:9-11, Lc 11:2, Lc 15:30-32, Mt 5:16, Mt 5:45, Mt 6:14, Mt 6:32, Pr 1:23, Es 44:3-4, Ez 36:27, Jl 2:28, Mt 7:11, Jn 4:10, Jn 7:37-39
Réciproques : Nb 20:8, 1S 17:17, Ps 25:8, Ps 51:11, Ps 73:24, Pr 2:3, Ez 11:19, Os 14:2, Mt 7:7, Mt 10:20, Lc 18:7, Lc 18:19, Jn 14:26, Ac 1:4, Ac 1:14, Rm 8:9, Ga 3:14, Ga 4:6, Ep 1:13, Ep 5:18, Ph 3:15, Jc 1:17
7:14 Mt 9:32-33, Mt 12:22-23, Mc 7:32-37
Réciproques : Es 35:6, Mc 9:17, Mc 9:25
7:15 Mt 9:34, Mt 12:24-30, Mc 3:22-30, Jn 7:20, Jn 8:48, Jn 8:52, Jn 10:20, Lc 11:18-19
Réciproques : 2R 1:2, Mt 10:25, He 12:3
7:16 Mt 12:38-39, Mt 16:1-4, Mc 8:11-12, Jn 6:30, 1Co 1:22
Réciproques : Lc 20:23, He 12:3
7:17 Mt 9:4, Mt 12:25, Mc 3:23-26, Jn 2:25, Ap 2:23, 2Ch 10:16-19, 2Ch 13:16-17, Es 9:20-21, Es 19:2-3
Réciproques : Lc 11:20, Lc 20:23
7:18 Mt 12:26, Lc 11:15, Mt 12:31-34, Jc 3:5-8
Réciproques : Mt 12:25
7:19 Lc 9:49, Mt 12:27-28, Lc 11:31-32, Lc 19:22, Jb 15:6, Mt 12:41-42, Rm 3:19
Réciproques : Mc 9:38, Lc 11:15, Ac 19:13
7:20 Ex 8:19, Mt 12:28, Lc 11:17, Mt 12:24-25, Lc 10:9, Lc 10:11, Dn 2:44, Ac 20:25, Ac 28:23-28, 2Th 1:5
Réciproques : Ex 31:18, Dt 9:10, Ps 8:3, Za 13:2, Ac 2:22, 1Co 1:22, Ph 3:8, Ap 20:2
7:21 Mt 12:29, Mc 3:27
Réciproques : Pr 11:16, Es 49:24, Jr 31:11, Mt 12:44, Mc 5:9, Ac 14:4, Ac 26:18, Ep 2:2, 2Tm 2:26
7:22 Gn 3:15, Es 27:1, Es 49:24-25, Es 53:12, Es 63:1-4, Col 2:15, 1Jn 3:8, 1Jn 4:4, Ap 20:1-3
Réciproques : Ex 15:9, Pr 11:16, Es 9:3, Jr 31:11, Mt 12:29, Mt 12:44, Mc 1:26, Lc 4:35, Ac 26:18
7:23 Lc 9:50, Mt 12:30, Ap 3:15-16
Réciproques : Dn 11:17, Mc 9:40, Lc 16:13
7:24 Mt 12:43-45, Jb 1:7, Jb 2:2, 1P 5:8, Jg 6:37-40, Ps 63:1, Es 35:1-2, Es 35:7, Es 41:17-19, Es 44:3, Ez 47:8-11, Ep 2:2, Pr 4:16, Es 48:22, Es 57:20-21, Mc 5:10, Mc 9:25
Réciproques : Ex 14:5, 1S 16:23, 1S 19:10, Os 7:16, Lc 6:49, He 6:4, 2P 2:20
7:25 2Ch 24:17-22, Ps 36:3, Ps 81:11-12, Ps 125:5, Mt 12:44-45, 2Th 2:9-12, 2P 2:10-19, Jud 1:8-13
7:26 Mt 23:15, So 1:6, Mt 12:45, Jn 5:14, He 6:4-8, He 10:26-31, 2P 2:20-22, 1Jn 5:16, Jud 1:12-13
Réciproques : Mc 9:29, He 10:39
7:27 Lc 1:28, Lc 1:42, Lc 1:48
Réciproques : 1S 1:23, Jb 29:11, Pr 7:4, Pr 23:25, Mt 11:6, Mt 12:50, Mc 3:34, Lc 1:45, Lc 8:21
7:28 Lc 6:47-48, Lc 8:21, Ps 1:1-3, Ps 112:1, Ps 119:1-6, Ps 128:1, Es 48:17-18, Mt 7:21-25, Mt 12:48-50, Jn 13:17, Jc 1:21-25, 1Jn 3:21-24, Ap 22:14
Réciproques : Lv 18:26, Dt 5:29, Dt 11:27, Dt 27:1, Dt 28:1, Dt 29:9, Js 1:8, 1R 10:8, 2Ch 9:7, Ps 32:1, Ps 106:3, Pr 7:1, Pr 7:4, Pr 8:32, Pr 8:34, Pr 10:17, Pr 19:16, Pr 23:25, Pr 29:18, Es 2:3, Es 56:2, Ez 18:11, Ez 33:31, Mt 5:3, Mt 7:24, Mt 11:6, Mt 12:50, Mt 25:34, Mc 3:34, Lc 1:28, Lc 1:45, Lc 8:15, Jn 14:21, Rm 10:17, 1Th 2:13, 2Tm 4:7, Jc 1:22, Jc 1:25, 1Jn 2:5, Ap 1:3
7:29 Lc 12:1, Lc 14:25-26, Lc 11:50, Lc 9:41, Es 57:3-4, Mt 3:7, Mt 23:34-36, Mc 8:38, Jn 8:44, Ac 7:51-52, Mt 12:38-39, Mt 16:1-4, Mc 8:11-12, Jn 2:18, Jn 6:30, 1Co 1:22
Réciproques : 2R 20:9, Ez 24:24, Jon 1:1, Mt 16:4
7:30 Lc 24:46-47, Jon 1:17, Jon 2:10, Jon 3:2-10, Mt 12:40-42
Réciproques : 2R 20:9, Ez 3:6, Ez 24:24, Mt 12:39, Mt 16:1, Mt 16:4, Mc 8:12, Jn 6:30
7:31 1R 10:1, 1R 10:2-13, 2Ch 9:1, Mt 12:42, Es 54:17, Jr 3:11, Rm 2:27, He 11:7, Lc 3:22, Lc 9:35, Es 9:6-7, Col 1:15-19
Réciproques : 1R 4:31, 1R 10:8, Lc 11:19
7:32 Jon 3:5-10, Jon 1:2-3, Jon 4:1-4, Jon 4:9, He 7:26
Réciproques : Jon 1:1, Jon 3:10, Mt 12:41, Mt 12:42, Mc 6:12, Lc 11:19, Ep 1:5, He 11:7
7:33 Lc 8:16-17, Mt 5:15, Mc 4:21-22, Mt 5:15, Mt 5:16, Mt 10:27, Jn 11:9, Jn 12:46, Ph 2:15-16
Réciproques : 1Tm 5:25, Ap 11:4
7:34 Ps 119:18, Mt 6:22-23, Mc 8:18, Ac 26:18, Ep 1:17, Ac 2:46, 2Co 1:12, 2Co 11:3, Ep 6:5, Col 3:22, Gn 19:11, 2R 6:15-20, Ps 81:12, Pr 28:22, Es 6:10, Es 29:10, Es 42:19, Es 44:18, Jr 5:21, Mc 4:12, Mc 7:22, Ac 13:11, Rm 11:8-10, 2Co 4:4, 2Th 2:9-12
Réciproques : Ec 2:13, Jn 9:39
7:35 Pr 16:25, Pr 26:12, Es 5:20-21, Jr 8:8-9, Jn 7:48-49, Jn 9:39-41, Rm 1:22, Rm 2:19-23, 1Co 1:19-21, 1Co 3:18-20, Jc 3:13-17, 2P 1:9, 2P 2:18, Ap 3:17
Réciproques : Ec 2:13, Mt 6:1, 1Co 3:10
7:36 Ps 119:97-105, Pr 1:5, Pr 2:1-11, Pr 4:18-19, Pr 6:23, Pr 20:27, Es 8:20, Es 42:16, Os 6:3, Mt 13:11-12, Mt 13:52, Mc 4:24-25, 2Co 4:6, Ep 4:14, Col 3:16, 2Tm 3:15-17, He 5:14, Jc 1:25, 2P 3:18
Réciproques : 2Tm 1:10
7:37 Lc 7:36, Lc 14:1, 1Co 9:19-23
Réciproques : Pr 23:7, Ml 3:2, Lc 7:34
7:38 Mt 15:2-3, Mc 7:2-5, Jn 3:25
Réciproques : Dt 23:11, Ec 10:13, Mt 15:11, Mt 15:20, Mc 7:4, He 6:2
7:39 Mt 23:25, Ga 1:14, 2Tm 3:5, Tt 1:15, Lc 16:15, Gn 6:5, 2Ch 25:2, 2Ch 31:20-21, Pr 26:25, Pr 30:12, Jr 4:14, Mt 12:33-35, Mt 15:19, Jn 12:6, Jn 13:2, Ac 5:3, Ac 8:21-23, Jc 4:8, Ps 22:13, Ez 22:25, Ez 22:27, So 3:3, Mt 7:15
Réciproques : Dt 23:11, Ps 5:9, Ps 49:11, Ps 51:6, Ps 62:4, Es 50:7, Es 55:7, Ez 23:36, Ez 34:7, Mt 3:7, Mt 5:20, Mc 7:4, Mc 7:6, Mc 10:2, Jn 1:24, Jn 7:7, Jn 9:40, Ac 13:10, Rm 2:29, 2Co 7:1
7:40 Lc 12:20, Lc 24:25, Ps 14:1, Ps 75:4-5, Ps 94:8, Pr 1:22, Pr 8:5, Jr 5:21, Mt 23:17, Mt 23:26, 1Co 15:36, Gn 1:26, Gn 2:7, Nb 16:22, Ps 33:15, Ps 94:9, Za 12:1, He 12:9
Réciproques : Ps 45:13, Pr 30:12, Es 26:21, Es 55:7, Ez 13:3, Za 11:15, Mt 5:20, Mt 12:33, Mt 23:25, 2Co 7:1, Jc 4:8, 1P 3:4
7:41 Lc 12:33, Lc 14:12-14, Lc 16:9, Lc 18:22, Lc 19:8, Dt 15:8-10, Jb 13:16-20, Ps 41:1, Ps 112:9, Pr 14:31, Pr 19:17, Ec 11:1-2, Es 58:7-11, Dn 4:27, Mt 5:42, Mt 6:1-4, Mt 25:34-40, Mt 26:11, Ac 9:36-39, Ac 10:31-32, Ac 11:29, Ac 24:17, 2Co 8:7-9, 2Co 8:12, 2Co 9:6-15, Ep 4:28, He 6:10, He 13:16, Jc 1:27, Jc 2:14-16, 1Jn 3:16-17, Ac 10:15, Rm 14:14-18, 1Tm 4:4-5, Tt 1:15
Réciproques : Lv 7:19, Lv 23:22, Dt 14:29, 1S 25:8, Ne 8:10, Est 9:19, Est 9:22, Jb 31:17, Pr 16:6, Ec 3:12, Ec 9:7, Jr 22:15, Ez 18:16, Za 14:20, Mt 6:2, Mt 25:35, Lc 3:11, Lc 6:30, Lc 12:17, Lc 14:13, Ac 2:46, 1Co 10:31
7:42 Mt 23:13, Mt 23:23, Mt 23:27, Lc 18:12, Dt 10:12-13, 1S 15:22, Pr 21:3, Es 1:10-17, Es 58:2-6, Jr 7:2-10, Jr 7:21-22, Mi 6:8, Ml 1:6, Ml 2:17, Jn 5:42, Tt 2:11-12, 1Jn 4:20, Lv 27:30-33, 2Ch 31:5-10, Ne 10:37, Ec 7:18, Ml 3:8
Réciproques : Dt 12:6, Js 11:15, Ps 106:3, Es 1:13, Es 10:1, Jr 23:1, Ez 13:3, Za 7:9, Za 11:17, Ml 2:9, Mt 5:19, Mt 11:21, Mt 22:36, Mc 12:28
7:43 Lc 14:7-11, Lc 20:46, Pr 16:18, Mt 23:6, Mc 12:38-39, Rm 12:10, Ph 2:3, Jc 2:2-4, 3Jn 1:9
Réciproques : Mt 6:2, Mt 6:5, Mt 23:13
7:44 Nb 19:16, Ps 5:9, Os 9:8, Mt 23:27-28, Ac 23:3
Réciproques : Lv 5:2, Ez 39:15, Mt 5:20, Mt 16:3, Mt 23:13, Lc 12:1, Lc 14:3, 1P 2:1
7:45 1R 22:8, Jr 6:10, Jr 20:8, Am 7:10-13, Jn 7:7, Jn 7:48, Jn 9:40
Réciproques : 1R 22:18, Ne 13:25, Jr 18:18, Ml 2:8, Mt 21:45, Mt 22:35, Lc 10:25, Lc 14:3, Jn 3:20, Jn 9:34, Tt 3:13
7:46 Es 10:1, Mt 23:2-4, Ga 6:13, Es 58:6
Réciproques : Ne 13:25, Ml 2:8, Mt 22:35, Mt 23:4, Lc 10:25, Rm 2:21, Ga 6:2
7:47 Mt 23:29-33, Ac 7:51, 1Th 2:15
Réciproques : 2Ch 24:19, Ps 49:13, Es 10:1, Jr 2:30, Lm 4:13, Ez 20:4, Ez 20:18, Dn 9:16, Mt 5:12, Mc 12:3, Lc 20:10, Ac 7:52, Ap 18:24
7:48 Js 24:22, Jb 15:6, Ps 64:8, Ez 18:19, 2Ch 36:16, Mt 21:35-38, He 11:35-38, Jc 5:10
Réciproques : Nb 32:14, Ps 49:13, Ez 20:18, Ml 3:7, Mt 23:29, Ac 22:20, Rm 7:15, 1Th 2:15, He 6:6
7:49 Pr 1:2-6, Pr 8:1-12, Pr 9:1-3, 1Co 1:30, Col 2:3, Lc 24:47, Mt 23:34, Ac 1:8, Ep 4:11, Lc 21:16-17, Mt 22:6, Jn 16:2, Ac 7:57-60, Ac 8:1, Ac 8:3, Ac 9:1-2, Ac 12:1-2, Ac 22:4-5, Ac 22:20, Ac 26:10-11, 2Co 11:24-25
Réciproques : Pr 1:20, Pr 9:3, Mt 10:2, Mt 12:45, Mt 13:52, Mt 24:9, Lc 6:13, Lc 21:12, Ac 15:32, Rm 12:6, Ep 3:5, 2P 1:1, Ap 18:20
7:50 Gn 9:5-6, Nb 35:33, 2R 24:4, Ps 9:12, Es 26:21, Ap 18:20-24, Ex 20:5, Jr 7:29, Jr 51:56
Réciproques : Gn 42:22, Gn 43:9, Ps 10:13, Ps 109:12, Jr 19:4, Ez 3:18, Ez 9:9, Ez 22:2, Mt 24:34, Lc 11:29, Lc 21:32, Ac 5:33, Ac 8:1, 1Th 2:16
7:51 Gn 4:8-11, He 11:4, He 12:24, 1Jn 3:12, 2Ch 24:20-22, Za 1:1, Mt 23:35, Jr 7:28
Réciproques : Gn 42:22, Nb 35:33, 2R 11:11, 2Ch 24:22, Ps 9:12, Ps 10:13, Ps 109:12, Ez 3:18, Mt 5:18, Mc 14:18, Lc 21:32, 1Th 2:16, He 11:37
7:52 Lc 19:39-40, Ml 2:7, Mt 23:13, Jn 7:47-52, Jn 9:24-34, Ac 4:17-18, Ac 5:40
Réciproques : Es 10:1, Jr 2:8, Ez 13:3, Ez 34:18, Ml 3:2, Mt 22:35, Lc 5:17, Lc 18:39, Jn 11:48, Ac 13:10, 1Co 9:12, 1Th 2:15, Tt 3:13, Ap 22:19
7:53 Ps 22:12-13, Es 9:12, Lc 20:20, Lc 20:27, Jr 18:18, Jr 20:10, 1Co 13:5
Réciproques : 1Ch 21:1, Ps 22:16, Ps 35:21, Ps 41:6, Ps 140:5, Ec 10:13, Es 29:21, Mt 16:1, Mt 19:3, Mt 22:15, Mc 3:2, Mc 7:1, Mc 8:11, Mc 9:14, Mc 10:2, Lc 4:28, Lc 6:7, Lc 12:49, Lc 14:1, Lc 20:23, Lc 23:5, Lc 23:10, Jn 1:24, Jn 8:6, Jn 18:19, Ac 17:18, 1Th 2:15, He 12:3
7:54 Ps 37:32-33, Ps 56:5-6, Mt 22:15, Mt 22:18, Mt 22:35, Mc 12:13
Réciproques : 2R 5:7, 2R 5:23, Ps 22:16, Ps 35:21, Ps 41:6, Ps 140:5, Ec 10:13, Es 29:21, Jr 20:10, Mt 12:10, Mt 16:1, Mt 19:3, Mc 3:2, Mc 7:1, Mc 8:11, Mc 9:14, Mc 10:2, Lc 4:28, Lc 6:7, Lc 12:49, Lc 14:1, Lc 20:23, Jn 8:6, Jn 18:19, He 12:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 7
  • 7.1 Après qu'il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l'écoutait, il entra dans Capernaüm. Jésus guérit et délivre.
    Chapitre 7.
    1 à 10 Le serviteur du centenier de Capernaüm.
    Grec : accompli tous ses discours aux oreilles du peuple.
    Il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l'enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu'il n'y manquait rien, et que tout le peuple l'avait bien entendu.
  • 7.2 Or, un centenier avait un serviteur malade qui s'en allait mourir, et qui lui était cher. Voir, sur ce récit, Matthieu 8.5-13, notes.
    Nous avons reconnu quelques différences notables qui existent entre ces deux narrations du même fait.
    D'après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.
    D'après Luc, il fait tout cela par l'intermédiaire d'anciens des Juifs, qui s'acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu'il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit.
    Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l'essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique.
    Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l'un et l'autre récit.
    - Quant au malade qu'il s'agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d'esclave. Voir Matthieu 8.6, note.
