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Il Faut Que Ca Change
9. Une vie manquée, combien ça coûte ?

Auteur :
Type : Livre en ligne
Thème : Non classés
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 136-137  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Il Faut Que Ca Change
  2. Et Que Ca Change !
  3. Ca ne peut plus durer comme ça
  4. Que les autres changent
  5. Le vaccin pour faire de braves gens
  6. Commencez par le commencement
  7. Le vrai restaurateur
  8. Une vie manquée, combien ça coûte ?
  9. Quel genre de soucis cultivez-vous ?
  10. Replâtrer, ou tout changer
  11. Plus jamais comme avant

Cette question peut vous paraître bizarre. Elle est pourtant d'une importance capitale. Il se peut que vous ayez l'impression d'avoir raté votre vie, gâché des possibilités qui s'offraient à vous et manqué le but que vous vouliez atteindre.

Oui, une vie manquée, combien ça coûte ?

En 1935, à Bernck, près de Berlin, un cultivateur allemand tira sur un corbeau. Il voulait tout simplement supprimer un ennemi de sa récolte. Mais il rata son coup, et la charge de son fusil alla briser un isolateur de courant à haute tension. A l'usine de Rochrenhof, à quelques kilomètres de là, les générateurs électriques se mirent aussitôt à s'emballer. Et avant que les ingénieurs aient eu le temps de prendre les mesures de sécurité qui s'imposaient, des volants éclatèrent et plusieurs turbines furent mises hors d'état de fonctionner.

Les dégâts occasionnés par ce malencontreux coup de fusil furent considérables puisqu'ils atteignirent la somme considérable d'un million de marks de l'époque. Ce qui permit alors à un quotidien de titrer alors: "UN CORBEAU MANQUÉ COUTE UN MILLION DE MARKS".

Petites causes, grands effets ! dit-on souvent. Le cultivateur était-il assuré contre tous les dégâts qu'il a involontairement commis ? Il est permis d'en douter. Les compagnies d'assurances ont prévu de couvrir bien des risques encourus par leurs clients, mais certainement pas une catastrophe de cet ordre.

Des vies ratées ?

Que de témoignages pénibles peuvent être entendus dans notre environnement:

- J'ai raté ma vie. J'aurais dû être plus studieux jadis, à l'école... au lycée, à l'université... J'aurais dû choisir un autre métier. J'ai été mal orienté, j'ai raté plusieurs concours et je me retrouve avec un travail qui ne me plait pas et avec un maigre salaire.

- J'ai raté mon mariage. Nous avons eu le coup de foudre au début, mais le ménage ne marchait pas. Violentes disputes, même devant les enfants, infidélités, et tout ça a abouti au divorce.

- J'ai raté ma jeunesse, bien vite flétrie. J'avais pensé que plaisirs et débauche m'apporteraient le bonheur. J'ai été vite détrompé. Alors je me suis jeté sur la drogue et l'alcool. Ça m'a même mené en prison...

- J'étais pourtant bien parti, avec un bel idéal de jeunesse. Mais je suis parti un jour à la dérive, et à partir de là, tout a basculé..

- J'ai eu une enfance malheureuse. J'ai vécu ensuite d'illusions en désillusions. Je ne sais pas ce que je pourrais encore recevoir de la vie... Je suis toujours en chômage.

- Au soir de la vie, je me répète souvent: Ah ! si j'avais pu, si j'avais su...

C'est vrai : on n'est pas toujours responsable des échecs qui ont pu survenir sur son chemin. Mais cependant, une vie ratée, ça risque de coûter cher !

Combien ça coûte?

Un jeune a commis un petit larcin, histoire de se faire un peu d'argent de poche. Enhardi par le fait qu'il ne s'est pas fait pincer, il devient membre d'un gang, se lance dans des hold-up et finalement est arrêté. Combien cela lui en coûtera-t-il en années de prison ? Et puis, ne risque-t-il pas de sortir de la Centrale où il est détenu encore plus corrompu qu'avant ? Interrogeons-nous encore : combien cela en coûtera-t-il à la société en frais de justice, en personnel de police et de prison ?

Voilà un chauffard qui, sous l'empire de l'alcool, a provoqué un accident mortel, précipitant toute une famille dans le désespoir. Deux ou trois verres de trop, et il est devenu un meurtrier ! Il en coûte cher à la famille de la victime, à lui-même et à l'Etat .

Si c'était à refaire...

Un homme encore jeune qui, après avoir sombré dans l'alcoolisme en subissait les terribles conséquences, se mourait à l'hôpital. Un visiteur ayant pris intérêt à son cas remarqua l'expression de désarroi qui se lisait sur son visage et lui demanda :

- Que puis-je faire pour vous, mon ami ?

- Ah ! répondit le malade; il ne s'agit pas de faire, mais de défaire. Si seulement je pouvais défaire ce que j'ai fait !

