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Introduction à la Bible
13. La Bible aujourd'hui

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Type : Dossier
Thème : La Bible
Source : FEEBF   
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Introduction à la Bible
  2. La Bible, livre de la révélation
  3. La Bible, un livre
  4. La Bible, Parole de Dieu
  5. Coup d'oeil sur l'Ancien Testament (1)
  6. Coup d'oeil sur l'Ancien Testament (2)
  7. Le canon de l'Ancien Testament
  8. Entre les deux Testaments
  9. Le Nouveau Testament : les Evangiles
  10. Le Nouveau Testament : les apôtres
  11. Le canon du Nouveau Testament
  12. La Bible aujourd'hui
  13. Interprétation de la Bible hier et aujourd'hui

La création de Sociétés Bibliques au début du XIXè siècle a donné un élan nouveau à la diffusion de la Bible dans le monde ; répandre la Parole de Dieu, en collaboration avec ses sociétés missionnaires, tel est le but des Sociétés Bibliques. Dans les pays où la Bible existait déjà, elles se sont efforcées de la faire connaître au plus grand nombre par le moyen des Eglises ou par le travail des colporteurs bibliques. Là où la Bible n'était pas connue, elles se sont attachées à la traduire, l'imprimer, la répandre.

En 1800, la Bible était traduite en 78 langues, dont 50 langues européennes. En 1975, la Bible est traduite, au moins en partie en plus de 1500 langues (environ 250 langues pour la Bible complète, 300 autres langues pour le Nouveau Testament).

En 1973, les Sociétés Bibliques ont diffusé dans le monde près de 6 millions de Bibles, dont 65.000 en France, près de 14 millions de Nouveaux Testaments et près de 45 millions de portions de l'Ecriture.

Grâce aux dons des chrétiens aux Sociétés Bibliques, celles-ci peuvent offrir la Bible ou le Nouveau Testament à un prix accessible aux bourses les plus modestes.

Mais pour avoir une vue de la diffusion totale de la Bible, qui se fait aussi en dehors des Sociétés Bibliques, en particulier depuis quelques dizaines d'années, par des maisons d'édition catholiques, il faut presque doubler les chiffres ci-dessus.

La Bible est sans aucun doute le livre le plus répandu dans le monde aujourd'hui.

La traduction de la Bible

Pour mettre la Bible à la portée de tous, il faut évidemment la traduire dans toutes les langues. Rares sont les hommes qui sont capables de la lire dans les langues originales (hébreu et grec). Nous avons vu (étude 10) que la Bible a très tôt été traduite en d'autres langues. Mais cet effort missionnaire de traduction et de diffusion s'est ralenti et même pratiquement arrêté quand la chrétienté a remplacé l'Eglise conquérante. L'empire romain étant devenu " chrétien ", l'élan missionnaire est retombé au sein de l'empire. Comme, en outre le latin était la langue commune à toute l'Eglise de cet empire, il n'apparaissait pas nécessaire de traduire la Bible.

L'Ecriture Sainte était donc au Moyen-âge un livre réservé aux prêtres et surtout aux clercs instruits.

En revenant à la Parole de Dieu transmise dans l'Ecriture, la Réforme a éprouvé le besoin de traduire la Bible dans la langue du peuple de chaque pays, pour que tous puissent la lire et comprendre (voir étude 10, p. 6).

Le mouvement missionnaire a rendu nécessaire de nouvelles traductions en d'autres langues.

Pendant longtemps, la traduction de la Bible n'a guère intéressé l'Eglise catholique. Mais depuis quelques dizaines d'années, de nombreuses traductions catholiques ont vu le jour. Le catholicisme s'est résolu à encourager la lecture de la Bible par les simples fidèles, après l'avoir longtemps combattue. La nouvelle politique de l'Eglise Romaine est exprimée dans une déclaration du pape Jean XXIII : " Nous ne pouvons qu'encourager tout effort tendant à attirer les mêmes vers la Bible, source vivante de la doctrine spirituelle ".

Les difficultés de la traduction

Faire passer d'une langue dans une autre pensée, sans la trahir en rien, n'est pas tâche facile, même quand on connait parfaitement les deux langues. Chaque langue a sa façon à elle de dire les choses. Sa structure grammaticale ne peut pas être reproduite exactement dans une autre langue ; ainsi par exemple, le grec utilise souvent de très longues phrases (voir dans Ephésiens 1:3-4 une seule phrase en grec); le traducteur est obligé de les couper en plusieurs phrases pour qu'elles soient compréhensibles en français. Certaines langues ont un vocabulaire plus riche que d'autres et souvent le sens de tel ou tel mot ne correspond pas exactement d'une langue à l'autre. Le mot hébreu " hésed " est généralement traduit en français par " miséricorde " ; cette traduction néglige un aspect essentiel de " hésed " celui d'amour fidèle, de loyauté. Le mot exprime à la fois l'amour et la fidélité de Dieu (Exode 34:7 ; Psaume 85:5 ; Esaïe 63 :7 ; Michée 7 :20, etc...). De même, le mot hébreu " berith " signifie à la fois " testament " et " alliance " (voir étude 2) ; c'est une alliance, mais une alliance qui est donnée comme une grâce, et non une alliance entre égaux.