  • 7.3 Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, pour le prier de venir et de sauver son serviteur. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains.
    Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin. (Matthieu 26.3 ; comparez Nombres 11.16,24 ; 16.25 ; Deutéronome 27.1)
  • 7.5 car il aime notre nation, et c'est lui qui nous a bâti la synagogue. Nous connaissions, d'après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.
    Luc, qui nous le peint sous les mêmes traits, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu, et sa grande générosité, qui l'avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.
    Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n'admire qu'un seul : la foi, source de tous les autres. (verset 9)
  • 7.8 Car moi aussi, je suis un homme placé sous autorité, ayant sous moi des soldats, et je dis à celui-ci : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais ceci, et il le fait. Matthieu 8.8,9, notes.
    Cette seconde démarche n'est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui. (verset 3) Elle marque seulement, dit M. Godet, "un progrès dans le sentiment d'humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci."
    Le scrupule qu'éprouve le centenier provenait peut-être de l'idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.
    Au verset 6, Sin., B omettent vers lui. Au verset 7, B et un autre majuscules portent : "Que mon serviteur soit guéri."
  • 7.9 Or Jésus ayant entendu ces paroles, l'admira ; et se tournant, il dit à la foule qui le suivait : Je vous dis que même en Israël je n'ai pas trouvé une si grande foi. Matthieu 8.10-13, notes.
    Le premier évangile, d'après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : "Va, et qu'il te soit fait selon que tu as cru."
    A sa remarque pleine de tristesse qu'il n'a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajoute, d'après Matthieu, un sérieux avertissement adressé à ce peuple. (Matthieu 8.11,12)
    Cette parole se trouve, chez Luc, dans un autre contexte. (Luc 13.28,29)
  • 7.10 Et ceux qui avaient été envoyés, étant retournés à la maison, trouvèrent le serviteur en bonne santé. Le texte reçu, avec A, C, majuscules porte : trouvèrent le serviteur malade en bonne santé.
    - De l'un et de l'autre évangile ressort le fait que Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole, et à distance.
  • 7.11 Et il arriva, le jour suivant, que Jésus allait à une ville appelée Naïn, et ses disciples fort nombreux et une grande foule allaient avec lui. 11 à 17 Le fils de la veuve de Naïn.
    Le texte reçu, avec Sin., C, D, porte : le jour suivant ; B. A : le temps suivant, quelque temps après.
    - Naïn, petite ville de Galilée, qui existe encore, et qui est située à huit lieues au sud-ouest de Capernaüm, au pied du petit Hermon.
    Luc seul a conservé le trait touchant qui va suivre.
  • 7.12 Or, comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve. Et une foule considérable de la ville était avec elle. Tout un cortège nombreux qui, au moment d'entrer dans la ville, rencontre un autre cortège, qui en sort. C'est la vie qui vient audevant de la mort.
    Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu'il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.
    Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu'on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme, (verset 14) fils unique de sa mère, qui était veuve.
    Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu'il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n'en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. (verset 13)
    Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.
  • 7.13 Et en la voyant, le Seigneur fut ému de compassion envers elle, et il lui dit : Ne pleure point. Le Sauveur découvre immédiatement la pauvre veuve au milieu de la foule ; et, à sa vue, il est (grec) ému dans ses entrailles : expression d'un vif et profond sentiment de sympathie. Cette tendre charité lui fait accomplir un de ses plus grands miracles.
    Ici, comme à la résurrection de Lazare, nous voyons en Jésus-Christ la grandeur divine, unie aux sentiments humains les plus vrais.
    - Ce mot d'une profonde compassion : Ne pleure point, ne serait qu'une ironie si Jésus n'avait pas eu conscience dés ce moment de ce qu'il allait faire.
  • 7.14 Et s'étant approché, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Le cercueil était ouvert ; le mort y était couché, enveloppé d'un linceul. Jésus s'en approche ; il touche la bière sans crainte de la souillure résultant du contact d'un mort.
    C'était une invitation aux porteurs à s'arrêter. Ceux-ci obéissent à ce geste hardi du Prince de la vie.
    Quelle assurance et quelle majesté dans ces mots : je te le dis !
    Jésus adresse la parole à un mort, certain que celui-ci lui obéira, comme s'il était en vie.
    Lève-toi ! parole créatrice "qui fait vivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient." (Romains 4.17 ; comparez Luc 8.54 ; Jean 11.43).
  • 7.15 Et le mort se leva sur son séant, et se mit à parler. Et il le rendit à sa mère. Grec : il le donna à sa mère. Quel don ! Ce mot correspond à celui-ci : "Ne pleure point." (verset 13)
  • 7.16 Or la crainte les saisit tous, et ils glorifiaient Dieu, en disant : Un grand prophète s'est élevé parmi nous, et : Dieu a visité son peuple. La crainte était l'effet de cette éclatante manifestation de la puissance divine.
    Aussi tous glorifiaient Dieu et reconnaissaient à haute voix la présence d'un prophète, par lequel Dieu avait visité son peuple.
    Bien que les miracles de Jésus eussent toujours pour but immédiat de faire du bien, comme ici de rendre à une pauvre veuve son fils unique, ils avaient aussi pour résultat de manifester la puissance de Dieu et de disposer les âmes à entendre la parole qui leur apportait le salut.
    C'est ainsi, en effet, que Jésus se révélait comme le Sauveur. En délivrant les malheureux de la souffrance, de la maladie, de la mort elle-même, il prouvait qu'il avait la puissance de les délivrer du péché, source de tous ces maux. En particulier par la résurrection des morts, Jésus se manifestait comme le Prince de la vie, (Jean 11.25,26) de la vie qu'il communique à l'âme des ici-bas par sa parole, et de la vie qu'il rendra au dernier jour à ceux qui seront dans les sépulcres.
    Cette double résurrection, qui n'est qu'un seul et même acte de la puissance divine, Jésus lui-même se l'attribue expressément. (Jean 5.24-29)
  • 7.17 Et cette parole se répandit à son sujet par toute la Judée et dans toute la contrée d'alentour. Cette parole est celle que les témoins du miracle prononçaient avec enthousiasme. (verset 16)
    Elle se répandit non seulement dans la Galilée, où se trouvait Jésus, mais dans toute la Judée et même dans les contrées d'alentour, entre autres dans la Pérée, où JeanBaptiste était en prison, en sorte que le bruit de ce miracle sert d'introduction au récit qui va suivre. (verset 18 et suivants)
    Il était sans doute dans la pensée de Luc d'établir une relation entre ces deux traits de son récit.
    - De la mention de la Judée, où se répandit naturellement le bruit d'un si grand miracle, certains critiques ont conclu que Luc plaçait Nain dans cette province, mais le terme se répandit (littéralement : sortit) indique que la renommée de l'acte accompli par Jésus dépassa le domaine habituel et retentit au loin.
  • 7.18 Et les disciples de Jean lui firent rapport sur toutes ces choses. 18 à 35 Message de Jean-Baptiste et discours de Jésus sur Jean.
    Voir Matthieu 11.2-19, notes.
    Toutes ces choses, c'est-à-dire les deux miracles qui précèdent (verset 1 et suivants ; verset 11 et suivants) et d'une manière générale, les faits caractéristiques de l'activité de Jésus, les disciples de Jean en firent rapport à leur maître.
    Matthieu (Matthieu 11.2) dit que Jean "dans sa prison, ouït parler des œuvres de Christ."
    Ainsi, quoique les récits de Matthieu et de Luc n'occupent pas chronologiquement la même place, ils s'accordent en ceci que la question de Jean-Baptiste à Jésus fut provoquée par les miracles qu'il accomplissait. C'est précisément là ce qui étonne. Comment de si grands miracles ne portaient-ils pas dans l'âme de Jean la conviction que Jésus était bien le Libérateur attendu ? Sans doute, il devait reconnaître, dans de telles œuvres, la main de l'Envoyé de Dieu ; mais il restait tout un côté de l'action du Messie, telle que Jean l'avait annoncée, qui ne se réalisait point : c'était le jugement qu'il devait exercer sur son peuple et sur le monde, (Matthieu 3.10-12) et par lequel il devait établir son règne.
    Jésus n'accomplissait que des œuvres de miséricorde et avait même déclaré qu'il n'était pas venu pour juger, mais pour sauver. (Jean 3.17) Là était pour Jean la contradiction ; de là son doute momentané.
    Voir aussi sur le sens de la question de Jean et sur les diverses interprétations qu'on en a données, Matthieu 11.3, note.
  • 7.19 Et Jean, ayant appelé à lui deux de ses disciples, les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Grec : celui qui vient. (Voir Matthieu 11.3, note.)
    B et quelques autres documents portent : "les envoya vers le Seigneur."
  • 7.21 A cette heure même, il guérit plusieurs personnes de maladies, de maux, et de méchants esprits, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Grec : il donna par grâce le voir.
    La réponse que Jésus va faire aux envoyés de Jean est la même que dans Matthieu ; mais Luc seul rapporte ce trait que Jésus accomplit tous ces miracles à cette heure même et sous leurs yeux.
    La critique s'est empressée d'en conclure que c'était là une amplification de la tradition postérieure, recueillie par Luc.
    Mais n'est-il pas très naturel de se représenter que les envoyés de Jean trouvèrent Jésus entouré de la foule, (comparez Matthieu 11.7) occupé à ces œuvres de bienfaisance, et qu'ils furent témoins de quelques guérisons ?
    Dans le message de Jésus à Jean, tel que l'a consigné Matthieu, il est dit d'ailleurs : "Allez et rapportez ce que vous entendez et voyez." (Matthieu 11.4)
  • 7.23 Et heureux est celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! Grec : qui ne se sera pas scandalisé en moi.
    Allusion à Esaïe 8.14
    Voir Matthieu 11.4-6. notes.
  • 7.24 Mais quand les envoyés de Jean furent partis, il se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Voir, sur le but de ce discours, Matthieu 11.7 note.
  • 7.25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme revêtu d'habits délicats ? Voici, ceux qui sont vêtus d'un vêtement magnifique et qui vivent dans les délices sont dans les palais. Ces mots : et qui vivent dans les délices, sont particuliers à Luc et forment un contraste encore plus frappant avec l'austérité et les renoncements de la vie de Jean-Baptiste. (Voir Matthieu.)
  • 7.27 C'est ici celui de qui il est écrit : Voici, j'envoie devant ta face mon messager, qui préparera ton chemin devant toi. Celui qui est l'objet de la prophétie est plus grand qu'un prophète.
    Ce qu'il y a de très remarquable dans cette citation de Malachie 3.1, c'est que dans les trois évangiles, (Matthieu 11.10 ; Marc 1.2) elle n'est faite exactement ni d'après l'hébreu, ni d'après les Septante, mais modifiée de manière à ce que la venue de Jéhova, annoncée par cette prophétie, se trouve accomplie en la personne du Sauveur.
    (Voir Matthieu 11.10, note.)
  • 7.28 Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme il n'y a nul prophète plus grand que Jean ; cependant celui qui est plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Le texte reçu porte : Jean-Baptiste. Sin., B. majuscules, Itala omettent le mot prophète. Tischendorf, Meyer et d'autres critiques le maintiennent, estimant que sa suppression est une imitation de Matthieu.
    Si ce terme est authentique, il confirme la déclaration de Jésus que Jean est plus qu'un prophète.
    Si, au contraire, il doit être supprimé, Jean serait comparé, non aux autres prophètes, mais à ceux qui sont nés de femme, c'est-à-dire aux hommes en général, et spécialement à tous les fidèles de l'ancienne alliance, auxquels il serait déclaré supérieur. Dans l'un et l'autre cas, c'est la plus grande louange que Jésus ait faite d'aucun homme.
    Voir, sur cette parole souvent mal traduite et mal comprise, Matthieu 11.11, note.
  • 7.30 Mais les pharisiens et les légistes ont anéanti le dessein de Dieu à leur égard en ne se faisant pas baptiser par lui. Tout le peuple qui avait écouté Jean, dont la prédication avait excité l'attention universelle, et particulièrement les péagers qui avaient humblement reçu son baptême, ont justifié Dieu, c'est-àdire rendu hommage à sa justice et démontré par leur conduite l'excellence de ses voies pour le salut des hommes, en confessant leurs péchés et en recourant aux moyens de grâce qu'il leur offrait. (Comparer verset 35)
    Les pharisiens, au contraire, et les légistes, ou docteurs de la loi, ayant repoussé la prédication et le baptême de Jean, ont anéanti ou rendu nul le dessein de la miséricorde de Dieu à leur égard. Dieu voulait les sauver, ils ne l'ont pas voulu.
    - Ces deux versets (versets 29,30) ne se trouvant pas dans le discours de Jésus d'après Matthieu (qui, par contre, renferme une pensée omise par Luc), quelques interprètes les ont considérés comme une observation historique et explicative intercalée par Luc.
    Ce qui a pu encore donner lieu à cette idée, c'est que, d'après le texte reçu, le récit reprend au verset 31 par ces mots : Alors le Seigneur dit ; mais cette phrase n'étant pas authentique, c'est bien le discours de Jésus qui continue sans interruption ; et ainsi ces deux versets en font partie.
  • 7.35 Mais la sagesse a été justifiée de la part de tous ses enfants. Voir Matthieu 11.17-19, notes.
    Les deux évangélistes rendent à peu près dans les mêmes termes cette parabole si humiliante pour la génération qu'elle concernait. C'est avec une ironie pleine de tristesse que Jésus la compare à des enfants mécontents et boudeurs, que rien ne peut intéresser.
    - Dans Matthieu, Jésus décrit l'austérité de la vie de Jean en ces termes : "ne mangeant ni ne buvant," expression évidemment hyperbolique. Luc y a substitué celle-ci : ne mangeant point de pain et ne buvant point de vin, ce qui était rigoureusement vrai. (Matthieu 3.4)
    - Matthieu (Matthieu 11.19, voir la 2e note) rapporte ainsi la dernière parole de ce discours, que Jésus dut prononcer avec une joie profonde : "Mais la sagesse a été justifiée de la part de ses enfants."
    Luc ajoute ce mot significatif : "tous ses enfants."
    Sin. porte : "œuvres" au lieu de enfants.
  • 7.36 Or, l'un des pharisiens l'invitait à manger avec lui ; et étant entré dans la maison du pharisien, il se mit à table. 36 à 50 La pécheresse chez Simon le pharisien.
    Ce pharisien, (voir Matthieu 3.7, note) qui invite Jésus avait moins de préventions contre lui que les autres représentants de son parti. Frappé de sa sainteté et de ses miracles, il hésitait à reconnaître en lui un envoyé de Dieu. (verset 39)
    Il l'avait invité pour l'observer, peut-être aussi pour se procurer l'honneur de recevoir à sa table un rabbi devenu célèbre dans tout le pays. Jésus accepte son invitation, certain qu'il pourra à la table du pharisien aussi bien qu'ailleurs, faire son œuvre, sauver les âmes, glorifier Dieu.
    - Parce que ce pharisien s'appelait Simon, et parce que chez lui apparaît une femme qui porte un vase de parfum et oint le Seigneur, plusieurs interprètes ont identifié ce fait avec celui qui se passa plus tard à Béthanie, quand Marie, sœur de Lazare, rendit un semblable hommage à Jésus. (Matthieu 26.6 et suivants, Marc 14.3 et suivants ; Jean 12.1 et suivants)
    Ils se fondent encore sur ce que Matthieu et Marc omettent ce récit de Luc, tandis que Luc ne rapporte pas celui du repas de Béthanie. L'omission de ce dernier fait par Luc ne prouve rien ; car il est une foule de traits de la vie de Jésus au sujet desquels nul ne saurait dire pourquoi tel évangéliste les omet, tandis que tel autre les raconte.
    Qu'on songe au possédé de Capernaüm, passé sous silence par Matthieu, à la guérison du serviteur du centenier, omise par Marc, à la résurrection du jeune homme de Nain, conservée par Luc seul, et à celle de Lazare, racontée par Jean seul.
    Quant au nom de Simon, il était si fréquent chez les Juifs, que deux hôtes du Sauveur peuvent l'avoir porté.
    Enfin, l'onction d'huile pratiquée par les deux femmes était un honneur si fréquemment rendu en Orient, que Jésus s'étonne de n'avoir pas reçu du pharisien cette marque de considération. (verset 46)
    Pour le reste, tout est différent dans les deux histoires. Ici la Galilée, là la Judée ; ici le temps de la plus grande activité du Sauveur dans son ministère, là l'époque de sa passion ; ici le blâme de Simon, là celui de Judas et des disciples ; ici une femme étrangère à la maison, là Marie dont la sœur sert à table ; et, surtout, ici une pauvre femme perdue de réputation, là la sœur de Lazare, qui ne saurait être confondue avec elle (comparez Luc 10.39-42, et Jean 11) ; ici, enfin, un entretien de Jésus avec Simon sur le péché, le pardon et l'amour du pécheur sauvé ; là Jésus prenant la défense de Marie et mentionnant sa mort prochaine.
    Il faut être bien décidé à confondre deux faits pour ne pas voir que ceux-ci n'ont de commun que quelques coïncidences fortuites.
  • 7.37 Et voici, une femme de la ville, qui était pécheresse, ayant appris qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ; Il ressort évidemment de cette histoire, et surtout du verset 39, que les péchés de cette femme avaient acquis une notoriété publique. C'est ce que nos versions ordinaires ont rendu par cette périphrase : une femme de mauvaise vie.
    Une variante dans l'ordre des mots, dans Sin., B, accentue cette idée : "Et voici, une femme qui était pécheresse dans cette ville," ce qui paraît vouloir dire qu'elle exerçait cette honteuse profession.
    - La ville n'est point nommée. Des interprètes ont supposé que c'était Magdala et ont identifié la pécheresse avec Marie-Madeleine.
    Ainsi est née dans l'Eglise latine, dès les temps anciens, la légende célèbre dans la littérature religieuse et dans les arts, de la Madeleine pénitente. Mais l'identification de ces deux femmes ne repose sur aucun fondement, et tout dans l'Evangile parait y être contraire.
    Luc Luc 8.2 mentionne pour la première fois Marie-Madeleine avec d'autres femmes que Jésus avait "délivrées de malins esprits et d'infirmités" et nous apprend, en particulier, que Madeleine avait été, plus que d'autres, en proie à la puissance des ténèbres. Or, rien, dans notre récit, ne montre que Jésus se trouve en présence d'une possédée dont il chasse le démon.