Cette question vous harcèle peut-être : peut-on défaire le passé ? À vues humaines, c'est un problème sans solution. Mais à Dieu, rien n'est impossible.

Il se peut cependant que vous ne vous sentiez pas du tout concerné par ce que nous venons d'évoquer. Vous avez brillamment réussi; tout vous a souri jusqu'à présent : études, carrière professionnelle, relations, affaires, amour, mariage, vie de famille, loisirs, performances sportives, talents artistiques...

Pourtant, il existe tant de personnes qui ont connu le succès , la notoriété, la réussite en bien des domaines et qui, après des temps de facilité ont subi des épreuves imprévisibles. Qui donc oserait dire que l'adversité ne l'atteindra jamais ?

Manquer le but

Cette expression "manquer le but" pourrait faire penser, par exemple, à un joueur de foot qui a raté l'occasion de faire pénétrer le ballon dans la "lucarne" du camp adverse.

Vous savez peut-être déjà que la première partie de la Bible a été écrite en hébreu. Il est intéressant de savoir que l'un des mots qu'elle utilise pour parler du péché vient d'une racine qui signifie précisément "manquer le but". Dieu a révélé ce qu'il attend de chacun de nous : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée" et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Évangile selon Matthieu, chap.22, v.37 à 40).

Serions-nous aveuglés sur notre propre état, à un tel point que nous prétendrions avoir toujours et en toute circonstance obéi à ces deux commandements ? Si nous sommes lucides et sincères, nous ne pouvons que reconnaître bien franchement notre désobéissance à l'égard de ces deux règles essentielles de conduite. Nous sommes tous coupables. La Bible est formelle: "Tous ont péché..." (Épître aux Romains, chap. 3, v.23). Elle exclut toute exception. Sur la terre, seul Jésus n'a commis aucun péché.

Un prédicateur de l'Évangile développait un jour ce verset "Tous ont péché" lorsque dans l'auditoire, un homme protesta à haute voix : il ne commettait aucun péché ni dans ses affaires ni chez lui. Mais aussitôt une voix flûtée se fit entendre:

- Oh ! souviens-toi que je suis ici, Armand !

C'était sa femme. Elle le connaissait mieux que tous et ne savait que trop comment son mari se comportait.

Il se peut que vous pensiez faire de votre mieux en toutes choses et que Dieu, s'il existe, n'est pas si exigeant... Or, ce qui importe, ce n'est pas ce que vous pensez de Dieu, mais bien plutôt ce qu'il pense de vous.

Reconnaissons franchement que nous n'avons pas accordé à Dieu la priorité dans tous les domaines de notre vie et que nous n'avons pas aimé notre prochain comme nous-même. Nous avons manqué le but, avec toutes les conséquences que cela implique.

-Et combien ça coûte, demanderez-vous peut-être ?

-En valeur absolue : terriblement cher, puisque la Bible dit : "Le salaire du péché, c'est la mort" (Épître aux Romains, chap. 6, v23). Elle dit aussi: " C'est la personne qui commet le péché qui doit mourir" ( Livre du prophète Ezéchiel, chap. 18, v4). Il ne s'agit pas ici du décès, mais de la mort éternelle, de la séparation éternelle du pécheur d'avec Dieu, d'une éternité de perdition. Voilà où notre vie de péché nous mène, à moins que nous n'acceptions la grâce que Dieu nous offre, la rançon que Jésus a payée pour nous.

Changement de propriétaire

Car, pour notre plus grand bonheur, Dieu n'a pas pris son parti de nos désobéissances ni du fait que nous avons manqué le but. Et, dans son amour infini à notre égard, il a attribué à notre vie un prix encore plus élevé que nous n'aurions jamais pu l'imaginer : il a donné son Fils, Jésus-Christ pour prix de notre rançon. Jésus dit qu'il n'est pas venu "pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour libérer une multitude de gens" (Évangile selon Matthieu, chap.20, v28). Il précise encore: "C'est la vérité, je vous en assure :quiconque écoute mes paroles et croit à celui qui m'a envoyé (donc à Dieu) a la vie éternelle. Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Évangile selon Jean, chap. 5, v24).

Si, loyalement, vous reconnaissez que vous avez manqué le but, mettez désormais toute votre confiance en Jésus : votre vie ratée sera changée en une vie nouvelle.

Après la vente de certains magasins, on peut lire sur une banderole surmontant leur enseigne cette inscription: "Changement de propriétaire." Pour que tout change en vous et pour vous, il faut aussi qu'il y ait changement de propriétaire, que vous passiez des ténèbres, dont Satan est le prince, à l'admirable lumière de Dieu, à Jésus.

Seulement, c'est à vous et à vous seul, qu'il appartient d'en décider !

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