Une autre difficulté de la traduction vient de ce que le cadre social, économique, culturel des hommes de la Bible est très différent du nôtre ; quand notre Bible parle d'un " péager " ou d'un " publicain ", il faut qu'on nous explique ce qu'était un tel homme à cette époque. Mais si on traduit " percepteur d'impôts ", il reste un malentendu ; les percepteurs d'aujourd'hui ont peu de choses en commun avec les péagers d'autrefois.

Dans chaque langue, il y a des mots qui ont un double sens. En grec, par exemple, " pneuma " signifie aussi bien le " vent " que " l'esprit ". Cela permet un jeu de mots qu'on ne peut rendre en français dans Jean 3:8. Toujours dans Jean 3, le mot grec " anothen " (v.3) peut vouloir dire " de nouveau " ou " d'en haut ". Ce terme est sûrement employé à dessein pour signifier qu'il n'y a de nouvelle naissance que d'en haut, c'est-à-dire de Dieu. Mais comment rendre ce double sens en français ?

Un dernier exemple. le mot " psyché " veut dire aussi bien la vie que l'âme. Il n'est pas toujours facile de savoir dans quel sens il est employé. Dans Marc 8:35-37, la traduction Segond fait appel aux deux mots français là où il n'y en a qu'en en grec. " Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde s'il perd son âme ? que donnerait un homme en échange de son âme ? ". La plupart des nouvelles traductions gardent le mot vie tout au long de ces versets.

Les hommes qui traduisent la Bible en français sont capables de s'exprimer parfaitement dans notre langue. Pourtant ils rencontrent des difficultés. Mais quand un missionnaire traduit la Bible dans une langue qu'il a dû lui même apprendre et qu'il ne possède qu'imparfaitement les difficultés sont multipliées. Comment traduire " le bon berger " chez les esquimaux qui n'ont jamais vu de mou tons ? Pour traduire le verset " Que votre coeur ne se trouble pas " (Jean 4 :l ), il a fallu dire " que votre foie ne frissonne pas " chez les Udaks d'Ethiopie, et " que votre esprit ne vous tue pas " chez les indiens Navajos. Mais le traducteur n'est pas à l'abri de l'erreur - de façon parfois amusante. Ainsi dans une langue du Libéria, la traduction de " ne vous induis pas en tentation ", signifiait en réalité : " ne nous surprend pas quand nous pêchons "...

Les traducteurs de la Bible ont besoin du soutien de la prière de tous les chrétiens pour leur tâche difficile et importante.

Pourquoi de nouvelles traductions ?

On comprend aisément qu'il soit nécessaire de traduire la Bible dans une langue où elle n'existe pas. Mais s'il y a déjà de bonnes traductions de la Bible en français, par exemple, pourquoi en faire de nouvelles ? On se pose parfois la question. On peut y donner une triple réponse :

1 - Des progrès ont été faits dans la connaissances des textes originaux, grâce à la découverte et l'étude des manuscrits anciens. Il ne fait pas de doute que le texte du Nouveau Testament grec qui sert de base aux traductions modernes est plus proche de l'original que celui d'Erasme au XVIème siècle, sur lequel se sont fondées les traductions de l'époque (voir étude 10).

2 - La langue française évolue. Un texte aux XVIè ou XVIIIè siècles présente des difficultés pour les hommes de notre époque. Le sens de certains mots a changé. Des tournures grammaticales n'ont plus cours. Cela est vrai même d'une traduction comme celle de Segond, qui date de la fin du XIXè siècle. Dans Galates 4 :5, nous lisons : "... afin que nous reçussions l'adoption ". C'est toujours grammaticalement correct, mais ce n'est plus usité. Dans Hébreux 12 :1, Segond traduit : " courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte ". Que signifie ce mot pour un jeune français aujourd'hui ? Au verset 2 du même chapitre, Jésus est appelé " le chef et le consommateur de la foi ". Le mot consommateur est-il compris dans le bon sens? Comparez avec la version en français courant, " Bonnes Nouvelles aujourd'hui " ; on y lit : "...Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin ". Le sens est clair.