    Luc ajoute que Marie-Madeleine était au nombre de ces femmes qui suivaient Jésus et ses disciples et "les assistaient de leurs biens." La pécheresse pouvait-elle être admise à jouer un tel rôle ? Non, l'Evangile a tût, par délicatesse, le nom de cette femme. L'exégèse ne peut faire mieux que de respecter son silence.
    Quels mobiles furent assez puissants pour amener cette femme dans une maison étrangère, où elle savait bien qu'elle ne rencontrerait qu'un orgueilleux mépris ? Ce n'était probablement pas sa première rencontre avec Jésus. Pressée par le remords, animée d'une vraie repentance, elle avait cherché déjà à le voir, à l'entendre, et sans doute, par la parole ou par le regard, le Sauveur lui avait témoigné une compassion qui avait été pour elle la révélation de la miséricorde divine. Un rayon d'espérance avait pénétré dans son âme ; il fallait qu'elle revit, qu'elle entendit encore
    Celui dont elle avait reçu ce premier soulagement, qu'elle reçût de lui le pardon seul capable de la sauver de sa misère. Elle va donc, trop humiliée devant Dieu pour craindre d'être humiliée devant les hommes, et elle apporte avec elle ce parfum par lequel elle témoignera à Jésus sa reconnaissance et sa vénération.
    - On comprend mieux le courage qu'eut cette femme de s'approcher de Jésus au sein d'une telle société, si l'on se souvient qu'en Orient on prend le repas du soir "sous le porche de la maison, dans une cour ouverte à tout venant. Ce fait explique bien des traits de l'Evangile qui ne s'accorderaient guère avec nos habitude européennes." (F. Bovet, Voyage en Terre-Sainte, p. 402.)
  • 7.38 et se tenant derrière lui, à ses pieds, en pleurant, elle se mit à mouiller ses pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; et elle baisait ses pieds et les oignait de parfum. Quelle scène ! Pour se la représenter, il faut se souvenir que Jésus, ainsi que les autres convives, (verset 49) était à table, selon l'usage antique, à demi couché sur le bras gauche, appuyé sur les coussins d'un divan, et les pieds nus étendus en arrière. (Jean 13.23, note.)
    La pécheresse put ainsi s'approcher et se tenir derrière lui, à ses pieds, agenouillée probablement. Elle ne prononce pas une parole, mais son cœur, plein d'humiliation et de douleur, se répand en larmes abondantes qui tombent sur les pieds de Jésus. Ses cheveux dénoués pendent épars en signe de deuil, et elle s'en sert pour essuyer les pieds du Maître, qu'elle baise avec vénération.
    Elle voudrait l'honorer en répandant sur sa tête le parfum dont elle s'est munie ; mais n'osant élever ses mains ni son regard jusqu'à la tête de Jésus, elle se contente d'oindre ses pieds. Impossible d'exprimer avec plus d'éloquence le respect, la reconnaissance, l'amour qui débordent de son cœur brisé.
    "L'amour lui enseigne à faire ce qui paraîtrait inepte à quiconque n'aime pas, ce que nul n'exigerait d'un esclave ; et l'amour le lui enseigne sans instruction humaine." Bengel.
    (Ainsi Luc 17.15 ; 19.37)
  • 7.39 Mais le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, se dit en lui-même : Si celui-ci était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est cette femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse. Le pharisien, dans sa froide dignité, ne comprend rien à cette scène, ni à ce qui en faisait la profonde signification morale. Il en conclut que ce rabbi, qui se laissait approcher et toucher par une telle femme, ignorait ce qu'elle était et, par conséquent, ne pouvait être un prophète.
    Moins aveuglé par le sentiment de sa propre justice, moins étranger aux saintes douleurs de la repentance, sa conclusion aurait été tout autre, et il se serait dit sans doute : Cet homme est le Sauveur, puisque, en recevant ainsi une âme pénitente, il représente sur la terre la miséricorde de Dieu même.
    Mais loin de là, le blâme qu'il prononce tacitement sur Jésus retombe lourdement sur la femme qui pleure à ses pieds. Ces termes multipliés : qui elle est, quelle elle est (dans sa vie morale) et que c'est une pécheresse, expriment un profond mépris.
  • 7.40 Et Jésus répondant lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Maître, parle, dit-il. Répondant à quoi ? A la pensée du pharisien que pourtant il n'a point exprimée, car "il se disait en lui-même." (verset 39 ; comparez Jean 2.25)
    Voir sur cet usage du verbe répondre, Matthieu 11.25, note.
  • 7.41 Un créancier avait deux débiteurs ; l'un devait cinq cents deniers, l'autre cinquante. Cinq cents deniers, environ 400 fr. ; cinquante deniers, à peu près 40 fr.
  • 7.42 Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux la dette. Lequel donc des deux l'aimera le plus ? Jésus lui-même va expliquer cette parabole. (verset 47)
    Le créancier, c'est lui, le débiteur qui doit le plus, c'est la pécheresse. Celui qui doit le moins, c'est Simon. Mais il est débiteur pourtant, et même il n'a pas de quoi payer, aussi bien que la pécheresse.
    En effet, la dette, ce sont les péchés de Simon et de la pécheresse, (verset 47) et non les bienfaits qu'ils auraient reçus de Jésus comme l'ont prétendu quelques interprètes. Or, ces péchés, nul ne saurait en acquitter un seul ; devant Dieu tous les hommes sont parfaitement insolvables.
    Et voici l'unique ressource du pécheur condamné, telle que Jésus la révèle dans le dernier mot de la parabole : il remit la dette à tous deux. (Grec : il donna par grâce ou il fit grâce à l'un et à l'autre.) La grâce, telle est la grande révélation, la bonne nouvelle apportée par Jésus aux hommes pécheurs.
    Le texte reçu porte : dis-moi, après lequel des deux.
    Ce mot manque dans Sin., B, D et la plupart des versions. Jésus, se fondant sur les sentiments naturels au cœur humain, admet que la générosité du créancier produira la reconnaissance, que le pardon produira l'amour, et cela en proportion de la grandeur du pardon.
    Tel est en effet le principe de la morale évangélique confirmé par l'expérience du chrétien : "Nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier." (1Jean 4.19)
  • 7.43 Simon répondant dit : J'estime que c'est celui à qui il a remis le plus. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. Le pharisien a mis une certaine gravité dans sa réponse à une question si simple. Aussi paraît-il y avoir une sorte de bienveillante ironie dans la réplique de Jésus. "Tu as droitement jugé."
    - "Et en jugeant si bien, tu t'es condamné toi-même. C'est le très bien de Socrate quand il avait pris son interlocuteur dans ses filets. Mais ce qui établit entre Jésus et le sage grec une distance incommensurable, c'est la manière dont Jésus s'identifie, ici et dans ce qui suit, avec le Dieu offensé qui pardonne et qui devient en lui, Jésus, l'objet de l'amour du pécheur reconnaissant." Godet.
  • 7.46 Tu n'as pas oint ma tête d'huile, mais elle a oint mes pieds de parfum. Ce n'est pas sans une intention marquée que Jésus commence l'application de la parabole par ces mots : Je suis entré dans ta maison.
    Par là, il avait fait au pharisien un honneur que celui-ci ne lui a pas rendu. A trois égards, en effet, il avait manqué à ces bienveillantes et respectueuses attentions avec lesquelles, dans les temps anciens, on recevait dans sa maison un hôte qu'on tenait à honorer.
    D'abord, on lui faisait présenter par un esclave de l'eau pour se laver et se rafraîchir les pieds. (Genèse 18.4) La chaleur du climat et l'usage de ne porter que des sandales rendaient ce service bienfaisant et nécessaire. Le pharisien l'avait négligé.
    Mais la pénitente, au lieu d'eau, avait offert ses larmes.
    Ensuite, on recevait son hôte en lui souhaitant par un baiser la bienvenue. Le mot grec signifie amitié, affection ; et tels sont les sentiments qu'on lui témoignait en l'accueillant ainsi. Les premiers chrétiens avaient conservé l'usage des Israélites. (Romains 16.16 ; 1Corinthiens 16.20 ; 1Pierre 5.14)
    Simon n'avait pas donné à Jésus cette marque d'affection. Mais la pécheresse, avec autant d'humilité que d'amour, lui avait baisé les pieds.
    Enfin, en Orient, où la chaleur et les vents brûlants dessèchent la peau et les cheveux, on éprouvait le besoin de les oindre d'une huile parfumée. (Psaumes 23.5)
    Ici encore, même contraste entre la conduite du pharisien et celle de la femme. Il n'y a plus qu'à en conclure l'amour qui les anime l'un et l'antre.
  • 7.47 C'est pourquoi, je te le dis, ses péchés qui sont en grand nombre, lui sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé, mais celui à qui il est peu pardonné, aime peu. Cette conclusion renferme une difficulté grammaticale qui a donné lieu à beaucoup de discussions.
    On s'attendait à ce que Jésus dirait : "Ses péchés lui sont pardonnés, et c'est pour cela ou à cause de cela qu'elle a beaucoup aimé."
    Ce car paraît, au contraire, présenter l'amour comme la cause et non comme l'effet du pardon.
    De là une controverse qui n'est pas près de finir, surtout entre catholiques et protestants, les premiers se servant de cette parole pour appuyer leur doctrine du pardon obtenu par des œuvres de piété ou de charité, les derniers s'efforçant de donner à cette particule car un sens qui soit en harmonie, non seulement avec l'histoire de la pécheresse et la parabole des deux débiteurs, mais avec le grand principe évangélique du pardon et du salut par la foi seule.
    Si l'amour était la cause du pardon, Jésus n'aurait pas dû demander : (verset 42) "Lequel des deux l'aimera le plus ?" mais : "lequel l'aimait le plus avant son bienfait ?"
    Au lieu de conclure : (verset 47) "Celui à qui il est peu pardonné aime peu," il aurait dû dire : "Celui qui aime peu, il lui est peu pardonné.," Le Sauveur montre du reste clairement quelle est la cause du pardon et du salut quand il dit à la pécheresse : (verset 50) "Ta foi t'a sauvée."
    Tout cela ressort avec évidence de notre récit et est en pleine harmonie avec tout l'Evangile. Ce n'est donc pas sans raison qu'on s'est efforcé de donner a cette particule car un sens qui soit en accord avec tout le contexte.
    Ce mot, a-t-on dit, peut exprimer l'effet aussi bien que la cause, comme dans ces phrases : "Le soleil est levé, car il fait jour ;"
    - "cet homme est guéri de sa maladie, car il a repris son activité."
    Cette explication est très admissible, d'autant plus que nous ne savons pas de quelle particule Jésus s'est servi en araméen. Et toutefois on se demande involontairement pourquoi Luc a ainsi rendu la pensée du Sauveur. Bien plus, il ne dit pas seulement : car, mais parce que elle a beaucoup aimé.
    N'y aurait-il pas là une intention, et ne serait-on pas tenté d'admettre avec Olshausen que ces termes doivent nous faire sentir que la foi, la confiance du cœur qui reçoit le pardon est inséparable de l'amour, ou plutôt est déjà l'amour ? (Galates 5.6)
    Croire que Dieu pardonne, c'est croire qu'il aime, et aucun pécheur ne se livre à l'assurance de cet amour si déjà il n'aime.
    "L'amour est le critère du pardon, même si celui qui aime n'avait pas cette idée du pardon." Bengel.
    On peut remonter plus haut dans l'expérience chrétienne, et dire sans craindre de se tromper que la repentance implique déjà de l'amour pour Dieu et qu'il n'y a point de vraie repentance sans amour. Ainsi comprise, l'admirable histoire qui nous occupe conserve toute sa vérité, et l'on ne fait aucune violence au texte.
    Jésus a fait la part de la femme ; ces dernières paroles sont la part du pharisien. Le pharisien aime peu, extrêmement peu, s'il se compare à la pécheresse. Mais pourquoi lui est-il peu pardonné ? parce qu'il avait peu péché ? Non, mais parce qu'il ne le sentait pas dans sa conscience et ne s'en humiliait pas. T
    ant qu'un homme n'est point encore réconcilié avec Dieu par l'assurance du pardon, il se peut qu'en se comparant à la loi il reconnaisse et sente tel ou tel péché particulier, qu'il s'en repente, qu'il en demande le pardon et qu'il l'obtienne. Mais s'il ne considère ce péché que comme un fait extérieur et isolé dans sa vie, si de là il n'est pas conduit à découvrir dans son cœur sa corruption, source de tous ses péchés, Dieu lui pardonne peu et seulement dans la mesure de sa repentance.
    Dans une telle situation le pécheur devrait reconnaître sa misère à la froideur de son cœur impénitent, orgueilleux, étranger à l'amour. Jamais il n'aimera beaucoup si sa repentance ne devient plus profonde, plus douloureuse, et si l'amour infini de Dieu ne lui est pas personnellement révélé par le pardon complet de tous ses péchés.
  • 7.48 Et il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Cette parole de miséricorde et de salut, la pauvre femme était venue la chercher aux pieds de Jésus. Elle la reçoit non comme un vœu que Jésus ferait pour elle, mais comme une déclaration expresse, elle y trouve la communication même du pardon qui descend dans son cœur et y produit un silencieux tressaillement de joie.
    Une première rencontre avec Jésus lui avait révélé la miséricorde divine, lui avait donné l'espérance d'y avoir part, et tout son cœur s'était tourné vers ce Sauveur avec un amour qui lui avait fait tout braver pour parvenir jusqu'à lui. (verset 37 notes.)
    Cet amour, elle le lui avait témoigné d'une manière touchante. De là ce verbe au passé : "Elle a beaucoup aimé." Maintenant elle possède dans sa plénitude l'assurance personnelle du pardon et du salut. Elle pourra "s'en aller en paix."
    - Il nous semble que c'est affaiblir la déclaration de pardon qui est le dénouement de toute cette histoire, en diminuer la saisissante actualité, que de la considérer, avec plusieurs interprètes, comme une simple confirmation d'un pardon qu'elle aurait déjà reçu personnellement auparavant.
    On se fonde pour cela sur ce que le verbe est au parfait passif ; mais cette forme exprime plutôt la permanence que le passé de l'action. C'est ce que prouve avec évidence la même parole adressée au paralytique, (Luc 5.20 ; Matthieu 9.2) qui, bien certainement, n'avait pas reçu avant ce moment-là le pardon de ses péchés.
  • 7.49 Et ceux, qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? Dans leur ignorance, ces hommes se scandalisent de ce qui aurait dû les toucher profondément.
    (Voir. Matthieu 9.3 ; Luc 5.21, notes.)
  • 7.50 Mais il dit à la femme : Ta foi t'a sauvée ; va en paix. Jésus continue à s'adresser à la femme, sans se mettre en peine des pensées non exprimées des adversaires, qui pourtant ne lui ont pas échappé, comme le montre ce mot : Mais il dit.
    - C'est une nouvelle assurance de son salut que Jésus donne à la pécheresse, par cette parole qui est le commentaire lumineux de tout le récit et qui aurait dû mettre fin à toutes les controverses sur ce sujet : Ta foi t'a sauvée.
    - Par ces derniers mots : Va en paix, Jésus congédie la femme, afin de la soustraire aux observations blessantes des convives ; mais il la congédie avec le plus grand des biens dans son cœur, la paix de Dieu. (Luc 8.48)
  • Luc 8

  • 8.1 Et il arriva ensuite qu'il allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, Jésus parcourt le pays en enseignant et en opérant des miracles.
    Chapitre 8.
    1 à 18 Jésus parcourt la Galilée. Parabole du semeur.
    Ensuite ou dans la suite, quelque temps après les événements qui précèdent. (Luc 7.11)
    Cette indication peu précise dont on ne peut rien conclure quant à la chronologie, marque pourtant un moment très important dans le ministère de Jésus. Il cesse d'habiter Capernaüm et voyage comme missionnaire, visitant chaque localité, grande ou petite, et (grec) évangélisant le royaume de Dieu. (Comparer Matthieu 3.2, notes.)
  • 8.2 ainsi que quelques femmes, qui avaient été guéries d'esprits malins et d'infirmités : Marie surnommée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, C'était donc toute une caravane qui suivait Jésus dans ses voyages missionnaires : les douze apôtres et des femmes qui, guéries par lui de corps et d'âme, se dévouaient à son service. (verset 3, note.)
    Pour les disciples, c'était une école d'évangélisation, où ils recueillaient, sous la direction du Maître, de précieuses expériences en vue de leur œuvre future.
    Marie, surnommée Madeleine, parce qu'elle était de Magdala, ville située sur la côte occidentale du lac de Génézareth, au nord de Tibériade, ne doit pas être confondue avec la femme pénitente. (Luc 7.37, note.)
    - Il n'y a aucune raison d'admettre, avec plusieurs interprètes anciens et modernes, que ces mots : sept démons, soient une figure qui signifie sept vices. Il semble plutôt que l'évangéliste veut indiquer par là le plus haut degré d'un état de possession (Marc 16.9 ; comparez Luc 11.26) ; mais ce domaine est tellement obscur pour nous, que toutes les explications ne sont que de simples conjectures. (Comparer verset 30 et Marc 5.9, note.)
    On peut supposer seulement que le démon n'obtenait un tel empire sur les personnes que si de graves péchés lui en facilitaient les moyens et que son action se manifestait alors par un état maladif.
    (Voir, sur les démoniaques, Matthieu 8.28, note.)
    Marie-Madeleine avait donc été relevée de cette profonde déchéance physique et morale, et elle en conserva une telle reconnaissance pour son Libérateur, qu'elle se dévoua entièrement à lui et le suivit jusqu'au pied de la croix. (Matthieu 27.56)
    Aussi fut-elle la première qui eut le bonheur de le revoir après sa résurrection. (Jean 20.1,11 et suivants)
  • 8.3 et Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui les assistaient de leurs biens. C'est une preuve de l'originalité et de l'exactitude des sources où puisait Luc (Luc 1.2,3) que la mention du nom de ces femmes.
    Chuza, dont la femme suivait Jésus, occupait une charge assez importante à la cour d'Hérode Antipas, puisqu'il était son intendant.
    On a supposé qu'il était ce seigneur de la cour dont Jésus avait guéri le fils et qui avait "cru avec toute sa maison." (Jean 4.53)
    On a supposé aussi que la femme de Chuza avait perdu son mari quand elle se mit à suivre Jésus.
    Ce sont là des conjectures, qui n'ont en elles-mêmes rien d'inadmissible, mais qui ne se fondent sur aucune donnée des évangiles.
    Quant à Suzanne et à ces plusieurs autres femmes, nous ne savons rien à leur sujet.
    - Une remarque fort intéressante est ajoutée par l'évangéliste, c'est que ces femmes assistaient de leurs biens Jésus et ses disciples. Il y a dans le grec : les servaient, (comparez Matthieu 27.55 ; Marc 15.41) c'est-à-dire sans doute que, dans les voyages dont parle Luc, (verset 1) elles préparaient leurs repas, prenaient soin de tout ce qui a rapport à la vie matérielle, leur rendaient, en un mot les services dont auraient été capables des femmes et des sœurs.
    Et comme Jésus était pauvre et que ses disciples avaient tout quitté pour le suivre, ces femmes employaient leurs biens à les entretenir.
    Quelle humilité en Jésus qui, "n'ayant pas un lieu où reposer sa tête," consentait à vivre de la charité de ceux qu'il avait enrichis de biens spirituels !
    - Le texte reçu, avec Sin., A, porte : le servaient, rapportant l'assistance de ces femmes à Jésus seul. Mais il est évident que les disciples n'étaient pas exclus de leurs soins, et la leçon : les servaient est de beaucoup la plus autorisée.
  • 8.4 Or, comme une grande foule s'assemblait, et que de chaque ville des gens venaient à lui, il dit en parabole : Une grande foule suivait Jésus ; mais en outre, de chaque ville, dans la contrée où il passait, (verset 1) de nouvelles troupes venaient à lui.
    Matthieu et Marc décrivent plus exactement que Luc le lieu et la scène de ce grand rassemblement de peuple et de la prédication de Jésus.
    Celle-ci eut lieu surtout en parabole. Luc emploie ce mot au singulier parce qu'il n'en rapporte qu'une.
    Voir, sur ce mode d'enseignement, Matthieu 13.3, note, et, sur la parabole du semeur qui va suivre, Matthieu 13.1-23, notes, et Marc 4.1-20, notes. Nous ne relèverons que ce qui est particulier à Luc.
  • 8.5 Le semeur sortit pour semer sa semence ; et comme il semait, une partie tomba le long du chemin et fut foulée, et les oiseaux du ciel la mangèrent. "Il y a dans ces termes accumulés quelque chose de familier et de solennel à la fois qui excite l'attention." Meyer.
    Voir, sur ces premiers mots de la parabole, Marc 4.3, note.
    Les grains de semence tombés le long du chemin devaient être foulés par les passants.
    Luc seul a relevé ce trait, que Jésus n'explique pas ensuite, (verset 12) mais qui n'en est pas moins l'une des causes pour lesquelles cette partie de la semence reste improductive.
  • 8.6 Et une autre partie tomba sur le roc, et ayant poussé, elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. Le roc recouvert d'une légère couche de terre. C'est ce que les deux autres évangélistes appellent des "endroits rocailleux."
    Le manque d'humidité, expression particulière à Luc, que Matthieu et Marc remplacent par celle de manque de profondeur, et par celle-ci : n'avoir point de racine. (verset 13)
    Ces trois causes de stérilité, qui se complètent, se trouvaient réellement dans la nature du sol.
  • 8.8 Et une autre tomba dans la bonne terre ; et ayant poussé, elle produisit du fruit au centuple. En disant ces choses, il s'écriait : Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! Luc indique par ce mot au centuple le plus haut degré de productivité, tandis que Matthieu et Marc signalent aussi les degrés inférieurs : cent, soixante, trente.
    Selon les trois évangélistes, Jésus ajoute immédiatement à la parabole ce sérieux avertissement ; mais Luc seul remarque qu'il le fait à haute voix : il s'écriait, il élevait la voix
  • 8.10 Et il dit : A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais aux autres, il leur en est parlé en paraboles ; afin qu'en voyant, ils ne voient pas, et qu'en entendant ils ne comprennent pas. Voir, sur cette réponse, beaucoup plus développée dans le premier évangile, Matthieu 13.11-17, notes.
    - Dans les récits de Marc et de Luc, Jésus prononce des paroles qui ne répondent point à la question des disciples.
    Ceux-ci lui demandaient simplement l'explication de la parabole, (verset 9) explication qu'il leur donne, en effet, plus tard. (verset 11)
    Mais Matthieu nous apprend que les disciples lui avaient posé une autre question encore : "Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?" C'est à cette première question importante que Jésus répond d'abord : après quoi, revenant à la seconde, il leur indique le sens de la parabole.
  • 8.12 Et ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; ensuite le diable vient et enlève la parole de leur cœur, de peur qu'en croyant ils ne soient sauvés. Luc identifie la parole divine avec les effets produits par elle, et ceux-ci avec les personnes en qui le phénomène s'accomplit. De là ces expressions inusitées : ceux qui sont (ensemencés) le long du chemin ; (verset 12) ceux qui sont sur le roc ; ils n'ont point de racine ; (verset 13) ils sont étouffés ; (verset 14) et ce n'est qu'au verset 15 que l'évangéliste fait ressortir le sens spirituel de l'image.
    N'y a-t-il point dans cette manière irrégulière de s'exprimer : l'intention de faire remonter jusqu'à l'homme la responsabilité de l'action diverse qu'exerce la parole divine ? C'est lui qui consent à être sauvé par elle, ou qui reste volontairement dans la stérilité et la mort.
  • 8.14 Et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu, et s'en allant, sont étouffés par les inquiétudes et par les richesses et par les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Les deux premiers évangiles indiquent, comme sens moral des épines, les inquiétudes et les richesses ; Luc y ajoute les plaisirs, qui sont certainement l'une des principales causes de l'inefficacité de la parole sainte.
  • 8.15 Mais ce qui est dans la bonne terre ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec persévérance. Deux traits sont particuliers à Luc : c'est d'abord ce cœur honnête et bon, dans lequel ces derniers auditeurs reçoivent et retiennent la parole ; c'est ensuite cette persévérance (grec patience) avec laquelle ils portent du fruit.
    Il ne faut pas soulever la question dogmatique de savoir si un homme peut, avant d'avoir entendu et reçu la parole divine, porter en lui un cœur honnête et bon.
    Les hommes présentent, à des degrés très divers, des dispositions bonnes ou mauvaises à l'égard de la vérité.
    D'ailleurs, la bonne terre qui produit du fruit a déjà subi une préparation par le labourage, l'engrais, etc. avant les semailles.
    Ainsi il y a toute une œuvre prévenante de la grâce de Dieu qui éclaire une âme sur ses besoins, sa pauvreté, la rend humble, sincère, altérée de justice et de lumière, et la prépare pour le moment où l'Evangile lui sera annoncé.
  • 8.18 Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n'a pas, même ce qu'il croit avoir lui sera ôté. Marc Marc 4.21,22, (notes), aussi bien que Luc, place ces avertissements à la suite de la parabole du semeur, et les mots : Prenez garde comment vous écoutez, ne laissent aucun doute sur le rapport qu'il y a entre ces deux instructions.
    La lumière que Jésus apporte à ses disciples par ses enseignements ne doit pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.
    Jésus emploie fréquemment cette image dans des applications diverses. (Luc 11.33 ; Matthieu 5.15 ; Marc 4.21) Il en est de même de la déclaration du verset 17. (Luc 12.2 ; Matthieu 10.26,27,note) (Marc 4.22, note.)
    Voir Matthieu 13.12, note ; Matthieu 25.29 ; Marc 4.25.
    Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux, et que, par la vérité qu'il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l'emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n'a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu'il peut avoir d'ailleurs lui sera ôté.
    Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c'est ce que Luc donne à entendre par ce mot : ce qu'il croit avoir. (Comparer Luc 19.26, où Luc n'aurait pas pu s'exprimer ainsi.)
  • 8.19 Or sa mère et ses frères vinrent vers lui, et ils ne pouvaient l'aborder à cause de la foule. D'après B, D, il faudrait traduire : "Or sa mère vint vers lui avec ses frères." (Voir Marc 3., note.)
  • 8.21 Mais lui, répondant, leur dit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux-là qui écoutent la parole de Dieu et qui la pratiquent. Voir, sur ce récit, Matthieu 12.46-50, notes ; Marc 3.31-35, notes.
    Ce dernier évangéliste est le seul qui motive cette visite de la mère et des frères de Jésus et qui en indique la vraie signification, au verset 21 du même chapitre.
  • 8.22 Or il arriva l'un de ces jours, qu'il entra dans une barque avec ses disciples, et il leur dit : Passons à l'autre bord du lac ; et ils prirent le large. 22 à 25 Jésus apaise une tempète.
    Voir, sur ce récit, Matthieu 8.23-27, notes ; Marc 4.35-41, notes.
    - D'après Matthieu et Marc, (Marc 4.35) c'était au soir d'une journée que Jésus avait passée à enseigner les foules et à opérer de nombreuses guérisons. (Matthieu 8.16)
    Luc indique d'une manière moins précise le moment de ce départ : il arriva un jour. Mais chez lui, comme chez Matthieu et chez Marc, l'apaisement de la tempête fait partie d'une série de récits, la même dans les trois évangiles, qui comprend la guérison du démoniaque, (verset 26 et suivants) la guérison d'une femme malade, (verset 43 et suivants) la résurrection de la fille de Jaïrus. (verset 41 et suivants)
    Ces faits étaient probablement liés chronologiquement et avaient marqué le moment où le ministère de Jésus en Galilée atteignit son plus haut degré de puissance. Nous voyons, en effet, dans ces faits, le pouvoir du Sauveur s'exercer sur les forces de la nature et même sur la mort, non moins que sur les maladies.
  • 8.23 Et comme ils naviguaient, il s'endormit. Et un tourbillon de vent fondit sur le lac, et la barque s'emplissait, et ils étaient en péril. Grec : et un tourbillon de vent descendit (des gorges de la montagne) sur le lac, et ils s'emplissaient (d'eau, métonymie par laquelle les navigateurs sont mis au lieu de la barque).
  • 8.24 Et s'approchant, ils le réveillèrent, disant : Maître, Maître, nous périssons ! Mais lui, s'étant réveillé, réprimanda le vent et les flots ; et ils s'apaisèrent, et il se fit un grand calme. Voir, sur cette exclamation des disciples. Marc 4.38 note.
  • 8.25 Et il leur dit : Où est votre foi. Et saisis de crainte, ils s'étonnèrent, se disant les uns aux autres : Qui est donc celui-ci, qu'il commande aux vents même et à l'eau, et ils lui obéissent ? Voir, sur cette question qui étonne au premier abord, Matthieu 8.26, note ; Marc 4.40, note.
    - La faible foi des disciples grandit à la vue de ce miracle même, car ils sont remplis d'admiration pour Celui qui commande à la nature, et elle lui obéit ! (verset 25)
  • 8.26 Et ils abordèrent au pays des Gadaréniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. 26 à 39 Guérison du démonique de Gadara.
    Voir, sur cette guérison d'un démoniaque, Matthieu 8.28-34, notes et Marc 5.1-20, notes.
    - Il est presque impossible de fixer la vraie leçon de ce nom propre qui, suivant les manuscrits, varie entre Gadaréniens (texte reçu, A, majuscules), Gergéséniens, (Sin., version égypt.) et Geraséniens (B, D, Itala). Voir Matthieu 8.28,note.
  • 8.27 Et quand il fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui avait des démons depuis longtemps, et il ne revêtait point d'habit et ne demeurait point dans une maison, mais dans les sépulcres. Sin., B portent : "un homme...ayant des démons ; et depuis un long temps, il ne revêtait point d'habit."
    - Le texte reçu parait avoir conservé la leçon originale.
  • 8.29 En effet Jésus commandait à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car il s'était saisi de lui depuis longtemps ; et il était gardé, lié de chaînes et les fers aux pieds, et il rompait ses liens et était emporté par le démon dans les déserts. B et quelques majuscules portent : Car il commanda ou avait commandé à l'esprit impur. Sin., A, C et la plupart des majuscules ont ce verbe à l'imparfait, commandait (dans Marc, il lui disait), ce qui indique une action répétée, prolongée.
    Le démon n'obéit pas aux premiers ordres de Jésus, mais en fut exaspéré. De là son cri et sa supplication. (verset 28)
    L'Evangile accumule les détails relatifs à la condition physique et morale de ce malheureux, dans l'intention, sans doute, de faire ressortir la difficulté que présentait sa guérison.
    Son éloignement pour la vie sociale était tel, qu'il ne supportait ni vêtement ni domicile, mais recherchait la solitude des sépulcres impurs ; dans la fureur qu'excitait en lui l'esprit mauvais et par la force surhumaine qu'il lui communiquait, il rompait ses liens, brisait les chaînes par lesquelles il était retenu et les fers qu'il avait aux pieds ; puis il était emporté par l'esprit dans le désert.
    Luc remarque enfin, par deux fois (versets 27,29), que le démon s'était saisi de cet homme depuis longtemps. Le second depuis longtemps (verset 29) peut se traduire par : à plusieurs reprises.
    M. Godet prélève ce sens, parce qu'il évite une répétition. L'évangéliste voudrait dire que le malade avait des crises successives avec des intervalles de calme. On aurait profité de ces moments-là pour le charger de chaînes.
  • 8.30 Et Jésus l'interrogea, disant : Quel est ton nom ? Et il dit : Légion, parce que plusieurs démons étaient entrés en lui. Ces derniers mots sont une remarque de l'évangéliste destinée à expliquer ce terme de légion.
    Dans Marc, (Marc 5.9) c'est le démoniaque lui-même qui dit : "Car nous sommes plusieurs." (Voir la note.)
    De là aussi l'expression de Luc : (verset 27) qui avait des démons.
  • 8.31 Et ils le priaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme. Il faut remarquer ces mots au pluriel ils le priaient, leur commander. Ce sont donc les démons qui parlent. L'abîme où les démons redoutent de retourner parait être le lieu où ils sont retenus et punis. (Apocalypse 9.1,2,11 ; 11.7 etc. ; comparez 2Pierre 2.4 ; Jude 1.13)
    Marc (Marc 5.10, note) leur attribue cette demande : "de ne pas les envoyer hors de la contrée."
    Cette différence montre, comme beaucoup d'autres, la complète indépendance des évangélistes les uns à l'égard des autres.
  • 8.36 Or ceux qui avaient vu la chose, leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Grec : sauvé. Voir, sur toute cette scène, Marc 5.12-15, notes. Cet évangéliste la raconte avec les mêmes détails que Luc.
  • 8.39 Retourne en ta maison et raconte quelles grandes choses Dieu t'a faites. Et il s'en alla, publiant par toute la ville quelles grandes choses Jésus lui avait faites. Marc ajoute ici : "et comment il a eu pitié de toi." Quant aux motifs du refus que Jésus fait à cet homme de le suivre, et à l'ordre qu'il lui donne, voir Marc 5.19, note.
    Au lieu de : par toute la ville, Marc dit plus exactement : dans la Décapole. (Voir, sur ce nom, Matthieu 4.25, note.)
    Il faut remarquer la différence entre l'ordre donné : "Raconte les choses que Dieu t'a faites," et son exécution : "il publia les choses que Jésus lui avait faites."
    - "Jésus rapporte tout à Dieu, mais le malade ne saurait oublier l'instrument." Godet.
  • 8.40 Or il arriva, comme Jésus revenait, que la foule l'accueillit ; car tous l'attendaient. 40 à 56 Résurrection de la fille de Jaïrus. Guérison d'une femme malade.
    La foule, que Jésus avait laissée sur le rivage, s'était rassemblée de nouveau, dès qu'elle avait pu espérer son retour. (Marc 5.21)
    Elle l'accueillit avec empressement, comme le fait sentir cette remarque de Luc : car tous l'attendaient.
    Jésus, qui venait d'opérer une guérison difficile, trouve de nouveaux labeurs, d'autres délivrances à accomplir. Voir, sur les deux miracles qui suivent, Matthieu 9.18-26, notes, et Marc 5.21-43, notes.
  • 8.42 parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, et elle se mourait. Et comme Jésus y allait, les foules le serraient. Il faut remarquer ce verbe à l'imparfait, qui exprime exactement le mot du père dans Marc : "Ma petite fille est à l'extrémité."
    D'après Matthieu qui, selon sa coutume d'abréger, réunit en un seul trait la prière du père et le message qu'il reçut ensuite, la jeune fille aurait été déjà morte.
    - Marc et Luc nous font connaître l'âge de cette enfant, et ce dernier nous apprend qu'elle était fille unique, circonstance qui rendait plus cruelle la détresse du père.
    Grec : les foules l'étouffaient. Marc (Marc 5.24) emploie une expression également énergique : "elles le foulaient." (Comparer verset 45)
  • 8.44 s'étant approchée par derrière, toucha le bord de son vêtement ; et à l'instant sa perte de sang s'arrêta. Le bord inférieur ou probablement dans un sens plus précis, la frange ou la houppe que la loi ordonnait aux Israélites de porter aux quatre coins de leur vêtement de dessus. (Nombres 15.38 ; Deutéronome 22.12)
  • 8.45 Et Jésus dit : Qui est-ce qui m'a touché ? Mais comme tous le niaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui, dirent : Maître, les foules t'entourent et te pressent. Grec : te foulent, c'est-à-dire : "te pressent jusqu'à t'écraser."
    - La pensée de Pierre est suffisamment exprimée en ces termes. Le texte reçu la complète en ajoutant : "et tu dis : Qui est-ce qui m'a touché ?" Ces mots omis par Sin., B sont probablement empruntés à Marc.
  • 8.46 Mais Jésus dit : Quelqu'un m'a touché ; car j'ai connu qu'une puissance est sortie de moi. D'après le récit de Marc et de Luc, la malade a été guérie par le simple attouchement des vêtements de Jésus (verset 44) et sans une action consciente et voulue du Sauveur, qui pourtant a senti qu'une puissance ou une force salutaire était sortie de lui.
    Marc (Marc 5.30) mentionne seulement l'impression que Jésus avait eue. D'après Luc, Jésus aurait énoncé cette impression et réfuté ainsi plus péremptoirement l'objection des disciples.
    - La nature spéciale de ce miracle a été pour plusieurs interprètes une pierre d'achoppement. Voir, à ce sujet, Marc 5.30, note.
  • 8.48 Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. A tous ces termes, qui exprimaient la tendre compassion du Sauveur et étaient propres à consoler la femme, le texte reçu ajoute après : Ma fille, ce mot : prends courage qui est omis par Sin., B, D, et a été emprunté à Matthieu.
  • 8.49 Comme il parlait encore, arrive quelqu'un de chez le chef de la synagogue, disant : Ta fille est morte ; ne fatigue pas davantage le Maître. Le texte reçu omet davantage. Ce mot se lit dans Sin., B, D, et exprime une idée nécessaire. Marc emploie un terme équivalent.