3 - Des traductions différentes répondes à des besoins différents. Une même traduction ne conviendra pas forcément au chrétien qui connaît sa Bible et veut l'étudier plus à fond et à l'homme de la rue qui l'ignore complètement. Telle traduction conviendra mieux à la lecture publique, telle autre à la lecture privée. La plupart du temps, quand une nouvelle traduction de la Bible parait, c'est qu'elle correspond à un besoin. Si ce n'est pas le cas, elle ne sera guère utilisée et on l'oubliera vite.

Mais les chrétiens sont généralement attachés à la version qu'ils connaissent, par le moyen de laquelle Dieu leur a parlé. Aussi reçoivent-ils souvent avec méfiance les nouvelles traductions. Quand Jérôme a traduit la Bible en latin, d'après les originaux hébreu et grec, sa version a été mal accueillie. Elle est pourtant devenue la version officielle de l'Eglise romaine. Lors de la parution de la Bible de Tyndale en 1525 en Angleterre, un évêque a écrit : " cette version est tellement mauvaise qu'on ne peut espérer la réparer. Mieux vaut tisser une nouvelle pièce de tissus que de repriser un filet de pêche pour boucher les trous ". Or cette Bible de Tyndale, une fois révisée, est devenue la " Version autorisée ", encore en usage dans les pays de langue anglaise.

Il est vrai que cette version autorisée (ou Bible du roi Jacques) a vu ses traducteurs accusés de blasphèmes, de tromperie, de corruption digne de l'enfer... Un théologien est allé jusqu'à déclarer : " j'aimerais mieux être écartelé par des chevaux sauvages que de permettre la lecture d'une telle Bible dans les pauvres Eglises ". Cela n'a pas empêché cette Bible anglaise d'être en bénédiction à des millions de personnes depuis le début du XVIIè siècle.

Les hommes sont souvent attachés à la lettre plus qu'à l'esprit.

Certes, aucune traduction n'est parfaite, aucun traducteur n'est infaillible. Mais Dieu peut se servir de chacun d'eux pour communiquer sa Parole. Lorsqu'à l'usage, on s'aperçoit qu'une traduction permet à beaucoup d'entendre la Parole de Dieu, on peut croire que le Saint-Esprit a conduit les traducteurs.

Les traducteurs de la Bible en français

Il existe de nombreuses traductions de la Bible en français. Il n'est pas possible de les passer toutes en revues. Mais un coup d'oeil sur les plus courantes peut rendre service.

Distinguons tout d'abord les différents genres de traductions.

Il y a d'abord les versions littérales, qui par souci de fidélité à l'original essaient de le suivre mot à mot. La version Darby en est un exemple. Une telle traduction peut servir à l'étude. Mais sa lecture sera souvent pénible, avec des tournures inhabituelles et des mots qui ne sont pas d'usage courant. Ce qui est plus grave, c'est que la fidélité au mot à mot d'un texte ne signifie pas forcément fidélité au sens du texte. Jérôme le disait déjà au IVè siècle : "Une traduction mot à mot cache le sens qu'elle prétend ~faire passer d'une langue à une autre ".

Certains traducteurs s'efforcent de rendre toujours le même mot hébreu ou grec par le même mot dans leur langue. Mais c'est pratiquement impossible. Nous avons vu qu'un même mot grec peut correspondre à plusieurs mots français (pneuma = vent ou esprit : psyché = âme ou vie).

A l'opposé, il y a les traductions libres, cherchant à rendre les idées générales, allant jusqu'à la paraphrase. On recherche surtout un texte français clair et élégant comme l'aurait écrit un auteur français. Le risque, c'est qu'en s'éloignant de l'original, le traducteur donne libre cours à son interprétation personnelle.

La majorité des traductions d'usage courant se situent entre ces deux extrêmes. La version Segond (ou la nouvelle Bible Osty) penchant plutôt vers le littéralisme ; la version Synodale ou la Traduction oecuménique de la Bible étant plutôt littéraire.

On peut aussi distinguer entre les versions en langage courant qui se veulent accessibles au grand public et les versions plus savantes ou plus traditionnelles. Deux versions en langage courant existent en français pour le Nouveau Testament. La traduction de P. de Beaumont utilise un vocabulaire volontairement limité à quelques centaines de mots courants et une grammaire simplifiée. L'objectif est de rendre le texte biblique accessible à ceux qui connaissent mal la lecture de ce français (en particulier les Africains francophones). Mais la lecture de ce " français basique " est monotone et vite fatigante. " Bonnes Nouvelles aujourd'hui ", le Nouveau Testament en français courant (dans le langage du journal) s'adresse en priorité aux " Français moyens ", peu familiers avec la Bible. C'est une version qui se veut parfaitement compréhensible pour nos contemporains, tout en rendant les mots et les expressions de l'original par le plus proche équivalent français. (Il en est de même de l'Ancien Testament en Français courant). De telles versions en langage courant qui existent aussi en anglais, en allemand, en espagnol ont remporté un vif succès pour l'évangélisation et la lecture personnelle.