  • 8.51 Et étant arrivé dans la maison, il ne laissa entrer personne, sinon Pierre et Jean et Jacques, et le père de l'enfant et la mère. Le texte reçu porte : "Et entrant dans la maison, il ne laissa entrer personne, sinon ;" par où il faudrait entendre qu'il interdit aux autres l'entrée même de la maison, ce qui supposerait que la mère de l'enfant était elle aussi venue à sa rencontre dans la rue.
    Avec la leçon de Sin., A, B, C, majuscules, la situation est la suivante : Jésus étant arrivé dans la maison, ne laisse entrer dans la chambre mortuaire que les trois disciples et les parents de l'enfant.
  • 8.53 Et ils se riaient de lui, sachant qu'elle était morte. Si l'évangéliste avait voulu raconter, non une mort réelle, mais une simple léthargie, comme on l'a conclu, à tort, de la parole de Jésus, (verset 52) il aurait dit : croyant que, et non sachant que.
  • 8.54 Mais lui, ayant pris sa main, dit à haute voix : Enfant, lève-toi ! Le texte reçu commence ce verset par ces mots : "Mais lui, les ayant tous fait sortir," qui, omis dans Sin., B, D sont empruntés au récit de Matthieu.
    Jésus emploie deux moyens pour rappeler à la vie cette enfant : l'attouchement et la parole (grec il éleva la voix, disant).
    L'un et l'autre étaient nécessaires. De pareils détails prouvent que les sources où Luc puisait provenaient de témoins oculaires. Marc, (Marc 5.41-43) qui tient ses renseignements de Pierre, raconte le fait d'une manière plus circonstanciée encore. (Voir les notes.)
  • 8.55 Et son esprit revint, et elle se leva à l'instant. Et il commanda de lui donner à manger. Luc caractérise par ces termes, qui lui sont propres, la résurrection de l'enfant. La mort est la séparation de l'esprit et du corps ; Jésus, par sa parole puissante, rappelle cet esprit, et l'enfant revit. (Comparer Actes 20.10)
  • 8.56 Et ses parents furent stupéfaits, mais il leur ordonna de ne dire à personne ce qui était arrivé. Voir, sur l'ordre que Jésus donne souvent de ne pas publier ses miracles, Matthieu 8.4 ; comparez Marc 7.36 ; 8.26.
    - "Le récit de ce double miracle porte, à chaque trait, le sceau de la vérité, de la simplicité et de la grandeur. Cette angoisse du père et cette timidité craintive de la femme ; cette agitation du peuple et cette tranquillité majestueuse du Seigneur ; cet étonnement des disciples et cette déclaration positive et réitérée : Quelqu'un m'a touché ; ce rire incrédule des uns (verset 53) et cette explosion de douleur chez les autres ; (verset 52) cette majesté qui commande à la mort, et ce soin d'en cacher les effets miraculeux, tout cela forme un tableau inimitable d'une vivante réalité historique." Oosterzee.
  • Luc 9

  • 9.1 Or, ayant assemblé les douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. La fin du ministère galiléen.
    La mission des douze.
    Chapitre 9.
    1 à 9 Un dernier appel à la Galilée. Les inquiétudes d'Hérode.
    Voir, sur cette première mission des apôtres, Matthieu 10.1-15, notes ; Marc 6.7-13, notes.
    Luc, comme les deux autres synoptiques, rappelle que Jésus commence par conférer à ses disciples les dons nécessaires à leur mission. Cela est dans l'ordre.
    Luc seul emploie ces deux termes à peu près synonymes : puissance et autorité ; le premier indique le pouvoir effectif de chasser les démons, le second la compétence pour exercer ce pouvoir. Les apôtres reçoivent, de plus, le don de guérir les maladies.
    Cette dernière phrase dépend du verbe : Il leur donna.
    Ici, comme partout, les évangélistes distinguent nettement la délivrance des démoniaques de la guérison des maladies.
    - Il y a quelque chose de solennel dans les premiers mots : ayant assemblé les douze. (C'est à tort que le texte reçu ajoute : disciples) ; Luc désigne fréquemment les apôtres par ce mot : les douze, parce qu'ils occupent une position unique dans l'Eglise (Marc 3.15, notes.)
  • 9.2 Et il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir. Prêcher et guérir : telle est la double mission de l'apostolat. (Matthieu 10.7,8 ; Marc 3.14,15)
    Le texte reçu porte : guérir les malades ; ce complément est inutile, et la plupart des critiques le regardent comme inauthentique, bien qu'il soit soutenu par tous les témoignages, sauf B et la Syriaque de Cureton.
    - Voir, sur le royaume de Dieu, Matthieu 3.2, 2e note.
  • 9.3 Et il leur dit : Ne prenez rien pour le chemin, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez point chacun deux tuniques. Voir, sur cet ordre, Matthieu 10.10, note, et Marc 6.9, note.
    Le texte reçu porte : "ni bâtons" Chacun est omis dans Sin., B, C.
  • 9.4 Et en quelque maison que vous entriez, demeurez-y, et de là vous partirez. C'est-à-dire, quand on vous aura reçus dans une maison, vous devez y rester jusqu'à ce que vous partiez de cette ville, sans vous permettre des changements qui pourraient faire de la peine à ceux qui vous ont offert l'hospitalité. (Marc 6.10)
  • 9.5 Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en sortant de cette ville-là, secouez même la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Matthieu 10.14 ; Marc 6.11, notes.
    Même, devant "la poussière," manque dans Sin., B. D.
  • 9.6 Et étant partis, ils allaient de bourgade en bourgade, annonçant l'Evangile et guérissant en tout lieu. Marc (Marc 6.12,13) indique avec plus de détail la triple action des disciples qui "prêchaient, chassaient les démons et guérissaient les malades," selon l'ordre et la puissance que leur Maître leur en avait donnés.
  • 9.7 Or Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il était en perplexité, parce que quelques-uns disaient : Jean est ressuscité des morts ; Le texte reçu avec A et des majuscules porte : "de tout ce qui était fait par lui (Jésus)."
    Ces derniers mots manquent dans Sin. B, C, D.
  • 9.8 et quelques-uns : Elie est apparu ; et d'autres : Quelqu'un des anciens prophètes est ressuscité. Voir, sur ces craintes superstitieuses d'Hérode, Matthieu 14.1,2, notes, et Marc 6.14-16, notes.
    D'après les deux premiers évangélistes, c'est Hérode lui-même qui exprime l'idée renfermée dans ces versets, tandis que Luc la met dans la bouche de ses alentours. Il n'y a là aucune contradiction, car si d'autres avaient inspiré cette pensée à Hérode, il se l'était appropriée, et en était rempli de crainte ; il était donc naturel qu'il l'exprimât lui-même.
    - Il faut remarquer ici une nuance significative : tandis qu'on disait que Jean ou quelqu'un des prophètes était ressuscité, Elie était, pensait-on, apparu ; c'est qu'Elie, d'après l'Ecriture, n'était pas mort, mais avait été transporté directement au ciel. (2Rois 2)
  • 9.9 Mais Hérode disait : Moi j'ai fait décapiter Jean ; qui est donc celui-ci, dont moi j'entends dire de telles choses ? Et il cherchait à le voir. Il faut remarquer ce moi deux fois répété. Sin., B, C l'omettent la seconde fois, mais il est plus probable qu'il ait été retranché qu'ajouté.
    La répétition fait voir la conscience effrayée d'Hérode.
    Matthieu et Marc racontent en détail comment Hérode avait fait décapiter Jean-Baptiste.
    Luc a seul conservé ce trait qu'Hérode cherchait à voir Jésus. Il peut l'avoir appris par des disciples qui appartenaient à la maison d'Hérode. (Luc 8.3 ; Actes 13.1)
    Ce prince voluptueux et lâche devait se trouver en présence du Sauveur un an plus tard, mais pour voir Jésus le condamner par son silence (Luc 23.8, et suivants)
  • 9.10 Et les apôtres, étant revenus, lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait. Et les prenant avec lui, il se retira à l'écart, dans une ville appelée Bethsaïda. Retraite à Betgsaïda. Multiplication des pains.
    10 à 17 Multiplication des pains.
    Le texte reçu, avec A, C, majuscules, porte : dans un lieu désert d'une ville appelée Bethsaïda. Sin. porte simplement : en un lieu désert. L'Itala, l'une des versions syr., la vulgate : dans un lieu désert appelé Bethsaïda.
    La plupart des critiques adoptent la leçon de B et de quelques majuscules : dans une ville appelée Bethsaïda.
    Il ne s'agit point de la Bethsaïda située entre Capernaüm et Tibériade, sur la rive occidentale du lac, patrie de Pierre, d'André et de Philippe ; (Jean 1.44) car, d'après Matthieu (Matthieu 14.13) et Marc, (Marc 6.32) Jésus se rend sur le bord oriental du lac, en se servant d'une barque, ce qui est aussi conforme au récit de Jean. (Jean 6.17)
    Luc fournit la même indication en disant que Jésus se retira à l'écart, ce qu'il n'aurait pu faire dans le voisinage immédiat de Bethsaïda de la rive occidentale, théâtre principal de ses travaux. Bethsaïda Julias, au nord-est du lac, est aussi mentionnée par Marc. (Marc 8.22, note.)
    - Le miracle de la multiplication des pains est rapporté par les quatre évangélistes. (Matthieu 14.13-21 ; Marc 6.30-44 ; Jean 6.1-13)
    - Quelle est la cause de cette retraite ? En mentionnant le retour des disciples, Luc fait supposer que Jésus éprouvait le besoin de s'entretenir en particulier avec eux, et de leur procurer quelque repos ; et c'est ce que Marc déclare expressément. (Marc 6.31)
    Matthieu (Matthieu 14.12,13) met la retraite de Jésus en rapport avec la mort de Jean-Baptiste, que les disciples de ce dernier venaient de lui apprendre. Ce double motif pouvait inspirer le Sauveur, qui savait que l'heure de ses souffrances approchait et qui ne tarda pas à les annoncer à ses disciples. (Luc 9.22 ; Matthieu 16.21 ; Marc 8.31)
  • 9.11 Mais les foules l'ayant appris, le suivirent. Et les ayant accueillies, il leur parlait du royaume de Dieu, et il guérissait ceux qui avaient besoin de guérison. Luc ne nous dit ni comment Jésus se rendit de l'autre côté du lac, ni comment les foules l'y suivirent ; mais Matthieu et Marc nous apprennent que Jésus traversa le lac sur une barque, et que le peuple qui l'entourait, l'ayant vu partir, se hâta de le rejoindre en suivant la rive septentrionale.
    Jésus se vit donc frustré du repos qu'il était allé chercher dans la solitude ; mais il n'en accueillit pas moins, avec sa bienveillance ordinaire, ces foules, auxquelles il adressa la parole de vie et dont il guérit les malades.
  • 9.13 Et il leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils dirent : Nous n'avons pas plus de cinq pains et de deux poissons ; à moins que nous n'allions, nous, acheter des vivres pour tout ce peuple ! On a vu dans ces expressions des disciples une sorte d'ironie, qui se trouvait dans la situation bien plus que dans leurs paroles. C'est plutôt, vivement exprimé, l'embarras, qu'ils éprouvaient en présence de l'impossible.
    Ce sentiment se trahit par une phrase coupée : "Nous n'avons pas plus de cinq pains...à moins que nous, nous n'allions acheter des vivres pour tout ce peuple."
  • 9.16 Et, prenant les cinq pains et les deux poissons, levant les yeux au ciel, il les bénit et les rompit, et il les donnait aux disciples, pour les présenter à la foule. Il les bénit (les aliments), expression particulière à Luc.
    Matthieu et Marc disent : il bénit (Dieu), lui exprimant sa reconnaissance pour ce qu'il avait donné et pour ce qu'il allait faire. Le même acte est rapporté par Jean en ces termes : "ayant rendu grâce."
    - Il faut remarquer ce verbe à l'imparfait, qui se trouve dans Marc et Luc : il les donnait aux disciples, indiquant une action continue ; il donnait, donnait toujours, et l'action ne cessa que lorsque tous furent rassasiés.
  • 9.17 Et ils mangèrent et furent tous rassasiés ; et on emporta, des morceaux qui leur restèrent, douze paniers. Ce nombre de douze paniers a été retenu par les quatre évangélistes.
  • 9.18 Et il arriva, comme il priait à l'écart, que les disciples étaient réunis avec lui ; et il les interrogea, disant : Qui disent les foules que je suis ? La confession de Pierre et la première annonce de la Passion.
    18 à 27 Qui est le Fils de l'homme ? Jésus prédit ses souffrances.
    Grec : Comme il était priant...
    Luc est celui de tous les évangélistes qui fait remarquer le plus fréquemment ces prières de Jésus dans la solitude. (Luc 5.16, note.) Seul il nous rapporte que Jésus se prépara en priant à la scène capitale qui va suivre. Comme le remarque M. Godet, il est probable qu'il associa à sa prière ses disciples et les plaça ainsi dans des dispositions appropriées aux circonstances.
    Voir, sur ce récit, Matthieu 16.13-16, notes, et Marc 8.27-30, notes.
    L'entretien qui va suivre, entre Jésus et ses disciples, eut lieu dans la contrée de Césarée de Philippe. Non seulement Luc omet cette indication de lieu, mais il parait rattacher sa narration à celle de la multiplication des pains, (versets 10-17) tandis que les deux premiers évangiles intercalent un grand nombre de récits qu'il passe entièrement sous silence. (Matthieu 14.22 à 16 : 12 ; Mr. 6 : 45 à 8 : 27.)
    Il y a donc, entre les verset 17 et verset 18, une lacune considérable qu'on a cherché à expliquer de diverses manières.
    Voir le Commentaire de M. Godet sur l'évangile de saint Luc, tome I, 3e édit., p. 573.
  • 9.20 Et il leur dit : Mais vous, qui dites-vous que je suis ? Et Pierre répondant, dit : Le Christ de Dieu. La particule adversative : Mais vous, accentue la signification de cette seconde question de Jésus. Il importait sans doute au Sauveur d'apprendre ce qu'on pensait de lui parmi les foules, mais infiniment plus encore de savoir quelle était la foi des disciples et de provoquer de leur part une confession de cette foi, afin de les y affermir.
    Dans les trois évangiles, Pierre reconnaît le Seigneur Jésus comme le Christ ; mais chaque évangéliste formule cette idée à sa manière :
    Matthieu : le Christ, le Fils du Dieu vivant ;
    Marc : le Christ ;
    Luc : le Christ de Dieu.
    Cette dernière expression, de même que : "le Christ du Seigneur," (Luc 2.26) signifie le Christ (Messie, Oint) qui vient de Dieu, et que Dieu envoie au monde. (Matthieu 16.16, note ; Marc 8.29 ; comparez Jean 6.69)
  • 9.22 disant : Il faut que le fils de l'homme souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par les anciens et les principaux sacrificateurs et les scribes, et qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite le troisième jour. Dans les trois synoptiques, cette première annonce des souffrances de Christ suit immédiatement la grande confession de Pierre : Tu es le Christ. Dans tous les trois aussi, Jésus défend à ses disciples de le faire connaître. Mais c'est Luc qui fait ressortir avec le plus de clarté et de force le sens de ce rapprochement.
    - Grec : mais lui, les réprimandant, leur ordonna de ne dire cela à personne ; c'est-à-dire qu'il leur fit cette défense sur le ton sévère d'une réprimande.
    Le même mot se retrouve dans Marc. (Marc 8.30 ; comparer Matthieu 16.20, note.)
    La raison de cette interdiction est sans doute que Jésus ne voulait pas entretenir les espérances charnelles que nourrissaient ses adhérents. Ceux-ci attendaient un Messie glorieux, tandis que lui allait souffrir. Il ne voulait pas non plus provoquer avant le temps la haine de ses adversaires.
    Ce motif ressort avec plus d'évidence encore du récit de Jean : (Jean 6.14,15) nous y lisons que, après le miracle de la multiplication des pains, Jésus dut se soustraire à l'enthousiasme de la foule, qui voulait le proclamer roi. La sévérité de sa défense nous est expliquée par ce contraste tragique : la royauté par la croix !
    Matthieu 16.21, note ; Marc 8.31.
    Les deux premiers évangélistes rapportent ici l'opposition faite par Pierre aux souffrances de son Maître et la sévère répréhension que celui-ci lui adressa. Luc omet ce trait, qui est tout au désavantage de Pierre ; mais il passe aussi sous silence les belles paroles de Jésus : "Tu es bien heureux,...tu es la pierre sur laquelle je bâtirai mon Eglise," qui sont à la louange de l'apôtre.
    Certains critiques en ont conclu que Luc, disciple de Paul, avait des préventions contre Pierre. Mais, dans ce cas, il aurait eu soin de rapporter la réprimande, qui se lit dans Matthieu et dans Marc. (Comparer Marc 8.32,33, notes.)
  • 9.27 Or je vous le dis en vérité, il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort, qu'ils n'aient vu le règne de Dieu. Voir, sur ce discours que les trois évangélistes placent à la suite de l'annonce des souffrances de Christ et qui en ressort d'une manière si naturelle, Matthieu 16.24-28, notes ; Marc 8.34-37, note.
    Tandis que Jésus avait prédit ses souffrances et sa mort à ses disciples seuls, dans l'intimité, il adressait cette exhortation à tous, (verset 23) parce que, pour tous, la vie chrétienne consiste à renoncer à soi-même, à prendre sa croix et à suivre Jésus.
    Luc ajoute, (verset 24) d'après Sin., B, A, majuscules chaque jour.
    "Ce crucifiement de soi-même s'opère graduellement, selon le mode fixé par Dieu pour chacun et pour chaque étape de la vie. C'est ce qu'expriment les mots : chaque jour et sa croix." Godet.
    Au verset 25, au lieu de dire comme Matthieu et Marc perdre son âme, Luc dit : se perdre ou se ruiner soi-même. Ces deux verbes séparés par ou ne peuvent être synonymes, ce qui constituerait d'ailleurs une répétition oiseuse.
    Suivant M. Godet, il y aurait gradation : "se perdre ou même seulement se porter atteinte à soi-même."
    Suivant Weiss, le premier se rapporte au mal que l'homme se fait à lui-même, le second au châtiment divin qu'il attire sur lui.
    La première explication paraît plus conforme au grec. Elle donne un sens excellent, que M. Godet indique en ces mots : "Il n'est pas nécessaire que le châtiment aille jusqu'à la perdition totale ; la plus légère atteinte portée à la personnalité humaine, dans une certaine mesure ou pour un certain temps, se trouvera être un mal plus grand que tous les avantages qu'aurait pu procurer la possession du monde entier."
    Quant au verset 27, voir Matthieu 16.28, note, et Marc 9.1, note.
  • 9.28 Or il arriva, environ huit jours après ces discours, que, prenant avec lui Pierre et Jean et Jacques, il monta sur la montagne pour prier. La transfiguration.
    28 à 36 Transfiguration.
    Voir, sur le récit de la transfiguration, Matthieu 17.1-13, notes ; Marc 9.2-13, notes.
    - Les trois évangélistes placent cette manifestation de la gloire de Christ peu après ces discours concernant ses souffrances et sa mort. On comprend le rapport intime et profond qu'il y a entre ces deux faits : la vue de la gloire de leur Maître devait relever le courage abattu des disciples et les préparer pour les jours de ses profondes humiliations qui approchaient.
    Matthieu et Marc disent : six jours après ; Luc : environ huit jours.
    Cette différence s'explique si l'on tient compte du mot environ ; peut-être aussi Luc comptait-il le jour où Jésus tint ces discours et celui de la transfiguration, tandis que Matthieu et Marc ne comptaient que les jours intermédiaires.
    - Un trait important par Luc seul, c'est l'intention que Jésus avait en montant sur la montagne : il y allait pour prier. Toutes les grandes révélations de Dieu ont lieu en réponse à la prière. Ce fut dans ce moment de communion intime avec le Dieu qui est lumière, qu'un reflet de sa gloire éternelle resplendit en son Fils bien-aimé. (Comparer Luc 3.21,22 ; 5.16, note ; Luc 6.12,13)
  • 9.29 Et il arriva, pendant qu'il priait, que l'aspect de son visage fut autre, et son vêtement blanc, resplendissant. Le terme que nous traduisons par resplendissant, éblouissant, dérive d'un mot qui signifie éclair.
    Luc s'accorde ainsi avec les deux premiers évangélistes, sauf qu'il remplace : il fut transfiguré, par : son visage devint autre.
  • 9.31 qui, apparaissant en gloire, parlaient de son issue qu'il devait accomplir à Jérusalem. Luc désigne d'abord les interlocuteurs de Jésus comme deux hommes, il ne les nomme qu'ensuite ; son récit rapporte exactement les impressions des témoins de la scène, ceux-ci n'arrivèrent que graduellement à comprendre qui étaient ces deux hommes.
    Son issue (grec son exode, sa sortie). Le mot est choisi à dessein et il exprime l'idée que, pour Jésus, sortir de ce monde visible, ce n'est pas seulement mourir, mais ressusciter et retourner dans sa gloire. (Comparer Actes 13.24 ; 2Pierre 1.15, en grec.)
    - Cette issue, il devait l'accomplir à Jérusalem, c'était un fait prévu, déterminé par le dessein de Dieu, et qui se trouvera accompli par l'événement.
    Luc seul a conservé ce trait important, qu'on a appelé "la clef du récit," et qui montre que c'est à ce moment que Jésus, renouvelant sa résolution de donner sa vie pour le salut du monde, se décide à aller mourir à Jérusalem.
  • 9.32 Mais Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil ; et s'étant réveillés, ils virent sa gloire, et les deux hommes qui étaient avec lui. Grec : étaient appesantis par le sommeil, mais, ayant veillé au travers de cet assoupissement, ils virent sa gloire.
    Le verbe veiller au travers, qui ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament, signifie, d'après sa composition, se tenir éveillé en luttant contre l'assoupissement. Meyer défend ce sens littéral.
    Weiss, M. Godet, et la plupart de nos versions traduisent : s'étant réveillés, ce qui suppose que les disciples s'étaient endormis et que ce fut à leur réveil seulement qu'ils virent d'abord la splendeur qui rayonnait de Jésus, puis les deux hommes qui se trouvaient avec lui.
    Holtzmann hésite à se prononcer, trouvant ce dernier sens plus conforme au contexte, mais impossible à établir au point de vue de la langue.
    - Ce besoin de sommeil qu'éprouvaient les disciples ne parait pas naturel dans un moment si propre à exciter toute leur attention ; mais l'homme, dans sa faiblesse, ne peut supporter ni un excès de joie, ni un excès de tristesse. Le même phénomène se reproduit chez les trois mêmes disciples en Gethsémané. (Matthieu 26.43)
    - Luc seul a conservé ce trait.
  • 9.33 Et il arriva que, comme ils se séparaient de lui, Pierre dit à Jésus : Maître, il est bon que nous soyons ici ; faisons trois tentes, une pour toi et une pour Moïse et une pour Elie. Il ne savait ce qu'il disait. Voir Matthieu 17.4 ; Marc 9.6.
    D'après Luc, l'intention de Pierre, en proposant de bâtir des tentes, était de retenir Moïse et Elie qui se séparaient de Jésus. En tout cas, il voulait prolonger le bonheur intime dont il jouissait sur la sainte montagne.
    - L'étrangeté de la proposition de Pierre (grec ne sachant ce qu'il disait) peut être attribuée à cet assoupissement que Luc vient de décrire. (verset 32)
    Marc l'explique par la crainte religieuse dont les disciples furent saisis en présence de l'apparition céleste, et que Luc mentionne aussi. (verset 34)
  • 9.34 Et comme il disait ces choses, il y eut une nuée et elle les couvrait de son ombre ; et ils furent saisis de crainte quand ceux-là entrèrent dans la nuée. Une nuée lumineuse (Matthieu), autre image de la gloire de Dieu, les ombrageait, non les apôtres, mais Moïse et Elie et Jésus, qui entrèrent dans la nuée.
    Et c'est en ce moment que les disciples furent saisis de crainte, soit par l'effet de toute cette scène surnaturelle, soit parce qu'ils virent leur Maître lui-même disparaître dans la nuée. C'est alors que la voix céleste se fit entendre ; ensuite Jésus se trouva seul avec ses disciples.
  • 9.35 Et une voix sortit de la nuée, disant : Celui-ci est mon Fils, l'élu ; écoutez-le. Le texte reçu, avec A, C, D, dit : Mon Fils bien-aimé, terme emprunté aux autres évangiles et à la parole divine prononcée lors du baptême de Jésus. (Matthieu 3.17) La variante qui se lit dans Sin. et B désigne le Sauveur comme l'élu de Dieu dans un sens absolu et par opposition à tous ses serviteurs.
    Mon Fils l'élu implique sans doute aussi qu'il est le Fils bien-aimé de Dieu, mais, de plus, un être choisi par lui pour une destination spéciale, la rédemption du monde.
    - L'exhortation : Ecoutez-le ! semblable à celle qui se lit dans Deutéronome 18.15, marque la signification de toute cette scène. (Marc 9.7, note.)
    Après la vision glorieuse, les disciples se retrouveront avec Jésus seul. (verset 36) Leur devoir sera de l'écouter avec une confiance plus absolue que jamais. Cet ordre leur donne aussi l'assurance que Jésus leur suffira en toutes choses, sans qu'ils aient besoin à l'avenir de visions de la gloire divine, telles que celle qui vient de leur être accordée.
    - "Toute cette scène, dans chacune de ses phases, a donc conduit au but que Jésus se proposait, 1'affermissement de la foi des siens. Dans la première, la contemplation de sa gloire ; dans la seconde, la confirmation de la voie douloureuse dans laquelle il allait entrer et les conduire avec lui ; dans la troisième, la sanction divine apposée à toutes ses paroles, devaient devenir de puissants appuis pour la foi des trois apôtres principaux. Raffermie, cette foi devenait, même sans paroles, l'appui de celle de leurs condisciples." Godet.
  • 9.36 Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul. Et eux gardèrent le silence, et ne dirent rien à personne, en ces jours-là, de ce qu'ils avaient vu. Ce silence gardé par les disciples leur avait été expressément imposé par le Seigneur "jusqu'à ce qu'il fût ressuscité." (Matthieu 17.9, note ; comparez Marc 9.9)
    Après son retour dans la gloire, le récit de sa glorification momentanée ne sera plus exposé à de fausses interprétations. Luc ne mentionne pas la défense de Jésus, mais il note soigneusement le silence des disciples. Il omet aussi l'entretien que rapportent Matthieu et Marc sur la venue d'Elie, parce que cette idée, qui reposait sur une prophétie, n'avait cours que parmi les Juifs ; or Luc écrivait pour les nations.
  • 9.37 Or il arriva le jour suivant, comme ils étaient descendus de la montagne, qu'une grande foule vint au-devant de lui. 37 à 43a Guérison d'un démoniaque.
    Ce mot : le jour suivant, semble indiquer que la transfiguration eut lieu le soir précédent, ou durant la nuit.
    Les trois évangélistes sont unanimes à rattacher à la scène glorieuse de la montagne la scène de douleur qui va suivre.
    Voir, sur cette guérison, Matthieu 17.14-23, notes, et surtout Marc 9.14-32, notes.
  • 9.38 Et voici, un homme de la foule s'écria, disant : Maître, je te prie, jette les yeux sur mon fils ; car c'est mon fils unique. Mon fils unique ! Luc seul a noté ce motif touchant invoqué par le père.
  • 9.42 Et tandis qu'il approchait, le démon le jeta par terre, et l'agita violemment. Mais Jésus réprimanda l'esprit impur, et guérit l'enfant, et le rendit à son père. Ce dernier mot, conservé par Luc seul, indique le but de cette guérison rappelle une parole semblable de notre évangéliste. (Luc 7.15)
  • 9.43 Et tous étaient frappés de la grandeur de Dieu. Et comme tous étaient dans l'admiration de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : 43b à 50 Nouvelle annonce de la Passion. Humilité et tolérance.
    Ou de la magnificence de Dieu, de sa puissance, de sa bonté. Tous les miracles du Sauveur, ayant un but de bienfaisance, sont des œuvres à la fois de puissance et d'amour, et sont une manifestation de ces deux perfections divines.
  • 9.44 Pour vous, écoutez bien ces paroles : Le fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. Pour vous, mes disciples, qui devez vous distinguer de la multitude et ne pas partager son enthousiasme charnel, (grec) mettez dans vos oreilles ces paroles ; des paroles dans lesquelles Jésus annonçait ses prochaines souffrances, au moment même où "tous étaient dans l'admiration de ce qu'il faisait." (verset 43)
    Luc met ainsi cette nouvelle prédiction des souffrances de Jésus dans un rapport immédiat avec ce qui précède ; Matthieu (Matthieu 17.22,23) et Marc (Marc 9.30-32, voir les notes) la font coïncider avec le retour de Jésus en Galilée, qui eut lieu peu de temps après la transfiguration.
    Celui qui venait de révéler avec autant de puissance que d'amour la grandeur de Dieu, (verset 43) livré entre les mains des hommes ! Quel contraste ! Quelle preuve que son sacrifice sera parfaitement volontaire !
  • 9.45 Mais eux ne comprenaient point cette parole ; et elle leur était cachée, afin qu'ils ne la saisissent pas ; et ils craignaient de l'interroger au sujet de cette parole. La parole de la croix est toujours pour l'homme naturel un mystère, si elle ne lui est pas folie ou scandale. Ici, non seulement les disciples ne la comprenaient point, mais elle leur était cachée par une dispensation de Dieu, afin qu'ils ne la saisissent pas.
    Leur aveuglement entraînait une sorte de jugement de Dieu. En effet, leur ignorance n'était pas purement intellectuelle, elle avait des causes morales ; ils comprenaient assez les paroles de Jésus pour en être "fort attristés," (Matthieu 17.23) mais dans leur peur de la souffrance, ils craignaient de l'interroger au sujet de cette parole. (Marc 9.32, d'accord avec Luc.)
    S'ils avaient eu le courage de l'interroger, Jésus les aurait instruits plus complètement.
  • 9.46 Or il survint entre eux une discussion : lequel d'entre eux était le plus grand. Voir, sur ce trait, Matthieu 18.1-6, notes, et Marc 9.33-37, notes.
    Marc raconte avec plus de détails l'origine de cette discussion, tandis que Matthieu rapporte d'une manière plus complète l'instruction de Jésus dont elle fut l'occasion.
    - C'est le même mot grec que nous traduisons ici par discussion, et au verset suivant par pensée.
    Jésus, d'après Marc, avait remarqué qu'une contestation s'était élevée entre les disciples en chemin, et, arrivés à la maison, il leur en avait demandé le sujet.
    Ce qui n'empêche pas que le mot de Luc (verset 47) voyant (Sin., B : sachant) la pensée de leur cœur, ne conserve toute sa signification. Jésus seul, en effet, pénétrait et appréciait à sa juste valeur morale la pensée d'orgueil qui était, selon les termes de l'original, entrée en eux.
  • 9.48 et il leur dit : Quiconque recevra cet enfant en mon nom, me recevra ; et quiconque me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé ; car celui qui est le plus petit entre vous tous, celui-là est grand. Dans Matthieu, Jésus présente tout d'abord ce petit enfant comme type d'humilité, ce qui est certainement la vraie pensée du Sauveur.
    Luc l'exprime par les derniers mots de ce verset 48. Seulement, au lieu de parler au futur, comme Matthieu, en vue du royaume des cieux : sera grand, il parle (selon Sin., B, C) au présent : est grand, appliquant immédiatement aux disciples la leçon qu'il leur donne par le petit enfant.
    Puis les trois évangélistes se rencontrent dans cette seconde pensée, que quiconque est assez humble et moralement assez intelligent pour savoir estimer et recevoir avec amour un tel petit enfant, dans le nom de Jésus, le reçoit lui-même et, en lui, Celui qui l'a envoyé.
  • 9.50 Mais Jésus lui dit : Ne l'empêchez point ; car celui qui n'est pas contre vous est pour vous. Voir, sur cet entretien, Marc 9.38,39, notes.
    - Le texte reçu avec les majuscules récents porte : contre nous, pour nous. C'est une erreur occasionnée par le nous du verset précèdent, ou une leçon empruntée à Marc 9.40.
    Sin., A et quelques autres ont : contre vous...pour nous ; B, C. D, l'Itala, la Syriaque : contre vous...pour vous. Cette dernière leçon est la plus probable dans Luc.
    Jésus se met hors de cause et ne parle que de ses disciples. A Luc 11.23, il dira : "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi." Voir, sur l'accord de ces deux sentences, qui semblent contradictoires, Marc 9.40, note.
    Jésus seul peut s'appliquer la dernière dans un sens absolu, car, en sa présence, il n'y a pas de neutralité possible. Ses disciples doivent se contenter de la première, et admettre que ceux qui ne sont pas contre eux sont pour eux. L'intérêt bien entendu de la cause de leur Maître les y invite et la charité leur en fait un devoir. Ils ne sauraient prétendre à une domination absolue sur les âmes, comme Jésus a seul le droit de l'exercer.
  • 9.51 Or il arriva, comme les jours de son élévation s'accomplissaient, que lui-même prit la résolution d'aller à Jérusalem. De la Galilée à Jérusalem
    Départ de Galilée. Jésus et ses disciples. Instructions.
    Le commencement du dernier voyage à Jérusalem.
    51 à 62 Le départ pour Jérusalem et les premiers incidents du voyage.
    Grec : les jours de son élévation, de son assomption ou de sa réception en haut.
    Ces termes ne peuvent signifier autre chose que le temps marqué par la sagesse de Dieu pour le départ d'ici-bas et le retour du Sauveur dans la gloire. Ces jours s'accomplissaient, approchaient. Ce mot d'élévation ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament, mais le verbe dont il est formé s'y rencontre fréquemment, et signifie toujours l'acte solennel par lequel le Sauveur, après avoir accompli son œuvre, fut reçu en haut, réintégré auprès de Dieu dans sa gloire. (Marc 16.19 ; Actes 1.2,11,22 ; 1Timothée 3.16)
    C'est dans le même sens que Jésus disait, en employant un autre terme : "Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi." (Jean 12.32) Les autres significations qu'on a essayé de donner à ce mot de Luc ne sont pas soutenables.
    Grec : "il affermit sa face pour s'acheminer vers Jérusalem."
    Hébraïsme qui signifie se tourner vers un but avec la ferme résolution de s'y rendre. (Jérémie 42.15 ; Genèse 31.21, etc.)
    On comprend la pensée que l'évangéliste cherche à exprimer par ces termes. Il fallait au Sauveur la résolution héroïque du dévouement pour prendre le chemin de Jérusalem, car il savait tout ce qui l'y attendait.
    - Luc marque en ces mots la fin du ministère de Jésus dans la Galilée proprement dite. Mais, dans la suite de son récit, il ne nous présente pas le Sauveur se rendant directement en Judée et à Jérusalem. Déjà au verset suivant (verset 52) il nous le montre empêché de traverser la Samarie qui se trouvait sur son chemin, et employant dès lors les derniers mois de sa vie à des excursions missionnaires dans la Galilée méridionale sur les confins de la Samarie et en Pérée.
    Luc seul nous a conserve ce récit important, qui remplit toute une partie de son évangile, jusqu'à Luc 18.15. Là il se rencontre de nouveau avec Matthieu et Marc, pour raconter bientôt l'arrivée de Jésus à Jérusalem. C'est aller un peu loin que de voir dans cette partie de notre évangile en quelque sorte un journal du dernier voyage de Jérusalem.
    Il est vrai que Luc donne de temps en temps des indications destinées à rappeler que Jésus est en marche vers cette ville ; (Luc 9.57 ; Luc 13.22 ; 17.11) mais d'autre part, sa narration présente certaines données chronologiques et géographiques qui rendent difficile d'y retrouver un itinéraire suivi. Ainsi, en Luc 10.38, on lit un fait qui n'a pu avoir lieu qu'à Béthanie, tout près de Jérusalem, tandis que plus tard (Luc 17.11) nous retrouvons Jésus au sud de la Galilée et traversant la Samarie.
    En présence de ces données qui paraissent contradictoires, quelques interprètes ont cru pouvoir constater non pas un mais plusieurs récits des voyages de Jésus à Jérusalem.
    Wieseler prétend retrouver l'indication des trois voyages rapportés par Jean. (Jean 7.10 ; 11.7 ; 12.1) Mais le départ en secret de Jean 7.10 ne peut être identifié avec le départ solennel de verset 51, et les notices Luc 13.22,17.11 parlent de la continuation du voyage commencé et ne signalent pas le commencement de nouveaux voyages.