Signalons aussi le fait que certains versions sont l'oeuvre d'un seul homme (Segond, Osty, Crampon), alors que d'autres sont le résultat d'un travail en équipe (Synodale, Jérusalem, Traduction Oecuménique). Dans ce dernier cas, les traducteurs disposent de ressources de science et d'imagination plus grandes, mais le résultat peut être de qualité inégale (surtout si chaque livre a été traduit par un homme différent).

Quelle traduction choisir ?

On ne peut pas dire qu'une version française de la Bible s'impose sans conteste par rapport aux autres. Aucune n'est parfaite, aucune de celles qu'on trouve couramment n'est mauvaise.

Chacun devra faire son choix en fonction de l'usage qu'il compte en faire (lecture personnelle, lecture publique, première initiation, étude approfondie, etc...).

Quelques conseils aideront à situer les principales versions que l'on trouve en France.

La Version Segond est une bonne traduction bien qu'un peu ancienne (voir p. 3). Elle a l'avantage d'être largement diffusée dans les Eglises évangéliques. Elle est lue publiquement dans la plupart des cultes, constamment citée, étudiée dans de nombreux groupes d'étude biblique. Son âge est plus gênant pour l'évangélisation ; on y trouve des expressions qui n'ont plus cours, des phrases trop longues pour la lecture publique, un style plus écrit que parlé.

La Version Synodale qui date du début de ce siècle est moins répandue. Elle est écrite dans un français plus courant, plus agréable. Mais elle a aussi vieilli.

Parmi les Bibles catholiques, la Version Crampon est aussi une traduction assez ancienne (début du siècle). Elle est assez littérale, mais peu élégante.

La Bible des Moines de Maredsous, plus récente, a davantage le souci d'un langage contemporain, quoique littéraire.

La Bible de Jérusalem (qui vient d'être révisée) est souvent très belle, mais parfois difficile.

La Version Osty suit de près les textes originaux, tout en étant lisible en français. Son style reste classique. Comme Segond, on peut estimer qu'elle convient mieux à l'étude personnelle qu'à l'évangélisation.

Deux traductions de l'Ancien Testament méritent d'être signalées :

La Bible du Rabbinat français, de tendance littérale, qui cherche à rendre la saveur de l'hébreu.

La Bible de la Pleïade (traduite principalement par E. Dhorme), qui est une belle réussite, à la fois fidèle et élégante, malheureusement très chère.

La Version Segond révisée dite " Bible à la Colombe " : mise à jour de Segond, s'efforçant de rester proche d'un texte familier à beaucoup de chrétiens. Le style en reste classique (malgré la suppression des imparfaits du subjonctif).

La traduction oecuménique de la Bible est une version plus littéraire. Certains livres sont traduits de façon plus heureuse que d'autres. Elle est généralement fidèle et lisible mais dans un style plus écrit que parlé.

La Bible en français courant : très lisible, s'écartant souvent des formules traditionnalistes, est un bon instrument d'évangélisation. Ses phrases courtes, bien rythmées conviennent à la lecture publique. (Comparer Ephésiens 1 :3-14 dans cette version et dans la version Segond).

Une tentative de traduction moderne des épîtres, s'apparentant à la paraphrase, est celle d'Alfred Kuen (Parole vivante - le Nouveau Testament) où deux traductions possibles sont juxtaposées là où on peut hésiter entre elles).

De nombreuses Bibles, surtout catholiques, comportent des notes, parfois abondantes. Alors qu'autrefois, elles servaient souvent à justifier la doctrine catholique, aujourd'hui, elles visent surtout à la bonne compréhension du texte, expliquant les difficultés, donnant des informations historiques, géographiques, etc... Bien que parfois encore contestables, ces notes peuvent rendre de 'réels services. Mais il faut bien se souvenir qu'elles ne peuvent en aucun cas prétendre à une autorité comparable à celle de la Bible elle-même.

Il est bon de choisir une édition de la Bible comportant des parallèles ou au moins des références, pour pouvoir retrouver, à partir d'un texte, des passages traitant du même sujet.

C'est pour l'étude approfondie d'un texte qu'il est bon de faire appel à plusieurs traductions, en les comparant. Tel aspect du message sera mieux exprimé dans l'une, tel autre dans une autre, etc... S'il est sage de s'en tenir à la Bible à laquelle on est habitué pour sa lecture personnelle, il est souhaitable de savoir s'en libérer à l'occasion, pour ne pas être esclave de ses habitudes ou des traditions de son Eglise. Si nous sommes déroutés dès que nous entendons les paroles bibliques sous une forme autre que celle à laquelle nous sommes habitués, n'est-ce pas parce que nous sommes plus attachés à la lettre qu'à l'esprit ?

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