    Quant au récit de Luc 10.38, qui suppose la présence de Jésus à Béthanie, on peut l'expliquer en le rapprochant de Jean 10.22, où il est dit que Jésus se trouvait à Jérusalem à la fête de la dédicace en décembre.
    Il faut admettre que Jésus interrompit sa tournée d'évangélisation pour faire une excursion à Jérusalem, après laquelle il vint reprendre son travail dans la Galilée méridionale et la Pérée et l'y poursuivre jusqu'à la fête de Pâque.
    Quelque idée qu'on se fasse d'ailleurs du document inséré par Luc, et même si l'on se refuse à y voir un récit suivi au point de vue chronologique, on ne saurait méconnaître qu'il remplit une lacune considérable dans l'histoire de la vie de Jésus.
    Les deux premiers évangiles, en effet, après le récit de la transfiguration, ne relatent plus que quelques faits et quelques paroles et nous transportent brusquement en Judée et à Jérusalem aux approches de la Pâque. (Matthieu 19.1 ; Marc 10.1)
    Or la transfiguration eut lieu, selon toute vraisemblance, dans le courant de l'été. De l'intervalle de huit à neuf mois qui la sépare de la Pâque, nous ne saurions presque rien, si Luc ne nous renseignait sur les actes et sur les enseignements de Jésus durant cette période importante.
    De plus, ce récit de Luc sert de lien entre celui des deux premiers évangiles, qui racontent seulement l'activité de Jésus sur les bords du lac de Génézareth, et celui de Jean, qui se borne aux séjours à Jérusalem ; il nous montre le Sauveur à l'œuvre dans les contrées intermédiaires.
    Enfin, tandis que la première partie de l'évangile retrace surtout l'action bienfaisante du Sauveur, ses guérisons et ses miracles, presque toute cette seconde partie est remplie par des enseignements. Et quels enseignements !
    Qu'on se rappelle les inimitables paraboles que Luc seul nous a transmises : le Samaritain, le figuier stérile, la brebis perdue, l'enfant prodigue, l'économe infidèle, le mauvais riche, le juge inique, le pharisien et le péager, et tant d'autres instructions, dont un petit nombre seulement se retrouvent dans les deux premiers évangiles. Qu'importent quelques obscurités chronologiques au prix de toutes ces richesses ?
  • 9.52 Et il envoya des messagers devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans une bourgade des Samaritains, pour lui préparer un logement. Grec : pour lui préparer, non seulement un logement, mais la nourriture, tout ce qui était nécessaire pour passer la nuit.
    Jésus étant suivi, non seulement des douze, mais d'un cortège d'autres disciples, il n'était pas facile de trouver place pour tous dans de petites localités.
    (Sin. porte : une ville, mais tous les autres : une bourgade.) De là l'envoi de ces messagers pour tout préparer.
  • 9.53 Et on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Grec : parce que son visage allait à Jérusalem, hébraïsme qui signifie : parce qu'il suivait cette direction. (Exode 33.14)
    On sait qu'une antique haine nationale existait entre les Juifs et les Samaritains, ceux-ci étant une population mélangée, qui n'adorait point à Jérusalem et qui ne recevait, de tout l'Ancien Testament, que les cinq livres de Moïse.
    Jésus saisissait toutes les occasions de réagir contre ces préjugés. (Jean 4.7 et suivants) Mais, cette fois, ils furent plus forts que sa charité.
    Quelques interprètes (Meyer) ont supposé que Jésus fut repoussé, non comme Israélite, mais parce que ses messagers l'avaient annoncé comme le Messie. Le texte ne donne pas d'autre raison que celle-ci : il allait à Jérusalem.
  • 9.55 Mais lui se tournant, les réprimanda et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Dans les versets 54-56, le texte présente plusieurs variantes :
    1° le texte reçu avec A, C, D, majuscules, Itala, ajoute à la question des disciples : (verset 54) comme aussi a fait Elie. (2Rois 1.10-12)
    D'après Sin., B, versions la plupart des critiques modernes omettent ces mots, qu'on suppose avoir été écrits en marge d'abord, pour disculper les disciples au sujet de leur étrange question, puis reçus dans le texte. D'autres, au contraire ont pensé qu'ils avaient été retranchés à cause du blâme que la réponse de Jésus parait jeter sur le prophète Elie.
    2° Ces mots de la réponse de Jésus : Vous ne savez de quel esprit vous êtes, manquent dans Sin., A, B, C, mais bien que Tischendorf et d'autres critiques les retranchent, ces paroles portent un cachet d'originalité et de vérité qu'on ne peut méconnaître.
    3° Enfin, cette dernière sentence qui se trouve dans le texte reçu : Car le fils de l'homme n'est point venu pour faire périr les âmes des hommes, mais pour les sauver, est omise par Sin., A, B, C, D et la plupart des majuscules Elle parait avoir été empruntée à Luc 19.10.
    - Quant au sens de ce récit, il est des plus instructifs. C'est l'amour pour Jésus qui cause l'indignation des disciples Jacques et Jean, et qui parait justifier leur désir de voir punis par le feu du ciel ceux qui repoussent le Sauveur.
    Cette justification est celle qu'ont invoquée de tous temps les fanatiques et les persécuteurs. Jésus la condamne formellement. Sa réprobation est déjà vivement exprimée par son geste : se tournant (vers eux) il les réprimanda.
    Les paroles qu'il prononce peuvent se traduire comme nous le faisons ici, avec toutes nos versions françaises depuis Calvin, et signifier : "Vous ignorez quel mauvais esprit vous inspire une telle pensée et une telle question."
    Ou bien elles peuvent se rendre, comme le fait Luther, par une question : "Ne savez-vous pas de quel esprit vous êtes ? l'esprit que vous avez dû puiser dans mes paroles et dans ma vie, l'esprit de l'Evangile qui est celui de la miséricorde et de la grâce ?"
    La plupart des interprètes allemands s'attachent à ce dernier sens, qui est très beau.
    Mais la première version parait plus en harmonie avec ces mots : il les réprimanda. Au reste, il est bien évident que Jésus, en leur reprochant une mauvaise pensée, voulait faire pénétrer dans leurs cœurs l'esprit de sa tendre charité ; en sorte que, dans la pratique, les deux interprétations se concilient.
  • 9.56 Et ils s'en allèrent à une autre bourgade. Sans doute un village juif et non samaritain, afin d'éviter un nouveau refus.
    "Jésus s'offrait, mais ne s'imposait pas." (Luc 8.37) Godet.
  • 9.57 Et comme ils étaient en chemin, quelqu'un lui dit : Je te suivrai partout où tu iras. Le texte reçu ajoute : Seigneur, omis par Sin., B, D.
    - Au commencement du verset, il porte : "et il arriva, comme ils étaient en chemin."
    Le mot souligné manque dans Sin., B, C.
    Voir, sur les deux premiers entretiens, Matthieu 8.19-22, notes.
    D'après cet évangéliste, celui qui demandait ainsi à suivre Jésus était un scribe : son désir est d'autant plus remarquable.
  • 9.60 Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va, annonce le royaume de Dieu. Deux choses sont particulières à Luc : d'abord l'ordre adressé à ce second disciple : Suis-moi. Matthieu le fait supposer, mais ne l'exprime pas.
    Ensuite, l'ordre d'aller annoncer le royaume de Dieu, qui ne se trouve pas dans Matthieu.
    Or, c'est précisément l'importance de cette vocation que Jésus oppose au devoir invoqué par le disciple d'aller d'abord ensevelir son père.
    "Enterrer un père, n'est-ce pas un devoir sacré ? Il est vrai,...si un devoir supérieur ne s'y oppose pas. Courir immédiatement à la frontière menacée par l'ennemi est un devoir qui prime même celui d'inhumer un père...La loi elle-même exemptait le grand prêtre et les naziréens des obligations envers les morts, fût-ce pour un père ou une mère. (Lévitique 21.11 ; Nombres 6.6,7) Le règne de Dieu est plus que la patrie et que le culte du temple. Les cérémonies funèbres, en raison de la souillure contractée par le contact d'un mort, duraient sept jours. Jésus serait déjà bien éloigné quand elles seraient terminées ; une décision prompte était ici une condition de salut et de vie." Godet. (Voir la note dans Matthieu.)
  • 9.62 Mais Jésus lui dit : Nul homme qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est propre au royaume de Dieu. Luc ajoute à l'entretien avec les deux premiers disciples l'offre de ce troisième et la réponse de Jésus. Il est probable que ces trois faits n'ont pas été simultanés, mais que la tradition les a réunis à cause de leurs analogies.
    Ce troisième trait est en effet, comme le remarque M. Godet, "une synthèse des deux autres. Cet homme s'offre de lui-même, comme le premier ; mais il temporise, comme le second. Jésus ne l'arrête, ni ne le pousse ; il l'invite à se décider réellement et à en finir avec le partage intérieur, entre le monde et Dieu, qu'il discerne chez lui."
    Il a recours pour cela à une de ces images qui saisissent l'esprit comme un éclair de vérité, et qui abondent dans ses discours. Si celui qui conduit une charrue pour tracer un sillon détourne la vue du travail qui est devant lui, et regarde en arrière, la charrue déviera infailliblement et il ne fera rien de bon. Tel est celui qui, voulant travailler dans le règne de Dieu, reporte ses regards, ses désirs, ses regrets vers ses relations premières, ou vers le monde, au lieu de se consacrer tout entier et sans délai à l'accomplissement de sa vocation.
    La demande que fait ce disciple de prendre d'abord congé des siens était très naturelle ; en des circonstances ordinaires, Jésus ne la lui eût pas refusée, mais il pouvait prévoir qu'il serait détourné de son dessein par sa famille, encore étrangère à la foi ; c'est pourquoi il devait ne pas regarder en arrière, mais s'élancer en avant à la suite de Jésus.
    Il y a dans la vie de tout homme, en présence de l'Evangile, de ces moments décisifs qui ne reviennent pas et qu'il faut saisir, sous peine de tout perdre. (Comparer Matthieu 10.37,38)
  • Luc 10

  • 10.1 Or, après cela, le Seigneur désigna encore soixante et dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui, dans toute ville et tout lieu où lui-même devait aller. La mission des soixante et dix disciples.
    Chapitre 10.
    1 à 16 L'envoi des soixante et dix.
    Après cela ou (grec) après ces choses, se rapporte à ce qui précède immédiatement depuis Luc 9.51, à la fin du ministère de Jésus en Galilée et à son départ pour Jérusalem, qui fut l'occasion des incidents rapportés à la fin du chapitre précédent.
    C'est ce moment important qu'il choisit pour envoyer devant lui ces nombreux disciples. Leur mission avait pour but de réveiller l'attention et de préparer les voies à sa prédication dans les lieux où lui-même devait aller.
    - Le mot : autres disciples ne les désigne point, comme on l'a cru, par opposition aux messagers que Jésus envoya en Samarie, (Luc 9.52) mais distingue cette mission de celle des douze en Galilée. (Luc 9.1 et suivants)
    Jésus les envoie deux à deux : ils pouvaient se compléter l'un l'autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements ; le témoignage aussi qu'ils étaient appelés à rendre en acquérait plus d'autorité. (Deutéronome 17.6 ; Matthieu 18.16)
    - On a donné diverses raisons de ce nombre soixante et dix.
    Les uns y ont vu, selon le symbolisme biblique des chiffres, le nombre des douze apôtres, multiplié par six. On aurait ainsi soixante-douze, ce qui expliquerait pourquoi ce dernier terme se trouve réellement dans plusieurs manuscrits (B, D etc.)
    D'autres ont voulu retrouver ici l'idée énoncée dans le Talmud que l'humanité entière renfermait, d'après Genèse 10, soixante-dix peuples, et mettre cette mission dans une relation quelconque avec l'évangélisation du monde.
    Mais comme il est fort peu probable que Jésus ait pensé alors à cette opinion juive, et comme il n'envoie nullement ses disciples vers les nations païennes, cette interprétation est étrangère au texte. Il est plus naturel de supposer que, en s'arrêtant à ce nombre, Jésus pensait aux soixante-dix anciens d'Israël, (Nombres 11.16 et suivants) comme il avait pensé aux douze tribus en choisissant douze apôtres.
    - Ce fait nous montre combien les disciples de Jésus étaient nombreux dès cette époque, puisqu'il peut en choisir soixante-dix des plus capables pour leur confier cette importante mission. (Comparer 1Corinthiens 15.6) II ne les appelait pas, du reste, comme il l'avait fait pour les douze, à quitter d'une manière permanente leur vocation terrestre. Après avoir rempli cette mission et peut-être accompagné Jésus jusqu'à Jérusalem pour y célébrer la fête, ils devaient retourner à leurs travaux ordinaires.
    - Comme cet envoi des soixante-dix disciples a été passé sous silence par les deux premiers évangélistes, la critique négative n'a pas manqué d'y voir une invention de Luc, ou du moins une tradition sans fondement historique. A ce compte, il faudrait retrancher le tiers au moins des récits de notre évangile, qui ne trouvent de parallèles ni dans Matthieu, ni dans Marc.
    Voir le Commentaire de Meyer sur verset 1, et celui de M. Godet sur versets 23,24.
  • 10.2 Et il leur disait : La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers dans sa moisson. Voir, sur ces paroles, Matthieu 9.37,38, notes.
    D'après cet évangéliste, ce fut au moment d'envoyer les douze dans leur première mission que Jésus fit entendre cette exhortation. Ne pourrait-on pas admettre que Jésus a prononcé plus d'une fois cette courte et grave sentence ?
    Les instructions qu'il va donner aux soixante-dix disciples ont été pour la plupart répétées également : quelques-unes, en effet se retrouvent, d'après Luc lui-même, (Luc 9.35) adressées aux douze.
    Par ce préambule Jésus veut faire sentir à ceux qu'il envoie l'importance du moment actuel et l'opportunité de la mission qu'il leur confie.
  • 10.3 Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Matthieu 10.16, note. Cet évangéliste dit : "comme des brebis."
    Luc : comme des agneaux ; image encore plus saisissante de la totale impuissance des disciples de Jésus au milieu des dangers du monde. Ils sont donc dans la nécessité absolue de se confier uniquement en lui pour leur sauvegarde.
  • 10.4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni chaussures, et ne saluez personne en chemin. Même confiance pour ce qui est de leur subsistance matérielle. Matthieu 10.9,10, note ; Luc 9.3.
    Les chaussures sont des chaussures de rechange ; c'est ce qu'indique le verbe qui signifie : porter comme un fardeau.
    Les derniers mots de ce verset sont particuliers à notre évangéliste.
    Comment Jésus peut-il défendre à ses disciples de remplir un simple devoir de politesse ou même de bienveillance ?
    On a pensé qu'il voulait leur interdire de rechercher la faveur des hommes en prenant à leur égard une attitude obséquieuse.
    On a dit aussi que saluer quelqu'un en route peut signifier : se détourner de son chemin pour aller voir des personnes de connaissance ; mais il n'est même pas nécessaire de recourir à cette supposition, il suffit de se rappeler combien les salutations sont cérémonieuses et compliquées en Orient ; or Jésus veut que ses disciples soient pénétrés de l'importance suprême de leur mission et s'y consacrent exclusivement, sans perdre leur temps pour de vaines formes. (Comparer dans ce sens 2Rois 4.29)
  • 10.6 Et s'il y a là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. Matthieu 10.12,13, note.
    Ce terme : enfant de paix (grec fils de paix), est un hébraïsme très expressif, qui signifie être animé d'un esprit de paix, comme l'enfant est animé du souffle de sa mère.
    Matthieu rend la même pensée en disant : "Si la maison est digne," digne de la paix que vous lui souhaitez, capable de la recevoir.
    Le même hébraïsme se trouve dans ces expressions : fils de colère, (Ephésiens 2.3) de perdition, de désobéissance, (Ephésiens 5.6) de la géhenne. (Matthieu 23.15)
  • 10.7 Et demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant de ce qu'il y a chez eux ; car l'ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point de maison en maison. Matthieu (Matthieu 10.10, note) dit : digne de sa nourriture. (Comparer 1Corinthiens 9.14) Les disciples doivent se considérer simplement comme des membres de la famille.
    Luc 9.4, note. Si les disciples, après avoir reçu l'hospitalité dans une maison, passaient dans une autre, leurs hôtes pourraient interpréter cette conduite comme un signe de mécontentement, un manque de reconnaissance et d'affection ; ils exciteraient ainsi des jalousies. Or, ils doivent apporter la paix. (verset 5)
  • 10.8 Et, dans quelque ville que vous entriez, si l'on vous y reçoit, mangez ce qui vous sera présenté, Dans leur attitude à l'égard d'une ville entière, les disciples seront guidés par les mêmes principes que dans leur conduite envers chaque maison particulière. (versets 5,7)
  • 10.9 et guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous. Ce mot : dites-leur, ne se rapporte point seulement aux malades, mais à tous les habitants de cette ville.
    Ainsi, pour les malades, la guérison ; pour tous, la grande proclamation du royaume de Dieu, (comparez Matthieu 3.2, 2e note) qui s'est approché de vous (parfait, indiquant un fait accompli) : telle est la double et bienfaisante mission des disciples.
  • 10.11 Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds ; sachez toutefois ceci, c'est que le royaume de Dieu s'est approché. Matthieu 10.14. Note ; Luc 9.5.
    - L'action symbolique, si sévère de secouer la poussière de leurs pieds ne suffit pas ; ils doivent proclamer qu'ils le font, en disant aux habitants : c'est à vous, contre vous-mêmes.
    Mais la responsabilité de toutes les grâces de Dieu reste sur la tête de ces rebelles ; car il faut qu'ils le sachent, le royaume de Dieu s'est approché.
    Le texte reçu avec A, C, la plupart des majusc, la Syriaque, ajoute de vous ; ces mots, omis par Sin., B, D, paraissent empruntés au verset 9. Ce qui était là l'annonce de la bonne nouvelle devient ici une menace.
  • 10.12 Or, je vous dis qu'en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. Grec : ce sera plus tolérable pour Sodome que...(Matthieu 10.15 ; 11.24, notes.)
    En ce jour-là, Matthieu dit plus explicitement : "au jour du jugement."
  • 10.15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. Voir, sur ces paroles, Matthieu 11.21-24, notes.
    Dans le premier évangile, ces reproches aux villes galiléennes suivent immédiatement le discours de Jésus sur le ministère de JeanBaptiste, resté inutile pour le grand nombre. Jésus voyait dans ce fait le prélude de l'endurcissement qui se produirait en présence de son propre ministère.
    Dans Luc, ces paroles, placées à la fin de ce même ministère en Galilée paraissent encore plus frappantes. Si l'on hésite a se prononcer entre les deux situations, ne peut-on pas penser avec Meyer que le malheur de ces villes inspirait à Jésus une tristesse assez grande pour qu'il ait fait entendre plus d'une fois à leur sujet ces douloureuses plaintes ?
    - Luc peint d'une manière saisissante un état de repentance et d'humiliation profonde par ces mots : assis (le vrai texte a le masculin, se rapportant aux habitants de la ville) dans le sac et la cendre ; (verset 13) allusion à l'usage oriental de se revêtir d'une tunique grossière, espèce de cilice, et de s'asseoir dans la cendre, en signe de pénitence ou de profonde affliction.
    - D'après une variante de Sin., B, D, admise par Tischendorf, Westcott et Hort, il faudrait traduire les premiers mots du verset 15 par une question : "Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ?" Outre ce qu'il y a de peu naturel dans cette prétention attribuée à Capernaüm, les témoignages sont insuffisants pour faire adopter cette leçon.
  • 10.16 Qui vous écoute m'écoute, et qui vous rejette me rejette : et qui me rejette, rejette Celui qui m'a envoyé. Comparer Matthieu 10.40 ; Jean 13.20, note ; 1Thessaloniciens 4.8. Jésus revient à ses disciples et à leur mission actuelle. (verset 1)
    Ceux qui, agissant tout autrement que ces villes rebelles, les écoutent, écoutent Jésus lui-même qui les a revêtus de son autorité ; et cette autorité est celle de Dieu même.
    Quelle n'est donc pas la grandeur de l'œuvre qu'il leur confie ! Ainsi la pensée de Jésus s'élève jusqu'à Dieu à qui il s'assimile, et dont la majesté divine se reflète dans l'humble apparition des envoyés du Christ.
  • 10.17 Or les soixante et dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes se soumettent à nous en ton nom. 17 à 24 Le retour des soixante et dix.
    Entre l'envoi des disciples et leur retour, il dut s'écouler un assez long temps, la nature de leur mission l'exigeait. Jésus du reste les suivait lui-même de lieu en lieu pour compléter l'œuvre commencée par eux. (verset 1)
    Luc passe par-dessus cet intervalle, afin de rapporter immédiatement ce qu'il avait à dire de cette mission. Il ne nous apprend pas même où les disciples se retrouvèrent réunis autour du Maître.
    Ce qui lui importe, c'est de faire connaître les résultats de leur œuvre. Ils en sont pénétrés d'une joie qu'ils expriment naïvement. Non seulement leur prédication avait été bien reçue, et ils avaient pu guérir des malades, (verset 9) mais les démons mêmes avaient obéi à leur voix, bien que Jésus ne leur eût pas donné, comme aux douze, d'ordre ni de promesses quant à ces cas particulièrement difficiles. (Luc 9.1)
    De là leur joyeuse surprise. Ils se gardent, toutefois, de s'attribuer cette puissance, et ils se hâtent d'ajouter : en ton nom.
    Il ne faudrait pas conclure de leurs paroles qu'ils considéraient l'expulsion des démons comme la partie essentielle de leur œuvre.
  • 10.18 Et il leur dit : je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. La joie des disciples s'est communiquée au cœur du Maître ; tout le discours qui suit la respire. (verset 21)
    Tandis qu'ils lui font part du pouvoir qu'ils exerçaient sur les démons, Jésus leur donne à connaître la déchéance du prince des démons ; il la voyait en esprit (grec contemplait), comme une réalité, résultat glorieux de son œuvre sur la terre.
    Ces mots : tomber du ciel, ne signifient point que Jésus attribuât à Satan le ciel pour demeure, mais on peut retrouver ici l'idée de Paul que les démons habitent des régions supérieures à la terre ; (Ephésiens 2.2 ; 6.12) ou, mieux encore, on peut prendre cette expression dans un sens figuré : Jésus voyait Satan précipité des hauteurs de sa domination et de son orgueil. Et telle est la rapidité de cette chute, que Jésus la compare à un éclair qui resplendit un instant pour s'éteindre dans les ténèbres.
    Mais quand est-ce que Jésus voyait cette victoire sur le démon ? Ce verbe à l'imparfait, aussi bien que le contexte, reporte naturellement la pensée sur la période dont les disciples rendent compte à Jésus ; la chute de Satan que Jésus contemplait, avait lieu simultanément avec l'action des disciples qui attaquaient son règne ténébreux. Les premières victoires qu'ils remportaient étaient des gages de la victoire complète.
    - En effet, cette mystérieuse déclaration du Sauveur est prophétique autant qu'actuelle. Elle s'est virtuellement accomplie par la mort et la résurrection de Jésus-Christ ; (Jean 12.33) elle s'accomplit réellement en toute âme qui échappe à la puissance des ténèbres, pour se réfugier dans le règne du Sauveur ; (Actes 26.18) elle s'accomplira définitivement un jour par la destruction de Satan et de son règne. (Apocalypse 12.9 ; 20.2,3)
    D'autres interprètes (Meyer) rapportent ce verbe : Je voyais, au moment où Jésus chargeait les soixante-dix disciples de leur mission et leur donnait ses ordres. (verset 1 et suivants)
    D'autres pensent que, dans ces paroles, Jésus fait allusion à sa victoire sur Satan, lors de la tentation au désert.
    D'après d'autres encore, il rappellerait que Satan a été précipité du ciel après sa première révolte contre Dieu.
    Ces vues, surtout les deux dernières, sont absolument étrangères au contexte.
  • 10.19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne vous nuira. Voici ; Jésus met par ce mot de la solennité dans sa déclaration et fait naître l'attente de quelque chose de nouveau. Le texte reçu avec A, D, majuscules porte : Je vous donne le pouvoir ; la variante de Sin., B, C, ici adoptée, je vous ai donné (en grec, le parfait, exprimant un fait accompli et permanent), est préférable, car évidemment Jésus leur avait déjà donné ce pouvoir dont ils venaient de faire l'expérience, mais il leur révèle que c'est un pouvoir beaucoup plus étendu qu'ils ne le soupçonnaient.
    En effet, marcher sur des êtres malfaisants, comme des serpents ou des scorpions, (comparez Psaumes 91.13) c'est être victorieux des dangers de toute sorte que présentent la nature, (Actes 27.22 ; 28.3) l'inimitié des hommes (Actes 12.6 et suivants) et les tentations morales, (1Corinthiens 10.13 ; 2Corinthiens 12.7) ces dernières surtout, puisque Jésus y comprend toute la puissance de l'ennemi.
    Cet ennemi n'est autre que Satan, dont il vient de parler. Jésus résume cette magnifique dispensation de ses dons dans ces derniers mots : rien ne vous nuira.
  • 10.20 Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits se soumettent à vous ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. La joie des disciples est certainement légitime, mais Jésus ne veut pas qu'ils s'y arrêtent, parce qu'elle peut être pleine de danger pour leur humilité et que les succès qui la nourrissent laissent subsister une redoutable question relative à leur destinée éternelle. (Matthieu 7.22,23 ; 1Corinthiens 9.27)
    Il n'y a pour le serviteur de Dieu qu'une joie à laquelle il puisse se livrer sans arrière-pensée, c'est la joie d'être sauvé par grâce. Il ne faut donc pas ajouter avec le texte reçu : réjouissez-vous plutôt.
    L'assurance du salut est ici exprimée par une image familière aux Ecritures et empruntée à l'usage d'inscrire dans un livre les noms des citoyens d'une ville. (Exode 32.32,33 ; Psaumes 69.29 ; Esaïe 4.3 ; Philippiens 4.3 ; Apocalypse 21.27)
  • 10.21 En cette heure même, il tressaillit de joie en son esprit, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ; oui, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Voir, sur les belles et profondes paroles du Sauveur qui suivent, Matthieu 11.25-27, notes.
    En cette même heure,...ces mots lient intimement les paroles de Jésus qui vont suivre à celles qui précédent, et indiquent la cause de ce tressaillement de joie qu'il éprouve. Il n'y a donc pas de doute que la place assignée par Luc à cette effusion de l'âme du Sauveur ne soit la vraie.
    Matthieu (Matthieu 11.28) la fait suivre par la touchante invitation adressée aux âmes "fatiguées et chargées."
    Bien que Jésus n'ait approuvé la joie de ses disciples qu'avec une sage réserve, (verset 20, note) il s'y associe pleinement ; mais sa joie à lui a des motifs infiniment plus élevés, parce que son regard pénètre jusqu'au fond ces premiers succès de son règne et les triomphes dont ils seront suivis.
    Tandis que l'Evangile nous fait fréquemment connaître les tristesses et les larmes du Sauveur, c'est ici à peu près le seul endroit où il nous parle de sa joie et même de son allégresse (sens du terme original).
    - Une variante dit : Il tressaillit de joie en l'Esprit-Saint c'est-à-dire que ce serait l'Esprit de Dieu qui aurait inspiré à Jésus ce vif mouvement de joie.
    Malgré l'autorité de Tischendorf et d'autres critiques, qui se fondent sur Sin., B, C, D, l'Itala et la syr., il est probable que la leçon du texte reçu doit être préférée. Elle signifie que c'est dans l'intimité profonde de son être spirituel que Jésus éprouva cette sainte joie.
    Grec : bon plaisir devant toi, en ta présence, c'est-à-dire à ton jugement, selon ta sagesse et ta miséricorde. (Matthieu 11.26, note.)
  • 10.22 Et se tournant vers ses disciples, il dit : Toutes choses m'ont été remises par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; ni qui est le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils le veut révéler. Ces mots : et se tournant vers ses disciples, manquent dans Sin., B, D, Itala ; mais ils sont confirmés par A, C, majuscules, versions, et Tischendorf les maintient.
    Plusieurs critiques modernes, dont M. Godet, les suppriment. On pourrait être tenté, en effet, de croire que cette phrase a été transcrite ici du verset 23 par une inadvertance de copiste, d'autant plus qu'elle paraît faire double emploi avec celle-là. Mais, dans ce cas, on y aurait aussi ajouté : en particulier ; et ce qui parait décisif pour le maintien de ces mots, qui manquent dans Matthieu, c'est que Jésus n'adresse pas les paroles du verset 22 à Dieu son Père ; elles ne peuvent être qu'une révélation faite aux disciples sur les rapports ineffables entre le Fils et le Père.
    Voir Matthieu 11.27, notes.
    Luc emploie le verbe simple : nul ne connaît, tandis que Matthieu a un verbe composé qui signifie connaître à fond ; mais en revanche il précise l'objet de cette connaissance par la tournure : qui est le Fils,...qui est le Père.
  • 10.24 Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l'ont point vu ; et d'entendre ce que vous entendez, et ne l'ont point entendu. Voir, sur ces paroles, Matthieu 13.16,17, notes.
    Dans le premier évangile, Jésus les adresse à ses disciples qui avaient le bonheur d'entendre et de comprendre les instructions qu'il leur donnait par ses paraboles, tandis que pour d'autres elles restaient une lettre fermée.
    Ici, il veut leur faire sentir combien ils sont heureux d'être les témoins de ce moment le plus éclatant de son ministère et d'y prendre eux-mêmes une part active. Aussi leur adresse-t-il ces paroles en particulier et comme à voix basse, parce qu'eux seuls devaient les recueillir dans leur cœur.
    Aux prophètes qui, d'après Matthieu, avaient soupiré après ces révélations évangéliques, Luc ajoute : beaucoup de rois. Ainsi un David, qui les entrevoyait par l'esprit de prophétie, un Salomon, un Ezéchias et d'autres princes pieux, qui avaient gouverné le peuple de Dieu selon sa parole.
  • 10.25 Et voici, un certain légiste se leva, le mettant à l'épreuve et disant : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? La parabole du Samaritain. Marthe et Marie.
    25 à 37 Entretien de Jésus avec un docteur de la loi.
    Luc n'indique point le lieu de l'entretien qui va suivre. Il désigne fréquemment par le terme de légistes les hommes qui sont appelés ailleurs scribes ou docteurs de la loi. (Voir Matthieu 23.2, note.)
    Peut-être celui-ci avait-il à la fois l'intention de s'instruire et celle de voir si Jésus répondrait d'une manière orthodoxe à sa question. S'il avait été un adversaire déclaré de la vérité, il est peu probable que Jésus eût prolongé l'entretien.
    - Plusieurs interprètes identifient ce trait avec celui qui se lit dans Matthieu 22.35 et suivants et Marc, Marc 12.28 et suivants, parce que dans l'un et dans l'autre est cité le sommaire de la loi, le grand commandement de l'amour. Mais n'est-il pas naturel qu'une telle citation reparût dans plusieurs de ces discussions sur la vie religieuse, dont l'amour de Dieu est le centre ?
    Tout le reste de l'entretien rapporté ici par Luc diffère de celui que nous trouvons dans Matthieu : l'époque, le lieu, la question du légiste et la belle parabole qui nous explique ce qu'est l'amour du prochain. Il n'est donc pas possible d'identifier les récits de Matthieu et de Marc avec celui de Luc.
    Grec : Quoi ayant fait hériterai-je ?...Cette question est inspirée par l'idée de la propre justice. (Matthieu 19.16, note.)
    "C'est comme s'il disait : Que ferai-je pour voir le soleil de justice ? Pour le voir, il ne s'agit pas de faire, mais d'ouvrir les yeux. (verset 23) Mais Jésus répond à cette question par fais (versets 28,37) comme à l'expression de vie éternelle par tu vivras." (verset 28) Bengel.
  • 10.26 Et il lui dit : Qu'est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? Ces deux questions sont à peu près équivalentes. La première porte sur le contenu de la loi, la seconde a trait à la forme, aux termes dans lesquels ce contenu est exprimé.
  • 10.27 Et lui, répondant, dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Voir, sur cette citation, Matthieu 22.37,38, notes et Marc 12.30.
    Il était assez naturel que le scribe, interrogé sur ce qui faisait l'essence de la loi, aussi bien que de la vie religieuse et morale, citât ce grand commandement de l'amour de Dieu, qu'il emprunte à Deutéronome 6.5 ; car les Israélites devaient réciter matin et soir ces paroles, et les scribes les portaient inscrites sur les phylactères. (Matthieu 23.5 note.)
    Quant au second commandement concernant l'amour du prochain, il est emprunté à Lévitique 19.18, et l'on peut se demander si ce légiste a eu de lui-même assez de sagesse pour le joindre aussitôt au premier, ou si Jésus l'a amené à faire ce rapprochement. (Comparer Matthieu 22.37-39)
    - Le texte reçu, après avoir dit : de tout ton cœur, conserve la même préposition devant les trois mots qui suivent ; mais une variante de Sin., B, adoptée par Tischendorf, la remplace par la préposition dans ou par.
    Sur quoi M. Godet fait cette remarque très juste : "La vie morale sort du cœur et se produit au dehors dans ou par les trois formes d'activité indiquées. Ainsi l'élan vers Dieu part du cœur, puis il se réalise par le sentiment qui se nourrit de cet être suprême par la communion personnelle avec lui et par tout ce qui peut servir à l'entretenir, par la volonté qui se consacre énergiquement à l'accomplissement de sa volonté et par l'intelligence qui recherche les traces de ses perfections dans toutes ses œuvres."
  • 10.28 Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela et tu vivras. Tu vivras, c'est-à-dire tu auras actuellement en toi cette vie éternelle dont tu t'enquiers.
    Mais en lui disant : fais cela, Jésus, qui connaissait la parfaite impossibilité où est l'homme naturel d'aimer ainsi Dieu et le prochain de toutes les puissances de son être, ne voulait que renvoyer le questionneur à sa propre conscience, après l'avoir renvoyé à la loi. (Comparer Matthieu 19.17, 2e note.)
    S'il s'appliquait sérieusement à la pratiquer, il reconnaîtrait bientôt, avec une douloureuse humiliation, son incapacité, et il recourrait à la grâce qui crée l'amour dans le cœur.
    Aussi Bengel remarque-t-il avec finesse, sur ce mot fais cela : "Jésus tente à bon droit et de la bonne manière celui qui l'avait tenté à tort" (verset 25)
  • 10.29 Mais lui, voulant se justifier lui-même, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? Voulant se justifier lui-même. Mais qui donc l'accusait ? Sa propre conscience, rendant témoignage au dedans de lui que jamais il n'avait aimé de cette manière ni Dieu ni son prochain.
    Il faut donc bien se garder de traduire avec Ostervald : voulant paraître juste, ou de penser qu'il voulait se justifier d'avoir fait une question oiseuse.
    Non, il se sent repris dans son intérieur, et s'il avait été sincère, il aurait demandé à Jésus : Comment puis-je aimer ainsi ? Au lieu de cela, il se jette dans une question théologique, débattue alors parmi ses pareils : Qui est mon prochain ? Par là il persistait dans son intention d'éprouver Jésus ; car si le Sauveur avait répondu : Tout homme, le légiste aurait montré qu'il était en contradiction avec la doctrine des scribes et des pharisiens, qui ne considéraient comme leur prochain que les Juifs, à l'exclusion des étrangers.
    A cette question toute nouvelle, très différente de la première, (verset 25) Jésus répond par l'admirable parabole qui va suivre.
  • 10.30 Mais Jésus, reprenant, dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba entre les mains de brigands, qui, l'ayant dépouillé de ses vêtements et couvert de blessures, s'en allèrent, le laissant à demi mort. Le chemin de Jérusalem à Jéricho, long d'environ sept lieues, traverse une région montagneuse et solitaire, où Jérôme nous apprend que de son temps des brigands arabes attaquaient fréquemment les voyageurs. Il n'en est pas autrement aujourd'hui. (Voir le Voyage en Terre-Sainte de M. F. Bovet, 7e édit., p. 242 et suivants)
    Le sort du malheureux qui tomba entre les mains de ces malfaiteurs est dépeint en trois mots, de la manière la plus tragique, dépouillé de ses vêtements, couvert de blessures, à demi mort.
    Quelle dureté de cœur ne faudrait-il pas pour le voir avec indifférence !
  • 10.32 Et de même aussi un Lévite, étant venu dans cet endroit et le voyant, passa outre. Jésus fait passer à dessein un sacrificateur et un Lévite, deux hommes qui, par leurs lumières comme par leurs fonctions sacrées, auraient dû être les premiers à accomplir la loi de la charité.
    - Ce mot, choisi intentionnellement : il passa outre, pourrait se traduire plus littéralement par : il passa du côté opposé, ne voulut pas même s'approcher du malheureux.